person:basile

  • Motion de soutien à notre consœur Anna Salabi | Ordre des avocats de Paris
    http://www.avocatparis.org/mon-metier-davocat/publications-du-conseil/soutien-anna-salabi

    Le Conseil de l’Ordre condamne l’agression d’une avocate au sein du Tribunal de Paris. Ça suffit !

    L’expulsion par la force d’un avocat en cours d’audience est intolérable.

    Le 16 mai 2019, au Tribunal d’instance de Paris, une avocate, Madame Anna Salabi, a été évacuée de force de l’audience par six policiers, à la demande du magistrat, alors qu’elle était en ligne avec les membres du Conseil de l’Ordre de permanence, pour les saisir d’un incident qu’elle rencontrait.

    Le Conseil de l’Ordre des avocats de Paris, révolté, condamne cette agression. L’usage de la force contre un avocat est inacceptable. Il rappelle que l’article 434-8 du Code pénal réprime tout acte d’intimidation commis envers un avocat dans l’exercice de ses fonctions.

    Le Conseil de l’Ordre assure notre consœur de son entier soutien, et s’associera à toute procédure engagée devant le Conseil supérieur de la Magistrature, comme devant les juridictions répressives.

    Il rappelle que tout différend entre un avocat et un magistrat doit être réglé en présence du Bâtonnier, dans la dignité et l’esprit de dialogue qui caractérisent leurs actions quotidiennes.

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    Avocate expulsée par des policiers en pleine audience : que s’est-il passé ?
    https://www.lci.fr/justice/a-la-loupe-avocate-expulsee-par-des-policiers-en-pleine-audience-que-s-est-il-pa

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    https://www.mediapart.fr/journal/france/240519/avocats-et-magistrats-enterrent-provisoirement-la-hache-de-guerre

    Deux heures de discussions franches et directes ont été nécessaires, jeudi 23 mai, pour arriver à un compromis et rédiger un communiqué commun. Les représentants des 29 000 avocats parisiens, d’un côté, le président du tribunal de grande instance de la capitale et son staff, de l’autre. Après un rassemblement silencieux d’une centaine de robes noires dans l’atrium du nouveau tribunal des Batignolles, à 13 heures, la bâtonnière Marie-Aimée Peyron, le vice-bâtonnier Basile Ader et celle qui lui succédera l’an prochain, Nathalie Roret, ont été reçus (le rendez-vous était déjà fixé) et ont exposé leurs griefs au président, Jean-Michel Hayat, et à la première vice-présidente chargée du tribunal d’instance, Sophie Degouys.

    Premier sujet de fâcherie : l’expulsion manu militari d’une avocate en robe, Anna Salabi, lors d’une audience du tribunal d’instance, le 16 mai – une affaire sans précédent, révélée le lendemain par Mediapart. Choquée, l’avocate avait reçu deux jours d’ITT. Une forte mobilisation s’est rapidement déclenchée chez les avocats, à Paris et au-delà, contre ce qui est vécu comme une voie de fait, une agression et un abus de pouvoir inadmissibles.

    Me Salabi et ses confrères, le 23 mai au tribunal de Paris. © M.D. Me Salabi et ses confrères, le 23 mai au tribunal de Paris. © M.D.

    Jeudi matin, la présidence du tribunal affichait encore son soutien à la magistrate ayant pris la décision de faire appel à la police pour faire sortir l’avocate, qui se serait montrée « véhémente », aurait tenu des propos « dénués de toute mesure et de respect dû à la fonction », et aurait empêché physiquement l’audience de se poursuivre, après que son dossier eut été renvoyé.

    Me Salabi et ses défenseurs assurent, au contraire, que la magistrate se serait montrée « partiale », ne l’aurait pas laissée s’exprimer, décidant soudainement de renvoyer l’affaire, avant de faire appel à la force publique pour l’expulser de la salle d’audience, l’avocate étant traînée au sol alors qu’elle cherchait à joindre un représentant de son ordre pour le faire venir comme médiateur.

    Le communiqué commun du président Hayat et de la bâtonnière Peyron, diffusé jeudi en fin d’après-midi (on peut le lire sous l’onglet Prolonger), ne fait pas état des circonstances de l’incident, mais indique clairement qu’il y a eu une faute de la magistrate. « Le président entend rappeler à chacun que tout incident d’audience doit conduire à saisir sur-le-champ le délégué du bâtonnier à la permanence de l’ordre, en suspendant, si nécessaire, le cours de l’audience. En aucun cas, il ne peut être recouru au concours des forces de l’ordre, à l’égard d’un avocat, dans l’exercice de sa mission », lit-on.

