organization:association internationale

  • 80% des #médicaments ne servent à rien - Pr Philippe Even - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=mkuUFGBz-ls


    Entretien avec Pr Philippe Even, médecin pneumologue français, Professeur émérite à l’université Paris Descartes, président de l’Institut Necker, membre de l’Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante.
    Les questions sont un peu hasardeuses, mais la vidéo a le mérite de donner la parole à ce médecin courageux qui fut interdit d’exercer (il était déjà à la retraite) à cause de son livre Les 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux co-écrit avec Debré.
    Très bon état des lieux en tout cas et présentation de la situation de façon globale. À écouter !!
    Le nom de l’association est on ne peut plus pertinent.
    #industrie_pharmaceutique #Even #médecine #statines #sécurité_sociale

  • Mémoires d’un révolutionnaire de Pierre Kropotkine
    https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_d%E2%80%99un_r%C3%A9volutionnaire/Texte_entier

    Table des matières

    Biographie. VII

    Préface. XI

    PREMIÈRE PARTIE
    Mon Enfance.

    CHAPITRE PREMIER
    Moscou. — Le Vieux Quartier des Écuyers. — Premier souvenir. — La famille Kropotkine. — Mon père. — Ma mère. 1

    CHAPITRE II
    Ma belle-mère. — La méthode d’enseignement de M. Poulain. — Plaisirs du dimanche. — Mon goût pour le théâtre. — Ma participation au jubilé de Nicolas Ier — Entrée de mon frère à l’école des Cadets. 13

    CHAPITRE III
    Les serfs. — Vie de famille et relations mondaines. — Le carême et la fête de Pâques en Russie. — Scènes de la vie des serfs. — Départ pour la campagne. — Séjour à Nikolskoïé. 27

    CHAPITRE IV
    Mon éducation (suite). — Tableaux du servage. — Une triste destinée. — Instruction donnée à des serfs bien doués. — Une histoire de revenant. 48

    CHAPITRE V
    Souvenirs de la guerre de Crimée. — Mort de Nicolas I". — Mon développement intellectuel. — Mes goûts littéraires. — Mes essais de journalisme. 63

    DEUXIÈME PARTIE
    Le Corps des Pages.

    CHAPITRE PREMIER
    Mon entrée dans le Corps des Pages. — « Colonel ». — L’esprit dominant au Corps des Pages. 71

    CHAPITRE II
    L’enseignement au Corps des Pages. — Étude de l’allemand. — Grammaire et littérature russes. — Nos rapports avec les maîtres d’écriture et de dessin. — « Une soirée au bénéfice » du maître de dessin. 84

    CHAPITRE III
    Correspondance avec mon frère sur des questions de science, de religion, de philosophie et d’économie politique. — Entrevues secrètes avec mon frère. — Étude pratique d’économie sociale — Contacts avec le peuple. 96

    CHAPITRE IV
    Temps orageux au Corps des Pages. — Obsèques solennelles de l’impératrice Alexandra. — Etudes dans les classes supérieures du Corps des Pages ; l’enseignement de la physique, de la chimie et des mathématiques. — Occupations aux heures de loisir. — L’opéra italien à Pétersbourg. 111

    CHAPITRE V
    La vie de camp à Péterhof. — Exercices militaires en présence de l’empereur. — Enseignement pratique. — Diffusion des idées révolutionnaires. — Abolition du servage. — Importance et conséquence de cette abolition. 124

    CHAPITRE VI
    La vie de cour à Pétersbourg. — Le système d’espionnage à la cour. — Caractère d’Alexandre II. — L’Impératrice. — Le prince héritier. — Alexandre III. 143

    CHAPITRE VII
    Je choisis un régiment de Cosaques sibériens. — Epouvantable incendie à Pétersbourg. — Commencement de la réaction. — J’obtiens le brevet d’officier. 158

    TROISIÈME PARTIE
    Sibérie.

    CHAPITRE PREMIER
    La Sibérie. — Travaux de réforme en Transbaïkalie. — L’insurrection polonaise. — Ses conséquences funestes pour la Pologne et la Russie. 173

    CHAPITRE II
    Annexion et colonisation de la province de l’Amour. — Un typhon. — En mission à Pétersbourg. 189

    CHAPITRE III
    Je traverse la Mandchourie déguisé en marchand. — Je remonte le Soungari jusqu’à Kirin. — Des mines d’or à Tchita. 205

    CHAPITRE IV
    Ce que j’ai appris en Sibérie. — Exilés polonais dans la Sibérie orientale. — Leur révolte. — Je quitte le service militaire. 221

    QUATRIÈME PARTIE
    Saint-Pétersbourg.
    Premier voyage dans l’Europe occidentale.

