country:moldavie

  • En pleine crise politique, la Moldavie se retrouve avec deux gouvernements concurrents face-à-face
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/10/en-pleine-crise-politique-la-moldavie-se-retrouve-avec-deux-gouvernements-co


    La première ministre Maia Sandu, le 10 juin.
    DANIEL MIHAILESCU / AFP

    Les prorusses et les proeuropéens se sont entendus pour gouverner, mais l’oligarque Vlad Plahotniuc refuse de renoncer au contrôle en sous-main du pays.

    Même à l’aune moldave, où les crises politiques à répétition font figure de folklore national, la situation dans ce pays d’Europe orientale a atteint, durant le week-end, une gravité exceptionnelle, qui fait redouter à de nombreux observateurs une escalade. « Tout ce qui était en germe depuis plusieurs années est en train d’éclater, et la confrontation peut potentiellement devenir dangereuse », craint un diplomate européen, alors que le pays se retrouve avec deux gouvernements concurrents face-à-face et un Parlement dissous.

    Le blocage actuel trouve sa source dans la décision surprise, samedi, des socialistes du président Igor Dodon et des réformateurs d’ACUM de former ensemble une coalition de gouvernement, trois mois après les élections législatives de la fin février. Ces deux forces, qui représentent ensemble les deux tiers du Parlement, n’ont sur le papier rien pour s’entendre : tandis que les socialistes sont ouvertement prorusses, les libéraux d’ACUM entendent maintenir le cap proeuropéen dans ce pays pauvre qui a signé un accord d’association avec l’Union européenne.

    Seulement, « priorité a été donnée à la désoligarquisation », relate le politiste Nicu Popescu, désigné ministre des affaires étrangères de ce gouvernement de coalition, et les questions géostratégiques laissées de côté. En clair, il s’agissait avant tout d’écarter du pouvoir le Parti démocrate présidé par l’oligarque Vlad Plahotniuc, l’homme qui depuis une décennie contrôle en sous-main l’essentiel de l’économie et des institutions moldaves.

    La jeune dirigeante d’ACUM, Maia Sandu, une économiste dont l’engagement contre la corruption ne fait aucun doute, a ainsi été nommée première ministre, et le Parlement a adopté une résolution faisant de la Moldavie un « Etat captif » à libérer de l’influence de M. Plahotniuc. L’expression est également utilisée par la Commission européenne pour définir la réalité d’un pays placé en coupe réglée et dont les principales institutions sont tenues par le clan Plahotniuc.

  • Un #index sur l’#apatridie compare 18 pays européens et montre que la #Suisse est à la traîne

    Les personnes apatrides sont parmi les plus vulnérables du globe. Elles n’ont tout simplement pas le “droit d’avoir des droits” comme l’expliquait Hannah Arendt. Pour les personnes apatrides, accéder à l’éducation, aux soins, au marché du travail, à la justice ou même à l’ouverture d’un compte en banque, est impossible. En plus, les personnes apatrides sans titre de séjour sont souvent arbitrairement placées en détention administrative bien qu’aucun renvoi (vers quel pays ?) n’est possible. Le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) estime que l’apatridie concerne plus de 10 millions de personnes dans le monde et près de 500’000 personnes en Europe.
    L’Index sur l’apatridie

    L’Index a été mis sur pied par le Réseau européen sur l’apatridie (European Network on Statelessness). Il permet de comparer et évaluer la législation, les politiques et les pratiques des pays européens en matière de protection, de prévention et de réduction de l’apatridie par rapport aux normes et aux bonnes pratiques internationales.

    Depuis février 2019, il permet de comparer simultanément 17 pays européens (Bulgarie, Italie, Lettonie, Norvège, Hongrie, France, Allemagne, Macédoine, Moldavie, Pays Bas, Pologne, Serbie, Slovénie, Royaume Uni, Ukraine, Chypre) en plus de la Suisse sur quatre thèmes principaux : la ratification des principaux traités de protection des personnes apatrides, le comptage des personnes apatrides, la détermination du statut d’apatride, la détention, la prévention et la réduction des apatrides. L’accès à l’index est gratuit et mis à disposition des ONG, des différents services gouvernementaux, des avocats et juristes, des chercheurs et des personnes apatrides elles-mêmes.
    Les manquements à l’égard des apatrides en Suisse

    En comparaison de beaucoup d’autres pays la Suisse est mauvais élève (1). Sur l’index, l’information détaillée sur la pratique des autorités est fournie par la plateforme d’information Humanrights.ch qui insiste sur les mesures légales, administratives et pratiques que la Suisse doit entreprendre pour mieux protéger les apatrides.

    “L’index permet de constater que la Suisse présente une faible protection des personnes apatrides en comparaison des autres États européens, même s’il existe certaines mesures spécifiques positives (voir notre article sur l’apatridie en Suisse). Elle gère plutôt bien l’enregistrement d’enfants nouveaux nés apatrides. Elle fait également en sorte que les pratiques liées à l’adoption ne conduisent pas à créer de nouveaux cas d’apatridie. Idem pour les enfants trouvés. La Suisse ne dispose cependant d’aucune mesure de protection pour les enfants qui naissent apatrides sur son sol, ce qui viole le droit de l’enfant à acquérir une nationalité, comme le spécifient pourtant l’art. 24 du Pacte ONU II et l’art. 7 de la Convention des droits de l’enfant (voir notre article sur les enfants apatrides).”
    Quelques recommandations du HCR

    Notre pays est donc très en retard sur la ratification des traités protégeant les personnes apatrides. En 1972 elle a ratifié la Convention relative au statut des apatrides (1954) qu’elle interprète à sa guise. Elle devrait aussi ratifier la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, la Convention européenne sur la nationalité de 1997 et la Convention de 2006 sur la prévention des cas d’apatridie en relation avec la succession d’États (2).

    Il est impératif que la Suisse ait une loi spécifique qui réglemente, comme dans neuf autres pays, la procédure de reconnaissance des apatrides. Actuellement, la procédure d’octroi du permis de séjour accordé aux personnes reconnues comme apatrides se base sur le droit général de la procédure administrative. Une loi spéciale permettrait de définir non seulement le statut juridique des personnes concernées en cours de procédure, mais aussi de prévoir des auditions et déterminerait mieux le fardeau de la preuve ainsi que les conditions recours.