    Le rassemblement des avocats, jeudi 23 mai dans l’atrium du tribunal. © M.D. Le rassemblement des avocats, jeudi 23 mai dans l’atrium du tribunal. © M.D.

    Pour calmer le jeu, des « assises consacrées à la relation avocats, magistrats et personnels de justice » seront en outre organisées prochainement, ajoute le communiqué. C’est que les sujets de dispute se sont accumulés, ces derniers temps. Une perquisition de juges d’instruction financiers parisiens, à 6 heures du matin au domicile d’une jeune collaboratrice, tremblante de peur, d’un cabinets d’avocats, a ainsi provoqué récemment un incident très vif avec le représentant du bâtonnier, qui a trouvé la scène inutilement humiliante.

    Les perquisitions dans les cabinets d’avocats ne sont pas le seul sujet de friction. Le déménagement au nouveau tribunal des Batignolles, voici un an, a cristallisé de nombreuses tensions avec les magistrats, parfois inhérentes à leurs missions respectives. Les avocats se plaignent, entre autres choses, de ne pas pouvoir circuler partout à cause des sas et des badges magnétiques, de rester souvent bloqués entre deux portes, de ne plus pouvoir accéder aussi facilement qu’avant aux cabinets des juges d’instruction, et d’être en fait relégués au rang d’acteurs subalternes dans un lieu de justice conçu avant tout pour les magistrats. Plusieurs avocats le confient, l’affaire Salabi est venue à point nommé pour crever l’abcès.

    Si le calme est revenu, l’affaire ne restera pas sans suite. Anna Salabi et son avocat, Vincent Ollivier, ont saisi le Défenseur des droits mercredi 22 mai d’une demande d’enquête, pour des faits qu’ils qualifient d’« abus de pouvoir » de la part de la magistrate et des policiers qui sont intervenus le 16 mai. Ils devraient également saisir le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en charge des questions touchant à l’éthique et la déontologie des magistrats. Une plainte pénale pour « violences volontaires » est également envisagée. Christiane Féral-Schuhl, la présidente du Conseil national des barreaux (CNB), a pour sa part annoncé le 18 mai qu’elle saisissait la ministre de la justice de cette affaire.

  • https://www.mediapart.fr/journal/france/170519/une-avocate-expulsee-manu-militari-d-une-salle-daudience?onglet=full
    Une avocate en robe a été traînée de force par plusieurs policiers hors d’une salle d’audience du tribunal d’instance de Paris, jeudi 16 mai, sur ordre de la magistrate qui présidait l’audience. L’incident ne passe pas auprès des avocats. Le vice-bâtonnier Basile Ader commente :

    « Il est inadmissible qu’un avocat soit sorti d’une salle d’audience par les forces de l’ordre au seul motif d’un désaccord avec un magistrat et ce, quels que soient les torts allégués des uns ou des autres. C’est une première à ma connaissance. Et je rappelle que les avocats sont des acteurs de justice et que sans eux, il n’y a plus de justice. »

    #avocats #tribunal #justice

  • Une avocate expulsée « manu militari » d’une salle d’audience
    https://www.mediapart.fr/journal/france/170519/une-avocate-expulsee-manu-militari-d-une-salle-daudience

    Une avocate en robe a été traînée de force par plusieurs policiers hors d’une salle d’audience du tribunal d’instance de Paris, jeudi 16 mai, sur ordre de la magistrate qui présidait l’audience. L’incident ne passe pas auprès des avocats.

    #JUSTICE #Justice,_magistrats,_tribunal,_paris,_avocats,_tribunal_d’instance,_magistrature,_Police

    • Qu’il n’y ait pas de méprise. Je m’étonne que cette information à mon sens importante compte tenu de l’époque si elle est avérée n’est traitée que par Mediapart. Et en effet, je regrette la présence du paywall, car comment juger de l’importance de l’information sans en connaître l’intégralité ? Ne s’agit-il pas finalement d’une non-information, puisque personne d’autre ne la traite ? Impossible de juger.

    • @sombre sans doute mais l’éventail de choix est assez restreint sur le web, que ce soit une entreprise de presse classique, coopérative ou militante : soit paywall, soit publicités ou alors bénévolat (avec éventuellement des subventions et des emplois aidés quand il en reste).
      Concernant le contenu de l’article, il semble que l’attitude de l’avocate pose réellement question aussi, ce qui n’excuse sûrement pas totalement le fait d’appeler les flics à la rescousse. Ce doute sur ce qui s’est vraiment passé explique probablement la frilosité des autres médias à reprendre l’info.

