person:ridley scott

  • #1914-1918 : quatre crises de la virilité
    https://www.franceculture.fr/histoire/1914-1918-quatre-crises-de-la-virilite

    La mort du soldat héroïque

    Hervé Mazurel : "La culture combattante du XIXe siècle est une culture profondément héroïque, on cherche à faire la guerre. C’est une épreuve de virilité, un rite de passage à l’âge d’homme. La question de l’honneur est très importante au XIXe siècle. C’est pour ça qu’il y a tant de duels, il y a Les Duellistes, la nouvelle de Joseph Conrad, adaptée au cinéma par Ridley Scott. Le soldat du XIXe siècle est un soldat qui combat debout, redressé. On enseigne, sous les guerres napoléoniennes, à ne pas baisser la tête sous la mitraille. On passe d’un corps redressé à un corps prostré, terrorisé, recroquevillé. Face au mur de balles de l’armement moderne, il n’est plus possible de se tenir debout. La virilité en prend un coup à ce moment-là, on n’est plus face au héros des guerres napoléoniennes."

    Thomas Dodman : "Des soldats à qui on a enseigné que la guerre c’est l’aventure, c’est la gloire, se retrouvent dans des tranchées, dans la boue, dans des situations catastrophiques où ils ne peuvent pas partir à l’assaut la fleur au fusil, comme on leur avait dit jusque-là."
    Des hommes marqués dans la chair et dans l’âme

    Hervé Mazurel : "Cette incapacité morale et affective à retrouver la vie d’autrefois, c’est aussi le symptôme d’une crise de la virilité, de la masculinité. On pense tout de suite aux gueules cassées en 1914-1918, ces hommes qui sont littéralement défigurés qui ne peuvent plus se réintégrer normalement dans la vie civile d’après-guerre, l’impossibilité de retrouver le corps de l’idéal viril. Bien souvent, ils vont vivre ensemble dans des communautés séparées."

    Thomas Dodman : "C’est aussi un moment important dans l’histoire de la psychiatrie. Le concept de traumatisme psychique est apparu fin XIXe siècle et on commence à comprendre le phénomène d’après-coup. Les soldats peuvent être tout à fait fonctionnels sur le front et après-coup commencer à présenter des symptômes, être incapables de vivre comme avant."

    Hervé Mazurel : "Le soldat après la Première Guerre mondiale, et plus encore après 1945, ne servira plus d’idéal masculin. D’autres modèles vont surgir. Si vous demandez aux Français quelles sont leurs figures préférées, dans les années 1940 ou 1950 on parlait encore de Lyautey, Gallieni, de grands chefs militaires comme Foch, ça a totalement disparu, ça ne viendrait même pas à l’esprit de prendre pour modèle un grand chef militaire."
    Des genres et des sexualités bouleversés

    Thomas Dodman : "Différents liens d’amour peuvent se forger dans les unités des soldats, des relations homoérotiques, à un moment où le monde militaire reste imprégné de virilité et donc c’est quelque chose qui est absolument réprimé. Il y a aussi des relations maternelles avec des officiers qui prennent le rôle de mère pour certains soldats, des relations consentantes mais aussi des relations pas du tout consentantes, le monde militaire est un monde de frustration sexuelle et du coup de déclenchement de violences sexuelles."

    Pour fuir l’horreur du front, certains soldats vont même jusqu’à se travestir. C’est ce que fait un jeune caporal du nom de Paul Grappe, en 1915. Condamné pour désertion, il se travestit et échappe à son exécution pour rejoindre sa femme. Il vivra près de 10 ans sous sa fausse identité.
    Des hommes remplacés

    Hervé Mazurel : "En effet, les femmes vont occuper des postes dans le monde économique qu’elles n’occupaient pas auparavant. C’est à la fois un moment important dans l’émancipation féminine et en même temps, il y a un retour à l’ordre masculin dans l’immédiat après-guerre parce que les hommes disent « il faut nous redonner nos emplois ». Dans l’après-guerre, on a repéré un accroissement des violences conjugales et un nombre de divorces vraiment beaucoup plus important parce que les hommes ont du mal à sortir de leur culture de la violence qu’ils ont connue au quotidien au front. Ce qui est intéressant c’est la façon dont la guerre bouleverse complètement les représentations de la masculinité et de la féminité. L’ordre des genres se trouve toujours transformé. L’apparition de la figure de la garçonne dans les années 1920 indique quelque chose d’une transformation du rapport des sexes."

    #pgm #première_guerre_mondiale

  • How #blockchain is Bringing in The New Era of Esports
    https://hackernoon.com/how-blockchain-is-bringing-in-the-new-era-of-esports-55ee78aed988?source

    image source: Unsplash“Are you not entertained,” asks the general-turned-gladiator Maximus in Ridley Scott’s 2000 film Gladiator. The story shows how, since time immemorial gaming has provided entertainment for the masses. We love to compete and watch others compete.Admittedly, we are no longer entertained by our fellow human beings killing each other and thankfully these days confine such activities to the virtual world of video games.Computer gaming currently has 2.2 billion people in its thrall and is the cutting edge of innovation in the space Outside of the games themselves, the the world of esports is growing at an explosive rate.Why Esports are BoomingAround 10% of current gamers are involved in esports so there is plenty of room for further growth, and it is gaining popularity (...)

    #blockchain-esports #esport #exports-booming

  • Analyse du Marketing d’Apple : Think Different
    http://www.marketing-etudiant.fr/actualites/steve-jobs-apple-et-la-publicite-think-different.php

    Sur un marché fortement concurrentiel, Apple s’était distinguée par son identité, ses valeurs, révélées notamment dans le spot “1984″ de Ridley Scott. Entre 1985 et 1997, ces valeurs ont été négligées. Pour Steve Jobs, il est donc nécessaire de concevoir une campagne de publicité pour les réaffirmer et démontrer le retour de Apple sur le devant de la scène.

    Quelques années plus tôt, John Sculley avait décidé de retirer le budget marketing apple à l’agence Chiat/Day pour le confier à BBDO. Au mois de juillet 1997, Steve Jobs demande à Lee Clow - directeur de création de TBWA/Chiat/Day - de lui soumettre une proposition de campagne. Bien qu’étant hostile à l’idée d’une compétition, il va accepter, Apple attendant des pistes créatives et non un projet achevé.

