• Paris : Les bébés doivent aussi avoir un billet pour les JO lessentiel.lu

    Les bébés se verront refuser l’accès aux sites s’ils n’ont pas leur propre billet. Les parents demandent une modification des règles.

    Jeunes ou futurs parents, ils doivent assister aux Jeux olympiques cet été à Paris, mais ces spectateurs ont découvert que leurs bébés se verront refuser l’accès aux sites s’ils n’ont pas leur propre billet. Ils demandent une modification des règles.

    Quand ils ont acheté leurs tickets l’année dernière, leur enfant n’avait pas encore vu le jour, à l’image de Margaux Giddings, une infirmière de 33 ans. Elle a décroché sa place pour les épreuves de gymnastique lors de la première mise en vente, puis est tombée enceinte et a accouché il y a peu.

    « J’aurais aimé l’emmener avec moi dans une écharpe »
    « J’allaite ma fille et elle aura cinq mois au moment des Jeux », explique à l’AFP cette habitante de Bayonne. « Cela m’embête de la laisser. J’aurais aimé l’emmener avec moi dans une écharpe ou un porte-bébé ».

    La réglementation des Jeux (26 juillet-11 août), stipule que « tous les spectateurs auront besoin d’un billet valide pour accéder à un site olympique, y compris les enfants de tous âges ». « Je n’arrivais pas à y croire quand j’ai appris que dès qu’un bébé naissait, il avait besoin de sa propre place », témoigne Tom Baker, un Londonien de 37 ans détenteur de billets pour les JO et qui attend son premier enfant avec son épouse Kate pour le mois de mai.

    Tarifs réduits pour les enfants
    Il a contacté le comité d’organisation (Cojo) et on lui a conseillé d’acheter des billets pour les Jeux paralympiques, où des tarifs réduits pour les enfants sont disponibles, contrairement aux Jeux olympiques.

    « J’ai dit : +Attendez une seconde ! Nous avons acheté des billets un an et demi avant l’événement, nous ne savions même pas que nous allions avoir un enfant+ », raconte-t-il à l’AFP. « On ne pouvait pas être au courant et on ne peut pas résoudre le problème en achetant d’autres billets car ils sont vendus ». Kate et lui, ainsi que son frère et sa mère, ont dépensé environ 3 000 euros pour assister notamment aux épreuves de kayak et de beach-volley.

    Les sites peuvent être « inadaptés » aux enfants
    Le comité d’organisation des Jeux, qui a déjà essuyé des critiques concernant le prix des billets, a maintenu sa décision d’exiger que tous les participants, y compris les bébés dans les bras, aient leur propre place.

    « D’une manière générale, Paris-2024 ne recommande pas aux parents d’emmener leurs enfants de moins de quatre ans sur les sites de compétition », a indiqué le comité dans un communiqué transmis à l’AFP. « Paris-2024 les invite à prendre en compte l’environnement des sites sportifs qui peut être inadapté au bien-être des jeunes enfants. »

    « C’est discriminatoire à l’égard des femmes »
    Dans d’autres sports, les politiques varient. Pour l’Euro et la Coupe du monde de football, les enfants de tous âges doivent être assis et de nombreux grands clubs déconseillent d’emmener des bébés, mais ils sont souvent les bienvenus gratuitement dans des sports comme le rugby, le cricket ou l’athlétisme. Les JO-2012 à Londres avaient instauré la même réglementation que Paris, mais les organisateurs l’ont modifiée sous la pression du public et des médias.

    Adrien Pol, un travailleur social originaire de Liège en Belgique, qui doit devenir père en juin, espère un revirement similaire. « C’est discriminatoire à l’égard des femmes. Nous voulons que notre enfant soit allaité et c’est donc ma compagne Marine qui devra rester avec lui. Elle devra peut-être faire ce sacrifice alors que c’est quelque chose que nous voulions vivre ensemble », déplore-t-il.

    « Prenez une baby-sitter »
    Une pétition a été lancée sur le site change.org pour dénoncer des règles « injustes, contre nature et contraires à l’esprit de l’Olympisme », et a recueilli à ce jour environ 170 signatures.

    Une discussion à ce sujet sur la plateforme en ligne Reddit a donné lieu à de nombreux commentaires et conseils peu amènes adressés aux néo-parents.

    « Faites une faveur à votre enfant et trouvez-lui une baby-sitter, car aucun enfant n’appréciera de se retrouver dans une grande salle avec des milliers de personnes, beaucoup de germes en circulation et un bruit assourdissant », écrit un des participants du forum.

    Adrien Pol a fait valoir que les parents devraient être libres de faire leurs propres choix, ajoutant que les sessions de basket et de beach-volley ne duraient que trois heures.

    #JO #France #bébé #jeux_olympiques #Paris #paris_2024

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/paris-les-bebes-doivent-aussi-avoir-un-billet-pour-les-jo-103064471

  • Paris 2024 : la Défenseure des droits s’"autosaisit" de la situation des étudiants et des sans-abri déplacés
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/paris-2024-la-defenseure-des-droits-s-autosaisit-de-la-situation-des-et

    Des situations qui présentent « un risque pour le respect des droits et des libertés ». En prévision des Jeux olympiques de Paris 2024, la Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé s’être « autosaisie » de la question des logements étudiants réquisitionnés et de l’évacuation des sans-abri, lundi 29 janvier.