    CHAPITRE PREMIER
    A l’Université de Pétersbourg. Corrections apportées à l’orographie et à la cartographie de l’Asie septentrionale. — Explorateurs russes de cette époque. — Plans d’expéditions arctiques. — Etudes glaciaires en Finlande. 229

    CHAPITRE II
    La situation à Pétersbourg. — Double nature d’Alexandre II. — Corruption de l’Administration. — Empêchements à l’enseignement. — Décadence de la société pétersbourgeoise. — L’affaire Karakosov. 247

    CHAPITRE III
    Mouvement réformiste dans la jeunesse russe. — Activité des jeunes filles, leur ardeur pour l’étude. — Création de nombreux cours de femmes. — La vie nouvelle dans le Vieux Quartier des Ecuyers. 263

    CHAPITRE IV
    Premier voyage à l’étranger. — Séjour à Zurich. — L’Association Internationale des Travailleurs. — Son origine. — Son activité. — Sa diffusion. — Etude du mouvement socialiste par la lecture des journaux socialistes. — Les sections genevoises de l’Internationale. 273

    CHAPITRE V
    Chez les horlogers du Jura. — Les débuts de l’Anarchisme. — Mes amis de Neuchâtel. — Les réfugiés de la Commune. — Influence de Bakounine. — Mon programme socialiste. 287

    CHAPITRE VI
    Livres inédits introduits par contrebande. — Le Nihilisme. — Mépris de la forme extérieure. — Le Mouvement « vers le peuple ». — Le Cercle de Tchaïkovsky. — Courants politiques et sociaux. — Pas d espoir de réformes. — La personne du Tsar protégée par la jeunesse. 300

    CHAPITRE VII
    Les membres influents du cercle de Tchaïkovsky. — Mon amitié avec Stepniak — Propagande dans les campagnes et parmi les tisserands de Pétersbourg. 325

    CHAPITRE VIII
    Nombreuses arrestations de propagandistes à Pétersbourg. — Ma conférence à la Société de Géographie. — Mon arrestation. — Interrogatoire inutile. — Mon incarcération à la forteresse de Pierre et Paul. 339

    CINQUIÈME PARTIE
    La forteresse. — L’évasion.

    CHAPITRE PREMIER
    La forteresse de Pierre et Paul. — Ma cellule. — Exercices de gymnastique. — Mon frère Alexandre accourt à mon aide. — J’obtiens la permission d’écrire. — Mes lectures. — Monotonie de la vie de prison. — Arrestation de mon frère. — Relations secrètes avec mes co-détenus. — Une visite du grand-duc Nicolas. 353

    CHAPITRE II
    Mon transfert à la maison de détention. — Ma maladie. — A l’hôpital militaire. — Plans de fuite. — Mon évasion. — Voyage à l’étranger. 373

    SIXIÈME PARTIE
    L’Europe occidentale.

    CHAPITRE PREMIER
    Buts de mon activité dans l’Europe occidentale. — Séjour à Edimbourg et à Londres. — Je collabore à la Nature et au Times. — Départ pour la Suisse. — L’Association Internationale des Travailleurs et la Social-Démocratie allemande. — Progrès de l’Internationale en France, en Espagne et en Italie. 389

    CHAPITRE II
    La Fédération Jurassienne et ses membres influents. — Séjour à La Chaux-de-Fonds. — Interdiction du drapeau rouge en Suisse. — Un nouvel ordre social. 402

    CHAPITRE III
    Lutte entre l’Anarchisme et la Social-Démocratie. — Expulsion de Belgique. — Séjour à Paris. — Renaissance du socialisme en France — Tourguénev, son importance pour la jeune Russie. — Tourguénev et le Nihilisme. — Bazarov dans Pères et Fils. 417

    CHAPITRE IV
    Mécontentement croissant en Russie après la guerre russo-turque. — Le procès des 193. — Attentat contre Trépov. — Quatre attentats contre des têtes couronnées. Persécution de la Fédération Jurassienne. — Nous fondons Le Révolté. — Ce que doit être un journal socialiste. — Difficultés financières et techniques. 427

    CHAPITRE V
    Le mouvement révolutionnaire prend un caractère plus grave en Russie. — Attentats contre l’empereur dirigés par le comité exécutif. — Mort d’Alexandre II. — Fondation de ligues destinées à combattre les révolutionnaires et à protéger l’empereur. — Ma condamnation à mort. — Mon expulsion de Suisse. 440

    CHAPITRE VI
    Une année à Londres. — Premiers symptômes du réveil de l’esprit socialiste en Angleterre. — Départ pour Thonon. — Les mouchards. — Compromis d’Ignatiev avec les Terroristes. — La France en 1881-82. — Misère des tisseurs de Lyon. — Explosion dans un café de Lyon. — Mon arrestation et ma condamnation. 455

    CHAPITRE VII
    Effets néfastes du régime des prisons au point de vue social. — A la prison centrale de Clairvaux. — Occupations des détenus. — Triste condition des vieux prisonniers. — Relations actives des détenus entre eux. — Influence démoralisatrice des prisons. 470

    CHAPITRE VIII
    Mes aventures avec la police secrète. — Amusant rapport d’un agent secret. — Mouchards démasques. — Un faux baron. — Conséquences de l’espionnage. 486

    CHAPITRE IX
    Le « vol » de Louise Michel. — Elie Reclus. — Je me fixe à Harrow. — Travaux scientifiques de mon frère Alexandre. — Sa mort. 501

    CHAPITRE X
    Le mouvement socialiste en Angleterre en 1886. — Ma participation à ce mouvement. — La formule de « lutte pour la vie » complétée par la loi naturelle de l’appui mutuel. — Immense diffusion des idées socialistes. 509

  • Le nihilisme de Serge Netchaïev
    1 février 2008
    Commentaire du « Catéchisme du révolutionnaire » (1868)

