person:anne morelli

  • Couverture médiatique de la Ghouta : ou comment faire le jeu des djihadistes !
    https://www.les-crises.fr/couverture-mediatique-de-la-ghouta-ou-comment-faire-le-jeu-des-djihadiste

    Comme à chaque fois que les djihadistes (hors Daech) perdent du terrain en Syrie (interventions aériennes russes en 2015, libération d’Alep en 2016…), nous subissons une intense propagande médiatique visant à influencer l’opinion publique pour lui faire prendre parti dans la complexe guerre civile syrienne. Ce parti étant évidemment celui du Quai d’Orsay (administration noyautée par la pensée néoconservatrice) qui abonde quasi systématiquement dans le sens de la politique extérieure des États-Unis.
    Rien de bien nouveau, je vous renvoie à l’ouvrage central de Noam Chomsky : La fabrication du consentement.

    J’en profite également pour rappeler les principes de la propagande de guerre que l’historienne Anne Morelli a énoncés à partir des écrits durant la guerre de 1914 du député travailliste Arthur Ponsonby :

    - Nous ne voulons pas la guerre.
    - Le camp adverse est le seul responsable de la guerre.
    - Le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service »).
    - C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers.
    - L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement.
    - L’ennemi utilise des armes non autorisées.
    - Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes.
    - Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause.
    - Notre cause a un caractère sacré.
    - Ceux (et celles) qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres.

    On voit très facilement que la plupart de ces principes s’appliquent parfaitement à la guerre de communication livrée actuellement dans nos médias contre le gouvernement syrien (quoi qu’on pense de lui – et ici nous n’en pensons pas du bien) à propos de la bataille de la Ghouta.

    Où comment L’Immonde [mais pas que] joue avec les cartes ! Edifiant ! @odilon

    #propagande_de_guerre #Syrie #éléments_de_langage #propagande_cartographique

    • Boycottons L’Immonde ! Arrêtons de référencer ces articles !

      Delphine Papin, Responsable du service Infographie-cartographie au Journal Le Monde.

      Mais revenons au Monde. Que fait alors un média mainstream quand les faits viennent contrarier sa propagande de guerre ? Eh bien il tord les faits dérangeants, ou plutôt, il les passe sous silence (un média professionnel de la propagande évitera toujours le pur mensonge, qui peut être assez risqué).

      Illustration : dans la carte précédente, la zone microscopique en bleu est tenue par Ahrar Al-Cham, et il est indiqué que son affiliation est… Ahrar Al-Cham, ce qui ne veut rien dire. " C’est une petite erreur qui a été corrigée " ; Ahrar Al-Cham est donc bien classé “salafiste”, ce qui boucle la boucle…

      Mais avez-vous noté comme le Monde ne s’est pas contenté de modifier l’affiliation de ce groupe ; il a également modifié autre chose qui a toute son importance :
      Eh oui, il en a profité au passage pour “dés-islamiser” Faylaq Al-Rahman, qui est devenu “neutre” ; et donc une bonne partie de la Ghouta semble désormais préservée des islamistes…

    • Il est vrai que l’urgence au Monde, c’est de se moquer du Média, petit média citoyen.

      L’épilogue :
      Après ce grand moment de déontologie, d’honnêteté de l’information et de lutte contre la propagande islamiste, je ne résiste pas pour conclure à vous montrer le tweet de Delphine Papin qui suivait sa carte :


      Petit média citoyen, qui a une énorme différence avec le Monde : il n’a pas de gros moyens (d’où cette petite erreur d’un point de quelques milimètres trop bas) ; mais il est à noter que ces moyens ont été apportés par [les citoyens socios .]

      Car si Le Monde était privé des subventions de l’État, des subventions des actionnaires milliardaires, et des subventions de Facebook et compagnie, il y a belle lurette que ce journal aurait rejoint ses prédécesseurs tels l’Aurore, le Matin ou le Temps, et madame Papin devrait prendre ses crayons de couleur et aller faire des piges ailleurs…

  • agone
    https://agone.org/elements/lesintellectuelscontrelagauche/index.html

    #Michael_Christofferson

    Les Intellectuels contre la gauche

    L’idéologie antitotalitaire en France (1968-1981)

    Titre original : French intellectuals against the Left. The Antitotalitarian Moment of 1970s (Berghahn Books, 2004)
    Traduit de l’anglais par André Merlot
    Préface de Philippe Olivera

    Deuxième édition revue & augmentée
    Parution : 13/01/2014

    Au cours des années 1970, une vigoureuse offensive contre le “totalitarisme de gauche” ébranla la vie politique française. Dans leurs livres, leurs articles et à la télévision, les #intellectuels “antitotalitaires” dénonçaient, sur un ton dramatique, une filiation entre les conceptions #marxistes et révolutionnaires et le totalitarisme. Issus eux-mêmes de la gauche et ne craignant qu’une faible opposition de ce côté-là, ces intellectuels ont réussi à marginaliser la pensée marxiste et à saper la légitimité de la tradition révolutionnaire, ouvrant ainsi la voie aux solutions politiques modérées, libérales et postmodernes qui allaient dominer les décennies suivantes. Capitale de la #gauche européenne après 1945, Paris devenait la “capitale de la réaction européenne”.

