person:mohammed vi

  • Les relations intimes de Jared Kushner avec les mystiques juifs marocains
    Par Sophie Lamberts - Le 30 mai 2019
    https://telquel.ma/2019/05/30/les-relations-intimes-de-jared-kushner-avec-les-mystiques-juifs-marocains_16

    Après avoir rencontré Mohammed VI à Rabat, le gendre de Donald Trump s’est recueilli au cimetière juif de Casablanca, aux côté de son rabbin David Pinto. La bénédiction des mystiques marocains suffira-t-elle à résoudre le conflit israélo-palestinien ? Assurément, à en croire Jared Kushner.

    Ils flânent, bras dessus, bras dessous, entre les tombes du cimetière juif Ben M’Sik de Casablanca. L’un, jeune arriviste orthodoxe diplômé de Harvard, gendre et haut conseiller de Donald Trump ; l’autre, mystique à la barbe blanche ultra-orthodoxe d’origine marocaine, qui, selon certains, aurait des pouvoirs miraculeux. “Il est comme mon fils”, glisse David Pinto, en darija, en désignant Jared Kushner. (...)

  • Teddy Riner, lobbyiste du Maroc subventionné par l’émir du Qatar
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130519/teddy-riner-lobbyiste-du-maroc-subventionne-par-l-emir-du-qatar

    Mediapart révèle que la section judo du PSG a été créée pour embaucher Teddy Riner, au mépris de toute logique économique, à la suite d’un contact du roi du Maroc Mohammed VI auprès de l’émir du Qatar. Le champion de judo a, au cours de la même période, aidé son ami Mohammed VI à décrocher l’organisation des mondiaux de novembre 2017 à Marrakech, où il a remporté son dixième titre mondial.

    #Sports #Nasser_Al-Khelaifi,_Mohammed_VI,_Tamim_al-Thani,_Qatar,_Maroc,_PSG,_judo,_Teddy_Riner,_Jean-Claude_Blanc

  • L’appel surprise du pape François et du roi du Maroc Mohamed VI pour Jérusalem
    De notre envoyé spécial au Maroc Jean-Marie Guénois Publié le 30/03/2019
    http://www.lefigaro.fr/international/2019/03/30/01003-20190330ARTFIG00052-l-appel-surprise-du-pape-francois-et-du-roi-du-ma

    DOCUMENT - Le souverain pontife est arrivé samedi au Maroc. Les deux chefs d’État appellent à « conserver » et « promouvoir le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité culturelle particulière de Jérusalem ».

    Le secret a été bien gardé. Comme Le Figaro l’avait annoncé ce samedi, le pape François, en visite de deux jours au Maroc, s’est entretenu dès son arrivée de la question de Jérusalem avec le roi du Maroc Mohammed VI. La publication en revanche, samedi après-midi, juste après leur rencontre à Rabat d’un appel commun sur le statut de la ville de Jérusalem, est une surprise. Elle ne sera pas du goût des autorités israéliennes.

    Voici ce que dit ce court appel solennel :

    « Nous pensons important de préserver la Ville sainte de Jérusalem / Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue.

    Dans ce but, doivent être conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l’identité culturelle particulière de Jérusalem / Al Qods Acharif.

    Nous souhaitons, par conséquent, que dans la Ville sainte soient pleinement garantis la pleine liberté d’accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d’y exercer son propre culte, de sorte qu’à Jérusalem / Al Qods Acharif s’élève, de la part de leurs fidèles, la prière à Dieu, Créateur de tous, pour un avenir de paix et de fraternité sur la terre ».

    #Jérusalem #Al_Qods. #Maroc #Vatican

  • Enfants de djihadistes : « Nos dirigeants et nos concitoyens doivent comprendre que leur retour est inéluctable », Marie Dosé, Henri Leclerc
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/08/enfants-de-djihadistes-nos-dirigeants-et-nos-concitoyens-doivent-comprendre-

    Quelque 70 enfants localisés au Kurdistan attendent d’être rapatriés en France. Ils sont des victimes de la guerre et des choix de leurs parents, rappellent les avocats Marie Dosé et Henri Leclerc.

    Tribune. A l’heure où nous écrivons, une centaine d’enfants français, majoritairement âgés de moins de 6 ans, sont détenus dans les camps de Roj et de Al-Hol, au Kurdistan syrien. Certains, qui y sont nés, n’ont que quelques mois, d’autres y ont déjà passé les deux tiers ou la moitié de leur vie après avoir été arrachés à leurs familles en France.
    Ces dernières semaines, le nombre de femmes et d’enfants détenus dans le camp de Al-Hol est passé de 10 000 à 33 000, et vingt-neuf enfants, dont des nourrissons, sont morts sous la pluie, dans la boue et le froid glacial, après que leurs familles ont fui le dernier réduit de l’organisation Etat islamique (EI).

