person:umberto eco

  • Los nuevos modos del fascismo en las democracias oc... | Página12
    https://www.pagina12.com.ar/182268-los-nuevos-modos-del-fascismo-en-las-democracias-occidentale

    Umberto Eco afirma que la palabra “fascismo” se fue convirtiendo en una sinécdoque que se usa para disímiles manifestaciones de totalitarismo, tanto en Europa como en América. En 1995 escribe un texto donde describe 14 características de lo que llamó “el Fascismo Eterno”. Esto no significa que todas ellas puedan organizarse en un sistema; pero basta que una de ellas esté presente para permitir que el fascismo se desarrolle. Vamos a enunciarlas: 1°) El culto a la tradición; 2°) El rechazo a lo moderno; 3°) El culto de la acción por la acción: “La acción es hermosa en sí misma y debe ser llevada cabo sin cualquier reflexión previa. Pensar es una forma de castración.” Un fascista autóctono, el militar Aldo Rico que organizó un golpe contra el gobierno de Alfonsín, decía “que la duda es una jactancia de los intelectuales”; 4°) El desacuerdo es una traición; 5°) Miedo a la diferencia; 6°) Apelación a la frustración social: “Una de la características más típicas del fascismo histórico fue el llamado a una clase media frustrada, una clase que sufre de una crisis económica o sentimientos de humillación y que está asustada por la presión de grupos sociales más pobres”; 7°) La obsesión con una conspiración: “La forma más fácil de resolver la conspiración es apelar a la xenofobia”; 8°) La humillación por la riqueza y la fuerza de sus enemigos; 9°) El pacifismo es el comercio con el enemigo; 10°) Desprecio por los débiles; 11°) Todo el mundo es educado para convertirse en héroe; 12°) Machismo y militarismo; 13°) El populismo selectivo; 14°) El Fascismo Eterno habla una especie de neolengua: “Todos los libros escolares nazis o fascistas utilizaron un vocabulario particular.”

    Article traduit par El Correo : http://www.elcorreo.eu.org/Les-nouvelles-formes-du-fascisme-dans-la-democratie-occidentale

  • Faire sa thèse : ouvrages et sites utiles
    http://www.precisement.org/blog/Faire-sa-these-ouvrages-et-sites-utiles.html

    1. Toutes matières (ou presque) 1.1. Ouvrages Réussir mémoire, thèse et HDR, 5e éd. par Anne-Sophie Constant, Aldo Lévy, Gualino, 2015, coll. Mémentos LMD, 192 p. Comment écrire sa thèse, par Umberto Eco, trad. Laurent Cantagrel, Flammarion, 2016, 342 p. Carnets de thèse, par Tiphaine Rivière, Seuil, 2015 Une bande dessinée pour prendre un peu de distance avec votre thèse si elle vous « prend la tête ». 1.2. Tutoriels, guides Guide pour la rédaction et la présentation des thèses à (...)

  • Un balai tombe dans l’escalier du garage
    Et déclenche une suite curieuse
    Notamment une excursion en montagne entre urophiles

    Dimanche matin
    Café free jazz écrire
    On devrait toujours être dimanche

    La liste des morts
    Dans Fantômes
    Est encore longue

    François Morellet, Martin Gray, Guy Hamilton
    Ronit Elkabetz, Imre Kertèsz, Jim Harrison
    Johan Cruyff, oui, un manchot, fameux

    À la fin de Fantômes dans le fichier
    Les noms des morts que je dois encore évoquer
    Tels un réservoir de récits et de fictions

    Keith Emerson, Nana Vasconcelos, George Martin
    Raymond Samuel Tomlinson, Nancy Reagan,
    François Dupeyron, Umberto Eco, Jacques Rivette

    Ludovic Janvier, Ettore Scola, Glenn Frey
    David Bowie, Pierre Boulez, Paul Bley
    Vilmos Zsigmond, André Turcat, Michel Galabru

    Michel Galabru,
    Michel Delpech
    David Douche

    Et quand je gomme un nom de cette liste
    Après avoir écrit le paragraphe le concernant
    J’ai le sentiment d’une suppression terrible

    Je fais une pause pour aller au marché
    Je me garde Nana Vasconcelos
    Pour m’y remettre, en écoutant la Serpillère