    #livre à lire...

  • Les femmes de droite : qui sont-elles ? Quels sont leurs réseaux ?
    http://aucreuxdemoname.fr/blog/100-femmes-pour-la-liberte-de-harceler

    les femmes ont trois possibilités :

    Se soumettre dans le silence et la rage
    Se révolter, au risque d’être victimes de violence
    Pactiser avec l’ennemi pour être tranquilles
    Concrètement, nos femmes de droites ont choisi la troisième voie. Devant le constat de ces violences existantes, c’est une stratégie somme toute assez logique :

    Les hommes exercent une violence. Si je me révolte je subirai encore plus de violence. Je choisis donc de me mettre sous la protection du patriarcat pour ne pas subir cette violence. Et je fais en sorte de permettre que ce système perdure.

    [Dworkin] De la maison du père à la maison du mari et jusqu’à la tombe qui risque encore de ne pas être la sienne, une femme acquiesce à l’autorité masculine, dans l’espoir d’une certaine protection contre la violence masculine. Elle se conforme, pour se mettre à l’abri dans la mesure du possible. C’est parfois une conformité léthargique, en quel cas les exigences masculines la circonviennent progressivement, comme une enterrée vive dans un conte d’Edgar Allan Poe. Et c’est parfois une conformité militante. Elle sauvera sa peau en se démontrant loyale, obéissante, utile et même fanatique au service des hommes qui l’entourent. […]. Quelles que soient les valeurs ambiantes, elle les incarnera avec une fidélité sans faille.
    Les hommes respectent rarement leur part du marché tel qu’elle l’entend : la protéger contre la violence masculine.
    [Dworkin] Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle.[…] Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. […]. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peu-vent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte.

    • Je cherche la liste complète de ces prétendues 100 femmes et dans le meilleur des cas je trouve une 15-20 ène de noms. Sur la tribune féministe qui y répond les signatures sont toutes mentionnées https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/tribune-les-porcs-et-leurs-allie-e-s-ont-raison-de-sinquieter-caroline-

      Le titre de la tribune violophile de Peggy Sastre est quant même pas claire. « La liberté d’importuné » j’avais cru que c’était la revendication de la part de femmes d’avoir le droit d’agresser les agresseurs, de harceler les harceleurs et d’humilier les humilieurs, ou alors la revendication d’une sexualité féminine prédatrice.

      Mais bien sur il y a #inversion_patriarcale C’est pas la « liberté d’importuné » que ce femmes revendiquent, c’est pas une liberté pour elles mêmes, ni une liberté pour les femmes. C’est la liberté pour les hommes d’importuner n’importe quelle femme, n’importe ou, n’importe quant et n’importe comment.

      Parceque je vois pas trop ce qui empêche ces 20 femmes (prétenduement 100) d’être « importunées ». Elles peuvent très bien ne pas dénoncer les agressions qu’elles subissent et taire les viols qui ont été perpétrés contre elles. Elles peuvent aussi choisir d’interagir sexuellement avec des hommes qui se comportent comme des bourgeois du XIXeme.

      La liberté revendiqué ici c’est la liberté de ne pas être libre. Comme disait l’autre « la liberté c’est l’esclavage »

      Par rapport à Catherine Millet j’avais raté ses déclarations de décembre dernier sur le viol qui sont des enfilades de sophisme et d’inversion patriarcales
      http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/quand-catherine-millet-regrettait-pas-avoir-ete-violee-pas-grave-traumati

      Ça c’est mon grand problème, je regrette beaucoup de ne pas avoir été violée. Parce que je pourrais témoigner que du viol on s’en sort.

      Inversion car on ne peu pas consentir au viol.
      Sophisme car, on se sort de tout, tant qu’on en est pas mort·e. C’est un peu le principe d’être en vie, être en vie ca veut dire qu’on se sort de tout jusqu’au jour ou on s’en sort pas et on en crève.
      Cruauté cynique aussi puisque ce que veux dire cette phrase c’est que les victimes de viol qui dénoncent le viol qu’elles ont subi sont des puritaines qui font des histoires pour rien.

      Pour elle, « l’intégrité » des femmes n’est pas touchée après un viol puisque la conscience reste « intacte ». Elle a cependant souligné que « si la fille était vierge d’accord il lui manque désormais quelque chose » avant d’ajouter qu’elle considérait qu’il était « plus grave » de perdre un ou plusieurs membres dans un accident de voiture.

      C’est une variation du « y a pas mort d’homme ».

      On retrouve cette comparaison du viol à un accident qui est l’idée centrale du manifeste ; ne surtout jamais nommé les agresseurs quitte à prétendre qu’il n’y a pas d’agression, seulement des accidents.

