organization:ligue algérienne

  • Algérie : le procès du blogueur Merzoug Touati poursuivi pour espionnage s’ouvre ce jeudi
    JeuneAfrique.com - 23 mai 2018 à 18h03
    http://www.jeuneafrique.com/561714/societe/algerie-le-proces-du-blogueur-merzoug-touati-poursuivi-pour-espionnage

    Merzoug Touati a été arrêté en janvier 2017 pour « intelligence » avec l’État d’Israël et « incitation à la rébellion ». Amnesty International déplore une atteinte à la liberté d’expression et demande sa libération.

    Après un an et demi d’instruction, le procès du jeune Merzoug Touati, poursuivi par les autorités algériennes pour « intelligence avec une puissance étrangère » et « incitation à la rébellion » s’ouvrira ce jeudi 24 mai devant le tribunal de Béjaïa au nord de l’Algérie.

    « Il est dans une situation fragile, il a observé plusieurs grèves de la faim et son moral est très atteint », confie à Jeune Afrique Said Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), qui sera présente à ses côtés à l’ouverture de son procès, ainsi qu’un collectif de cinq avocats chargés de prendre sa défense.

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    Mercredi 23 mai 2018 - 08:30
    Détenu depuis le 22 janvier 2017 à la prison d’El Khemis (Bejaia)
    Le blogueur Merzoug Touati risque la peine de mort, dénonce Amnesty International
    http://www.lematindalgerie.com/le-blogueur-merzoug-touati-risque-la-peine-de-mort

    (...) Dans son premier message publié le 2 janvier 2017, il appelait les habitants de Béjaïa à manifester contre la nouvelle loi de finances. Dans sa vidéo postée sur YouTube le 8 janvier, il interviewait un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères qui niait toute implication des autorités israéliennes dans les manifestations en Algérie – contredisant les affirmations des autorités algériennes. (...)

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    Le blogueur Merzoug Touati au 14e jour de sa grève de la faim
    27 septembre 2017
    http://www.lematindz.net/news/25449-le-blogueur-merzoug-touati-au-14e-jour-de-sa-greve-de-la-faim.html

    Merzoug Touati est poursuivi en justice pour « intelligence avec une puissance étrangère » après la publication dans le blog hogra d’un entretien avec un officiel israélien qui a révélé que l’Etat hébrreu avait une représentation à Alger par le passé.

    #Merzoug_Touati

  • Sans moindres preuves, la justice algérienne condamne le Dr Fekhar.
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3096

    Illustratif est le procès du docteur Kameleddine Fekhar qui s’est tenu, mercredi 24 mai, à Médéa. Il est surtout de celui qui, de 2004 à 2014, a été à la tête section de la Ligue algérienne pour les droits de l’homme dans la ville de Ghardaia. A l’instar des militants berbères d’autres régions d’Algérie, la radicalisation advient face à l’apartheid officiel de la prépondérance de l’identité arabo-islamique. Ghardaïa est régulièrement, depuis 2013, le théâtre des heurts entre populations arabes et (...)

    #associations,_mouvement,_vie_associative,_initiatives_citoyennes,_intérêt_commun,_communauté,_Etat,_institution

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, fait divers, (...)

    #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Sans moindres preuves, la justice algérienne condamne le Dr Fekhar.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3096

    Illustratif est le procès du docteur Kameleddine Fekhar qui s’est tenu, mercredi 24 mai, à Médéa. Il est surtout de celui qui, de 2004 à 2014, a été à la tête section de la Ligue algérienne pour les droits de l’homme dans la ville de Ghardaia. A l’instar des militants berbères d’autres régions d’Algérie, la radicalisation advient face à l’apartheid officiel de la prépondérance de l’identité arabo-islamique. Ghardaïa est régulièrement, depuis 2013, le théâtre des heurts entre populations arabes et (...)

    #associations,_mouvement,_vie_associative,_initiatives_citoyennes,_intérêt_commun,_communauté,_Etat,_institution

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, fait divers, (...)

    #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • منظمة حقوقية : فرنسا تجرّم إنكار “إبادة” الأرمن وترفض الاعتراف بـ”جرائمها” في الجزائر | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=468270

    Dans un communiqué, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme remarque que le Parlement français confirme la pénalisation de la contestation des crimes contre l’humanité, y compris dans le cas arménien, tout en se refusant à condamner officiellement les crimes de la colonisation française en #algérie.