    • L’affaire suscite une forte indignation. L’Ordre des avocats de Paris et l’Association des avocats pénalistes vont saisir sans délai le président du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Michel Hayat. Jeudi, une avocate en robe a été expulsée manu militari d’une salle d’audience du tribunal d’instance de Paris par une demi-douzaine de policiers, selon des informations obtenues par Mediapart.

      Traînée par les chevilles et les épaules, selon son récit écrit, Me Anna Salabi a obtenu le soir même d’un médecin une interruption de travail temporaire de deux jours pour des douleurs thoraciques, des douleurs au genou, et un traumatisme psychologique. Elle envisage de porter l’affaire devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), compétent pour instruire les manquements disciplinaires et déontologiques des magistrats.

      Le nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy. © Reuters Le nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy. © Reuters

      C’est lors d’une banale audience du tribunal d’instance, portant sur un dossier de saisies de rémunérations, que cet incident inédit a eu lieu, le 16 mai dans l’après-midi, au sixième étage du nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy. Le point de départ est insignifiant.

      La présidente du tribunal, Laurence Haiat, aurait reproché à Me Salabi d’avoir fait « non » de la tête pendant qu’elle parlait. Après un échange verbal assez tendu, la magistrate aurait décidé de reporter l’affaire, alors que l’avocate se plaignait de ne pas avoir eu la parole sur le dossier, et qu’aucune demande de report n’avait été déposée.

      La présidente du tribunal a alors demandé à l’avocate de quitter la salle d’audience, ce que celle-ci a refusé, demandant une suspension pour faire venir un membre du Conseil de l’Ordre des avocats. Plusieurs policiers ont alors été appelés dans la salle à la demande de la présidente, et ont expulsé Me Salabi par la force, malgré ses protestations, et alors qu’elle était en train de téléphoner à l’Ordre des avocats.

      Le vice-bâtonnier des avocats de Paris, Basile Ader, a indiqué à Mediapart qu’il saisirait d’une plainte le président du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Michel Hayat. Le président de l’Association des avocats pénalistes (dont Me Salabi est adhérente), Christian Saint-Palais, est également saisi de cet incident grave.

      Sollicitée par Mediapart, Laurence Haiat n’a pas donné suite au moment où cet article a été mis en ligne. Quant au président Hayat (aucun lien de parenté), il nous a indiqué vendredi ne pas être au courant de cet incident. L’affaire ne devrait pas en rester là.

      « Il est inadmissible qu’un avocat soit sorti d’une salle d’audience par les forces de l’ordre au seul motif d’un désaccord avec un magistrat et ce, quels que soient les torts allégués des uns ou des autres, réagit le vice-bâtonnier Basile Ader. C’est une première à ma connaissance. Et je rappelle que les avocats sont des acteurs de justice et que sans eux, il n’y a plus de justice. »

      Catherine Féral-Schuhl, présidente du Conseil national des barreaux, a annoncé le 18 mai sur Twitter qu’elle saisissait la garde des Sceaux. « Sur le principe : jamais nous n’accepterons des voies de fait, des violences ou menaces exercées sur des avocats. Dans les salles d’audience et partout ailleurs. Sur les faits : j’ignore les circonstances, mais celles décrites dans l’article sont scandaleuses », écrit-elle.

      La magistrate concernée a donné sa version de l’incident à sa hiérarchie après les demandes de Mediapart. Pour expliquer sa décision d’appeler les forces de l’ordre, elle fait état d’un comportement « inhabituel » et « inadapté » de l’avocate, lors de cette audience à huis clos, sans autres témoins qu’une justiciable et une greffière. Refusant le report de l’affaire, l’avocate se serait « énervée », aurait refusé de quitter la salle et se serait « assise sur la table d’audience », face à la magistrate. « Les policiers qui sont intervenus n’ont pas réussi à raisonner Maître Salabi », précise à Mediapart la première vice-présidente Sophie Degouys.