    « La façon dont les personnes sans domicile fixe sont renvoyées en dehors de Paris dans des centres d’hébergement, la façon dont des habitats sont détruits » alors qu’"il y a une obligation de relogement", tout cela pose la question de « l’invisibilisation des indésirables », a estimé Claire Hédon. Les autorités sont accusées depuis plusieurs mois par des associations de mener un « nettoyage social » de la région parisienne, pour faire place nette avant les Jeux olympiques et paralympiques, en vidant les rues franciliennes de ses populations les plus précaires : migrants en campements, foyers de travailleurs, sans-abri, travailleuses du sexe, personnes vivant en bidonville...

    Des accusations rejetées par la préfecture de la région d’Ile-de-France (Prif), qui a assuré en décembre que l’Etat ne s’était pas fixé d’"objectif zéro SDF" à la rue en prévision des JO. Elle a indiqué à l’inverse vouloir débloquer des « places supplémentaires » d’hébergement d’urgence pour laisser un « héritage social ».

    #JO #nettoyage_social

  • #Paris_2024 - Une ville face à la #violence olympique

    Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont obtenu carte blanche pour fabriquer en #Seine-Saint-Denis la ville rêvée des promoteurs et investisseurs : moderne, innovante, lucrative. Sans pauvre, sans cité à la dérive, sans caillassage de voiture de police ; un merveilleux produit d’appel pour nouveaux habitants bankable au pays de Vinci, Eiffage, et Nexity. Il faut regarder par la fenêtre de celles et ceux qui y habitent pour voir que l’ « #intérêt_national » de cette opération a délogé 1500 personnes, détruit des #jardins_ouvriers, collé une voie d’accès routière à une école. Pourtant, à l’ombre de la puissante métropole parisienne, les #contre-projets fleurissent et les désirs d’habiter une ville aussi diverse qu’égalitaire sont vivaces.

    https://www.editionsdivergences.com/livre/paris-2024-une-ville-face-a-la-violence-olympique
    #livre #JO #jeux_olympiques Paris #destruction #résistance

  • #Magouilles dans les coulisses des #JO (3/3) : #Paris_2024, soupçons et perquisitions - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Article/Magouilles-dans-les-coulisses-des-jo-3-3-paris-2024-soupcons-et-perquisitions/1419563

    Suspicions de détournement de fonds publics, de prise illégale d’intérêts et de favoritisme... Depuis juin, la promesse française d’organiser des Jeux enfin propres est remise en cause.

    • Hambourg, Rome, Budapest, Boston... En 2017, échaudées par les scandales financiers, les conditions drastiques d’organisation et un timing trop serré, les villes prétendantes aux Jeux 2024 abandonnent les unes après les autres. Seuls deux pays se font encore concurrence : la France et les États-Unis. Au mois d’août, un accord est trouvé par le CIO, lequel sécurise deux éditions successives. Ce sera Paris 2024 et Los Angeles 2028. Les Français sont obligés d’avancer à marche forcée et de lancer à toute allure les chantiers des JO. Le grand manitou des Jeux français, Tony Estanguet, et le directeur général du comité d’organisation, Étienne Thobois, réi- tèrent publiquement et en interne une promesse : « l’importance d’être irréprochable ». Mais en juin 2023, les titres claquent dans la presse : le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) est perquisitionné. Après Londres, Rio et Tokyo, voilà que le Parquet national financier (PNF) lance des enquêtes sur les JO de Paris.

      Les faits ne sont pas de la même gravité. « Les thématiques sur lesquelles nous travaillons sont principalement des infractions formelles, des questions de favoritisme, de prise illégale d’intérêt. C’est la façon dont certains contrats ont été distribués, des arrangements, c’est du fonctionnement de l’entre-soi que l’on est train de démêler », a expliqué, sur RTL, le 13 septembre, le procureur national financier, Jean- François Bohnert, excluant que des gardes à vue puissent avoir lieu pendant les JO. Les infractions sur lesquelles enquête le PNF tournent toutes autour d’une même question : pour travailler vite et bien, les organisateurs se sont-ils tournés vers des entreprises, des hommes et des femmes
      qu’ils connaissaient bien et qui avaient déjà un savoir-faire dans l’organisation de tels événements, quitte à contourner les règles des marchés publics ? L’Agence française anticor- ruption (AFA), dans son rapport de février 2021, avait prévenu. Si elle notait des « signes d’engagement » pour détecter les atteintes à la probité, elle dressait un constat sévère : les « mesures déployées par le COJOP (...) ne sont pas à la hauteur des enjeux et des risques encourus ».