  • Reçu via la mailing-list Migreurop:

    Compte-rendu journalistique d’une réunion qui s’est tenue dans les locaux d’Amnesty International (Alger), à l’initiative de la toute nouvelle Plateforme sur la migration en #Algérie (autour notamment de la LADDH), à l’occasion de la journée internationale des migrants.
    Quelques éléments de contexte et surtout plusieurs allusions aux expulsions (avant tout de Nigériens mais sans doute aussi d’autres Subsahariens) organisées ces derniers mois, avec le concours de la Croix-rouge algérienne. Le débouché de ces retours forcés était le "centre de transit" d’Agadez. Ce camp n’est pas cité dans l’article mais est au coeur de projets, européens notamment, d’identification, de tri, "d’accueil" mais aussi de renvois des migrants subsahariens, à la fois en transit vers le nord ou expulsés de pays limitrophes - Libye et Algérie principalement.

    Emmanuel

    http://www.elwatan.com//actualite/des-ong-donnent-l-alerte-la-dure-realite-des-migrants-en-algerie-19-12-2015

    Des ONG donnent l’alerte : La dure réalité des migrants en Algérie
    19.12.15 | 10h00

    Le nombre de victimes sur le chemin de la migration ne cesse d’augmenter.

    En mer, en plein désert et même dans les villes, le mouvement migratoire est une véritable tragédie, un drame humain qui remplit les pages et des médias, malheureusement pas assez pour toucher toutes les bonnes volontés et faire bouger les lignes. Des lignes qui sont de plus en plus visibles dans ces barbelés et les frontières fermées auxquels font face tous les jours des milliers de personnes fuyant guerre, misère et famine. Si l’Europe s’emmure et se barricade contre la détresse des autres, même au prix de voir plus de 3000 morts en mer (chiffre de l’année 2015), doit-on de ce côté de la Méditerranée taire et cacher cette souffrance ?

    Depuis que le monde est monde, les mouvements de personnes sont à l’origine des civilisations humaines ; comment aujourd’hui va-t-on au nom d’une suicidaire « préférence nationale » imposer des restrictions à la libre circulation des personnes ? Des questions qui ont figuré hier au cœur d’un débat organisé à l’initiative de la nouvellement créée Plateforme sur la migration en Algérie (PMA), et ce, à la faveur de la célébration chaque 18 décembre de la Journée internationale de la migration.

    Le siège d’Amnesty International qui a abrité cette rencontre semblait exigu pour contenir le nombre de participants. Des membres de la société civile, entre associations et défenseurs des droits de l’homme, ont décidé d’unir leurs efforts pour donner à la problématique de l’immigration une voix, un visage mais surtout un meilleur devenir. De pays émetteur de migration vers l’Europe, l’Algérie est devenue aussi une terre d’accueil de la migration notamment subsaharienne.

    Les migrants sont-ils bien accueillis ? Pas si sûr, répondent les différents intervenants. Maître Benissad, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), note que la législation algérienne n’est pas conforme aux conventions internationales traitant de la question de la migration. Il dénonce dans son intervention la stigmatisation du migrant et l’image négative que renvoient de lui certains médias.

    Difficile scolarisation des enfants

    Imène Benchaouche, coordinatrice du comité de coordination de la PMA, souligne pour sa part la difficulté d’avoir un chiffre exact sur le nombre de migrants en Algérie. « Des statistiques officielles parlent de 25 000 Subsahariens sur un total de 52 000 migrants, dont des Syriens. » Saliha Boucheloui, de l’ONG Caritas, tient à noter la difficile vie des femmes migrantes en Algérie, souvent sujettes à des agressions. « La mort en mer est difficile, mais il ne faut pas oublier non plus cette tragique et pénible traversée du désert…

    Si c’est déjà difficile pour une femme de vivre en Algérie, que dire du vécu de ces migrantes qu’on agresse parce qu’elles sont migrantes et sans droits », dit-elle. Et à Imène Benchaouche de reprendre la parole pour évoquer le cas des enfants de migrants en situation irrégulière : « Aucun enfant n’a été scolarisé dans un établissement public. Parmi ces enfants, beaucoup sont nés en Algérie, ont des actes de naissance mais n’ont pas accès à l’école. Avec Médecins du monde et le réseau Nada, nous avons pu en inscrire 25 dans des écoles à Alger, mais qu’en est-il des autres ? » Contrairement à ce qui se dit, l’immigration nigérienne n’est pas là que pour des raisons économiques.