    Une autre pratique problématique concerne la #détention_administrative des personnes apatrides. En Suisse, l’apatridie n’est pas considérée comme un fait juridiquement pertinent dans les décisions de détention et un pays de renvoi n’a pas besoin d’être identifié avant la détention. La détention peut aussi être ordonnée pendant que les autorités établissent l’identité de la personne. Si la loi prévoit quelques alternatives à la détention, elles ne sont que rarement appliquées. Actuellement, on ne sait d’ailleurs pas combien de personnes apatrides se trouvent en détention administrative en Suisse en vertu du droit des étrangers.

    https://blogs.letemps.ch/jasmine-caye/2019/04/08/un-index-sur-lapatridie-compare-18-pays-europeens-et-montre-que-la-sui
    #vulnérabilité #rétention #Europe #comparaison

    par @forumasile

    • « Ils avaient des cocktails Molotov et nous jetaient des cailloux. Ils voulaient nous tuer. » Dans le bidonville rom de Bobigny pris pour cible lundi soir après des rumeurs d’enlèvements, les habitants ne dorment plus et vivent dans la terreur.

      https://actu.orange.fr/france/dans-un-bidonville-de-bobigny-la-terreur-de-roms-pris-pour-cible-apres-u

      A l’entrée du campement, Georgi, la soixantaine, regarde dans le vide, les bras ballants. En russe, il raconte la soirée de lundi, les hommes, « nombreux », venus avec des bouteilles remplies d’essence. « Ils nous accusent de voler des enfants », souffle ce gaillard, les yeux soudain gonflés de larmes.

      « Depuis, on a peur tout le temps. On ne dort plus, on monte la garde », raconte Georghe Marcus, un des 150 Roms venus de Roumanie, de Serbie ou de Moldavie qui vivent dans la misère sur ce terrain au bord du canal de l’Ourcq.

      A côté de lui, une femme aux traits tirés s’interrompt dans sa lessive pour montrer sur le sol la trace d’un foyer : « On allume des feux pour se protéger », dit-elle.

      Lundi, des hommes armés ont fait irruption dans le bidonville, ils ont menacé les habitants et « cassé » des voitures, galvanisés par une rumeur circulant sur les réseaux sociaux : des Roms kidnapperaient des enfants à bord de camionnettes.

      « Mes filles ont tout vu. Depuis, on ne dort plus », raconte dans un sourire triste Ludmila Ciuda, enceinte de son troisième enfant.

      Dans les allées jonchées d’ordures, hommes et femmes vont et viennent des outils à la main, suivis par des grappes d’enfants. Ils découpent, clouent, entassent des matériaux récupérés pour consolider les baraques chancelantes.

      « On n’ose même plus sortir du camp, on ne se sent plus en sécurité. On va mourir de faim car on ne peut plus travailler », dit Gheorghe Yasile Ibrahim. Ce trentenaire explique survivre grâce à « la ferraille », aux « déménagements ». Et « aux poubelles ».

      – « Les Roms, ils sauvent des gens ! » -

      En lisière du campement, le moindre passant un peu compatissant se voit demander de l’aide. De l’argent, à manger, des papiers à remplir. A un employé municipal qui s’arrête pour discuter, un homme lance : « Qu’est-ce que vous faites pour nous ? Pour notre sécurité ? Contre le racisme ? Il faut nous protéger ! »

      Mercredi après-midi, trois adultes doivent être jugés en comparution immédiate à Bobigny pour des faits de violence et rébellion après plusieurs expéditions punitives menées en Seine-Saint-Denis contre des Roms. Un mineur va de son côté être présenté à un juge des enfants. Et 11 personnes sont toujours en garde à vue.

      Des événements qui sont « la démonstration de la nécessité absolue de lutter contre les +fake news+ », selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

      Mercredi soir, les 34 campements du département seront sécurisés par la police, a appris l’AFP.

      Les 15.000 à 20.000 Roms, vivant en France, viennent essentiellement d’Europe centrale et orientale (Roumanie, Bulgarie, pays de l’ex-Yougoslavie), pays où ils sont discriminés.

      Au bord du canal de l’Ourq, des hommes se sont rassemblés. Deux d’entre eux, la vingtaine, sont trempés.

      « Ils viennent de repêcher une vieille femme qui flottait dans le canal », raconte l’un d’entre eux en désignant la rive opposée, où s’affairent pompiers et soignants du Samu.

      « Regardez la vidéo, ils sautent dans l’eau pour la sauver ! C’est ça qu’il faut montrer aux Français, les Roms ils volent pas des enfants, ils sauvent des gens ! »

      Un pompier traverse le pont pour leur poser des questions. « Merci et bravo Messieurs », leur lance-t-il en partant. Un bref sourire s’affiche sur les mines défaites.

      « C’est nous qui avons sauté. Les Français ils regardaient depuis le pont », raconte un des jeunes, frigorifié.

      #appel_au_meurtre

  • Moldavie : aux législatives, les prorusses donnés en tête
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/22/moldavie-aux-legislatives-les-prorusses-donnes-en-tete_5426843_3210.html


    Une affiche électorale du candidat prorusse Igor Dodon, à Chisinau, le 21 janvier.
    GLEB GARANICH / REUTERS

    Faire des élections législatives qui se déroulent en Moldavie dimanche 24 février le lieu d’un nouvel affrontement entre l’Est et l’Ouest est tentant. De fait, l’état des lieux est singulier : cette ancienne République soviétique qui a signé en 2013 un accord d’association avec l’Union européenne est sur le point, si l’on en croit les sondages, de donner la victoire au Parti socialiste du président Igor Dodon, admirateur revendiqué de Vladimir Poutine et partisan d’un rapprochement avec Moscou. L’essentiel de l’enjeu, dimanche, sera de savoir si les socialistes remportent la majorité absolue ou s’ils doivent entreprendre de complexes négociations pour la formation d’une coalition.

    De fait, la Russie pousse son avantage, comme l’UE l’a fait ces dernières années en soutenant les majorités pro-européennes. Cadeau le plus visible fait à M. Dodon, les autorités russes fermeront les yeux sur de possibles entorses aux règles d’immigration des nombreux Moldaves de Russie qui désireraient rentrer au pays voter. Moscou a aussi suspendu l’embargo pesant sur certains produits alimentaires moldaves. Un résultat que le président Dodon s’était engagé à obtenir de son « ami » Poutine, auquel il a rendu visite plus de dix fois en deux ans, un record inégalé dans le monde.

    Maniant aussi bien la carotte que le bâton, le Kremlin a aussi, subrepticement, rappelé qu’il disposait d’autres moyens de pression. Le 22 janvier, Moscou a autorisé l’ouverture sur son sol d’une « représentation officielle » de la Transnistrie, l’entité séparatiste de l’est moldave. Et à deux jours du vote, vendredi 22 février, le ministère de l’intérieur russe a opportunément annoncé l’ouverture d’une enquête pénale contre Vlad Plahotniouc, longtemps l’homme fort du camp pro-européen au pouvoir, en l’accusant d’avoir retiré « illégalement » 37 milliards de roubles de Russie.

