company:syriza

  • One year on, #Syriza has sold its soul for power
    Costas Lapavitsas
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2016/jan/25/one-year-on-syriza-radicalism-power-euro-alexis-tsipras

    Why did it end like this? An urban myth propagated in some media circles suggests that the radicals were stopped by a coup engineered by conservative politicians and EU officials, determined to eliminate any risk of contagion. Syriza was overcome by the monsters of neoliberalism and privilege. Still, it fought the good fight, perhaps even sowed the seeds of rebellion.

    The reality is very different. A year ago the Syriza leadership was convinced that if it rejected a new bailout, European lenders would buckle in the face of generalised financial and political unrest. The risks to the eurozone were, they presumed, greater than the risks to Greece. If Syriza negotiated hard, it would be offered an “honourable compromise” relaxing austerity and lightening the national debt. The mastermind of this strategy was #Varoufakis, but it was avidly adopted by #Tsipras and most of Syriza’s leadership.

  • En Grèce, « une nouvelle page s’ouvre » pour la télévision publique - Passages
    http://www.passages-blog.fr/spip.php?article27

    L’ex-groupe audiovisuel public grec devrait réouvrir sous l’ère Syriza. Ses salariés veulent garder l’ADN de résistance qu’ils se sont forgés pendant l’année et demie de leur lutte

    Depuis la fermeture de leurs faisceaux en juillet 2013, une poignée d’ex-employés de la radio-télévision publique grecque, ERT, continuaient d’émettre sans salaire (lire notre reportage).

    La victoire de Syriza, qui promettait la réouverture du réseau, ouvre une nouvelle ère pour ses employés. Le point avec Christina Siganidou, journaliste de l’ERT à Thessalonique.

    Quelle est l’ambiance depuis dimanche, en Grèce et spécialement à l’ERT ?

    Il y a une ambiance de réjouissance et de soulagement, le sentiment qu’une toute nouvelle page s’ouvre devant nos yeux. Chez nous, à l’ERT, tout le monde est venu le soir des élections pour partager sa joie avec les anciens collègues.

    Alexis Tsipras a promis la réouverture de l’ERT. Comment vont se passer les jours qui viennent ? Avez-vous déjà des contacts avec le gouvernement ?

    Pour le moment nous attendons, avec la priorité de produire un produit audiovisuel de top niveau. Il y a aussi l’enjeu de l’audience. Depuis trois mois, plusieurs villes en Grèce nous reçoivent sur leurs écrans, en plus de la réception via internet. Nous devons donc avoir l’image d’une chaine professionnelle, digne de redevenir la radio-télévision publique de la Grèce.

    Aux législatives de dimanche dernier, trois anciens travailleurs de l’ERT ont été élus au Parlement. Nous avons donc les meilleurs tuyaux pour avoir un dialogue de près avec le gouvernement.

    Si réouverture il y a, allez-vous conserver votre organisation en autogestion ?

    Nous avons eu une nouvelle assemblée générale au lendemain des élections. Cette fois-ci, nous étions vraiment nombreux. Notre souci commun était de formuler un texte pour dire de manière solide notre souhait de continuer de fonctionner avec notre modèle d’autogestion. Garder notre voix indépendante du pouvoir, où les journalistes ne reçoivent aucune censure.

    L’ERT était devenue, entre autres, une caisse de résonance pour les luttes des Grecs. Souhaitez-vous conserver cette ligne dans votre futur projet éditorial ?

    Il va de soi que notre futur projet éditorial ne peut pas changer. Nous avons formé une famille avec tous les mouvements de base, qui ont été nos alliés.

    Il y déjà, le deuxième jour, l’engagement du gouvernement, de réembaucher les gardiens d’écoles et une décision très favorable de la Cour pour les ouvriers de la cimenterie de Chalkis.

    N’avez-vous pas peur de devenir la chaîne de Syriza ? Comment pourrez-vous garantir votre indépendance ?

    Il n’ y a pas de peur, notre combat a été trop solide, mur et consistant pour être manipulés !

  • A propos du blocus financier de Chypre - Déclaration d’Alexis Tsipras, Président du groupe parlementaire SYRIZA-USF
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/20/a-propos-du-blocus-financier-de-chypre

    Il s’agit clairement de mettre la main sur les ressources énergétiques de la République, à commencer par les hydrocarbures. Et le Gouvernement grec a une responsabilité écrasante dans la décision qui a été prise. En effet, le Premier ministre grec a enfermé le pays dans le carcan voulu par Mme Merkel, après avoir ruiné l’opportunité d’obtenir des avancées offerte après les dernières élections, oubliant toutes ses promesses de renégociation, et allant jusqu’à affirmer que « tout le monde a quelque chose à se reprocher » ; et il ne s’est pas arrêter en si bon chemin, qualifiant la zone d’influence économique de la Grèce d’ « européenne », avant d’accepter, sinon d’appeler de ses vœux, la mise sous tutelle de la République de Chypre.