person:lila

  • Intersectionnalité
    http://mouvements.info/intersectionnalite

    À l’automne 2018, l’historien Gérard Noiriel a publié sur son blog personnel1 un long texte particulièrement relayé et discuté parmi les chercheur.e.s en #sciences_sociales sur les réseaux sociaux. Il y commente la controverse entre Mark Lilla et Eric Fassin au sujet du concept de « #gauche_identitaire » et élargit son propos à l’écriture de l’histoire des #classes_populaires. Il reprend notamment une idée développée dans l’introduction de son nouveau livre, Une histoire populaire de la France : « la crise du mouvement ouvrier a considérablement affaibli les #luttes_sociales au profit des conflits identitaires. Le projet d’écrire une #histoire_populaire du point de vue des vaincus a été accaparé par les porte-parole des #minorités (religieuses, raciales, sexuelles) pour alimenter des histoires féministes, multiculturalistes ou postcoloniales, qui ont contribué à marginaliser l’histoire des classes populaires. Il suffit de consulter la bibliographie des articles et ouvrages publiés en histoire ces dernières années ou de regarder les recrutements sur des postes universitaires pour être convaincu de cette remarque »2. L’accueil enthousiaste de ce texte auprès de certain.e.s chercheur.e.s en sciences sociales nous a étonné.e.s et interpellé.e.s. En tant que chercheur.e.s travaillant sur ces questions, il nous était difficile de rester silencieux/euses, pour au moins deux raisons.

    Dossier #intersectionnalité (lu que l’intro) #genre #minorités

  • Femmes voilées recherchent jobs désespérément

    http://abonnes.lemonde.fr/religions/article/2018/02/03/femmes-voilees-recherchent-jobs-desesperement_5251214_1653130.html

    Femmes voilées recherchent jobs désespérément
    De jeunes diplômées racontent leur difficulté à trouver un emploi.

    LE MONDE | 03.02.2018 à 06h31 • Mis à jour le 03.02.2018 à 07h54 |
    Par Cécile Chambraud
    Réagir AjouterPartager Tweeter
    Elles y vont le plus souvent avec la boule au ventre. Pour tout demandeur d’emploi, l’entretien d’embauche est une épreuve. Lorsqu’on est une femme et que l’on porte un voile, il devient vite un tourment. « Parfois, c’était plus le foulard que moi-même qu’on regardait », témoigne Myriam (les femmes interrogées ont souhaité préserver leur anonymat), une Parisienne de 23 ans titulaire d’un BTS d’assistant manageur.

    Il arrive que, pendant l’entretien, le recruteur glisse une question à ce sujet. « On m’a déjà demandé : lorsque vous viendrez travailler, enlèverez-vous votre voile ? », se souvient la Toulousaine Samira, 24 ans, titulaire d’un DUT de techniques de commercialisation. Mais souvent, il demeure un non-dit.

    Pourtant, c’est bien à ce moment-là que se referme, pour nombre de ces diplômées, la porte entre-ouverte de l’entreprise recruteuse que leur CV avait pourtant intéressée. Dans le huis clos de l’entretien d’embauche, les femmes voilées ressentent durement l’obstacle invisible qui leur est réservé sur la voie de l’emploi salarié, en particulier de l’emploi qualifié auxquels les ont préparées leurs diplômes.

    C’est une réalité impossible à quantifier, difficile à saisir. « Le refus d’embauche est assez peu visible car il est très difficile de le démontrer », souligne Lila Charef, directrice exécutive du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). C’est pourtant une pratique bien réelle, dont le caractère insidieux n’empêche pas qu’elle soit contraire à la loi, qui interdit aux entreprises de discriminer lors de l’embauche, que ce soit en fonction de la religion, du sexe, de l’âge ou de tout critère autre que les compétences. « Elle a pour conséquence que le secteur privé devient une peau de chagrin pour ces femmes », ajoute Lila Charef.

