• Punch aux pommes épicées
    https://www.cuisine-libre.fr/punch-aux-pommes-epicees

    Un punch aux pommes et cranberries, pour fêter l’automne. Peler et couper les pommes. Les mettre dans une casserole avec les cranberries, l’eau et les épices. Laisser mijoter à feu doux pendant environ 30 minutes. Quand les pommes sont ramollies, retirer le bâton de cannelle et le mettre de côté. Mixer ensemble les pommes, les cranberries et le gingembre. Passer le mélange au tamis en pressant pour extraire le plus de liquide possible. Ajouter le #Rhum et le sirop d’érable. Réchauffer à la…

    #Pomme, Rhum, #Vins_et_cocktails / #Végétarien, #Sans_viande, #Sans_œuf, #Sans_lactose, #Sans_gluten, Végétalien (vegan), #Bouilli #Végétalien #vegan

  • La patate belge sème la discorde dans le Nord de la France Olivier Rozencwajg - 27 Juillet 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-patate-belge-seme-la-discorde-dans-le-nord-de-la-france?id=9979662

    À la mi-septembre, quand sonne l’heure de la récolte, le bal commence. « On assiste à des convois de tracteurs, des Belges, qui ramènent leurs pommes de terre vers la Belgique, via cette départementale Douai-Tournai », lance Antoine Jean, éleveur bovin, à Nomain, dans le Nord de la France.

    Des agriculteurs belges qui sèment et récoltent des patates dans le nord de la France. Le phénomène n’est pas récent, mais à en croire ce porte-parole local de la Confédération paysanne, il a pris ces dernières années une ampleur inédite : « Au départ, ils restaient le long de la frontière, sur de petits espaces, mais depuis quelques années ils s’installent de plus en plus loin, cinquante, soixante, soixante-dix kilomètres, on a l’impression qu’il n’y a plus de limite, qu’ils vont remonter jusqu’à Paris !  »

    Des centaines, des milliers d’hectares, difficile d’estimer la surface exploitée par les Belges. Car des deux côtés de la frontière, le sujet est tabou. Pas question d’ébruiter un phénomène qui permet aux uns de produire plus, aux autres d’arrondir leurs fins de mois. « Ça se fait complètement en dehors des radars, via un mécanisme de sous-location illégal », lâche Dominique Fosse, chef de service à la SAFER, l’organisme français en charge de la protection des terres agricoles.

    « Ils gagnent 20.000 euros sans rien faire »
    La sous-location, illégale dans le domaine agricole, permet à un exploitant belge de jouir, le temps d’une saison, d’une parcelle déjà louée par un agriculteur français. Explication de texte de M. Fosse : « En France il y a des bonnes terres, exploitées par des agriculteurs qui de temps en temps sont en fin de carrière ou ont des difficultés financières, et qui ont tout intérêt à faire exploiter ces terres par des Belges qui leur proposent 1000 à 1500 euros l’hectare, alors qu’eux-mêmes en tant que locataires ne paient que 200 euros de l’hectare, donc la plus-value est de 1000 euros l’hectare, s’ils sous louent 20 hectares sur une année, ils gagnent 20.000 euros sans rien faire. »

    Le tout se fait bien sûr à l’insu du propriétaire. Et lorsqu’on sait que 80% des agriculteurs dans le Nord de la France ne sont que locataires de leurs terres, que leur retraite moyenne plafonne à 766 euros par mois selon les chiffres de la Mutualité sociale agricole, les points de chute à disposition des producteurs belges de patates ne manquent pas.

    Pourquoi cette ruée belge sur les campagnes françaises ? Après avoir essuyé plusieurs refus d’agriculteurs évoluant dans la région de Tournai, l’un d’eux accepte finalement de nous parler, sous couvert d’anonymat. Lui exploite 40 hectares côté français, une question, selon lui, de rotation des cultures. « Tous les 4 ans si on met des pommes de terre c’est bon mais si on replante dans l’intervalle sur la même terre, on fait face à des insectes du sol, à des nématodes (NDLR : minuscules vers ronds), donc les rendements ne sont plus assurés. Et en France, il y a plus de terres propices, quand on tombe chez un éleveur laitier qui arrête, il n’a jamais mis de patate donc là on est certains de ne pas avoir de problèmes. »

    « Belges et Français sont aussi fautifs »
    Une difficulté d’accès à des terres vierges en Belgique, combiné à un marché de la pomme de terre en croissance (en 2017, pour la première fois, la production belge a franchi la barre des 5 millions de tonnes) poussent nos agriculteurs à lorgner de l’autre côté de la frontière. «  Je n’ai jamais menacé quelqu’un pour des terres, Belges et Français sont aussi fautifs l’un que l’autre » relativise notre exploitant belge.