      Le PNF saisit les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) et de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui cherchent à approfondir des soupçons visant le COJOP mais aussi la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), la société publique chargée de livrer le gros œuvre, la plus connue de ces réalisations en cours d’achèvement étant le village olympique. Perquisitions et auditions s’enchaînent ainsi depuis la mi-juin et se sont poursuivies cet été. Selon nos informations, les enquêteurs des deux services ont notamment reçu, début août, le témoignage de Sébastien Chesbeuf, ancien responsable des affai- res publiques de Paris 2024. D’autres auditions doivent avoir lieu courant septembre.

      Alors que les Jeux débuteront dans moins d’un an, les limiers de la PJ sont remontés une dizaine d’années en arrière. Ils interrogent le passé d’Édouard Donnelly et d’Étienne Thobois qui, avant de rejoindre la tête du COJOP, ont dirigé des entre- prises (Keneo, Rnk) ayant été ou étant encore en relations d’affaires avec les organisateurs des Jeux. RnK, l’entreprise d’Édouard Donnelly créée en 2020 et que dirige toujours son frère, a ainsi été chargée, avec ses partenaires, de l’organisa- tion du relais de la Flamme et est sous-traitante de trois autres marchés liés au COJOP. Quant à Keneo, société qui a changé plusieurs fois d’actionnaires, elle avait obtenu, selon Mediapart, deux millions d’euros de contrats après 2015, à une période où Étienne Thobois dirigeait déjà le comité de candi- dature, faisant peser sur lui un fort risque de conflit d’intérêts. Tous assurent depuis publiquement avoir vendu les parts qu’ils possédaient dans leurs sociétés avant leur entrée au COJOP et n’avoir donc tiré aucun profit de ces différents con- trats. Paris 2024 précise également que le comité d’éthique de l’institution, dirigé par l’ex-conseiller d’État, Jean-Marc Sau- vé, a été consulté et a érigé des garde-fous. Donnelly comme Thobois ont l’obligation de se déporter de tout dossier susceptible de concerner leurs anciennes entreprises.

      Mais en a-t-il été de même pour tous les dirigeants des Jeux ? À l’instar de Thierry Reboul, ancien patron d’Ubi Bene, qui a remporté plusieurs marchés lancés par le comité de candidature, dont l’organisation de la première « journée olympique », en juin 2017, et qui est devenu, en 2018, directeur des cérémonies, des événements et de la marque de Paris 2024. Or, remarque Mediapart, l’entreprise Ubi Bene a conti- nué à faire du business grâce aux JO après le départ de Reboul, en s’associant avec d’autres structures. Lui aussi jure avoir vendu ses parts. Un autre personnage intéresse la BRDE, cette fois-ci pour son transfert du public vers le privé : Guillaume Cussac, directeur des affaires financières (DAF) des comités de candidature et d’organisation des Jeux et res- ponsable de l’offre d’hébergement entre mai 2015 et mars 2018. Cinq mois à peine après son départ, il a créé une entreprise de consulting, Kairos Digital, et obtenu un marché d’accompagnement du COJOP sur les questions d’héberge- ment des personnes accréditées aux Jeux pour un montant de 50 000 euros. « Le fait que l’ancien directeur (...) ait été sollicité pour répondre à un marché relatif à son ancien poste est de nature à créer un potentiel conflit d’intérêts, d’autant que le responsable opérationnel du marché, chargé de la rédaction du cahier des charges techniques et de l’analyse des offres, connaissait M. Cussac du fait de l’expérience pro- fessionnelle commune au sein du comité de candidature », a tancé l’Agence française anticorruption dans son rapport épluché par les policiers. Interrogé, Guillaume Cussac n’a pas souhaité nous répondre.