    « Vous correspondez au poste, mais... »

    De nombreuses femmes témoignent de cette difficulté par leur parcours. Elle surgit parfois avant même la fin de leurs études. A Angers, après de nombreux refus, en master d’économétrie, Sarah a dû faire son stage de fin d’étude au sein de l’université. Dans son mastère en systèmes d’information et d’aide à la décision, le directeur de formation et le coach en communication avaient prévenu Mina : avec son voile, elle aurait du mal à trouver un emploi qui corresponde à ses compétences d’ingénieure en informatique décisionnelle.

    Cette Toulousaine, âgée aujourd’hui de 26 ans, a eu un avant-goût de ce qui l’attendait au moment de trouver un stage. Elle avait postulé avec des CV sans photo. Le jour de l’entretien, elle avait un discret foulard noué en turban. Avec le recruteur, cela ne s’est pas bien passé. « L’attitude de cette personne, ses regards, montrait qu’elle n’était pas contente », témoigne-t-elle. Elle a finalement effectué un stage de six mois chez Orange, société qui avait déposé une offre dans son mastère.

    En Ile-de-France, Linda, 28 ans, a mesuré la différence quand elle a commencé à se voiler, en seconde année de mastère de management. « J’ai vu la différence entre avant et après, même lorsque je recherchais un job d’été, dit-elle. Je n’avais jamais eu de problème avant. » La différence a persisté lorsqu’il s’est agi de décrocher un emploi. « J’ai vite compris qu’il fallait mieux l’enlever lors des entretiens, même pour un simple turban, explique cette employée d’un cabinet de conseil. Pour un même poste, sans turban, ça passait mieux. Ce domaine recrute beaucoup, j’avais plein de propositions, mais j’ai compris que ce serait un frein. »

    A Paris, les entretiens se « passent bien » pour Myriam mais n’aboutissent pas pour autant à une embauche. « Vous correspondez au poste, mais avec votre foulard, ça ne passera pas », lui disent certains recruteurs. A Pôle emploi, un conseiller l’a « mise en garde » contre les conséquences du port du foulard. Cette incertitude sur les motifs profonds des refus qui leur sont opposés est déstabilisante.

    Dilemme

    Une fois qu’elle a eu fini son stage chez Orange, à Toulouse, Mina s’est mise en quête d’un emploi. « Là, je n’ai eu que des refus, raconte-t-elle. Je décrochais des entretiens, certaines entreprises me contactaient spontanément car elles recherchaient mon profil, mais quand j’arrivais, on me disait que finalement il n’y avait pas de place ou que je ne correspondais pas », dit la jeune ingénieure.

    Un jour, pendant un entretien, deux recruteuses lui demandent si elle a une idée de ce qui a pu motiver les refus précédents. Le voile, répond-elle. « Oui, pour nous, le voile ne peut pas passer. Il faudra le retirer, et on signera un contrat tout de suite. » Elle a refusé.

    Garder le voile, le retirer : devant les difficultés, ce dilemme s’impose à toutes un jour ou l’autre. Chacune le résout à sa façon, soit en tranchant une fois pour toutes, soit en hésitant, mais jamais simplement.

    La sociologue Fatiha Ajbli a étudié dans sa thèse, soutenue en 2011, les « stratégies variées » de ces femmes qui cherchent à concilier voile et emploi. « La nature de leur arbitrage entre le travail et le signe religieux déterminera leur trajectoire professionnelle », résume-t-elle.

    Même si, d’une manière générale, « plus le diplôme est important et professionnalisant, plus la place de la visibilité religieuse sera prête à être aménagée », Fatiha Ajbli observe que les nouvelles générations de femmes pratiquantes sont moins « complexées » que les précédentes et plus déterminées à concilier les deux. « Elles sont moins marquées par cette tension, plus à l’aise avec l’articulation des deux sphères », résume-t-elle.

    Parcours du combattant

    Myriam a tenu bon : « Dans ma famille, certains me disaient de le retirer pour l’entretien. J’ai été tentée, mais il fait tellement partie de moi. Je ne voulais pas l’ôter. J’ai étudié comme tout le monde, pourquoi serais-je désavantagée par un bout de tissu ? » Elle a fini par être embauchée dans une entreprise parisienne de services. D’abord à un poste de téléconseillère qui ne lui convenait pas. La perspective de recommencer ce parcours du combattant l’a dissuadée de chercher ailleurs. Finalement, à la faveur d’une mobilité interne, elle est devenue gestionnaire et « cela se passe très bien ».