    #Apple #Marketing #Think_different #Histoire_numérique
    Pendant plusieurs jours, des équipes de TBWA/Chiat/Day réfléchissent sur le positionnement de la marque et sur ses valeurs. Un seul impératif leur a été fixé : prendre appui sur la communauté créative, particulièrement fidèle envers Apple. Et un projet va nettement se distinguer aux yeux de Lee Clow et de Rob Siltanen. Le travail Craig Tanimoto présente des photographies en noir et blanc de personnalités du XXème siècle. Le seul élément coloré est le logo de Apple. Chaque visuel est renforcé par une signature, “Think Different”, qui vient répondre au “Think” de IBM.

  • La rumeur au Moyen Âge : média des élites et voix du peuple | InaGlobal
    http://www.inaglobal.fr/histoire/article/la-rumeur-au-moyen-age-media-des-elites-et-voix-du-peuple-8927

    Dans la rue, à la taverne comme à la cour des seigneurs ou dans les églises et monastères, la rumeur est omniprésente au Moyen Âge : fausses nouvelles de la mort du roi, suspicion de complot, dénonciation de crimes, nouvelles diffamantes, récits de miracles, potins de voisinage… elle est d’une grande diversité et n’épargne aucun groupe social.

    Le mot rumor, ou en langue vernaculaire « rumeur » à partir du XIIIe siècle, désigne un bruit qui court, en empruntant des voies informelles ; une nouvelle qui se répand mais dont l’origine et la véracité sont incertaines. Il s’agit aussi d’un bruit commun, produit par un grand nombre de personnes, bruit critique ou protestation qui peut conduire à la révolte.

    Ces significations ont amené les historiens pionniers dans l’étude de la diffusion de l’information à aborder la rumeur sous un seul aspect : celui du lien entre le peuple et les autorités. Principalement envisagée dans le cadre des grandes crises (guerres, révoltes) de la fin du Moyen Âge, ces études l’associent aux peurs populaires provoquées par des nouvelles insuffisantes et sporadiques. Elles la tiennent pour révélatrice de l’opinion des gens de peu, en rupture momentanée avec les élites qui les gouvernent, source de violences, de division et de sédition. Mais la rumeur médiévale est loin de n’être que cela.

    Le mépris affiché par les élites à son égard lorsqu’elle émane du peuple ne suffit pas à faire oublier que la rumeur est aussi un phénomène de communication instrumentalisé par les puissants et qu’il existe des usages socialement constructifs et fédérateurs de ce média.

    Petit tour passionnant de l’usage de la rumeur, tant par le peuple que par les puissants, au Moyen Âge.

    On y retrouve même le film de Ridley Scott sur Robin des bois :

    Non seulement ces rumeurs sont produites à dessein par les élites mais sont même, le plus souvent, destinées aux seules élites. C’est ce qu’illustre la rumeur qui aurait fait échouer les projets de conquête de Louis de France (futur Louis VIII) en Angleterre en 1216-1217 ; une rumeur destinée aux barons anglais dissidents afin qu’ils rentrent dans le rang et rejoignent le camp Plantagenêt ou peut-être bien, en y regardant de plus près, une rumeur construite a posteriori pour expliquer le retournement politique de ces barons à l’avènement d’Henri III et le justifier sans qu’ils ne soient accusés de trahison – le vrai traître dénoncé par la rumeur étant le Capétien.
    On le voit, le monde des puissants est, au Moyen âge, une société sulfureuse, animée par des tensions et des enjeux considérables, où naissent et enflent les rumeurs, soit des rumeurs propres au groupe lui-même, en lien avec les conflits partisans qui s’y déchaînent, soit des rumeurs initiées par le pouvoir et destinées à influencer les fidélités et les opinions.

    #Rumeur #Fake_news #Moyen_âge

  • La psychiatrie française en revue, etc. : Serge Tisseron : « Notre culture dépossède la femme de son désir »
    https://psyzoom.blogspot.fr/2017/11/serge-tisseron-notre-culture-depossede.html

    Serge Tisseron : « Notre culture dépossède la femme de son désir »
    Le psychiatre dénonce les conséquences sociales ravageuses d’un modèle culturel pernicieux, véhiculé notamment par le cinéma.

    "Mais l’homme ne doit pas seulement être maître de son désir : il doit aussi l’être du désir de la femme. De ­James Bond à Star Wars, le cinéma donne maintes représentations de ce phénomène. Dans le Blade Runner (1982) de Ridley Scott, par exemple, la scène où Harrison Ford embrasse de force la réplicante – visiblement attirée par lui – est suivie d’une scène encore plus signifiante. Il lui dit : « Embrasse-moi » et, comme elle ne s’exécute pas assez vite, il la prend par les cheveux pour l’attirer vers lui. Ce faisant, l’homme ne se contente pas d’imposer sa violence sexuelle à la femme : il cadre le désir féminin par une injonction. Ce qu’il veut, c’est qu’elle renonce à l’embrasser quand elle en aura envie pour le faire quand il le lui demande. C’est une soumission psychique qui est exigée par l’homme, dont la soumission sexuelle ne constitue que l’aspect le plus fréquent."

    • Exemple d’appropriation du travail des féministes sans les cité par un homme. Il ose en plus parler de LA Fâme et de le L’homme et sous entend qu’il y aurait une égalité voire une domination par les femmes actuellement :

      Parce que l’homme, depuis toujours, a peur de la femme, maîtresse de la reproduction. C’est la raison pour laquelle, de tout temps, dans toute organisation sociale, jusqu’à un passé très récent, les hommes ont dominé les femmes.

      Il dit pas que des biteries mais il en dit un gros paquet quand meme.

      #allié #psychose #post-féminisme

    • j’ai bien compris @mad_meg, pas de souci. Il a un vrai souci de vocabulaire, mais si on auto-corrige mentalement, ça passe. Il n’est pas non plus révolutionnaire, mais c’est un homme... C’est seulement que je n’ai pas lu ce genre de chose d’un autre homme psy-quelque-chose, il va plus loin que la négation du désir pulsionnel, il parle de stratégie :
      « Un homme qui met la main aux fesses d’une femme contrôle sacrément son désir, car ce n’est pas ça qu’il a envie de faire avec elle : cela relève d’une stratégie . Et quand il la viole, il ne le fait pas n’importe où ni n’importe quand. »

  • Alors voilà, je ne sais pas quoi faire de cette affaire tant elle est visqueuse. Mais j’ai le sentiment que dans le périmètre d’intelligence de seenthis , ce sont des choses que l’on peut partager.