    Les Nigériens, entre migration économique et fuite de la violence

    Dans une enquête effectuée par la LADDH, il a été établi que la majorité des migrants nigériens provient du sud du Niger et non pas des zones frontalières. « Le chaos libyen, la guerre au Mali et la présence de Boko Haram dans cette zone poussent les populations du Sud à émigrer vers le Nord. Nous sommes donc face à une immigration mixte et pas seulement économique. La situation géopolitique et les violences sont à l’origine de cette migration.

    Par ailleurs, les effets du changement climatique se font déjà ressentir au Niger qui est un des pays les plus pauvres de la région, ce qui explique aussi en partie ces exodes », indique Moumène Khelil de la LADDH. Ce dernier conteste les opérations de rapatriement de ces personnes en détresse et estime que la justification de demande de rapatriement émise par l’Etat du Niger ne peut être un argument.

    « On s’appuie sur la demande des autorités nigériennes comme si les personnes appartiennent à un Etat », dit-il avant de s’interroger sur le rôle ambigu du Croissant-Rouge algérien (CRA) dans cette opération « d’expulsion » qui ne dit pas son nom. « Nous sommes face à un problème d’éthique et une atteinte au droit d’asile… Quel est le fondement juridique de ces expulsions qui ne s’appuient sur aucun texte de loi ni de décision administrative ? Le CRA est-il dans son rôle quand il fait des opérations d’identification dans les rues ? Sert-il d’auxiliaire humanitaire aux autorités ? »

    Ce à quoi une représentante de ce même CRA répondra qu’il y a eu rapatriement à la demande des autorités nigériennes et le CRA l’a fait dans le respect de la dignité humaine. Une représentante d’une association s’occupant des migrants à Oran rétorquera en disant qu’il y a eu des opérations de « ramassage » même des immigrants en situation réglementaire. « Ces opérations de rapatriement ont été très entachées d’atteintes à la dignité des migrants », dit-elle.

    Abdelouahab Fersaoui, de l’association RAJ, a plaidé pour sa part pour une plus grande implication de la société civile en faveur des migrants. « L’approche sécuritaire n’est pas une solution. Il faut que la société civile s’organise pour créer un rapport de force, interpeller les gouvernants pour prendre en charge sérieusement la question de la migration. Nous nous devons de mieux nous organiser pour nous imposer sur le terrain de l’action sociale et politique », dit-il.

    Et à Abderrahmane Arar, du réseau Nada, d’appeler à la régularisation de la situation des ONG afin qu’elles remplissent au mieux leur rôle sur le terrain. « Il faut faire de la PMA un plaidoyer politique et juridique et arriver à faire promulguer une loi qui protège les migrants... Et d’ici là, il faut procéder à des actions permettant aux migrants au moins de travailler », note M. Arar. Le pas lent et hésitant, Marie Simone avance vers la tribune pour affronter l’assistance et raconter ses « trois ans de souffrance en Algérie ».

    Marie Simone ou la détresse d’une migrante

    Elle est Camerounaise et a 32 ans. Il y a trois ans, elle est arrivée en Algérie comme beaucoup d’autres migrants pour trouver une meilleure vie. « J’ai passé trois ans de souffrance, de misère, de galère, de discrimination et de racisme », dit-elle avec beaucoup d’amertume. Elle en arrive dans son récit à ce jour du 1er octobre dernier lorsque des bandits et criminels se sont attaqués à elle et ses amis. « C’était à Maghnia, nous avons été attaqués par des individus armés de machettes et un chien. Ils ont voulu nous dépouiller de notre argent et nos bijoux. Nous avons pris la fuite, ils ont lâché le chien sur moi, je n’ai pas pu fme sauver. »

    Marie Simone reprend son souffle avant de continuer : « Je croyais qu’ils allaient juste me voler, mais ils m’ont prise dans un buisson… » Elle pleure et demande pardon à l’assistance, comme si elle devait s’excuser pour ses larmes pourtant si légitimes après ce qu’elle a enduré. « A tour de rôle, ils sont passés sur moi », lâche-t-elle. Les yeux embués, la main tremblante, Marie Simone revit cette horrible scène, la raconte, la vomit.

