person:brigitte bardot

  • Brigitte Bardot et la « population dégénérée » : Décryptage d’une lettre aux relents coloniaux
    https://lemediapresse.fr/ecologie/brigitte-bardot-et-la-population-degeneree-decryptage-dune-lettre-aux-

    Une lettre de l’ancienne actrice et de sa Fondation suscite une forte polémique à la Réunion : elle y qualifie les habitants de l’île de « population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales ». Une saillie raciste adossée à des arguments faussement antispécistes et scientifiquement infondés. On ne peut pas faire plus hors sol, plus éloigné de […]

    #Écologie

  • While all men like you, Franz-Olivier Giesbert, trying to save your spot in the patriarchy by shaming victims, are just sick motherfuckers.

    https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2279015-20180528-asia-argento-reagit-propos-anti-metoo-franz-olivier-giesb

    Seulement deux jours après l’inculpation de viol et d’agression sexuelle du producteur Harvey Weinstein, le débat est aussitôt ravivé sur le plateau des Terriens du dimanche. En effet, le journaliste Franz-Olivier Giesbert a tenu à défendre les positions de Catherine Deneuve ou Brigitte Bardot, tout en maintenant que certaines femmes ayant accepté de rejoindre le multimilliardaire dans une chambre d’hôtel savent « très bien pourquoi il les convoque. » Mais pas que.

    Franz-Olivier Giesbert a également sous-entendu que le mouvement #BalanceTonPorc avait « oublié les femmes de ménage, les caissières dans la grande distribution, violées, persécutées qui finissent par céder », mettant en avant seulement les « belles actrices ».

    Pour mémoire le tag #metoo et #balancetonporc a servie à toutes sortes de femmes et en particulier aux femmes de ménages qui travaillent à la SNCF et qui ont remporté leur procès grace au contexte de novembre dernier.
    cf : https://www.bfmtv.com/police-justice/harcelement-sexuel-un-sous-traitant-de-la-sncf-condamne-a-15-million-d-euros-
    D’autre part ce tag n’est pas réservé aux actrices et les millions de femmes qui l’ont utilisé pour témoigné sont des femmes de tous les secteurs pro et de tous les milieux ayant accès à twitter.

  • Catherine Deneuve, #MeToo et les « baisers volés » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120118/catherine-deneuve-metoo-et-les-baisers-voles?onglet=full

    C’est toujours bien de voir ce qui se dit depuis "ailleurs" sur nos querelles franco-françaises.

    New York, de notre correspondant.– « Catherine Deneuve et d’autres dénoncent le mouvement #MeToo ». Le titre du New York Times sur la tribune de cent femmes défendant dans Le Monde une « liberté d’importuner » est simple, factuel et juste. Au prétexte de défendre la « drague insistante » ou la « galanterie », ce texte est bien une dénonciation, on a envie d’ajouter une réaction, au sens propre du terme, aux millions de #MeToo et de #balancetonporc qui ont submergé les réseaux sociaux, en France y compris, depuis l’affaire Weinstein.

    Et pourtant ! Vu des États-Unis justement, le cri d’effroi des auteures du Monde (pas sûr qu’elles goûteront la féminisation de ce mot) semble incroyablement décalé. Il caricature purement et simplement un mouvement immense. À la rescousse, si l’on comprend bien, d’une sorte de conception bleu, blanc, rouge de la séduction, il est surtout la manifestation de cette tendance hexagonale à transformer systématiquement tout débat sur les violences sexuelles en défense paniquée d’on ne sait quelle identité française menacée

    Au-delà de l’énorme travail accompli par les rédactions du New York Times et du New Yorker dans l’affaire Weinstein, le moment #MeToo se caractérise aussi par des enquêtes de qualité des grands médias américains qui s’intéressent certes aux violences sexuelles à Hollywood et dans la Silicon Valley, mais aussi au harcèlement dans le monde du travail, dans les usines, chez les employées de maison, et – si, si – donnent la parole aux hommes.

    Quand une affabulatrice missionnée par une officine d’extrême droite s’est présentée à une enquêtrice du Washington Post pour dénoncer le prétendu viol par un politique, elle a vite été démasquée – la séance, filmée, où la journaliste Stephanie McCrummen confond cette dame est un modèle de précision et de déontologie journalistique.

    Pour l’instant, sauf inattention de ma part, les cas de noms jetés en pâture trop vite sont ultra minoritaires. La grande injustice faite aux hommes n’est qu’imaginaire. Et contrairement aux idées reçues, les arguments moraux ou « puritains » qui pourraient dénoter une forme de « panique sexuelle » sont loin d’être dominants.

    Sur le site du magazine New Yorker, la journaliste Lauren Collins, qui vit à Paris, critique le texte, ses « arguments rebattus », les nombreuses confusions qu’il engendre, ses contradictions, la façon dont cette tribune minimise les violences sexuelles. Mais surtout, elle s’interroge : « Pourquoi Catherine Deneuve et d’autres célèbres femmes françaises dénoncent-elles #MeToo ? ».

    La réponse, dit-elle, est socioéconomique. « Ces femmes, écrit-elle, sont pour la plupart bien que pas exclusivement, blanches et issues des professions libérales et artistiques : curatrices, artistes, professeures, psychanalystes, docteurs, chanteuses. Il n’y a pas parmi elles de femmes de ménage ou de conductrices de bus. » L’explication est aussi générationnelle : elles sont plus âgées et ont vécu, dans leur vie et leur corps, la libération sexuelle, comme un « événement merveilleux ». Elles s’érigeraient ainsi en gardiennes d’une sorte de trésor à conserver. « Je me demande, dit-elle, si nous qui sommes nées plus tard ou avons choisi d’autres batailles, ne sous-estimons pas la primauté de la libération sexuelle dans la vision du monde qu’ont les générations précédentes. »

    Cette théorie d’un « exceptionnalisme français de la séduction », Joan Scott lui donne un nom : le « républicanisme aristocratique », selon lequel le « consentement amoureux implique la soumission à son supérieur dans l’intérêt de l’harmonie nationale ».