    Dimanche j’ai perdu un ami. Ce n’était pas un ami proche, mais il était quelqu’un que j’aimais beaucoup. Je l’ai vu deux ou trois fois en tout, nous avons beaucoup échangé par mail il y a une dizaine d’années et nettement moins ces derniers temps, non que nous étions fâchés, c’est juste que nous ne travallions plus dans les mêmes cercles. Par ailleurs cet ami était un écrivain, et plus exactement un putain d’écrivain. Dimanche soir, quand mon ami J. m’a appelé, elle était en pleurs, elle m’a dit je t’appelle parce que je sais que tu n’es pas sur Facebook ― ben non je suis sur le Facebook bio comme tout une chacun sait ici ― mais voilà Phil Rahmy est mort aujourd’hui. J’étais fauché.

    J’étais tout seul dans ma chambre, en train de travailler sur un texte que j’ai d’abord intitulé les Fantômes quand j’ai commencé à l’écrire. Maintenant cela s’appelle Frôlé par un V1 . Le 15 septembre j’ai croisé dans la rue à Montreuil l’actrice Romane Bohringer et le soir même en me connectant j’ai appris que l’acteur Harry Dean Stanton était mort ce jour-là aussi. Et je me suis interrogé de savoir pourquoi cela me faisait étrange à la fois d’avoir croisé une actrice dont je ne sais pas grand chose, je la connais surtout pour une raison anecdotique, elle est la sosie d’une amie proche, elle, et pourquoi j’étais ému à l’annonce de la disparition d’un acteur dont je connais en tout et pour tout, je crois, trois films, Paris, Texas de Wim Wenders, dont il est l’acteur principal, mais aussi deux petits rôles, un dans Missouri Breaks d’Arthur Penn et un dans Alien de Ridley Scott.

    Par jeu je me suis amusé à rechercher de mémoire toutes les personnes célèbres que j’avais fortuitement croisées, le plus ancien de ces croisements étant celui de Lino Ventura dans une boulangerie à Saint Cloud en 74. Et, puis, parallèlement, j’ai remonté le fil de la rubrique nécrologique du Monde , juste avant Harry Dean Stanton, il y avait le guitariste John Abercrombie, j’ai commencé à écrire en quoi certains de ces morts célèbres avaient eu une influence parfois décisive ou au contraire très anecdotique sur le cours de ma propre existence qui par ailleurs croisait de temps en temps des gens célèbres eux vivants. Bref, vous me connaissez j’étais lancé.

    Et à vrai dire je n’aimais pas tant que cela ce que j’étais en train de faire pour ce qui était de partir à la recherche des morts récents, parce qu’il y avait un plaisir presque mauvais à en trouver des intéressants, comme par exemple, au fur et à mesure que je remontais dans le temps, Pierre Boulez, Sam Shepard, Gerri Allen etc..., c’est un drôle de truc que de se connecter à la rubrique nécrologique du Monde, pas tous les matins mais presque, j’écris surtout le matin en me réveillant ou encore au travail quand l’open sapce est encore désert, et de remonter ce fil. Je me suis exhorté à faire vite, de ne remonter que jusqu’au 13 novembre 2015 qui était la date où moi-même j’avais failli y passer et de me dépêcher avant que d’autres morts n’adviennent. J’ai réussi à produire ce premier jet d’une bonne soixantaine de pages avec lequel je sais désormais qu’à force de le relire de le corriger et de l’augmenter, et de produire cette opération une douzaine de fois, je sais, intitivement que c’est bon, c’est dans la boîte comme on dit en photographie. Et par chance, aucune personnalité, même parmi celles dont je n’ignore pas qu’elles soient âgées, voire très âgées, aucune n’est morte entre-temps. D’ailleurs c’était vendredi que j’ai fermé le périmètre de cette narration, soulagé.

    Et puis dimanche. Phil. Mon ami Phil. Cet auteur incroyable. Cet homme invraisemblable. Auquel il m’arrive souvent de penser et qui venait juste de sortir un livre, les Monarques , que je n’ai pas encore lu mais que je vais m’empresser de commencer, le livre est là, sur ma table. Dimanche soir, je pleurais seul. A un moment les filles qui se sont croisées à la salle de bain s’en sont rendues compte et comme elles savent si bien le faire, elles m’ont consolé. Je leur ai parlé de Phil, de l’auteur, du poète et de l’homme, notamment de son humour inclassable. Phil, quand le mal qui le rongeait le lui permettait, parvenait à se lever de son fauteuil roulant, et ne manquait jamais une occasion de produire ce spectacle étonnant quand il croisait des religieux dans la rue, pour leur donner à croire à un miracle.

    Dimanche soir je suis allé rechercher cette photographie de Phil que j’aime bien. Il a une bonne tête dessus et puis j’adore cette idée de ce fond photographique en arrière-plan, à la fois on voit que c’est pour de faux, l’angle est tellement pas compatible, mais il y a une fausse hésitation. Comme dans les toutes premières photographies de Cindy Shermann.

    J’ai donc copié l’url de cette image et je l’ai collée dans seenthis. Non pas que c’était un mystère, mais je n’ai pas voulu inscrire son nom et encore moins ses dates de naissance et de décès, comme je le fais de tous le snoms propres de mon récit en cours, manquerait plus que ça. D’autant que je ne connaissais pas si bien que cela Phil. Je l’ai vu deux ou trois fois. Trois fois. Une fois je l’ai porté dans un escalier parce que l’ascenseur n’allait pas jusqu’au dernier étage où se tenait une réunion de remue.net. C’était un souvenir merveilleux entre nous. Une étreinte.

    Mon amie J. me dit que sur Facebook c’est la consternation, toutes et tous sont inconsolables. J’imagine. Ou plus exactement je crois que je ne préfère pas imaginer.