    La wassingue de Vasconcelos
    Nancy Reagan me redonne des bribes
    De Robert Heinecken (1930-2005)

    Dupeyron me ramène dans le Bronx
    Umberto Eco à Chicago
    Éric Chevillard devient un tueur en série

    http://www.desordre.net/musique/jarrett_you_dont_know_what_love_is.mp3

    Moment ataraxique
    Plier le linge
    En écoutant Jarrett au Blue Note

    Après
    J’arrête
    Jarrett

    Salade de haricots plats et œufs
    Tomates-cerises mozzarelle
    Courgettes crues à la menthe

    Haïkus
    De salades !
    Annonce-je

    Émile revient avec une coupe de manchots
    Les filles protestent contre mes préjugés
    Même les All Blacks ont ce genre de coupe : on rit

    Mes filles aiment bien
    Quand je leur parle de rugby
    Ça les fait rire (ce sont de drôles de filles)

    Une partie d’échecs longtemps
    Tendue entre Emile et moi
    Et soudain, un déluge d’échanges

    Je pense y avoir gagné un pion
    Emile me crucifie d’une fourchette
    Sa pointe est remarquable, j’abaisse mon roi

    Il monte se coucher
    C’est quoi déjà mon code pin
    Joueur d’échecs avec mémoire atrophiée

    J’hésite un peu à regarder
    La fin de Ma Mère
    Pas envie de faire des cauchemars

    #mon_oiseau_bleu

  • Le Tour du monde en quatre-vingts jours
    http://www.lesia.obspm.fr/perso/jacques-crovisier/JV/verne_TM.html

    En 1936, Jean Cocteau (1889–1963) entreprend avec son ami Marcel Khill (alias Passepartout) un tour du monde en 80 jours qu’il relate dans les colonnes de Paris-Soir, puis dans son livre Mon premier Voyage (1936, Gallimard). Même plus de 60 ans après le Tour du monde de Jules Verne, il n’était pas si facile de rester dans les temps (les voyageurs s’étant interdit toute étape en avion). Voici ce que Cocteau raconte sur le jour fantôme :
    « 21 mai – La semaine des deux mardis.

    C’est demain que se produit un phénomène que la science explique fort bien mais qui reste une énigme poétique comme la longueur d’onde et le pigeon voyageur. Demain mardi 28 au soir, les passagers s’endorment et... se réveillent mardi matin. Le 28 se prolonge jusqu’à devenir un jour anonyme. La semaine des deux mardis. La semaine des trois dimanches permet à un personnage d’Edgar Poe, capitaine de corvette, d’épouser une jeune fille. Le père refusait ce mariage. « Vous l’épouserez », criait-il, « la semaine des trois dimanches. » Grâce à ses calculs le capitaine parvint à rendre cette imposibilité possible. Il est à noter que Poe et Verne se ressemblent souvent. (Arthur Gordon Pym.)

    Donc, demain, notre marche à la rencontre du soleil nous fera vivre un jour fantôme. Phénomène qui trompa Philéas Fogg et lui fit croire son pari perdu. On touche du doigt la notion conventionnelle du temps humain. »
    (Jean Cocteau, Mon premier Voyage.)

    On pourrait conclure en portant le problème dans le cadre relativiste avec le paradoxe des jumeaux de Langevin (L’Évolution de l’espace et du temps, 1911, Scientia, 10, 31–54) et le boulet de Jules Verne.

    Chronologie du jour fantôme
    http://www.lesia.obspm.fr/perso/jacques-crovisier/JV/chrono_jour_fantome.html

    1321 – Le sultan kurde Ismail Abu’l-Fida (1273–1331) et le Taquin al-Buldan. (Considérations théoriques sur le jour fantôme. Selon R. R. de Freitas Mourão.)

    ca 1377 – Nicolas Oresme (ca 1325–1382) et le Traité de la sphère. (Considérations théoriques sur le jour fantôme. Selon R. R. de Freitas Mourão.)

    1522 – Les compagnons de Magellan (ca 1480–1521) achèvent leur tout du monde et constatent avec surprise un écart d’un jour par rapport à leur journal de bord.

