person:leilani farha

  • Rapport de la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable
    en tant qu’élément du droit à un niveau de vie suffisant
    ainsi que sur le droit à la non-discrimination à cet égard

    http://hic-gs.org/content/A_HRC_34_51%20report%20on%20housing%20and%20finacialization_fr.pdf

    "Le secrétariat a l’honneur de transmettre au Conseil des droits de l’homme le rapport thématique de la Rapporteuse spéciale sur le logement convenable en tant qu’élément du droit à un niveau de vie suffisant ainsi que sur le droit à la non-discrimination à cet égard,
    Leilani Farha, établi en application de la résolution 31/9 du Conseil.
    Le rapport traite essentiellement de la « financiarisation du logement » et de sesrépercussions sur les droits de l’homme. La Rapporteuse spéciale y examine les changements structurels survenus ces dernières années, plus précisément le fait que des masses de capitaux, au niveau mondial, ont été investies dans des logements utilisés comme marchandises, à titre de garanties pour des instruments financiers négociés sur les marchés mondiaux et comme moyens d’accumuler des richesses. Elle analyse les incidences de ces
    changements sans précédent sur l’exercice du droit à un logement suffisant et trace les grandes lignes d’un cadre relatif aux droits de l’homme qui devrait permette aux États de faire face à ces changements. Elle se penche également sur le rôle du droit national et international à cet égard et examine l’application des principes relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme"

  • Des experts de l’#ONU dénoncent les coupures d’#eau à #Detroit
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201410/20/01-4810941-des-experts-de-lonu-denoncent-les-coupures-deau-a-detroit.php

    Dans un communiqué publié après trois jours de mission dans la ville, les rapporteurs spéciaux des Nations unies, Catarina de Albuquerque et Leilani Farha, ont estimé que couper l’eau courante à 27 000 foyers en raison de factures impayées violait les droits de l’homme.

    « C’est contraire aux droits de l’homme de couper l’eau courante à des gens qui n’ont tout simplement pas les moyens de payer leurs factures », a relevé Catarina de Albuquerque.

    Les résidants noirs de Detroit sont souvent « contraints de faire des choix impossibles : payer leur facture d’eau ou payer leur loyer », a-t-elle ajouté.

    Le problème a été accentué par une hausse brutale du prix de l’eau, qui visait à couvrir les coûts des fuites dues à une infrastructure en mauvais état, ont expliqué les rapporteurs de l’ONU.

    « Cela, combiné à un nombre décroissant de clients et un taux de chômage en hausse, a fait que les factures d’eau sont devenues de plus en plus inabordables pour des milliers de résidents de Detroit vivant sous le seuil de pauvreté », selon Catarina de Albuquerque.

    « De surcroît, des cas répétés d’erreurs grossières sur des factures d’eau ont été signalés, qui ont aussi servi de motif à des coupures » d’eau. « Dans la pratique, les gens n’ont aucun moyen de prouver qu’il s’agit d’erreurs et se retrouvent avec des factures impossibles à payer ».