person:winona ryder

    • Par rapport au « coup du père François » que ces femmes apaches ont fait subir à ce mécanicien :

      Faire le coup du père François
      Prendre en traître
      Utiliser une manoeuvre déloyale
      Origine

      À l’origine, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le véritable coup du père François ne pouvait se pratiquer que si l’on était deux et il avait pour but de détrousser le péquin moyen qui avait l’audace et l’imprudence de se promener la nuit dans des rues mal éclairées.
      Il se pratiquait de la manière suivante : le premier des agresseurs engageait la conversation avec le promeneur (avec une banalité du genre de celles qu’on entend aujourd’hui : « t’as pas cent balles », « z’avez du feu », « z’avez l’heure ») ; le complice, muni d’une courroie formant un noeud coulant, s’approchait puis étranglait par derrière la victime tout en lui maintenant le dos sur son propre dos, comme un sac de pommes de terre, de manière à ce que ses pieds ne touchent pas le sol et qu’elle n’ait pour seule préoccupation, si elle était encore consciente, que de tenter de se débarrasser de ce qui l’étranglait, sans chercher à se défendre du premier aigrefin qui profitait lâchement de la situation pour lui fouiller et lui vider les poches.
      Une fois le forfait accompli et la victime généralement mal en point, mais pas obligatoirement morte, les deux compères récupéraient leur courroie et disparaissaient.

      C’est de cette forme d’agression que, par extension, l’expression s’est utilisée pour ceux qui font des mauvais coups en traître ou qui utilisent des manoeuvres déloyales

      Cela dit, vous pouvez légitimement vous demander qui était ce fameux père François. Eh bien malheureusement, on le sait d’autant moins qu’on a utilisé l’expression avec d’autres prénoms comme Anatole ou Martin, par exemple.
      Selon certains, comme Lorédan Larchey, cela viendrait du prénom du premier ayant utilisé cette méthode avec une courroie à boucle (la technique existant bien avant). Mais Claude Duneton oppose à cette hypothèse le fait que vers les années 1860, période où l’appellation apparaît, il n’existait pas de détrousseur notoire prénommé François.

      Alors, sans certitude, on pourra se rabattre sur la proposition de Gaston Esnault qui évoque le très célèbre (à l’époque) lutteur Arpin qui était surnommé « le terrible Savoyard » mais aussi « le père François ». Or, la lutte fait partie de ces sports de combat où les étranglements sont autorisés, ce qui pourrait expliquer le nom donné à ce coup en traître autrefois appelé « le charriage à la mécanique ».

      http://www.expressio.fr/expressions/faire-le-coup-du-pere-francois.php

      #argot

    • Je vais me servir de cette image pour ma prochaine rubrique dans HEY !
      Du coup je m’installe ici pour réunir ma documentation sur les #bandes_de_filles et les #femmes_violentes et la #violence_des_femmes

      J’avais lu je sais plus ou que les bandes de filles vu comme un nouveau phénomène est un marronier aussi vieux que la presse.

      Ici la page wiki sur l’histoire de la press française
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_presse_%C3%A9crite_en_France
      –---

      Sur les blousons noirs

      Les bandes importantes comportent parfois un tiers de filles. On y trouve souvent des filles garçons qui rêvent d’être des garçons et se conduisent comme tels. Elles revendiquent leur égalité dans les comportements antisociaux et le manifestent notamment par des attitudes de bravades vis à vis de la police lorsque celle-ci intervient. Le journal le Progrès de Lyon raconte le comportement de deux filles membres d’une bande du quartier de Perrache après leur arrestation :
      "On reste confondu lorsque l’on sait que ce sont les deux filles qui tinrent tête avec le plus d’aplomb au commissaire et firent preuve d’une inconcevable impolitesse. L’une se contenta de dire : « Je me fous de la police, je me fous de la famille » L’autre, encore plus effronté, n’alla-t-elle pas jusqu’à déclarer : « Parlez moins fort. Vous me faites mal aux oreilles… »

      Si quelques séries B américaines de la fin des années cinquante ont fait des gangs de filles l’un de leurs thèmes favoris. L’existence de quelques bandes féminines en France a été confirmée par certains enquêteurs. Lorsque le journal La Montagne évoque une agression commise par une bande de jeunes filles à Caen, on emploie symboliquement le terme de « jupons noirs » : « Les jupons noirs de Caen rouent de coup un Nord-Africain » (8 On note surtout une délinquance féminine opérée en petit groupe dans les grands magasins. Une fille achète un produit pour occuper la vendeuse, une autre fait le guet, tandis que la troisième vole des vêtements ou des aliments. Comme dans l’histoire du film de Marcel Carné « Terrain Vague » on signale des gangs de garçons dirigés par une fille. Exemple, le gang des As une bande délinquante de la région bordelaise qui avait à sa tête Berthe une gamine de 16 ans.

      Philippe Parrot, Monique Gueneau « Le gang des As » in « Les gangs d’adolescents »,PUF,1959
      via
      https://forum.pcastuces.com/la_culture_blouson_noir-f9s46489.htm

      –----

      Sur l’interdiction de réunion des femmes à la révolution
      http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/femmes/femmes3.htm

      Lorsque le 18 novembre 1793 Claire Lacombe pénétra au Conseil Général de la Commune de Paris à la tête d’une cohorte de femmes en bonnet rouge, le Procureur Général Chaumette leur en interdit l’accès par un discours misogyne. Société des femmes républicaines révolutionnaires Par la suite, la Convention décréta l’interdiction de tous les clubs et sociétés de femmes. Celles ci n’auront bientôt même plus le droit d’assister aux réunions politiques. La Révolution n’a donc nullement ouvert aux femmes le chemin de le citoyenneté.

      sur Claire Lacombe
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Lacombe

      –----
      Le gang des empoisonneuses hongroises
      https://seenthis.net/messages/439565#message439589
      13 femmes, une centaines d’homicides


      http://4.bp.blogspot.com/-jaYBrKnFxKs/Tk663YlNawI/AAAAAAAAAZo/PjiX_Npj42M/s1600/how-wives-gained-color-dark.bmp
      http://4.bp.blogspot.com/-0z2s2_RPejg/T2ZqgzCidjI/AAAAAAAAC98/5MYF8YgKgKg/s1600/war-widow-cult-color.bmp
      http://unknownmisandry.blogspot.fr/2011/07/full-text-susi-olah-was-slewing-fly.html
      Par rapport à ces hongroises, c’est rare maisc’est un #andricide ou #androcide
      –----

      #femmes_criminelles #violences #femmes

    • Sur les Apaches et Apaches en jupon

      https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2016/01/17/quand-les-apaches-faisaient-trembler-le-paris-de-la-belle-epoque/comment-page-1

      Ainsi, on raconte les histoires d’apaches les plus rocambolesques et les plus inquiétantes tel ce duel au sac de sable entre deux charmantes apaches en jupes légères…

      Ah, les femmes apaches  ! Encore plus terrifiantes que les hommes, n’est-ce pas  ? Notre pouvoir de terreur est si fort… Souvenez-vous dans l’Insurgé (1871) de Jules Vallès, du pauvre Jacques Vingtras s’écriant  : «  Des femmes partout. – Grand signe  ! Quand les femmes s’en mêlent, quand la ménagère pousse son homme, quand elle arrache le drapeau noir qui flotte sur la marmite pour le planter entre deux pavés, c’est que le soleil se lèvera sur une ville en révolte  ».