    Comme si « les plaisirs asymétriques de la séduction » étaient une composante de l’identité nationale et républicaine française. « En France, il y a les trois G : galanterie, grivoiserie, goujaterie, a dit l’actrice Isabelle Adjani juste après l’affaire Weinstein. Glisser de l’une à l’autre jusqu’à la violence en prétextant le jeu de la séduction est une des armes de l’arsenal de défense des prédateurs et des harceleurs. De ceux qui prétendent que ces femmes ne sont pas si innocentes, car elles-mêmes se prêtent à ce jeu qui fait partie de notre culture. » Dans ce cadre, poser sereinement la question du consentement peut paraître compliqué. C’est pourtant la clé pour détoxifier les rapports sexuels de la domination et de la contrainte.

    Y compris en France, où, malgré la « galanterie » et l’« art de la séduction », une femme meurt tous les trois jours des violences de son conjoint.

    #sexisme #meetoo #féminisme

    • Archivage de la contribution de Brigitte Bardot :

      « Concernant les actrices, et pas les femmes en général, c’est, dans la grande majorité des cas, hypocrite, ridicule, sans intérêt. Cela prend la place de thèmes importants qui pourraient être discutés. Moi, je n’ai jamais été victime d’un harcèlement sexuel. Et je trouvais charmant qu’on me dise que j’étais belle ou que j’avais un joli petit cul. Ce genre de compliment est agréable. Or il y a beaucoup d’actrices qui font les allumeuses avec les producteurs afin de décrocher un rôle. Ensuite, pour qu’on parle d’elles, elles viennent raconter qu’elles ont été harcelées… En réalité, plutôt que de leur profiter, cela leur nuit. »

      #femmes_de_droite

  • L’éléphant, complice et victime de l’homme
    https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps/lelephant-complice-et-victime-de-lhomme


    Depuis les victoires et les défaites d’Hannibal jusqu’au triomphe éditorial de Babar, les hommes ont toujours entretenu avec les éléphants des relations bien particulières, entre affection et brutalité, séduction et effroi, admiration empreinte de sacré et exploitation cynique. Et ce sont bien toutes ces composantes qui se retrouvent dans l’étonnant épisode qui met en scène ces jours-ci les deux éléphantes Baby et Népal, qui ayant été prêtées par le cirque Pinder, en 1999 au Parc de la Tête d’Or de Lyon, sont menacées d’être bientôt euthanasiées pour cause de tuberculose. Une pensionnaire plus âgée, Java, étant morte de vieillesse à 67 ans, son autopsie a révélé qu’elle était atteinte de cette maladie. Or le Code rural prévoit, dans ses articles L223-8 et R223-4, qu’en cas de présence d’un animal contaminé, tout le troupeau sera considéré comme infecté et devra être abattu. Mais ce qui valait pour la vache folle doit-il valoir pour des éléphants dans un zoo ? L’affaire est encore en suspens au Conseil d’Etat tandis que Baby et Népal ont trouvé des défenseurs aussi notoires qu’Alain Delon, Stéphanie de Monaco, Brigitte Bardot ou le professeur député Bernard Debré.

    On peut gager que cette affaire toucherait moins l’opinion si celle-ci n’était pas d’autre part incitée, bien au-delà de ce cas spécifique, à s’inquiéter du massacre actuel des éléphants d’Afrique. Pour répondre en particulier aux appétits du marché chinois en matière d’ivoire, des braconniers abattraient chaque année des dizaines de millier de bêtes, plus qu’au cours des deux dernières décennies, au risque de menacer l’espèce de la disparition qu’ont connue voici bien longtemps les mammouths.Eric Baratay , professeur à l’Université de Lyon III et éminent spécialiste de l’histoire des animaux, va nous aider à restituer dans la longue durée, la très longue durée, ces lourdes inquiétudes du présent. Jean-Noël Jeanneney

    Programmation sonore :

    – Chanson « Jimbo l’éléphant » interprétée par André CLAVEAU en 1948 , paroles et musique de André CASSI.

    – Interview par Pierre ICHAC de Julien MAIGRET qui raconte ses souvenirs de l’Afrique au début du siècle, dans le cadre de l’émission Le monde comme il va , le 6 avril 1955.

    – Reportage de Jean GODIGNON , dans le cadre de l’émission Paris vous parle , le 29 juillet 1959.

    – Lecture par Fabrice LUCHINI en 2006 de la fable « Le rat et l’éléphant » de Jean de LA FONTAINE (Livre VIII, Fable 15).

    – Reportage de Lise ÉLINA dans un cirque à Angoulême , interview du cornac, dans le cadre de l’émission Tribune de Paris , le 28 mars 1946.

    – Interview de Romain GARY , souvenirs en Afrique d’un accident d’avion qui tua le pilote et un éléphant, le 26 décembre 1956.

    Bibliographie :

    – Eric Baratay, Le point de vue animal. Une autre version de l’histoire , Seuil, 2012.

    – Eric Baratay et Elisabeth HARDOUIN-FUGIER, Zoos : les jardins zoologiques en Occident, XVIe-XXe siècle , La Découverte, 1998.

    – Eric Baratay, Et l’homme créa l’animal : histoire d’une condition , O. Jacob, 2003.

    – Robert DELORT, Les éléphants piliers du monde , Découvertes Gallimard, 1990.

    – Michel PASTOUREAU, Les animaux célèbres , Arléa, 2008 (C. Bonneton, 2001).

    Intervenants

    Eric Baratay : professeur d’histoire contemporaine, université Lyon 3

    (pas encore écouté)

    #éléphant #histoire #non-humains #radio

  • Are French women perfect ? The myths of foreign beauty... | The Independent
    http://www.independent.co.uk/news/world/europe/are-french-women-perfect-the-myths-of-foreign-beauty-8758210.html


    C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui - version anglaise.

    France itself has been so in thrall to its image of women that a real woman is used as the model for the Marianne national emblem whose bust stands in every town hall. The models for past Mariannes include actresses such as Brigitte Bardot and Catherine Deneuve. But even the French seem to be doubting the strength of their own myth: this year, the Marianne on the nation’s stamps was inspired by a Femen activist from Ukraine.

    Version française :

    L a femme française, “an American dream” | Le Figaro Madame
    http://madame.lefigaro.fr/societe/l-femme-francaise-an-american-dream-120813-442368

    Six vanity poncifs enfin démystifiés.

    Tu parles. C’est comme si l’auteure cherchait à empêcher mes grand-pères d’envahir la France. Raté, elle arrive 76 ans trop tard, en plus aujourd’hui il s’agit d’une invasion de touristes du monde entier qu’on ne refoule pas avec un article dans le Figaro. Pas étonnant, déjà à l’époque c’était la droite qui a fait construire la ligne Maginot, à moins que je me trompe ?