    Nous allons étudier aujourd’hui un texte de Netchaïev, anarchiste russe, qui nous permettra de réfléchir sur la praxis militante, insurrectionnelle ; et sur une déviance anarchiste.
    L’anarchisme, courant né au XIXè siècle, est l’un des rares courants non idéologiques, puisqu’il transcende la politique des partis, qu’il pense les Communes et non un découpage artificiel, et qu’il dénonce la mascarade électorale avec les mêmes arguments que les royalistes. Mais comme on va le voir, il a donné naissance en Russie au nihilisme, courant anarchiste extrême et, disons-le, peu recommandable ; dont Netchaïev est un triste représentant.
    Ce texte, écrit en 1868 avec l’aide de Bakounine, le « chouchou » des anarchistes encore aujourd’hui et opposant à Marx au sein de l’Association Internationale des Travailleurs ; pourrait être qualifié de « manuel du bon petit militant anarcho-nihiliste ». Bakounine n’était pas vraiment nihiliste, et a fini par fuir Netchaïev, mais nous allons voir qu’il y a une filiation philosophique entre les deux révolutionnaires. Serge Netchaïev a mené une vie d’activiste, il a souffert d’une mauvaise réputation dans les milieux révolutionnaires et est mort en prison (1847-1882). Il a mis en pratique ses préceptes puisqu’il a fait assassiner un étudiant présumé traître.
    Ecrire un manuel sous une forme dogmatique, et qui plus est l’intituler « catéchisme » alors que la doctrine anarchiste est pluraliste, et assez souvent irréligieuse, est assez surprenant. Il est divisé en quatre parties, qui forment au total vingt-six propositions claires et synthétiques, applicables partout et toujours.
    La première partie est titrée « Attitude du révolutionnaire envers lui-même ». Les sept propositions qui la composent sont excessivement dures ; c’est une véritable ascèse que nous propose l’écrivain nihiliste, un travail très dur et rigoureux sur soi-même. En lisant la première proposition, on sent des échos des morales grecques, notamment le cynisme et le stoïcisme : « Le révolutionnaire est un homme condamné d’avance : il n’a ni intérêts personnels, ni affaires, ni sentiments ni attachements, ni propriété, ni même de nom. Tout en lui est absorbé par un seul intérêt, une seule pensée, une seule passion - la Révolution. »
    La caractéristique principale de l’ascète révolutionnaire doit être la détermination jusqu’à l’obsession ; seule la révolution compte, le reste n’est rien. La révolution, c’est renverser l’Etat, synonyme pour Netchaïev de société civile et de civilisation ; le révolutionnaire est une sorte de sauvage qui se meut dans un monde qui n’est pas le sien et auquel il a déclaré une guerre sans merci. L’écrivain russe définit la révolution de manière simple : c’est la destruction pure et dure de l’ordre établi. En conséquence, le révolutionnaire « doit chaque jour être prêt à mourir. Il doit s’habituer à supporter les tortures. » Tout comme l’idéal stoïcien, défini par exemple par Sénèque, « vivre chaque jour comme s’il était le dernier », et « vivre heureux jusque dans la torture ». La différence fondamentale entre les deux ascèses, est que le stoïcien se prend lui-même pour fin, c’est une philosophie de l’intériorité ; tandis que l’anarchiste nihiliste cherche à détruire la société, il extériorise son ascèse. En ce sens il est plus proche du cynique antique, qui agit, alors que le stoïcien est essentiellement passif.
    Le militant ne doit pas même accorder de valeur à la vie des autres : « Sévère envers lui-même, il doit l’être envers les autres. […] il doit être prêt à périr lui-même, et à faire périr de sa main tout ce qui empêche cet accomplissement. »
    Nous sommes dans la négativité pure et simple, rien n’a de valeur sauf ce qui concourt à la révolution, c’est-à-dire à la destruction ; donc n’est positif que ce qui a des conséquences négatives sur la société établie.
    Le militant « ne connaît qu’une science - celle de la destruction. C’est dans ce but et dans ce but seulement qu’il étudie la mécanique, la physique, peut-être la médecine. » Toutes choses sont jaugées en vertu du seul critère d’utilité pour la révolution. La morale n’a plus de valeur, l’opinion publique non plus ; seul est « moral que ce qui contribue au triomphe de la Révolution ; tout ce qui l’empêche est immoral. »
    La deuxième partie, « Attitude du révolutionnaire envers ses camarades », montre dans la même logique que la vie humaine elle-même n’a pas de valeur. Le révolutionnaire doit faire preuve d’une solidarité sans faille envers ses camarades, à condition qu’ils servent la révolution comme il le fait lui-même. De plus, Netchaïev introduit le concept d’ « initié » : les révolutionnaires initiés doivent « utiliser comme du capital pour la révolution » les révolutionnaires non-initiés. Il y a donc deux catégories de militants, ceux qui sont éclairés et ceux qui sont débutants, les seconds étant traités comme des outils dans l’intérêt de la révolution. Et s’il arrive malheur à un camarade du militant, on ne doit l’aider que suivant son utilité effective et si cela n’entrave pas la révolution.