      «  Des femmes partout  » et même dans les rangs des apaches de Paris, où elles ont su se faire une place au sein des gangs. Bien que minoritaires, elles se battent, crachent, vocifèrent et parviennent à être traitées en égales avec les hommes. Certes, elles sont «  utiles  » en matière de prostitution car bon nombre d’apaches vivent de proxénétisme, mais elles sont aussi aimées, désirées, adulées par ces bourlingueurs qui, contrairement aux apparences, sont aussi de grands romantiques dont la peau est souvent tatouée de noms de femmes. Et c’est d’ailleurs une histoire d’amour apache que je vais à présent vous conter  : celle d’une gamine qu’on avait surnommée Casque d’Or.


      Casque d’Or, la «  Reine des Apaches de Belleville  ».
      Dans Détective almanach 1930

      S’il est une apache qui a marqué le Tout-Paris en ce début de XXe siècle, c’est bien Amélie Élie (1879-1933), plus connue sous le nom de Casque d’Or. Cette petite môme parisienne à l’épaisse chevelure rousse et dorée n’a que treize ans lorsqu’elle quitte père et mère pour aller vivre avec son homme, de deux ans son aîné. Oui, c’est tôt me direz-vous, mais à cette époque rien ne choque, et puis ça fait une bouche de moins à nourrir  ! Comme les jeunes filles de son âge réduites à la pauvreté et à l’errance, elle se lance alors dans la prostitution pour tenter de gagner quelques sous. Bien entendu, cette vie de «  gagneuse  » lui fera vivre des aventures rocambolesques et violentes mais à dix-neuf ans elle rencontre Joseph Pleigneur, que tout le monde appelle Manda. Âgé de vingt-deux ans, il est le chef de la bande apache des Orteaux et c’est le coup de foudre. Ils se mettent en couple, il la recolle sur «  le ruban  » (le trottoir), elle l’accepte  ; le bonheur aurait pu être complet, mais rapidement la jeune femme ne supporte plus d’être trompée par Manda qui, de plus, la délaisse. Son sang d’apache ne fait qu’un tour et la jolie rousse décide de préparer sa vengeance. Aussi va-t-elle se consoler dans les bras de François Dominique — ou Leca, c’est plus chic — chef de la bande adverse des Popincs (Popincourt). Casque d’Or sait pertinemment que Manda ne souffrira pas longtemps cet affront mais ce qu’elle veut c’est qu’on l’aime, qu’on lui prouve, et qu’on se batte pour ses beaux yeux  ! Son plan machiavélique va fonctionner à merveille  ; bientôt elle va déclencher une guerre sanguinaire entre deux gangs en plein cœur de Paris.

      wiki de Amélie Elie
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_%C3%89lie

    • Je ne sais pas non plus ou j’avais lu qu’à chaque époque son groupe de femmes réprouvé. Aujourd’hui il semble que ca soit les femmes racisées. Soit des femmes noires en bande qui volent et agressent comme dans le film « Bande de filles » et les femmes « jihadistes » comme j’ai vu quelques titres là dessu récemment
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/05/djihad-des-femmes-etat-des-lieux-de-la-menace_5294662_3224.html
      Mais j’ai pas lu du coup c’est peut etre pas des bandes de femmes djihadistes...

    • Sur le « nouveau phénomène »

      Bandes de filles, enquête sur une nouvelle délinquance

      Actualité Société (je elève que c’est dans « sociét »é et pas les violences faites aux femmes qui sont toujours dans « faits divers ») Par Maria Poblete, publié le 06/04/2017 à 12:00
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/bandes-de-filles-enquete-sur-une-nouvelle-delinquance_1895773.html

      –—
      Lemonde en 2010 - société (!)
      La délinquance des filles explose-t-elle ?
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/05/la-delinquance-des-filles-explose_1420289_3224.html

      –---
      Marie-claire en 2012
      Gangs de filles : elles débarquent à Paris pour la baston
      http://www.marieclaire.fr/,gangs-de-filles-banlieues-paris-bandes,20161,660728.asp

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      La croix - 2005
      La délinquance des filles est mal connue
      https://www.la-croix.com/Actualite/France/La-delinquance-des-filles-est-mal-connue-_NG_-2005-09-05-589448

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      Le point - 1998
      Enquête sur la violence des filles
      http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-23/enquete-sur-la-violence-des-filles/920/0/77713

      Les témoignages, unanimes, soulignent la sauvagerie, la férocité, la froideur de ces semeuses de terreur. Une forme inédite de barbarie pratiquée par d’implacables #Lolita. Forment-elles l’avant-garde d’une cohorte de filles délinquantes, nouvelles légions de la violence urbaine ? Ou ne représentent-elles qu’elles-mêmes, leurs névroses et leurs dérives ?

      La violence urbaine, version filles, est encore un non-sujet. « On a tant à faire avec les garçons, explique Louis Dubouchet, chargé d’évaluation des politiques sociales auprès des ministères et des collectivités locales. Sociologues, médiateurs, éducateurs de rue, animateurs de centres sociaux, tous s’intéressent d’abord aux garçons. Mais tous ou presque s’accordent aussi à penser que la violence des filles est un phénomène émergent. Ainsi la préfecture de police de Marseille a-t-elle effectué un calcul simple. Durant les huit premiers mois de 1998, sur 13 382 mises en cause sur la voie publique, 366 concernent des mineures. Celles-ci représentent donc 2,43 % des cas recensés, contre 1,78 % durant la même période de 1997.

      Car les filles, du moins celles-là, soulignent des éducateurs, ne « montent pas en grade » dans la délinquance. Elles ne passent pas au stade de l’organisation de tous les trafics qui font vivre la cité. « A ce niveau-là, il y a bien sûr des femmes, mais plus âgées : les mères ou les "tantes" qui se chargent, par exemple, du recel », explique une source policière. Alors, pour échapper au machisme, les filles se constituent en groupes autonomes. « On est loin des Mod’s ou des Rock’s, précise Serge Lesourd. Car il n’y a aucun rituel, aucune codification, pas toujours un chef. »Tout juste quelques détails significatifs. « Une bande entièrement féminine arrêtée il y a deux ou trois ans en Seine-Saint-Denis s’était baptisée "Les filles sans peur" », raconte Bénédicte Madelin, de Profession banlieue, basée à Saint-Denis. Tout un programme.

      Les groupes féminins, quand ils sévissent, s’attaquent principalement à des filles ou à des femmes. Avec comme idée, souvent, de s’en prendre à un modèle impossible à atteindre, de « casser de la Française, de la bourgeoise ».

      Raté de l’intégration ? Sûrement. Mais ne faut-il pas chercher les sources du malaise bien plus en amont ? Questionnés sur les raisons pour lesquelles la violence des filles demeure marginale, la plupart de nos interlocuteurs ont répondu : « Parce qu’elles ne sont pas dans la rue. » Où sont-elles, alors ? Enfermées chez elles par des pères et des frères répressifs, ou occupées à surveiller leurs cadets. Tellement recluses que les services de police, quand ils veulent établir la durée de leur séjour en France, manquent de ces indices élémentaires que sont une inscription scolaire, une affiliation à un club de sport ou à la moindre activité de quartier.