      Pour le sophisme, d’un coté elle reproche aux victimes d’intégré une vision d’elles même qui serait traditionaliste et pourtant elle utilise le concept de virginité. La virginité c’est l’expression d’une souillure intrinsèque à la sexualité. En face de la vierge il y a la salope et rien d’autre. Elle parle d’un manque de quelquechose, et c’est pas si grave d’être violé une fois qu’on la perdu ce quelquechose. Si il manque quelquechose à une femme elle n’a plus de valeur ni d’alternative, la soumission et le silence. Angot dirait « On se débrouille ».

      Mais par contre ça m’est arrivé d’avoir des rapports sexuels avec des gens qui ne me plaisaient pas spécialement. Parce que voilà c’était plus facile de céder à la personne ou parce que c’était une partouze et qu’on était en groupe.

      Elle confirme cette idée, une fois que la vierges a été souillé par un homme, elle est irrémédiablement souillé. Plus aucun homme ne peut la salir. Les femmes dé-viérgées n’ont plus aucune raison de refusé la sexualité avec tout homme qui en ferais la demande.
      D’un coté Millet refuse aux femmes de pensé que la sexualité puisse être une souillure, mais de l’autre elle fonde son système de valeur sur la notion de souillure.

      #violophilie #anti-féminisme #victim_blaming #blâmer_la_victime #silenciation #victime #vierge #virginité

    • J’ai ôté le portrait de Catherine Deneuve suite à la lecture d’un message.
      Jusqu’à présent toutes les photos parues sont retouchées sauf celle qui illustre la tribune qui elle est brute.
      1 On replace CD dans son age pour assoir le texte de la tribune.
      2 On fait monter le commentaires sexistes sous le portrait pour annimer les débats.

    • http://www.le-blog-de-la-pintade.fr/2018/01/reponse-a-catherine-deneuve-pas-neuve-et-sa-clique.html

      – Sarah Chiche (écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste)
      – Catherine Millet (critique d’art, écrivain)
      – Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivain)
      – Peggy Sastre (auteur, journaliste et traductrice)
      – Abnousse Shalmani (écrivain et journaliste)
      – Alexandra Alévêque (journaliste)
      – Kathy Alliou (curatrice)
      – Françoise Arnaud (historienne de l’art)
      – Celina Barahona (consultante marketing)
      – Sophie Bastide-Foltz (traductrice littéraire)
      – Marie-Laure Béraud (auteur-interprète, musicienne)
      – Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire)
      – Léa Bismuth (critique d’art, curatrice)
      – Catherine Bizern (productrice et programmatrice indépendante)
      – Stéphanie Blake (auteur de livres pour enfants)
      – Linda Blake Pibarot (traductrice)
      – Sonia Bogdanovsky (chef monteuse cinéma)
      – Christine Boisson (actrice)
      – Ariane Bouissou (journaliste)
      – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne)
      – Sophie Cadalen (psychanalyste)
      – Farideh Cadot (galeriste)
      – Cristina Campodonico (responsable de l’action culturelle de la S.G.D. L.)
      – Nickie Caro (normalienne, agrégée de Lettres, ancien professeur de Khâgne)
      – Ingrid Caven (actrice et chanteuse)
      – Monique Chatenet (conservateur en chef du Patrimoine au Centre André Chastel)
      – Julie du Chemin (écrivain et sexologue)
      – Erika Maria Cool-Troch (manager Yak Immo)
      – Véronique Coquet-Caubère (productrice)
      – Sabine Dauré (viticultrice)
      – Catherine Deneuve (actrice)
      – Frederique Dolphijn (cinéaste, metteur en scène et romancière)
      – Christine Domine (professeur)
      – Nathalie Dray (journaliste)
      – Corinne Ehrenberg (psychanalyste)
      – Méline Engerbeau (entrepreneuse)
      – Caroline Faillet (experte en stratégie digitale)
      – Nouhad Fathi (journaliste et blogueuse)
      – Marguerite Ferry (paysagiste)
      – Adeline Fleury (écrivain)
      – Catherine Francblin (critique et historienne d’art)
      – Gloria Friedmann (artiste plasticienne)
      – Sophie Gaillard (présentatrice du 6-7h sur Sud Radio)
      – Bernadette de Gasquet (médecin et auteur)
      – Véronique Gérard-Powell (spécialiste de l’Art européen XVe-XVIIIe siècles, Centre André Chastel)
      – Christine Goémé (femme de radio)
      – Reine Grave (vidéaste)
      – Aliette Griz (écrivain et membre du Réseau Kalame)
      – Cécile Guilbert (écrivain)
      – Clarisse Hahn (réalisatrice, vidéaste et photographe)
      – Anne Hautecoeur (éditrice)
      – Marie Herbreteau (graphiste)
      – Brigitte Jaques-Wajeman (metteur en scène)
      – Claudine Junien (généticienne, membre de l’Académie de Médecine)
      – Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio)
      – Rachel Laurent (artiste)
      – Sylvie Le Bihan (écrivain)
      – Anne-Marie Lesage (retraitée)
      – Myriam Le Strat (dentiste)
      – Martine Lerude (psychiatre, psychanalyste)
      – Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur)
      – Jacqueline Lichtenstein (philosophe)
      – Christine Lombard (créatrice de mode)
      – Joëlle Losfeld (éditrice)
      – Vanessa Luciano (chroniqueuse radio, sexothérapeute)
      – Mademoiselle A (chanteuse, comédienne et modèle)
      – Valérie Maës (actrice et vidéaste)
      – Abeline Majorel (responsable pédagogique et business developer)
      – Claire Margat (critique d’art, traductrice)
      – Isabelle Marlier (anthropologue et écrivain)
      – Isabelle Martin (enseignante)
      – Christelle Mata (attachée de presse)
      – Sophie de Menthon (présidente du Mouvement ETHIC et membre du CESE)
      – Karine Miermont (écrivain)
      – Anne Morelli (professeure à l’Université libre de Bruxelles)
      – Anne-Elisabeth Moutet (journaliste)
      – Latifa Najar (retraitée)
      – Natacha Nikouline (photographe)
      – Karine Papillaud (journaliste littéraire)
      – Julia Palombe (chanteuse, auteur)
      – Nelly Perotin (retraitée)
      – Camille Pier (auteure, compositeure et interprète)
      – Sylvie Pierson (secrétaire)
      – Francesca Piolot (productrice radio)
      – Barbara Polla (médecin, écrivain, commissaire d’exposition)
      – Joana Preiss (actrice, réalisatrice)
      – Isabelle Prim (réalisatrice et comédienne)
      – Nicole Priollaud (chargée de la communication de l’Académie nationale de Pharmacie)
      – Anne Rudisuhli (psychopraticienne)
      – Nora Sahara (journaliste et infirmière)
      – Sylviane Sainclair (retraitée)
      – Marie Sellier, (auteure, Présidente de la S.G.D.L. - Société des Gens de Lettres)
      – Joëlle Smets (journaliste et sexologue)
      – Hélène Soulodre (documentaliste)
      – Brigitte Sy (réalisatrice et actrice)
      – Catherine Thieron (auteure et vocaliste)
      – Catherine Titeux (architecte, Bruxelles)
      – Trinidad (humoriste, imitatrice, chanteuse)
      – Gabriela Trujilo (historienne du cinéma et critique)
      – Christine Van Acker (auteur)
      – Roxane Varone (chirurgienne)
      – Alexandra Varrin (écrivain)
      – Hélène Vecchiali (psychanalyste et coach)
      – Martine Vercruysse (animatrice)
      – Sonia Verstappen (travailleuse du sexe et anthropologue)
      – Caroline Vié (journaliste et romancière)
      – Bérengère Viennot (traductrice et chroniqueuse)
      – Evelyne Vitkine (consultante en marketing)