    La troisième partie, « Attitude du révolutionnaire envers la société », nous apprend notamment que le militant anarchiste doit infiltrer toutes les couches et les organisations de la société afin de les détruire de l’intérieur.
    La quatrième partie, « Attitude du révolutionnaire envers le peuple », exprime un avant-gardisme exacerbé : « La Confrérie n’a pas d’autre but que l’entière libération et le bonheur du peuple - c’est-à-dire des travailleurs. » Le peuple n’est donc pas la société, celle-ci est définie par les institutions, la hiérarchie et les personnes qui ont le pouvoir ; le peuple étant les travailleurs, les exploités, une masse non organisée. Et là le paradoxe éclate : tout en prétendant œuvrer pour le bonheur du peuple (principe assez totalitaire, en définitive), Netchaïev énonce une phrase terrible : « la Confrérie contribuera de toutes ses forces et de toutes ses ressources au développement et à l’extension des souffrances qui épuiseront la patience du peuple et le pousseront à un soulèvement général. »
    Ainsi, il faudrait accentuer les maux du peuple pour qu’il se soulève. Cette logique est assez retors et pourrait se retourner contre la « Confrérie » : le peuple pourrait découvrir cela et s’en prendre à l’organisation révolutionnaire, au lieu de lutter contre l’Etat.
    Cette phrase provient selon nous de la dialectique de Hegel, reprise par les « jeunes hégéliens » parmi lesquels on compte Marx et surtout, Bakounine ; lequel a participé à la rédaction de ce « Catéchisme ». En effet Hegel, philosophe de la négativité, dit que toute production résulte de l’Aufhebung, qui signifie en français suppression et dépassement ; abolition et conservation ; élévation. Par exemple, la fleur naît en niant le bourgeon, puis le fruit naît en niant la fleur.
    La dialectique a fait dire à Marx qu’il fallait soutenir les bourgeois en Allemagne, afin de renverser la féodalité (Manifeste du Parti Communiste). En effet, l’activisme doit aller dans le sens de l’histoire ; car le déroulement de l’histoire est inéluctable et nous ne pouvons qu’accélérer le mouvement historique ou le ralentir. Donc, si le peuple doit se révolter pour cause de souffrance, et que c’est le seul moyen d’instaurer l’Anarchie, qui viendra inévitablement, il faut exacerber les souffrances du peuple pour hâter la révolution et l’anarchie.
    Si l’on adoucissait les maux du peuple, il n’aurait plus de raisons de se révolter, et l’Histoire n’atteindrait pas sa fin, ici la société sans classes. Or comme cette fin doit nécessairement arriver quoi qu’on fasse, adoucir les maux du peuple serait aller contre l’avènement de la société sans classes. On voit bien ici toute la perversité de la dialectique hégélienne, reprise par les anarchistes russes, Bakounine et Kropotkine notamment.
    L’œuvre uniquement destructrice prônée par Netchaïev lui permet de dire que les forces révolutionnaires n’ont pas l’intention d’instaurer une hiérarchie. On peut donc se demander si ce texte est politique ou idéologique. L’écrivain russe laisse une incertitude totale quant au déroulement des évènements une fois la révolution destructrice effectuée. Ce sont les « générations futures » qui devront élaborer une organisation. Et l’auteur a bien raison de s’en tenir là : les conséquences d’une révolution sont imprévisibles et échappent bien souvent à ses instigateurs, en témoigne la France de 1793 et la Russie de février 1917 qui a accouché d’Octobre Rouge.
    Netchaïev dit aussi : « Joignons-nous aux brigands hardis, qui sont les seuls véritables révolutionnaires de la Russie. » Cela semble contradictoire vu que les brigands n’agissent que dans leur propre intérêt ; mais Netchaïev est un pragmatique, il ne s’intéresse qu’aux résultats des actes des gens, et les brigands nuisent au système, donc ils profitent à la révolution.
    Ce texte très dur, mais qui n’est pas véritablement idéologique ; seulement pratique, illustre probablement la maxime « la fin justifie les moyens », la fin posée étant la révolution. Nous pensons qu’une dialectique hégélienne sous-tend ce texte, ce qui veut dire qu’il y a un sens de l’histoire ; la fin de l’histoire étant la révolution et l’anarchie ; donc il y a les « initiés » activistes qui accélèrent le mouvement, et ceux qui le ralentissent. C’est aussi, selon nous, ce qui pousse l’auteur à prôner l’amplification des souffrances du peuple.
    En conclusion, nous dirons que la lecture de Netchaïev est très intéressante, puisqu’il exprime l’essence de toute révolution, déjà analysée par Hegel lui-même à propos de 1789 : « La liberté universelle ne peut donc produire ni une œuvre positive ni une opération positive ; […] elle est seulement la furie de la destruction. » (Phénoménologie de l’esprit).