      #recluses
      –---
      Le figaro en 2012
      Délinquance : une bande de filles arrêtées

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/03/97001-20120203FILWWW00595-deliquance-une-bande-de-fille-arretees.php

      –----
      Les bandes de jeunes
      2007
      9. Des filles dans les bandes aux bandes de filles
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/les-bandes-de-jeunes--9782707153456-p-203.htm
      #paywall

      Ce texte tente d’aborder la question des comportements déviants ou délictueux des adolescentes et pré-adolescentes des quartiers populaires. D’une part, je présente les éléments sur lesquels une minorité d’adolescentes s’appuient dans leur construction identitaire déviante. Dans un second temps, j’aborde plusieurs points stéréotypés communément associés aux adolescentes violentes ou agressives....
      Plan de l’article

      La recherche, les terrains, les méthodes
      La loi des plus fortes - Des représentations stéréotypiques des filles agressives et violentes très prégnantes

      –---

      Cette place des filles est ensuite interrogée par Stéphanie Rubi. Parler de la délinquance des filles n’est pas simple, puisqu’elle oblige à interroger les stéréotypes construits autour des « filles violentes ». L’auteur étudie les stratégies développées par les filles à la recherche d’une reconnaissance, d’un pouvoir avéré et d’une construction identitaire. Les bandes de filles pourraient bien être l’expression d’une forme d’émancipation en puisant dans le modèle dominant qu’elles rejettent pourtant.

      https://journals.openedition.org/rfp/1657

    • La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or

      En 1897, quelques années avant Casque d’Or et ses Apaches, une autre figure fit les délices des chroniqueurs. Marie Lyon (ou Lion ?), dite « La Grande Marie » ou « La Lionne », est une prostituée dont s’est amourachée la Bande de la Goutte d’Or. Un certain Louis Lochain, dit « Petit Louis », en est le chef ; avec ses camarades Auguste Fauconnier, dit « Le Félé », Auguste le Bastard, dit « Barre-de-Fer », Léon Millet, dit « Dos-d’Azur », Léopold Schmitt, dit « Monte-En-L’Air », et quelques autres, ils écument les débits de boisson et les marchands de comestibles et font main basse sur les alcools et les victuailles. Leur larcin, quand il n’est pas directement consommé, est revendu à bas prix dans un local s’affichant abusivement comme une « Succursale des Magasins généraux de Paris », au 114 rue de Belleville.


      Rue de Belleville
      Rue de Belleville vers 1900 (le n° 114 est le 2e immeuble en partant de la droite)

      C’est La Lionne qui règne sur cette adresse et qui prépare les agapes pour ses voyous d’amants. Car les membres de la Bande de la Goutte d’Or sont tous les amants dévoués de La Lionne et s’accommodent très bien de cette situation. Tout semble aller au mieux pour cette joueuse troupe, jusqu’au 28 avril 1897, jour ou une descente de police vient mettre fin aux frasques de La Lionne et la Bande de la Goutte d’Or.


      La Lionne
      « Une bande joyeuse » La Matin, 30 avril 1897

      La nouvelle paraît dans les quotidiens parisiens. C’est ainsi qu’Aristide Bruant, célèbre voisin montmartrois de la Goutte d’Or, découvre l’histoire de Marie Lyon et ses amants dans l’Écho de Paris. L’histoire ne peut pas laisser Bruant insensible, il va s’en inspirer pour écrire une chanson, La Lionne, et faire entrer Petit-Louis, Dos-d’Azur, Monte-en-l’Air, Le Félé et Barre-de-Fer dans la postérité.

      La Lionne, d’Aristide Bruant

      Rouge garce... A la Goutte‐d’Or
      Elle reflétait la lumière
      Du chaud soleil de Thermidor
      Qui flamboyait dans sa crinière.
      Ses yeux, comme deux diamants,
      Irradiaient en vives flammes
      Et foutaient le feu dans les âmes...
      La Lionne avait cinq amants.

      Le Fêlé, la Barre de Fer,
      Petit‐Louis le grand chef de bande,
      Et Dos‐d’Azur... et Monte‐en‐l’Air
      Se partageaient, comme prébende,
      Les soupirs, les rugissements,
      Les râles de la garce rouge
      Et cohabitaient dans son bouge...
      La Lionne avait cinq amants.

      Et tous les cinq étaient heureux.
      Mais, un matin, ceux de la rousse,
      Arrêtèrent ses amoureux
      Dans les bras de la garce rousse.
      Ce sont petits désagréments
      Assez fréquents dans leurs commerce...
      Or ils en étaient de la tierce !
      La Lionne et ses cinq amants.

      La lionne est sur cette video mais je sais pas ou
      https://www.youtube.com/watch?v=vZowHZcD3F0

    • Criminologie - Du côté des filles et des femmes, leur délinquance,
      leur criminalité
      Renée Collette-Carrière et Louise Langelier-Biron
      Les femmes et la justice pénale
      Volume 16, numéro 2, 1983

      https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/1983-v16-n2-crimino916/017179ar.pdf

      _____
      Recherche sur la criminalité et la délinquance
       :
      une distinction selon le sexe
      Par
      Brigitte Doyon
      Martin Bussières
      Rapport final
      Présenté au Conseil permanent de la jeunesse.
      29 avril 1999

      http://www.cms.fss.ulaval.ca/upload/soc/fichiers/criminalite.pdf

      _____

      Des adolescentes délinquantes
      par Stéphanie Rubi
      https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-dynamiques-2010-1-page-27.htm

      Stéphanie Rubi remet en question la sur-médiatisation de la délinquance des adolescentes. En mettant en exergue l’interprétation subjective qui minimise l’implication des filles dans les actes de violence, l’auteure des « crapuleuses » analyse la « sexualisation » des délits. Phénomène qui les réduit à un comportement d’imitation des garçons et finalement occulte l’importance des mécanismes de socialisation juvénile.

    • encore plus cool qu’un gang de filles... un gang de filles japonais

      Tish Weinstock
      oct. 26 2016, 3:00pm
      https://i-d.vice.com/fr/article/zmxjaj/encore-plus-cool-qu-un-gang-de-filles-un-gang-de-filles-japonais

      Sukeban veut dire « délinquante ». Un nom qui était donné aux gangs de filles rebelles des années 1970 et 1980, qui ne s’arrêtaient devant rien pour bousculer les codes traditionnels de la féminité japonaise.

      01 Aug GIRL GANGS: Sukeban
      Posted at 10:00h in everything else, fashion, movies, personal style by RubyStar
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      The Japanese slang word ‘sukeban’ (スケバン) means ‘boss girl’, but everybody use it to talk about Japanese girl gangs from the late 1960s made up of girls who weren’t allowed into boy’s gangs (called bancho).

      Sukeban bands are easily recognizable. They generally wear school uniforms with distinct features and modifications. Longer skirts (sometimes ankle-long ones) than the common ones, as well as cut shirts and messages embroidered or written on their clothes. They usually wear chains, which are used as weapons; mittens and dyed or de-bleached hair. Japanese surgical masks are also associated to sukeban gangs, but this is more recent.

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      Sukeban girls usually wear the popular sukajan (that bomber-style jackets made with shiny fabrics and with embroidered details that are so fashionable now), created towards the end of the II World War during the American occupation of Japan. As a souvenir for their families and friends, they chose these jackets embroidered with Japanese details such as cherry trees, tigers and geishas, sometimes made with the fabric of American parachutes. In the 1960s, American trends were widespread in Japan and the Japanese youth started wearing these jackets as a symbol of rebellion. They were associated to gangs and criminal groups such as the yanki, boys that flirted with the yakuza and who were inspired by the American style.

      In the 70s and 80s, these bands became very popular thanks to manga, especially the shojo (manga for young girls) Sukeban Deka, a series that also had a television version (both anime and live-action) and a series of films. The first sukeban-themed film series were Terrifying Girls’ High School by pinky violence film director Norifumi Suzuki.

      sukeban deka 1 sukeban deka 2

      sukeban deka 3 sukeban deka 4

      Some of the weapons common in these bands are baseball bats (sometimes with nails or spikes), iron or wood rods and chains. In Sukeban Deka, the leading characters also use yo-yos and marbles. They are attributed with minor offenses such as theft and robbery.