    • Merci @touti pour la liste
      Je voie qu’il y a – Odile Buisson (gynécologue-obstétricienne) - je me souviens d’une emission de radio dans laquelle elle niait les violences gynécologiques et obstétricales mais je le retrouve pas, ca a du disparaître avec @audeV

      J’en profite pour archiver ca :

      Mercredi soir, sur le plateau de BFMTV, Caroline De Haas, qui a elle-même été victime de viol, s’est retrouvée face à l’une des signataires de la tribune du Monde, Brigitte Lahaie. Dans l’émission NewséCompagnie menée par Nathalie Levy, les deux femmes s’interrogeaient sur la façon de redonner aux femmes la puissance de leur corps.

      « Il y a un truc très simple, c’est d’arrêter les violences, affirme alors Caroline De Haas. Parce que les violences, elles empêchent la jouissance. Quand vous avez été victime de viol, vous jouissez moins bien en fait, en général. » Brigitte Lahaie, qui a longuement animé sur RMC Lahaie, l’amour et vous, répond alors : « On peut jouir lors d’un viol, je vous signale. »

      https://www.lexpress.fr/actualite/medias/on-peut-jouir-lors-d-un-viol-je-vous-signale-brigitte-lahaie-choque-sur-bfm

      –---

      J’archive aussi les declaration de Deneuve sur le viol perpetré par polansky :

      « C’est une jeune fille qui avait été amenée chez Roman par sa mère, qui ne faisait pas son âge de toute façon », avait déclaré l’actrice le 16 mars dernier. « Et de toute façon, on peut imaginer qu’une jeune femme de 13 ans puisse faire 15, 16 ans. Il ne lui a pas demandé sa carte de visite. Il a toujours aimé les jeunes femmes. J’ai toujours trouvé que le mot de viol avait été excessif », avait-elle conclu.

      http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/07/05/03002-20170705ARTFIG00310-affaire-polanski-les-propos-de-catherine-deneuve-

      –----

      Meme sujet discuté ici aussi ; https://seenthis.net/messages/658841

    • Non c’est pas celui là car avec Taddei et Peggy Sastre je me serais pas infligé ca. C’est une autre emission probablement sur france culture. Je vais voire si je la retrouve.