    Et puis ces derniers jours je suis retourné à mon travail. En plus de Frôlé par un V1 , je travaille sur deux autres textes en ce moment qui nécessitent que leurs fichiers de traitement de texte soient ouverts un peu à tout moment pour que je puisse y noter, ici, mes rêves le matin ou après la sieste, les Anguilles les mains mouillées , mais c’est plus rare, là les petits trios de Mon Oiseau bleu . Bref, l’ordinateur est ouvert en continu. Et avec lui le navigaeur dans lequel je recherche des dates, des noms de lieux pour Frôlé par un V1 que je tente de rendre le plus précis possible. Et en voulant faire un peu de ménage dans les onglets ce soir, je m’aperçois que je suis encore connecté sur la page des Disparitions du Monde . Nous sommes le 3 octobre, presque le 4. Ces derniers jours le Monde a remarqué que Samuel Newhouse était mort, le propriétaire de nombreux magazines américains dont ni vous ni moi n’avions jamais entendu parler avant cela et dont on se fout il faut bien le dire, ou encore que le créateur de Playboy était mort, ce dont vous et moi on se fout, mais d’une force, ou même encore que le guitariste Tom Petty, dont je ne sais plus si j’ai déjà entendu quoi que ce soit de lui, je n’ai aucun souvenir d’un nom de groupe dans lequel il aurait joué et je préfère ne pas m’encombrer la mémoire avec ce genre de choses mais je devine désormais depuis que j’ai suivi cette chronique des disparitions qu’elle doit être tenue par des gens de mon âge parce que le moindre petit bassiste ou batteur de je ne sais quel groupe des années septante et c’est deux ou trois chroniques.

    En revanche Le Monde n’a toujours pas l’air d’avoir remarqué que Phil Rahmy est mort. Parce qu’au Monde , personne qui y travaille, pas même une personne de sa rubrique littéraire n’a l’air de savoir qui est Phil Rahmy.

    Un immense écrivain.

    Et mon ami, mais ça on s’en fout un peu.

    • Cet article ou cette section traite d’une personne morte récemment (1er octobre 2017).

      Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer, en veillant à citer vos sources.

      Les biographies étant habituellement écrites au présent de narration, merci de ne pas mettre au passé les verbes qui sont actuellement au présent. Par ailleurs, dans une rédaction encyclopédique, il vaut mieux parler de la « mort » de quelqu’un que de son « décès ». Cette page fait le point sur cette pratique.
      La dernière modification de cette page a été faite le 3 octobre 2017 à 00:31.

      @reka comme tu vois non seulement la fiche existe, préexistait, mais en plus elle est dramatiquement à jour. Non en fait, même Libération a l’air de savoir qui était Phil Rahmy, mais le Monde, non.

      Au passage je découvre que Phil avait gagné le prix Wepler en 2013, non pas que ce soit l’indication de quoi que ce soit, je ne crois pas beaucoup à la valeur des prix littéraires, mais cela veut dire que même dans leur échelle de valeur à eux, au Monde, Phil Rahmy existait.

      Je crois que je vais surtout essayer de passer à autre chose, je me demande si je ne me sers pas de cela pour transférer ma colère, ce n’est pas forcément bon.

    • Mais oui, en fait, cette absence (de plus) du Monde montre (une fois de plus) l’étroitesse de leur univers mental. Ce journal n’avance plus, même si, comme dans les autres journaux, il y a des trucs bien (la série d’articles sur le Yémen par exemple), mais c’est beaucoup trop rare pour continuer à dire que c’est un média intéressant. Langage marketing, utilisation de vocabulaire rétrograde ou démodé, titraille putassière, société du spectacle qui prédomine largement sur l’information et la production du savoir, pratiques vraiment douteuses de leurs journalistes lors des enquêtes comme témoigné à plusieurs reprise par ces amies et connaissances proches ayant été victime, et bien souvent inculture crasse quand ils ignorent des pans entiers de connaissance et de recherche, je ne parle même pas de leur approche d’Internet et de la vacuité de leur décodeurs. Ici, c’est une affligeante lacune de plus.

  • Blade Runner : peut-on « répliquer » l’humain ?
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/blade-runner-peut-repliquer-lhumain

    À quelques jours de la programmation en salles de « Blade Runner 2049 », Sandra Laugier nous propose une plongée philosophique dans l’univers du film original de Ridley Scott, sorti en 1982. À l’heure de l’intelligence artificielle et de la robotisation, quels sont les critères qui nous permettent de distinguer un humain ?

  • Ridley Scott et la saga Alien : quand l’auteur devient son propre monstre… | Calimaq
    https://scinfolex.com/2017/05/14/ridley-scott-et-la-saga-alien-quand-lauteur-devient-son-propre-monstre

    Cette semaine est sorti sur les écrans le film Alien : Covenant qui ajoute un nouvel épisode de la saga initiée par Ridley Scott en 1979. Après le déjà très controversé Prometheus en 2012, Ridley Scott revient aux commandes d’un film qui est en train de déclencher parmi les fans un véritable torrent de critiques négatives, accusant le… Source : : : S.I.Lex : :

    • Viol de l’oeuvre par son propre auteur ?

      Ce qui était déjà en germe dans Prometheus devient cette fois encore plus problématique avec Alien : Covenant . Ridley Scott – peut-être comme le dit Durendal parce qu’il atteint l’âge canonique de 80 ans – paraît s’enfoncer dans un délire mystique à tendance créationniste et il plaque artificiellement ces nouvelles thématiques sur l’univers d’Alien. Ce qui était à la base avant tout un film d’horreur, caractérisé par la figure iconique du xénomorphe, devient à présent une sorte de réflexion pseudo-philosophique ampoulée sur les origines de la vie et de l’être humain. Dans Covenant , Ridley Scott s’attache à faire des révélations sur la création jusqu’alors inexpliquée de l’Alien, à laquelle il apporte une réponse… plus que surprenante (je vous épargne les spoils). Le problème, c’est que ce faisant, il introduit un nombre invraisemblable d’incohérences qui rejaillissent sur les films suivants (l’action de Covenant se déroulant avant le premier épisode de la saga). Or ici, on peut dire d’une certaine manière que Ridley Scott se comporte comme le xénomorphe avec sa propre création : avec ces nouvelles thématiques religieuses, il insémine l’histoire avec des corps étrangers qui la font muter et la boursouflent jusqu’à la faire littéralement exploser. Et du coup, j’ai rarement vu quelque chose qui mérite autant le qualificatif de « dénaturation de l’oeuvre », au sens d’une violation du droit moral, alors qu’elle est commise par l’auteur lui-même.