  • Référendum britannique, élections espagnoles et maintenant, qu’allons nous faire... ?
    http://www.uef.fr/referendum-britannique-elections-espagnoles-et-maintenant-qu-allons-nous

    L’Europe s’apprête à vivre des moments importants avec en quelques jours : le référendum britannique (23/6) et les élections espagnoles (26/6). Il nous a semblé judicieux d’organiser une rencontre autour de connaisseurs de ces thématiques, à savoir : Jean Pierre GOUZY, président honoraire de l’Association Internationale des Jpurnalistes Européens Philip TURLE, chef du bureau UK à Radio France Internationale sur le thème : « Et maintenant, qu’allons nous faire... après ces votes ? » Cette réunion se (...)

    #Événements

    http://www.uef.fr/IMG/pdf/2016-06-28-uef-idf.pdf?357/0e6fcda74d8607f1d0fb024af689655d665f61a7

  • Nourriture instantanée : la magie de l’eau bouillante
    http://www.cafebabel.fr/article/nourriture-instantanee-la-magie-de-leau-bouillante.html

    Selon le classement de l’Association Internationale des Soupes Instantanées WINA (World Instant Noodles Association) de 2015, la Pologne n’est dépassée en terme de consommation que par l’Ukraine et la Grande-Bretagne au sein des pays européens amateurs de soupes-minute (la France fait bonne figure, à une belle 6ème place, derrière l’Allemagne et la République Tchèque, ndt). Joe, rédacteur de la version anglaise de cafébabel, confirme aussi bien leur popularité sur les îles Britanniques que leur sacro-saint lien avec le stéréotype de l’étudiant éternellement pauvre et affamé. Au contraire de la Pologne, les soupes instantanées en gobelet plastique y sont nettement plus populaires, la marque Pot Noodle étant la plus répandue. Leur célébrité est bien évidemment due aux produits mais également à leurs campagnes publicitaires controversées. Ce qui est aussi très intéressant (et également un peu inquiétant), c’est que même les végétariens peuvent manger la totalité des produits Pot Noodle – y compris ceux dont le nom laisse à penser qu’ils contiennent de la viande.

    • Mitterand (un très court extrait) à l’adresse de Sankara lors de son voyage au Burkina en 1986. Entre les mots, le mépris, l’arrogance du puissant.

      « ... Je trouve que dans certains de ses jugements, il a le tranchant d’une belle jeunesse et le mérite d’être un chef d’Etat totalement dévoué à son peuple... »

      « ...C’est un homme un peu dérangeant le président Sankara ! nan, c’est vrai, il vous titille, il pose ds questions, quoi ! Avec lui, il n’est pas facile de dormir en paix. Il ne vous laisse pas la conscience tranquille, puis moi j’admire ses qualités qui sont grandes, mais il tranche trop aussi ! Il va plus loin qu’il ne faut ! Enfin, à mon avis, hein ? Qu’il me permette de parler du haut... de mon expérience. Cela dit, s’il n’était pas comme il est, chef d’un Etat jeune, entouré d’hommes jeunes, avec des idées neuves, s’il n’était pas comme cela à 37 ans, dans quel état serait-il à 70 ! ... Je l’encourage, mais pas trop.... »

      Revoir (en particulier pour les propos de la journaliste Marie Roger Biloa à l’époque très impliquée dans l’Association Internationale Thomas Sankara (AITS).
      https://www.youtube.com/watch?v=18AoRhBos4g

      L’échange complet Mitterrand-Sankara est ici :
      http://www.thomassankara.net/spip.php?article32

  • ---- #Société ---------------

    Travail = émancipation, ah bon...

    #Macron après avoir lancé son « Travailler moins ne nous fera pas gagner plus », vient d’en lâcher une grosse avec « Le travail c’est le moteur de l’émancipation individuelle ».

    En tant que travailleur, je tiens à dire que c’est faux. Le travail, pour moi comme pour tant d’autres ouvriers, c’est essentiellement des gestes répétitifs et pénibles. Nous n’allons pas au travail pour nous émanciper mais pour répondre à des besoins économiques.

    Si le travail était émancipateur pour tous, alors il serait facile pour les ouvriers d’avoir accès à des formations (alors qu’en réalité les démarches pour obtenir la moindre formation sont pénibles, sélectives et, quand on réussi à en décrocher une, c’est avec une diminution de notre salaire pendant la formation !).

    Si par le travail on cherchait à nous émanciper, alors, le travail de nuit ne serait pas toléré (comme il l’est pour répondre aux « besoins » du marché, c’est-à-dire à la rentabilité).

    Si par le travail on cherchait à nous émanciper, son organisation favoriserait la vie personnelle et familiale. Par exemple, le dimanche ne pourrait être travaillé, pour pouvoir passer du temps avec ses enfants, sa compagne ou son compagnon, se cultiver. Si le travail était émancipateur pourquoi y aurait-il autant de consommateurs d’antidépresseur et d’anxiolytiques parmi les salariés ?

    Manifestement, le sieur Macron emploie un mot (le mot « travail ») dont il ignore le sens profond. C’est pourquoi je lui propose un petit stage : qu’il vienne me remplacer à l’usine pendant un mois… On verra s’il tient la cadence et s’il se sent plus émancipé après ça !

    Je fais partie des travailleurs qui veulent « Travailler moins pour gagner plus ». C’est-à-dire passer plus du temps à des choses qui m’émancipent davantage, par exemple être sympathisant actif dans une Association Internationale des Travailleurs, pouvoir passer un peu de temps avec les « vieux » de mon quartier, partager un jardin collectif, entraider des personnes dans l’urgence alimentaire… devenir chaque jour plus humain au lieu de me sentir transformé en robot !

    Les moteurs de l’émancipation individuelle sont l’entraide, la solidarité, les rencontres, les échanges. Le travail pourrait être effectivement émancipateur, mais ses véritables valeurs sont oubliées et font place à la concurrence et la compétitivité. Tous les articles des lois Macron (Loi dite 49.3) sont des obstacles à l’émancipation.