    A Paris, après sa formation de comptable, Fatoumata, 26 ans, a elle aussi voulu conserver son voile. Conséquence, elle a dû se contenter dans un premier temps de garde d’enfant avant d’être embauchée – avec son voile – par l’association Coexister. « Je pouvais être moi-même », se souvient-elle. Puis elle a dû chercher ailleurs. Après des déconvenues, elle s’est résolue à aller tête nue à un entretien. « Ça m’a fait bizarre. Mais on me regardait enfin comme une personne lambda ! », se souvient-elle. Elle a été embauchée et se demande encore si ses collègues l’auraient considérée de la même manière si elle était venue voilée au début. « Les gens croient que parce qu’on est voilée, on ne parle que de religion ou qu’on ne sait pas rigoler », ironise-t-elle.

    Linda a fini par retirer son foulard. « Dès ce moment, ça s’est très bien passé. J’ai décroché un stage. Pour mon premier job, j’ai pris la décision d’y aller sans – j’avais un loyer à payer. On devient schizo : on a l’impression d’être deux personnes selon qu’on porte son voile ou non. » Son choix ne va pas sans interrogations : « L’enlever, c’est un déchirement pour nous, témoigne la jeune femme. On ne se sent pas nous-mêmes. Après, on s’y fait. Je l’enlève avant d’arriver au travail. J’ai l’impression d’être une hors-la-loi. » Elle se demande comment cela se passerait, si elle demandait à son employeur de pouvoir venir voilée. Avec la « peur que mes collègues changent de regard sur moi ».

    Découragement et perte de confiance

    Mina n’a pas voulu le retirer : « Il fait partie de moi », tranche-t-elle. Ses professeurs l’avaient prévenue qu’elle aurait du mal à trouver un emploi à Toulouse et lui conseillaient d’aller en région parisienne. Cette recherche sans aboutissement est usante. « A force de chercher, le moral en prend un gros coup », résume-t-elle. Toutes évoquent des périodes de découragement et de perte de confiance en soi.

    Certaines, qui n’ont pu trouver un emploi à la hauteur de leurs qualifications, se rabattent sur des pis-aller. Sarah, l’analyste de données, « envisage de partir au Royaume-Uni, où c’est plus souple ». Samira a intégré un centre de formation privé acceptant les femmes voilées, mais pour un emploi qui n’a « rien à voir avec [ses] qualifications » de commerciale. Elle réfléchit à la suite : « J’attends d’avoir la bonne idée pour monter une auto-entreprise », dit-elle.

    Mina a travaillé dans une association dont les bénévoles se sont révélés « intolérants », puis dans une école privée musulmane. « Malheureusement, cette intolérance nous pousse bien souvent à travailler “en communauté”, dans une entreprise dont le patron est musulman, alors que ce que j’aime, c’est le contact avec les gens de tous horizons », regrette Mina.

    Aujourd’hui, trois ans après avoir fini ses études, elle est télésecrétaire à domicile, avec le statut d’autoentrepreneuse. Tout en élevant son petit enfant, elle gère les plannings de médecins et d’entreprises. Elle est payée à l’appel et gagne « une misère ». Mais elle « préfère travailler seule plutôt que de prendre des refus ». Mina n’entend pas en rester là : « Garder le voile, ça ne me handicape pas du cerveau ! » Elle essaye de développer son activité d’autoentrepreneuse « pour les années à venir ».