      L’auteur est littéralement devenu son propre monstre et c’est l’univers d’Alien qui en est la première victime !

    • Souvent, le spectateur est plutôt bienveillant envers l’œuvre qu’il découvre et accepte les présupposés de l’univers qui lui sont proposés tant qu’ils ne vont pas à l’encontre de leur propre cohérence.

      On accepte donc beaucoup de petites faiblesses, jusqu’au moment où l’on trouve le propos tellement con qu’on éclate de rire pendant une scène qui n’est manifestement pas destinée à déclencher cette réaction. Généralement, c’est là que le réalisateur me perd.
      Ça a déjà été très chaud avec la scène d’intro, que j’ai trouvée prétentieuse au possible, mais bon, on passe l’éponge. Mais ça tourne directement au slasher avec des personnages et des situations totalement risibles parce mal écrits ou montés, je ne sais pas.
      Grosso merdo, t’as un vaisseau colonisateur de première vague avec, globalement, aucun système redondant et un équipage de gens qui se révèlent parfaitement inaptes au moindre stress, alors que la moindre hôtesse de l’air chez nous est formée pour ça : gérer le merdier. Et très rapidement, le #WTF se laisse bouffer par sa propre entropie, jusqu’au moment où tu te retrouves avec des monstrasses sortis du slip (parce que tu y repenses bien, si tu suis le scénario, en dehors de vouloir faire un plan par plan d’une scène du premier opus, ben, le bestiau, il ne peut pas être là. Pas possible !)
      Y a deux ou trois plans jolis, mais rien qui justifie de s’infliger deux heures de #bullshit autour.

    • Pas aimé du tout le texte de S.I. Lex sur Ridley Scott :
      https://scinfolex.com/2017/05/14/ridley-scott-et-la-saga-alien-quand-lauteur-devient-son-propre-monstre

      Après avoir expliqué, apparemment sagement, qu’il ne veut pas faire un procès à Scott :

      Certes, il ne s’agit pas de dire que Ridley Scott devrait être traîné en justice pour avoir commis quelque chose d’aussi mauvais qu’Alien : Covenant

      dans le paragraphe suivant (et final), il assène :

      On en vient presque à se dire qu’il vaudrait mieux que Ridley Scott ne vive pas assez longtemps pour poursuivre ce massacre méticuleux de sa propre création

      Pas de procès, mais il faudrait qu’il meure, parce qu’il saccage l’« univers » que ses fans aiment ? Ah ah ah… Non mais c’est quoi la cohérence ?

      Autre difficulté je pense : qu’on dénonce les excès du droit moral de l’« auteur », qui ici passe par le droit de producteur (Scott a racheté ses droits, si je comprends bien), pour qu’ensuite on dénie totalement le droit moral de l’auteur pour carrément l’attribuer aux « fans », au motif génial que :

      c’est le public qui se fait le gardien de l’esprit d’une oeuvre

      Sérieusement, la logique de SILex, maintenant, c’est d’arriver à réclamer un « gardien de l’esprit de l’œuvre » tellement intransigeant que le contrevenant devrait mourir ? (C’est pas du tout ce que j’avais compris du principe du remix, moi.)

      J’ai détesté Prometheus, je pense que Scott est, de longue date, un idéologue réactionnaire, mais là, franchement, la pente de SILex m’inquiète. Qu’on dénonce la « posture d’auteur », ou ses excès, ou le fait que l’auteur monopolise légalement la vie de l’univers créé, oui ; mais si c’est pour que le public devienne non plus un créateur, mais un gardien de l’orthodoxie de l’œuvre qui souhaite qu’Untel meure parce qu’il aurait trahi l’« esprit », on tombe dans le pire de ce qui serait justement une posture d’auteur 2.0.

      Parce que ça veut dire quoi, « plaquer artificiellement de nouvelles thématiques » ?

      il plaque artificiellement ces nouvelles thématiques sur l’univers d’Alien

      Je déteste les foutaises de Scott sur la foi qu’on en a tous besoin et les croyants qu’on persécuterait , mais qu’il tente d’ajouter des trucs à un idée somme toute particulièrement basique (monstre-voit, monstre-tue), je suis très pour. Si j’allais dans le sens de SILex, ce serait pour qu’on autorise « les gens » à enrichir eux-même cet univers, quitte à se foirer eux aussi, quitte à détourner le truc, mais pas à se poser en « gardiens » au motif qu’ajouter des thématiques, ce serait « artificiel » (je veux dire, c’est quand même des conneries de série B avec des monstres violeurs, par définition tout ça c’est « artificiel » !).

      (Et puis, franchement franchement, je pense qu’on est en plein délire du moment sur ces « univers », qui sont très exactement le gros fantasme économique à la mode de Hollywood, avec le Marvel-Truc-Universe (« MCU » in Ingliche), le X-Men-Reboot-de-mes-Fesses, le rachat de l’« univers » Star Wars, etc. On est tout de même largement dans le divertissement pas grandiose à base de produits dérivés, hein. Réclamer que la « fanbase » de l’« œuvre » décide d’un truc qui, dans tous les cas, n’est fait que pour engranger les milliards de profits sur la vente de figurines en plastoque, ça me semble pas intéressant du tout comme indignation…)

    • Il y a par ailleurs un autre contre-sens ici, qui est de parler de « délire mystique à tendance créationniste ». Or le film n’est clairement pas créationniste, puisque la première scène de Prometheus montre un alien se sacrifier pour que son ADN se répande sur Terre et ainsi donner naissance à la race humaine. Il n’y a donc pas de Dieu (puisque c’est fondamentalement ça, le créationnisme américain), mais des extraterrestres. (Et dans un film de SF, imaginer que des extra-terrestres sont à l’origine de la vie sur Terre, c’est tout de même assez banal.)

      En revanche, c’est un discours beaucoup plus malsain qui est mis en avant (surtout à mon avis dans Prometheus, où c’est le sujet d’un bon tier des dialogues), et qui fait que @nidal avait considéré que Scott relevait du néo-conservatisme. Et que les critiques passent à côté, comme ils le font avec d’autres mouvements néo-fascistes (une partie de la alt-right, ou la nouvelle droite plus ancienne).

