• 1er mai, JO, meurtre policier, inflation, pollution... Quelle sera l’étincelle ?
    https://ricochets.cc/1er-mai-JO-meurtre-policier-inflation-pollution-Quelle-sera-l-etincelle-75

    Sous les aboiements néo-fascistes et ultracapitalistes du pouvoir et de ses larbins mécaniques qui occupent H24 l’espace médiatique, les braises de la révolte couvent. Ces braises sont sans cesse ravivées par les tombereaux d’essence que le système en place jette partout. Qu’est-ce qui pourrait réveiller pour de bon la rage de la révolte, vers une insurrection inextiguible à même de recomposer durablement et favorablement le paysage, les alliances, les modes d’actions et les objectifs ? (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., Révolution , #Luttes_sociales

    #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Révolution_
    https://paris-luttes.info/zbeulons-le-1er-mai-zbeulons-les-18173
    https://paris-luttes.info/le-journal-zbeul-2024-est-sorti-18198

  • L’Actu des Oublié•es : Retrouvez toute la saison IV !

    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/215530/saison-iv-episode-5-feminisme-s-au-japon

    Dans l’épisode 5 : Féminisme au Japon, nous nous intéressions — à l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes — au Japon, où les stigmatisations sexistes et les tabous fondent les rapports sociaux.
    Où en sont les luttes féministes au pays du soleil levant ?
    Avec Muriel Jolivet, sociologue, professeure émérite de l’Université de Tokyo et auteure d’une dizaine d’ouvrage sur le Japon.

    #japon #féminisme #podcast #radio #luttes

  • Rapport sur les #incidents_racistes #2023 : les centres de consultation reçoivent toujours plus de signalements

    Jamais le Réseau des centres de consultation pour les victimes de racisme n’a conseillé autant de personnes qu’en 2023. Au total, les centres de consultation membres ont traité 856 cas de #discrimination, soit 168 de plus que l’année précédente. Le travail qu’ils mènent revêt une importance toujours plus grande : en 2023, les interventions ont presque doublé par rapport à l’année précédente.

    Aujourd’hui, le 28 avril 2024, humanrights.ch et la Commission fédérale contre le racisme CFR publient le rapport annuel d’évaluation contre les incidents racistes recensés l’année dernière par les centres de consultation. La vidéo ci-dessous en présente les points saillants.

    https://www.youtube.com/watch?v=xLFDNRUnB_4

    Le rapport d’évaluation montre que les incidents racistes sont largement répandus en Suisse. Ils peuvent survenir dans les relations interpersonnelles, notamment lorsque les limites d’une personne sont franchies ou que celle-ci est dénigrée ou agressée verbalement ou physiquement. Des cas de racisme sont toutefois également signalés dans les structures et les institutions de notre société, dont les normes et les pratiques excluent ou désavantagent de diverses manières certaines personnes. Le racisme ne concerne pas uniquement les personnes individuellement, mais la société dans son ensemble. Le nombre de signalements effectués par des témoins et des professionnel·le·x·s augmente chaque année un peu plus.

    De nombreuses personnes, dont la plupart n’étaient pas directement concernées, se sont par exemple adressées au Réseau des centres de consultation pour lutter contre la diffusion de préjugés et de contenus discriminatoires dans le cadre de campagnes électorales. Cette mobilisation caractérisée par une forte solidarité revêt une importance capitale pour la lutte contre le racisme et renforce la cohésion sociale. Elle exprime l’attente suivante : les partis politiques doivent rejeter avec force les discours et les actions qui ciblent et accusent des groupes entiers de la population, leur portant préjudice.

    En 2023, les évolutions de la société ont également préoccupé de nombreuses personnes sur le plan tant émotionnel que politique. Depuis le début des évènements au Proche-Orient, les dynamiques racistes et antisémites se sont multipliées au sein de la population suisse. Les incidents antisémites, tels que des discours de haine dans l’espace public, ont nettement augmenté depuis le début de la guerre. Les consultations liées à des actes de racisme dirigés contre des personnes de confession musulmane ou issues du monde arabe ainsi que les cas de xénophobie sont également en hausse.

    Les chiffres présentés dans le rapport soulignent la nécessité d’une offre de conseil et de soutien pour les personnes concernées directement et indirectement par la discrimination raciale. Celle-ci constitue un élément clé de toute politique de lutte contre la discrimination. Les centres de consultation ne font pas qu’aider les victimes à surmonter les traumatismes liés à la discrimination ou à renforcer l’autonomie des personnes concernées et des témoins dans le développement de stratégies d’action : grâce à leurs multiples prestations, ils permettent aussi d’apporter des changements concrets dans les situations des personnes concernées. En 2023, ils ont effectué près du double d’interventions par rapport à l’année précédente, notamment dans les établissements de formation, dans les administrations et auprès des employeurs. Les centres de consultation permettent de visibiliser les pratiques discriminatoires perpétuées dans les institutions et soutiennent ainsi le changement.

    En soutenant les personnes qui subissent des discriminations raciales et les témoins de comportements discriminatoires, les centres de consultation effectuent un travail pertinent, qui doit être reconnu par la politique et par l’État. Des ressources financières suffisantes et durables doivent donc leur être octroyées.

    Une collaboration plus étroite entre la politique, la société civile, les expert·e·x·s et les personnes concernées est nécessaire pour que les dimensions structurelles et institutionnelles de la #discrimination_raciale soient thématisées et fassent l’objet d’une véritable #lutte.

    https://www.humanrights.ch/fr/antennes/discrimination/rapport-incidents-racistes-2022-pertinence-de-thematique-racisme-ne-cess
    #racisme #Suisse #statistiques #chiffres #rapport #racisme_structurel

    ping @cede

  • Conflit de classes inversé, l’épine dans le pied des #Luttes_sociales
    https://ricochets.cc/Conflit-de-classes-inverse-l-epine-dans-le-pied-des-luttes-sociales-7493.h

    Hiver 2023, mouvement social contre la réforme des retraites. Fonctionnaires, salarié·e·s d’entreprises publiques, étudiant·e·s sont en grève et dans la rue. Caissier·ères, ouvrier·ères du bâtiment, femmes de ménage, livreurs deliveroo et autres salarié·e·s de la « deuxième ligne » sont au taf. Les classes moyennes peuvent-elles faire seules la révolution ? #Les_Articles

    / Luttes sociales

    https://rebellyon.info/Conflit-de-classes-inverse-l-epine-dans-25893

    • De toute évidence, l’ensemble de la « gauche » a fait fausse route ces 40 ou 50 dernières années en s’éloignant de sa base historique, les milieux ouvriers, et en les laissant basculer à la droite de la droite. Au point qu’aujourd’hui, le conflit de classes s’est en quelque sorte inversé : tandis qu’une majorité de celles et ceux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale adhèrent aux idées de droite favorables aux classes supérieures, ce sont des personnes plutôt bien placées dans la hiérarchie sociale qui constituent les forces vives de la gauche égalitariste. Avec pour corollaire le fait que, comble des combles pour les secondes, elles sont souvent assimilées par les premiers au camp macroniste, c’est-à-dire à des « bobos » éduqués, aisés financièrement, cultivés, qui ne connaissent ni leurs modes de vie ni leurs problèmes, et les méprisent.

      […]

      Ce qui suppose de questionner nos modes d’organisation relevant d’habitus ou de codes sociaux excluants (omniprésence de l’écrit, réunionnite, etc.) ainsi que notre idéalisme et notre dogmatisme, qui sont des postures intellectuelles marquées socialement, pour renouer avec le pragmatisme dans les luttes (les plus précaires ont besoin de manger et de se loger, très concrètement)

      #classes_sociales #vote #politique #extrême_droite #gauche

  • Rassemblement devant le siège social de Adoma
    https://vimeo.com/937878275


    https://i.vimeocdn.com/video/1838625422-35e4381199ad1dfdf036978f820b1c7e8faa5f328066efd9dc8e5e87ab111

    Le vendredi 19 avril 2024, un rassemblement de 500 personnes s’est tenu à côté du siège social de la société #ADOMA, intégré au groupe CDC Habitat, et nouvel avatar de l’iconique gestionnaire de #Foyers de Travailleurs Immigrés, la #Sonacotra.

    Soutenu par le Copaf, le DAL et la Coordination des Sans Papiers du 74, une coordination de délégués des foyers ADOMA avait appelé à ce rassemblement pour accompagner une délégation composée de 6 personnes, chargée de discuter 5 points qui provoquent la colère des résidents :

    1) l’absence de respect des délégués élus et de la parole des #comités_de_résidents qui doivent être concertés sur chaque problème de la vie du foyer ou de la résidence ;

    2) la poursuite d’une campagne d’#expulsions massives et qui cible tout résident qui héberge un membre de sa famille ou un proche dans sa chambre. Sont particulièrement visés les vieux #retraités, contraints de vivre sur un double espace, en France et au pays pour pouvoir maintenir leurs droits et leurs revenus ;

    3) respect de la vie privée et notamment du droit de changer sa serrure et de dupliquer sa clef, respect de la vie collective avec la signature de conventions partout permettant aux comités de résidents de gérer la #vie_collective du foyer en leur donnant l’accès aux salles polyvalentes ;

    4) la non-intégration des préoccupations des résidents concernés et de leurs élus dans les processus de reconstruction et de transformation des anciens foyers en « #résidence_ sociales » ;

    5) l’absence de transparence sur la #facturation de l’eau, arrêt de la facturation abusive d’eau chaude à un tarif plus élevé que le cout de revient de de l’eau froide, tarif spécifié dans les textes législatifs.