    #wtf #argh #gorafi_encore_plagié

  • Bêtes de Scènes et Sacrés Monstres - Bizarro édition 2016
    http://madmegblog.blogspot.fr/2016/09/bizarro-2016.html

    J’expose à la Galerie Géraldine Banier à Paris dans le cadre du parcours d’exposition Bizarro du 16 septembre au 30 octobre. Le vernissage est le 15 de 19h à 22h. Vous êtes les bienvenu·e·s si vous êtes dans le coin et si l’idée d’un vernissage germanopantin ne vous met pas mal à l’aise. Il y aura 4 patriarches, dont un tout nouveau en hommage à l’Académie Française, institution que je respecte grandement, comme vous devez le savoir par ici.

    Voici le texte de présentation du commissaire d’exposition.

    BIZARRO, c’est une exposition-parcours inhabituelle au cœur de Saint-Germain-des-Prés.
    Conçu sur le principe du cabinet de curiosités, le parcours BIZARRO mêle art contemporain, art brut, art numérique, design et antiquités, avec un certain goût pour l’éclectisme et l’inédit. Sa découverte se fait en déambulant dans les rues du 6è arrondissement. Un parcours de sept lieux (le port de bottes n’est pas obligatoire).

    BIZARRO montrera une tribu hétéroclite de bêtes de scènes et de sacrés monstres. Des créatures extravagantes, cocasses (insectes endimanchés, girafe collet monté, poissons publics, ...) qui disputent aux humains les scènes de théâtre, de cirque et d’opéra, ainsi que des monstres sacrés du milieu artistique et intellectuel (Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Edith Piaf, William Burroughs, Marcel Proust, Colette...). On découvrira aussi d’autres figures emblématiques (Blanche-Neige, Carmen, Jeanne d’Arc, Napoléon, Superwoman...) qui offriront le miroir d’une humanité à la fois fragile et fabuleuse dans un monde décidément bizarre.

    Privilégiant l’insolite et la découverte, BIZARRO présente des œuvres inédites commandées à des artistes d’horizons divers (Joachim Biehler, Patrice Bouvier, Jean-Charles de Castelbajac, Cleary Connolly, Nicolas Demeersman, Pascal Dombis, Hadrien Francillon, David Gouny, Emili Hufnagel & Michel Laubu, Ludivine Loursel, Noémie Maches, madmeg, Guillaume Pelloux, Gilbert Peyre, Yann Pronier, Jordane Saget, Agnès Sevestre et Caroline Sury). Ils dialoguent parfois avec des œuvres issues des collections des galeries participantes. Tout au long des six semaines de l’exposition, le public sera invité à assister à de nombreux spectacles, lectures et concerts, multipliant les occasions de partager des moments festifs, ludiques et sacrément bizarres.

    Thierry Voisin, Commissaire d’exposition
    Journaliste (Télérama Sortir), auteur

    http://www.bizarroasaintgermain.com

    #shameless_autopromo #exposition

  • Les archéologues sont-ils surtout des fouilleurs de poubelles ?
    http://www.franceculture.fr/emissions/le-salon-noir/le-salon-noir-samedi-21-mai-2016

    Ordures et détritus, les grandes civilisations auraient souvent laissé plus de rebuts que d’autres. Est-ce pour cela que les archéologues fouillent des poubelles, surtout des poubelles ? Dès les années 1970, quelques archéologues avant-gardistes créent « l’archéologie des déchets ». Aujourd’hui, le salon noir aura, pour toute ruine, quelques dépotoirs ou décharges, celles des Lyonnais notamment, mais aussi les poubelles de célébrités, Brigitte Bardot, Ronald Reagan ou Marlon Brando….

    Montre moi tes poubelles, je te dirais qui tu es ! Les poubelles d’aujourd’hui, seront pour les archéologues les trésors de demain…

    #déchets

  • #Italie : infiltration de l’extrême droite dans la lutte de défense des animaux
    http://lahorde.samizdat.net/2016/05/07/italie-infiltration-de-lextreme-droite-dans-la-lutte-de-defense-de

    Des camarades antifascistes italiens du groupe Antispécistes Antifascistes Milan nous ont fait parvenir une brochure, en italien et en anglais, pour dénoncer les tentatives d’infiltration de la droite dans les milieux écologistes et antispécistes. La contre-information est l’un des outils pour la reconnaître et l’isoler, pour la démasquer et la combattre. Voici la traduction française de l’introduction de [&hellip

    #International #antispécisme

  • ONGs, spectacle et dépolitisation de l’écologie
    (relevé sur twitter https://twitter.com/clemence_h_/status/696800818440359936 )