      Dans leurs questions posées lors des auditions, les enquêteurs rebondissent aussi sur d’autres interrogations des con- trôleurs de l’AFA. Comme ce marché pour développer une application de challenge running, estimé à 400 000 euros, et pour lequel aucun appel d’offres ne semble avoir été publié au Journal officiel. La seule offre reçue a été celle de l’attributaire. « L’équipe de contrôle s’interroge sur la réelle publicité de ce marché », notait l’AFA. Les policiers s’intéressent aussi à l’entreprise Dominique Perrault architecture (DPA), choisie par la SOLIDEO pour établir le cahier des charges du marché d’étude urbaine du village olympique, et qui a ensuite été retenue pour... le mettre en œuvre. La procédure de désignation a été qualifiée de « très fragile » par l’AFA. Et ce d’autant plus que l’offre de Dominique Perrault (8,8 millions d’euros HT) était supérieure de 48 % à la proposition la moins-disante. La faute à la méthode de calcul retenue par la SOLIDEO, qui ten- dait à « annuler la prise en compte des notes financières dans la note finale : une offre de 50 % plus chère ne perd que 10 points sur 100 », selon l’AFA. DPA ne nous a pas répondu. Une situation problématique a également été relevée au sein du comité d’innovation de la SOLIDEO, qui attribue des finan- cements à des entreprises. Ainsi Bouygues, chargé de la con- ception du Centre aquatique olympique de Saint-Denis, a obtenu plusieurs millions d’euros, alors que siégeait au comité une directrice adjointe de la SOLIDEO, dont le dernier poste était... chez Bouygues. L’équipe de contrôle note que « les liens d’intérêts de la directrice adjointe des opérations avec l’entreprise Bouygues auraient dû être déclarés en amont du comité d’innovation et donner lieu a minima à une déclaration préliminaire en séance, voire à un déport ». Une solution identique aurait dû être préconisée pour le directeur de la planification et de la coordination des Jeux depuis sep- tembre 2019, épinglé par l’AFA pour ne pas s’être déporté d’un marché du COJOP, alors qu’il connaissait les 35 candidats, dont des amis proches, certains parmi les cinq attributaires. « Une première analyse des offres a été effectuée par ses équipes, puis il a relu et modifié des éléments. L’analyse a ensuite été relue par la direction déléguée aux achats et par la Commission d’appel d’offres », souligne l’AFA.
      En 2021, les contrôleurs de l’Agence française anticorruption accordaient aussi un paragraphe au patron d’Advise consul- ting, Éric Mérand, rémunéré 45 000 euros par la SOLIDEO pour des missions de conseil, et devenu en 2019 responsable conception et développement des sites olympiques. Un poste très exposé. Aussitôt arrivé, Mérand reçoit des échanges de mails relatifs à un marché du COJOP, auquel trente entrepri- ses ont candidaté, et qui consiste en des « missions de con- seils et d’expertise liés à l’environnement olympique ». La société Robin Home l’emporte. Or, les deux dirigeants de l’entreprise font partie du même groupement indépendant d’experts que Mérand... « Un déport de l’intéressé de cette procédure aurait paru nécessaire », interpelle encore l’AFA. Les policiers ne semblent donc pas s’intéresser qu’aux mar- chés à plusieurs millions d’euros, ils se penchent aussi sur tous ceux, plus modestes, qui exposent les instances olympi- ques françaises, soupçonnées de nourrir un certain copina- ge, à un « risque de favoritisme ». Ainsi en va-t-il des contrats de gré à gré. Une société de marketing dirigée par une femme que le patron de la SOLIDEO, Nicolas Ferrand, connaissait de par ses anciennes fonctions, a par exemple « été sollicitée sur plusieurs types de prestations pour un montant global de 52 000 euros HT », sans mise en concurrence, écrit l’AFA. Contactée, la SOLIDEO n’a pas souhaité faire de commentai- re sur le contenu du rapport de l’AFA et des investigations en cours et précise « apporter son plein concours » à l’enquête du PNF. « En tout état de cause, l’action de la SOLIDEO s’est toujours inscrite dans une stricte légalité, notamment au titre de la passation de ses marchés. Le rapport de l’AFA identifie des axes de renforcement et d’amélioration de notre stratégie d’achat sur lesquels la SOLIDEO s’était déjà enga- gée et continue de le faire », dit-elle. En conclusion de son rapport, en février 2021, l’Agence française anticorruption considérait que la SOLIDEO n’avait pas érigé « la maîtrise des risques d’atteintes à la probité en objectif prioritaire ». Interrogé, le COJOP précise quant à lui qu’il continue de se conformer aux recommandations de l’AFA, comme la mise en place d’une cartographie des risques ou d’une procédure d’« évaluation de l’intégrité des entreprises avec lesquelles on contractualise ». « Avec un plus gros effectif au COJOP, on peut désormais appliquer des règles de déport plus facile- ment », explique Blandine Sorbe, directrice cadre public et conformité. À l’époque du comité de candidature, appliquer des règles drastiques de déport revenait parfois à se priver de compétences importantes et uniques, et il a alors parfois été plutôt choisi d’injecter de la collégialité dans tous les proces- sus de décision, explique-t-on. Et s’il n’y avait pas toujours, dans les procès-verbaux des procédures de marché, de tra- ces des potentiels conflits d’intérêts des cadres, ceux-ci étaient identifiés par la hiérarchie qui a agi en conséquence pour les prévenir, insiste-t-on. « On a mis en œuvre les trois quarts des recommandations de l’AFA. On ne sera pas loin de 100 % d’ici la fin de l’année », poursuit Blandine Sorbe. Les déclarations de conflit d’intérêts sont obligatoires depuis 2019 pour les cadres de Paris 2024. « On fait beaucoup de pédagogie en interne. Mais c’est aussi un appel à la responsa- bilité de chacun », conclut-elle. Le comportement d’un seul peut nuire à la réputation de tous et à la promesse de la France : organiser enfin des « Jeux propres ».

  • Transports pendant les #JO de #Paris_2024 : mensonge et mépris, ou : le grand #désastre annoncé

    Pendant qu’une large partie des Franciliens, ceux qui ne sont pas en congé, continueront d’aller travailler, sept millions de #passagers supplémentaires sont attendus sur le réseau du 26 juillet au 11 août, sans compter les 250.000 organisateurs, les officiels ou volontaires.