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a constaté à la toute fin du mois de janvier que les enfants étaient tous atteints d’hypothermie au moment de leur décès, a fait part de sa plus extrême préoccupation quant à la situation sanitaire et humanitaire dans ce camp où tout manque : l’eau, les vivres et les soins les plus élémentaires.

    Des victimes
    Sa déléguée en Syrie, Elizabeth Hoff, parle de conditions « déchirantes », quand les Nations unies ont admis une situation « critique » et que les rapports successifs de l’Unicef, alarmants, anticipent une aggravation de la situation, au regard de l’afflux prévisible de familles fuyant le califat en ruine. Enfin, quand ils ne meurent pas, ces enfants présentent sur le visage et le corps de graves signes de mutilations consécutifs à des éclats d’obus ou de roquettes.

    Aussi est-il de la dernière urgence de considérer ces enfants pour ce qu’ils sont : des victimes. Ils n’ont en effet demandé ni à naître en Syrie ni à être conduits dans cet enfer. Mais peut-on encore parler d’urgence quand il est à craindre que tout soit déjà trop tard ?
    Les autorités françaises s’obstinent en effet à refuser de les rapatrier, probablement par crainte de la réaction d’une opinion publique mal ou sous-informée. Il faut savoir en effet que, depuis le début de la guerre, par l’entremise d’ONG ou de passeurs, 84 enfants ont pu rentrer chez eux, en France. Leurs mères, qui ont fui l’EI et ont pu rejoindre la Turquie, ont toutes été livrées à la France, en application d’un protocole négocié entre les deux pays, où elles ont aussitôt fait l’objet d’une prise en charge judiciaire.

    Quant aux enfants, tous ont été immédiatement pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance et placés dans des familles d’accueil spécialement formées à ce genre de circonstances. Suivis avec beaucoup d’attention et d’humanité par des éducateurs spécialisés, des psychologues et des psychiatres, ils apprennent peu à peu à se reconstruire. De retour chez nous – chez eux –, ils retrouvent leurs familles et font connaissance avec leurs grands-parents, leurs oncles et tantes : ils sont sauvés du pire.

    Violation de la Convention des droits de l’enfant

    Début février, 70 enfants identifiés et localisés au Kurdistan syrien devaient être rapatriés par le gouvernement français. Pourtant celui-ci, sans fournir la moindre explication ou justification, a décidé de faire marche arrière.
    Le président de la République lui-même ne s’est exprimé qu’à une seule reprise sur le sort de ces enfants, il y a déjà dix-huit mois de cela, assurant alors que leur situation serait examinée au « cas par cas ». Depuis, cette déclaration n’a été suivie d’aucun effet : aucun rapatriement n’a été effectué. Moyennant quoi, en les abandonnant à leur sort dans une zone où aucune ONG n’est présente, ni Médecins sans frontières, ni Médecins du monde, et en les exposant directement à un risque de mort presque certaine, l’inertie et le silence de la France la rendent coupable de violation de la Convention internationale des droits de l’enfant, dont elle fut signataire dès 1989.

    Même le président de la République tchétchène, Ramzan Kadyrov, dont le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a rien d’un parangon de démocratie, a déclaré que les enfants, de fait, étaient innocents, et que « personne ne leur [avait] demandé où ils voulaient naître ».
    La Russie a récemment rapatrié deux cents femmes et enfants, de même que le Maroc et les Etats-Unis ont fait revenir leurs propres ressortissants. Au demeurant, voilà un an que les Kurdes n’ont de cesse d’exhorter la France à rapatrier ses enfants et leurs mères. Nous posons donc cette question : la République française ne peut-elle pas faire, sinon mieux du moins aussi bien que Ramzan Kadyrov, Vladimir Poutine, Mohammed VI et Donald Trump ?