    Boubou Soumaré au nom de la Coordination donne ici le compte rendu des discussions et appelle à la poursuite de la mobilisation. Si la nécessité de discuter systématiquement avec les comités de résidents semble prise en compte, il n’y a eu aucune avancée sur les autres questions.

    #migrants #travailleurs_immigrés #luttes_collectives

  • A Paris, quand des immeubles entiers sont convertis en apparthôtels de luxe
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/20/a-paris-quand-des-immeubles-entiers-sont-convertis-en-apparthotels-de-luxe_6

    .... le modèle tourne avec des coûts bien moindres que dans l’hôtellerie. « Par rapport à un hôtel classique, on a des besoins en personnel divisés par trois. On peut être rentable avec moins de mètres carrés », explique Xavier O’Quin, cofondateur d’Edgar Suites, l’une des entreprises les plus en vue de ce petit monde des #apparthôtels, avec plus de 600 unités réparties dans une vingtaine d’immeubles. Pas d’espaces communs, pas de salle de petit déjeuner, un accueil réduit, des procédures qui profitent à fond de la digitalisation, un ménage seulement à la demande…
    Ce jour-là, Xavier O’Quin nous fait visiter un hôtel particulier du XVIIe siècle, près des Halles, qui appartenait jusqu’en 2020 au barreau de Paris, et qu’il a découpé, en 2022, en onze appartements mansardés. Certains offrent une belle vue sur l’église Saint-Eustache. « Vous voyez, il y a des plantes, des livres dans la bibliothèque, du mobilier vintage. L’idée, c’est de se sentir dans un vrai appartement parisien », explique ce diplômé d’un master of business administration à HEC. En 2021, sa société a levé 100 millions d’euros auprès de BC Partners, ce qui lui a permis de racheter plusieurs immeubles. Parmi eux, un bureau de 2 500 mètres carrés dans le 15e arrondissement – l’ex-siège de la marque de vêtements Caroll –, qui ouvrira bientôt avec une cinquantaine d’appartements hôteliers. D’autres projets sont en cours à Levallois-Perret, Clichy, Châtillon (Hauts-de-Seine)…

    https://justpaste.it/fd069

    #Paris #tourisme #rente_foncière #luxe #industrie_du_luxe #Ville_de_Paris

  • Giorgia Meloni assigne l’historien Luciano Canfora en justice pour diffamation, une aberration
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/giorgia-meloni-assigne-lhistorien-luciano-canfora-en-justice-pour-diffama

    Pour avoir qualifié la Première ministre italienne de « néonazie dans l’âme », le chercheur comparaît devant la justice italienne le 16 avril, alerte un collectif d’une centaine d’intellectuels et de journalistes. La dirigeante met l’Italie en coupe réglée et s’attaque à tous les contre-pouvoirs.
    –—
    A l’heure où les libertés académiques sont menacées partout dans le monde, nous, historiens, philologues, philosophes, éditeurs, journalistes, souhaiterions alerter l’opinion publique sur une affaire extrêmement grave, et qui n’a pourtant jusqu’à présent fait l’objet d’aucun article dans la presse française.

    Le 16 avril prochain aura lieu à Bari un procès sans exemple en Europe depuis 1945. L’historien #Luciano_Canfora, l’un des plus grands intellectuels italiens, est attaqué en #diffamation, à 81 ans, par nulle autre que la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni.

    Voici les faits qui lui sont reprochés : il y a deux ans, lors d’une conférence dans un lycée, Luciano Canfora a qualifié #Giorgia_Meloni de « néonazie dans l’âme ». Il faisait par là allusion au fait que le parti qu’elle dirige, Fratelli d’Italia, trouve ses origines historiques dans la « République de Salò » (1943-1945), sorte de protectorat #nazi gouverné par un #Mussolini Gauleiter du IIIe Reich, et qui fit régner dans l’#Italie du Nord un régime de terreur que les Italiens désignent couramment sous le nom de « nazifascisme ». Cette filiation est incontestable. Et de fait, Fratelli d’Italia arbore toujours la flamme tricolore du Mouvement social italien (MSI), dont le nom reprenait la titulature de #Salò : République sociale italienne (RSI).

    Le fondateur de ce parti, Giorgio Almirante (1914-1988) affirmait encore en 1987 que le fascisme était « le but ultime » (« il traguardo ») de son parti. Ces origines n’ont jamais été reniées par Giorgia Meloni, qui célébrait récemment Giorgio Almirante – rédacteur de la revue raciste et antisémite la Difesa della Razza (de 1938 à 1943), puis chef de cabinet d’un ministre de Salò – comme « un politique et un patriote, un grand homme que nous n’oublierons jamais », ni d’ailleurs par aucun des membres de son parti, à commencer par le président du Sénat, Ignazio La Russa, qui se vante d’avoir chez lui des bustes de Mussolini.

    Tous, systématiquement, refusent de se définir comme antifascistes : c’est comme si, en France, un gouvernement refusait de revendiquer l’héritage de la Résistance. De là des scènes pénibles, comme lorsque Ignazio La Russa, en visite au Mémorial de la Shoah en compagnie d’une rescapée des camps, la sénatrice Liliana Segre, répond aux journalistes qui lui demandaient s’il se sentait, ce jour-là, « antifasciste » : « N’avilissons pas ces occasions. »

    Giorgia Meloni n’a jamais condamné les manifestations néofascistes récentes, notamment celle qui a eu lieu récemment à Rome, Via Acca Larentia, ni les violences néofascistes comme le passage à tabac de lycéens à Florence l’an dernier, et elle s’est même permis – ce qui est une première en Italie – de tancer le président de la République, le très modéré Sergio Mattarella, parce que, conformément à ses fonctions de gardien de la Constitution, il avait protesté contre la violence inouïe avec laquelle la police avait réprimé des manifestations pacifistes d’étudiants à Pise et à Florence.

    Très loin de l’image modérée qu’elle projette sur la scène internationale, Giorgia Meloni est, en réalité, en train de mettre l’Italie en coupe réglée. Elle ne cache nullement son intention de faire évoluer l’Italie vers le modèle illibéral de la Pologne et de la Hongrie. « On pense que c’est inconcevable, mais cela pourrait arriver », déclarait en début d’année Giuliano Amato, ancien Premier ministre et président émérite de la Cour constitutionnelle. Peu après, et comme par hasard, le ministère de la Justice annulait à la dernière minute une présentation de son dernier livre devant les détenus d’une prison… C’est que cette politique comprend un volet culturel fondamental, qui n’épargne même pas un dessin animé comme Peppa Pig (un épisode montrait un jeune ours polaire élevé par un couple de lesbiennes). Il s’agit, comme l’affirmait Gianmarco Mazzi, secrétaire d’Etat à la Culture, de « changer la narration du pays ».

    Tous les contre-pouvoirs possibles sont visés : médias publics, institutions culturelles, animateurs vedettes, journalistes d’investigation, et bien sûr intellectuels. Une émission récente recensait un nombre de procès impressionnant (et la liste n’est pas exhaustive) : le ministre du Développement économique, Adolfo Urso, attaque La Repubblica et Report ; le ministre de la Défense, Guido Crosetto, attaque Domani et Il Giornale ; le Secrétaire d’Etat Giovanbattista Fazzolari attaque Domani, La Stampa et Dagospia.

    La sœur de Giorgia Meloni s’invite à la fête en attaquant en justice un caricaturiste du Fatto Quotidiano. Les deux sœurs se sont même associées pour poursuivre chacune de son côté Brian Molko, le chanteur du groupe britannique Placebo… On apprend maintenant que le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida, beau-frère de Giorgia Meloni, poursuit une professeure de philosophie de La Sapienza, Donatella di Cesare, mais aussi le recteur de l’université pour étrangers de Sienne, Tomaso Montanari. « Ils ont la peau délicate », ironise Pier Luigi Bersani (PD).

    C’est dans ce contexte que Giorgia Meloni a fait condamner le grand écrivain Roberto Saviano à 1 000 euros de dommages en première instance (elle en demandait 75 000) pour avoir osé traiter de « salauds » la Première ministre et son vice-Premier ministre Matteo Salvini suite à la mort d’un bébé sur un bateau de migrants : « Giorgia Meloni me considère comme un ennemi », expliquait l’écrivain. « Sa volonté et celle de ses associés au gouvernement est de m’anéantir. […]. Ils ont traîné en justice la parole, la critique politique. Ils ont contraint des juges à définir le périmètre dans lequel il est possible de critiquer le pouvoir », explique-t-il à Libération.

    Luciano Canfora, qui jouit d’une immense notoriété dans son pays, est donc la prochaine cible. « Un des succès de Giorgia Meloni », faisait observer Federico Fubini, du Corriere della Sera, « c’est qu’elle est parvenue à rendre presque impoli le fait de lui demander ce qu’elle pense du #fascisme  ». C’est précisément cette impolitesse qu’a osé commettre le savant helléniste.

    Nous sommes loin de partager tous les positionnements politiques de Luciano Canfora. Nous n’en sommes que plus libres pour affirmer son droit absolu à les exprimer. Bien plus : c’est notre devoir. Comme le formula si fortement l’un des plus grands juristes du siècle dernier, Oliver Wendell Holmes (1809-1894) : « S’il y a un principe […] qui exige plus impérieusement que tout autre d’être respecté, c’est le principe de la libre-pensée – non pas la liberté de pensée pour ceux qui sont d’accord avec vous, mais la liberté pour la pensée que vous détestez. » Freedom for the Thought That We Hate : ce fut le titre d’un grand livre d’Anthony Lewis. Il devient plus qu’urgent de le traduire.