      Je pense que c’était l’émission dont il est question ici : http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2017/07/20/debat-sur-les-maltraitances-medicales-sur-france-inter-
      C’est pas france cul c’est france inter.
      https://www.franceinter.fr/emissions/le-debat-de-midi/le-debat-de-midi-17-juillet-2017

    • Il est insupportable pour ces femmes, non qu’elles imaginent que le monde va s’écrouler si elles ne sont plus traitées comme des objets par les hommes, mais que d’autres femmes puissent sans autorisation réclamer leur libération. Quelle déchéance de perdre leur position de pouvoir de représentation face à l’ensemble les #meetoo qui ont gravé leur souffrance du patriarcat dans l’anonymat d’un mouvement de grande ampleur. Qui a besoin d’entendre déclamer d’une voix tellement égoïste ces femmes de droite, ultime ressort du patriarcat qui s’étouffe dans ces soubresauts fétides. A part le système lui même pour maintenir l’illusion de la liberté de quelques élues. Ce n’est pas pour elles qu’elles réclament la subordination face aux hommes,mais pour faire taire toutes ces femmes courageuses, les punir d’avoir oser prendre la parole sans les prévenir.

      Je vois bien un banquet de femmes, ou certaines refuseraient d’être serveuses, soubrettes, debouts toute la soirée et renverseraient les plats de bites en gelée sur la tête de ces privilégiées.

    • Jolie image @touti très inspirante !

      Je trouve quand même qu’elle font très fin d’époque comme le disait @odilon et qu’elles s’autosabotent merveilleusement toutes seules. Je rapportait toute à l’heure les propos de Millet et Lahaie à mes voisin·es qui trouvaient quand même un peu que la galanterie et la séduction sont a distingué. Mais illes ont été horrifiés et ont revu leur jugement sur ce manifeste (bon c’est des voisin·es cools et très à gauche celleux-là).

      Je pense que c’est une belle opportunité de poursuivre et affiner la discutions sur la sexualité patriarcale. Leur manifeste maintiens la tension et réactive l’attention sur les violences sexuelles et ca fait des exemples précis de culture du viol à déconstruire. J’ai presque envie de dire merci à ces femmes de droite tellement elles y vont franco de porc.

      En plus c’est un bon outil pour détecté les machos et les toxiques, y compris chez les gauchistes : https://seenthis.net/messages/659363

    • Deneuve hier a écrit dans libé pour essayé de se rattraper aux branches tout en réaffirmant ce qu’elle à écrit.
      D’abord elle ne manque pas de montrer son mépris pour Brigitte Lahaie, qui n’est manifestement pas de même monde que les autres signataires car les propose de Millet encore plus choquant ne sont pas dénoncés.
      Ensuite elle dit que le manifeste ne dit pas que le harcelement c’est bien mais il dit que le harcelement c’est pas grave et qu’il faut etre puritaine pour en faire une histoire et qu’on devrait avoir de la peine pour les frotteurs plutot qu’autre chose. Il dit aussi que les victimes confondent drague maladroite et harcelement alors que cette confusion on la trouve dans ce manifeste. Le texte dit aussi que les utilisatrices et utilisateurs (les hommes victimes sont totalement effacés par ce manifeste) sont dans la haine des hommes et la haine de la sexualité.
      En somme elle s’excuse de ce qu’elle a dit mais elle dit qu’elle a rien dit de mal (B.Lahaie a fait pareil). Technique de faux-cul qui a toujours rien compris au problème.
      Il y a quand meme une différence avec l’apologie de la séduction à la française de l’époque DSK, c’est que cette fois les signataires de ces tribunes pro-viol, pro-violences sexuelles sont contraintes de s’excusé, meme si elles le font hypocritement sans comprendre.
      Au passage j’étais étonné de pas trouvé Iacub sur ce manifeste mais elle a quand même fait un papier sur libé que j’ai pas lu et pas envie de lire.

    • contribution de B.B :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

  • C’est un article qui date de 2015, mais je mets ici pour archivage...

    Les réfugiés les plus nombreux à avoir traversé la Manche sont... les Belges

    En 1914, plus d’un million de nos compatriotes fuient la Belgique envahie par les Allemands. Bon nombre d’entre eux décident de traverser la Manche pour trouver refuge en Grande-Bretagne. Retour sur un épisode oublié des livres d’histoire.