    Or :

    Les #infrastructures lourdes de transport promises dans le dossier de candidature ne seront pas au rendez-vous [de juillet 2024] […]

    À de rares exceptions près, comme le prolongement nord et sud du #métro de la ligne 14 qui fonctionnait déjà au préalable, ou celle de la ligne 12 à Aubervilliers, aucun des grands programmes de « mass transit » (les modes lourds de #transport) promis dans le dossier de candidature de Paris 2024, élaboré de 2015 à 2017, ne sera au rendez-vous. […]

    Pas une des quatre lignes nouvelles (15, 16, 17 et 18), dont certaines devaient desservir le village des athlètes, pas un seul des 200 km de voies nouvelles ne seront au rendez-vous olympique. […]

    Aucun parking nouveau ne sera ajouté aux abords des stades franciliens. Pas même pour des voitures électriques ou hybrides, alors que Toyota est « partenaire mobilité officiel » des JO, un label qu’aurait d’ailleurs aimé lui ravir la RATP. […]

    En face, l’offre sera augmentée avec des expédients. Au total, un renfort de 15 % de l’offre de #transports en commun par rapport à un été classique, ce qui peut sembler un peu chiche au regard de la demande prévue.

    (Les Échos)

  • En Seine-Saint-Denis : la face cachée des Jeux Olympiques
    https://radioparleur.net/2022/12/21/jeux-olympiques-2024-paris-saccage-seine-st-denis

    Dimanche 11 décembre, les collectifs “Saccage 2024” et “Non aux JO en 2024” se sont rassemblés devant le comité de Paris 2024 pour dénoncer l’impact écologique et social des Jeux Olympiques à venir ! D’après les militant·es de “Saccage 2024”, les habitant·es de Seine-Saint-Denis sont victimes d’une politique de mise à l’écart. Les quartiers, toujours plus […] L’article En Seine-Saint-Denis : la face cachée des Jeux Olympiques est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Coupes d’arbres à la tour Eiffel : petite étude de texte Didier Rykner - latribunedelart - mardi 3 mai 2022
    Intégralité de l’article : https://www.latribunedelart.com/coupes-d-arbres-a-la-tour-eiffel-petite-etude-de-texte
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    Une explication de texte est donc nécessaire :


    Platane bicentenaire menacé par une construction trop proche de lui qui endommagera irréversiblement son réseau racinaire Photo : Tangui Le Dantec/FNE

    « On a bien vu que ce sujet de sensibilité aux coupes d’arbres était important »  : les coupes d’arbres ne sont pas un « sujet de sensibilité » (sic). C’est un sujet majeur de la politique de la municipalité parisienne qui procède à des coupes d’arbres massives partout, et en permanence. Si ceux du Champ-de-Mars seront peut-être sauvés, qu’en est-il de ceux de la porte de Montreuil, où 76 platanes en parfaite santé ont été abattus pour un projet immobilier et où d’autres suivront bientôt ? Cette véritable déforestation urbaine est un classique de la Ville de Paris dirigée par Anne Hidalgo. Il suffit d’aller voir sur Google Earth pour découvrir l’ampleur de ce massacre, dont certains sont documentés sur Twitter avec le hashtag #deforestationurbaine.


    pendant les travaux de construction du mur de verre - Photo : Google Streets, tweetée par Tangui le Dantec

    « c’est tout l’objet de la concertation de l’écouter et de le prendre en compte »  : il faut un sacré culot pour oser prétendre que la Mairie de Paris pratique la concertation. Vue par elle, la concertation se passe ainsi : vous êtes d’accord, elle y va ; vous n’êtes pas d’accord, elle y va quand même. Et c’est exactement ce qui s’est passé au Champ-de-Mars où une « concertation » très large a eu lieu, via l’enquête publique. Celle-ci a été sans aucune ambiguïté : 90 % des participants rejetaient le projet. Vous n’en voulez pas ? On le fera quand même a poursuivi sans hésiter la mairie, faisant ainsi un grand bras d’honneur aux Parisiens. En réalité, comme l’a démontré cette affaire, seule la médiatisation, et mieux encore la reprise par des personnalités médiatiques (Hugo Clément, Guillaume Canet, Nagui, Guillaume Gallienne…), ainsi qu’une pétition largement diffusée https://www.change.org/p/tour-eiffel-non-aux-abattages-d-arbres-non-%C3%A0-la-b%C3%A9tonisation-en-es qui dépasse désormais les 130 000 signatures les ont convaincus de faire marche arrière.