    Je viens d’enfin terminer le documentaire sur la création de #Greenpeace. La #dépolitisation de l’#écologie est un drame.
    Pour vous résumer. Greenpeace est créé à Vancouver dans un contexte de #guerre froide & guerre du #Vietnam. Quelques militants (mecs privilégiés) font le lien entre les tests de bombes atomiques / le capitalisme / la question écolo. On est dans un contexte où les jeunes hésitent pas à brûler des drapeaux américains lors de manifs, d’autant que bcp d’Américains vivent à Vancouver pour échapper à l’armée US.
    Leur 1re action a pour but d’arrêter les tests nucléaires en Alaska - ils sont très médiatisés et ils obtiennent 1 victoire éventuellement.
    ET LÀ. Je sais pas comment ou prq les mecs décident de complètement revoir leur stratégie et message politique pour « sauver les baleines ».
    Donc exit toute pensée politique sur le #capitalisme, sur QUI pêche la baleine et comment, sur l’impérialisme américain. EXIT
    Leur 1re action cible un bateau russe. Résultat : les médias américains boivent ça comme du petit lait -> baleiniers = méchants Russes.
    Les mecs connaissent un succès inouï.
    ET LA #CIA VA ENSUITE LEUR FOURNIR DE L’ESSENCE POUR LEURS BATEAUX.
    Des mecs qui ont fui les US pour échapper à l’armée deviennent des mecs qui acceptent de la tune de la CIA pour nuire à l’image de l’URSS.
    Parenthèse : absolument aucune mention dans le docu de pourquoi les US font leurs tests nucléaires là où ils les font, c’est à dire les îles aléoutiennes, où vivaient des Amérindien-ne-s qui ont été réduit-e-s en esclavage, ne pouvaient plus pratiquer leurs modes de vie ancestraux, et subissent des vagues d’épidémies contre lesquelles ils ne sont pas immunisé-e-s.
    De 25 000 personnes aléoutes avant la #colonisation, on passe à environ 2 000 début XXe. La population est décimée.
    Les US pratiquent ces tests nucléaires sur des terres qui ne sont plus habitées du fait de ce génocide. Rien n’est dit à ce sujet.
    Après une campagne sur les baleines, ils vont dans un petit village au Canada pour s’opposer à la chasse des phoques.
    La population de pêcheurs réagit très mal...& les mecs de Greenpeace reconnaissent d’eux mêmes que c’est pas les petits pêcheurs le problème.
    Les mecs après avoir bloqué des routes....................... reconnaissent qu’ils s’attaquent pas aux réels coupables.
    Et c’est pas fini. Ils obtiennent finalement avec joie (car attention médiatique+++) le soutien de Brigitte. Bardot.
    Brigitte. Bardot.
    (Brigitte Bardot la raciste / nationaliste / islamophobe / personne ignoble pour ceux qui ignorent.)
    Ensuite l’orga va voler en éclats - parce que conflits d’égo - comme ils le disent eux mêmes. Sur toutes leurs expéditions jamais +d’1 meuf.
    A un moment une ex-militante en parle comme d’une « male dominated organisation ».
    Que. des. keums. Que des keums, + toujours dans la performance, dans la virilité, ouhlala c’est tellement dangereux ce qu’on fait ouhlala.
    + le « On va sauver le monde », constant.
    De fait les mecs capitalisent constamment sr leur position sociale d’hommes blancs uber-privilégiés mais aucune réflexivité là dessus, zéro.
    Cerise sur le gâteau : t’apprends à la fin qu’un des mecs s’est reconverti en fidèle serviteur des + grandes multinationales.
    Le mec est climato-sceptique, pro-#OGM, se présente comme « pro-business, pro-#mondialisation, pro-capitalisme. »
    J’étais ACHEVÉE.
    Voilà où ça a mené ces gens de dépolitiser l’écologie. De faire de l’écologie un truc de conservationnistes blanc-he-s privilégié-e-s.
    Les mecs ont renoncé à s’attaquer aux puissants. Renoncé à faire le lien entre écologie / colonialisme / capitalisme.
    Mais le documentaire s’appelle « Comment changer le monde ».
    –> NO <-

    #nucléaire #masculinisme #paresse_intellectuelle #narcissisme #bourgeoisie #spectacle #médias
    Voir aussi http://partage-le.com/2015/12/long-isation-de-la-resistance-par-arundhati-roy

  • Il faut être gentil pour convaincre les gens.

    « - Bon mais alors je fais quoi ? Non parce que si c’est pour me faire insulter… Je fais comme avant alors ? Si je m’en fous à nouveau vous me laissez tranquille ? »

    Il est une certaine croyance dans notre société que pour convaincre les gens il faut être gentils avec eux. Les prendre par la main, arrondir les angles, les rassurer, leur dire qu’ils sont gentils, qu’il n’y a pas de problème dans leur comportement, etc. Surtout pas la réalité brute des faits et des arguments.

    Si on ne fait pas ça, c’est qu’on est agressif. Insultant. Et du coup ça fait pencher la balance du côté opposé et on nuit à la cause en repoussant des gens qui sont en fait d’accord avec nous.

    Le problème, c’est que le monde n’est pas gentil, notre comportement n’a rien d’innocent et il va falloir sérieusement en changer parce que (...)

    • En fait c’est seenthis qui tronque mon flux. Et comme l’URL de destination n’est pas l’URL où se trouve mon commentaire complet ben, c’est compliqué.

      Si vous voyez un de mes posts avec un lien sur lequel vous ne retrouvez pas le résumé en citation, c’est par là qu’il faut aller voir : http://tools.aldarone.fr/share

      Par rapport à ta pensée c’est effectivement assez similaire puisque l’argument de base est identique mais je donne ici le point de vue de la lutte végane.

      Du coup, je recopie en entier ici :

      « - Bon mais alors je fais quoi ? Non parce que si c’est pour me faire insulter… Je fais comme avant alors ? Si je m’en fous à nouveau vous me laissez tranquille ? »

      Il est une certaine croyance dans notre société que pour convaincre les gens il faut être gentils avec eux. Les prendre par la main, arrondir les angles, les rassurer, leur dire qu’ils sont gentils, qu’il n’y a pas de problème dans leur comportement, etc. Surtout pas la réalité brute des faits et des arguments.

      Si on ne fait pas ça, c’est qu’on est agressif. Insultant. Et du coup ça fait pencher la balance du côté opposé et on nuit à la cause en repoussant des gens qui sont en fait d’accord avec nous.

      Le problème, c’est que le monde n’est pas gentil, notre comportement n’a rien d’innocent et il va falloir sérieusement en changer parce que ça ne va pas du tout. Mais là… Là on est déjà dans la culpabilisation : « Comment ? Mon comportement à moi ne te convient pas ? C’est pas en m’insultant que je vais être d’accord avec toi. »

      Je pense notamment à cet article http://blog.northgate.fr/2015/04/15/et-si-ces-enfoires-de-vegans-avaient-raison qui tourne sur Shaarli depuis quelques jours et avec lequel tout le monde semble à peu près d’accord.

      À priori ça part bien, d’emblée le titre suggère que les véganes ont peut-être pas tout à fait tort, dans le développement il explique qu’il n’y a pas de bonne raison de manger de la viande. C’est exactement ce que les véganes répètent à longueur de temps et là soudain on a un omni qui l’écrit et les gens partagent en disant qu’ils sont d’accord.

      C’est formidable ! Sûrement ces gens qui sont d’accord vont s’engager sur la voie du véganisme à leur tour ? Non ? Comment ça non ? (Ah pardon, dans la suite de l’article il signale que sur les 20.000 likes 2 personnes ont été converties, quel résultat !)

      Les gens sont d’accord avec cet article parce qu’il ne bouscule rien. Du tout. Nada.

      Les véganes sont des enfoirés, ça on le retient dès le titre.