      Among sukeban famous figures in the West are Gogo Yubari (Kill Bill) and Saitama Crimson Scorpions from renowned anime author Shin Chan. In addition, last Maria Ke Fisherman’s F/W collection takes inspiration from the Sukeban Deka saga.

      http://rubystar.es/girl-gangs-sukeban-2

      ___

    • Gang de filles au mexique - les Cholas

      01 Sep GIRL GANGS: Cholas
      Posted at 14:53h in everything else, personal style by RubyStar
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      Text by Luna, from Monterrey .

      In Mexico, the word “chola” make us think of thin eyebrows and outlined lips, and about thinking it twice before picking on any of them.

      The term today is derogatory in our country, as there’s a difference between what popular culture says about them and the reality of cholas in Mexico. Films and music videos feature chicano cholas, Mexicans brought up in the States with a mixture of both cultures, which explains the difference between the two. Here I will talk about the latter.

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      The term is old. It appeared in the sixties and seventies in South California to name chicano gangs wearing checked flannel shirts on a white tee shirt, khaki trousers and gangster-style sunglasses. These gangs gave them what society denied them –a sense of belonging and identity. In the gangs there were men, and also women since the 30s.

      There are films about them, like Mi Vida Loca, which centres on two chola girlfriends and how their lives are influenced by their lifestyle, and which highlights some of the things that identify them: tattoos, drawings style, the clothes and the codes they use. Personally, what I like the most is the loyalty between the two friends (though I think the film forgot about that :p) and being together above everything else, not getting involved with the boyfriend or ex-boyfriend of any of the cholas, being honest with each other, etc.

      They make the best out of what clothes and makeup is available to them. The first members of these gangs were exploited working class, so they didn’t have access to expensive clothes. Girls used to wear sleeveless tee shirts and wide Dickies trousers, which were cheap and easy to get. Today it is common for cholas to wear Dickies. As for makeup, eyebrows are thin and black eyeliner is the norm. Their hairstyle is very well taken care of, with bangs and hair sticking to their cheeks with the help of sprays. They usually wear large earrings and chain necklaces, sometimes with religious figures of saints and virgins.

      They have an imposing look and the loyalty between them is very strong, that’s why you should think it twice before annoy a homegirl.

      http://rubystar.es/girl-gangs-cholas-2
      https://za.pinterest.com/pin/242350023667379109

    • Les Apaches en Jupons

      Nos sociétés ont tendance à invisibiliser la violence des femmes (des fois qu’elle seraient tentées d’en user pour se défendre !). Toutefois, il existe des exceptions, notamment quand cette violence devient trop flagrante. Parmi ces tapageuses exceptions, les « Femmes Apaches » ont parfaitement su s’illustrer. Du coté de la Goutte d’Or, le boulevard de la Chapelle est certes un territoire Apache, mais il est aussi un territoire des femmes Apaches. Prises dans la violence qui règne le long du boulevard, les filles « en cheveux » savent réagir, se défendre et manier le couteau si le besoin s’en fait sentir. Et si dans la presse elles commencent d’abord à apparaître au coté des Apaches, on voit bientôt poindre des exactions commises par des bandes « d’Apaches en jupons ».


      Les Apaches en jupons
      Le Matin, 5 octobre 1910

      L’oeil de la Police, un des nombreux journaux à sensation de l’époque, nous livre en une deux de ces histoires de bandes de gigolettes sévissant dans le quartier.

      La première nous raconte l’histoire de Jules Bazet, un garçon épicier demeurant rue des Gardes et qui s’est fait « entôlé par deux belles filles ». Bazet se promène un soir sur boulevard Barbès avec la ferme intention de ne pas rentrer seul chez lui. Dans sa quête de compagnie, il croise le chemin de deux belles, « bien habillées » et au pas chaloupé, qu’il s’empresse d’aborder. Il les invite dans un café tout proche. Après un charmante conversation, et mis en confiance, il emmène nos deux Apaches en jupons à son domicile. Bien mal lui en pris, à peine arrivés dans son modeste garni de la rue des Gardes, les deux invitées se ruent sur lui, le frappent, le jettent à terre et le ligotent « comme un saucisson ». La chambre est minutieusement fouillée et les deux filles se s’enfuient avec sept louis d’or et une montre en or, toute la fortune du saucissonné Bazet. On ne retrouvera pas la traces des deux drôlesses.

      Boulevard Barbès
      « Entôlé par deux belles filles » L’Oeil de la police, 1908 N°30

      Toujours dans L’Oeil de la Police, on apprend les aventures d’un autre homme, Louis Hurel, qui fut aussi une proie des Apaches en jupons. L’histoire se déroule le 18 février 1908 sur le boulevard de la Chapelle, un peu en dehors de la Goutte d’Or vers la rue Philippe de Girard.

      Apaches en Jupons
      « Apaches en Jupons » L’Oeil de la police, 1908 N°6

      Vers minuit, Louis Hurel, mécanicien de Lagny, vient de rendre visite à un de ses cousins qui habite rue Ordener et s’en retourne prendre son train à la gare de l’Est. Chemin faisant, il croise la route de Louise Dufort, dite « La Crevette », de Léontine Chaumet, dite « Titine », de Julie Castel, dite « La Boiteuse », de Juliette Ramey et de Victorine Hirsch. Les cinq filles l’entourent prestement et lui font le coup du Père François (voir une illustration de cette méthode ci-dessous). les Apaches en jupons le dépouille du peu d’argent qu’il possède, de ses vêtements ainsi que de ses chaussures « toute neuves », laissant le pauvre Hurel à moitié nu. Alertés par les cri de ce dernier, deux agents prennent en chasse les bougresses qui s’enfuient dans la rue Philippe de Girard et s’engouffrent dans un immeuble au n°38 de cette rue. Elles se réfugient sur le toit d’un petit hangar en fond de cour. Les agents sur place, bientôt aidés de renforts, mettent plus d’une une heure à venir à bout des Apaches en jupons qui tiennent vaillamment le siège depuis le toit de zinc. On finit par arrêter la bande et Louis Hurel a pu retrouver, entre autre, ses chaussures « toutes neuves ».

      http://28rueaffre.eklablog.com/les-apaches-a-la-goutte-d-or-a114156508

    • Gang Girls au cinéma

      One of Roger Corman’s first films, Swamp Women, was a 1955 crime story revolving around a gang of female convicts. There has hardly ever been a lack of female gangs in films — in particular, teenage girl gang movies became increasingly popular starting in the 50s, which led to numerous movies on the subject that span different generations. If there is a genre in which teenage girls have never been lacking representation, it’s gang movies.

      Yet, that representation has varied and changed throughout the decades, ranging from high school delinquents to outlaw bikers. While most teen movies revolve around coming-of-age stories, gang movies reveal the extreme side to adolescence — the misfit, criminal, and violent side. Gang movies are rather simple, either focusing on episodes of gang debauchery, or revolving around rivalry and jealousy. Usually the viewpoint is that of the ring leader, or the “new girl,” who is initiated into the gang but is still an outsider. Yet, among the plethora of girl gang movies, every decade has produced stories involving specific issues and specific types of teenage girls.

      The 50s and the Rebellious Years

      An abundance of films and B-movies related to gangs and juvenile delinquency was released in the 1950s. The films produced at that time reveal a growing anxiety about teen rebellion. While Reefer Madness was a propaganda film about the dangers of marijuana, movies such as The Violent Years and Girl Gang were propaganda films about the threat and danger of rebellious teenage girls, and the dramatic consequences of being part of a female posse. The girls were portrayed as violent criminals, on par with their male counterparts — driven by teen angst and restlessness. Gang movies in the ‘50s were heavily moralistic: films such as The Violent Years and High School Hellcats blamed juvenile delinquency on parental neglect and dysfunctional families, while teenage gang members usually suffered a tragic fate. The Violent Years (written by Ed Wood) was particularly exaggerated in its tragic ending: Paula, leader of the gang, becomes pregnant, is jailed for murder, and finally dies in childbirth — yet, still has the insolence to look at the screen and ask, “So what?”