    « donc d’ores et déjà on a sur les 42 arbres qui étaient anticipés pour être coupés baissé ce chiffre à 22 » : oui, le rétropédalage est un art en plusieurs temps. Emmanuel Grégoire a d’abord assuré qu’aucun arbre « centenaire » ne serait abattu, feignant de croire que le problème ne concernait pas tout le projet et sous-entendant ainsi que la coupe d’arbres non centenaires était acceptable.
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    Le même arbre mourant à cause des travaux du mur de verre, qui a abîmé ses racines au printemps 2019 - Photo : Google Streets, tweetée par Tangui le Dantec
    Mais qu’en est-il en réalité ? Faut-il croire Emmanuel Grégoire ? On nous permettra d’en douter. C’est bien tout le projet pompeusement appelé « projet OnE » qui doit être remis en cause. Rejeté par une très grande majorité de Parisiens, affreusement coûteux alors que la dette de la Ville devient abyssale, ce chantier est la dernière chose dont ont besoin le Champ-de-Mars et la tour Eiffel. Ce que nous voulons, c’est l’enlèvement du mur de verre qui ne protège en rien du terrorisme (voir notre article https://www.latribunedelart.com/le-mur-murant-paris-rend-paris-murmurant-6630-6630-6630 ) mais défigure les lieux et empêche de se promener librement dans les jardins entourant le monument, c’est l’entretien du Champ-de-Mars, la remise en état des pelouses et des fontaines et le retour de la sécurité dans un lieu fréquenté désormais par les vendeurs à la sauvette et les joueurs de bonneteau… Et bien entendu, sans les grilles que voudrait instaurer Rachida Dati (une grille pour rendre plus sûr le mur de verre antiterroriste sans doute ?).
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    Après la coupe du sophora. Il est vrai, pour reprendre les arguments de la Ville de Paris, qu’il était dépérissant... Photo : Google Streets, tweetée par Tangui le Dantec
    Cet article nous a été inspiré par ce fil Twitter de Tarpin Serrant https://twitter.com/ChakTarSan/status/1521198042615009281 qui a attiré notre attention sur le discours d’Emmanuel Grégoire.
    #vandalisme #destruction #dénaturation #arbres #ps #anne_hidalgo #hidalgo #bétise #immobilier #béton #Paris #saccageparis #arbre #écologie #ville_de_paris #ville

  • Licences Paris 2024 : Appels à Manifestations d’Intérêt
    https://www.paris2024.org/fr/ami-licence

    Là, on touche le fond : pour utiliser le terme « olympiques » dans un livre, il faudra l’accord du COJO... qui par ailleurs ne l’accordera qu’après avoir vu la liste des titres et sujets proposés par les éditeurs !!!!
    On marche sur la tête, ou plutôt, on marche au pas derrière la co-décision d’un groupe commercial mafieux et d’un pays qui s’est mis à sa botte. Pour marcher au pas, évidemment.

    Edition

    Paris 2024 a pour objectif de proposer en matière d’édition un programme complet de 2021 à 2024, et qui s’articule autour de 8 grands segments, chaque segment faisant l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt distinct.

    Les 8 segments sont :

    Littérature, Sciences humaines & sociales
    Jeunesse
    Scolaire
    BD, Manga, Comics
    Pratique, Loisirs, Beaux livres
    Presse, Magazines et Fascicules
    Albums Vignettes
    Publications officielles Paris 2024 (catalogue et éditions associées)

    Chaque segment est indépendant l’un de l’autre, chaque licencié pourra répondre à un ou plusieurs des 8 segments.

    L’objectif de l’appel à manifestation d’intérêt est de pouvoir développer un programme éditorial qui puisse s’enrichir de 2021 à 2024 sur les marques Emblème Paris 2024, Equipe de France, Allez les Bleus et autres assets à venir – incluant la mascotte, les pictogrammes, et la Torche ; et qui soit également fortement présent lors des manifestations pré-olympiques (Notamment la Semaine Olympique et Paralympique (SOP) qui a lieu dans les écoles chaque année…)

    Les propositions des éditeurs devront prendre en considération la création et la distribution de contenus papier, mais également de contenus numériques.

    L’ensemble des contenus créés par les éditeurs devra faire l’objet d’un processus de validation auprès de l’organisation de Paris 2024 et du CIO.

    Les termes Olympiques et Paralympiques ne peuvent être utilisés que dans le cadre de la licence susvisée.

    A noter qu’il faudra préciser sur les références proposées s’il s’agit d’un produit de la collection Olympique ou Paralympique (aucun produit commercialisé ne pourra afficher les 2 logos simultanément).

    Les contenus développés pourront être des contenus originaux, ou être des contenus se rattachant à des collections pré-existantes.

    L’appel à manifestation d’intérêt est émis pour le territoire français, toute extension territoriale souhaitée devra être précisée en détail dans la réponse à l’appel à manifestation d’intérêt.

    La licence Paris 2024 ne comprend pas les droits des athlètes.

    #Olympiques #Paralympiques #Paris_2024

  • Le CIO signe un nouveau contrat avec Coca- Cola L’essentiel/afp - 24 Juin 2019 - L’essentiel
    L’organisateur des Jeux olympiques a signé lundi un nouveau partenariat avec le producteur de boissons, ainsi qu’avec le géant chinois du lait Mengniu.
    Le Comité international olympique a annoncé lundi la signature d’un accord de partenariat conjoint avec Coca-Cola et le fabricant de produits laitiers chinois Mengniu. Ni le CIO ni les deux groupes n’ont donné de précision sur le montant de ce partenariat.