    Un travailleur qui à soif d’émancipation individuelle

    #Un_Autre_Futur supplément d’@anarchosyndicalisme ! n°145

  • Interview avec Mohamed Talbi :

    « Notre Association proclame l’abolition de la charia »

    http://www.webdo.tn/2015/02/16/interview-avec-mohamed-talbi-la-charia-est-une-oeuvre-humaine-desuete

    « Notre Association proclame l’abolition de la charia » le dit clairement, sans détour l’éminent islamologue tunisien, Mohamed Talbi, 94 ans. Avec d’autres penseurs et universitaires, M. Talbi a fondé en 2013 à Tunis, l’Association Internationale des Musulmans Coraniques. Dans un contexte où le musulman de France ce sent « obligé » d’être « Charlie » pour disculper sa foi de la violence des terroristes, qu’il essaye de renier l’appellation « Etat islamique » pour ne pas affilier sa religion à l’organisation terroriste, nous avons eu un entretien avec M. Talbi, ce 14 février 2015.

    #islam

  • Ecologie, spectacle, et perception biaisée de la nature.
    (éloge du phytoplancton et des vers de terre)

    Nous déployons beaucoup plus d’énergie à sauver les pandas que les Percina tanasi, sans doute parce que, tout menacés qu’ils soient, ces derniers sont de simples petits poissons ordinaires et que nous nous fichons pas mal de savoir si nos enfants pourront un jour ou non en voir dans un zoo. Je ne reproche pas aux ravissants pandas un seul centime de leur fond de soutien, car Dieu sait qu’ils en ont besoin, mais je m’inquiète de ce que notre penchant pour la sauvegarde de cette « mégafaune charismatique » (comme les appelle un de mes amis) soit révélateur d’une stratégie erronée. Si nous sommes convaincus qu’il faille mettre dans le canot de sauvetage les femmes et les enfants d’abord, nous devrions examiner plus attentivement les écosystèmes pour comprendre ce qui est à la base de leur reproduction, de leur assainissement et de leur entretien ; les corvées domestiques cruciales de la planète, le travail ingrat qui maintient tout le reste en vie. A savoir : les microbes du sol, les prédateurs clés, les invertébrés marins, les insectes pollinisateurs, et ô combien le phytoplancton. Le jour où je verrai des peluches pour enfants en forme de phytoplancton, je saurai que nous sommes sur la bonne voie.

    Barbara Kingsolver, Petit miracle et autres essais, Rivages, 2002. Essai 6, Libérer les crabes, pp. 81-97

    Quand j’étais petit à la récré, on faisait des jeux compliqués avec les copains, où on disait qu’on serait des animaux et qu’on ferait des trucs de oufs parce-qu’on aurait des super-pouvoirs, tout ça, et un des moments cruciaux du jeu était celui où on choisissait quel animal on serait :
    – Moi je suis le lion
    – Et moi le tigre
    – Et moi l’aigle
    – Et moi le rhinocéros, pasqueu je vous encorne et avec ma carapace on peut rien me faire
    – Ouais mais moi je vole alors tu peux pas m’attraper
    – Et moi je suis le dragon comme ça je vous fais tous brûler
    – Et moi je suis Lucky Luke, je vous tue avec mon pistolet
    – Toi tu joues pas avec nous

    Bref, on était jeunes, et notre imaginaire était déjà imprégné des valeurs qui nous faisaient préférer les superprédateurs comme animaux fétiches. Personne n’aurait par exemple pris comme animal le ver de terre, c’était même un des plus méprisables : c’est mou, c’est moche, c’est sale, ça vit dans la terre, et si ça se trouve ça pue.
    Pourtant, si nous autres animaux terrestres à deux pattes avions un peu plus de respect pour ces bestioles discrètes et cruciales (et avant ça, de connaissances à leur sujet), il y a plein de choses qui marcheraient différemment.
    [...]
    Quelque-chose aurait changé le jour où s’opèrerait un renversement de l’imaginaire qui ferait dire à un gamin comme ceux qu’on a étés : « moi je suis le ver de terre, parce-que c’est grâce à moi que vous tenez debout ».
    Car comme le disait déjà Charles Darwin en 1881 : Il est permis de douter qu’il y ait beaucoup d’autres animaux qui aient joué dans l’histoire du globe un rôle aussi important que ces créatures d’une organisation si inférieure.
    Et comme le disait Marcel Bouché (secrétaire du Comité de Zoologie du Sol de l’Association Internationale de Science du Sol) en 1985 : Si nous comparons, par exemple, l’importance accordée à l’ornithologie et le grand nombre d’ornithologues étudiant 1 kg d’oiseaux par hectare, avec le nombre extrêmement limité de chercheurs intéressés par des centaines ou des milliers de kg par hectare de vers de terre, alors nous pouvons conclure que notre connaissance des écosystèmes est fondamentalement déformée par notre perception « épigée » de la nature et notre ignorance de la vie « endogée ».

    http://senshumus.wordpress.com/2008/04/29/ecologie-du-ver-de-terre (#autopromo)

    #écosystèmes #écoumène #nature
    cc @aude_v

  • Nouvelle carte hydrogéologique de la France | #brgm
    http://www.brgm.fr/actualites/nouvelle-carte-hydrogeologique-france

    Le BRGM finalise actuellement la nouvelle carte #hydrogéologique de la France, dont la diffusion est prévue début 2015. Présentée le 19 septembre à Marrakech au congrès de l’Association Internationale des Hydrogéologues (AIH), cette deuxième version vient préciser la version initiale de la carte, qui date de 1978. Une carte hydrogéologique permet notamment de localiser, parmi l’ensemble des formations géologiques d’un territoire, celles qui sont aquifères, c’est-à-dire exploitées ou susceptibles de l’être pour l’alimentation en #eau potable, l’irrigation, l’industrie.

