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  • Au Maroc, les délicats procès des militants du #Hirak
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/06/au-maroc-les-delicats-proces-des-militants-du-hirak_5196989_3212.html

    Les autorités marocaines ont fait taire la rue à #Al-Hoceima, mais les procès de militants qui s’ouvrent sont une nouvelle épine dans le pied du pouvoir. Mardi 3 octobre, une deuxième audience s’est tenue devant la cour d’appel de Casablanca pour juger une vingtaine de militants et sympathisants du Hirak, le nom donné au mouvement de contestation sociale né en octobre 2016 dans la région du Rif (nord).

    Depuis le mois de mai, date de début des arrestations, plus de 300 personnes ont été interpellées. Selon un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW), au 5 septembre, 216 personnes étaient toujours derrière les barreaux : à Casablanca, 47 sont en attente de jugement ; à Al-Hoceima, 169 sont en attente de jugement ou déjà condamnées. Les verdicts qui tombent sont parfois durs. Le 30 août, neuf manifestants ont été condamnés à des peines allant d’un an à vingt ans de prison ferme. La plus sévère a été prononcée contre un garçon de 18 ans, condamné pour l’incendie d’une résidence policière qui n’avait pas fait de victime, mais avait frôlé le drame selon les autorités.

  • Maroc : mort d’un manifestant blessé à #Al-Hoceima
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/08/maroc-un-manifestant-blesse-a-al-hoceima-meurt-apres-trois-semaines-dans-le-

    Un manifestant du mouvement de contestation qui secoue la région du Rif, dans le nord du Maroc, blessé à la tête après des heurts avec les forces de l’ordre le 20 juillet, a succombé mardi 8 août à ses blessures, a-t-on appris de source officielle. Il s’agit du premier manifestant tué depuis que la contestation a éclaté, en octobre 2016.

    Imad Atabi était plongé dans le coma depuis sa blessure à la tête le 20 juillet, lors d’affrontements dans la ville d’Al-Hoceima, dans le Rif, entre forces de l’ordre et manifestants lors d’une marche interdite et réprimée par les autorités. La nature de la blessure à la tête d’Imad Atabi n’a jamais été précisée de source officielle, mais les membres du mouvement de contestation dans le #Rif ont affirmé qu’il avait été touché par une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre.

  • Six mois après le meurtre de Mouhcine Fikri, écrasé par une benne à ordures à Al-Hoceïma, au nord-est du Maroc, la colère des habitants ne retombe pas : 37 personnes ont été arrêtées hier soir, dont le leader du mouvement Hirak, créé à la suite de la mort du vendeur de poisson. Ils réclament la levée du « blocus économique », la réforme d’un « État corrompu » et des droits socio-économiques pour les habitants du Rif, historiquement marginalisés par le pouvoir marocain — le makhzen. Ce dernier cherche désormais à discréditer les contestataires en instrumentalisant les médias et les mosquées locales. En 2011, dans la foulée de la révolution tunisienne, le mouvement du 20-Février avait déjà largement mobilisé dans cette région « délaissée où fleurissent le cannabis et la misère ».

    https://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/AUREL/48251 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/67663 via Le Monde diplomatique

  • Le militant rifain m.jalloul retrouve sa libérté
    https://www.bladi.info/threads/militant-rifain-m-jalloul-retrouve.452080

    L’activiste Rifain « Mohamed Jalloul » vient d’être libéré aujour’hui après 5 ans et un mois passés dans la prison makhzenienne .

    L’instituteur, syndicaliste, militant des droits de l’Homme , membre du forum des droits de L’Homme du nord du Maroc , membre du mouvement 20 février ,Mohamed Jalloul à étê condamné à 5 ans de prison ferme en 2012 pour ses activités et son engagement dans les manifestations du mouvement protestataires contre la tyrannie et la dictature depuis la première marche de mouvement 20 février 2011.

    Mohamed Jelloul a été reçu en héros devant la porte de la maison d’arrêt de Tifalt par des militants amazighs et par des leaders du mouvement populaire rifain.

    • Le militant Rifain Mohamed Jalloul oblige le tribunal d’Al-Hoceima de parler Tamazight Rifain, SIWEL - Al-Hoceima.
      http://archives.siwel.info/Le-militant-Rifain-Mohamed-Jalloul-oblige-le-tribunal-d-Al-Hoceima-
      10/03/2014

      Au cours de la dernière assisse du jugement en appel du détenu politique Rifain, Abdelhalim Al-Bakkali, auquel Mohamed Jaloul était cité à comparaitre comme témoin, le lundi 10 mars 2014 au tribunal d’Al-Hoceima, ce dernier a crée la surprise. Mohamed Jaloul a effectivement refusé de parler l’arabe marocain et a insisté pour parler en Tamazight Rifain. Il a notamment déclaré : «  je suis amazigh et la constitution marocaine me permet de parler dans ma langue maternelle  », obligeant ainsi le tribunal d’Al-Hoceima d’avoir recours à deux traducteurs pour pouvoir communiquer avec lui.

      C’est la première fois dans l’histoire de la lutte amazighe au Maroc qu’un militant oblige un tribunal à communiquer en tamazight. De ce fait, le militant rifain Jalloul est entré de plain-pied dans l’histoire collective du Rif et de l’amazighité. Il a pu communiquer en Tamazight malgré toutes les tentatives du juge et du procureur du roi pour l’empêcher de parler dans sa langue.

      Ce jugement qui a duré 11 heures s’est terminé par la condamnation du militant Al-Bakkali à deux ans de prison ferme suite a sa participation aux événements d’Aït Bouayach qui se sont déroulés deux ans auparavant, le 08 mars 2012. Ce procès s’est déroulé en présence de témoins et d’autres détenus, dont Mohamed Jaloul auparavant condamné à 6 ans de prison ferme par le tribunal de la première instance, et après la cour d’appel a modifié le jugement a 5 ans de prison ferme.

      Le représentant du pouvoir public marocain qui poursuivait le militants Rifain Al-Bakkali a demandé une condamnation de 10 ans ferme à son encontre. Il lui reprochait, notamment d’avoir brandi le drapeau de la république du Rif durant les événements d’Aït Bouayach en mars 2012. Les juges du tribunal d’Al-Hoceima ont utilisé la photo du drapeau du Rif comme élément de condamnation contre Al-Bakkali.

      #Rif #amazigh