    Toutes et tous, le mardi 16 avril, nous serons présents en pensée au tribunal de Bari, aux côtés du professeur Luciano Canfora.

    • Le bureau du procureur de Bari, à l’issue de l’audience préliminaire, a confirmé l’ouverture d’un procès, le 7 octobre prochain. « La Première ministre sera très certainement appelée pour témoigner à la barre », a souligné l’avocat de Luciano Canfora auprès de l’agence ANSA.

  • Rencontres des luttes locales, à Aouste samedi 04 mai - Programme
    https://ricochets.cc/Rencontres-des-luttes-locales-a-Aouste-samedi-04-mai-Programme-7480.html

    Le 10 février dernier, à Saillans, une première journée « Rencontres des luttes locales » a rassemblé 120 personnes d’horizons géographiques, générationnels et militants, divers avec en soirée le film "Nous n’avons pas peur des ruines". Dans la foulée, un petit groupe s’est constitué pour mettre en chantier d’autres rendez-vous similaires, à l’échelle de nos territoires. La prochaine journée « Rencontres des luttes locales » Val de Drôme – Vercors – Diois – Ardèche sera le samedi 4 mai (...) #Les_Articles

    / #Aouste_sur_Sye, #Ecologie, #Féminisme, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Démocratie directe, communes libres..., #Vallée_de_la_Drôme, #Autonomie_et_autogestion, Luttes (...)

    #Démocratie_directe,_communes_libres... #Luttes_sociales

  • Semaine mondiale d’action Stop arming Israel du 15 au 21 avril
    https://ricochets.cc/Semaine-mondiale-d-action-Stop-arming-Israel-du-15-au-21-avril-7478.html

    Parce que les actions symboliques et de communication ne suffisent pas : 🇵🇸SEMAINE MONDIALE D’ACTION🇵🇸 🔴Du 15 au 21 avril🔴 💥STOP ARMING ISRAEL💥 Partout dans le monde, la mobilisation contre la machine de guerre israélienne grandit. Le 11 mars, plus de 20 actions coordonnées ont eu lieu dans 4 pays différents. Du 15 au 21 avril, avec nos camarades autour du monde, nous appelons chacun et chacune à s’organiser et à agir contre les entreprises d’armement complices du génocide du (...) #Les_Articles

    / #Guerres, #Luttes_sociales

    https://paris-luttes.info/15-avril-blocus-decentralise-pour-18134?lang=fr

  • In Tunisia continuano le violazioni dei diritti delle persone migranti
    https://www.meltingpot.org/2024/04/in-tunisia-continuano-le-violazioni-dei-diritti-delle-persone-migranti

    In un comunicato congiunto 36 organizzazioni della società civile, tra cui il Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), Avocats Sans Frontières (ASF) e Migreurop, a un anno dal discorso razzista del presidente Kaïs Saïd, denunciano la sistematizzazione della violenza commessa dalle autorità tunisine contro le persone africane. A più di un anno dal comunicato emesso dalla Presidenza della Repubblica tunisina a seguito della riunione del Consiglio di sicurezza nazionale, che collegava la presenza dei migranti “a un complotto per cambiare la composizione demografica della Tunisia“, le violazioni sistematiche e le campagne razziste e xenofobe contro le (...)

    #Approfondimenti #Silvia_Di_Meo #Luca_Ramello #Ludovica_Gualandi #Vincent_Bianco

  • Giga-bassines, Ni ici, ni ailleurs - 11 MAI 2024 plaine de la Limagne
    https://ricochets.cc/Giga-bassines-Ni-ici-ni-ailleurs-11-MAI-2024-plaine-de-la-Limagne-Rando-fe

    L’agro-industrie, comme les industries techno-numériques, accapare l’eau pour ses profits tout en détruisant les écosystèmes et notre santé. Mais il est possible d’entraver et de stopper ces désastres. Porteurs de projets, sous-traitants, financeurs, institutions politiques locales, entreprises bénéficiaires ou partenaires..., les cibles sont nombreuses et ne sont pas toutes hors de portée. Si l’eau nous est vitale, l’agro-industrie non et bien au contraire elle détruit nos moyens de (...) #Les_Articles

    / #Agriculture, #Ecologie, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Luttes_sociales

    https://lenumerozero.info/GIGA-BASSINES-NI-DANS-LE-63-NI-AILLEURS-Reunion-publique-le-29-avril-
    https://iaata.info/Communique-de-revendication-du-sabotage-des-machines-d-un-chantier-NGE-6593.

  • « Notre travail, c’est du bidouillage » : la #débrouille impossible pour sauver l’#école_publique | #StreetPress

    https://www.streetpress.com/sujet/1712654163-travail-bidouillage-debrouille-impossible-sauver-ecole

    #Profs absents et jamais remplacés
    « On a demandé à des #AESH de repeindre le mur du préau de l’école ! » C’était il y a longtemps, mais Florence s’en souvient très bien. « Ça m’a marquée. » Un exemple qui illustre le #bricolage permanent imposé au #personnel de l’#école. « Dans certains collèges du 93, il n’y a pas assez de #chaises pour les #élèves », lâche Yuna, professeur en école maternelle à Paris. À l’image du collège Travail Langevin à Bagnolet, dont StreetPress racontait récemment les galères. Les #murs des #locaux sont moisis et laissent passer la pluie. Il manque une #infirmière_scolaire et une #assistante_sociale.

    #lucie_inland

  • Brochure Nolympic City
    https://ricochets.cc/Brochure-Nolympic-City-contre-jeux-olymiques.html

    Ce texte a été publié en 1991 dans le zine NN, soit Nomen Nescio (« nom inconnu ») la locution latine utilisée aux Pays-Bas par les flics pour désigner une personne sous X. Il fait le récit de luttes qui, entre 1984 et 1986 à Amsterdam, ont chahuté la ville dans sa candidature pour accueillir les JOP d’été 1992. En PDF imprimable en fin d’article. #Les_Articles

    / Tourisme, sports & loisirs, Révoltes, insurrections, débordements..., #Luttes_sociales

    #Tourisme,sports&_loisirs #Révoltes,_insurrections,_débordements...

  • Festival Intersquat en banlieue parisienne contre les expulsions !
    https://ricochets.cc/Festival-Intersquat-en-banlieue-parisienne-contre-les-expulsions-7459.html

    Du 27 avril au 5 mai, le festival Intersquat Ile-de-France revient pour une nouvelle édition ! On invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat à Pantin (93500). Au programme, cantines, projections, chorales, discussions, ateliers et moment festifs ! Rejoignez le canal telegram, on mettra des infos au fur et à mesure : https://t.me/festivalintersquatIDF #Les_Articles

    / #Logement, #Luttes_sociales

  • Rencontres des luttes locales, à Aouste samedi 04 mai
    https://ricochets.cc/Rencontres-des-luttes-locales-a-Aouste-samedi-04-mai-7457.html

    Le 10 février dernier, à Saillans, une première journée « Rencontres des luttes locales » a rassemblé 120 personnes d’horizons géographiques, générationnels et militants, divers avec en soirée le film "Nous n’avons pas peur des ruines". Dans la foulée, un petit groupe s’est constitué pour mettre en chantier d’autres rendez-vous similaires, à l’échelle de nos territoires. La prochaine journée « Rencontres des luttes locales » Val de Drôme – Vercors – Diois – Ardèche se précise : ce sera (...) #Les_Articles

    / #Ecologie, #Féminisme, #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, Démocratie directe, communes libres..., #Vallée_de_la_Drôme, #Autonomie_et_autogestion, Luttes (...)

    #Démocratie_directe,_communes_libres... #Luttes_sociales

  • est un peu honteuse de l’admettre, mais elle doit bien reconnaître qu’elle a depuis quelques jours sensiblement diminué son temps passé à comater devant des bouquins et proportionnellement augmenté celui dilapidé à niaiser devant des films et autres fictions « made in Arte ». C’est mal, n’est-ce pas ? Oui mais au point où elle en est ce n’est plus très grave — rappelons qu’il ne lui reste plus que dix à douze minutes « d’espérance » de vie.

    N’empêche, il y a des trucs pas si mauvais que ça, sur cette satanée chaîne un peu bobo. Là par exemple elle est en train de regarder « Machine », une mini-série qui conte l’histoire d’une sublime punkàchienne alcoolo-névrosée giga-bonne en baston (même Super Jaimie peut aller se recoucher direct) qui s’acoquine en tout bien tout honneur avec un prolo désabusé toxicomane repenti et théoricien du marxisme, afin d’aller ensemble ficher le dawa au sein du Capital — nous serons d’ailleurs certainement d’accord pour dire qu’une bonne raclée, c’est la seule chose que le patronat n’a pas volée.

    Alors d’une nous mettrons au défi toute tribade normalement constituée de ne pas s’enticher instantanément de Margot Bancilhon (l’actrice principale), de deux son acolyte JoeyStarr, bien que mââââââle, est lui aussi extrêmement convaincant, de trois... de trois la Garreau ne comprend pas que la production n’ait pas fait appel à elle : une déglingo en colère contre le monde entier et un ronchon capable en toutes circonstances de citer le prophète Marx par cœur, franchement, avec un peu de maquillage et si elle était moins grabataire elle aurait quasiment pu tenir les deux rôles à elle toute seule.

    Et sans trop se forcer.