    • Vieille habitude du Monde : si le « pro-russe » gagne c’est à cause des manœuvres de VVP. Pas un mot, sur le sieur Vlad Plahotniouc, oligarque contrôlant l’économie du pays et notoirement haï par une porte partie de la population lasse de l’énorme corruption… (toujours aucunes nouvelles du milliard de dollars envolé…)

      Mais peut-être ces faits sont-ils évoqués derrière le #paywall ; après tout, il y a tout juste un an, Le Monde détaillait un peu plus les prestations de V. Plahotniouc…

      https://seenthis.net/messages/657033

  • RIP Union européenne, 1973-2019
    http://www.dedefensa.org/article/rip-union-europeenne-1973-2019

    RIP Union européenne, 1973-2019

    En 2019, l’Union européenne, dans un sens, cessera d’exister : la Grande-Bretagne, qui n’est plus si grande, n’en fera pas partie. Certes, elle comprendra encore des joyaux inestimables comme la Lettonie et la Moldavie, mais sur les trois principales nations d’Europe occidentale, il n’en restera que deux, et sur ces deux, l’une est en proie à des manifestations populaires, la sortie de l’Union européenne figurant en bonne place parmi les revendications des manifestants.

    Si l’Union européenne perd des membres jusqu’à ce qu’elle se dissolve, une telle évolution devrait être considérée comme parfaitement normale. L’Europe n’est jamais restée unifiée longtemps et l’UE, que l’on peut considérer comme le Quatrième Reich, n’aura duré que 46 ans (depuis l’adhésion de la (...)

  • Le sang des Palestiniens va-t-il permettre à Liberman de succéder à Netanyahou ? Dans Al-Quds Al-Arabi - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-sang-des-palestiniens-va-t-il-permettre-a-liberman-de-succeder-a-netan

    Ce nouveau désaccord entre Liberman et Netanyahou, qui pourrait renverser le gouvernement israélien, ne doit pas faire oublier que les deux hommes sont de la même nature. Liberman était directeur du cabinet de Netanyahou durant son premier mandat (1996-1999) et on peut le qualifier de fils politique de Netanyahou. Les deux hommes ont aussi en commun les accusations permanentes de corruption dont ils font l’objet. Liberman, qui a émigré en Israël en 1978 en provenance de l’ancienne république soviétique de Moldavie, s’appuie sur une « assise populaire » de juifs provenant comme lui des anciennes républiques soviétiques. Sa personnalité porte d’ailleurs les traces de la période soviétique avec ses idéologies colonialistes racistes et violentes dirigées contre les habitants originels. C’est pourquoi le Président palestinien Mahmoud Abbas l’a qualifié de « terroriste diplomatique ». Liberman a entre autres mené une campagne de haine contre les Palestiniens israéliens ne prêtant pas allégeance à l’Etat en déclarant qu’ils méritaient « qu’on leur coupe la tête avec des haches ».

  • Le Président moldave Igor Dodon et son cortège victimes d’un accident de la route (vidéo) - Sputnik France
    https://fr.sputniknews.com/international/201809091038020485-igor-dodon-president-moldave-accident

    Le cortège du Président moldave Igor Dodon a été victime d’un accident ce dimanche 9 septembre sur une autoroute en Moldavie. Le dirigeant se sent bien et n’a pas eu besoin d’assistance médicale, a annoncé le conseiller présidentiel Maxim Lebedinsky.

    Le cortège du Président moldave Igor Dodon a eu un accident sur une autoroute reliant les villes moldaves de Chișinău et Călărași ce dimanche 9 septembre.

    Selon le conseiller présidentiel Maxim Lebedinsky, l’accident a eu lieu car un véhicule a violé le code de la route et perdu le contrôle, venant heurter les voitures du cortège.

  • Statistiques 2017 : ce que disent les chiffres de l’expulsion des personnes exilées

    Les dispositifs d’expulsion des personnes exilées sont vus par les pouvoirs publics comme l’alpha et l’oméga des politiques migratoires. L’objectif est double : empêcher les personnes d’entrer sur le territoire et exercer un contrôle des personnes présentes pour faciliter leur expulsion. Derrière ces chiffres, une violence institutionnelle et un coût humain sans précédent.

    REFOULEMENTS DES L’ARRIVÉE DES PERSONNES AUX FRONTIÈRES DE LA FRANCE

    86000 refoulements dont 17 000 jeunes mineures
    (source DCPAF et Eurostat)

    Chiffre sans précédent qui est la conséquence directe du rétablissement des contrôles aux frontières. Jusqu’en 2015, la moyenne annuelle se situait autour d’un maximum de 15 000 refus d’entrées. Un peu moins de 10 000 ont été pris à une frontière aérienne, 728 dans un port et 75 000 aux frontières terrestres. 3/4 des refus d’entrées terrestre ont lieu dans les Alpes-Maritimes. La France est championne d’Europe dans cette discipline puisqu’elle effectue à elle seule 43 % des refus d’entrées terrestres de l’Europe, soit deux fois plus que la Pologne. La première nationalité des personnes victimes de ces refus est le Soudan (plus de 10 000) suivi de la Guinée (6 800), et du Maroc (5 450). A noter qu’un nombre important de personnes est comptabilisé plusieurs fois dans la mesure où une personne peut se voir notifier plusieurs refus d’entrées à l’occasion de différentes tentatives de passage.

    EXPULSIONS DU TERRITOIRE NATIONAL

    Le chiffre total des expulsions effectives en métropole est à peu près le même depuis ces 5 dernières années.

    Il est intéressant de souligner que moins de la moitié des expulsions le sont vers des pays tiers à l’Union européenne.

    Les principales nationalités de personnes expulsées vers les pays tiers sont selon Eurostat :
    l’Albanie (2 605), l’Algérie (1 235), le Maroc (940), la Tunisie (740). Le chiffre global des expulsions vers les pays tiers est de 6 903.

    Près d’un quart des expulsions concernent les personnes européennes ( soit 3 367 personnes) : il s’agit principalement du renvoi des personnes roumaines et bulgares souvent d’origine rom, cibles privilégiées d’une politique discriminante en direction des européen·ne·s pauvres. Depuis 2011, les personnes roumaines oscillent entre la 4ème et la 5ème nationalité la plus enfermée en centre de rétention et est de très loin la première parmi les citoyens et citoyennes de l’Union.

    18% des expulsions (soit 2 633) concernent des décisions de transfert vers un autre pays européen du fait de l’application du règlement Dublin. Ce règlement prévoit que le premier pays par lequel la personne a transité, qu’elle y ait ou non demandé l’asile, est le pays qui doit examiner la demande de protection de la personne. 41 500 personnes (mineures compris) été placées sous le coup de procédure Dublin en 2017. Ce chiffre est en hausse de 62% par rapport à 2016 (25 693) et de 256% par rapport à 2015 (11 657) et représentent 36% des demandes d’asile en 2017.