  • Sortie du nouveau numéro de la revue Carnets de géographes

    Jean-Baptiste Bing
    Géographicité de la #verticalité. [Texte intégral]

    Julien Gingembre
    Le #Sillon_Lorrain : quelle recomposition territoriale dans un espace multipolaire ? [Texte intégral]

    Anthony Goreau-Ponceaud
    #Hindouisme et pratiques spatiales des #Tamouls en Île-de-France [Texte intégral]
    Hinduism and spatial practices of Tamils ​​in Île-de-France

    #France #diaspora

    Stéphanie Lotz-Coll
    La #friche_militaire urbaine, un nouvel espace convoité ? [Texte intégral]

    Chiara Kirschner
    La gestion de l’#incertitude dans l’#itinérance_récréative : le #corps créatif à l’œuvre [Texte intégral]

    Laura Péaud
    Faire discipline : la géographie à la #Société_de_Géographie_de_Paris entre 1800 et 1850 [Texte intégral]

    Florence Orillard, Mathilde Gralepois et Laura Verdelli
    La prévention des #inondations dans les opérations d’aménagement des interfaces ville-port, un levier de #gentrification indirecte ? Le cas du Havre (France) [Texte intégral]
    #risques #Le_Havre #villes_portuaires #ports

    Adrian Foucher
    Du mobile à l’immobile [Texte intégral]
    Récit d’expérience migratoire dans les « #barracks » de #Belgrade
    #migrations #Serbie

    Basile Michel
    Construction de #cartes_mentales synthétiques : mise en avant des #représentations_spatiales collectivement partagées [Texte intégral]
    Le cas des travailleurs créatifs de quartiers urbains centraux de #Nantes et #Marseille

    Chloé Nicolas-Artero
    Une géographe engagée face aux rapports de pouvoir autour de l’#eau : retour réflexif sur les situations d’enquête au #Chili [Texte intégral]

    Camille Rouchi
    Une thèse CIFRE en collectivité territoriale : concilier la recherche et l’action ? [Texte intégral]

    Camille Robert-Boeuf
    Analyser le jardin collectif urbain en géographie : une lecture du #jardinage par les #émotions [Texte intégral]
    #jardins_urbains #jardinage_urbain #agriculture_urbaine

    David Villeneuve
    Enquêter auprès des chrétiens d’#Irak : considérations méthodologiques sur un terrain en « milieu difficile » [Texte intégral]

    https://journals.openedition.org/cdg/1248
    #géographie

  • Nel mare ci sono i coccodrilli

    In questo libro Fabio Geda scrive la storia di Enaiatollah Akbari. Costui è un ragazzo afghano e appartiene alla minoranza degli Azara considerata inferiore in particolar modo dai talebani che hanno come loro obiettivo quello di colpirli. Egli racconta come suo padre sia morto, stava lavorando per un ricco signore, il cui carico del camion che guidava è andato perduto e Enaiatollah doveva esserne il risarcimento. Ad ogni ora del giorno i talebani bussano alla porta e lui deve correre a nascondersi. Ma sta diventando troppo grande per la buca in terra che sua mamma gli ha scavato nel campo di grano dietro casa. Così, un giorno, gli dice che deve intraprendere un lungo viaggio .

    All’età di undici anni la madre lo trasferisce in Pakistan, a Quetta, ed è qui che gli fa promettere di non rubare, di non drogarsi e di non usare armi. Poi, prima di lasciarlo, gli da un ultimo bacio in fronte.

    Quando il mattino Enaiatollah si sveglia e cerca sua madre, non trovandola, chiede notizie al portinaio del dormitorio che gli risponde che è ritornata a casa. Il ragazzino ci rimane male, deve trovare un lavoro e riesce a convincere il portinaio ad assumerlo. Dopo tanti giorni di lavoro, incontra un signore che nota la sua bravura e l’intelligenza e gli propone di lavorare per lui. Enaiatollah deve comprargli la merce e poi venderla per la città. Il giorno dopo si mette a lavorare per le strade del Pakistan. Continua così finché non conosce un gruppo di ragazzini nelle sue stesse condizioni. Loro vogliono partire per arrivare in Iran e col cuore ricco di speranza, Enaiatollah si unisce a loro. Tra questi c’era anche Sufi. Dopo una settimana di ricerca vengono assunti come muratori in un cantiere dove costruivano case per i signori. Una volta arrivati il controllo della polizia e il ragazzino rischia di essere rispedito in Afghanistan. Allora il suo amico Sufi, preso dalla paura dei poliziotti, decide di andare in Iran e Enaiatollah dopo qualche giorno, lo raggiungerà. Anche lì trovano lavoro come muratori, nel cantiere li pagano bene e il venerdì, che era il loro unico giorno libero, come tutti gli altri bambini vanno a giocare. Enaiatollah conosce un altro gruppo di ragazzini che gli propone di andare in Turchia. Lui accetta ma Sufi decide di rimanere in Iran. Si salutano nella speranza che si possano rincontrare. I ragazzi attraversano a piedi le montagne per circa un mese e vivono al freddo con la paura dei lupi. Per non essere scoperti dalla polizia si nascondono per tre giorni di viaggio nel cassone di un camion con un doppio fondo alto poco più di cinquanta centimetri che li porta in Turchia. Scesi dal camion gli fanno male le gambe, la schiena e tutte le ossa poiché sono state in una posizione scorretta. Senza fare la pipì e senza bere e mangiare. Questo gli portò una grave infezione urinaria, e perde sangue per molti giorni. In Turchia vivono sotto un ponte, e la ricerca di un lavoro è vana, così Enaiatollah e i suoi amici partono di notte con un gommone, a remi, per la Grecia.