    1524 – Antonio Pigafetta publie le récit de ce voyage Premier voyage autour du monde sur l’escadre de Magellan (traduction de C. Amoretti, Jansen imprimeur-libraire, Paris, 1801.) [Voir pp. 228–229.]

    1580 – Le corsaire anglais Francis Drake (ca 1545–1596) achève son tour du monde (historiquement le deuxième après celui de Magellan), clôturant plus de deux ans de rapines et de dévastation des possessions espagnoles. Il constate un écart d’un jour en arrivant à Plymouth le 26 septembre 1580. (F. Drake, 1652, The World encompassed, edt. F. Fletcher. [Voir p. 108.])

    1629 – Publication posthume de l’ouvrage de Nicolas Bergier (1567–1623) Le Point du jour, ou Traité du commencement des jours, et de l’endroit où il est établi sur la Terre (Reims, 1629).

    1692 – Pierre Bayle (1647–1706) publie la première version de ce qui deviendra sa Dissertation sur le jour dans son Projet et fragments d’un dictionnaire critique (pp. 322–353, Rotterdam, 1692). « Ceux qui font le tour du monde gagnent ou perdent un jour. Il n’est pas nécessaire d’expliquer ceci ; car personne n’ignore que ceux qui ont fait le tour du monde par l’Orient, se sont trouvés à leur retour plus avancés d’une journée, que ceux qui avaient demeuré dans le pays, & que le contraire est arrivé à ceux qui ont fait le tour du monde par l’Occident. » [Voir p. 330 ff.]

    1825 – L. Ciccolini, dans une lettre au baron de Zach, présente une étude bibliographique du problème du jour fantôme. (1825, Correspondance astronomique, géographique, hydrographique et statisitique du baron de Zach, 13, pp. 363–362.)

    1833 – L’astronome John F. W. Herschel (1792–1871) publie A Treatise on Astronomy (Longman et al. & John Taylor, Londres ; première édition américaine : 1836, Carey, Lea & Blanchard, Philadelphie). [Voir paragraphe 211.]

    1834 – Parution du Traité d’astronomie de John F. W. Herschel en traduction française par Augustin Cournot (Paulin, libraire-éditeur, Paris). [Voir également paragraphe 211.]

    1841 – Edgar A. Poe (1809–1849) publie A Succession of Sundays dans le Saturday Evening Post du 27 novembre. La nouvelle deviendra Three Sundays in a Week dans les éditions ultérieures (1845–).

    1852 – Hervé Faye (1814–1902) publie ses Leçons de cosmographie (librairie Hachette, Paris). [Voir Chap. VII, pp. 119–121 (2ème édition, 1854).]

    1856 – Publication de La Semaine des trois dimanches, traduction de Léon de Wailly, dans L’Ami de la Maison (1(14), pp. 217–219).

    1862 – Publication de La Semaine des trois dimanches, traduction de William L. Hugues, dans les Contes inédits d’Edgar Poe (Hetzel, pp. 141–153).

    1864 – Jules Verne publie son essai Edgard Poë et ses œuvres dans Le Musée des Familles (31(7), pp. 193–208) où il commente La Semaine des trois dimanches.

    1866–1867 – Armand Audoy (1825–1891) publie sous le pseudonyme X. Nagrien Prodigieuse Découverte (qui évoque le jour fantôme ; voir Chap. 7) dans la Revue Moderne (Vol. 39 (1 dec. 1866), pp. 511–540 et Vol. 40 (1 jan. 1867), pp. 129–162), puis chez Hetzel.

    1872 – Une série de lettres dans le courrier des lecteurs de la revue britanique Nature discutent le problème des méridiens et changements de date. Question posée par James Pearson le 12 décembre (Vol. 7, p. 68) suivie le 28 novembre des réponses de George Greenwood, J. K. Laughton et Edward Roberts (Vol. 7, p. 105).

    1872–1873 – Jules Verne publie Le Tour du monde en quatre-vingts jours dans Le Temps (6 nov. au 22 dec. 1872), puis chez Hetzel.