    Il suffit d’ailleurs de se balader, côté français, pour se rendre compte que la présence belge n’est pas pour déplaire à certains. Une agricultrice nous confie traiter depuis 20 ans avec des belges. Et elle ne tarit pas d’éloges sur ses « partenaires » : « ça bosse, le matin ils sont dans le champ dès le lever du soleil, et puis ça bosse toute la journée, pas le temps de manger, un Français il ferait pas ça. » Les Belges, elle ne pourrait plus s’en passer. « Moi je toute seule, et c’est eux qui me font marcher mon truc, ils assurent 50% de mon chiffre d’affaires, 25.000 euros par an, je ne suis pas prête d’arrêter ! »

    « Au moins vous en parlerez, au plus on aura la paix »
    Si l’argent belge, en période de crise agricole, profite à des producteurs du Nord de la France, il ne fait pas pour autant l’unanimité. Retour chez Antoine Jean. «  Des agriculteurs, ce n’est pas parce que c’est des belges, qui viennent cultiver des terres et mettre des sommes considérables, ça déséquilibre complètement l’agriculture, c’est la pomme de terre qui prend le pas sur d’autres cultures et dans le même temps qui empêchent des jeunes de s’installer, puisqu’il n’y a plus de terres libres. » 

    Mais au grand désespoir de cet éleveur, la sous-location, souvent déguisée en prestation de travaux, reste très difficile à prouver pour un propriétaire. De quoi, a priori, laisser le champ libre aux agriculteurs belges ? «  Au moins vous en parlerez, au plus on aura la paix  » nous confie, rieur, notre producteur de pommes de terre, avant de prendre congé.

    #France #Belgique #Agriculture #alimentation #patate #écologie #environnement #frontières #pommes-de_terre #HDF

  • #OGM - Mensonges et vérités

    La #controverse entre pro-OGM (organismes génétiquement modifiés) et anti-OGM rend le débat passionnel et parfois incompréhensible. Ce tour d’horizon mondial démêle le vrai du faux, preuves scientifiques à l’appui.

    Depuis plus de vingt ans, les OGM (organismes génétiquement modifiés), en particulier les plantes, ne cessent de s’étendre sur la planète, dans le but d’améliorer les rendements de soja, maïs, coton, colza, riz, etc. Dix pays, sur les vingt-huit qui en cultivent, représentent, à eux seuls, 98 % de la superficie mondiale des cultures transgéniques – soit 11 % des terres cultivées –, essentiellement sur le continent américain, le sous-continent indien et en Chine. Aux États-Unis, où les premières plantations de soja transgénique ont été introduites en 1996, les OGM représentent environ 90 % des cultures de soja, de maïs et de coton. Selon leurs défenseurs, ils sont indispensables pour répondre aux besoins d’une population en forte croissance. C’est l’argument du géant du secteur, le semencier américain Monsanto, qui produit aussi le célèbre Roundup, un herbicide total dont la substance active, le glyphosate, épargne les plantes OGM.


    https://www.arte.tv/fr/videos/057483-000-A/ogm-mensonges-et-verites

    #film #documentaire #reportage #vidéo
    #BT #maïs_BT #rentabilité #TH #soja #Roundup #USA #Etats-Unis #monoculture #agriculture #élevage #Argentine #Monsanto #pommes_De_terre #risques #génie_génétique #toxine_BT #pesticides #industrie_agro-alimentaire #glyphosate #herbicide #super_mauvaises_herbes #darwinisme #soja_roundup_ready #atrazin #business #santé #cancer #Mexique #propriété_intellectuelle #brevets #Percy_Schmeiser #sécurité_alimentaire #Ghana #malformation_congénitale #justice #biodiversité