    https://it.wikipedia.org/wiki/Nel_mare_ci_sono_i_coccodrilli

    #livres_pour_enfants #livre #migrations #asile #réfugiés #réfugiés_syriens #parcours_migratoire #itinéraire_migratoire #livre_pour_enfants

    • “Eux, c’est nous” sensibilise les #jeunes à la situation des réfugiés

      À l’initiative d’une réflexion collective menée par plus de 40 grands éditeurs jeunesse, “Eux, c’est nous” amène les plus jeunes à réfléchir sur les problématiques migratoires, tout en les incitant à porter un regard bienveillant sur les personnes réfugiées. L’écrivain Daniel Pennac, déjà connu pour son engagement associatif, signe une nouvelle édition de ce livre d’une trentaine de pages illustré par Serge Bloch et préfacé par Christophe Deltombe, président de l’association La Cimade.

      Un livre porteur d’espoir et de solidarité

      Eux c’est nous est un ouvrage unique en son genre : rares sont les livres qui s’adressent aux plus jeunes en traitant d’une thématique aussi complexe que celles des réfugiés et des migrants. Souvent construits autour d’un portrait d’enfant, les quelques ouvrages livres sur le sujet traitent rarement la question de manière frontale, ou préfèrent s’adresser aux parents, à l’image du Petit guide de survie : répondre aux préjugés sur les migrations (éditions ritimo).

      Paru symboliquement en librairie le 20 novembre, Journée internationale des droits de l’enfant, la nouvelle édition du livre Eux, c’est nous, trois ans après sa première version, a été distribuée dans les écoles primaires, collèges, lycées et bibliothèques jeunesse. L’objectif : sensibiliser les jeunes à la situation des réfugiés, en leur expliquant de manière pédagogique le contexte et les enjeux du défi migratoire que connaît l’Europe depuis quelques années.

      Ce livre se veut être un outil pédagogique et un support de discussion pour inviter les jeunes à la réflexion avec leurs professeurs, leurs parents ou d’autres adultes. Comme lors de la première édition, l’intégralité des bénéfices de l’ouvrage, disponible en librairie au prix de 3 euros, sera reversée à La Cimade, une association qui œuvre pour aider les réfugiés, les migrants et les demandeurs d’asile dans leurs démarches administratives.

      Un ouvrage collectif porté par l’engagement de Daniel Pennac

      L’écrivain Daniel Pennac, déjà connu pour son engagement envers les réfugiés (il soutient notamment l’association SOS Méditerranée et a participé aux levées de fonds pour les missions de son bateau l’Aquarius), a pris la plume bénévolement pour rédiger ce livre de 32 pages. Un engagement naturel, pour celui qui est né au Maroc dans les années 1940 et qui a vécu sa jeunesse sur plusieurs continents.

      Ancien professeur de français, Daniel Pennac se fait conteur et historien pour rappeler à ses jeunes lecteurs toutes les vagues migratoires accueillies par la France depuis plus d’un siècle. “Et ce sont eux, tous ces réfugiés du vingtième siècle, jugés chaque fois trop nombreux, qui font, avec nous, la France d’aujourd’hui”, souligne l’écrivain.