    1873 – Le 4 avril, Jules Verne lit à la Société de géographie de Paris son rapport sur Les Méridiens et le Calendrier (1873, Bull. Soc. Géog., 6, pp. 423–428). Son article, avec variantes, sera repris dans le Journal Officiel (12 avril 1873, No 101, pp. 2559–2570), le Journal d’Amiens (14–15 avril 1873, No 4968), La Presse (29 avril 1874), L’Explorateur (1er avril 1875, 1(9), pp. 207–209). (Voir également V. Dehs, À propos d’une communication, Bull. Soc. Jules Verne 182, 31–32, avril 2013.)

    1874 – La communication de Jules Verne est en partie reproduite dans l’article Méridien du Grand dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse (tome 11, pp. 75–76).

    1878 – Jules Verne publie Découverte de la Terre – Les premiers explorateurs (Hetzel), incluant le voyage de Magellan. [Voir p. 325.]

    1883 – A. Lepaute publie sur le même sujet, mais sans référence à Jules Verne, l’article Où commence lundi ? — Où finit dimanche ? (L’Astronomie, 2, pp. 97–102). Selon P. Scheinhardt, c’est Camille Flammarion lui-même qui a écrit cet article pour la revue qu’il éditait, prenant comme pseudonyme le nom de l’horloger Lepaute.

    1901 – Alphonse Allais (1854–1905) évoque le jour fantôme dans l’une de ses chroniques, Un curieux cas de conscience (Le Sourire, 17 août 1901, republié dans Œuvres posthumes, coll. Bouquins, Laffont, 1984, pp. 664–666.) [Alphonse Allais a également publié Le Tour du monde en pas tout à fait quinze jours (Le Journal, 13 août 1901, republié dans Œuvres posthumes pp. 663–664). Il y propose de construire des autoroutes sur viaducs tout autour de la Terre. Des auomobliles roulant à 120 km/h (pas mal pour l’époque) feraient ainsi le tour du monde en environ 14 jours. Il conclut « Sur la route, dame, il ne faudra pas perdre de temps à embrasser l’excellent papa Jules Verne, en passant... », évoquant ainsi le détour de Nellie Bly à Amiens lors de son tour du monde en 1889.]

    1936 – Jean Cocteau (1889–1963) relate son tour du monde dans Paris-Soir (août-septembre 1936), puis dans Mon premier Voyage (1936, Gallimard). Le jour fantôme y tient une bonne place (La semaine des deux mardis).

    1994 – Umberto Eco (1932–2016) publie son roman L’Île du jour d’avant (L’isola del giorno prima).

    Jour perdu ou jour gagné ? Fin d’une controverse.

    On lit, au fil des différents textes, que le voyageur partant vers l’est (ou vers l’ouest) gagne (ou perd) un jour – ou l’inverse. Ces incohérences qui ont fait couler beaucoup d’encre ont été mises sur le compte d’erreurs de traduction ou de recopie. À notre avis il n’en est rien. Ce n’est qu’une question de point de vue et d’imprécision du language. Au jeu, ce qui est gain pour une partie est perte pour l’autre. Un jour de moins peut être considéré comme une perte (par rapport au nombre de jours) ou un gain (de temps). Et comme rien n’est clairement explicité, que la règle du jeu n’est pas donnée, tout le monde a raison !

    Jacques Crovisier

    #littérature #géographie #horaire #date

  • Umberto Eco, philosophe des signes
    http://www.laviedesidees.fr/Umberto-Eco-philosophe-des-signes.html

    D’Umberto Eco, le grand public connaît en général les romans et les ouvrages critiques où l’auteur déploie sa théorie de la réception ; mais sait-il que ce pan de son œuvre n’est qu’une pièce d’une sémiotique générale placée sous le #signe de la philosophie ?

    Essais & débats

    / #langage, signe

    #Essais_&_débats

    • La théorie de la production des signes esquissée par Eco embrasse des phénomènes divers, tels que l’usage naturel des différents langages, la transformation et l’évolution des codes, les interactions communicatives, l’esthétique, l’usage des signes pour indiquer des choses et des états. En ce qui concerne la production des signes, Eco s’efforce de multiplier les entités au lieu de les réduire et veut dépasser la trichotomie de Peirce. Par là, Eco dépasse aussi le projet d’une sémiologie générale, car il inclut dans la fonction sémiotique les signes qui ne sont pas le résultat d’une activité d’institutionnalisation sociale. En effet, le projet saussurien ne considérait pas dans la sémiologie générale la part de la sémiosis perceptive, et Saussure n’incluait dans son projet que les systèmes de signes institués socialement (les langues, les signaux maritimes, la mode ou les règles de la bonne éducation, par exemple). Eco étudie, lui, tous les phénomènes de la culture et de l’expérience humaine comme des systèmes de signes formant des codes. Il considère par exemple que la fonction sémiotique qui rapporte une occurrence à un type général est déjà à l’œuvre lorsqu’en voyant un animal, nous sommes capables de le reconnaître et de le rapporter à une catégorie ou à un schéma.