      Le besoin de conserver une foi « traditionnelle »

      C’est très clair dans Prometheus : au début on montre la vie humaine « créée » par les extra-terrestres (donc pas du tout du créationnisme typique du fondamentalisme religieux américain), mais ensuite l’héroïne qui, tout en étant celle qui développe la thèse des « Ingénieurs », revendique sa foi chrétienne. Et à la fin du film, alors que tout lui a contredit le récit biblique de la création, elle récupère sa croix avant d’aller bouter l’alien à l’autre bout de l’univers. Dans Covenant, c’est moins omniprésent, mais on a bien ce personnage du nouveau capitaine, qui aurait été écarté du commandement à cause de sa foi, et à qui l’héroïne (qui semble-t-il ne croit pas elle-même en Dieu), affirme que son équipage en difficulté a plus que jamais « besoin de sa foi ».

      C’est-à-dire qu’on a pour thèse très explicite que : (a) la foi traditionnelle est explicitement contredite par les faits, (b) « on » a besoin cependant de s’accrocher à cette foi pourtant démontrée comme fausse.

      C’est vraiment une idée tordue et cynique. Mais… ça me semble tout un courant de pensée, qu’on croise régulièrement dans la culture populaire américaine, qui affirme qu’il est nécessaire d’avoir la foi, alors même qu’on affirme que cette croyance se base sur des faits faux (genre : même les zombies finissent par ressentir le « besoin » d’aller à l’église…). Ce qui, à mon avis, est une tendance fascisante : « je » ne crois pas en Dieu, mais je crois qu’il est nécessaire qu’« on » continue de croire en Dieu, au moins dans la forme culturelle du christianisme. Ainsi des « intellectuels » rigoureusement athées réclament que le peuple continue de maintenir son « identité chrétienne ».

      On ne peut pas vivre ensemble

      Ce cynisme néo-conservateur se double d’un pessimisme d’ordre plus ou moins raciste. Là on se fait souvent promener parce que, dans d’autres films, Scott rappelle que les Chrétiens ont commis des massacres pendant les Croisades. Ce qui nous ramène à une erreur dans la critique des racistes, ou de la théorie du Choc des civilisations par exemple, qui est de les accuser de croire à l’inégalité des races ou des cultures, ce à qui ils rétorquent qu’ils n’en pensent rien (bon, je pense que si on creuse…), et que tout ce qu’ils disent, c’est le pessimisme profond selon lequel les cultures sont incompatibles, et quel la guerre est inévitable.

      Et ça aussi, c’est un élément très présent (et pénible) dans la culture populaire américaine, avec notamment l’omniprésence des histoire des massacres, de génocides, et plus récemment de torture systématique.

      Ce qui ressort d’ailleurs dans Prometheus de manière grotesque : comprenant que les « Ingénieurs » se préparaient à revenir sur Terre, on affirme sans plus se poser de question que c’était dans le but d’y détruire la race humaine (à aucun moment on ne dit ce qui justifie cette conclusion). Dans Convenant, David arrive sur la planète des Ingénieurs et, sans attendre, ouvre le sas de son vaisseau et éradique totalement leur civilisation en déversant sur eux une « arme de destruction massive ». Parce que, comme dans les références aux Croisades de Scott, ces massacres et ces génocides, c’est inévitable. C’est pas parce que ce serait justifié, c’est juste qu’on considère de manière extrêmement cynique que c’est inévitable.

      Bref je trouve que tout ça relève d’un proto-fascisme néo-conservateur, avec un vieux fond de guerre culturelle à la fois sceptique et cynique, et un pessimisme fondamental sur l’impossibilité des cultures et des races condamnées à la guerre et au génocide.

    • Tout est vrai ou prèsque de ce que vous dites. Ce qui m’a frappé au milieu du film après avoir assisté bouche bée les agitations des boulets décrits par Agnès c’est qu’il est construit autour de la peinture d’Arnold Böcklin L’Île des Morts .

      Ce n’est certainement par hasard qu’un set designer s’est décidé de faire ressembler exactement le le paysage où se trouve l’entrée dans la grotte du monstre à la peinture enblématique. On le découvre donc au milieu du film à un tournant de l’histoire.

      Une rapide vérification de cette découverte dans l’encyclopédie qui ment (en allemand seulement) me fait alors découvrir d’autres élements plausibles et révélateurs.

      https://de.wikipedia.org/wiki/Die_Toteninsel

      1977 zeichnete der Schweizer Künstler H. R. Giger seine Hommage an Böcklin. In dem Bild wird die Toteninsel im giger-typischen, biomechanischen Stil gezeigt.

      O.K. ca va, on comprend que l’équipe du film est tombée sur l’image à cause de le vénération de l’auteur de l’alien initial H. R. Giger pour Böcklin.

      Pourquoi alors lui donner une place au centre du récit ?

      Das Gemälde wird neben „Das Gestade der Vergessenheit“ von Eugen Bracht als eines der wichtigsten Werke des Symbolismus betrachtet. Kaiser Wilhelm II. besaß eine Version von beiden Werken.

      Ah, déjà le Kaiser admirait le génie de Böcklin. Après c’est le symbolisme qui nous mène droit vers le Gesamtkunstwerk et de là on tombe sur - vous l’avez deviné dès le début de mes remarques - sur Richard Wagner dont les airs hautement symboliques marquent le début et la fin du film.

      Mais il y a encore mieux :

      Die dritte Version entstand 1883 für Böcklins Galeristen Fritz Gurlitt. 1936 wurde diese Version auf dem Kunstmarkt angeboten und von Adolf Hitler erworben, der das Werk bewunderte. Er hängte es zunächst auf dem Berghof auf, ab 1940 in der Berliner Neuen Reichskanzlei.

      Tadaa, entrée du Führer qui nous emmène vers les portes du royaume des morts comme font toujours le fachos.

      Chemises noires ou brunes, le résultat est systématiquement le même, il ne varie que dans son ampleur touchant quelques africains, des européens sélectionnés d’après des critères loufoques ou la population entiére d’un monde semblable au notre.

      N’est pas mentionnée explicitement Friedrich Nietzsche, le charmant créateur de la célèbre phrase

      Gott ist tot.