      Les auteures jeunesse Jessie Magana et Carole Saturno présentent ensuite un lexique pédagogique, construit autour des huit lettres du mot “Réfugiés” : Réfugié, Étranger, Frontière, Urgence, Guerre, Immigration, Économie, Solidarité. Les illustrations de Serge Bloch, simples mais frappantes, viennent compléter cet ouvrage engagé et solidaire.

      http://www.carenews.com/system/article/b9a33f884f3b8f60236486e97c4a6814d4c480bd.png?1546508392
      http://www.carenews.com/fr/news/12154-livre-eux-c-est-nous-sensibilise-les-jeunes-a-la-situation-des-refug

    • Pour adolescents à partir de 13 ans

      #Les_Étrangers

      Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s’accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu’il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu’ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
      Quand l’un d’entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n’a plus le choix. Il s’embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu’il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.

      https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/etrangers

  • Palestine : Grève de la faim/ Mémoires palestiniennes/ Hébron | Le magazine
    http://www.canalsud.net/?Palestine-Greve-de-la-faim

    Le Magazine de Canal sud se met une nouvelle fois aux couleurs de la Palestine, à l’occasion de la tenue du cycle « Mémoires palestiniennes » du 6 au 10 juin à la Cave Poésie. On en détaille le programme bien sûr avec nos invités Yann Valade, Nadine Picaudou-Catusse et Samir Arabi. Puis on part pour Hébron, ville-caricature de l’occupation israélienne, grâce au témoignage de Basile, photographe qui a réalisé là-bas un reportage à l’automne 2016. Mais on démarre d’abord avec la fin, le week-end dernier, de la grande grève de la faim des prisonniers palestiniens « pour la justice et la dignité ». Durée : 1h30. Source : Canal (...)

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/mag20170531__palestine.mp3

  • +Entretien avec Ivan Segré
    La philosophie française et les « Juifs »+
    Basile Dewez et Ivan Segré
    http://labyrinthe.revues.org/4092

    L’apparition d’un courant intellectuel français qui, au nom de la « défense d’Israël » et de la « lutte contre l’antisémitisme », a développé un argumentaire réactionnaire, contre les Maghrébins ou les Noirs d’identité musulmane, plus largement contre les jeunes des quartiers populaires, et contre les progressistes, est un phénomène notoire. L’originalité de mon analyse, c’est de montrer que, à y bien regarder, ce courant intellectuel français n’est absolument pas le symptôme d’un « repli communautaire juif », comme on a pu le penser, mais plutôt l’avant-garde d’une réaction idéologique dont le mot d’ordre véritable est la défense de l’Occident, et non la défense des Juifs ou d’Israël.

    Des intellectuels comme Shmuel Trigano, Alexandre Adler, Alain Finkielkraut, Emmanuel Brenner (alias Georges Bensoussan) ou encore Pierre-André Taguieff, bien loin de s’inscrire dans une pensée sioniste ou de se soucier de la « lutte contre l’antisémitisme », renouent en fait avec le mot d’ordre réactionnaire et xénophobe de la « défense de l’Occident ». Car, comme je l’indiquais plus haut, la défense de l’État d’Israël ne comptera bientôt pour rien dans cette affaire, l’essentiel étant de produire une argumentation qui désigne le « musulman » et le « gauchiste » comme des ennemis de la démocratie occidentale. Pour exemple, je cite dans mon livre un texte d’Alexandre Adler qui, dans l’Odyssée américaine (Grasset, 2004), nous fait part de ses visions prophétiques sur l’avenir de l’État d’Israël, et conclut : « L’une des frontières de l’Amérique se situera bientôt sur le Jourdain, mais ce sera une frontière électronique, cybernétique, balistique, laissant aux gardes-frontières juifs et druzes le soin de faire la police au sol, face à un État palestinien qui, étroitement relié aux forces nationalistes et sunnites les plus résolues, fera toujours partie du problème et non de la solution, au Moyen-Orient. » Il me semble que les visions prophétiques d’Alexandre Adler font clairement apparaître qu’en guise de défense d’Israël, ces intellectuels défendent une conception du judaïsme qui n’a d’autre consistance que celle-ci : des « gardes frontières juifs et druzes » chargés de faire « la police au sol » sur la frontière américaine du Jourdain.