      The 60s and Biker Gangs

      Girl gang movies of the ‘50s were particularly judgmental, until the 1960s rolled in with the biker film craze. Three all-female motorcycle gang movies were released in the same year: The Mini-Skirt Mob, She-Devils on Wheels, and The Hellcats in 1968. Compared to ‘50s gang movies, female biker movies of the ‘60s indulged in the gang fantasy rather than pressing moral lessons on the viewer. There are no schools or parents in biker movies—the gang is the family. The girls in biker gangs are a tight-knit posse, led by an Alpha female who bosses and uses men to her liking; the idea of assertive and domineering girls has carried on from the ‘50s, but without judgment. Despite the popularity of the biker genre, the depiction of adolescence in biker films was essentially unrealistic, and indulged in a fantasy rather than a truthful portrayal of teenage girls.

      70s and Switchblades

      In the 1970s, gangs ditched their motorcycles and stocked up on switchblade knives, moving back into an urban setting instead of the open road. Probably one of the most iconic gang movies, Switchblade Sisters, is about the Dagger Debs, an all-female city gang led by Lace. The story revolves around the arrival of new girl Maggie, who joins the Dagger Debs and slowly begins to take over leadership. For a gang movie, Switchblade Sisters has a complex storyline, filled with power struggles between characters — Lace becomes increasingly jealous of Maggie, Patch is a sly manipulator, and Maggie goes from a quiet girl to a cold-hearted leader. Although the world of Switchblade Sisters is also unrealistic, the political turmoil of the ‘60s and ‘70s is strongly evident in the darker tone of the story and the characters’ actions. At one point, we are introduced to a Black Panther-inspired gang, which we also see in another popular gang movie, The Warriors.

      Although The Warriors focuses mainly on male gangs, there is one female gang in the movie known as the Lizzies. They are also armed with switchblades and knives, and they lure gang members by seducing them. Again, female gang members retain the exaggerated image of the Alpha female that they have been given since the ‘50s.

      Teenage Royalty

      From the 1980s on, “gangs” become high school “cliques” led by the popular girls. We first see high school girl cliques in the Pink Ladies from Grease, which was a throwback to ‘50s teen gang movies. In 1988, Heathers presents us with yet another elite girl clique (the Heathers) who are the most popular and envied girls in school. Although Heathers is a humorous take on teen movies, Veronica (Winona Ryder) is the closest depiction to an “actual” teenage girl since the biker and switchblade girls: she vents her hate for the Heathers on her diary, and has a teen romance with the typical bad boy. Jawbreaker and Mean Girls are both told through the point of view of the new girl. They begins as a socially awkward outsiders but slowly (like Maggie from Switchblade Sisters) take over the spotlight of the original queen bee.

      While previous gang movies were driven by gang rivalry and dominance for territory, the modern high school girl gangs are at war for social status. Teen angst is present, but rather than expressing it through vandalism and crime, it’s expressed through different means — they ditch the switchblades, and their weapons are gossip, manipulation, and backstabbing.

      Notorious Teens

      After a long period of “teenage royalty” girl gangs, in the 2010s, two movies tackled girl gangs in a different light: Spring Breakers and The Bling Ring. The stories still revolve around beautiful and privileged girls, but instead of fighting for high school popularity, they gravitate toward a criminal lifestyle. The girls in Spring Breakers commit armed robbery, while the members of the Bling Ring steal expensive goods from celebrities’ homes. Modern girl gang movies are not indulgent fantasies or exaggerated portrayals of high school life — the new girl gangs embody a sentiment among many teenage girls: the desire for material things, and most of all, notoriety. The girls in Spring Breakers feel entitled to wealth, while The Bling Ring girls follow their desperate obsession for celebrity status.

      Emanuela Betti is a part-time writer, occasional astrologer, neurotic pessimist by day and ball-breaking feminist by night. She miraculously graduated with a BA in English and Creative Writing, and writes about music and movies on her blog.

      http://www.btchflcks.com/2013/12/girl-gangs-are-mean-teenage-girl-gang-movies-through-the-years.html

    • Muslim gang girls - pas sur que ca soit vraiment un gang, ca ressemble plus à des activistes.


      https://en.qantara.de/content/indian-muslims-attitudes-to-the-election-of-narendra-modi-apprehension-an

      Mais en Indes il y a le Gulabi Gang, un gang de femmes féministes qui combattent les violeurs à coup de baton
      http://idishoom.com/the-gulabi-gang

      Inception of the Gulabi Gang

      Sampat Pal Devi is an Indian social activist from Bundelkhand region of Uttar Pradesh, North India is the founder of the Gulabi Gang, an Uttar Pradesh-based social organization, works for women welfare and empowerment. Sampat Pal Devi was married to a resident of the Banda district of UP at the young age of twelve. Four years later, at age sixteen, she took her first stance against domestic violence. A nearby neighbor was regularly abusing his wife, so Pal Devi encouraged residential women to embarrass the man until he ultimately made a public apology for his actions. She was influenced by social activist Jai Prakash Shivharey to start the Gulabi Gang in support of women’s rights. Pal inspired other women in her village and other villages to join the effort. The women look out for other women in neighboring towns, similar to a western neighborhood watch program. Together Pal and her women have carried out several raids, beaten up several men and public officials, and attained one-hundred percent success.

      Why The Gang?

      For women in India, violent crime is common and low-caste women are especially vulnerable. Ninety per cent of the country’s rape victims are Dalit women, formerly known as untouchables, the lowest of India’s lowest caste. The situation is particularly dire in Uttar Pradesh, a state with the most cases of sexual violence against women in the country. And the police aren’t much help. An Indian high court judge recently described the Uttar Pradesh police force as the largest criminal organization in the country. But the Gulabi Gang is offering a way out. It is making change simply by providing positive and powerful female role models in a country where few exist.

      Lasting social change?

      But it’s difficult to know how sustainable that change is. And that’s the problem. Pal represents both the strengths and weaknesses of the gang. She’s an effective and charismatic leader who inspires tremendous loyalty, but there’s also no one else like her. There’s also the question of whether Pal’s brand of vigilante justice can really lay the foundation for lasting social change. Abhilasha Kumari, the director of Apne Aap, a woman’s rights NGO in Delhi, doesn’t think it can.

      Pal agrees. She says that for women in India, the first battle begins at home. A woman must fight the oppression and abuse she faces from her family before she can become an effective member of the gang. After all, real change is not going to come from the end of a stick.

    • En cherchant des Gang de Hells Angels féminin j’ai découvert les „Femmes Fatales“
      https://www.femmefataleswmc.com

      Femme Fatales WMC is a law abiding, independent WMC founded by two determined women that had a vision in May 2011. Our Sisterhood strives to encourage women to be unique and let each of their individual personalities shine.

      Our Sisterhood is based on a love of riding, giving back to the community and empowering each other; this is what drives us! We work

      with many different non-profit organizations. Our main focus is to help support both Women and Children in our local Countries, Cities,

      and Communities. Our commitment to each other and to the club is strong, forthright, unyielding and can survive the trials

      and tribulations of life.

      Currently there are Femme Fatales WMC Chapters throughout the United States as well as Overseas. With the help and dedication of our sisters we are maintaining steady growth while still focusing on quality, not quantity. All of our sisters ride their own bikes, we are a true Women’s Motorcycle Club. We are looking for strong, independent and highly motivated ladies to potentially become future

      Femme Fatales WMC Sisters.