    #USAID (qui lie #aide_au_développement et utilisation de OGM dans le pays qui va recevoir l’aide)

    #Gates_Foundation (qui finance des tests de plantes OGM au Ghana)

    #biotechnologie_agricole #coton #Bukina_Faso #coton_BT #Sofitex #rendements #Geocoton #Roundup_Ready_Flex_Cotton #néo-colonialisme

    #MON810 #maïs_MON810 #riz_doré #riz #Philippines #golden_rice #Syngenta #technologie #dengue #oxitec #moustiques_transgéniques #AGM #animaux_génétiquement_modifiés

    • Une ONG présentée dans le film, au Ghana :
      #Food_sovereignty_ghana

      Food Sovereignty Ghana is a grass-roots movement of Ghanaians, home and abroad, dedicated to the promotion of food sovereignty in Ghana. Our group believes in the collective control over our collective resources, rather than the control of our resources by multinational corporations and other foreign entities. This movement is a product of Special Brainstorming Session meeting on the 21st of March, 2013, at the Accra Freedom Centre. The meeting was in response to several calls by individuals who have been discussing, writing, or tweeting, about the increasing phenomenon of land grabs, the right to water and sanitation as a fundamental human right, water privatization issues, deforestation, climate change, carbon trading and Africa’s atmospheric space, and in particular, the urgent issue of the introduction of GM food technology into our agriculture, particularly, its implications on food sovereignty, sustainable development, biodiversity, and the integrity of our food and water resources, human and animal health, and our very existence as a politically independent people. These calls insisted that these issues need to be comprehensively addressed in a systematic and an organized manner.

      Foremost in these calls was the need for a comprehensive agricultural policy that respects the multi-functional roles played by agriculture in our daily lives, and resists the avaricious calculations behind the proposition that food is just another commodity or component for international agribusiness. The trade in futures or speculation involving food have pushed food prices beyond the reach of almost a billion of people in the world who go to bed, each day, hungry. Even though we have have doubled the amount of food to feed everybody in the world today, people still don’t have access to food. The primary cause of this is the neo-liberal agenda of the imperialists, such as the SAP, EPA, AGOA, TRIPS, AoA, AFSNA, AGRA, which have the focus on marginalising the small family farm agriculture that continues to feed over 80% of Africa and replacing them with governance structures, agreements and practices that depend on and promote unsustainable and inequitable international trade and give power to remote and unaccountable corporations.

      We came together in order to help turn a new leaf. We see a concerted effort, over the years, to distort our agriculture to such an extent that today, our very survival as a free and independent people crucially depend on how fast we are able to apply the breaks, and to rather urgently promote policies that focus on food for people, and value our local food providers, the arduous role of the resilient small family farm for thousands of years. We need to resist imperialist policies such as the Structural Adjustment Programmes of the World Bank and the IMF which rolled away 30 years of gains towards food sovereignty in the 1970s and 80s. Those African countries that graduated from the SAP were subsequently slammed with HIPIC. In all these years, the imperialist countries fortified their agricultural production with heavy government subsidies, as Africa saw the imposition of stringent conditionality removing all government subsidies on our own agriculture. The effect has been a destruction of our local food production capacity and a dependence on corporations for our daily food needs. This has had a devastating effect on Africa’s agriculture, and our ability to feed ourselves.

      We believe that a proper analysis of the food crisis is a matter that cannot be left with trade negotiators, investment experts, or agricultural engineers. It is essentially a matter of political economy. As Jean Ziegler succinctly puts it, “Every child who dies of hunger in today’s world has been murdered.” Our Food Under Our Control! is determined to make sure that such a crime becomes impossible in Ghana. Our number one mission is to switch the language from food security to food sovereignty as the goal, to repeat the words food sovereignty at every opportunity and say we don’t want food security, that can still be dependence, we want food sovereignty, we need food sovereignty. This is not the same as “food security”. A country can have food security through food imports. Dependence on food imports is precarious and prone to multiple risks — from price risks, to supply risks, to conditionality risks (policy conditions that come with food imports). Food sovereignty, on the other hand, implies ensuring domestic production and supply of food. It means that the nationals of the country (or at the very least nationals within the region) must primarily be responsible for ensuring that the nation and the region are first and foremost dependent on their own efforts and resources to grow their basic foods.