    L’Etat doit faire preuve d’humanité et de responsabilité
    Il est temps que nos dirigeants, mais aussi nos concitoyens, comprennent que le retour de ces enfants est inéluctable. Dans les semaines et peut-être les jours qui viennent, les Kurdes n’auront plus les moyens ni même la possibilité de continuer à porter le fardeau de ce désastre, a fortiori depuis que les forces américaines ont décidé de se retirer du secteur, ouvrant la voie à une offensive turque dont les Kurdes ont tout à craindre.
    Ils ne deviendront des « bombes à retardement », suivant cette expression machinale ressassée un peu partout, que si la France les abandonne à leur sort en Syrie, là où ils ne tarderont plus à faire figure de proie idéale pour les innombrables groupuscules terroristes. Alors seulement, nous pourrons parler de « bombes à retardement ».
    Comment la France peut-elle rester sourde à ce drame ? Comment peut-elle rendre de si jeunes enfants comptables des mauvais choix de leurs parents ? La France est-elle devenue si peu forte, si peu rayonnante, si peu soucieuse de ses valeurs qu’elle refuse de sauver ses propres enfants ?

    Il est temps que des voix s’élèvent, que ce gouvernement cesse de tergiverser, que le président de la République fasse preuve, certes d’humanité, mais plus encore de sens des responsabilités, et qu’un terme soit mis à un silence qui ne fait que nourrir les ressentiments les plus rétrogrades et les plus contraires à son histoire.

  • Sous la pression, l’Institut du monde arabe déprogramme une chanteuse sahraouie - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20190304-chanteuse-sahraouie-deprogrammee-institut-monde-arabe-aziza-brahim-maro

    Selon une source bien informée, tout est parti d’un article paru le 29 janvier dernier sur un site marocain réputé proche du palais, le 360. Il s’émouvait de la programmation à l’Institut du monde arabe (IMA) d’#Aziza_Brahim, la qualifiant d’activiste du Front Polisario.

    Dans la foulée, l’ambassade du Maroc à Paris appelle l’Institut pour demander des explications. L’IMA se justifie en expliquant que la chanteuse a toute sa place dans le cadre du festival Les Arabofolies, qui a pour thématiques les femmes et les résistances. Des explications qui ne convainquent pas les diplomates marocains en poste à Paris.

    Ces derniers font alors pression sur les mécènes marocains qui financent régulièrement les projets de l’Institut, et qui finissent par menacer l’IMA de se désengager si le concert prévu initialement le 10 mars était maintenu.

    Son président, Jack Lang, tente bien d’intervenir, en expliquant que la chanteuse n’est nullement une activiste du #Polisario mais seulement une artiste qui chante l’histoire de son peuple. Rien n’y fait : le président de l’institution cède finalement sous la pression. Résultat, le 7 février, l’Institut annonce que « pour une raison indépendante de la volonté de l’artiste », le concert est annulé.

    Aziza Brahim - Lagi
    https://www.youtube.com/watch?v=kG4OX8uQpI0

    #musique #chanson #pression #diplomatie #Maroc #Sahara_occidental

    • #notre_ami_le_roi

      https://www.humanite.fr/editorial-notre-ami-le-roi-638595

      Éditorial. Notre ami le roi
      Vendredi, 7 Juillet, 2017
      Maurice Ulrich

      Une trentaine d’années après un livre de Gilles Perrault qui fit date, Notre ami le roi, révélant les sinistres réalités du pouvoir d’Hassan II au Maroc, le roi Mohammed VI est toujours « notre ami ». La visite à sa majesté d’Emmanuel Macron, il y a trois semaines, en témoigne. Il eut l’honneur selon le mot d’un diplomate de dîner en famille dans sa résidence privée. Le président de la République s’est dit « touché par cette marque d’amitié ». On ne sait pas si l’ampleur du mouvement social qui soulève le Maroc depuis plusieurs mois fut évoquée au dessert. D’ailleurs, soulignait ironiquement (on l’espère) le Figaro au lendemain de cette visite, « Emmanuel Macron n’en aura eu qu’un écho très lointain, puisque son séjour au Maroc s’est concentré sur la rencontre avec Mohammed VI et sa famille, sans entretien avec des représentants de la société civile ». Décidément, Emmanuel Macron pourrait écrire dans ses carnets intimes ce mot de Louis XVI qu’il affectionne : « Rien. »

      Rien, depuis que le 28 octobre dernier le jeune poissonnier Mouhcine Fikri a été broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait désespérément de récupérer le matériel qui venait de lui être arraché par les policiers. Depuis, les manifestations populaires n’ont fait que prendre de l’ampleur, dans une région du Rif où le drame a remis à vif les blessures historiques de l’oppression du pouvoir central et a été vécu comme un révélateur d’une situation sociale où 40 % de la population est au chômage, où l’industrie est redevenue, après une courte embellie, quasiment inexistante, et où la corruption financière aussi bien que politique ronge la société. Les témoignages recueillis par notre envoyée spéciale Rosa Moussaoui sont sans ambiguïté. Les seules réponses du pouvoir, face à ce soulèvement du Rif qui n’a cessé de s’amplifier et de se structurer depuis octobre, ont été la répression, l’arrestation des militants les plus en vue, la volonté de faire taire la presse. 135 Rifains sont détenus à ce jour, dont 7 journalistes. Le silence de la France officielle est assourdissant. Il est des « amitiés » qui sont une chape de plomb.
      Par Maurice Ulrich

    • Géométrie variable, l’histoire tranchera...