    Les expulsions Schengen correspondent aux personnes renvoyées vers un autre pays européens conformément à la convention de Schengen : il s’agit de personnes en situation régulière dans un autre pays européen ou de personnes ayant transité par un autre Etat membre. Les renvois se font principalement via le placement dans un centre de rétention frontalier.

    Il est enfin à souligner que selon Eurostat la France (85 268) est avec l’Allemagne (97 165) championne d’Europe dans la délivrance d’obligations à quitter le territoire (OQTF) loin devant le Royaume-Uni (54 910) alors même qu’elle accueille un nombre de personnes beaucoup plus restreint. A titre illustratif en 2015, l’Allemagne a accueilli 1 543 800 personnes exilées et la Grande-Bretagne 631 500 alors que la France n’a reçu que 363 900 personnes.

    22 541 expulsions en outre-mer

    En outre-mer, le chiffre des expulsions est supérieur à celui de la métropole. 16 648 ont lieu de Mayotte et 5 268 de Guyane. Par dérogation au régime applicable en métropole, le recours engagé par une personne étrangère contre la mesure d’éloignement ne suspend pas l’exécution de l’expulsion. En pratique les personnes sont donc souvent expulsées alors même que leur recours n’a pas encore été examiné par un·e juge.
    LIEUX D’OÙ SONT EXPULSÉES DE FORCE LES PERSONNES

    Depuis 2012, on observe une augmentation des expulsions « hors les murs » qui viennent s’ajouter aux expulsions des centres de rétention administratives (CRA).

    Les personnes sont alors directement embarquées de leur domicile (domicile personnel ou lieu d’hébergement collectif) d’un commissariat ou du guichet de la préfecture.

    Les expulsions des centres de rétention restent très majoritaires : 71% (soit 10 114). Pour des précisions approfondies sur ces expulsions : cf le rapport 2017 sur les centres et locaux de rétention .

    Il est cependant à souligner l’émergence des expulsions via les centres « DPAR » (dispositif de préparation au retour) avec un taux de 8% (soit 1 165 personnes). Pourtant, il n’existe pas de cadre légal à ces centres qui ne sont pas réglementés et n’apparaissent que dans une circulaire de juillet 2015 à titre expérimental. La loi de finances 2017 prévoit leur généralisation dans toutes les régions en 2018. Ces centres sont inspirés d’un modèle belge de centres dédiés au « retour » : ils ont pour objectif de conditionner l’hébergement des personnes à leur acceptation du retour. L’OFII y intervient pour promouvoir et mettre en œuvre les dispositifs d’aide au retour volontaire (ARV). Le caractère « volontaire » du retour glisse cependant très rapidement vers le retour forcé : l’ensemble des personnes dans ces centres est assigné à résidence et est donc sous le contrôle de l’administration. La durée de cet hébergement est d’ailleurs calée sur celle de l’assignation à résidence, soit 90 jours (45 jours renouvelable une fois). A ce jour, aucune liste officielle ne recense ces centres mais La Cimade en a répertorié 8 en février 2018, ce qui qui représentent 607 places.

    Il s’agit de cumuler la carotte (l’aide financière), la restriction de liberté (l’assignation à résidence) et la coercition via le chantage soit à la rue (fin de l’hébergement) soit à l’enfermement (expulsion forcée) en cas de manque de “collaboration” des personnes. Une des grandes efficacités de ces centres en développement est leur opacité et l’absence totale d’accompagnement juridique et d’accès aux droits.

    Il est mentionné dans l’étude d’impact du projet de loi que 76 % des personnes placées dans ces centres « retournent » effectivement dans leur pays, ce qui est une moyenne bien plus élevée qu’en centre de rétention (40%). Pour autant, il n’est apporté aucun élément statistique sur le nombre de personnes qui n’ont pas accepté de se rendre dans ces dispositifs ou qui l’ont quitté en cours de route…

    On peut déduire que les 21% (4 229 personnes) d’expulsions hors CRA et centres DPAR résultent pour partie des personnes expulsées de force suite à des interpellations soit à leur domicile (personnel ou lieux d’hébergements collectif), soit au commissariat soit au guichet en préfecture. Ces expulsions en dehors des centres de rétention sont à rapprocher du développement exponentiel des assignations à résidence. Elles vont également de pair avec le développement de missions de surveillance administrative à l’intérieur des lieux d’hébergements collectifs des personnes exilées et de l’hébergement d’urgence. L’autre partie provient des expulsions des personnes en sortie de détention même si aucun élément statistique ne semble exister là-dessus.

    DISPOSITIFS DE CONTRÔLE : L’ASSIGNATION A RÉSIDENCE

    Créées par loi de juin 2011, les assignations à résidence de 45 jours (renouvelables une fois) sont des mesures de contrôle restrictives de la liberté d’aller et venir des personnes en vue de l’expulsion. Ces dernières sont contraintes de rester dans un périmètre donné et doivent pointer régulièrement, jusqu’à une fois par jour, au commissariat ou en gendarmerie.

    Ces « assignations-expulsions » constituent un nouvel outil qui vient compléter et renforcer les outils plus anciens de la rétention et des retours dits « volontaires » en vue de renforcer la politique d’expulsion. Il n’est pas rare que des personnes se voient soumises d’abord au régime de l’assignation puis à la rétention administrative, sans justification de ce basculement.

    Ces mesures connaissent depuis 2011 une augmentation exponentielle : de 373 mesures en 2011, elles sont passées à 2998 en 2014, puis 4687 en 2016 pour atteindre un niveau de 8 791 en 2017.

    Les personnes, assignées à leur domicile ou dans les centres d’hébergement souvent isolés des centres villes, n’ont pas accès aux droits et à la justice. L’opacité et l’invisibilité de ces lieux sont bien souvent le terreau de pratiques illégales, notamment en matière d’interpellations à domicile. Au regard d’une étude menée de janvier à juin 2018 dans les centres de rétention du Mesnil-Amelot et de Rennes ou intervient La Cimade, sur 13% d’interpellations à domicile ayant conduit des personnes assignées en centre de rétention, seules 3% d’entre elles avait été autorisé par un·e juge.

    Elles incarnent également le glissement d’une partie de l’hébergement d’urgence dédié aux personnes exilées et de l’hébergement d’urgence comme outil de contrôle des politiques migratoires avec une présence policière parfois à l’intérieur même des centres pour pointer les personnes présentes assignées à résidence (cas notamment dans certains PRAHDA (programme régional d’accueil des demandeurs d’asile) et l’émergence de centres d’assignation à résidence dédiés comme les centres DPAR (susmentionnés).