    Une évolution vers l’entrepreneuriat

    La réorientation vers l’entrepreneuriat d’une partie de ces femmes qui ont trouvé close la porte du salariat, c’est ce que scrute la doctorante en sociologie Hanane Karimi. Initialement, elles sont allées en nombre vers des plates-formes d’appels téléphoniques et le télémarketing. La chercheuse observe que « ces stratégies d’évitement ne comblent plus ces femmes et elles trouvent dans l’entrepreneuriat un moyen de dépasser la limitation du marché de l’emploi ». D’où la croissance d’un entrepreneuriat musulman féminin dans des domaines très variés, de l’artisanat au coaching sportif en passant par les services numériques. « Sa particularité, souligne la chercheuse, c’est qu’il n’est pas un premier choix, mais une conséquence de cette limitation. »

    Ses recherches ont appris à Hanane Karimi qu’entre ces entreprises majoritairement individuelles, des réseaux d’entraide, de partage d’outils et de compétences se constituent et se diffusent. Il s’y fait aussi un gros travail de reconstruction de « l’estime de soi », écornée par les échecs rencontrés ailleurs. L’entrepreneuriat « permet à des femmes qui avaient renoncé de reprendre un parcours professionnel », explique la chercheuse.

    « Progressivement, de réseaux d’entre-soi subi, ils évoluent vers quelque chose de plus inclusif, avec plus de mixité [avec des non-musulmans], qui dépasse le réseau initial », décrypte-t-elle. Elle donne en exemple le réseau AKB, à l’origine (2011) destiné « à soutenir les femmes musulmanes » dans la création d’entreprise. Il s’adresse aujourd’hui « à toutes les femmes en difficulté professionnelle », explique le site de l’association. Le 5 février, il organisera le 6e « concours des entrepreneuses plurielles ».

  • « Tu sais ce que c’est, la plèbe ? – Oui madame. » – Elena Ferrante, « L’amie prodigieuse » – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/elena-ferrante-amie-prodigieuse
    Moi qui suis de la plèbe, j’ai vraiment beaucoup apprécié.

    L’histoire de L’amie prodigieuse, c’est d’abord celle de ce quartier populaire de Naples, de ses multiples figures et de leurs multiples destins, Lila et Elena au premier plan, mais aussi Gigliola, Enzo, Pasquale et bien d’autres. Un quartier d’emblée marqué par la violence des règles et de la hiérarchie sociale, où on apprend à respecter et à craindre les riches frères Solara et à mépriser la famile Cappuccio, celle de la veuve folle qui lave les escaliers dans le vieux quartier, à parler en italien à l’école et en dialecte chez soi. Un quartier qui a lui-même sa place dans la hiérarchie du monde social, une révélation qui frappe violemment les protagonistes lorsqu’ils s’aventurent dans les quartiers chics, par la Via Chiaia : « Ce fut comme une frontière. Je me souviens d’une foule dense de promeneurs et d’une différence qui était humiliante. » C’est par rapport à ce quartier et à ses lois, en s’y soumettant ou en les combattant, en fuyant ou en restant que chaque personnage de L’amie prodigieuse tente de construire sa vie.

    Lina et Elena paraissent a priori antithétiques. Leurs chemins se séparent à partir du moment où la famille d’Elena accepte qu’elle aille au collège, contrairement à celle de Lina. Lorsqu’elle insiste trop, son père finit par la jeter par la fenêtre. Elena, désireuse de plaire, douée socialement, parvient à force d’acharnement à mener de grandes études, à aller au collège, au lycée, puis à l’École Normale Supérieure de Pise, à faire paraître un roman et à publier des articles. Lina, elle, extrêmement talentueuse mais farouche, éternelle rebelle, invente et détruit tout sur son passage : elle invente des chaussures, épouse un riche épicier, tient un magasin, quitte sa vie confortable, travaille comme ouvrière, s’implique dans des luttes sociales, devient finalement ingénieure… Si bien qu’Elena entretient un complexe permanent vis-à-vis de son amie : tout ce qu’elle fait, Lina, Elena en est persuadée, l’aurait mieux fait.