    « Machine », six épisodes sur Arte.

  • Egypte : Solidarité avec les travailleurs du textile de Mahalla

    Depuis le 22 février 2024, El Mahala Textile en Egypte est en pleine tourmente. L’action a commencé lorsque près de 3,700 femmes se sont rassemblées pour protester contre les bas salaires. Ensuite, tous les travailleurs de l’entreprise ont annoncé une grève exigeant du gouvernement le minimum promis de 6,000 EGP (120 $). Ils ont réclamé des ajustements de salaire et une indemnité de repas, une augmentation à 900 EGP.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/31/en-prison-pour-dettes-des-milliers-de-femmes-sont-doublement-victimes-de-la-pauvrete-en-egypte/#comment-60509

    #lutte #egypte

  • « Il faut prendre en compte les réalités de l’économie de la culture fondée sur la contribution des artistes-auteurs faiblement rémunérés »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/25/il-faut-prendre-en-compte-les-realites-de-l-economie-de-la-culture-fondee-su

    Un collectif rassemblant plusieurs milliers de personnalités du monde culturel, dont la réalisatrice Agnès Jaoui, l’écrivain Nicolas Mathieu et la dessinatrice de bandes dessinées Pénélope Bagieu, demande, dans une tribune au « Monde », l’adoption d’une proposition de loi visant à intégrer les #artistes-auteurs dans la caisse commune de l’#assurance-chômage.

    Aucun livre, film, spectacle vivant, aucune création visuelle, plastique, graphique ou sonore ne peut exister sans le #travail initial d’un ou d’une artiste, ou d’un auteur ou d’une autrice. Nous, les artistes-auteurs, sommes à l’origine de toute œuvre. Nous sommes la condition sine qua non de la création contemporaine, l’élément moteur de la vie culturelle et intellectuelle de notre pays. Notre travail génère une activité économique qui fait vivre les secteurs de la musique, de l’art contemporain, de l’édition, du design ou du cinéma.

    Environ 720 700 emplois dépendaient directement de nos créations en 2019, selon l’analyse conjoncturelle du chiffre d’affaires de la culture au quatrième trimestre 2022. En 2022, les secteurs de l’art et de la #culture représentaient plus de 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un montant colossal, mais sans rapport avec nos conditions de vie.
    En 2021, nous étions plus de 300 000 à avoir déclaré des revenus au régime des artistes-auteurs. Parmi nous, des écrivains, des compositeurs, des réalisateurs, des scénaristes, des photographes, des graphistes, des peintres, des sculpteurs, des illustrateurs, des designers ou encore des traducteurs.

    Une précarité structurelle

    Malgré la diversité de nos professions, nous partageons un statut offrant une faible protection sociale. Contrairement aux artistes-interprètes, nous ne bénéficions pas des #droits_sociaux fondamentaux que sont la reconnaissance des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Nous n’avons pas non plus accès à l’assurance-chômage, en dépit de nos #emplois_précaires et discontinus.

    Pourtant, nous sommes aussi des travailleurs et prétendons à une couverture sociale digne de ce nom. La situation sociale des métiers de la création est bien documentée : en 2017, 53 % des artistes graphiques et plastiques ont perçu moins de 8 703 euros de revenus artistiques annuels, selon le rapport d’activité 2018 de la Maison des artistes. Si toutes nos professions ne sont pas égales face à la #pauvreté, tous les artistes-auteurs partagent une précarité structurelle qui les empêche de se projeter et d’envisager l’avenir sereinement.

    La situation est également bien connue du Parlement européen, qui, dans sa résolution du 21 novembre 2023, alerte sur les droits des artistes-auteurs, soulignant qu’ils devraient, comme tous les travailleurs, bénéficier « du droit à un salaire minimum, à la négociation collective, à une protection en ce qui concerne le temps de travail et la santé, à des congés payés et à un accès amélioré à la protection contre les accidents du travail, aux prestations de chômage et de maladie, ainsi qu’aux pensions de vieillesse contributives ».

    Intégrer la caisse commune de l’assurance-chômage

    Il est temps de prendre en compte les réalités d’une économie fondée sur la contribution de travailleurs faiblement rémunérés, soumis à une concurrence féroce et relégués dans des dispositifs inadaptés comme le RSA [revenu de solidarité active] et l’ASS [allocation de solidarité spécifique]. Les réformes en cours menacent d’ailleurs d’en priver nombre d’artistes-auteurs, qui risquent alors de devoir renoncer à leur métier.

    C’est pourquoi, avec Pierre Dharréville, député (Gauche démocrate et républicaine) des Hauts-de-Seine, et la commission culture du Parti communiste français, des syndicats et associations (SNAP CGT, STAA CNT-SO, La Buse, la SRF, l’AFD) ont rédigé, sous l’œil attentif de la majorité des organisations professionnelles, une proposition de loi visant à intégrer les artistes-auteurs dans la caisse commune de l’assurance-chômage.

    Son adoption serait une avancée historique s’inscrivant dans la continuité des dispositifs en place. Car, depuis le milieu des années 1970, nous sommes adossés au régime général de la Sécurité sociale et bénéficions des droits de salariés en ce qui concerne la retraite, la maladie et la famille. Il s’agira ici d’étendre ces prestations au chômage, conformément aux recommandations du Parlement européen.

    Une usure physique et psychique

    Ce progrès social majeur serait financé par une augmentation des cotisations payées par les diffuseurs, qui passeraient de 1,1 % à 5,15 % – les artistes-auteurs s’acquittant déjà d’une part salariale de la contribution chômage via la CSG [contribution sociale généralisée].

    La liberté, au cœur de la création, ne peut exister qu’à l’abri de logiques ultra-concurrentielles qui favorisent les violences systémiques. Contre l’incertitude des règles du marché, qui conduisent à obéir plutôt qu’à inventer, nous devons construire des droits qui changent la donne. S’il est émancipateur, le travail de création génère aussi du stress, des angoisses, amplifiés par l’absence de protection sociale. Cette précarité provoque de l’usure physique et psychique.

    Une rémunération archaïque héritée du XIXe siècle

    L’effet immédiat de ce dispositif de continuité du revenu sera de sortir de la #précarité économique nombre d’entre nous, qui pourront ainsi se maintenir en activité. Nous aurons plus d’aisance pour négocier nos contrats, et serons en meilleure position dans les rapports de force, forcément inégaux, instaurés par les diffuseurs et les commanditaires.
    Moins #précaires, nous n’aurons plus à choisir entre une vie de famille et la poursuite de notre carrière. Nous pourrons envisager plus sereinement des situations de vie extrêmement banales qui sont particulièrement complexes pour nombre d’entre nous (location, emprunts bancaires, etc.).

    La sécurisation des conditions de travail des artistes-auteurs est essentielle pour que continuent d’éclore des talents qui font l’attractivité de la France et contribuent à son rayonnement. Nous demandons aux parlementaires, députés et sénateurs, de défendre et de voter ce texte qui mettrait fin à un mode de rémunération archaïque hérité du XIXe siècle.

    Les premiers signataires de cette tribune : Pénélope Bagieu (dessinatrice de bandes dessinées), Lucas Belvaux (réalisateur), Philippe Faucon (réalisateur et producteur), Gisèle Vienne (chorégraphe et metteuse en scène), Arthur Harari (cinéaste), Agnès Jaoui (actrice et cinéaste), Ange Leccia (artiste plasticien), Nicolas Mathieu (écrivain), Catherine Meurisse (illustratrice et dessinatrice), Usul (vidéaste) et Jean-Luc Verna (artiste plasticien).

    Liste complète des signataires https://continuite-revenus.fr/tribune

  • #Annie_Chemla et les années #MLAC : récit d’une #lutte oubliée

    Convoquer la presse pour assister à un avortement, au beau milieu d’un service de #gynécologie, organiser des départs de cars aux Pays-Bas, apprendre à s’avorter entre profanes, à se poser des stérilets, à observer son col de l’utérus, à reconnaitre une #MST, conquérir l’accouchement sans douleur, généraliser la pratique d’avortement par aspiration, dite méthode Karman…. Voici ce qu’a été le MLAC, le #Mouvement_pour_la_Liberté_de_l’Avortement_et_de_la_Contraception, fondé le 8 avril 1973, il y a presque 50 ans.

    https://www.auposte.fr/annie-chemla-et-les-annees-mlac-recit-dune-lutte-oubliee
    #avortement #IVG #histoire #luttes

  • Chi si oppone a una nuova grande diga tra Veneto e Trentino per irrigare la pianura

    Il torrente #Vanoi che scorre in #Val_Cortella è minacciato da un progetto di sbarramento alto 116 metri dai costi ambientali ed economici elevatissimi. La Giunta Zaia parla di “difesa idraulica” e “tesaurizzazione idrica” mentre le comunità locali sono state escluse e l’area è segnata da smottamenti e frane. Le alternative esistono.

    L’incontro con Daniele Gubert è nei pressi del lago Schenèr, al confine tra Veneto e Trentino. Gubert fa parte del “Comitato per la difesa del torrente Vanoi e delle acque dolci” nato nel 1998 per scongiurare la costruzione di uno sbarramento del corso d’acqua che scorre in Val Cortella. “Non pensavo di dover tornare a lottare per il Vanoi”, racconta, ricordando le battaglie di vent’anni fa.

    In #Primiero, nel Trentino orientale, il settore idroelettrico ha già alterato profondamente l’assetto idrografico di vari torrenti, tant’è che si possono contare ben quattro bacini artificiali, realizzati da inizio Novecento, nell’arco di poche decine di chilometri quadrati.