    A côté de ces assignations en vue de l’expulsion des personnes, il faut souligner deux autres types d’assignations à résidence :

    l’assignation à résidence de 6 mois qui concernent les personnes que l’administration ne peut pas renvoyer immédiatement et prévue à l’article L 561-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). Il s’agit en pratique par exemple des personnes avec une décision de suspension de la mesure d’expulsion par un·e juge national·e ou européen·ne ou encore de personnes étrangères malades. Elles représentent 9 % des mesures d’assignation et cachent parfois des situations que l’administration pourrait régulariser : c’est notamment le cas des personnes étrangères souffrant de grave pathologie.
    l’assignation à résidence « protection » d’une durée de six mois pour les personnes sous le coup de mesures de double peine qui sont très marginales (1%, soit 46 mesures de ce type délivrées en 2017 selon l’étude d’impact du projet de loi immigration 2018). Ces mesures illustrent la très grande précarité administrative de ces personnes soit parce qu’elles n’obtiennent pas ces mesures malgré des situations personnelles et familiales rendant impossible un retour dans leur pays d’origine (pathologie grave, arrivée en France dès le plus jeune page, …) soit parce qu’une fois qu’elles sont sous le coup de ces mesures, elles ne parviennent jamais à faire régulariser leur situation. L’exigence d’une motivation pour la prolongation de telles mesures au-delà d’une certaine durée par le Conseil constitutionnel n’empêche pas la prolongation de ces mesures à vie.

    AIDES AU RETOUR DITES « VOLONTAIRES » (ARV)

    5 776 adultes et 1 338 enfants, soit 7 114 personnes selon les chiffres publiés par l’OFII . Cela représente une augmentation de 49% par rapport à 2016 (3958). Les 5 principaux pays sont l’Albanie (21,9%), l’Afghanistan (13,6%), la Moldavie (5,9%), la Chine (5,2%) et Haïti (4,1%).

    Les aides au retour pour les ressortissant·e·s européen·ne·s diminuent (90 personnes).

    Il est important de souligner que la promotion et le développement de ces dispositifs vont historiquement de pair avec l’expansion des politiques migratoires d’expulsion. la dimension choisie du retour volontaire laisse ainsi place à une part de plus en plus importante à la contrainte et masque bien souvent des expulsions forcées.

    Cette augmentation des retours volontaires relève probablement de différents facteurs dont :

    Les pressions au retour exercées de plus en plus tôt dans la procédure, y compris dès l’arrivée des personnes : « bonjour et bienvenue vous voulez rentrer ? » ! Par exemple, l’OFII délivre une information sur le droit au retour dès le début de la procédure de demande d’asile, dans les campements et opérations d’évacuation ou encore dans les lieux d’hébergement dédiés aux personnes demandeuses d’asile ;
    La « crise » de l’accueil avec un certain nombre de personnes à la rue, épuisées par leur précarisation, découragées et soumises au chantage de l’expulsion et de l’enfermement, finissent par accepter contre leur gré cette option qui comprend un faible soutien financier (cas des albanais·e·s par exemple). L’arrêté du 17 avril 2015 est une bonne illustration puisqu’il permet dans le cadre d’opérations ponctuelles (comprendre : opérations d’évacuation de campements par exemple) de majorer l’aide au retour volontaire de 350 euros ;
    La création de centres d’assignations à résidence dédiés au retour (DPAR) ;
    Le soutien financier des politiques européennes sur ces dispositifs en lieu et place de soutien à des politiques d’accueil : par exemple, la mise en œuvre du programme européen « européen reintegration network-ERIN » dont le budget est de 9,7 millions d’euros selon le rapport de l’OFII 2017. Tel est le cas également pour les accords informels de l’Union Européenne comme celui passé avec l’Afghanistan pour faciliter les renvois ou bien encore la coopération franco-allemande via la signature d’un accord de partenariat effectif depuis mars 2016 pour faciliter et renforcer les retours volontaires des ressortissants kosovars.

    La mise en œuvre de ces dispositifs qui présentent le risque de réduire le champ des possibles à la seule option du « retour » se fait la plupart du temps en dehors de tout regard de la société civile et ne garantit pas un accès aux droits et au séjour effectifs. Par exemple, être débouté·e du droit d’asile ne signifie pas forcément que le droit au séjour est épuisé.

    Par ailleurs, ces aides pour la plupart réduites à une prise en charge minimale (frais de transport et des bagages) ne répondent aucunement aux défis d’un retour réussi. D’autant plus que ce choix intervient bien souvent dans la précipitation et sous la pression d’une perte d’un hébergement et/ou d’ chantage à l’enfermement.
    BANNISSEMENT

    Créées en 2016, les interdictions de retour du territoire français (IRTF) ont connu en 2017 une augmentation de 1 097% par rapport à 2016 : elles passent de 1 859 à 19 901 sur un total de 85 268 obligations à quitter le territoire délivrées (OQTF). 23% des OQTF ont été assorties d’une interdiction de retour en 2017. Ces mesures représentent une monstrueuse épée de Damoclès utilisée pour dissuader, précariser et contrôler.

    Ces mesures impactent gravement le parcours des personnes en France :

    Interdiction de se maintenir et de retourner en France pendant toute sa durée ;
    Interdiction de se voir délivrer une carte de séjour, y compris en cas d’élément nouveau susceptible de permettre en principe la régularisation de la personne ;
    Possibilité d’enfermement, de contrôle et d’expulsion pendant toute sa durée.

    La durée de l’interdiction du territoire (de 1 à 5 ans) ne commence désormais qu’à compter de la sortie effective de la personne du territoire européen. Cela signifie que la personne, restée en France ou en Europe malgré cette mesure, sera bloquée ad vitam æternam dans ses démarches de régularisation. Ces mesures multiplient les situations de grande précarité administrative, d’atteintes aux droits fondamentaux comme le droit de vivre en Famille, et constituent un obstacle important à l’intégration des personnes en France privées de tout accès aux droits en France. Ces conséquences sont aggravées par le fait que :

    la seule protection prévue, en dehors des situations spécifiques liées à la traite, est prévue à travers la notion floue de « circonstances humanitaires ». Cela laisse un large pouvoir discrétionnaire d’appréciation par les préfectures et un contrôle restreint des juges ;
    il n’existe aucune procédure d’abrogation de droit de cette mesure pour tenir compte d’éventuelles évolutions de la situation personnelle.

    https://www.lacimade.org/statistiques-ce-que-disent-les-chiffres-de-lexpulsion-des-personnes-exilee
    #statistiques #chiffres #asile #migrations #réfugiés #renvois #expulsions #2017 #refoulements #Dublin #assignation_à_résidence #CRA #détention_administrative #rétention #bannissement #retours_volontaires #ARV #DPAR

  • La IIIème Guerre Mondiale enfin terminée !
    http://www.dedefensa.org/article/la-iiieme-guerre-mondiale-enfin-terminee

    La IIIème Guerre Mondiale enfin terminée !