    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/2569873/2015/12/29/Les-refugies-les-plus-nombreux-a-avoir-traverse-la-Manche-sont-les-Belges.dhtm
    #histoire #préjugés #asile #migrations #Belgique #réfugiés_belges #UK #Angleterre #afflux #réfugiés #WWI #première_guerre_mondiale #grande_guerre #guerre

    Et un paragraphe intéressant sur le rôle des #médias :

    Les réfugiés belges sont bien accueillis par la population britannique. Contactée par Slate, Anne Morelli, professeur d’histoire contemporaine à l’ULB, explique les raisons de cette sympathie par le travail opéré en amont par la presse. « L’accueil dépend de la préparation médiatique qui a été faite. Le rôle de la presse est essentiel. Il a été très important durant cette Première Guerre mondiale. », rappelle-t-elle.
    Un élan de sympathie généralisé qui s’est traduit par l’hébergement des réfugiés au domicile des Britanniques et des récoltes de dons. Dans certaines villes, on assiste même à la création de véritables communautés belges lesquelles participent à l’effort de guerre en travaillant dans les usines.

    #presse

    • On remarquera le tri des réfugiés.
      Les ouvriers étaient hébergés chez les ouvriers.
      Les paysans chez les paysans.
      Les grands bourgeois chez les grands bourgeois.
      Les nobles, chez les nobles.
      . . . . .
      Souvenir d’une conférence d’Anne Morelli.

  • #humour puissance 10
    Audiard avait raison, on les reconnait à ça. J’en suis sur le cul. Après avoir bien rit (post précédent) j’ai cliqué l’onglet VERIFICATION :-) :-) :-). C’est pas une blague, ils l’ont fait, tu leur files un URL et ils te disent si c’est bon ou pas :-) :-) Surréaliste !!

    J’ai essayé avec Libé => tout y’a bon, tu peux être chloroformé sans crainte
    J’ai essayé ensuite avec les-crises.fr ==>

    Ce site diffuse régulièrement de fausses informations ou des articles trompeurs. Restez vigilant et cherchez d’autres sources plus fiables. Si possible, remontez à l’origine de l’information.

     :-) :-) :-)

    Tu n’y crois pas... Le truc positif maintenant c’est que quand t’as un doute sur un site, tu vas la bas et s’ils te disent que c’est bon c’est qu’il faut fuir de ce site et s’ils te disent que ça vaut rien, alors reste y car c’est certainement un site crédible.
    Bon dieu, incroyable, incroyable !!!

  • Belgique : « L’immigration italienne était une déportation, un arrachement à son pays » RTBF 3 Juin 2016 Anne Morelli

    Anne Morelli, historienne éminente de l’immigration italienne, était l’Actrice en Direct sur La Prem1ère ce vendredi matin. Elle a récemment publié un ouvrage intitulé "Recherches nouvelles sur l’immigration italienne en Belgique" et commente les 70 ans de l’accord "bras contre charbon", celui qui a mené l’Italie à envoyer des dizaines de milliers d’Italiens en Belgique en échange de charbon.
    http://www.rtbf.be/auvio/detail_l-acteur-en-direct-anne-morelli?id=2115515
    http://www.static.rtbf.be/rtbf/www/flash/dewplayer.swf?mp3=http://podaudio.rtbf.be/rod/lp-matin_premiere_l27acteur_en_direct_25133001.mp3
    Car, contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre, "ce n’est pas le 70ème anniversaire de l’immigration mais bien de ces accords de 1946. Il y a beaucoup d’Italiens qui sont venus avant, et qui sont venus après 1956 et la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle. Dans les recherches, tout le monde se braque toujours sur les mineurs, les baraques, Marcinelle. Donc il est intéressant de relever tout ce qui s’est passé avant et après, et les distorsions qui ont pu avoir lieu à propos de cet accord."

    Cette immigration, c’est un arrachement, un déchirement
    Ces célébrations des 70 ans d’un accord d’immigration, Anne Morelli les relativise. "Il y a beaucoup de rhétorique autour de la mémoire, mais c’est évident que c’est une histoire qui n’a rien de glorieux, d’amusant. On dit ’On va fêter’, mais il n’y a rien à fêter. Cette immigration, c’est un arrachement, un déchirement, c’est une obligation, une déportation. C’est un mot choquant car on pense tout de suite à la déportation juive et aux camps d’extermination, mais au sens premier, déportation, ça veut dire vivre loin de chez soi. Pour tout ces gens qui en 1946 prennent la route, à cause de la misère, et aussi d’une certaine forme d’oppression politique qui régnait en Belgique."

    Les Italiens n’ont pas été que dans les mines

    Commentant ce "stéréotype" de l’immigré italien venant des Abruzzes, descendant en gare de Marcinelle, qui va dans des cabanes puis rapidement au fond de la mine, l’historienne précise que  « c’est
    beaucoup plus que ça."

    "Cette image est réelle, mais avant ça il y a eu une immigration italienne qui remonte au XIXème siècle, qui a déjà été assez importante dans l’entre deux-guerres, une immigration qui est très politisée et influencée par les milieux laïques."

    "Après 1956, beaucoup d’italiens viendront par une immigration personnelle. Par exemple les Italiens de Bruxelles sont largement étrangers à l’émigration des mineurs. Ce sont des gens qui vont travailler dans les usines, qui vont faire les grands travaux de Bruxelles des années 70." 