    Dal lago ci si sposta a piedi fino al torrente Vanoi per visitare il sito in cui è prevista la costruzione di un’ulteriore diga, ad appena un chilometro in linea d’aria dallo sbarramento già esistente sullo #Schenèr. Nonostante la valle sia difficilmente accessibile, i tentativi per raggiungerla vengono ricompensati dalla bellezza che caratterizza la natura selvaggia dell’intero letto fluviale. “È uno dei pochi posti in Trentino dove la trota marmorata, specie endemica e in via di estinzione, riesce a riprodursi”, spiega Gubert, aggiungendo che per deporre le uova il pesce deve risalire il fiume per diversi chilometri. A confermare la rilevanza ecologica della valle sono due siti Rete natura 2000, di grande importanza per la presenza di boschi di abete bianco, in regressione su tutta la catena alpina, e di specie animali in forte diminuzione.

    Alto 116 metri, lo sbarramento poggerebbe a destra nella parte più settentrionale di Lamon, Comune bellunese, mentre la maggior parte dell’invaso (da 40 milioni di metri cubi di volume), ricadrebbe in Trentino. “Se il progetto venisse realizzato segnerebbe il territorio, e le relative opportunità turistiche, in modo irreparabile -continua Gubert-. La narrativa dominante associa il concetto di rinnovabile al settore idroelettrico, ma dovremmo parlare piuttosto di prassi usa e getta delle valli alpine, poiché i bacini esistenti sono pieni di sedimenti, molti risalenti all’alluvione del 1966, e invece di ripulirli e fare le opportune manutenzioni se ne progettano di nuovi”.

    Considerato e archiviato a più riprese fin dagli anni Venti del secolo scorso, a fine 2020 la Giunta regionale del Veneto guidata da #Luca_Zaia inserisce nel Piano regionale per la ripresa e la resilienza il progetto “Difesa idraulica e tesaurizzazione idrica tramite il nuovo serbatoio del Vanoi nel bacino del fiume Brenta”, motivando l’opera come necessaria per la difesa idraulica nelle province di Vicenza e Padova. Nel 2022 viene concesso un milione di euro, con fondi ministeriali, al Consorzio di bonifica del Brenta per l’esecuzione della progettazione e, poco dopo, il Consiglio regionale approva la realizzazione della diga. A maggio dell’anno successivo, la Provincia autonoma di Trento lamenta il mancato coinvolgimento nelle operazioni che hanno portato all’affidamento dell’opera e ricorda che, secondo la Carta di sintesi della pericolosità di Trento, l’area dove dovrebbe sorgere l’invaso è classificata con il massimo grado di rischio idrogeologico.

    Di quest’ultimo punto è facile rendersene conto: i fianchi della valle mostrano numerosi smottamenti e frane, che hanno reso addirittura impraticabile la strada della Cortella. Alfonso Tollardo, geologo intervenuto in occasione di un incontro pubblico organizzato a Lamon dal Partito democratico “Belluno Dolomiti” a inizio febbraio, e dedicato al progetto della diga sul Vanoi, ha dichiarato che, sebbene non ci siano le stesse condizioni geologiche del disastro del Vajont del 1963, c’è comunque la possibilità che del materiale franoso cada, con conseguente rischio per la diga e le comunità a valle. Il geologo ha descritto, inoltre, il grande impatto che avrà la costruzione dell’opera (per la quale sono previsti 24mila metri cubi di calcestruzzo, ovvero decine di migliaia di camion carichi di materiale che causerebbero non pochi disagi alla viabilità locale basata su un’unica via d’accesso) e il suo cantiere, per il quale si costruiranno ponti, gallerie, strade e terrazzamenti. In poche parole, il versante orografico destro verrebbe devastato.

    “A maggio del 2023 il presidente della Regione Veneto Zaia ha trasmesso l’elenco degli interventi di urgente realizzazione per il contrasto alla scarsità idrica al ministero delle Infrastrutture e dei trasporti. Tra questi anche quello della diga sul Vanoi, con una richiesta di finanziamento pari a 150 milioni di euro -ricorda da Belluno Alessandro Del Bianco, segretario provinciale del Partito democratico-. Abbiamo raccolto migliaia di firme e presentato un ordine del giorno ai consigli comunali e a quello provinciale contro l’invaso, oltre che una nuova mozione in consiglio regionale e un’interrogazione in Parlamento per chiedere la sospensione del finanziamento al progetto. Molte amministrazioni comunali si sono pronunciate contro, come anche le Province di Belluno e di Trento”. “Di questa faccenda contestiamo l’assenza di trasparenza”, dice riferendosi al diniego ricevuto dalla Provincia autonoma di Trento di accesso agli atti relativi all’assegnazione della progettazione al Consorzio di bonifica Brenta. “L’Autorità nazionale anticorruzione ha sollevato una serie di perplessità sull’affidamento della progettazione”, avverte il segretario parlando, inoltre, di una strumentalizzazione della questione climatica per giustificare l’urgenza del progetto.

    E a proposito di urgenza, in occasione di Fieragricola 2024, il commissario straordinario per la crisi idrica, Nicola dell’Acqua, ha dichiarato che se un territorio ne ha la necessità, si devono realizzare anche le dighe. “Affermazione perentoria e autoreferenziale quella del commissario, per altro organo tecnico amministrativo privo di legittimazione democratica, che fa intendere, attraverso parametri fattuali di necessità e urgenza, la determinazione di disconoscere e rimuovere buone ragioni di dissenso e unitarie azioni di opposizioni delle comunità territoriali contro alcuni interventi strutturali anacronistici e insostenibili”, commenta Valter Bonan, ex presidente del Parco nazionale dolomiti bellunesi. “Questo approccio anomalo e centralistico è messo in pratica dal Decreto legge n. 39 del 2023, o Decreto siccità, che presenta evidenti torsioni di quasi una decina di articoli costituzionali e un pericoloso utilizzo dei poteri sostitutivi dello Stato rispetto alle competenze istituzionali decentrate e al diritto fondamentale di partecipazione dei cittadini nel governo dei beni comuni”.

    Eppure di alternative alla diga ce ne sarebbero, come le aree forestali di infiltrazione che facilitano la ricarica degli acquiferi tramite sistemi costituiti da apposite scoline e specie vegetali. Questa soluzione è stata suggerita da Arturo Lorenzoni, docente di Economia dell’energia presso l’Università di Padova, sempre in occasione dell’incontro informativo del 4 febbraio, dove ha spiegato come per il cambiamento climatico le precipitazioni siano sempre più concentrate e facciano fatica a penetrare nel suolo, da qua la necessità di aumentarne la permeabilità. Almeno di quel poco che ne rimane, considerato che il Veneto è la seconda Regione in Italia per consumo di suolo.

    “Con la realizzazione della diga sul Vanoi si rischia di scatenare un’inedita guerra, tra ricchi, per l’acqua -conclude Daniele Gubert-. L’acqua è di tutti e, in Trentino come in Veneto, vanno adottate misure per risparmiarla e alternative sostenibili prima di invocare la grande opera”.

    https://altreconomia.it/chi-si-oppone-a-una-nuova-grande-diga-tra-veneto-e-trentino-per-irrigar


    https://www.agenziagiornalisticaopinione.it/lettere-al-direttore/comitato-difesa-torrente-vanoi-opere-la-val-cortella-e-

    #Italie #Alpes #montagne #résistance #barrage_hydro-électrique #eau #barrages

  • CrimethInc. : Germany: The Fight against the Tesla Gigafactory : Some Occupy the Forest, Some Shut Down the Power Grid
    https://fr.crimethinc.com/2024/03/08/germany-the-fight-against-the-tesla-gigafactory-some-occupy-the-fores

    For several years now, locals, anarchists, environmentalists, and others have been engaged in a struggle against a Tesla “gigafactory” in the small town of Grünheide, only five kilometers southeast of Berlin. This is the biggest factory producing electric cars for Tesla in all of Europe. Many important issues converge in this conflict: the struggle between global capitalism and local ecosystems, the question of what counts as “sustainable” and who gets to define it, the power that billionaires like Elon Musk have acquired and are using to reshape our society in line with their authoritarian vision.

    #zad #tesla #bagnole

  • L’Actu des Oublié.es • S IV • EP11 • Sénégal, Partie 1
    https://ricochets.cc/L-Actu-des-Oublie-es-o-S-IV-o-EP11-o-Senegal-Partie-1-7394.html

    Tous les deux lundis, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. En mars, deux épisodes pour évoquer les luttes de ces dernières années au Sénégal, jusqu’au soulèvement récent pour empêcher l’annulation de l’élection présidentielle. #Les_Articles

    / #Politique,_divers, #Audio, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Luttes_sociales, #International

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/223500/saison-iv-e-p11-senegal-partie-1#

  • On dit "Irgendwann muss Schluss sein" pour annoncer la fin des soirées joyeuses. Il y en a qui n’ont jamais participés aux grandes fêtes. Leur fin de vie ressemble au reste

    "La lutte des classes ? Elle a lieu et ma classe gagne." Ce bonmot de vieux milliardaire trouve sa réalisation brutale dans le sort des million qui sont broyés au front des EHPAD au lieu de partir sereinement entourés par les membres de leurs familles.

    Les critiques du livre de Didier Eribon montrent que le message n’a pas été compris par la majorité des journalistes petit-bourgeois.