    À l’insu de tous, la troisième guerre mondiale fait rage depuis près de trois décennies, depuis l’effondrement du mur de Berlin. Elle a été précédé par la Guerre froide, qui a pris fin lorsque Mikhaïl Gorbatchev a capitulé face à l’Ouest, provoquant dans la confusion la dissolution du Pacte de Varsovie. En dépit de cette capitulation, l’Occident n’a jamais abandonné son plan de détruire le Pacte de Varsovie avec certaines parties de l’ex-URSS, puis de conquérir et démembrer la Russie elle-même. En l’absence de toute menace militaire à l’Est, l’OTAN, avec son jumeau parasite, l’Union Européenne, s’est implacablement étendue vers l’Est, engloutissant pays après pays. Elle a maintenant conquis l’ensemble du Pacte de Varsovie, plus la Moldavie et les trois minuscules États (...)

  • En #Moldavie, le président prorusse suspendu de ses fonctions
    http://www.lemonde.fr/international/article/2018/01/04/en-moldavie-le-president-prorusse-suspendu-de-ses-fonctions_5237547_3210.htm

    Habituée des crises politiques à répétition, la Moldavie vit un nouvel épisode d’instabilité qui voit son président, le prorusse Igor #Dodon, guerroyer contre à peu près toutes les institutions du pays. Depuis la fin décembre 2017, il s’oppose à la nomination de sept ministres par le premier ministre proeuropéen, Pavel Filip.
    […]
    M. Dodon reproche – sans preuve – aux ministres nommés d’être impliqués dans le scandale retentissant de la disparition d’un milliard de dollars des plus grandes banques du pays entre 2012 et 2014, qualifié à Chisinau de « vol du siècle ». Il estime aussi que le gouvernement ne remplit pas sa promesse de former un gouvernement plus technocratique, en nommant de vieux routiers de la politique. Chiril Gaburici, l’un des ministres pressentis, est par exemple un ancien chef du gouvernement qui avait dû démissionner après que la presse eut prouvé qu’il avait falsifié son diplôme de baccalauréat. Certains sont des affairistes suspectés dans le passé de malversations.
    […]
    De fait, la manœuvre de M. Dodon a toutes les chances d’apparaître populaire dans l’opinion, puisqu’elle est dirigée directement contre Vladimir Plahotniuc, le président du Parti démocrate auquel appartient le premier ministre Filip, et le véritable homme fort du pays. Oligarque le plus puissant de Moldavie, M. Plahotniuc a réussi à étendre son contrôle sur la plupart des institutions du pays, depuis la banque nationale jusqu’aux tribunaux. Impopulaire, il dirige en sous-main la majorité gouvernementale. « Les ministres, dont M. Dodon bloque la nomination, sont tous les affidés de Plahotniuc », rappelle Dionis Cenusa.

    Comme d’habitude dans le Monde, le gouvernement est composé de crapules et d’hommes de paille de l’oligarque le plus haï du pays, mais ils sont pro-européens. Le combat que mène contre eux M. Dodon est donc illégitime et la preuve manifeste de son populisme…

    cf. autres entrées sous Dodon…

  • Rêve des capsules olfactives
    Des souvenirs de ses parents
    À sa propre naissance

    Il n’est pas sept heures
    Et je suis déjà en train
    D’écrire ( Anguilles et Oiseau bleu )

    Peu après sept heures
    Je reçois le courriel d’une jeune mère
    Et qui reprend le travail. Ému

    http://www.desordre.net/musique/taylor.mp3

    Ma voiture est malade
    Mon garagiste qui écoutait Cecil Taylor
    A revendu son affaire, puis-je avoir confiance ?

    Je maigris encore
    Je vais finir par apercevoir
    Mes testicules !

    Retour de vacances de ma collègue F.
    Troublée, elle a besoin de parler, à moi donc
    Ma reconversion professionnelle dans le champ psy

    C’est lundi dans le monde
    Est-ce que les ouvriers moldaves
    Sont revenus ? Un jour aller en Moldavie

    J’ai été actionnaire une fois dans ma vie
    Pendant une heure, le temps de vendre
    Toutes les actions de mon employeur (intéressement)

    L’intéressement
    Ne m’intéresse pas
    Je ne suis pas intéressé

    Le garagiste m’explique une panne
    Je pourrais ne pas avoir de voiture vendredi
    Pour aller à Autun écouter l’Anguison Quartet

    Le vieux garagiste
    Qui écoutait Cecil Taylor
    Aurait compris un tel enjeu

    On nous parle d’une cellule terroriste à Ripoll
    On me dit Ripoll et je pense au portail de son monastère
    Et je voudrais continuer de penser à Ripoll de cette manière

    Je fais semblant
    De ne pas penser à elle tout le temps
    De temps en temps cela fonctionne

    Et de temps en temps
    Je reçois un signe d’elle
    Pas toujours volontaire

    Quelqu’un a peint un cercle ciblé
    Sur le trottoir, il est inscrit Wish you were here
    Là-même où nous nous sommes embrassés la première fois

    Je vais prendre des nouvelles de mon automobile
    J’adore l’odeur délétère de l’atelier (poussière et peinture)
    Mais je plains les jeunes mécaniciens qui y travaillent

    J’ai aimé, jeune, puis détesté
    Plus vieux, l’odeur délétère
    De l’hyposulfite de sodium

    Sans parler
    De L’hydroquinone
    Oxydée

    Dîner
    Avec
    Émile

    Dîner,
    En tête-à- tête
    Avec Émile

    Diner en tête-à-tête
    Avec Émile
    Au restaurant

    Diner en tête-à-tête
    Avec Émile
    Au restaurant japonais

    À la demande d’Émile
    Dîner en tête-à-tête
    Au restaurant japonais

    À l’initiative d’Émile
    Dîner en tête-à-tête au restaurant japonais
    Émile s’était habillé élégamment pour moi !

    Je raccompagne Émile
    Nous passons par des rues inconnues
    Belle lumière, beauté d’Émile, grandi

    Coup de téléphone à B.
    Coup de téléphone à A.
    Coup de téléphone à C.

    L’échange avec B.
    Me catapulte
    En Provence

    Pas
    Celui
    Avec A.

    Avec C.
    Il est question
    De faire passer un piano par la fenêtre

    Attentat de Barcelone :
    La police a abattu Abouyaaqoub,
    Le conducteur de la fourgonnette

    Commentaires élogieux pour la police
    Au bas de cet article
    Je m’interroge à propos du verbe abattre

    On abat un arbre
    On abat une bête
    Abat-on un homme ?

    Tous les soirs je me demande bien
    De quoi sera fait le prochain paragraphe
    Des Anguilles les mains mouillées ?