    "Aujourd’hui encore, il y a toujours des jeunes italiens qui affluent en Belgique, toujours avec cet espoir d’un mieux-être. Actuellement on compte 200 000 personnes de nationalité italienne, et la majorité d’entre eux sont nés en Belgique. Ils ont voulu maintenir cette nationalité. Il n’y a pas une communauté italienne unique, elle est tellement diversifiée religieusement et politiquement que ça ne forme pas un danger."

    Une forte reproduction sociale

    Avec des destins très différents, les Italiens de 1920 ont plus facilement trouvé la réussite que les Italiens qui sont venus juste après la seconde guerre mondiale.  « On voit que dans les bassins miniers, les enfants d’ouvrier sont largement devenus des ouvriers. C’est une reproduction sociale. Il y a eu une émancipation sociale, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. On nous présente Di Rupo, Adamo, Sandra Kim, un joueur de football… Ce sont les arbres que l’on met en avant, mais derrière ça, il y a un taux de chômage qui est plus du double de celui des Belges. »

    Cette image d’une intégration italienne en Belgique réussie,  l’ « énerve » "Parce qu’on présente les Italiens comme un modèle d’intégration à suivre, et vous les Marocains vous auriez dû faire comme les Italiens, etc. D’abord les conditions sont très différentes, et dans certains domaines, comme l’intégration politique à Bruxelles, elle a été beaucoup plus vite pour les Marocains que pour celle des Italiens en Wallonie."

    "Le seul endroit où les Italiens pouvaient réellement s’intégrer, c’était les syndicats, où ils sont toujours très présents. On leur a refusé le droit de vote pendant très longtemps, et pour quelle raison ? Parce qu’en 84, les Italiens de Belgique votent à 44% pour les milieux communistes."

    Filière de migration parallèle

    A côté de la filière officielle de migration italienne, les milieux patronaux ont organisé une filière parallèle, "la filière vaticane, qui recrutait dans les paroisses du nord-est de l’Italie des gens doux, gentils et fiables pour éviter d’avoir des subversifs. Ceux-là étaient les premiers à tenter de fuir l’Italie, et de trouver du travail parce qu’on leur refusait du travail en Italie étant donné leur implication dans des mouvements sociaux."

    "Il y a eu dès le début de ces années de grand recrutement, deux filons : le catholique, autour de la mission catholique, encouragé par le patronat, et le filon contestataire. Jusque Marcinelle, les délégués syndicaux belges de la FGTB sont interdits d’entrer dans les camps d’Italiens."

    Source http://www.rtbf.be/info/dossier/70-ans-de-l-immigration-italienne-en-belgique/detail_l-immigration-italienne-ne-se-resume-pas-aux-accords-bras-contre-charbon
    #Anne-Morelli #Belgique #Immigration_italienne #Déportation #audio #radio #medias #information #vidéo

  • VERDUN : "On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels..."

    « Sans s’exagérer la puissance de la Seconde Internationale à partir de 1901, on a le droit d’affirmer que l’Occident, en 1914, autant qu’au bord de la guerre, se trouve au bord du socialisme. Celui-ci est sur le point de se saisir du pouvoir, de fabriquer une Europe aussi moderne, et plus peut-être qu’elle ne l’est actuellement. En quelques jours, en quelques heures, la guerre aura ruiné ces espoirs.
    C’est une faute immense pour le socialisme européen de cette époque que de n’avoir pas su bloquer le conflit. » Fernand Braudel

    Anatole France : « On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels... » l’Humanité du 18/07/1922

    « la guerre mondiale fut essentiellement l’œuvre des hommes d’argent ; que ce sont les hauts industriels des différents États de l’Europe qui, tout d’abord la voulurent, la rendirent nécessaire, la firent, la prolongèrent. Ils en firent leur état, mirent en elle leur fortune, en tirèrent d’immenses bénéfices et s’y livrèrent avec tant d’ardeur, qu’ils ruinèrent l’Europe, se ruinèrent eux-mêmes et disloquèrent le monde. »

    " Ainsi, ceux qui moururent dans cette guerre ne surent pas pourquoi ils mouraient. Il en est de même dans toutes les guerres. Mais non pas au même degré. Ceux qui tombèrent à Jemmapes ne se trompaient pas à ce point sur la cause à laquelle ils se dévouaient. Cette fois, l’ignorance des victimes est tragique. On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels.

    Ces maîtres de l’heure possédaient les trois choses nécessaires aux grandes entreprises modernes : des usines, des banques, des journaux.

    >>> Lettre d’Anatole France dans l’Humanité du 18/07/1922
    > http://espritcommuniste.wordpress.com/2013/11/11/on-croit-mourir-pour-la-patrie-on-meurt-pour-des-industr
    > https://fr.wikisource.org/wiki/On_croit_mourir_pour_la_patrie...