      L’artiste Aziza Brahim annule son concert à Jérusalem occupée
      Campagne BDS France, le 29 juillet 2015
      https://www.bdsfrance.org/lartiste-aziza-brahim-annule-son-concert-a-jerusalem-occupee

      Appel au boycott du concert d’Enrico Macias au Maroc : « Je me fous éperdument de cette menace »
      Nadir Dendoune, Le Courrier de l’Atlas, le 4 février 2019
      https://www.lecourrierdelatlas.com/maroc-appel-au-boycott-du-concert-d-enrico-macias-au-maroc-je-me

      #boycott

    • « Je suis une activiste sociale » : les chants sahraouis d’Aziza Brahim déprogrammés de l’IMA
      https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/04/26/musiques-du-monde-les-chants-sahraouis-de-resistance-d-aziza-brahim_5455127_


      La chanteuse Aziza Brahim à Barcelone, en décembre 2018.
      NINA PETRE

      A l’approche de son passage, vendredi 26 avril, au Pan Piper, à Paris, elle se dit consternée mais pas étonnée. Jointe par téléphone à Barcelone, où elle vit depuis dix ans et finalise le mixage d’un cinquième album dont la parution est prévue à l’automne, la chanteuse sahraouie Aziza Brahim revient sur l’annulation du concert qu’elle devait donner le 10 mars à l’Institut du monde arabe (IMA) : « –Ce n’est un secret pour personne. Le concert a été annulé suite à la pression de l’ambassade du Maroc et des mécènes marocains. Je ne comprends pas qu’une institution publique, en France, qui sait à quel point la liberté d’expression n’est pas respectée au Maroc, cède à ce chantage. »

      La chanteuse était programmée en clôture de la première édition du festival Les Arabofolies, sous-titrée « _Résistances ». Selon Greg Connan (Dérapage Productions), agent en France de l’artiste, un site marocain d’information, Le360, a alerté l’ambassade, qui a contacté Jack Lang, président de l’IMA. « La programmatrice m’a informé qu’ils avaient reçu un coup de fil insistant sur le fait qu’Aziza Brahim était une activiste du Front Polisario [mouvement de libération des populations sahraouies], ce qui est totalement faux, détaille M. Connan. Je leur ai raconté son parcours, ses idées. Les responsables de la programmation ont ensuite tenté de sauver ce concert, sans résultat. »

      #paywall

  • Saudi Media: Muslim Leaders Invited to Summit with Trump — Naharnet

    http://www.naharnet.com/stories/en/229820

    King Abdullah II of Jordan, Algerian President Abdelaziz Bouteflika and Niger’s Mahamadou Issoufou are among leaders invited by Saudi King Salman for a summit with U.S. President Donald Trump.

    The Arab-Islamic-American Summit will be among a series of talks expected to be held in Riyadh on May 20-21, Saudi officials said.

    Trump has frequently been accused of fueling Islamophobia but aides described his decision to visit Saudi Arabia as an effort to reset relations with the Muslim world.

    There will also be a separate meeting between monarchs of the six-nation Gulf Cooperation Council and Trump, as well as bilateral talks between the Saudi and U.S. leaders, Riyadh’s Foreign Minister Adel al-Jubeir has said.

    In addition to heads of state from Jordan, Algeria and Niger, the official Saudi Press Agency reported that Salman asked Yemeni President Abedrabbo Mansour Hadi and Morocco’s King Mohammed VI to attend.

    The leaders of Turkey, Pakistan, Iraq and Tunisia have also received invitations, the Arab News daily reported on Wednesday.

  • The no-shows at Arafat’s funeral - Opinion - Israel News | Haaretz.com
    All those who don’t understand why it was so difficult for the Palestinian-Israelis’ political representatives to show their final respects to Shimon Peres, should recall Arafat’s funeral and the ’respect’ shown him by the Israelis.