    #mon_oiseau_bleu

  • Israël a récolté 18 000 organes des Syriens morts depuis le commencement de la guerre - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/07/israel-a-recolte-18-000-organes-des-syriens-morts-depuis-le-commen

    Le médecin médical de la Faculté de médecine de Damas en chef du Département de médecine légale médicale, Dr Hussein Nofal estime qu’au moins 18 000 Syriens ont eu des organes enlevés pendant la guerre jusqu’à présent. Depuis le déclenchement de la guerre en 2012, 6,5 millions de personnes ont été déplacées en Syrie et 4,8 millions sont devenus des réfugiés forcés de fuir vers des pays voisins comme la Turquie et le Liban ou 10% ont migré vers l’Europe. Avec 386 000 estimés de mort, il y a 11,7 millions d’humains en Syrie qui ont violemment perdu leur vie ou leurs maisons - incroyablement plus de la moitié de la population totale d’avant-guerre de 22 millions de Syriens.
     

    Toute cette horreur humaine tragique ne se produit que par une politique étrangère israélienne et exubérante, extrêmement agressive, créant un chemin de chaos et de destruction à travers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord qui soutient secrètement les terroristes islamiques pour combattre les guerres indirectes américano-israéliennes pour renverser illégalement les gouvernements nationaux souverains Comme Assad’s. L’élite dirigeante derrière le projet du Grand Israël déploie l’Empire des États-Unis pour fabriquer des guerres illégales et la plus grande crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale pour déstabiliser volontairement et méthodiquement le monde générant des conditions de vie humaines si désordonnées qui accélèrent la formation d’un gouvernement mondial.
    Ironiquement, mais aussi par un design criminel, les deux pays les plus proches voisins les plus puissants de la région qui sont les plus directement responsables des terroristes islamiques et des guerres MENA - Israël et l’Arabie saoudite - refusent de se réfugier dans les mêmes guerres qu’ils Les deux créent et font la promotion. Notez qu’Israël et l’Arabie Saoudite, ainsi que la troisième roue de la Turquie dans le cadre de l’axe des pires de l’Empire américain, de l’allié régional de longue date et de l’autre membre de l’OTAN, ont reçu un montant de 6,6 milliards de dollars de la part de l’UE en faillite pour « gérer et contrôler » la migration Crise, seulement pour ensuite se retourner et déclencher encore plus de vagues de réfugiés versé en Europe à ce jour. Et c’est la Turquie et Israël qui jouent également le rôle le plus important dans l’épidémie de trafic d’organes. Mais plus là-dessus plus tard.
    Un rapport de la BBC de 2001 révèle que Israël par habitant est le pays bénéficiaire le plus important au monde pour les transplantations d’organes, mais est le pays avec le moins de donneurs d’organes. Le problème est en outre aggravé par le fait que le gouvernement de Tel-Aviv, y compris le ministre de la Défense, a historiquement encouragé la pratique, ce qui n’a fait que illégaliser la traite et la traite d’organes en 2008. Pendant des années, le système de santé israélien a subventionné des vacances de transplantation jusqu’à 80 000 $ en remboursement pour organe Les destinataires de voyager à l’étranger pour les transplantations. Les compagnies d’assurance payaient habituellement l’onglet sur tous les coûts restants. Hughes a décrit le rôle de premier plan d’Israël dans le syndicat international du crime qui est « organisé par une société commerciale locale en collaboration avec un chirurgien de transplantation majeur, opérant à partir d’un important centre médical non loin de Tel Aviv ». Des connexions supplémentaires incluent les chirurgiens de transplantation en Turquie, en Russie, en Moldavie, en Estonie, en Géorgie, en Roumanie, au Brésil et à New York.
    Une loi de 1984 a rendu illégal le trafic d’organes humains en Amérique. Mais le premier cas aux États-Unis s’est produit en juillet 2009, lorsqu’un citoyen israélien vivant à New York qui a payé des donateurs en Israël 10 000 $ a été arrêté en essayant de les vendre pour 120 000 $ chacun à trois Américains qui ont besoin de transplantation rénale. Après avoir fait des millions de victimes de la traite des reins, il n’a pas été expulsé parce que son crime n’a pas été considéré comme une « turpitude morale » et, après que le pèlerin de l’organe ait purgé une peine de prison de deux ans et demi, il a été libéré en décembre 2014. Le trafiquant israélien reconnu Un pistolet sur lui et s’il rencontrait des doutes par un donneur potentiel, le passeur de rein aurait indiqué son doigt sur la tête du donneur en simulant qu’il tirait le déclencheur. Sa raquette illégale est devenue le plus grand cas de corruption dans l’histoire de l’état du New Jersey, car il a révélé un programme de blanchiment d’argent en millions. Un ancien député d’état qui était l’actuel commissaire aux affaires de consommation de NJ a démissionné au cours de sa participation et l’agent superviseur du FBI a conclu :
    Le problème de la corruption du New Jersey est l’un des pires, sinon le pire, dans le pays. La corruption est un cancer qui détruit les valeurs fondamentales de cet état et de cette grande nation.
    En décembre dernier, un autre trafiquant d’organe israélien a été arrêté par la police d’Interpol à l’aéroport d’Istanbul. Après quarante jours en garde à vue, il a été extradé en Israël pour faire face à des accusations. Le contrebandier d’organes avait pris des dispositions pour exploiter la grande population démunie de migrants syriens en Turquie afin de coordonner les chirurgies illégales d’organes avec des médecins locaux dans de petits hôpitaux privés. Il a déjà eu des accusations contre lui pour ses opérations illicites entre les donateurs d’organes appauvris au Kosovo, en Azerbaïdjan et à Sri Lanka de 2008-2014. Il a également placé des annonces dans les journaux russes à la recherche de donateurs potentiels. Comme il est typique, aucune information ou un suivi médical n’est jamais donné aux victimes des donneurs qui souffrent souvent de complications. Par exemple, un garçon au Kosovo a été paralysé après son élimination des reins.

  • Hongrie, Royaume-Uni, États-Unis, Bulgarie, Moldavie libre de contrôle Khazarian, Autriche, Italie, Corée du Sud next
    http://vilistia.org/archives/12915

    Hongrie, Royaume-Uni, États-Unis, Bulgarie, Moldavie libre de contrôle Khazarian, Autriche, Italie, Corée du Sud next Publié par benjamin 21 novembre 2016 La libération de la planète Terre du contrôle des gangsters kazariens fait maintenant boule de neige.Le Royaume-Uni s’est libéré avec … Lire la suite →

    #USA_TRUMP

  • L’« effet Trump » divise l’opinion européenne
    Par MK Badhrakumar – Le 14 novembre 2016 – Source Indian Punchline | Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Catherine pour le Saker francophone
    http://lesakerfrancophone.fr/leffet-trump-divise-lopinion-europeenne

    Les résultats des deux élections présidentielles tenues dimanche en Bulgarie et en Moldavie mettent en évidence que les vents du changement soufflent sur les flancs ouest de l’Eurasie. Dans une certaine mesure, ils peuvent être nommés les signes précoces de l’« effet Trump ». Dans les deux élections, des candidats « pro-russes » l’ont emporté de manière convaincante (voir ici et là).