    Elle a été tabassée et violée par plusieurs individus. Le cauchemar de Simone ne s’arrêta hélas pas là. Une fois à l’hôpital et demandant un certificat médical attestant de la preuve du viol, Marie Simone se voit rabrouée : « J’ai été rejetée par le médecin, on m’a refusé l’examen médical. » A la gendarmerie, la réponse n’est pas meilleure. On ose même lui poser la question : êtes-vous musulmane ou chrétienne ? Comme s’il y avait une différence à la détresse humaine en fonction des religions. « A la gendarmerie, on me dit qu’on ne peut rien pour moi… Je suis restée deux jours avec le sperme de mes agresseurs en moi. » Marie Simone ne se sent pas en sécurité.

    Après le viol, elle a été encore une fois agressée et encore une fois la prise en charge à l’hôpital est des plus honteuses. « Heureusement que j’ai rencontré des gens qui m’ont réellement aidée, notamment mon avocat qui est un vrai frère », dit-elle en guise d’espoir. Tel est un cas parmi d’autres attestant de la dure vie des migrants en Algérie. L’urgence de la prise en charge sérieuse et respectueuse des droits des migrants est plus que jamais posée. On ne peut critiquer le racisme ailleurs et le pratiquer ici. -

    Nadjia Bouaricha

    #migrations #réfugiés #asile

  • Pour la libération des Femen en Tunisie
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/18/pour-la-liberation-des-femen-en-tunisie_3432257_3232.html

    Les signataires :

    Par Caroline Fourest (Ecrivaine et journaliste), Nadia El Fani (Cinéaste), Aliaa El Mahdy (Cyberdissidente égyptienne ), Taslima Nasreen (Ecrivaine) et Inna Shevchenko (Porte-parole de Femen)

    Les premières cosignataires citées à la fin du texte :

    Darina Al Joundi, auteure-comédienne ; Elisabeth Badinter, philosophe ; Faouzia Charfi, universitaire ; Djemila Benhabib, journaliste et essayiste ; Lina Ben Mhenni, cyberdissidente tunisienne ; Sadok Ben Mhenni, activiste tunisien ; Raja Ben Slama, psychanalyste et universitaire ; Karim Ben Smail, éditeur ; Nédra Ben Smail, psychanalyste ; Abdennour Bidar, philosophe ; Dounia Bouzar, auteure et anthropologue ; Rachida Brakni, comédienne ; Caroline Eliacheff, psychanalyste ; Cherif Ferjani, professeur universitaire ; Caroline de Haas, activiste féministe ; Françoise Héritier, anthropologue ; Salah Horchani, universitaire, militant des droits humains ; Abdelwahab Meddeb, écrivain, universitaire ; Nine Moati, écrivaine ; Said Sadi, ancien député algérien, fondateur de la Ligue algérienne des droits de l’homme ; Martine Storti, présidente de Féminisme ; Maya Surduts, collectif national pour les droits des femmes.

    Djemila Benhabib est une contributrice de Riposte Laïque, les méchants racistes avec qui Fourest n’a absolument rien à voir :
    http://ripostelaique.com/author/Djemila-Benhabib

    #Femen #islamophobie

    • On a passé la news des peines prononcés dans @myeurop et, le moins qu’on puisse dire, c’est que la cause est loin de déclencher de la compassion. On en est plutôt au sempiternel : « bien fait pour leur gueule, elles l’ont bien cherché, ces impudiques ».
      En fait, je ne trouve pas la démarche des Femen super saine depuis le début, mais les réactions que ça suscite, non plus. Une sorte d’aimant à merde qui, in fine, permet de justifier aussi la haine des femmes et tout ça. Manière, j’ai l’impression qu’en ce moment, quoi qu’on fasse, ça justifie la haine des femmes et le grand bond en arrière réactionnaire qui va avec.