    Didier Eribons "Eine Arbeiterin" : Das harte Leben einer Mutter
    https://www.ndr.de/kultur/buch/tipps/Didier-Eribons-Eine-Arbeiterin-Das-harte-Leben-einer-Mutter,eribon100.html

    Nach dem Tod des gehassten Vaters kann sich Didier Eribon wieder seiner Mutter annähern. Der französische Autor erzählt in seinem Buch „Eine Arbeiterin“ von einer Frau, die immer nur geschuftet hat.

    Wo komme ich her? Wie markiert mich meine soziale Herkunft, wie gehe ich mit meiner Herkunftsscham um? Was passiert, wenn ich „Verrat“ an meiner Klasse übe, indem ich aufsteige in eine „höhere“ Schicht? Das sind wesentliche Fragen der Gegenwartsliteratur - nicht der deutschsprachigen, hierzulande wird der Begriff „Klasse“ mit sehr spitzen Fingern angefasst. In Frankreich hingegen geht es immer um diese Fragen, in allen wichtigen Werken von Nicolas Mathieu, Annie Ernaux, Olivier Adam, Édouard Louis und Didier Eribon. Dessen Buch „Rückkehr nach Reims“, eine Art Selbsterforschung, war ein gewaltiger Erfolg - nun setzt der Soziologe diese Studie gewissermaßen fort mit einem Buch über seine Mutter: „Eine Arbeiterin. Leben, Alter und Sterben“.

    Eribons Mutter und ihre Rennfahrer-Träumerei

    So oft im Morgengrauen auf den Beinen, so viele Wäscheberge, so viele Einkäufe, so viele gekochte Mahlzeiten, so viele Lebens- und Überlebensstrategien, so viel erlittene Scham … Leseprobe

    Worte des Schriftstellers Patrick Chamoiseau, die, sagt Didier Eribon, auch er selbst über seine Mutter hätte schreiben können:

    (…) so viele flüchtige Freuden, so viel Scheitern und so viele Erfolge (…) die im Lärm der Tage nie gefeiert worden sind! Wer wird sich an all das erinnern?

    Ich erinnere mich, sagt Eribon, und ich werde erinnern, damit etwas bleibt von diesem langen, schwierigen, skandalös harten Leben - dem Leben einer Frau, die immer nur geschuftet hat: als Dienstmädchen, Putzfrau und Fabrikarbeiterin. Nach dem Tod des gehassten Vaters kann sich Didier Eribon wieder seiner Mutter annähern. Sie ist die Einzige in der Familie, die sich mit seinem „Klassenverrat“ - dem Übertritt ins akademische Milieu, seiner Intellektualität, seiner Homosexualität - halbwegs arrangieren kann. Mutterliebe. Und wohl auch, alles in allem, dem heftigen Drang, sich abzugrenzen, zum Trotz: Sohnesliebe. Wenn sie sich nichts zu sagen haben, können sie immer noch gemeinsam fernsehen.

    Meine Mutter hatte eine Schwäche für Formel 1 und konnte den über die Rennstrecke rasenden Autos stundenlang zusehen. Verwundert fragte ich: „Interessiert dich das wirklich so sehr?“ Darauf sie: „Ja! Ich wäre gern Rennfahrerin geworden.“ Leseprobe

    Ein Traum, der an den tausend Begrenzungen der Realität schmerzhaft zerschellt. Ohne Geld, ohne formale Bildung, ohne akzeptablen familiären Hintergrund war der Mutter von Anfang an nichts als Plackerei vorherbestimmt. Nie gönnt sie sich etwas außer dieser kleinen Rennfahrer-Träumerei.
    Gestorben an Verlassenheit

    Sie ist 87, als ihre - ansonsten untereinander verfeindeten - Söhne sie gemeinsam im Pflegeheim unterbringen. Sohn Didier versucht, sie zu besänftigen: „Du wirst sehen, es wird Dir gut ergehen“, sagt er, unbewusst eine Schnulze von Jean Ferrat zitierend.

    Später schämt er sich dafür, denn nichts wird gut, erinnert sich Eribon bei der Buchvorstellung in Paris: „Sie hat sehr schnell abgebaut, hat mir nachts auf den Anrufbeantworter gesprochen, es gehe ihr schlecht, man misshandele sie, es sei ihr verboten zu duschen. Ich habe dann die Ärztin im Pflegeheim angerufen, und die hat gesagt: ’Nein, das Duschen ist ihr nicht verboten; aber um sie aufzurichten und ins Badezimmer zu bringen, brauche ich zwei Pflegekräfte! Mir fehlt das Personal, deshalb geht das nur einmal pro Woche.’ Als die mir das sagte, wollte ich laut aufschreien: Das kann doch gar nicht sein!“

    Sieben Wochen später ist die Mutter tot, gestorben an Verlassenheit in der fürchterlichen Pflege-Einöde, in der die Alten keine Stimme mehr haben.

    Jedes Leben verdient, erzählt zu werden

    Dieses Buch ist Eribons Aufschrei: berührend und aufrüttelnd vor allem dann, wenn er es schafft, sich vom Soziologenjargon zu lösen. Dann wird deutlich: Jedes Leben verdient, erzählt zu werden; jedes Leben und sein darin verborgener unerfüllter Traum.

    Sie fand Zuflucht im frenetischen Tanz der Rennwagen, den sie voller Inbrunst verfolgte. Reglos in ihrem Sessel, mit der Fernbedienung in der Hand, saß sie am Steuer eines Rennautos.

    Dieses Thema im Programm:
    NDR Kultur | Der Morgen | 11.03.2024 | 12:40 Uhr

    Neues Buch von Didier Eribon : Ich war ein Sohn, jetzt bin ich keiner mehr
    https://m.faz.net/aktuell/feuilleton/buecher/rezensionen/didier-eribons-neues-buch-eine-arbeiterin-leben-alter-und-sterben-19568121.ht

    7.3.2024.vonnBarbara von Machui - Perspektivenwechsel bei Didier Eribon: Sein neues Buch „Eine Arbeiterin – Leben, Alter und Sterben“ prangert am Beispiel seiner Mutter die gezielte Vernachlässigung alter Menschen an.

    Nachdem sein früherer „Ziehsohn“ und heutiger Freund Édouard Louis vor zwei Jahren mit „Die Freiheit einer Frau“ ein berührendes Buch über seine Mutter vorgelegt hat, folgt jetzt dessen Mentor und Vorbild diesem Beispiel und legt vierzehn Jahre nach „Rückkehr nach Reims“, der gnadenlosen Abrechnung mit Vater und Herkunftsmilieu, ein ihr gegenüber versöhnliches Buch über seine Mutter vor, in dem es vor allem um deren Alter und Sterben geht. Und um die gesellschaftlichen Bedingungen, unter denen dies stattfindet.

    Didier Eribon, der französische Philosoph und Soziologe, Schüler des Sozialphilosophen Pierre Bourdieu, hat mit dem großen Erfolg seines Erstlings das autofiktionale Schreiben auch hierzulande bekannt und populär gemacht und dadurch nicht zuletzt im deutschsprachigen Raum für die Rezeption des Werks der von ihm und Édouard Louis verehrten Annie Ernaux gesorgt, auf deren Vorbild sich beide berufen. Wie schon in „Rückkehr nach Reims“ beschreibt Eribon die Welt und das Leben des ehemals linkskommunistischen und stark gewerkschaftlich organisierten Industrieproletariats von Nordfrankreich – eine Welt, die es längst nicht mehr gibt, ein Milieu, das heute von Arbeitslosigkeit, Armut und Chancenlosigkeit geprägt und seit Jahren Nährboden für rechtsradikale Positionen ist. Immer wieder bringt er Beispiele eines fröhlich-unbekümmerten Rassismus seiner Mutter, für die er sich schämt.

    Wut über unwürdiges Sterben

    Eigentlicher Schreibanlass ist aber ­Eri­bons Trauer über den körperlichen Verfall und das qualvolle geistige Verdämmern seiner Mutter und die Wut über ihr unwürdiges Sterben in einer Pflegeeinrichtung. Wieder verknüpft er persönliche Erfahrungen mit der Analyse der gesellschaftlichen Zustände, sieht im Individuellen das Gesellschaftliche, im Privaten das Politische. Den eigenen Schmerz über den Verlust der „Archivarin und Historikerin einer Jugend“ – seiner Jugend – verwandelt er in eine Zeitreise in die Vergangenheit. Mit dem Tod der Mutter geht ein Riss durch die eigene Identität: „Ich war ein Sohn, jetzt bin ich keiner mehr.“ Der Erfahrungsbericht wird zur sozialen Psychoanalyse. Nachdem es nach dem Tod des Vaters und vor allem in den letzten beiden Lebensjahren versöhnliche Gesten der Wiederannäherung gegeben hatte, ein Sich-Wiederfinden, Sich-neu-Finden, werden das erbärmliche mütterliche Dahinsiechen im Pflegeheim und ihr einsamer Tod zum Anlass, die Stationen dieses prekären Lebens aufzublättern.