      L’empathie reste une notion subjective, jusque là on est bon. (Super astuce : Comment éviter une inculpation pour meurtre avec préméditation ? Dites au juge que l’empathie c’est subjectif, ça marche du tonnerre)

      Brigitte Bardot est une connasse (Hey, je suis d’accord ! Sûrement pas pour les mêmes raisons, mais je suis d’accord)

      Les végétariens doivent varier leur alimentation sinon ils ont des carences. Yep, c’est toujours raccord. Merci quand même d’avoir vaguement rappelé que c’est juste une question d’habitude…

      Véganes et carnivores sont construits comme deux extrêmes qui s’opposent radicalement et dont la vérité se trouve au juste milieu (Le juste milieu entre tuer des animaux et ne pas tuer des animaux ? Ça consiste sûrement à tuer des moitiés d’animaux.) Au passage on dresse un bel homme de paille carnivore qu’on prétend exagéré, qui permet à tout le monde de dire « Moi je suis pas un connard, j’insulte pas les véganes gratuitement ils font ce qu’ils veulent et puis je mange pas une côte de bœuf à chaque repas non plus » alors que dans la réalité… si, vous mangez en moyenne 250g de viande par jour et si, vous engrainez les véganes dès que vous croisez quelqu’un qui n’a pas de viande dans son assiette.

      Et pour finir on fait quoi ? « Ben je sais pas, ce serais prétentieux de vous dire » BIM, le retour du végane cet enfoiré prétentieux qui veux vous expliquer comment vivre votre vie.

      Rassurez vous braves gens, vous pouvez continuer de bouffer un burger par jour (Sérieusement, qui fait ça ? Pas vous quand même… Oups, deux steaks de 100g dans le burger moyen, ça fait 200g le burger, on a même de quoi foutre de la viande dans un autre repas et on est dans la moyenne de consommation Française)

      Vous pouvez aussi diminuer votre consommation en achetant de la qualité. Comme ça vous tuez moins d’animaux et en plus vous les tuez gentiment. C’est bien ça, d’être gentil.

      Ou alors vous passez au véganisme, mais c’est dur, il faut changer ses habitudes et vous devrez demander de l’aide à ces prétentieux de véganes (Et vous avez pas vraiment envie de les côtoyer, ces enfoirés)

      Finalement, on apprend que l’auteur lui même n’a pas été convaincu par ses propres arguments objectifs et continue de manger de la viande, sans aucune bonne raison, juste parce que ça lui plait.

      C’est ça la conclusion de cet article : Il n’y a aucune bonne raison de continuer à —manger de la viande— tuer des êtres vivants sensibles pour me nourrir, mais perso je le fais quand même, pas de problème.

      Ouais, je comprend pourquoi cet article vous plait. Parce que vous pouvez librement continuer votre vie comme d’habitude et si votre conscience vous titille, mettez un steak bio dans votre caddie, ça ira mieux.

  • Solidarité avec le Cleah, collectif antifasciste et antispéciste
    http://lahorde.samizdat.net/2015/02/01/solidarite-avec-le-cleah-collectif-antifasciste-et-antispeciste

    Les Panthères Enragées nous a envoyé cet appel à la #solidarité_antifasciste : Le CLEAH – Collectif libertaire pour l’égalité animale et humaine – lutte depuis des années pour la libération animale et contre le racisme et le fascisme dans le mouvement pour les animaux, notamment contre Brigitte Bardot et sa fondation. Diabolo, notre camarade à [&hellip

    #Initiatives_antifas #Solidarité #antispécisme

  • Boum Bomo Spéciale Nino Ferrer
    http://www.prun.net/emissions/boum-bomo-17122014

    De ses premiers disques au début des années 60 jusqu’à son suicide à la fin des années 90, Nino Ferrer aura écrit, composé et interprété des dizaines de morceaux extraordinaires. Retour sur le parcours de cet artiste à la discographie particulièrement dense (les lieux qui l’ont marqué, sa folie des énumérations, les albums importants, son flirt avec Brigitte Bardot...). Sans aucun de ses grands tubes comme « Le sud » ou « Mirza », avec qui il entretenait un rapport assez compliqué.

    Avec la participation de Yannis Gaborieau.

    #radio #chanson #audio #son #musique

  • Le Daily Mail publie un commentaire erronné à l’occasion du 80ème anniversaire d’une militante pour les droits des animaux

    Brigitte Bardot : The woman who invented sex | Daily Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2773048/Brigitte-Bardot-The-woman-invented-sex.html

    By Michael Thornton for the Daily Mail, Published : 23:22 GMT, 28 September 2014 | Updated : 02:13 GMT, 29 September 2014

    The first time I glimpsed Brigitte Bardot in the flesh - and those words are apt, as it turned out - I was still at school. I had been invited by an actor friend to visit Pinewood Studios, where Dirk Bogarde was filming the comedy Doctor At Sea.

    For several minutes I was allowed to stand at the back of the set watching rehearsals for a shower scene. A young girl of devastating physical attraction, with provocatively pouting lips and large, inviting and smouldering brown eyes, emerged into view, clutching a bath towel which failed to conceal the fact she was naked underneath.

    You could have heard a pin drop on that set. The attention of every man there was riveted on that sinuous figure, who raised and lowered the towel mischievously while a stills photographer attempted to get shots that could be decently published.

    As she romped with gazelle-like grace across the set, revealing more and more of her amazing body, it became apparent that she had strips of flesh-coloured sticking plaster concealing her nipples and her pubic hair.

    In a gesture that would have seemed brazen but for her uninhibited merriment, she dropped the towel, ripped off the sticking plasters, and stood before us all as nature had made her, throwing her head back with explosive laughter, a free spirit, utterly defying convention.

    As the film studio erupted with male wolf-whistles, a publicity man frogmarched me off the set at the speed of light, insisting: ‘That was simply... um... improvisation. It will not be appearing in the film.’

    Such was my astonished introduction to the 20-year-old Brigitte Bardot, described by Time magazine as ‘France’s most ogled export’, who was to become the most incandescent and liberated screen sex symbol of her age. Yesterday, at her secluded home in Saint-Tropez, this legendary and increasingly reclusive figure, a grandmother twice over, arrived at the age of 80.

    Voici pourquoi l’auteur se trompe, ce ne sont ni Brigitte Bardot ni l’expression corporelle qui font la révolution sexuelle, au contraire c’est la langue, ce sont les textes élaborés et la réflexion approfondie qui sont à l’origine de la libération des mœurs.