    « La réaction philosémite ». Entretien avec Ivan Segré
    http://indigenes-republique.fr/la-reaction-philosemite-entretien-avec-ivan-segre

    #racisme #antisémitisme #philosophie #histoire #anti_philosophie #Marx #juifs #Ivan_Segré

  • Basile de Koch, l’avant-garde des historiens de garde ? | Les historiens de gardeLes historiens de garde
    http://www.leshistoriensdegarde.fr/basile-koch-lavant-garde-historiens-garde

    En ce début d’année 2014, notre site se propose d’accueillir un article d’un jeune historien, Michel Deniau, qui nous propose de découvrir un travail annonçant celui des Historiens de garde : L’Histoire de France de Cro-Magnon à Jacques Chirac. Si une bonne partie du discours de Max Gallo, Dimitri Casali, Lorànt Deutsch et Franck Ferrand est en germe dans ce livre, il est intéressant de noter qu’au moment de sa sortie, en 2004, il n’a eu qu’une diffusion limitée et que son auteur devait masquer ses outrances sous le couvert de l’humour. Aujourd’hui, le roman national se pare de sérieux ; ce sont des figures plus médiatiques, et, parfois, plus crédibles, qui assurent sa promotion auprès d’un public beaucoup plus large. Il n’en reste pas moins, le livre de Basile de Koch permet d’entrevoir les fondements politiques du discours des historiens de garde.

    #historiographie #extrême-droite #satire

  • 343 putes contre 343 salauds - Politis
    http://www.politis.fr/343-putes-contre-343-salauds,24302.html

    Le problème, c’est que ce sont les « clients » qui réagissent, touchés au portefeuille (et pas que), alors qu’ils n’ont pas tellement réagi au délit de racolage passif qui, lui, a directement pénalisé et précarisé les prostituées. Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas là d’un élan libertaire mais d’une pulsion libérale pour consommer du sexe comme n’importe quelle #marchandise.

    #prostitution

    • On en remet une couche : http://www.mouvementdunid.org/343-salauds-le-Mouvement-du-Nid

      La pétition "Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 salauds" tombe à point nommé. Quelle meilleure manière de tomber le masque ? Quel plus bel aveu de la vraie nature de ces hommes de pouvoir – blancs, aisés, connus – prêts à tout pour sauver un « droit » en plein naufrage ? Un « droit » qui n’en est plus un : celui de voir garanti leur bon plaisir en extorquant un consentement sexuel à des personnes qui n’ont pas les moyens de leur dire non.

      Mais ce que je prèfère, c’est ça :

      1 881 hommes contre la prostitution

      343 ringards se battent pour une cause machiste perdue. Dans le débat en cours sur l’abolition du système prostitueur, quelques hommes médiatisés ont l’indécence de singer le courageux combat des femmes pour le droit d’avorter (1971) en lançant une pétition intitulée « Les 343 salauds ».

      Dans le sous-titre « Touche pas à ma pute ! », décalque ignoble du combat anti-raciste (1985), l’adjectif possessif traduit leur mépris pour les femmes dans la prostitution.

      Cette pétition réac prétend que la volonté d’abolir la prostitution serait « une guerre faite contre les hommes ». C’est tout le contraire : nous, Zéromachos, hommes engagés contre le système prostitueur, affirmons que le combat pour l’abolition de la prostitution est avant tout un combat pour l’Égalité.

      Cette lutte progressiste, à la suite de femmes courageuses et aussi d’hommes tels Zola, Hugo ou Jaurès, nous libère d’un diktat qui a amené des générations d’hommes à se comporter en « salauds ». Que certains s’en revendiquent encore ne les honore pas. Ils perpétuent ainsi des comportements dégradants et archaïques.

      Nous, #Zéromachos, voulons un autre avenir ; nous exprimons notre désir de liberté et de plaisir sexuel pour les hommes et aussi pour les femmes, oubliées de la « libération sexuelle ». Aussi disons-nous à ces quelques hommes : « Vous voulez retourner à l’époque de l’esclavage ? Pas nous ! »

      Car, avec des femmes et des hommes lucides, nous travaillons à l’avènement d’un monde sans esclavage, sans viol, sans prostitution. Pour que celle-ci disparaisse, il faudra du temps. À condition que les « salauds » pétitionnaires comprennent l’analyse de Françoise Héritier : « Dire que les femmes ont le droit de se vendre, c’est masquer que les hommes ont le droit de les acheter. »

      Nous répondrons également aux « 343 salauds » par un spot vidéo qui montrera la violence des « clients » prostitueurs.

      Mise en ligne le 7 novembre à minuit !