  • Quand l’Assemblée nationale remballe Noam Chomsky • Brèves, Assemblée nationale, Noam Chomsky, philosophie, Philologie, Roman Jakobson, Umberto Eco • Philosophie magazine
    http://www.philomag.com/lactu/breves/quand-lassemblee-nationale-remballe-noam-chomsky-19228

    (...) Le philosophe Noam Chomsky, figure mondialement réputée de la linguistique et intellectuel engagé à la gauche de la gauche, devait recevoir, ce mercredi, une distinction scientifique à l’Assemblée nationale, à Paris. L’International Society of Philology (« société internationale de philologie ») qui honore tous les cinq ans un grand grammairien ou un grand critique littéraire devait lui remettre, après Roman Jakobson ou Umberto Eco, une médaille d’or spéciale. Avant que le philosophe américain n’assiste à la séance hebdomadaire de questions au gouvernement.

    Est-ce parce que la prestigieuse institution craignait de recevoir un hôte qui a l’habitude d’être très critique avec le monde politique ? L’Assemblée nationale n’a donné aucune explication pour son annulation de dernière minute.(...)

  • Nicolas Lambert - Oucarpo, kezako ? – Carnet (neo)cartographique
    https://neocarto.hypotheses.org/2138

    L’OuCarPo est la version cartographique de l’OuLiPo. Si l’OuLiPo se caractérise par l’injection de logique ou autres contraintes mathématiques dans l’écriture littéraire, l’ouvroir de cartographie potentielle, semble plutôt régi par le raisonnement inverse. La cartographie étant une discipline scientifique faite de mesures rigoureuses, d’algorithmes mathématiques et de gestes techniques précis, la démarche oucrapienne consiste plutôt à mettre un peu de folie et d’humour dans cette discipline qui semble un brin trop stricte. Entre les cartes impossibles à l’échelle 1:1 racontées par Jorge Luis Borges ou Umberto Eco, ou les cartes absurdes à la Lewis Caroll dans la chasse au Snark, le croisement de la cartographie et de la littérature semble en effet être un terrain propice pour quiconque désire se jouer des codes de la cartographie traditionnelle. Au sein de l’OuCarPo, les artistes, qui se sont depuis longtemps emparé des codes du langage cartographique (traces GPS, collages cartographiques, …), ne sont pas en reste. L’OuCarPo peut donc aussi (et surtout) se voir comme un moyen d’activer les échanges entre l’art et la cartographie (voir) ; un moyen de combiner le rationnel et l’irrationnel, le scientifique et l’artistique, le matériel et l’imaginaire. Enfin, il y a aussi cette manie de voir des cartes partout – dans les nuages, dans les flaques d’eau, sur les murs, sur la peau d’un fruit – toute tâche prend illico la forme d’une carte. Mais bien évidemment, pour cela, il faut « fantasmapper » (sic) un peu (voir). Au final, l’OuCarPo reste difficile à définir. Mais est-ce si grave ? Après tout, nous ne sommes que des rats dans un labyrinthe :-)

    #cartographie

  • Lutter contre la #haine sur le net - Slideshare
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/141594188418

    L’indispensable Olivier Ertzscheid (blog, @affordanceinfo), maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à la Roche-sur-Yon, publie sur Slideshare une présentation réalisée pour ses étudiants à l’occasion des assises de la lutte contre la haine sur internet. Une présentation qui met en perspective les questions de droit en rapport des discours de haine sur le net, insistant sur l’ouverture nécessaire d’un #dialogue entre les #plateformes et leurs utilisateurs pour “mettre en délibéré la partie du code qui relève de l’éditorialisation” des contenus qui posent problèmes. A lire ! 