      Pourtant c’est lui et son Zeitgeist dont les phantômes nourrissent l’imagination des neo-neo-neo-libres-penseurs amerloques alors que nous pauvres victimes allemands d’une éducation scolaire ratée et surchargée d’idées du dix-neuvième siècle nous n’avons pas le choix et sommes obligés de nous laisser emporter par un flux de pensées aux références éclectiques pendant que nos voisins de rang se crispent aux accoudoirs de leurs fauteuils à chaque apparition du monstre CGI.

      Passons sur l’histoire du Übermensch dont il ne reste que l’UBERtaxi , c’est encore une histoire à dormir debout à cause de son incohérence et banalité.

      Nietzsche’s idea of “the overman” (Ubermensch) is one of the most significant concept in his thinking

      https://seenthis.net/messages/391223

      En fin de compte Alien - Covenant n’est qu’un film pour tous sans réflexion particulièrement profonde, c’est un amalgame idéologique et éclectique dont la prétention ressemble à la cathédrale protestante de Berlin de 1894 avec son mélange de styles commandé par l’empereur Guillaume II .

      On aime ou on n’aime pas, ici tout est spectacle, même Richard Wagner reste sans défense contre la machine de recyclage d’idées fin de siècle entre les mains de Ridley Scott.

      #cinéma #film #hollywood #science-fiction #idéologie #nihilisme #nouvelle_droite

    • Le #Luberon, ses riches, ses célébrités. Au village d’Oppède, on peut croiser une actrice, des pédégés, une présentatrice TV, un chansonnier… Croiser ? Pas vraiment, car ces gens-là se vautrent rarement avec le commun des pézouilles. Et surtout personne ne doit résister à la puissance de leur #pognon.

      Mis à jour le :15 décembre 2009. Auteur : Anatole Istria.
      http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article2122&var_recherche=ridley%20scott#nh1

    • http://www.cequilfautdetruire.org/spip.php?article2122&var_recherche=ridley%20scott#nh1

      « À Oppède, c’est Scott qui a quasiment fixé le prix de la terre, rappelle Christophe. Nos anciens étaient peut être plus influençables face à la célébrité et à l’argent, mais moi je n’en ai rien à foutre. Je ne partirai pas de mon terrain à moins de cinq millions d’euros ! Une somme extravagante pour 8000 m2, mais c’est pour me mettre au même niveau que lui. » Au fait, le prochain long-métrage de Ridley Scott est consacré à Robin Hood. Vous savez, le hors-la-loi qui volait les riches…

  • 10 most influential personal computers – in pictures | Technology | The Guardian

    https://www.theguardian.com/technology/gallery/2017/feb/17/10-most-influential-personal-computers-in-pictures

    Minute émotion : il y a trente, je faisais ma première carte avec ça. Nostalgie, on ferme les yeux et on se souviens du disque dur révolutionnaire d’une capacité de 40 Mo.

    The forbearer to Apple’s entire Mac line of computers, the Macintosh was the company’s first mass-market computer, an all-in-one proceeding the iMac and many other computers built around a screen. Like the Apple Lisa, it had a GUI and mouse, and found success in education and publishing.Conceived in 1979 by Jef Raskin, named after his favourite Apple the McIntosh with an alternate spelling to avoid trademark issues, it was taken over by Apple founder Steve Jobs in 1981 and launched with the $1.5m Ridley Scott-directed 1984 Super Bowl XVI advert.

    #passé #archéologie #préhistoire #nostalgie #c_était_mieux_avant

  • Philip K. Dick : Lettre au sujet de #Blade_Runner
    http://www.larevuedesressources.org/philip-k-dick-lettre-au-sujet-de-blade-runner,2523.html

    Philip K. Dick admirait le film qu’en #1981 #Ridley_Scott avait adapté de son roman Do Androids Dream of Electric Sheep ? (1968) — que lui-même considérait comme une ébauche, mais qui d’emblée intéressa le cinéma. Dès la parution du livre, un cinéaste prometteur comme Martin Scorcese avait pensé à l’adapter (mais son projet était resté sans suite). Voici un des documents de référence resté longtemps inédit, tandis que son information circulait par conséquent comme une rumeur. Puis, la lettre étant parue, la (...)

    #Cahier_de_musique

    / #Correspondance, #Science-fiction, #États-Unis, #1982, Philip K. Dick, #Jeff_Walker, Ridley Scott, #Frank_Spotnitz, Blade Runner, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, #Le_maître_du_haut_château, 1981, #Robot_blues, #Serge_Quadruppani, (...)

    #_Philip_K._Dick #Les_androïdes_rêvent-ils_de_moutons_électriques_ ? #Androïde
    http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/dadoes.pdf

  • Thunderheart

    http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/08/11/sometimes-they-have-to-kill-us-they-have-to-kill-us-because

    Attila, ma fille aînée, m’a récemment demandé d’établir une liste de mes dix films préférés. L’exercice ne manque pas d’intérêt, mais j’ai eu bien du mal à ne pas lui répondre une bonne trentaine de titres, de Citizen Kane (1941, Orson Welles), à Zero Dark Thirty (2012, Kathryn Bigelow) de Rio Bravo (1959, Howard Hawks) à Mishima (1985, Paul Schrader), de Nocturne Indien (1989, Alain Corneau) au Magnifique (1973, Philippe de Broca), des Tontons flingueurs (1963, Georges Lautner) à Apocalypse Now (1979, Francis Ford Coppola), de Nomads (1986, John McTiernan) à La Belle au Bois Dormant (1959, Clyde Geronimi), de Blade Runner (1982, Ridley Scott) à Master and Commander (2003, Peter Weir), Et si je m’étais laissé aller, j’aurais pu aussi mentionner les films de Brian De Palma, Michael Mann, Sam Peckinpah, Alfred Hitchcock, John Carpenter, Christopher Nolan, Jacques Audiard, Steven Soderbergh, Woody Allen, etc. La malheureuse enfant ne m’en demandait évidemment pas tant…


  • Ils sont pas si sympas que ça ces petits noirs...
    La chute du faucon noir, Black Hawk Down, Ridley Scott, 2001