    Gonzai : JEAN-JACQUES PAUVERT [1926-2014] Ma vie en texte
    http://gonzai.com/jean-jacques-pauvert-ma-vie-en-texte
    A propos des 120 Jours de Sodome

    Je pense en tous cas, que c’est un texte qui n’aurait pu exister dans aucune autre langue que le français, parce qu’il n’y a pas de littérature érotique dans les autres langues, à part l’Italie. Parce que dans les autres langues, en anglais notamment, il n’y a pas de vocabulaire. Ils ont tout un vocabulaire obscène mais c’est argotique, ce n’est pas de la langue courante. Quand ils voulaient parler de choses érotiques, ils employaient le français.

    Pourtant j’aime bien la déscription du plateau de tournage anglais.

    #cinema #sex #littérature

  • 7月12日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-140712

    Female Protagonists in Shojo Manga, by Jennifer L. Brown : goo.gl/TY5Jfk posted at 20:00:05

    Judith Butler reviews ‘The Death Penalty’ by Jacques Derrida, translated by Peggy Kamuf · LRB www.lrb.co.uk/v36/n14/judith… posted at 19:30:08

    JLG + JLG (Jean-Luc Godard & Brigitte Bardot on the set of Le...) jlgplusjlg.tumblr.com/post/894440778… posted at 19:16:27

    RT @bobbirok @kristinem5: A bientôt pic.twitter.com/cAITdSi7Gn posted at 19:00:54

    “Thru Spray Colored Glasses” by Dino, Desi & Billy : tmblr.co/ZWXySyp3_yBX posted at 19:00:14

    Top story: Find who Unfollowed me on Twitter and Instagram | Unfollowers.com unfollowers.com, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ posted at 18:00:23

    PC cat pc.watch.impress.co.jp/docs/column/ca… posted at 17:20:46

    Top story: Twitter / Teknosciences: Le son de (...)

  • Vendredi, je passe vite fait prendre rendez-vous pour le contrôle technique, je reste même dans ma voiture car on ne peut pas se garer, le type note sur un bout de papier mon nom et numéro de tel pour le rdv de lundi en matinée.
    Ce soir, dimanche, message SMS automatique sur mon téléphone, mode petit nègre :
    Pas bonjour, rien (p’têt il vaut mieux)
    TUV DCTA (hein ?) Autosur Ville Téléphone RDV CT auto 10 fevrier a (pas d’accent ?) 10h00. Venir 5 min a l’avance avec votre carte grise. Enlever siège BB/Rehausseur.

    Dois-je répondre que Brigitte Bardot n’a jamais emprunté mon véhicule ?

    #automatisation #données_personnelles #modernité #progrès

  • Nécrophilie

    [030] MAGAZIN Berlin - Eden nervt jeden -
    http://www.berlin030.de/content/view/14156/91

    Von unzähligen Titelblättern glotzte mich ein gelifteter Clown im hellbeigen Anzug an: Rolf Eden (80 ­Jahre)! Warum ist dieser peinliche Opa Kult? Mal ging’s um die Filmpremiere »The Big Eden«, mal um die Hochzeit mit der 27-jährigen »Cherie«—Nekrophilie oder Nostalgie? Oder um 125 Jahre Kudamm. Der Jopie Heesters Westberliner Diskozeiten? »Mr. Nightlife« hatte sechs Tanzschuppen und tausend Frauen. Ich rief Oma an. Sie: »Wer als Frau mit Rolf Eden feierte, war eine Schlampe!« Ich: »Aber alle nennen ihn charmant, Ur-Playboy, Millionär oder Berliner Kult!« Oma: »Play-Opa charmant?? Pfff, in einer Talkshow prahlte er, ein Mädchen verklagt zu haben, weil sie mit dem alten Sack nicht pennen wollte. Peinlich!«


    Copyright : Das blaue Sofa / Club Bertelsmann

    »Wo war da Alice Schwarzer? Ins Eden gingen nur billige Flittchen und stinkende Prolls! Zwischendrin mal eine abgeschleppte Audrey Landers (›Dallas‹) oder die Rolling Stones. Wer in den 70ern in Westberlin einen Absacker wollte, lallte ›Was solln wir lange reden, gehn wir ins Big Eden‹. Es gab ja sonst nix! Jetzt fährt er ohne Chauffeur im Rolls Royce zum Wiener Caféhaus Roseneck. Hofhalten mit feuchtgelber Inkontinenz im Schritt. Der Einzige, der die Ehrung ›Playboy‹ verdient, war Gunter Sachs: Crestarennen in St. Moritz, Brigitte Bardot, Pop Art Wohnung mit Warhol. Kultur pur und Jetsetter, Sportler, Top-Fotograf. Aber Eden?!« »Oma, das reicht für meine Entscheidung!« Mag der Leser selbst entscheiden, welche Kultfigur besser zu ihm passt! Ich bin gespannt, ob in 40 Jahren unsere Clubbetreiber Kultstatus erreicht haben!

    Merci Marcello !

    https://www.facebook.com/rolf.eden

    Der Playboy hat mit 80 noch Pläne
    http://www.wz-newsline.de/home/gesellschaft/leute/der-playboy-hat-mit-80-noch-plaene-1.155125

    Bekannt geworden ist Eden als Nachtclub-und Diskotheken-Besitzer auf der Insel Westberlin. In den 50er und 60er Jahren etablierte er das, was man heute Erlebnisgastronomie nennt - und hatte damit bis in die 80er Jahre großen Erfolg. Nach der Wende steppte der Bär in Ostberlin. Eden wusste, wann man aufhört: Seine letzte Diskothek, das Big Eden, hat er 2002 nach eigenen Angaben für eineinhalb Millionen Mark verkauft - „nur für den Club, die Immobilie gehörte mir ja gar nicht.“

    Gewinne steckte er immer schon gern in Immobilien. „20 Häuser“, sagt er kurz. Auf die Verwaltung hat er ein Auge. Geld brauchte er immer für seine sieben Kinder und ihre Mütter. „Ich zahle 30000 Euro Unterhalt im Monat“, sagte er der „Süddeutschen Zeitung“.

    Aujourd’hui papy pervers nous fait sourire, chez Arte on montre un film sur sa vie, mais au moment de sa vraie gloire Rolf Eden était une figure de proue du Berlin réactionnaire sexiste qui vivait la « libération sexuelle » d’une manière primaire. Pour les nantis du Grunewald l’ambiance libertaire des années 60 n’était qu’un prétexte pour jouer ouvertement et sans remords le vieux jeux de domination sexuelle et économique. Ils étaient des sadistes de pacotille, sans grandeur, sans vrai pouvoir, ils vivaient sous la pluie des subventions versées sur la Frontstadt Berlin par les généraux de l’Axe anti-communiste Kaapstad-Tel Aviv-Washington-Bonn.