  • 2月21日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160221

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @BibliObs @dawnrays @elizabethavedon posted at 09:15:13

    Top story: Chameleons Can’t Hide in These Award-Winning Photos news.nationalgeographic.com/2016/02/160220…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 07:47:14

    Top story: Paris Review - The Art of Fiction No. 197, Umberto Eco www.theparisreview.org/interviews/585…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 05:11:24

    #ねこあつめ Conductor Whiskers. pic.twitter.com/mPQGKb6qT6

    posted at 02:50:22

    Top story: NH bill would explicitly allow libraries to run Tor exit nodes / Boi… boingboing.net/2016/02/20/nh-…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 02:45:24

    パパパパパフィン blog.goo.ne.jp/kuru0214/e/61b… posted at (...)

  • Umberto Eco : « L’utilisateur voit la technologie comme de la magie »
    http://www.zeroseconde.com/2016/02/umberto-eco-lutilisateur-voit-la-technologie-comme-de-la-magie

    La disparition d’Umberto Eco fait baisser à lui tout seul la moyenne du QI planétaire. Ses nombreux essais ont accompagné tout mon cheminement intellectuel. Il avait dit un jour qu’il trouvait dommage d’acquérir tout ces connaissances pour ensuite voir tout ça disparaître au bout de la vie. Tout n’est pas perdu. Je vous le dis aujourd’hui, c’est […]

    #Culture

  • Jusqu’où peut mener l’intégrisme religieux aux États-Unis ? Une des « amusantes » et spectaculaires applications, est la construction d’un parc d’attraction reproduisant l’Arche de Noé. Prosélytisme avec de l’argent public, et emploie sur base discriminatoire (il faut être créationniste).
    Évidemment aucune preuve scientifique accrédite cette histoire.

    http://www.20minutes.fr/monde/1777883-20160201-etats-unis-construction-replique-arche-noe-fait-vagues-ch

    #religion #creationnisme

  • A Brief History of the To-Do List and the Psychology of Its Success | Brain Pickings

    http://www.brainpickings.org/index.php/2012/02/09/willpower-to-do-list

    “The list is the origin of culture,” Umberto Eco famously proclaimed. (Leonardo da Vinci, John Lennon, and Woody Guthrie would have all agreed.) But the list, it turns out, might also be the origin of both our highest happiness and our dreariest dissatisfaction. So argue New York Times science writer John Tierney and psychologist Roy F. Baumeister in Willpower: Rediscovering the Greatest Human Strength. While the book is fascinating in general — an unconventional “self-help” tome that, much like Timothy Wilson’s Redirect, grounds its insights and advice in thirty years of serious academic research into willfulness and self-control — its third chapter, titled “A Brief History of the To-Do List, From God to Drew Carey,” is particularly interesting. In it, Tierney and Baumeister dissect the sociocultural anatomy of our favorite organizational tool, from the storytellers who crafted the Bible and wrote the Genesis myth with its six-step world-creation plan, to Benjamin Franklin’s fastidious pursuit of virtue bound by goal-setting lists, to comedian Drew Carey’s quest for supreme personal productivity.

    #to_do_list #organisation #utopie etc.. et #procrastination

  • ARCH+ - the Bauhaus Dessau Foundation

    OUT OF BALANCE – CRITIQUE OF THE PRESENT

    Berlin, 28 février - 1er Avril - 180 projets cartographiques attendent un jury, du public. Hommage à Otto Neurath et aux merveilleux membres fondateurs du Bauhaus

    http://www.archplus.net/home/outofbalance_e

    ❝“At any rate, we must also show how the world really is.”
    Otto Neurath

    “There are always connections, you only have to want to find them.”
    Umberto Eco

    “The purpose of visualizations is insights, not pictures.”
    Ben Shneiderman

    International Competition
    OUT OF BALANCE – CRITIQUE OF THE PRESENT. Information Design after Otto Neurath

    of the Magazine ARCH+ and the Bauhaus Dessau Foundation

  • Super Position

    http://thenewinquiry.com/essays/super-position

    III. Let’s start at the beginning: by looking specifically at the comic book stories, where the TV shows, cartoon series and blockbuster movies ultimately came from. Comic-book superheroes were originally a mid-century phenomenon, and like all mid-century pop culture phenomena, they are essentially Freudian.