    L’accord de partenariat « mondial avec Coca-Cola et Mengniu, qui court de 2021 à 2032, est un partenariat unique », a déclaré devant la presse Thomas Bach, président du CIO. « Notre partenariat avec Coca-Cola sera le plus long de l’histoire de nos partenariats. Il a débuté en 1928 et fêtera donc son centenaire en 2028 aux Jeux olympiques de Los Angeles », a-t-il ajouté.

    Mengniu, qui avait été partenaire de la FIFA lors du Mondial 2018, rejoint ainsi le club des principaux partenaires du CIO réunis dans « The Olympic Program » (TOP). Cette annonce a été faite à Lausanne, avant l’ouverture de la 134e session du CIO durant laquelle la ville hôte des Jeux d’hiver 2026 doit être choisie entre Milan/Cortina et Stockholm/Are.

    Source : http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/le-cio-signe-un-nouveau-contrat-avec-coca-cola-29512077

     #jeux_olympiques ( #jo #paris_2024 #multinationales #beurk #alimentation #empoisonneurs #obésité #diabète #coca_cola #coca_cola #sport_fric #affairisme l’#obésité est #enmarche , sans distinction de race ou de sexe

  • La justice #Enquête sur l’Insep, « usine à champions » du sport français
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110619/la-justice-enquete-sur-l-insep-usine-champions-du-sport-francais

    Le parquet de Paris enquête sur de possibles faits d’« abus de biens sociaux » à la tête de l’Insep, établissement chargé de l’accompagnement des athlètes de haut niveau, lors de la revente de places pour les Jeux olympiques de Rio en 2016. Ces investigations font suite à un contrôle de la Cour des comptes, soulignant la mauvaise gestion de l’établissement public mais aussi les carences de la tutelle ministérielle.

    #Paris_2024,_parquet_de_paris,_Enquête,_mauvaise_gestion,_abus_de_biens_sociaux,_sport,_De_Vincenzi,_Insep,_Maracineanu

  • #Paris_2024 : nouvelles alertes officielles sur les risques de surcoûts
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140318/paris-2024-nouvelles-alertes-officielles-sur-les-risques-de-surcouts

    Dans une « note intermédiaire », l’Inspection générale des finances, l’Inspection générale de la jeunesse et des sports et le Conseil général de l’environnement et du développement durable alertent à leur tour sur les risques de « surcoûts importants » dans l’organisation des #jeux_olympiques 2024.

    #France #dérapages_budgétaires

  • #JO 2024 : la facture des transports dérape déjà
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180118/jo-2024-la-facture-des-transports-derape-deja

    Le site du « Village des médias » de #Paris_2024, prévu sur le site de Paris-Le Bourget, est en discussion. © Luxigon / Paris 2024 Alors que les structures chargées de l’organisation des #jeux_olympiques de Paris en 2024 vont entrer en action, les discussions s’intensifient sur le coût réel de l’événement. Côté transports, le constat est déjà clair : les nouvelles lignes de métro ne seront pas prêtes à temps.

    #France #CIO #COJO #Grand_Paris #Solideo

  • #JO : la facture des transports dérape déjà
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180118/jo-la-facture-des-transports-derape-deja

    Le site du « Village des médias » de #Paris_2024, prévu sur le site de Paris-Le Bourget, est en discussion. © Luxigon / Paris 2024 Alors que les structures chargées de l’organisation des #jeux_olympiques de Paris en 2024 vont entrer en action, les discussions s’intensifient sur le coût réel de l’événement. Côté transports, le constat est déjà clair : les nouvelles lignes de métro ne seront pas prêtes à temps.

    #France #CIO #COJO #Grand_Paris #Solideo

  • #JO : la facture des transports explose déjà
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180118/jo-la-facture-des-transports-explose-deja

    Le site du « Village des médias » de #Paris_2024, prévu sur le site de Paris-Le Bourget, est en discussion. © Luxigon / Paris 2024 Alors que les structures chargées de l’organisation des #jeux_olympiques de Paris en 2024 vont entrer en action, les discussions s’intensifient sur le coût réel de l’événement. Côté transports, le constat est déjà clair : les nouvelles lignes de métro ne seront pas prêtes à temps.

    #France #CIO #COJO #Grand_Paris #Solideo

  • La « loi d’exception » olympique arrive à l’Assemblée
    https://www.mediapart.fr/journal/france/201217/la-loi-d-exception-olympique-arrive-l-assemblee

    Cette loi, exceptionnelle par les dérogations au droit français qu’elle introduit, arrive en séance ce 20 décembre à l’Assemblée. Si elle apporte des progrès en matière de transparence, ses détracteurs s’alarment d’un manque de démocratie et des dérèglementations en matière de publicité. La délégation de #Paris_2024 à Lausanne le 11 juillet 2017 © Reuters

    #France #jeux_olympiques #JO #paralympiques

  • L’enjeu de la « loi olympique » et des contours de ce droit d’exception
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130917/l-enjeu-de-la-loi-olympique-et-des-contours-de-ce-droit-d-exception

    Les États accueillant les #JO sont tenus d’adopter une #loi_olympique. Simple « mise en conformité » avec les exigences du CIO pour le ministère, « loi d’exception faite pour les sponsors », selon les spécialistes, elle sera effective toute la durée des Jeux.