      Les porte-parole Gérard Biard, Patric Jean et Frédéric Robert

      http://zeromacho.wordpress.com/2013/10/30/1881-hommes-contre-la-prostitution

    • La réponse de Morgane Merteuil, du Strass

      Abjecte, votre refus de reconnaître vos privilèges, et votre discours anti-féministe qui voudrait nous faire croire que vous êtes les pauvres victimes des progrès féministes : alors que vous défendez votre liberté à nous baiser, nous en sommes à défendre notre droit à ne pas crever. La pénalisation des clients, en ce qu’elles condamne de nombreuses femmes à toujours plus de clandestinité, n’est certainement pas un progrès féministe, et c’est à ce titre qu’en tant que putes nous nous y opposons. Car c’est bien nous putes, qui sommes stigmatisées et insultées au quotidien parce que vendre des services sexuels n’est pas considéré comme une manière « digne » de survivre. Nous, putes, qui subissons chaque jour les effets de la répression. Nous, putes, qui prenons des risques pour notre vie, en tant que clandestines dans cette société qui ne pense qu’à nous abolir. Alors n’inversez pas les rôles, et cessez donc de vous poser en victime, quand votre possibilité d’être clients n’est qu’une preuve du pouvoir économique et symbolique dont vous disposez dans cette société patriarcale et capitaliste.

      Abjecte, enfin, mais dans un style qui n’a rien à envier aux abolitionnistes que vous prétendez combattre, votre paternalisme, lorsque vous énoncez « touche pas à ma pute » : nous ne sommes les putes de personne, et encore moins les vôtres.

      http://www.lexpress.fr/actualite/manifeste-des-343-salauds-l-abjection-n-a-plus-de-limites_1295514.html

    • C’est pas faux-cul, c’est de la recup’ minable.

      Ça piétine « touche pas à mon pote » et le manifeste des salopes de 1971.

      C’est du marketing de bas étage réalisé pour faire du buzz et ... Ça marche !

      C’est pour permettre à des starlettes du petit écran de rester sur le devant de la scène. 18 trous du cul dont on ne devrait même plus parler tellement on sait déjà qui il sont...

    • C’est aussi la banalisation permanente de la réacosphère et ce n’est pas anodin. Parce que ça va avec le recul de beaucoup de droits réels pour les femmes, actuellement. Avec un certain discours, aussi, des attitudes, des pratiques qui font que chaque matin, j’ai impression de me réveiller dans les années 60.
      Sauf que, même pas, parce que, justement, les années 60 étaient porteuses du ras-le-bol de conformisme petit-bourgeois qui étouffait la société, alors que maintenant, tu sens bien le corps social qui réclame sans cesse le retour au bon vieux temps totalement fantasmé des réacs les plus indécrottables. En fait, je pense qu’on est plus dans les années 30.
      Et je n’aime pas du tout ça.

    • Visiblement, elle assume...

      http://www.europe1.fr/France/Manifeste-des-343-salauds-on-defend-la-liberte-1693485

      « Un tombereau d’injures ». Elle n’en revient pas. Elisabeth Lévy, la directrice de la rédaction du mensuel Causeur à l’origine du Manifeste des 343 salauds, déplore « des réactions d’une violence sidérante » après la diffusion d’extraits de ce texte mercredi. « On ne pouvait pas anticiper un truc pareil, un tel tomberau d’injures. On a l’impression d’avoir profané quelque chose », explique-t-elle à Europe1.fr.

      Abject ou injurieux, camarade, choisi ton camp !

    • Elle a quant même quelques alliés Elisabeth Lévy les pedophiles associés semblent avoir aimer son initiative
      “Touche pas à ma petite pute” (lettre ouverte au CSA)
      http://television.telerama.fr/television/touche-pas-a-ma-petite-pute-lettre-ouverte-au-csa,104479.php#xto

      un communiqué de l’APA intitulé « Touche pas à ma petite pute ». « L’APA, Association des pédophiles anonymes, demande au CSA de ne pas interdire la diffusion d’une émission américaine, rebaptisée Mini-Miss… qui sera la plus belle ? » L’APA s’oppose donc à la tentative de censure du Comité Miss France et fait sienne la résolution des 343 salauds qui refusent de « céder aux ligues de vertu qui en veulent aux dames de petite vertu » et aux fillettes en petite tenue. « Ce programme de télé-réalité diffusé sur NT1, poursuit le communiqué, qui met en scène des fillettes en bas âge dans des conditions insoupçonnées en France, constitue un outil indispensable à la compréhension de la société américaine contemporaine. »

      #gorafi_encore_plagié

      edit - après vérification c’est une parodie, je ne savait pas que télérama avait ouvert une rubique gorafi

      edit2 - j’ai déplacé mes digressions sur le "virilo-carnisme" sur un post à part pour pas faire partir la discussion dans tous les sens ^^
      http://seenthis.net/messages/191151