    Umberto Eco once remarked that comic book stories already operate a little bit like dreams; the same plot is repeated, obsessive-compulsively, over and over; nothing changes, even as the backdrop for the stories shifts from Great Depression to World War to post-war prosperity the heroes, whether that’s Superman, Wonder Woman, the Green Hornet, or the Mighty Thor, seem to exist in an eternal present, never aging, always the same.

    The plot is almost always some approximation of the following: a bad guy, maybe a crime boss, more often a powerful supervillain, embarks on a project of world conquest, destruction, theft, extortion, or revenge. The hero is alerted to the danger and figures out what’s happening. After trials and dilemmas, at the last possible minute, the hero foils the villain’s plans. The world is returned to normal until the next episode when exactly the same thing happens once again.

    It doesn’t take a genius to figure out what’s going on here. These “heroes” are purely reactionary, in the literal sense. They have no projects of their own, at least not in their role as heroes: as Clark Kent, Superman may be constantly trying, and failing, to get into Lois Lane’s pants, but as Superman, he is purely reactive. In fact, superheroes seem almost utterly lacking in imagination: like Bruce Wayne, who with all the money in the world can’t seem to think of anything to do with it other than to indulge in the occasional act of charity; it never seems to occur to Superman that he could easily carve free magic cities out of mountains.

    Almost never do superheroes make, create, or build anything. The villains, in contrast, are endlessly creative. They are full of plans and projects and ideas. Clearly, we are supposed to first, without consciously realizing it, identify with the villains. After all, they’re having all the fun. Then of course we feel guilty for it, re-identify with the hero, and have even more fun watching the superego clubbing the errant Id back into submission.

    Politically speaking, superhero comic books might seem pretty innocuous. If all a comic is trying to do is to tell a bunch of adolescent boys that everyone has a certain desire for chaos and mayhem, but that ultimately such desires need to be controlled, the implications would not seem especially dire, especially because the message still does carry a healthy dose of ambivalence. After all, the heroes of even the most right-leaning action movies seem to spend much of their time smashing up suburban shopping malls, something many of us would like to do at some point in our lives. In the case of most comic book superheroes, however, the mayhem has extremely conservative political implications. To understand why requires a brief digression on the question of constituent power.

  • http://unimore.academia.edu/PatrickCoppock/Papers/331488/A_Conversation_on_Information._An_Interview_With_Umberto_Eco

    A Conversation on Information – An Interview With Umberto Eco

    Yes, we have an excessive retrievability of information. It is neither ironical nor paradoxical, I think, what has happened with Xerox copies.

    Once I used to go to the library and take notes. I would work a lot, but at the end of my work I had, say, 30 files on a certain subject. Now, when I go into the library - this has happened frequently to me in American libraries - I find a lot of things that I xerox and xerox and xerox in order to have them. When I come home with them all, and I never read them. I never read them at all!

    via @notabene

    #économie_de_l'information #cognition #pensée #Umberto_Eco #hypertexte

  • suite du commentaire sur http://seenthis.net/messages/68269 (Au secours, « Mein Kampf » revient.)

    Les Protocoles des Sages de Sion - Wikipédia
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Protocoles_des_Sages_de_Sion#Origines_litt.C3.A9raires

    Origines littéraires

    Le Protocole des Sages de Sion et de façon plus générale le mythe du complot juif, trouve son origine littéraire dans le roman-feuilleton français du XIXe siècle. Selon Umberto Eco, le protocole « révèle son origine romanesque car il est peu crédible, sauf dans l’œuvre de Sue, que les « méchants » expriment de façon si voyante et si éhontée leurs projets maléfiques [...] : « nous avons une ambition sans limites, une cupidité dévorante, nous sommes acharnés à une vengeance impitoyable et brûlante de haine »24. » Le modèle du pamphlet anti-bonapartiste de Maurice Joly, copié par Golovinsky, est le complot jésuite de Monsieur Rodin dans Le Juif errant et Les Mystères du Peuple d’Eugène Sue.