    La grand-mère de Marcello a raison, Rolf Eden et ses 1000 filles c’était autre chose que Gunther-Sachs et Brigitte Bardot. Son histoire est celle d’un jeune juif qui a fait carrière dans le milieu du Berlin d’aprés-guerre. On n’évoque que sous forme d’allusion les aspects les plus intéressants de son histoire. Depuis le scandale autour de la pièce de théâtre de Rainer Werner Fassbinder Der Müll, die Stadt und der Tod pour beaucoup de journalistes il y a comme un tabou qui empêche les reportages sur les relations économiques des élites allemandes avec l’Axe du Bien.

    Rolf Eden jouait le jeu du juif alibi qui n’en voulait pas aux allemands et en profitait pleinement. Il était accueilli les bras ouverts par tous les petits bourgeois qui étaient restés à Berlin après la construction du mur, les vrais nantis étant partis depuis longtemps. On aurait envie de leur crier après :

    Hunde, wollt ihr ewig leben


    Il y a manière et manière de viellir. Frank Zander, l’autre vedette berlinoise notoire occupe ses jours avec l’organisation d’un banquet de noël pour tous les SDF de la ville. Il est d’un autre acabit.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Zander

    https://de.wikipedia.org/wiki/Hunde,_wollt_ihr_ewig_leben

    Der Müll, die Stadt und der Tod
    http://de.wikipedia.org/wiki/Der_Müll,_die_Stadt_und_der_Tod

    Berlin-1960-1961 Berlin #Wilmersdorf #Damaschkestraße Old Eden Saloon 1960 http://www.medienarchiv.com/Berlin/Diverse/Berlin-1961-Baake/ppages/ppage203.htm

    http://www.khd-research.net/Heimat/B/Ex/Grunewald_Dies&Das_06.html

    Eden-Saloon: Im März 1957 eröffnete in Halensee an der Nestorstraße 7 ein Rolf Eden eine spektakuläre Nachtbar – den berühmten Eden-Saloon, der etwas später in die Damaschkestraße (frühere Küstriner Straße) umzog. Die Bar avancierte sehr schnell zum ultimativen Treff für nicht nur Junggebliebene, denn der Werbe-Slogan hieß damals „Eden lockt jeden“. Auch viele Stars und Sternchen gaben sich hier die Klinke in die Hand. Schon um 1960 wurde der Club zu klein, und so eröffnete Rolf Eden am Lehniner Platz das größere „New Eden“. Der Eden-Saloon hieß nun „Old Eden“. Und 1967 kam dann noch unten am Kurfürstendamm die Discothek „Big Eden“ hinzu, das noch heute (2006) existiert.

    #Berlin #variéte #nightclub #fifties #sixties

    • Tiens bonne idée de s’intéresser un peu aux habitants de l’allemagne sans argent, de la belle allemagne exemple européen de la réussite, raconte nous en un peu plus. Sais tu qu’en france, ceux qui n’ont pas d’argent, dorment à Paris dans des cabines téléphoniques avec leurs bébés, devant les grands magasins dans des cartons entre Opéra et Saint Lazare, en plein centre de Paris, capitale de la mode.
      A Toulouse, ils ont plusieurs chiens compagnons pour ne pas se faire embarquer et à peine de quoi boire pour ne pas avoir froid.
      #misère

    • A vrai dire les raisons et les responsables de la misère et de la pauvreté m’intéressent plus que la misère tout simplement. La misère est un état à dépasser, à abolir par l’action politique, collective et individuelle.

      En s’intéressant aux couches aisées on apprend des choses sur leur manière d’agir et d’embellir l’exploitation en lui superposant une couche de vernis idéologique et de fond de teint. Si tu ne tombes pas dans le piège des histoires préfabriquées de la presse "people" tu découvres à la fois le visage humain des riches et le visage effrayant du système d’injustice qui les fait vivre.

      Ce problème se pose également quand on s’approche du vrai visage de la pauvreté : quand on est pauvre on a peu de raisons d’être bon, la solidarité et l’empathie sont parmi les premières victimes des attaques contre les sans défense.

      Wie man sich bettet so liegt man
      https://www.youtube.com/watch?v=ZH9TAPXIgPY

      Denn wie man sich bettet
      Der Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny
      Bertolt Brecht

      Meine Herren, meine Mutter prägte
      auf mich einst ein schlimmes Wort:
      Ich würde enden im Schauhaus
      oder an einem noch schlimmern Ort.

      Ja so ein Wort, das ist leicht gesagt
      aber ich sage Euch, daraus wird nichts!
      Das könnt ihr nicht machen mit mir!
      Was aus mir noch wird, das werden wir seh’n !

      Ein Mensch ist kein Tier!

      Denn wie man sich bettet, so liegt man,
      es deckt einen da keiner zu
      und wenn einer tritt, dann bin ich es
      und wird einer getreten, dann bist’s du.

      Meine Herren, mein Freund der sagte
      mir damals ins Gesicht:
      ‘Das grösste auf Erden ist Liebe
      und ‚an morgen denkt man da nicht’

      Ja Liebe, das ist leicht gesagt,
      doch solang man täglich älter wird,
      da wird nicht nach Liebe gefragt,
      da muss man seine kurze Zeit benützen!

      Ein Mensch ist kein Tier!

      Denn wie man sich bettet...

      Comme on fait son lit, on se couche

      Messieurs, ma mère jadis me disait parfois
      des mots bien pénibles ma foi :
      je finirai un jour, c’est sûr, à la morgue
      ou bien dans un endroit pire encore.

      Ah, ces choses sont si faciles à dire
      Mais croyez-moi, il n’en sera rien !
      Je ne me laisserai pas faire !
      Ce que je serai, on verra bien !

      On n’est pas des chiens !

      Car, comme on fait son lit on se couche,
      personne ne viendra nous border,
      si quelqu’un doit gagner ce sera moi,
      si quelqu’un doit crever ce sera toi.