    Elena et Lina représentent deux incarnations d’une même quête, celles de deux femmes qui cherchent à maîtriser leur destin. Leurs chemins, si différents en apparence, illustrent les formes de la lutte de femmes issues d’un milieu populaire contre la violence sociale et sexuelle du monde qui les entoure. Quelquefois L’amie prodigieuse semble pouvoir se lire comme une mise en roman des analyses de Bourdieu. Si la lutte des classes, à l’usine, la différence des milieux sociaux est perpétuellement présente, notamment à travers le parcours scolaire d’Elena. Chacun de ses progrès scolaires implique une entrée dans un nouveau monde, plus attrayant, mystérieux, mais aussi plus difficile et terrifiant que le précédent. Un parcours de transfuge de classe qui lui donne des satisfactions mais aussi souvent l’impression décourageante de n’être toujours que presque arrivée, puisque ce qui est effort chez elle est naturel chez les autres.

    #livre #société #inégalités

  • Die Karabinieri
    http://www.follow-me-now.de/html/body_die_karabinieri.html

    Die Karabinieri
    (Les Carabiniers)
    Frankreich, Italien 1963, 85 Minuten
    Regie: Jean-Luc Godard

    Drehbuch: Jean-Luc Godard, Jean Gruault, Beniamino Joppolo, Roberto Rossellini
    Musik: Philippe Arthuys
    Director of Photography: Raoul Coutard
    Montage: Agnès Guillemot, Lila Lakshmanan
    Produktionsdesign: Jean-Jacques Fabre

    Darsteller: Albert Juross (Michelangelo), Marino Masé (Ulysses), Catherine Ribeiro (Cleopatra), Geneviève Galéa (Venus), Jean Brassat (erster Karabinieri), Gérard Poirot (zweiter Karabinieri)

    Durch! Rücksichtslos!

    „In dealing with war, I followed
    a very simple rule. I assumed I
    had to explain to children not
    only what war is, but what all
    wars have been from the
    barbarian invasions to Korean
    and Algeria, by way of Fontenoy,
    Trafalgar, and Gettysburg.”
    (Jean-Luc Godard)

    #film #guerre

    • Wouaw ! Merci pour la découverte ! C’est drôle parce que très rapidement ça m’a fait penser à l’album / documentaire « Hecho en Mexico » et à ce moment là je vois apparaitre Residente, ex Caille 13 que j’avais aussi beaucoup entendu au Mexique et à qui on doit le magnifique morceau « Latinoamérica » (featuring Totó la Momposina, Susana Baca and Maria Rita)...

    • #Calle_13 (con Totó la Momposina, Susana Baca, Maria Rita y Gustavo Santaolalla): Latinoamérica (Entren los que quieran, 2010)
      https://www.youtube.com/watch?v=DkFJE8ZdeG8

      Hecho en México Soundtrack (2012)
      https://www.youtube.com/watch?v=OCCuZ7YXaWY

      00:00:00 Tiempo e híbridos / Un rezo universal (Rubén Albarrán, Jose Bautista, Antonio Carrillo)
      00:04:51 ¿Qué es ahora? (Mono Blanco, Carla Morrison, Mü, Sergio Arau, Luis Rey Moreno Gil)
      00:09:31 México 2000 (Rojo Córdova, Cuarteto Latinoamericano)
      00:12:00 Yo libre porque pienso (Residente Calle 13, Randy «El Gringo Loco» Ebright, Tito Fuentes, Paco Ayala)
      00:15:37 El caminante del Mayab (Los Tres Yucatecos)
      00:18:15 En mi vida secreta (Adanowsky)
      00:22:13 El mexicano del sur (Ariel Guzik, Humberto Alvarez, Fernando Guadarrama, Eduardo Farrés)
      00:25:01 Fronteras / We got the fucking love / Los Ilegales / Tan Lejos de Dios (Ali Gua Gua, Pato Machete, Los Tucanes De Tijuana, El Haragán, Emmanuel del Real)
      00:32:36 El muy muy (Amandititita, Don Cheto, Los Macuanos)
      00:37:17 Sembrar flores (Los Cojolites)
      00:41:28 ¿Quién lleva los pantalones? (El Venado Azul, Banda Agua Caliente, Gloria Trevi, Instituto Mexicano Del Sonido)
      00:48:09 Medley / Obsesión / La última noche (Las Maya Internacional)
      00:50:39 Me gusta mi medicina (Original Banda El Limon De Salvador Lizarraga, Amandititita, Kinky, Mü, Juan Cirerol)
      00:56:30 El mensajero (Carla Morrison, León Larregui)
      01:01:08 Mis propios ojos (Alberto Paz, Multi Culti, Los Macuanos, Noicaruk)
      01:03:40 Antes y después de la vida (Julieta Venegas)
      01:08:06 Canción de las simples cosas (Chavela Vargas)
      01:09:40 Cuándo llegaré / Mustak (Natalia Lafourcade, Emmanuel del Real, Yajvalel Vinajel, Slajem K’op)
      01:14:14 Bajo una ceiba (Alejandro Fernández)
      01:19:06 ¿Quién soy? (Sonidero Meztizo, María Moctezuma, Marlene Cruz Ramírez «Mare»)
      01:24:39 Nana Guadalupe (Lila Downs, Lupe Esparza, Natalia Lafourcade)
      01:30:44 Bolom Chon (Yajvalel Vinajel)
      01:34:09 ¿A qué le tiras cuando sueñas, mexicano? (Lupe Esparza, Original Banda El Limon De Salvador Lizarraga, El Venado Azul)