  • Je rêve d’incorporer dans une exposition
    Une radiographie de mes calculs
    De vésicule biliaire. Refus du médecin.

    Je me lève
    Comme un ressort
    Pour noter mes rêves

    La Corée du Nord esquisse
    Un geste vers la désescalade
    Avec les Etats-Unis

    Niveau bac à sable :
    C’est le plus intelligent des deux
    Qui arrête en premier ?

    Pendant ce temps-là, les personnes photographiées
    Autour de Kim Jong-Un continuent, inlassablement
    De prendre des notes sur de petits calepins

    Un coup de plumeau
    Sur la tête de lièvre de Martin
    Et elle redevient une œuvre d’art

    J’entame le ménage de ma chambre
    Cela n’avance pas, trop de livres
    Trop d’images et trop de souvenirs

    Et si c’était cela ma plus grande difficulté
    Dans l’existence, trop de livres, d’images
    Et de souvenirs qui me barrent la route ?

    Et les souvenirs
    Souvent le sentiment
    De les fabriquer dans l’instant

    Fabriquer des souvenirs
    Dans l’instant, vous voulez dire
    Photographier ?

    Je me demande si
    Sister Amxociline ne serait pas en train
    De me foutre la paix : j’écris !

    Sentiment enivrant s’il en est
    Recouvrer ses facultés mentales
    Si décevantes soient-elles, parfois

    Sentiment enivrant
    Recouvrer l’appétit
    Se cuisiner du poisson

    Certaines fictions hollywoodiennes
    Convalescence, creusent de ces sillons !
    Quand dois-je rencontrer Winona Ryder ?

    La seule trace du rêve de cette sieste
    Est un détail pauvrement érotique
    Je ne demande pourtant pas grand-chose

    Je ne demande pourtant pas grand-chose
    Une situation de départ légèrement illogique
    Je m’occupe du reste pour ce qui est du récit

    Ferais-je aussi bien de tout inventer ?
    Non, la seule chose qu’on ne peut pas inventer
    Dans une fiction, ce sont les rêves

    La Corée du Nord
    A-t-elle les moyens
    De lancer une attaque nucléaire ?

    Le bilan des enfants morts
    Dans un hôpital public indien
    S’alourdit

    Après Charlottesville,
    Des manifestants abattent
    La statue d’un soldat confédéré

    Je jette un œil à mes récits en cours
    X, Punaises, Les Salauds, la Passagère et, même
    La petite fille qui sautait sur les genoux de Céline

    Aucun pour lequel
    J’aurai, aujourd’hui
    Le courage de m’y (re)mettre

    Et du coup j’attaque la salle de bain
    Effort assez différent
    Mais, pareillement, l’opiniâtreté paie

    Je tente une sortie
    Entre deux ondées
    Bien m’en prend, pas une goutte

    Impression admirable des rues désertes
    Baignées d’une lumière sombre et grise
    Les odeurs capiteuses des jardins après la pluie

    En chemin je me tiens compagnie
    Avec quelques rêveries éveillées
    Je fais la connaissance d’une architecte

    Elle porte des chaussettes
    Aux orteils séparés et multicolores
    Elle construit des ponts de par le monde

    Sur la petite place du Village
    On sert des bières à des jeunes parents
    Pas très attentifs à leurs enfants

    Une voiture crisse en freinant
    Un enfant épargné, on engueule
    La conductrice, ma charmante architecte

    Je ne sais plus quoi inventer
    Pour rencontrer cette charmante architecte
    Je la sauve de mille périls, je suis comme ça

    Mais chaque fois
    Une manière d’impossibilité
    Se met de nouveau en travers de notre rencontre

    Finalement mes rêveries éveillées
    Sont à peine meilleures
    Que mes rêves sous Amoxiciline

    Je rentre
    Je me fais une soupe froide
    Comme d’autres prennent une douche éponyme

    Je me demande si je n’ai pas gâché
    Ma promenade avec mes rêveries
    Du Ventre de l’architecte

    Je sais très bien ce que je fais
    En prenant une douche avant
    D’aller voir Nostalghia au Keaton

    Toute
    Ma
    Tête !

    Nostalghia
    D’Andreï Tarkovski
    Sous Amoxiciline

    La beauté à couper le souffle
    Des panoramiques
    D’Andreï Tarkovski

    Les surprises narratives
    D’Andreï Tarkovski
    Quand on ne les attend plus

    La magie poétique
    Des décors d’Andreï Tarkovski
    Le dernier plan qui pourrait me faire pleurer

    La photographie
    D’Andreï Tarkovski
    Et tout est comme ça dans ce film

    Quitte à restaurer le film
    N’aurait-il pas été utile
    De resynchroniser la bande-son ?

    Ou est-ce les bruits de pas
    Qui précèdent les pas
    Ne concourent pas à la nostalgie ?

    Les rues
    Se repeuplent
    Hélas

    #mon_oiseau_bleu

  • J – 111 : C’est comme si j’avais grandi avec ce cinéma. Celui de Jim Jarmusch. Je me souviens être allé voir Stranger than paradise sur la seule foi de son affiche (et un peu du titre), j’aimais cette image en noir et blanc de ces trois jeunes gens avec leurs airs cool dans une voiture américaine, j’étais dans ma première terminale, rien ne me prédisposait à aimer ce film dans lequel j’avais entraîné deux amis qui, comme moi, n’étaient pas du tout épatés en sortant du film, mais alors je n’aurais pas voulu l’avouer, je ne pense pas que j’avais capté grand-chose de ce film dans lequel il ne se passe pas grand-chose (la grande constante du cinéma de Jim Jarmusch), à une vitesse fort lente (puisqu’il ne se passe pas grand-chose, rien ne presse, l’autre grande constante de ses films), mais il était hors de question que je sois pris en flagrant délit de ne pas comprendre un truc obscur, et je me souviens avoir argumenté dur comme fer à la sortie à propos de la lenteur du film, de son atmosphère, de sa photographie (à l’époque, je me piquais de photographie, je tirais moi-même mes photographies dans ma salle de bain, mais j’étais encore loin de détenir le moindre savoir technique sur le sujet, tout était terriblement empirique, mais ayant accidentellement découvert les vertus de la solarisation et bien que ne sachant pas que c’était de la sorte que l’on appelait ce procédé, j’en faisais grand usage et expliquais que c’était un trucage que j’avais mis au point, quand j’y pense alors j’aurais pu écrire des romans avec de pareilles fictions, et que j’y pense encore, ma vie d’adulte aura surtout consisté à donner un corps à de telles fictions seulement adolescentes, finalement il n’y a guère que dans la musique que je ne suis pas parvenu à faire quelque chose dont je me serais prévalu adolescent, je n’entends rien à la musique et en dépit d’une véritable obstination pour apprendre à jouer de la guitare sèche avec une méthode de piano à queue, en dépit de l’obstination, le manque de méthode n’a rien donné), bref j’avais été de la plus mauvaise foi pour dire que j’avais adoré ce film dont en fait je ne pensais pas grand-chose, alors, parce que, maintenant, je suis en larmes d’émotion à chacun de ses plans ou presque, surtout celui de la visite des bords du lac Erie.