    #map #geologie

  • [Brochure] L’ANI : une attaque frontale ! at Atheneo du Puy de Dôme
    http://anarsixtrois.unblog.fr/2013/03/06/brochure-lani-une-attaque-frontale

    La Confédération Nationale du Travail, section française de l’Association Internationale des Travailleurs-euses (#CNT-AIT), édite une brochure pour comprendre l’#Accord_National_Interprofessionel signé par le #MEDEF , la #CGC, la #CFTC et la #CFDT, et pour riposter !

    Téléchargeable ici :

    http://anarsixtrois.unblog.fr/files/2013/03/ani.pdf

    Vive la lutte des travailleurs-euses, sans permanent-es ni subventions !

  • Dix ans de l’#ASI-AIT : l’heure n’est pas aux célébrations mais à la lutte
    http://anarsixtrois.unblog.fr/2012/11/02/dix-ans-de-lasi-ait-lheure-nest-pas-aux-celebrations-mais-a-la-l

    Ce jour-là il y a dix ans, le 19 Octobre 2002, s’est tenue à Belgrade le Congrès fondateur de l’Initiative anarcho-syndicaliste (ASI).

    Au cours des dix dernières années, l’ASI a intensivement soutenu l’organisation du mouvement des travailleurs révolutionnaires libertaires. Outre la participation directe à des grèves et protestations de travailleurs et d’étudiants, nous publions régulièrement notre lettre d’information hebdomadaire « Action directe » et maintenons activement les activités d’édition. Cette année, comme pendant les huit dernières années, nos organes de recherche et de publication -le Centre d’Etudes Libertaires (CLS) participera à la Foire du livre de Belgrade, avec l’intention de rendre accessible au public les théories et l’histoire du mouvement ouvrier, ainsi que confronter la marchandisation de la culture et de favoriser la diffusion et le renforcement de la pensée progressiste et la critique sociale radicale.

    En Juin 2010 nous sommes retournés à déposer une demande d’enregistrement de l’Initiative anarcho-syndicaliste comme une organisation syndicale, mais à cause d’obstacles bureaucratiques de l’état, ce processus n’est pas encore terminé. Depuis sa fondation, l’ASI a été active dans le mouvement ouvrier international, et en 2004 est devenu une Section de l’Association Internationale des Travailleurs (AIT-IWA).

    Nous sentons dans notre propre peau comment sont les conditions sociales. Un record historique du chômage, le salaire minimum et l’augmentation en spirale des prix d’un côté, et un mode de vie aisé par les hommes d’affaires et les politiciens de l’autre, représentent l’image de la vie quotidienne en Serbie et dans le monde. C’est pourquoi nous n’invitons pas les travailleurs à une fête d’anniversaire, mais nous appelons à une lutte de classe organisée ! Cette lutte ne peut être déposé dans les syndicats jaunes et les partis politiques. Il doit être menée sans intermédiaires, basé sur l’action directe contre les intérêts des patrons et de l’Etat, et à travers d’une démocratie directe –basée en prise de décisions en assemblées, sans les bureaucrates et les délégués irrévocables, parce que seulement à travers cette genre de lutte on peut effectuer des améliorations fondamentales dans la situation des travailleurs, et on peut jeter les bases d’une société véritablement libre.

    Nous continuons le combat aujourd’hui, la lutte qui a commencé il y a 10 ans, avec le même zèle. Il s’agit d’une lutte pour l’amélioration de la situation de la classe ouvrière, pour la création d’un mouvement ouvrier basé sur les principes de l’action directe et la démocratie directe et une lutte pour la transformation révolutionnaire de la société -ce qui signifie se débarrasser du capitalisme et de l’Etat. Nous demandons à tous ceux qui n’ont pas de droits, les travailleurs, les étudiants, les chômeurs et les retraités à nous rejoindre dans ce combat pour une vie digne qui vaut la peine pour un être humain. Pour le communisme autogéré et non-étatique ! Par l’anarchie !

    A Belgrade,

    Secrétariat de l’Initiative Anarcho-syndicaliste
    Section de l’Association Internationale des Travailleurs

  • AIT-Journées d’Action les 29,30 et 31 mars at Atheneo du Puy de Dôme
    http://anarsixtrois.unblog.fr/2012/03/25/ait-journees-daction-les-2930-et-31-mars

    L’Association Internationale des Travailleurs-euses (AIT) organise des Journées d’Action les 29,30 et 31 mars. Ces actions sont internationales et contre les Mesures d’Austérité Capitalistes, l’Exploitation et l’Oppression et mettent l’accent sur les problèmes/les conflits ouvriers mondiaux, régionaux et locaux.

      Les Actions de l’AIT coïncident avec la grève générale du 29 mars en Espagne. La CNT-AIT espagnole a lancé un appel pour une grève générale et les Sections et le Secrétariat de l’AIT feront preuve de solidarité avec notre organisation sœur espagnole.