    In suggestiven Episoden und Szenen erzählt Eribon vom Leben einer Frau, die von früh an zu Putzfron und Fabrikarbeit gezwungen war und schon mit zwanzig Jahren an einen brutalen, gewalttätigen ungeliebten Mann, einen Hilfsarbeiter, gekettet war. An Trennung kann sie 55 Jahre lang zwar ständig denken, sie durchführen kann aber nicht – aus Angst, das wenige an sozialer Absicherung, das sie hat, auch noch zu verlieren, und aus Angst vor seiner Rache. Nach acht Stunden Fabrikarbeit ruhte sie sich fünfzehn Minuten im Sessel aus, danach begann ihr zweiter Arbeitstag: einkaufen, kochen, Geschirr spülen . . . Als Entlastung für die lebenslangen Demütigungen nur obsessiver Fernsehkonsum: „Es hob den Unterschied zwischen Realität und Fiktion auf, zwischen wahr und falsch, zwischen Vergangenheit und Gegenwart; es ignorierte die unerbittlichen Determinierungen durch Klasse, Geschlecht und Alter.“ Eribons Mutter liebt die Formel 1 und imaginiert sich eine Vergangenheit, da sie sich Zukunft nicht mehr vorstellen kann: „Reglos in ihrem Sessel, mit der Fernbedienung in der Hand, saß sie am Steuer eines Rennautos.“

    Man kommt sich vor wie in der Kirche

    „Meine Mutter war ihr Leben lang unglücklich“, lautet die bittere Bilanz des Sohnes, den sie nicht vor der Homophobie des Milieus hatte beschützen können und dessen sozialen Aufstieg in die Bildungselite der Hauptstadt sie nur ungläubig und misstrauisch verfolgen konnte. Als er ihr Shalimar, ein teures Parfum, schenkt, verschmäht sie es. Diese Habitus-Schranke war nicht zu überwinden. „Er hört neuerdings Klassik, man kommt sich vor wie in der Kirche“, ist noch einer ihrer netteren Kommentare. Überhaupt kann der Sohn verbale Entgleisungen nur andeuten, vor der wörtlichen Wiedergabe sträubt sich seine Feder. Nach ihrem Tod allerdings kauft er sich ein Lexikon des Dialekts der Champagne, eine Art tragbares Archiv, um ihre Stimme zu hören, ihr sprachlich nahe zu sein, sie und sich nicht endgültig zu verlieren, nachgetragene Liebe.

    Der Hauptakzent dieser autofiktionalen Recherche liegt aber auf der allerletzten Lebensphase, als sie „kraftlos, entschluss- und verantwortungslos“ aus der Zeit fällt, in eine „Unzeit“ stürzt. Auch die Dinge rücken von ihr weg, entfernen sich von ihr. Sie unternimmt Erkundungsreisen durch verschiedene Schichten dessen, was Christa Wolf als „innere Archäologie“ bezeichnet. Der Sohn versucht, diesem Verfall zu begegnen; die Schilderungen seiner Bemühungen, eine adäquate Unterbringung und Betreuung seiner Mutter zu finden, sind eine einzige Anklage des Systems im Umgang mit Alter und Krankheit. Eribon sieht in der strukturellen Misshandlung und institutionellen Gewalt schwere Verletzungen der Grundrechte alter Menschen.

    Nicht aus der Nacht entkommen

    Schon Annie Ernaux hatte 1997 in ihrem Buch über die Demenzerkrankung ihrer Mutter, „Je ne suis pas sortie de ma nuit“, das immer noch nicht auf Deutsch vorliegt, vom entwürdigenden Umgang mit alten und dementen Menschen berichtet: Gitterbetten, Fesselung auf dem Stuhl, verschlossene Schränke, Duschverbot aus Personalmangel, niemand, um sie aus dem Bett zu heben, nicht gewechselte Windeln, keine Neubeschaffung verlorener Brillen oder Zahnprothesen et cetera. Im Französischen spricht man von einem „syndrome du glissement“, dem Verlust an Lebensenergie schon in den ersten Wochen einer endgültigen stationären Unterbringung, einem unbewussten Selbstmord. Verloren in Raum und Zeit, gefangen im Gitterbett, ruft die Mutter Nacht für Nacht ihren Sohn an: „Ich werde hier misshandelt.“ Schließlich verweigert sie zwei Wochen lang Essen und Trinken und „lässt sich sterben“.

    Eribon untermauert seine Anklage mit reichlich statistischem Material, das uns aufschrecken und endlich einen gesellschaftlichen Diskurs einleiten soll. Ein großes Verdienst ist auch sein Verweis auf den schon 1970 erschienenen ungeheuer materialreichen Essay „Das Alter“ von Simone de Beauvoir, der leider nicht wie ihr Standardwerk „Das andere Geschlecht“ zum Longseller wurde. Während dieses Buch der Frauenbewegung zu einem Wir und selbstbewusster Identität verhalf, will sich in einer leistungs- und profitorientierten Gesellschaft kaum jemand mit Alter und Sterben befassen, die Alten und Kranken können kein Wir mehr bilden, haben keine Lobby.

    Auch ein weiteres wiederzuentdeckendes Werk zitiert Eribon häufig: Norbert Elias’ „Über die Einsamkeit der Sterbenden“, 1982 erschienen. Der jüdische Soziologe sieht die Einsamkeit der Sterbenden eingebettet in einen umfassenden Prozess der kollektiven Vereinsamung und der Anonymisierung des Lebens, von Sprachlosigkeit und Gefühlsverarmung gezeichnet.

    Eribon sieht sich selbst als Sprecher seiner Mutter und der „Leute, die in der gleichen Situation sind, wie sie es war, kurz bevor sie starb“. Wie Simone de Beauvoir schon wusste: „Und das ist der Grund, weshalb ich dieses Buch schreibe: um die Verschwörung des Schweigens zu brechen.“

    Klassenkampf beim Sterben : Didier Eribon schreibt über seine Mutter
    https://www.nzz.ch/feuilleton/klassenkampf-beim-sterben-didier-eribon-schreibt-ueber-seine-mutter-ld.1820665

    12.3.2024 von Guido Kalberer - Didier Eribon ist ein Liebling der französischen Intellektuellen. In seinen Büchern versucht er zu erklären, wie aus linken Arbeitern stramme Le-Pen-Wähler geworden sind. In seinem neuen Buch, «Eine Arbeiterin», nimmt er die eigene Mutter als Beispiel – und scheitert.

    Didier Eribon ist ein Liebling der französischen Intellektuellen. In seinen Büchern versucht er zu erklären, wie aus linken Arbeitern stramme Le-Pen-Wähler geworden sind. In seinem neuen Buch, «Eine Arbeiterin», nimmt er die eigene Mutter als Beispiel – und scheitert.

    In jüngster Zeit sind zahlreiche Bücher erschienen, die sich mit dem Tod der Eltern befassen. Aber im Unterschied etwa zu Melitta Breznik, Wolfgang Büscher oder Zsuzsa Bank, die sich in berührenden Schilderungen an ihre Mutter oder ihren Vater erinnern, will Didier Eribon in seinem neuen Buch mit dem Titel «Eine Arbeiterin» kein psychologisch einfühlsames Porträt seiner Mutter zeichnen. Vielmehr will er sie in erster Linie als Angehörige einer gesellschaftlichen Schicht ausweisen.

    Der 70 Jahre alte Autor, bekannt geworden mit einer Biografie über Michel Foucault und mit dem autobiografischen Bericht «Rückkehr nach Reims», erkennt im Leben und Sterben seiner Mutter ein für eine Frau aus der französischen Arbeiterklasse typisches Schicksal. Mit Blick auf den von Pierre Bourdieu beschriebenen gesellschaftlichen Habitus deklariert Eribon: «Man darf die sozialen Beziehungen – einschliesslich der sich im Lauf der Zeit verändernden innerfamiliären Beziehungen – nicht psychologisieren, sondern muss sie im Kontext von Klassenverhältnissen betrachten.»

    Es verwundert deshalb nicht, dass Eribon die Lebensstationen seiner Mutter stakkatohaft aufzählt: «Meine Mutter war ein ungewolltes, im Waisenhaus aufgewachsenes Kind und hatte mit vierzehn Jahren angefangen zu arbeiten, erst als Dienstmädchen, dann als Putzfrau, später als Fabrikarbeiterin. Sie hatte mit zwanzig geheiratet und fünfundfünfzig Jahre mit einem Mann zusammengelebt, den sie nicht liebte.» Kurz und bündig: «Meine Mutter war ihr Leben lang unglücklich.»

    Plädoyer für die Alten

    Um das Einzelschicksal in ein grösseres Ganzes einzubetten, zitiert der Soziologe Eribon ausgiebig literarische und philosophische Werke. Während er so den geistigen Horizont erweitert, verkleinert sich quasi im Gegenzug der Radius seiner Mutter zusehends: Als die körperlichen Beschwerden zunehmen und sie kaum mehr gehen kann, muss die 87-Jährige in ein öffentliches Pflegeheim umziehen. Dieses sieht für arme Alte wie sie keine Vorzugsbehandlung vor.

    «Jeder Mensch, der in ein Altenheim zieht, weiss, dass dies sein letzter Wohnort sein wird, man kann es nicht nicht wissen, auch wenn man es verdrängt und sich der ‹wechselseitigen Täuschung› hingibt», stellt Eribon fest.

    Wortgewandt beschreibt Didier Eribon die desolate Situation, in der sich das französische Gesundheitswesen befindet. Weil viel Personal aus Effizienzgründen eingespart wurde, fehlen Arbeitskräfte, um eine menschenwürdige Behandlung zu gewährleisten. Der Sohn macht sich Vorwürfe, seine Mutter nicht in einem besseren, teureren Altersheim untergebracht zu haben.