    #France #jeux_olympiques #Paris_2024

  • L’enjeu de la « loi olympique » et des contours de ce droit d’exception
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130917/lenjeu-de-la-loi-olympique-et-des-contours-de-ce-droit-dexception

    Les États accueillant les #JO sont tenus d’adopter une #loi_olympique et paralympique. Simple « mise en conformité » avec les exigences du CIO pour le ministère, « loi d’exception faite pour les sponsors » pour les chercheurs spécialistes, elle est ratifiée par le Parlement et sera effective toute la durée des Jeux.

    #France #jeux_olympiques #Paris_2024

  • Primes, gestion opaque et coup de force : le « off » de #Paris_2024
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130917/primes-gestion-opaque-et-coup-de-force-le-de-paris-2024

    Grands artisans de la candidature de Paris pour les JO 2024, l’ancien patron du rugby mondial #Bernard_Lapasset, son bras droit Étienne Thobois, issu de l’influente agence #Keneo, et le champion #Tony_Estanguet, ont réussi leur coup. Mais l’opacité de la gestion du Groupement d’intérêt public et le versement contesté de « primes de succès » font déjà débat.

    #France #Anne_Hidalgo #Etienne_Thobois #jeux_olympiques

  • Les dossiers noirs de l’argentier du rugby français et de #Bernard_Laporte
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070917/les-dossiers-noirs-de-l-argentier-du-rugby-francais-et-de-bernard-laporte

    Claude Atcher (à gauche), directeur de la candidature #France2023. © FFR Trésorier de la campagne du président de la #Fédération_française_de_Rugby et fidèle lieutenant du co-président de “Paris 2024”, l’homme d’affaires #Claude_Atcher revient sur le devant de la scène du sport français. Un étonnant retour en grâce pour cet homme de l’ombre qui accumule les affaires depuis 25 ans : ventes illégales de billets, émission de fausses factures et naufrage de sociétés. Révélations.

    #France #Bernard_Lapasset #billetterie #Laura_Flessel #Paris_2024 #Rugby_World_Cup

  • JO 2024 : vainqueur par forfait, Paris peut le payer cher
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010817/jo-2024-vainqueur-par-forfait-paris-peut-le-payer-cher

    L’accord financier conclu entre Los Angeles et le #comité_international_olympique (CIO) ouvre la voie à la désignation de Paris pour accueillir les #jeux_olympiques en 2024. Tandis que tous ses concurrents ont renoncé pour des raisons budgétaires, l’équipe française assure qu’elle tiendra son budget de 6,6 milliards d’euros. Les risques de dérapage sont pourtant réels, notamment pour la sécurité. La délégation de #Paris_2024 à Lausanne le 11 juillet. © Reuters

    #France #Grand_Paris #sport

  • #Brahim_Asloum, entrepreneur-boxeur démissionné pour conflit d’intérêts
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250717/brahim-asloum-entrepreneur-boxeur-demissionne-pour-conflit-dinterets

    Selon nos informations, l’ancien champion olympique, qui a lancé cette année une franchise privée en partenariat avec la chaîne de télévision SFR #sport, a bénéficié de moyens de la #fédération, dont il est vice-président, pour développer son business. Sollicités par Mediapart, le ministère et la Fédération annoncent sa démission express. François Pesenti (DG de SFR Sport) avec Brahim Asloum et #André_Martin en février 2017 © www.ffboxe.com

    #France #Boxe #Laura_Flessel #ministère_des_Sports #Paris_2024 #Thierry_Braillard

  • JO 2024 : la candidature de Paris minée par les #conflits_d'intérêts
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120517/jo-2024-la-candidature-de-paris-minee-par-les-conflits-dinterets

    Cofondateur de Keneo, Étienne Thobois est aujourd’hui directeur général de la candidature #Paris_2024. © Capture d’écran L’agence d’événementiel Keneo a déjà reçu plus de 2 millions d’euros de contrats de la candidature française aux #jeux_olympiques, expertisée par le CIO durant cinq jours, du 13 au 17 mai. Cette agence a été fondée par l’actuel directeur général de Paris 2024. Et dispose depuis peu d’une autre recrue de choix pour faire fructifier ses affaires : l’ancien responsable aux grands événements sportifs de #Manuel_Valls et de Bernard Cazeneuve à Matignon.

    #France

  • Les malversations d’un ambassadeur du sport français à Rio
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120816/les-malversations-dun-ambassadeur-du-sport-francais-rio

    Ancien président de l’UNSS et de la Fédération internationale du sport scolaire, #Jean-Louis_Boujon a été poussé vers la sortie en 2010 après avoir détourné des subventions à son profit. Lourdement condamné en appel il y a un an, il représente pourtant le sport français aux #jeux_olympiques de Rio et participe à la campagne pour la candidature de #Paris_2024.

    #France #UNSS