    • Le néant conceptuel qui accompagne leurs provocations est... désarmant. De mon côté en tout cas. Je ne sais pas quoi en dire. Je ne me sens pas indigné. Ni choqué. Dans un sens ou dans l’autre. Il est interdit de se balader torse nu ou même bras et jambes nus dans des milliers d’endroits en France et en Europe, regardez du côté de Lourdes... Alors... Non. Je ne vois pas. Absence totale de réaction de ma part.
      Je pourrais dire « ras l’bol des provocs ». Mais même pas. J’aurais d’ailleurs trop l’impression de me retrouver dans le rôle du gauchiste qui n’aime pas le Front de Gauche parce que Mélenchon « y fait que de la provoc’ ».
      Qu’est-ce qui distingue les Femen d’Iggy Pop au fait ? A part la paire de seins ? Les lieux où elles se mettent à poil ? Et un gamin qui montre ses fesses à son instit’, c’est politique aussi c’est vrai.
      J’y arrive pas.

    • @monolecte ca m’etonnerait que ca te remonte le moraĺ mais j’ai pas l’impression que ça soit nouveau le « quoiqu’on fasse ça sera utiliser contre les femmes et les féministes ».

      Je pense qu’on peut d’un côté dire qu’on est pas d’accord avec les méthodes et certains propos des Femen tout en étant solidaire avec elles et ferme contre ces arrestations et inculpation abusive.

    • @mad_meg : ton interprétation me fait réagir (désolé :-)
      Ce n’est pas spécifique à la cause féministe. Quoi qu’on fasse, quand on fait dans la provoc, quand on provoque une réaction prévisible, quand on sollicite la compassion avec des gros sabots, il y aura des esprits chagrins (dont le mien) pour rester en retrait, voire pour déplorer la démarche.
      La provoc n’a qu’une vertu : elle galvanise les partisans. Elle n’a qu’un défaut, elle galvanise aussi le camp d’en face.
      C’est beau, ça radicalise toutes les confrontations, ça fait du spectacle, mais après ?
      Est-ce que ça va infléchir quoi que ce soit en Tunisie le fait de s’indigner en Europe ?
      Je vais plus loin que @biggrizzly dans ma réflexion... mais oui la provoc, je vois plus trop l’intérêt, je vois Charlie Hebdo sous de Gaulle comme un accessoire, un support communautaire et fédérateur qui a permis de motiver et mobiliser les jeunes contre leurs parents, mais pas comme un vecteur de changement social.. Le changement il vient de la persuasion par le dialogue, l’exemple, voir le bras de fer, pas par la provoc..

      J’ai l’impression d’être devenu un vieux con en écrivant ça, mais tant pis, j’assume :-)

    • Je me doute bien que les pétitions et signes d’indignation venu de France ne sont pas d’un grand poid dans cette affaire qui concerne la Tunisie et peuvent être perçu comme du Noé-colonialisme. Et je comprend aussi que les decisions de justice de ce pays ne me regardent pas vraiment. Je trouve juste que de la prison ferme pour le montrage de seins c’est excessif. Une amande avec une interdiction de territoire pour les Femen étrangère aurait suffit largement si vraiment l’exhibition de poitrine était un fait grave qui mérite une désapprobation collective. Je comprend et j’adhère à toutes les critiques que j’ai lu ici sur les Femen, mais en même temps je trouve la réponse tunisienne disproportionnée (le coup de la profanation de cimetière pour Amina est franchement abusif).
      C’est peut être de la solidarité féminine mal placée mais il me semble possible de soutenir ici les Femen contre l’incarcération tout en prenant mes distances sur leur discours et leurs méthodes d’action que je trouve souvent très critiquable.

    • Il est clair que je me sens solidaire de ces tunisiennes (perso j’avais relayé ça sur FB, dans le cadre familial). Je réagissais sur le fait que tu attribuais au fait que c’était parce que c’était des femmes féministes qu’elles n’étaient pas soutenues, alors que je pense moi que c’est plutôt lié à la forme d’action, qui fait qu’on reste en retrait dans l’indignation. Après bien entendu je parlais pour moi, il est clair que les machos diront toujours : « elles l’ont pas volé ! »