    Das Buch, das im Original «Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple» heisst, mündet in ein engagiertes Plädoyer für die Alten, die, ihrer Freiheit in den Heimen beraubt, ihre Rechte nicht mehr wahrnehmen können.
    Mangelnde Empathie

    Seine Mutter, die bei Eribon nicht zufällig ohne Vornamen bleibt, ist bloss ein Pars pro Toto, eine von unzähligen Alten, die der «strukturellen Gewalt» in den Institutionen unterliegen. Um ihre Individualität und Einzigartigkeit jenseits gesellschaftlicher Konventionen und Schablonen in den Blick zu bekommen, hätte Didier Eribon seine überhebliche Haltung, die sich aus seiner intellektuellen Überlegenheit nährt, ablegen müssen.

    Exemplarisch zeigt sich seine mangelnde Empathie bei der Beschreibung der politischen Einstellung seiner Mutter. Dass aus der linken Arbeiterin eine rechte Rentnerin wurde, ärgert den Sohn genauso wie die Tatsache, dass die «obsessive Rassistin», die über Ausländer und Schwarze herzieht, sich im hohen Alter in einen «Neofaschisten» verliebt.

    In der ländlichen Gegend rund um Reims, so Eribon ernüchtert, wähle man leider mehrheitlich rechtsextrem. Anstatt den politischen Seitenwechsel der Arbeiterklasse zu analysieren, um die persönlichen Motive seiner Mutter nachvollziehen zu können, geht Didier Eribon noch mehr auf Distanz zu ihr: Ihre Haltung, die er dezidiert ablehnt, ist ihm peinlich.

    «Mittlerweile ist mir bewusst, dass ich zugleich dank meiner Mutter und in Abgrenzung zu ihr der Mensch geworden bin, der ich bin. In meinen Gedanken war das In-Abgrenzung-zu-ihr lange Zeit stärker als das Dank-ihr.» Diese Einsicht in die Dialektik seiner Biografie hat Eribon allerdings erst am Schluss seines Buches. Schliesslich ermöglichte seine Mutter mit ihrer Arbeit in der Fabrik, dass ihr Sohn aufs Gymnasium gehen und später studieren konnte. Im Gegensatz zu ihr konnte er seinen Lebensweg frei wählen.
    Sozialer Überläufer

    Im Scheitern, dem individuellen Werdegang seiner verstorbenen Mutter gerecht zu werden, liegt auch ein Gewinn: Eribon hat mit «Eine Arbeiterin» ein lesenswertes Buch geschrieben, das mehr über den Aufsteiger aus dem Arbeitermilieu aussagt als über die Arbeiterin selbst.

    Im ideologisch motivierten Glauben, sich mit dem Proletariat zu solidarisieren, entfernt er sich auf dem Weg nach oben sukzessive von der Arbeiterklasse. Mit der Lektüre von Marx und Trotzki, Beauvoir und Sartre legt sich der junge Eribon einen intellektuellen Panzer zu, der ihn auch emotional von seiner Vergangenheit abschottet.

    «Politisch stand ich auf der Seite der Arbeiter, verfluchte aber gleichzeitig meine Herkunft aus ihrer Welt», heisst es bereits in «Rückkehr aus Reims». Wie sein Bestseller, den Eribon nach dem Tod seines Vaters 2009 schrieb, handelt auch «Eine Arbeiterin» von der Herkunftsscham und der Frage, worin die neue Identität des sozialen Überläufers besteht.

    In beiden Abschiedsbüchern geht es also um den klassenflüchtigen Linken, der in Paris seinen «hinterwäldlerischen Akzent» ablegt, um die herrschende Sprache, also die Sprache der Herrschenden, zu sprechen. Der gut situierte Bürger schaut auf seine provinzielle Herkunft herab und kann nicht begreifen, dass Arbeiterinnen wie seine Mutter vom kommunistischen Weg abgekommen und zum Front national übergelaufen sind.

    Didier Eribon fehlt die Kraft oder der Wille, diese gesellschaftlich bedeutsame politische Wende analytisch zu durchdringen und auf den Begriff zu bringen. Dabei wäre es doch die vornehmste Aufgabe eines Soziologen, Veränderungen in der Gesellschaft zu erfassen und einzuordnen – auch und vor allem dann, wenn sie nicht so vonstattengehen wie erwünscht. Doch die Distanz, die der Arbeitersohn ein Leben lang auf- und ausgebaut hat und auf der letztlich seine Karriere beruht, verhindert die Nähe, die erforderlich wäre, um die Person zu verstehen, die seine Mutter war: nämlich mehr als «eine Arbeiterin».

    An ihrer Beerdigung nimmt Didier Eribon nicht teil. «Ich verspürte nicht das Bedürfnis, von einem Priester empfangen zu werden, und noch weniger, von ihm gesegnet zu werden.» In den letzten zwanzig Jahren sei er nur auf einer Beerdigung gewesen: jener von Pierre Bourdieu.

    Neues Buch von Didier Eribon - « Eine Arbeiterin » zieht vom Klassenkampf ins Pflegeheim
    https://www.srf.ch/kultur/literatur/neues-buch-von-didier-eribon-eine-arbeiterin-zieht-vom-klassenkampf-ins-pflegehe

    2.03.2024 von Annette König - Didier Eribon schreibt seine Familiengeschichte weiter: In «Eine Arbeiterin» erinnert sich der französische Schriftsteller an seine Mutter, ihr hartes Leben und die letzten Wochen davon im Pflegeheim. Dabei wirft er die Frage auf: Wieso sind ältere Menschen in unserer Gesellschaft machtlos?

    Didier Eribons Buch «Eine Arbeiterin» ist ein Portrait seiner Mutter. Eine Mischung aus autobiografischem Schreiben und wissenschaftlichem Essay. Leichtfüssig, gehaltvoll und fesselnd erzählt.

    Ausgangspunkt des Buchs ist der Tod der Mutter, ihr Alter, ihr Sterben. Wie zuvor in seinem Bestseller «Rückkehr nach Reims» (2009) kreist Eribon auch hier immer wieder um die eigene Herkunft.

    Ein Arbeiterkind

    Didier Eribon ist in den 1950er- und 60er-Jahren als Arbeiterkind in einem Vorort im französischen Reims aufgewachsen. Kunst und Kultur war zu Hause kein Thema. Der Vater war Fabrikarbeiter, die Mutter Putzfrau. Das harte Leben hat die Familie zerrüttet.

    In «Eine Arbeiterin» erinnert sich Eribon, wie seine Mutter stets abgekämpft war, nie glücklich. Am Anfang des Schuljahres musste sie jeweils einen Kredit aufnehmen, den sie dann abstotterte, um die Kinder für die Schule einzukleiden.

    Eribon wollte für sich eine bessere Zukunft. Er studierte und distanzierte sich von der Familie. Heute lebt der erfolgreiche Schriftsteller, Soziologe und Philosoph in Paris.

    Alles wird gut?

    In «Rückkehr nach Reims» ging Didier Eribon der Frage nach, warum in seiner Familie alle den «Front National» wählten, eine rechtspopulistische Partei. In «Eine Arbeiterin» denkt er nun laut über die Gewalt nach, die alten hilfsbedürftigen Menschen angetan wird, indem man sie gegen ihren Willen in ein Pflegeheim einweist. Als Folge eines ungeschriebenen Gesetzes, eines gesellschaftliches Verdikts.
    Ein Mann im schwarzen Hemd, mit grauen Haaren und einer schwarzen Brille schaut in die Kamera.

    Begleitet wird die Entscheidung von den üblichen Floskeln: Wir müssen vernünftig sein. Du wirst sehen, alles wird gut werden. «Diese furchtbaren Sätze, mit denen man sich der Macht der Umstände unterwirft, verfolgen mich bis heute», schreibt Eribon.
    Das Pflegeheim nicht ertragen

    Didier Eribon hat das Buch aus eigener Betroffenheit geschrieben. Seine 87-jährige Mutter ertrug die Platzierung im Pflegeheim nicht und starb innert sieben Wochen.

    Eribon schildert, wie es ist, die Mutter abhängig und schwach werden zu sehen. Die Entscheidung, sie gegen ihren Willen eingewiesen zu haben, ihre nächtlichen Klagen und Telefonate, lasten schwer auf ihm.

    Zählen Alte nichts?

    Die Frage drängt sich beim Lesen auf: Zählen alte Menschen nichts? Warum gibt es da kein «Wir»? Kein Kollektiv, mit dem Alte politisch Druck ausüben können? Warum finden ihre Klagen kein Gehör?

    Didier Eribon versucht Antworten zu finden. Er überführt seine persönlichen Erfahrungen mit der Mutter in eine Theorie des Alters und stützt sich auf philosophische Schriften ab – etwa Norbert Elias’ Abhandlung «Über die Einsamkeit des Sterbens» und «Das Alter» von Simone de Beauvoir.
    Die Lektüre ist ein Muss

    Eribon kommt zu dem Schluss: Die Krux des Alters sei, dass man das Alter – die zunehmende Schwäche, den körperlichen und geistigen Abbau – erst dann wahrnehmen könne, wenn man selbst davon betroffen sei.

    Dieser Umstand verhindere den öffentlichen Diskurs. Weil die Betroffenen selbst schon zu alt, zu pflegebedürftig seien, um für sich selbst einzustehen. Ein Teufelskreis also, den es zu durchbrechen gelte.

    «Eine Arbeiterin. Leben, Alter und Sterben» ist eines dieser selten klugen Bücher, die aus einer Notwendigkeit heraus entstehen und die gelesen werden müssen.

    Radio SRF 2 Kultur, Kultur-Aktualität, 8.3.2024, 17:20 Uhr.

    #Eurioe #vieillesse #capitalisme #lutte_des_classes