  • « #Révolution_silencieuse », un film-manifeste contre l’agriculture intensive

    Cinéaste suisse diplômée de l’École cantonale d’art de Lausanne, Lila Ribi réalise Révolution silencieuse, un documentaire sur le combat d’un agriculteur biologique vaudois qui sortira sur les écrans de #Suisse romande le 25 janvier 2017. Le film lance un message aux producteurs et aux consommateurs qui ont le sentiment de se faire écraser par l’industrie agroalimentaire mais ne parviennent pas à s’en émanciper.


    https://www.lacite.info/artculture/revolution-silencieuse-contre-agriculture-intensive
    #film #documentaire #agriculture
    cc @odilon

  • Russian Video Said to Show Cruise Missile Strikes on Syria - The New York Times
    http://www.nytimes.com/interactive/2015/09/30/world/middleeast/syria-control-map-isis-rebels-airstrikes.html?smid=tw-share&_r=0

    “This bombing of the CIA-trained rebels is a serious issue for the U.S., which wants to avoid direct proxy warfare against Russia, like in the 1980s Afghan war, but can’t simply let the Russians target their partners repeatedly,” said Lila Ghosh, an analyst at the Soufan Group, a security consultancy firm. “The Russians are, in effect, forcing the U.S. to consider broadening its narrow anti-Islamic State focus to an anti-Assad focus, which is a significant shift in policy and has massive repercussions.”

  • High Court backs longer detention periods for Palestinians than for Israelis
    Haaretz
    By Revital Hovel | Apr. 8, 2014
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.584406

    The High Court of Justice ruled on Sunday that the state is within its rights to hold Palestinians detainees for up to 96 hours before bringing them before a judge, compared to just 24 hours for Israeli citizens, calling the discrimination in this regard “reasonable and proportionate.”

    The High Court was ruling on a petition filed in 2010 by attorney Lila Margalit on behalf of the Association for Civil Rights in Israel, Yesh Din-Volunteers for Human Rights and the Public Committee Against Torture in Israel. That petition was combined with a second petition, submitted the same year by attorneys Smadar Ben Natan and Avigdor Feldman on behalf of the Palestinian Ministry of Prisoners’ Affairs.

    Before the petitions were filed, Palestinians in the West Bank could be held for eight days after they were arrested before being brought before a judge, compared to just 24 hours for Israeli citizens. After the filing, the Justice Ministry and the Shin Bet security service announced the reduction of the former period to 96 hours. In its ruling on Sunday, the High Court said it was rejecting the petition because of the change.

    The organizations argued in their petitions that Israelis in the West Bank who are suspected of security-related offenses and Palestinians in similar circumstances should be treated equally. They argued that long periods of detention violate detainees’ rights to freedom, to due process and equality, and protested against discriminating between Palestinians and Israelis in this regard.