    Dans les deux cas, le débat se résumait principalement à la question de savoir si le sort de la Bulgarie et de la Moldavie serait meilleur avec l’Union européenne ou si elles devaient se réaligner avec la Russie. La réponse est claire.

    La quête ouverte pour l’adhésion à l’UE n’a plus d’attrait pour la Moldavie, tandis que la Bulgarie semble découragée par son statut de membre de l’Union. D’autre part, la Russie est réelle et elle est à côté. Les résultats de l’élection d’hier constituent un coup pour le prestige de l’UE. En effet, l’influence de Moscou se répand en Europe de l’Est.

    C’est aussi un mouvement de balancier à gauche en termes politiques. Il y a beaucoup de mécontentement avec les « réformes », la corruption rampante, etc., dans les deux pays. Le sentiment russophile est très important, et il y a un désir de stimuler le commerce avec la Russie pour surmonter les difficultés économiques. Il y a également le fait que les partisans locaux de l’Ouest sont discrédités dans les deux pays.(...)

  • Trump et Poutine gagnent en Bulgarie et en Moldavie le grand ménage commence
    http://vilistia.org/archives/12640

    mardi 15 novembre 2016 Trump et Poutine gagnent en Bulgarie et en Moldavie L’effet du président élu Donald Trump [1], combiné à la popularité sans égale du président Poutine, ont libéré deux nations européennes de l’emprise satanique tyrannique des mondialistes … Lire la suite →

    #Comportement_Obama #Comportement_Usa #Economie_mondiale- #MONDIALISME #Russie_Occident

  • Président élu moldave : « la Crimée est de facto un territoire russe » - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2016/11/president-elu-moldave-la-crimee-est-de-facto-un-territoire-russe.html

    Est-ce que la Moldavie va reconnaître la Crimée russe ? Une question qui se pose de plus en plus souvent après qu’Igor Dodon ait obtenu la victoire à la présidentielle moldave. Bien que la péninsule ne soit pas encore reconnue comme russe par l’Occident, elle est de facto russe, a estimé M. Dodon dans un entretien à Sputnik France.

    Le président élu moldave n’est pas à court de mots pour expliquer sa position sur les sujets internationaux. Tout juste élu président, Igor Dodon s’exprime notamment sur le statut de la Crimée, les relations entre la Moldavie et l’Europe, la Moldavie et la Russie.

    Contacté par Sputnik France, le président nouvellement élu a expliqué pourquoi la Moldavie devait aborder prudemment le dossier criméen et a réaffirmé sa position quant au statut de la péninsule : « Je me suis déjà exprimé sur ce point, mais je pense qu’en prenant la décision il faut partir également du fait que nous avons des problèmes avec la Transnistrie.

    C’est pourquoi il faut être très attentif en abordant cette question et ne pas faire de pas importants afin de ne pas perdre la Transnistrie », a affirmé M. Dodon. « J’ai déjà dit que la Crimée était de facto un territoire russe qui de jure n’était pas encore reconnu par l’Occident. » Dans le même temps, la Moldavie a l’intention d’obtenir la modification de l’accord d’association avec l’UE.

    Mais dans quelle direction cette modification devra-t-elle s’opérer ? Et plus globalement quel avenir pour l’euro-intégration ? « Nous devons préserver de bons rapports avec l’Europe mais nous devons aussi rétablir le partenariat stratégique avec la Fédération de Russie », a souligné le président.

    La Crimée et Sébastopol ont été rattachés à la Russie à la suite d’un référendum tenu en mars 2014. 96,77 % des Criméens et 95,6 % des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut particulier) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été « offerte » à l’Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954. Aujourd’hui, l’Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions antirusses en 2014.

    Selon le président russe Vladimir Poutine, la question de la Crimée est « close une fois pour toutes ».

  • MOLDAVIE mouvements anti-OTAN chassent des soldats américains de Chisinau (VIDEO)
    http://vilistia.org/archives/12612

    des soldats américains de Chisinau (VIDEO) 8 mai 2016, 22:07 Source : Sputnik Des soldats et du matériel militaire américains ont dû quitter la place centrale de la capitale moldave sous la pression de manifestants protestant contre la démonstration de force … Lire la suite →

    #EUROPE_CENTRALE

  • La Moldavie et la Bulgarie commencent à saisir que l’Europe de l’Ouest est une vieillerie mensongère
    http://vilistia.org/archives/12602

    La Moldavie et la Bulgarie ont élu des présidents socialistes et pro-russes 14 nov. 2016, 10:37 Source : Reuters Igor Dodon vient d’être élu président de Moldavie, et Roumen Radev président de Bulgarie. Tous deux socialistes, ils partagent la volonté de … Lire la suite →

    #EUROPE_CENTRALE

  • En Moldavie, le candidat prorusse remporte l’élection présidentielle
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/13/moldavie-le-candidat-prorusse-en-tete-de-la-presidentielle_5030508_3214.html

    La victoire annoncée d’Igor Dodon, candidat ouvertement prorusse à l’élection présidentielle moldave, a bien eu lieu. Dimanche soir 13 novembre, les premiers résultats donnaient au dirigeant du Parti des socialistes moldaves un score de 56,5 %, contre 43,5 % à sa rivale pro-européenne, Maia Sandu.

    Après nous avoir longuement expliqué pourquoi ce choix anti-européen est profondément débile, Le Monde aborde quand même quelques petits détails…

    Mais l’explication principale du désamour est ailleurs. Elle tient à la faillite des partis politiques proeuropéens, au pouvoir depuis 2009. L’épisode le plus saillant de cette faillite fut la découverte, à la fin de 2014, de la disparition des caisses de trois banques du pays de 1 milliard d’euros, soit 15 % du PIB, qui vont durablement plomber le budget national. Le « casse du siècle » a profondément choqué un pays où 40 % de la population vit avec moins de 5 dollars par jour.

    Plus généralement, le champ politique « pro-européen » a été monopolisé par des oligarques corrompus qui ont profité de leur accès au pouvoir pour faire main basse sur de larges pans de l’économie nationale et prendre le contrôle des institutions de l’Etat, en premier lieu la justice.

  • Elections présidentielles en #Moldavie : vers l’Est ou vers l’Ouest ?
    http://www.taurillon.org/elections-presidentielles-en-moldavie-vers-l-est-ou-vers-l-ouest

    Le 30 octobre dernier, le premier tour des élections présidentielles s’est déroulé en Moldavie, élections qui ont reservé leur lot de surprises. Des surprises d’abord, car la candidate pro-Européenne, Maia Sandu, a obtenu plus de voix que ne le laissaient espérer les sondages.

    Actualités

    / Moldavie, #Élections, #Union_européenne