    Un autre modèle littéraire est la rencontre entre Cagliostro et les Illuminés pour ourdir le complot maçonnique de l’affaire du collier de la reine dans Joseph Balsamo (1849) d’Alexandre Dumas. En 1868, un auteur de libelles calomnieux, Hermann Goedsche publie sous le pseudonyme de sir John Retcliffe, un roman populaire Biarritz, où il plagie Dumas, en mettant en scène le Grand Rabbin annonçant son plan de conquête du monde aux représentants des douze tribus d’Israël réunis dans le cimetière juif de Prague. En 1873, le roman est repris par un pamphlet russe Les Juifs, maîtres du monde, présenté comme une vraie chronique. En 1881, Le Contemporain le publie comme venant d’un diplomate anglais, sir John Readcliff. En 1896, c’est le Grand Rabbin qui se nomme John Readcliff, dans Les Juifs, nos contemporains de François Bourmand. Le plan jésuite de Sue, mêlé à la réunion maçonnique de Dumas, attribué par Joly à Napoléon III, devient ainsi le complot juif, et sera repris sous diverses formes, avant le faux de Golovinski. Selon Jacques Halbronn, il conviendrait de rappeler que la fin des années 1880 est le théâtre d’une résurgence de l’antitalmudisme, du fait de la traduction en français des ouvrages d’August Rohling : les Protocoles constitueraient une tentative d’élaboration d’un Talmud laïc — d’où l’usage du mot Sages qui a une connotation talmudique — permettant d’inclure les Juifs non religieux au sein du champ antijuif. À partir de ce faux Talmud pourrait dès lors se développer, par réaction, un nouvel antitalmudisme. Rohling serait donc directement ou indirectement une sources des Protocoles, son cadre, qu’il faudrait croiser avec celle du plagiat de Joly qui en constitue le contenu. Golowinski aurait été marqué par le contexte antitalmudique parisien tel qu’il régnait au début des années 1890, celles de la rédaction des Protocoles.

    C’est difficile à battre, mais nos amis nordiques y sont arrivés grâce au capital étatsunien kickstarter : http://www.youtube.com/watch?v=Py_IndUbcxc

    Enfin pour terminer ce sujet pas très amusant, voici un peu de musique :
    http://video.google.de/videoplay?docid=-4655323211378605528&hl=de

    #iron-sky #space_nazis

  • #Entretien avec #Umberto_Eco | Rue89Lyon
    http://www.rue89lyon.fr/2011/11/27/entretien-umberto-eco-forum-liberation

    Je pense que les livres ne sont pas seulement importants pour leur contenu mais aussi pour toute la mémoire qu’ils portent en eux. Je suis un grand collectionneur de livres et, pour moi, un livre est plein d’informations : les tâches de la propriété, le type d’imprimerie, le papier…Ces éléments sont une forme d’attachement charnel aux livres qui ne pourra jamais être substitué ! Par contre, qu’un jeune enfant emporte le contenu de trois dictionnaires dans son Ipad plutôt que dans son sac à dos (au risque de devenir Quasimodo) pour aller à l’école, je trouve cela très bien. C’est plus commode et mieux pour sa santé.

    Pour le moment cela reste un problème financier entre Google et les éditeurs. En tant qu’auteur, je suis content que l’on pirate mon livre et qu’on le lise partout.

    Vous avez pour projet de réécrire Le Nom de la Rose ? Pourquoi ?

    Cela, c’est une bêtise qui a été publiée en France. Vous savez pendant l’été, les journaux ont besoin de publier tout et n’importe, sans quoi ils se réduisent à deux pages.

    #édition_numérique

  • Théâtre : Le Nom de la Rose
    http://www.villers.be/nom-de-la-rose

    Quand :
    Du 14 juillet au 20 août 2011

    Pour fêter le 25ème spectacle théâtral d’été à l’abbaye de Villers-la-Ville, Patrick de Longrée et Rinus Vanelslander présentent un spectacle exceptionnel créé à la démesure du site.

    Pour la première fois, le Nom de la Rose, le célèbre roman d’Umberto Eco est porté à la scène. Le public cheminera de lieu en lieu, de scène en scène, sur les lieux mêmes de l’Abbaye du Crime (titre envisagé par Umberto Eco).

    #théatre #villers-la-ville #abbaye