  • Religions, sexismes, homophobies
    http://lmsi.net/Religions-sexismes-homophobies

    Après mille autres, et à l’heure où l’islamophobie ambiante génère des violences de plus en plus graves, la chronique de Luc Le Vaillant intitulée « Ré-jouissances », publiée ce mardi 27 août 2013 dans Libération, recycle le plus fallacieux des argumentaires : l’islamophobie serait légitime – c’est dit expressément – dès lors qu’elle serait « voltairienne » – c’est dit tout aussi expressément, c’est même le titre de la chronique. « En un mot », nous dit le chroniqueur, et avec lui l’ensemble de l’éditocratie, (...)

    • Comme quoi il y a des lois déjà anciennes, et qui pourtant ont résolu bien des choses, qui ne passent pas,
      voire qui suscitent encore de l’agressivité, on se
      demande pourquoi tant que ça, finalement :

      un certain Pierre-François Grond, manifestement aux commandes, que je ne connaissais jusqu’à présent – Dieu est facétieux – que comme l’un des professeurs de lycée qui, à Aubervilliers en septembre 2004, avaient orchestré une abjecte petite cabale dans le but – qui fut atteint – de faire exclure deux lycéennes voilées : Alma et Lila Lévy

      Sinon, il apparait quelque chose d ’intéressant, comme si Pierre Tevanian, en rappelant que :

      lorsqu’en mai 2012 il a fallu départager deux candidats à la présidence de la république, 93 % des musulmans ont voté contre le candidat ultra-conservateur

      menaçait en quelque sorte la gauche laïcarde, notamment en faisant remarquer :

      Qu’on m’entende bien : il n’est pas absurde que les groupes opprimés prennent eux-mêmes la direction de leurs luttes d’émancipation – il y a même, d’ailleurs, une célèbre formule de Marx qui le recommande

      On a donc bien agitation du foulard communautariste...

      Une dernière remarque déconstructrice, au sujet de l’emploi du mot « goy » , il fait penser à
      http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20120131022115AAYmUYo

      L’empoi du mot « goy » serait donc communautariste ici...

      #communautarisme

  • « On attend le premier mort »
    http://sanstransition.tumblr.com/post/53901359606/on-attend-le-premier-mort

    Ce récit, ce n’est pas Leïla qui le fait, mais Lila Charef, qui l’a rencontrée, a assisté à un examen médical, et a en sa possession les deux certificats médicaux établis, dont celui de l’unité médico-judiciaire. La jeune femme refuse toujours toute interview. Et ne répondra plus aux appels de Mme Charef et du CCIF après avoir perdu l’enfant qu’elle portait, quatre jours après son agression. Pour la responsable juridique, qui reste très prudente et ne parle que de ce qu’elle a vu, il n’y a aucun doute à (...)

  • Pénalisation des clients de prostituées : quand les belles âmes se fourvoient | Lilain Mathieu (Contretemps)
    http://www.contretemps.eu/interventions/p%C3%A9nalisation-clients-prostitu%C3%A9es-quand-belles-%C3%A2mes-se-fou

    S’appuyer sur une représentation caricaturale des clients n’est cependant pas la principale carence qui grève le projet de leur pénalisation. Celui-ci a tout d’une fausse bonne idée en premier lieu parce qu’il ignore ou feint d’ignorer que criminaliser un pôle d’une relation revient à la criminaliser dans son ensemble. La prostitution, quel que soit le jugement que l’on porte sur son existence, est une relation de service entre une prestataire et un bénéficiaire qui la rétribue. Réprimer la première (comme le fait la LSI) ou le second (projet de la mission Bousquet) a exactement le même effet : rendre leur contact clandestin puisqu’un des partenaires s’expose, s’il est visible de la police, à une sanction pénale. Remplacer le délit de racolage par celui de sollicitation de prestations sexuelles payantes ne changera rien à la situation déjà catastrophique des prostituées[3], puisqu’elles devront continuer à racoler dans des zones isolées où elles seront toujours aussi vulnérables devant la violence et l’exploitation. (...)