person:parisot

  • Le patronat inflige un camouflet au président de la République
    http://www.filoche.net/2014/01/24/le-patronat-inflige-un-camouflet-au-president-de-la-republique

    Même Mme Parisot, qui dit ne plus rien avoir à faire avec le Medef, est ressortie pour crier : « pas de contreparties ». Pour Pierre Gattaz ce serait « suicidaire » de s’engager dans la voie de donner des objectifs chiffrés d’embauche. Le #patronat veut bien encaisser les milliards que lui propose le Président de la République mais n’a pas l’intention de rendre quoi que ce soit en retour, ni en emploi, ni en compétitivité. Aucun engagement, rien.

    Les patrons dominés par la #finance n’ont aucun intérêt à l’#emploi : ils utiliseront les « aides » reçues dans l’#économie-casino exactement comme les banques l’ont fait depuis 2009. Le total du bilan des 4 banques françaises les plus importantes représente 400 % du PIB de notre pays (ce qui rend bien dérisoire la comparaison avec la France qui atteint 94,3 % de dette par rapport à son Pib – dette envers ces banques !). Le seul bilan de la BNP-Paribas, à lui seul, est égal à 100 % de ce PIB. Elles vont très bien mais ne font rien pour contrarier la #récession de l’économie ni le #chômage de masse du pays. Les banques privées « sauvées » par le public ont continué comme avant, elles se sont recapitalisées, elles ont continué à spéculer et, sans aucune reconnaissance, sont revenues aux bénéfices antérieurs, redistribuant des dividendes massifs. 177 banquiers français ont touché en moyenne 1,56 million d’euros en 2012. Ceux de Dexia, qui ont rendu leur banque toxique, se gavent.

    Les #entreprises font et vont faire pareil : elles feront tourner l’activité ce qu’il faut pour dégager le maximum de marges que les #actionnaires exigent d’encaisser. Déjà elles ne produisent qu’à 70 % des capacités de production qui sont les leurs. Ca rapporte plus de ne pas produire que de produire. Comme le regrette un industriel de Aéroengines « les marges ont baissé parce qu’on a vendu plus que prévu ». « Les entreprises » ne veulent pas être compétitives, elles veulent être rentables au maximum. Si elles voulaient être compétitives, elles le seraient immédiatement, il suffirait de baisser les 210 milliards de dividendes qui grèvent l’an passé le coût de leurs produits. Mais non, elles s’attaquent au « coût du travail » plutôt qu’au coût du capital. Ces milliards qu’elles gagnent ou reçoivent, plutôt que de développer l’#économie, elles les placent aux Iles Caïmans !

    • Le Medef a tort ; un engagement à moyen terme sur les effectifs les contraindrait peu ou pas #cynisme . Un premier engagement sur la part des salaires dans la Valeur ajoutée (augmentation de salaires ou embauches) et un second engagement sur la part des investissements dans les bénéfices me paraitraient plus efficaces

    • Dans les commentaires, quelques propos de Filoche.

      il n’y aura pas de victoire par les urnes sans le PS, il gagnera toujours, un mouvement social est indispensable et pour qu’il existe il faut AUSSI (peut être surtout) une gauche socialiste, le PG est un groupuscule sans lien social sérieux, comme la LCR des années 70, et je sais de quoi je parle,

      Ah, il y aurait une union PS et FDG... Comme quoi, il fait comme si le dézinguage du FdG par le PCF à Paris était généralisé...

      pour les listes union de la gauche PS EELV FdG ils sont plutôt « bons » vu les circonstances défavorables mais cela dépendra de l’abstention…

      Ça se confirme, dans son esprit, le FdG est allié avec le PS...

      il y a plus de 120 villes de plus de 30 000 habitants ou les listes sont unitaires PS EELV FDG, c’est la majorité des grandes villes en jeu… on s’en félicite, c’est ce qu’il fallait faire partout,

      Ah... Et si le FdG est divisé, ce n’est pas à cause de l’offre faite aux cadres parisiens du PCF...

      le FdG désolé est divisé, et c’est normal, il ne peut y avoir de front unique « partiel », il se divise toujours sur la façon de faire un front unique complet

      Alors... Oui, Filoche est très intéressant dans les réflexions qu’il partage... Mais dans les actes, bon sang, mais quel boulet.

    • Je partage sinon le fruit de mes réflexions, car j’ai tiqué face à la comparaison des bilans bancaires et du PIB effectuée par Filoche.
      Le bilan bancaire, c’est le « patrimoine » que gère un banque à un instant t. Quand on dit que BNPP a un bilan équivalent au PIB français, ça veut dire que BNPP gère les actifs équivalents à la richesse créée en un an par l’économie française.
      Cela ne veut pas dire que la richesse de la banque est égale à la richesse de la France, comme la formulation peut le laisser entendre.
      Dire que le bilan bancaire vaut 400% du PIB, c’est comme si on s’étonnait que le patrimoine des gens du village était 4 fois supérieur à la somme des revenus annuels des gens du village. Comme il nous faut 20 ans pour se payer une maison, le facteur 4 n’a rien de choquant...

      Par contre la croissance vertigineuse des bilans bancaires, ça dit un truc essentiel, c’est que la richesse est de plus en plus capitalisée dans dans les banques, ce qu’on peut résumer en disant que la richesse est de plus en plus accaparée par les capitalistes, les possédants, et donc de moins en moins par les autres...

      http://www.lesbanquesetlasociete.be/le-bilan-bancaire
      http://www.etudier.com/dissertations/Diff%C3%A9rence-Entre-Bilan-De-La-Banque/350422.html

  • « J’aime ma boîte », ou l’amour trompeur | La revue de presse
    http://www.actuchomage.org/2012101822872/La-revue-de-presse/ljaime-ma-boiter-ou-lamour-trompeur.html

    Le 1er mai, on a la Fête du travail, animée par les syndicats de salariés. Le troisième jeudi d’octobre, on a la fête au travail organisée par le patronat.

    Rassurons la patronne des patrons de France : aujourd’hui, tout le monde clame son amour pour sa société. Pas question de racisme anti-entreprise primaire, Mme Parisot : la hache de guerre entre la direction et les employés est temporairement enterrée, les conflits sociaux remisés entre les cacahouètes, la piquette et les sodas, restes du dernier pot de départ. Vous l’aviez peut-être oublié mais ce troisième jeudi d’octobre est depuis quelques années officiellement consacré journée « J’aime ma boîte ».

    J’attends avec impatience la "journée-de-l’amour-au-travail". J’ai déjà une idée pour l’URL et le bandeau de la page Web ...