      Nous recevons des informations au sujet de la participation aux Journées d’Actions de l’AIT, et pour l’instant voici d’où elles viennent : la ZSP-AIT (Pologne), la SolFed-AIT (Grande Bretagne), les syndicats CNT-AIT (France), la KRAS-AIT (Russie), l’AIT-SP (Portugal) et la NSF-AIT (Norvège). Les journées d’Actions de l’AIT coïncident également avec la Journée Européenne d’Action contre le Capitalisme du 31 mars (M31) partiellement organisée par la FAU-AIT (Allemagne), l’USI-AIT (Italie) et la CNT-AIT (Espagne).

      L’Association Internationale des Travailleurs-euses (AIT) est convaincue que les travailleurs-euses doivent combattre les Mesures d’Austérité Capitalistes, l’Exploitation et l’Oppression par les Actions Directes et la Solidarité Internationale. Les sections de l’AIT fonctionnent par les travailleurs-euses elleux-même, sans permanent-es payé-es, ne participent pas à la collaboration de classe et ne reçoivent aucune subvention des capitalistes et de l’État.

      Les travailleurs-euses ne seront jamais totalement libéré-es de l’exploitation et de l’oppression tant que les travailleurs-euses du monde entier ne s’organisent et luttent avec pour but de substituer le système capitaliste actuel par un système où illes prendront toutes les décisions elleux-même, qui donnera l’égalité économique et sociale réelle pour toutes et tous les travailleurs-euses !

      Vive l’AIT et l’anarchosyndicalisme !
      Oslo, 12 mars 2012
      Secrétariat de l’AIT

  • International Workers Association / Asociación Internacional de los Trabajadores (IWA-AIT): Statement of the IWA- Secretariat concerning the mobilizations against the present capitalist offensive in Spain
    http://internationalworkersassociation.blogspot.com/2011/09/statement-of-iwa-secretariat-concerning.html

    For the International Workers Association (IWA) class struggle is not a theoretical abstraction but a fact in the daily lives of workers. Our way of organizing is expressed through democratic federalist structures based on recallable delegates.
    The IWA rejects class collaboration in all its forms. Works councils and other corporatist bodies based on social partnership are means of undermining class struggle. State funding is designed to undermine independent working class action and organization.

    For us the only relationship between worker and boss can be class struggle. And class struggle must grow until capitalism and the state is swept away by the solidarity of the international working class - to be replaced by the free federation of workers associations based on libertarian communism!
    In recent years the IWA has organized countless international campaigns in support of workers worldwide. The attacks come in many fields and in Spain by the various labour reforms, cuts in the pension system, reform of collective bargaining and social cuts. On September 29 , the CNT-AIT with other unions and social organizations will take to the street, in the process of building towards a general strike!

    It is in this anarchosyndicalist spirit that the IWA-Secretariat sends its greetings and support to the Spanish CNT-AIT and all workers who by self- activity, protests, direct actions and solidarity are engaged in the fight against the capitalist offensive!

    Oslo, September 27th 2011
    IWA-Secretariat

    • COMMUNIQUE DU SECRETARIAT DE L’AIT CONCERNANT LES MOBILISATIONS CONTRE L’ACTUEL OFFENSIVE CAPITALISTE EN ESPAGNE
      http://anarsixtrois.unblog.fr/2011/09/29/communique-du-secretariat-de-lait-concernant-les-mobilisations-c

      Pour l’Association Internationale des Travailleurs-euses (AIT), la lutte des classes n’est pas une abstraction théorique mais un fait de la vie quotidienne des travailleurs-euses. La manière avec laquelle nous nous organisons ce fait à travers des structures démocratiques fédéralistes basées sur des mandaté-e-s révocables.

      L’AIT rejette la collaboration de classe sous toutes ses formes. Les comités d’entreprises et autres institutions corporatistes basées sur le partenariat social sont des outils pour saper la lutte des classes. Les subventions étatiques servent également à saper l’action et l’organisation indépendantes de la classe ouvrière.

      Pour nous, la seule relation que puissent entretenir un-e travailleur-euse et un-e patron-ne est la lutte des classes. Et la lutte des classes doit se développer jusqu’à ce que l’État et le capitalisme soient balayés par la solidarité de la classe ouvrière internationale, pour être remplacés par la libre fédération des associations de producteurs-trices basées sur le communisme libertaire !

      Ces dernières années l’AIT a organisé un nombre incalculable de campagnes internationales en soutien aux travailleurs-euses du monde entier. Nous subissons des attaques sur de multiples terrains, en Espagne c’est à travers les différentes réformes du travail, les coupes dans le système de retraite, la réforme des négociations collectives et les coupes sociales. Le 29 septembre, la CNT-AIT ainsi que d’autres syndicats et organisations sociales vont descendre dans la rue, dans le but de construire la grève générale !

      C’est avec cet esprit anarchosyndicaliste que le secrétariat de l’AIT envoie ses salutations et son soutien à la CNT-AIT espagnole et à toutes et tous les travailleurs-euses, qui, par l’auto-organisation, les protestations, l’action directe et la solidarité, sont engagé-e-s dans la lutte contre l’offensive capitaliste !

      Oslo, 27 septembre 2011.
      Secrétariat de l’AIT.