    Shlomo Sand Oct 14, 2016
    read more: http://www.haaretz.com/opinion/.premium-1.747364

    On November 11, 2004, Palestinian Authority President Yasser Arafat died under mysterious circumstances. The next day his body was brought to Cairo, where a official state funeral was held. Representatives of 50 countries participated in the event, both admirers and rivals.
    Behind his coffin marched Egyptian President Hosni Mubarak, Syrian President Bashar Assad, King Abdullah of Jordan, King Mohammed VI of Morocco, the presidents of Tunisia and Sudan, the leaders of Sweden, Brazil, Turkey, Malaysia and Pakistan, the deputy prime minister of China, the vice presidents of Austria, Bulgaria, Tanzania, Iraq and Afghanistan, the foreign ministers of Great Britain, France, Spain, Germany, Holland, Belgium, Ireland, Portugal, Denmark, Finland, Luxembourg, Greece, the Czech Republic, Croatia, Slovakia, Canada, Indian and Slovenia, the parliamentary leaders of Italy, Russia, Switzerland and the United Arab Emirates. It was an official farewell that was less impressive that Shimon Peres’ funeral, but still quite respectable for a president without a country.
    The United States, the well known neutral intermediary between Israel and Palestine, sent a low-ranking representative: William Burns, assistant secretary of state for Near Eastern affairs. Israel, on the other hand, gave it the finger.
    No Israeli representative, either high- or low-ranking, or even very low-ranking, attended. None of the leaders of the opposition dreamed of showing his final respects to the leader of the Palestinian people, the first who recognized the State of Israel, and signed the Oslo Accords. Not Shimon Peres, not Ehud Barak, not Shlomo Ben-Ami and not even Uzi Baram bothered to participate in the Palestinians’ mourning.
    Some of them had courageously shaken his hand in the past, other had embraced him enthusiastically several years earlier. But with the outbreak of the second intifada he was once again categorized as a satanic terrorist. The pundits of the sane, moderate left repeatedly claimed in innumerable learned articles that he was not a partner and there was nobody to talk to. When the body of the rais was transferred to Ramallah, the funeral was attended by several “extremist,” marginal Israelis, the likes of Uri Avnery and Mohammed Barakeh.
    All the other peaceniks had to wait for the screening of the film “The Gatekeepers” in 2012; in other words, for the videos of all the chiefs of the Shin Bet security services, who declared that in real time they knew that Arafat did not encourage, organize or initiate the mass uprising in the second intifada, nor the acts of terror that accompanied it. For lack of choice the leader was forced to join the wave, otherwise he would have lost his prestige and his status. The disappointment at Barak’s unprepared and totally bizarre diplomatic step, and Ariel Sharon’s ascent to the Temple Mount, were among the main reasons for the eruption of the Palestinians’ unbridled opposition.

  • L’article d’As‘ad AbuKhalil refusé par le Akhbar, ici traduit en anglais:
    http://angryarab.blogspot.fr/2012/09/tyrant-son-of-tyrant-in-english.html

    Bashar is not the only son of a tyrant among Arab rulers. There is King Mohammed VI of Morocco, and King Abdullah of Jordan, and King Abdullah the Saudi, and the ruler of the UAE, and the Sultan of Oman, and the Emir of Qatar and the King of Bahrain: They are all sons of tyrants. The tyrant’s son toddles within the high palace walls, and the heavily armed cortege rush to him whenever he makes a sound of boredom. He is fed early on caviar and gold: The tyrant’s son will not taste “commoner” food. The King of Jordan once said, while boasting his relationships with the sons of rulers (this Abdullah was a close friend of Uday Saddam Hussein, but he did not dare once tell us about this years-long friendship), that they live the same lifestyle: They eat at the same European and American restaurants, ski at the same Swiss mountain resorts, and stay in the same luxury hotels in the West. He forgot to add that they gamble at the same clubs and visit the same night bars and enlist the same pleasure-advisors while staying in the West.

  • Contrairement à l’idée promue par la publicité politique, le vote et la démocratie ne sont pas des concepts interchangeables. Ici, des démocrates sont persécutés pour avoir revendiqué le droit de ne pas voter :
    http://www.theglobeandmail.com/news/world/africa-mideast/amid-the-trappings-of-democracy-moroccans-prepare-to-vote/article2248541

    Like people elsewhere in the Arab world, Moroccans hit the streets in the first half of 2011 calling for more democracy, and King Mohammed VI responded by amending the constitution and bringing forward the election.

    But since then the sense of change has dissipated.

    The real challenge for these polls, in which an opposition Islamist party and a pro-palace coalition are expected to do well, will be getting people to vote in the face of a strident boycott campaign by democracy campaigners.

    U.S.-based Human Rights Watch said that since Oct. 20 the government has taken more than 100 activists in for questioning for advocating a boycott.