    >>> Reportage : Antoine Chao - Explications avec l’historienne Annie LACROIX-RIZ et reportage à Verdun. Émission Là-bas si j’y suis
    http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-jy-suis-on-croit-mourir-pour-la-patrie-on-meurt-pour-

    Qui est responsable de cette guerre ? Michel Collon avec trois historiens :
    https://vimeo.com/99236165


    https://vimeo.com/user29425899/investigaction

    14-18, c’était déjà une guerre du fric. Non seulement chez les « méchants » (Allemagne, Autriche), mais aussi chez les « gentils (France, Angleterre, Belgique...), le véritable enjeu était :quelle puissance dominera le monde et contrôlera ses richesses ? C’était aussi une guerre des classes dominantes contre les pauvres, contre leurs propres travailleurs exterminés froidement."

    >>> Jacques Pauwels, 14-18, une guerre de classe, interview sur le site de l’INEM
    http://www.marx.be/fr/content/1914-1918%C2%A0-la-grande-guerre-des-classes

    >>> Anne Morelli, Principes élémentaires de la propagande de guerre, interview sur le site libertaire.free
    http://1libertaire.free.fr/10PrincipesPropagandGuerr.html

    >>> Lucas Catherine , Des tranchées en Afrique, interview sur le site de l’INEM
    http://www.marx.be/fr/content/le-congo-pendant-la-premi%C3%A8re-guerre-mondiale

    Léon Trotsky « Projet de manifeste pour la Conférence de Kienthal » - Janvier 1916
    >>> http://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1916/01/lt19160100.htm

    " Cinq mois se sont écoulés depuis la Conférence de Zimmerwald où nous, socialistes d’Europe, avons lancé un cri d’indignation et d’appel. Cinq nouveaux mois de guerre ont passé, l’un après l’autre, sur l’humanité, et chacun de ces mois a vu les peuples acharnés à poursuivre leur propre extermination, leur propre ruine au milieu des carnages, supportant sans révolte l’œuvre hideuse d’un militarisme déchaîné qui ne peut plus être maîtrisé par les mains sanglantes des maîtres actuels des nations d’Europe. L’extermination automatique de la fleur des peuples a poursuivi sa voie durant ces longs mois. De nouveaux milliards, par dizaines, extraits de la richesse collective par des emprunts de guerre ont été engloutis, consacrés exclusivement à la destruction de vies humaines et des conquêtes de la civilisation.

    Si le cerveau humain travaille encore dans ce cercle infernal, ce n’est plus pour perfectionner et inventer des engins d’extermination. Le problème qui préoccupe actuellement les dirigeants, les savants, les inventeurs de tous les pays, consiste à trouver le moyen d’anéantir des armées entières au moyen de gaz empoisonnés. Mais les porte‑parole des classes dirigeantes stupidement obstinées ou ivres de sang, ne cessent de répéter que la guerre doit être menée « jusqu’au bout », jusqu’à la victoire complète, jusqu’à ce que la guerre ait trouvé la solution de toutes les questions qui l’ont provoquée. Cependant, en fait, la solution définitive s’éloigne de plus en plus, les opérations militaires s’étendent sur de nouveaux fronts et sur de nouveaux territoires, et chaque nouveau développement a pour conséquence et pour caractéristique l’enchevêtrement de problèmes nouveaux en même temps qu’il ravive d’anciennes plaies."

    #Première_Guerre_Mondiale #Verdun #Anatole_France #Léon_Trotsky #14_18 #Social-démocratie

  • Chichah : un autre débat annulé à l’ULB - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/2012-02-28/chichah-un-autre-debat-annule-a-l-ulb-899815.php

    Le Bureau des Étudiants en Médecine de l‘ULB comptait organiser ce jeudi 1er mars au campus Erasme un débat intitulé « Liberté d’expression, libre examen, vivre ensemble : malaise à l’ULB ».

    [...]

    Le Bureau des Etudiants en médecine avait invité les professeurs Anne Morelli, Jean Bricmont et Jean-Jacques Jespers. Ces trois intervenants étant jugés trop « pro-Chichah » [...], des démarches auprès du rectorat avaient été entreprises pour étoffer le panel et y inclure des personnalités considérées comme « neutre ».

    Le BEM a décidé d’annuler le débat de ce 1er mars : « [...] nous pensons sincèrement que le climat est trop violent pour assurer un débat constructif et sain ».

    #ulb #polémique #chichah

  • Les féministes face aux religions at Parlemento.com
    http://parlemento.com/2011/11/13/les-feministes-facent-aux-religions

    Ce jeudi (10/11/2011) l’Université des femmes à Bruxelles organisait une conférence-débat sur la question suivante : « Les #religions peuvent-elles s’avérer favorables ou au contraire être un obstacle à l’autonomisation de la #femme ? » Pour y répondre, trois expertes étaient conviées à livrer leur point de vue : Anne Morelli (historienne), Irène Kaufer (féministe) et Leïla El Bachiri (chercheure).

    #féminisme