    Ne parlons pas de Ridley qui avait déjà prouvé depuis longtemps qu’il savait très bien faire n’importe quoi avec n’importe qui et n’importe comment.
    Vous savez, je découvre un peu les #films_de_guerre et d’après Sanseverino il y en a des très bons. Là, bon bof...
    Passons tout de suite sur les dix dernières minutes mégas militaristes impérialistes pro-américains pro-guerre et l’honneur et la force de l’être humain et les copains et tout et tout viens me toucher le zizi, en secouant bien mes bourses en même temps pour me prouver que je suis un homme. N’en parlons pas.
    Pour le reste il y a quand même quelques machins drôlement bien branlés (je veux dire à part le zizi des survivants).
    La Somalie est vraiment vue comme une planète Mars truffée de communistes super bien organisée et hostile. Et l’arrivée des hélicos se fait sur une ambiance hyper inquiétante, et impressionnante. Du genre le silence et puis quelques détails comme un gosse qui tend son téléphone en l’air pour prévenir toute la tribu que les ricains arrivent.
    Ou alors une scène vraiment impressionnante qui vient vraiment de Romero sauf que les zombies, c’est des négros. Donc évidemment Romero oui, mais la métaphore en moins...
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19465103&cfilm=35144.html

    #La_chute_du_faucon_noir #Black_Hawk_Down #Ridley_Scott #2001 #cinéma #film_de_guerre #raciste #impérialisme #amitié_virile #petits_noirs #Georges_Romero #pas_assez_puant_pour_être_bien #pas_viol

  • Do Androids Dream of Electric Sheep ? - Tony Parker et Philip K. Dick
    http://www.senscritique.com/bd/Do_Androids_Dream_of_Electric_Sheep/368478

    cette œuvre de Tony Parker reprend en intégralité les textes du roman de Philip K. Dick.

    #bande_dessinée #robotisation #science-fiction

    ah tiens j’avais commencé il y a 10 mois en fait
    http://seenthis.net/messages/351408

  • 10月12日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-151012

    かわいい~!意外なものを枕にして寝ている猫たち - NAVER まとめ matome.naver.jp/m/odai/2144429… posted at 14:48:11

    RT @NewYorker: In “The Martian,” Ridley Scott’s characters are free of history and devoid of intimate crises, @tnyfrontrow writes: nyer.cm/CuanQYt posted at 10:50:28

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @JapanToday posted at 09:15:24

  • La consécration du #selfie

    Juste avant leur départ en excursion, après avoir rangé leurs bagages dans le coffre de la voiture, Thelma et Louise, dans le film éponyme de Ridley Scott (MGM, 1991), partagent une pratique que personne n’appelle encore selfie. Pour autant que l’on puisse considérer cette séquence devenue culte d’un point de vue ethnographique, ce qui frappe est la rapidité et le naturel avec lesquels les deux femmes se prêtent à l’exercice.

    2Aucune hésitation de la part de Louise (Susan Sarandon), qui se saisit du Polaroid, le porte à bout de bras et se colle à sa camarade, pas plus que de la part de Thelma (Geena Davis), qui prend immédiatement la pose adéquate. Ce bref intermède de quelques secondes, parfaitement reconstitué par l’équipe du film, semble indiquer que le geste de l’#autophotographie en situation est déjà routinier.


    http://etudesphotographiques.revues.org/3529
    #photographie
    cc @albertocampiphoto

  • Comme les larmes dans la pluie : au sujet de l’intemporalité de Blade Runner
    http://www.theguardian.com/film/2015/mar/14/why-blade-runner-is-timeless?CMP=fb_gu

    Tyrell is the Murdochian head of the Tyrell Corporation; one of the good guesses Blade Runner made about the future is that it would not be governments, but corporations who would really run things. Indebtedness to commercial power depersonalises the people in this film: more even than dispensable workers, the replicants are not makers of the product, they are the product; otherwise Deckard is a man scoured out by being a functionary on behalf of what he himself names “the business”. Against this dehumanisation, first the replicants and then Deckard strive to create ways that will restore the personal to their lives. Leon attempts to do so by clinging to photographs; one of the key things that Ridley Scott brings to Philip K Dick’s story is an attention to film itself, and to how it makes meaning for us. Leon’s sentimental snapshots are lit like the paintings of Edward Hopper, though in them the human figures are almost absent, obscured by gloom, hidden in mirrors. Film would hold on to such fugitive moments, screening remembrance for us. Otherwise memories are lost, as Roy tell us, “like tears in rain”; but are his memories real or artificially implanted ones? Are the photographs that decorate Deckard’s piano authentic or fake?

  • Blade Runner, l’œuvre ouverte et la libération des possibles
    http://scinfolex.com/2015/02/28/blade-runner-loeuvre-ouverte-et-la-liberation-des-possibles

    On a appris cette semaine que le film mythique Blade Runner aura une suite, dans laquelle Harrison Ford reprend le rôle de Rick Deckard dans l’univers dystopique qui a marqué à jamais l’esthétique de la science-fiction. Ridley Scott de son côté, le réalisateur du premier volet, laisse la caméra pour passer à la production, mais il fera bien partie de l’aventure. Sur Libération, un article particulièrement intéressant de Frantz Durupt se pose cependant avec raison cette question : mais de quoi au juste ce « Blade Runner 2″ sera-t-il la suite ? Source : : : S.I.Lex : :

  • Hey #Ridley_Scott, ‘Mohamed so-and-so’ wants his job back
    http://africasacountry.com/hey-ridley-scott-mohamed-so-and-so-wants-his-job-back

    The controversy surrounding Ridley Scott’s casting in “Exodus: Gods and Kings” (it opens on December 12th) has reached a pinnacle of absurdity. As if the discussion had not become ridiculous.....

    #AFRICA_IS_A_COUNTRY #Egypt #Exodus #FILM #Hollywood #racism

  • Et donc j’apprend que Ridley Scott va sortir sa version de l’Exode : Exodus : Gods And Kings. Pourquoi je ne suis pas surpris ?
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=208430.html

    L’histoire d’un homme qui osa braver la puissance de tout un empire.
    Ridley Scott nous offre une nouvelle vision de l’histoire de Moïse, leader insoumis qui défia le pharaon Ramsès, entraînant 600 000 esclaves dans un périple grandiose pour fuir l’Egypte et échapper au terrible cycle des dix plaies.