      Messieurs, voilà ce que mon homme
      me disait sur tous les tons :
      « L’amour, il n’y a que ça au monde,
      et ne songe pas au lendemain »

      Oui, cause toujours, l’amour c’est bien beau,
      mais voilà, tous les jours on s’use un peu,
      L’amour c’est pas ça qui nourrit,
      faut d’abord songer à ses vieux jours !

      On n’est pas des chiens !

      Car comme on fait son lit...

      Mais il est vrai, il faudrait louer les efforts de la Kältehilfe http://www.kaeltehilfe-berlin.de , parler des expulsions hivernales et de l’attitude du gouvernement municipal SPD/CDU qui va démolir le campement de protestation des réfugiés de Lampédouse sur l’Oranienplatz.

    • Oui, voila @klaus, je ne critique pas ton point de vue qui est intéressant, seulement je réalisais que nous pouvons échanger et apprendre des choses que les médias, offices de tourisme du capitalisme, taisent, sauf à vanter les oeuvres de charité ou donner des chiffres sur l’accroissement de la misère.

  • VeganEs Anti-fa ! : C’est pas aux animaux qu’il faut faire la peau mais aux fachos !
    http://lahorde.samizdat.net/2013/10/11/veganes-anti-fa-cest-pas-aux-animaux-quil-faut-faire-la-peau-mais-

    Samedi 5 octobre 2013 avait lieu à Paris la Marche contre l’Exploitation des Animaux et de leurs Peaux, anciennement marche contre la fourrure. Financée par la FBB et soutenue par nombre d’associations problématiques tel que Cause Animale Nord (propos racistes et anti-Rroms), Animaux en Péril ou ALF-le film (proches Brigitte Bardot et Nathalie Krier) . [&hellip

    #Initiatives_antifas #antifascisme

  • Infos

    Poutine est bien parti pour collectionner les « symboles » d’une certaine France.
    On apprend ce matin que Brigitte Bardot menace de demander la nationalité russe !

    Allez Poutine, une autre « intervention extraordinaire » qui fait de vous un Tsar pas un président d’un Etat de droit qui a des lois et des procédures sur la nationalité …

    Ni rire… ni pleurer…

    Lire la suite

    http://chahidslimani.over-blog.com

    • @chahid Depuis ma jeunesse quand j’ai lu Gorki, Majakowski, Samjatin et les autres écrivains révolutionnaires j’aurais aimé être russe. (Malheureusement à l’école on ne nous apprenait que le français.) Maintenant je découvre qu’il faut savoir boire comme Boris Eltsine et raisonner comme George W. Bush pour avoir droit à une naturalisation russe accélérée. C’est un peu décevant. Que dois-je faire ? Me familiariser davantage avec le vin rouge ? Recommencer à lire Charlie ? Aurai-je droit à une naturalisation française ainsi ?
      #acculturation

  • Film anti-Islam et caricatures de Charlie Hebdo : des seins et des saints…

    Comme prévu, les vautours et corbeaux de Charlie Hebdo ont encore jaboté et croassé ce matin. L’obscur hebdomadaire a ainsi décidé de surfer encore une fois sur la vague des protestations dans le monde musulman, en publiant ce mercredi des dessins satiriques représentant le prophète Mohamed dénudé, dans une parodie d’une scène du film « Le Mépris » de Jean-Luc Godard où Michel Piccoli admire la chute de reins de Brigitte Bardot.

    Cette stratégie marketing de Charlie Hebdo, dont le but apparent est de vendre le maximum d’exemplaires sans réfléchir aux conséquences, n’est pas si suicidaire comme le pensent certains, car elle s’inscrit dans une stratégie bien plus complexe et bien plus universelle, dictée par la tribu intouchable des surhommes qui savent faire taire la fameuse et messianique « liberté d’expression » des occidentaux qui s’arrête devant la porte d’Israël.

    Cette provocation de Charlie Hebdo et les séquences que j’ai pu voir de la bande-annonce du film anti-Islam joué par des « acteurs » de troisième division payés 70 dollars la journée, me rappellent, nous rappellent tous, à quel point l’Occident est malade . Malade de sa culture , malade de ses élites et malade de ses institutions.

    I- La culo-cratie
    II- Charlie Hebdo et les saints « acteurs de la liberté »…
    III- Les saints seins de Kate
    IV- La « nation indispensable » humiliée : des Français appellent aux croisades…

    Lire la suite …

    http://chahidslimani.over-blog.com

  • Entre chien et loup | NIcolas Arraitz (CQFD)
    http://www.cqfd-journal.org/Entre-chien-et-loup

    Son troupeau attaqué par les loups, Alain Guibert, berger en estive dans les Alpes, se trouve aujourd’hui pris entre deux feux : d’un côté la coterie des éradicateurs, cornaquée par le maire « droite populaire » de Sisteron, et de l’autre les talibans de la défense animale, SPA et Brigitte Bardot en tête. Loin des anathèmes hystériques de ces extrêmes se rejoignant, Guibert préférerait qu’on parle du fond : dans quel monde voulons-nous vivre ? Source : CQFD

  • Belle et Poubelle, le féminisme #identitaire

    Quand tu tombes sur le site de Belle et Rebelle, en bonne habituée des magazines en ligne, tu regardes d’abord le logo. Une pin-up sans visage, frange et tatouage, posant façon calendrier, un slogan qui envoie, Belle et Rebelle, après tout, pourquoi pas.

    La mode est au burlesque, les tatoueurs passent leurs journées à encrer des petites cerises old-school sur les nuques fraîches et dodues des demoiselles qui s’encanaillent, l’équipe de France joue en marinière, tous les codes graphiques trendy du moment sont repris, jusqu’aux escarpins et au jean slim, pour séduire la jeune féministe rebelle qui sommeille à l’intérieur de toi. En liens apparents, le blog de Mauvaise Mère, un bisounours hardcore, la fondation Brigitte Bardot, rien qui n’appelle franchement à la méfiance, tu te lances dans la lecture d’un premier article qui prône les jouets économiques pour les mômes, c’est pas génial mais tu poursuis. C’est là que tu comprends que tu es arrivée en terre ennemie.

    http://dariamarx.com/2011/05/08/belle-et-poubelle-le-feminisme-identitaire
    DariaMarx »

    #femmes #webpresse

    • Le lien vers la fondation Brigitte Bardot met déjà la puce à l’oreille. On va avoir nos Sarah Palin made in camembert, il va falloir s’afficher Fémino-égalitaro-non essentialiste & queer pour ne pas être assimilé à fascholand. pffff