    Down By Law est sorti en septembre 1986 en pleine vague d’attentats à Paris et à la rentrée en première année aux Arts déco, d’ailleurs j’étais fort jaloux qu’une partie des premières années, dans une autre classe, étudiaient le script de ce film dans les moindres détails, dessinant des story boards , reproduisant des scènes en les photographiant etc… et d’ailleurs je suis allé le voir plusieurs fois en bandes organisées au point de très rapidement en connaître des pans par cœur. Et cela aura été pour moi le vrai passeport de mon inclusion aux Etats-Unis, quand je tombais sous la coupe des deux Greg au département photo de SAIC qui s’amusaient énormément avec ma maîtrise très défaillante de leur langue, m’apprenant dans un premier temps du vocabulaire technique photographique de travers, du genre objectif pour margeur et inversement ( easel pour objectif et lens pour margeur), puis ayant passé cette étape des expressions idiomatiques fausses, certaines d’ailleurs dont je ne parviens pas toujours à me défaire, comme de dire que the grass is always greener on the other side of the river et non fence (l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, en anglais de l’autre côté du grillage, dans l’anglais fautif des deux Greg, de l’autre côté de la rivière), et je pense que je les avais finalement mis de mon côté, lorsqu’un jour je finis par leur dire, en forçant mon accent français, it is a sad and beautiful world buzz off to you too . Des années plus tard j’aurais eu beaucoup de plaisir à rassurer mon ami L.L. de Mars qui avait les miquettes sur une route à la foi enneigée et verglacée vers le festival d’Angoulême en lui faisant réciter, et en lui donnant la réplique, les dialogues de Roberto avec Jack & Zack, its’ Jack, not Zack, get it straight man.

    J’ai vu Mystery train à Chicago avec Cynthia et cela m’avait même armé pour certaines de nos disputes, quand je finissais par lui dire avec mon accent européen I am sorry I am a bit discumbobulated , et quand cela la faisait rire, elle finissait par me répondre en imitant la grosse voix de Screamin’ Jay Hawkings, yes I know the feeling . J’aime ce film, moins connu, à la folie. J’aime son ambiance de small time America , la petite ville américaine (ce qui n’est pour rien dans mon adoration, désormais, de Paterson ), encore que Memphis tout de même.

    J’ai vu Dead Man à Portsmouth, hypnotisé par les effets de delay de la guitare électrique de Neil Young qui signe là sans doute sa meilleure musique, effondré de rire lorsque le personnage interprété par Mitch Mitchum, son dernier film je crois, monologue avec le grizzly empaillé de son bureau, et ensuite littéralement pris par la main par le personnage de l’Indien quand les hautes portes barricadées du village s’ouvrent et que la vision du personnage interprété par Johny Depp ne cesse de perdre de la netteté. C’est un film qu’ensuite j’ai vu de nombreuses fois par petits bouts, or il me semble que c’est exactement cela un film fort que l’on avale à petites lampées comme un simple malt, des lampées qui brûlent mais qui sont tellement belles ? ou comme on ne relit jamais la Recherche en entier, seulement par extraits presque pris au hasard.

    Night on Earth est sans doute celui qui me fait le plus rire et je ne pense pas que je pourrais le voir dans un cinéma sans m’en faire jeter tellement cela me fait rire fort et avec un petit temps d’avance parce que j’en connais tous les lacets par cœur, la non-rencontre entre Gena Rowlands et Winona Ryder, la folle confession du chauffeur de taxi italien interprété par Roberto Begnini, quand ce dernier explosait encore de talent, et le feu d’artifice d’humour noir kaurisimakien en Finlande

    Ghost dog m’a moins plu, j’en goûte beaucoup l’excellente musique de RZA , le jeu admirable de Forest Whitaker, la narration aussi et la construction du personnage, mais beaucoup moins une certaine forme d’esthétisation des assassinats.

    Coffee & cigarettes est peut-être mon préféré, c’est l’association merveilleuse des deux grandes forces de Jim Jarmusch, une ambiance très calme, enveloppante, et des retours arrières dans le scénario sur le thème du déjà vu, en anglais dans le texte. Quant à la scénette entre Tom Waits et Iggy Pop, qui ont tous les deux arrêté de fumer, je crois que je pourrais la regarder plusieurs fois de suite.

    Broken flowers m’a fait pleurer tellement je trouvais cela beau ce personnage d’homme hanté par son passé amoureux et sa résolution en queue de poisson, et aussi pour le coup un sens admirable du détail qui place toute la confiance dans le spectateur de relever de tels détails pour comprendre la progression du scénario, quels sont les cinéastes qui nous font suffisamment confiance ? Et quel cadeau ils nous font, quand ils le sont !

    Je suis passé entièrement à côté de the Limits of control , mais d’un autre côté je l’ai vu d’après un fichier téléchargé, dans une définition très moyenne, que j’ai regardé dans le train un dimanche soir en revenant de Clermont-Ferrand, sans doute pas la meilleure des justices que l’on puisse rendre à une œuvre cinématographique, qui plus est de la part d’un cinéaste comme Jim Jarmusch.

    En sortant de Only lovers Left alive , j’étais très mitigé, pour une fois la lenteur du film m’a pris à rebrousse-poil, j’avais le sentiment qu’il se regardait en train de filmer, qu’il y avait des problèmes de faux rythme dans cette lenteur et ce n’est qu’après-coup que j’ai compris les nombreuses métaphores du film, celle des vampires qui, immortels, finissaient par périr de notre crise de l’environnement, celle de la solitude des artistes, celle de la fin du monde en situant l’action du film dans les quartiers défoncés de Detroit (et il fallait le faire !), et du coup je me dis souvent qu’il faudrait que je le revoie.

    Bref, vous l’aurez compris Jim Jarmush pour moi cela a toujours été une sorte de grand frère qui aurait fait les Arts Déco dix ans avant moi, qui m’aurait prêté ses disques, notamment ceux de Tom Waits et celui de RZA , un grand frère que j’aurais admiré dont j’aurais parfois voulu copier, toutes proportions mal gardées, une certaine forme de lenteur dans la narration, mais aussi une sorte de copain du bar de mon quartier du temps où j’habitais à Chicago, Jim Jarmusch c’est comme si j’avais déjà joué au billard avec lui au Gold Star . Et ce n’est pas la moindre des qualités que je trouve à son dernier film, Paterson , donc, que de me replonger dans cette atmosphère américaine, celle d’une époque que je tiens pour bénie de mon existence, et dont je sais intuitivement, et c’est sans doute cela qui me retient de traverser l’Atlantique, que je n’en retrouverais aucune trace sur place, si ce n’est donc, de façon fugace dans quelques plans et dans l’ambiance même des films de Jim Jarmusch, singulièrement le dernier, Paterson .

    Et justement j’aime dans Paterson , dès la première scène de réveil, la lumière, certes de studio, certes truquée, dans le sens qu’en fin d’été, début d’automne, il ne fait pas à ce point jour à six heures du matin (je soupçonne Jim Jarmusch de ne pas se lever souvent à six heures du matin), mais cette lumière du matin américain, de ses odeurs de café insipide, de bol de céréales avec un lait insipide aussi, même celui donné pour entier, ses bagels, cette lumière rasante qui rentre dans les chambres et qui éclairent les meubles faussement vieux et les petits cadres posés sur des napperons, oui cette lumière-là contient tout ce que je regrette des matins américains. J’aime les collègues qui, à défaut d’aller comme un lundi, ont des soucis infinis avec l’existence et la difficulté de la financer à crédit, j’aime la petite ville américaine qui fait son possible pour ressembler aux grandes, sa main street et les passagers du bus, élèves, étudiants, ouvriers et retraités (tout le reste de la population est en voiture), et j’aime par-dessus tout l’atmosphère sombre et chaleureuse du bar le soir, le même bar où l’on va sans se poser de questions, où l’on appelle le barman par son prénom, où l’on appelle tout un chacun par son prénom, et où ce sont les mêmes clients qui sont là, tous les soirs, autour de la table de billard où on joue à la boule huit, no last pocket , plus rarement à la boule neuf, qui est plus un truc de pool hall dans lesquels gravitent les fameux pool huslers (comme celui de Robert Rossen, dont d’ailleurs toutes les scènes de billard sont tournées à Chicago dans un pool hall fameux où Greg m’emmena un jour, seul endroit de la ville avec un billard français ce qu’il voulait essayer).

    Et dans ce merveilleux écrin, cette atmosphère chaleureuse, ce conte remarquable, parfaitement narré, fondu dans l’enchainement des jours, le quotidien immuable et répétitif, belle gageure de narration répétitive sans générer le moindre ennui, tout au contraire, de la fascination, de celle qui fait que l’on remarque petit à petit certains détails, et, donc, très très bien joué, notamment par Adam Driver au début de la scène finale, des larmes sans larme, un homme vaincu, complètement écrasé, sur le point d’exploser. C’est l’une des plus belles scènes du cinéma de Jim Jarmusch, elle en contient tous les ingrédients habituels, elle prend son temps et c’est un élément étranger qui arrive dans le cadre côté cour, telle la dealeuse à la fin de Stranger than paradise , l’aubergiste italienne de la fin de Down By Law , la veuve italienne à la fin de Mystery Train , celle qui se sent un peu discumbobulated , dans Paterson , le poète japonais égaré, grand lecteur de William Carlos Williams, qui finit par apporter ici le salut, là la solution, dans le cas de Paterson, les deux, et donne au récit, qui avait pris tout son temps, toute son épaisseur, de celles qui vous poursuivent longtemps après avoir vu le film, telle la portée poétique d’un vers. Un poète vaincu, écrasé par le quotidien dont il était parvenu à s’extraire grâce à sa poésie justement, tel l’apôtre Pierre sur le Mont des Oliviers, se renie et répond que non il n’est pas poète, qu’il est juste un chauffeur de bus comme un autre — autant vous dire qu’un certain informaticien de ma connaissance, qui écrit des fictions à ses heures, n’en menait pas très large devant cette scène —, et c’est un autre poète qui le sauve en donnant de nouveau un sens à son existence, une injonction, la seule qui vaille, écris ! Et le poète vaincu qui n’est plus au bord des larmes redevient un poète, il ne pleure plus le recueil perdu, il écrit ce qui le détermine, sa poésie qui est plus grande que lui, plus grande que les poèmes détruits.

    Le poète est à l’image des autres personnages de ce film, un artiste à la recherche de son véritable moi, un moi libre et émancipé, un moi serein, qui vit sereinement dans l’enveloppe charnelle d’un conducteur de bus d’une petite ville des Etats-Unis qui porte le même nom que lui — volonté chez le cinéaste de nous dire que son film est à la fois à propos d’un personnage, Paterson, et à la fois à propos d’une petite ville, Paterson, admirable fusion.

    Mon grand frère Jim a vieilli un peu, il n’écoute plus de rock, il est un peu plus raffiné dans ses prédilections, ses narrations sont encore plus lentes qu’auparavant, il est surtout en train d’entrer dans la catégorie des cinéastes poids lourds et chenus à la fois, les Manoel de Oliveira, les Bergman même, Tarkovski, il touche au sublime. Quel dommage en revanche qu’il n’ait pas pensé à engager un graphiste digne de ce nom pour ce qui est de l’écriture des poèmes à même les images de la ville notamment. Un poète qui écrit sans rature est-il un vrai poète ? Mais en regard de l’immense film qu’est Paterson c’est un infime reproche.

    #qui_ca

    • Ben je ne trouve pas cela très opérant comme critique. C’est un peu, comment dire, primaire.

      Je ne pense pas que le récit de film fasse de hiérarchie entre les différents « artistes » de ce film, et même plutôt le contraire. Tous les personnages ou presque qui ont effectivement un rôle dans ce film sont à la recherche d’une forme d’émancipation, le barman s’entraîne pour son tournoi d’échec de samedi, l’acteur expérimente in situ ses rôles (exprérience un peu limite c’est vrai), le personnage de Laura entreprend de développer sa ligne de cupcakes ET de devenir une chanteuse de folk (avec, en plus, davantage de réussite que son compagnon), et donc Parterson lui-même qui écrit des poèmes. Finalement le seul personnage qui n’est pas dans une telle recherche est celui qui est englué dans ses problèmes domestiques, le contrôleur. Quant à la scène finale, elle voit Parterson réaliser que ce n’est pas tant la sauvegarde de ses poèmes qui est importante mais leur écriture au moment de l’écriture, que c’est surtout pour lui-même qu’il écrit ses poèmes.

      Et en tant qu’auteure de Chez soi , tu ne vas pas me contredire que l’artiste la plus importante parmi tous ces personnages c’est Laura quand on voit cette manière extraordinaire qui est la sienne de transformer quotidien (qui déborde largement, les petites photos tous les jours différentes dans la lunchbox sont une oeuvre en soi) et habitation !

      Vraiment au contraire tous les personnages du film (à l’exception notable du contrôleur dont le problème majeur dans l’existence finalement c’est qu’il est endetté, qu’il vit à crédit) sont des artistes de leur propre existence, des artistes d’eux-mêmes en somme.

    • Ouais, les amies, vous avez sans doute raison. Je pensais que c’était moins flagrant que vous ne le dites, mais à la réflexion, je pense que vous avez sans doute raison. Cela doit tenir de l’impensé chez lui.

      Il faudrait par ailleurs je repense à cela en regard du reste de sa filmographie dans laquelle il me semblait pourtant que les personnages féminins étaient nettement moins caricaturaux que dans les films de ses collègues, que souvent même, c’étaient elles qui sauvaient des situations dans lesquelles les hommes s’étaient embourbés. Enfin cela paraissait plutôt équilibré. Je vais y repenser.

    • http://www.dictionary.com/browse/discombobulated
      http://www.wordreference.com/enfr/discombobulated

      @aude_v Je crois que le seul qui est vraiment peut-être aps raté, mais disons moins réussi que les autres, c’est The limits of control il me semble que tu devrais apprécier Only lovers left alive pour la métaphore à propos de l’environnement. Et Broken Flowers est très beau aussi. Je te parle des récents, les autres tu les connais.

  • 8月18日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-160818

    The latest Papier ! paper.li/ChikuwaQ/13277… Thanks to @mckenziewark @samvega_pasada @MovieKessler #blackandwhite #hihonews posted at 09:18:10

    “ポスト宮崎駿”と称される新海誠の『君の名は。』はココがスゴい! | ニュースウォーカー news.walkerplus.com/article/84466/ posted at 09:13:59

    Top story : Le visa de l’écrivain comorien Ali Zamir finalement délivré : “Un so… www.actualitte.com/article/monde-…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ ?s=tnp posted at 05:27:54

    RT @NoirishProject : ARTHOUSE RETRO : Gena Rowlands and Winona Ryder in Jarmusch’s Night On Earth. pic.twitter.com/xC6f2V84Ay posted at 00:43:19

    Top story : Un livre sur la communauté afro-américaine fait polémique aux USA www.actualitte.com/article/monde-…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ ?s=tnp posted at (...)

  • Votre smartphone devrait être capable de protéger vos photos intimes | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/91881/smartphone-proteger-sextos

    La question n’est plus de savoir si prendre des photos de soi nu est « bien » ou « mal ». Le « fappening » (quand des dizaines de photos et de vidéos intimes de stars comme Jennifer Lawrence, Avril Lavigne, Rihanna, Kirsten Dunst, Aubrey Plaza ou encore Winona Ryder ont été publiées sur Internet le 31 août), nous a rappelé combien protéger ses propres sextos est important.

    #smartphone #vie_privée #données_personnelles #photographie