      Aims and objectives:

      1. To help promote the people’s right to healthy and culturally appropriate food produced through ecologically sound and sustainable methods, and to generally ensure the priority of domestic food crops produced by small farms over export crops.

      2. To help create mass awareness about the political, economic, health and environmental impacts of genetically modified food technology and defend the right of the people to define their own food and agricultural systems.

      3. To help ensure small farms are sustained by state provision and facilitation of necessary infrastructure: Security of land tenure, Water, Financial credit, Energy, Fertilizers, Transport, Storage, Extension service, Marketing, Technology and Equipment for production, harvesting, storage and transport, and Insurance against crop failures due to climate changes, or other unforeseen circumstances.

      4. To help resist the theft, destruction, and loss of the Commons, our natural and indigenous resources, by means of laws, commercial contracts and intellectual property rights regimes, and to generally serve as the watch-dog over all aspects of agricultural sustainability in Ghana.

      5. To help protect and preserve public access to and ownership of the Commons: Water, Land, Air, Seeds, Energy, Plants, Animals, and work closely with like-minded local, national, and international organisations in the realization of the foregoing objectives.


      http://foodsovereigntyghana.org

    • Un chercheur, #Damián_Verzeñassi de l’#université_de_Rosario, mentionné il y a une année dans un article de Mediapart :

      Argentine : soja transgénique voisine avec maladies

      Avia Terai, ville de 10 000 habitants, est exposée aux pulvérisations incessantes sur ses champs de soja et de coton de glyphosate, le composant de base de l’herbicide de Monsanto. Un pesticide que l’Organisation mondiale pour la santé a étiqueté cancérogène en 2015. Ici, des enfants naissent avec des malformations, des troubles neurologiques sévères et le taux de cancer est trois fois plus élevé que la moyenne nationale, selon l’étude du docteur argentin Damián Verzeñassi de l’université de Rosario. De son côté, Monsanto nie catégoriquement l’authenticité de ces études et considère que la #toxicité de son produit phare Roundup n’a pas encore été prouvée.

      https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/argentine-soja-transgenique-voisine-avec-maladies

      Le chercheur a fait une étude dans laquelle il montrait un lien entre le glyphosate et le développement de cancer :
      “Hay una incidencia del glifosato en los nuevos casos de cáncer”

      Desde 2010 se hicieron relevamientos en 32 localidades de la región pampeana y se relevaron más de 110 mil personas. Según Verzeñassi, si se encontró en estas localidades, donde se aplicó el modelo productivo con transgénicos a base de agrotóxicos, un pico muy importante de casos de cáncer, hipotiroidismo y abortos espontáneos.


      https://rosarionuestro.com/hemos-encontrado-un-incremento-en-la-incidencia-del-glifosato-en-los

    • #Red_de_Médicos_de_Pueblos_Fumigados (Argentine)

      La Red Universitaria de Ambiente y Salud (REDUAS) es una coordinación entre profesionales universitarios, académicos, científicos, miembros de equipos de salud humana en sus distintos niveles y demás estudiosos, preocupados por los efectos deletéreos de la salud humana que genera el ambiente degradado a consecuencias de la actividad productiva humana, especialmente cuando esta se da a gran escala y sustentada en una visión extractivista.

      La REDUAS surge como una de las decisiones tomadas en el 1º Encuentro de Médicos de Pueblos Fumigados, realizado en la Facultad de Ciencias Médicas de la Universidad Nacional de Córdoba y organizado por el Modulo de Determinantes Sociales de la Salud de la Cátedra de Pediatría y por la Cátedra de Medicina I de dicha Facultad; concretado el 26 y 27 de agosto de 2010

      La REDUAS se construye para unir, coordinar y potenciar el trabajo de investigación científica, asistencia sanitaria, análisis epidemiológico y divulgación ,difusión y defensa del derecho a la salud colectiva, que realizan equipos que desarrollan este tipo de actividades en 10 provincias distintas de la Republica Argentina y que se encuentran activados por el problema del daño a la salud que ocasiona la fumigación o aspersión, sistemática de más de 300 millones de litros de plaguicidas sobre casi 12 millones de personas que conviven con los sembradíos de cultivos agroindustriales.

      Para avanzar en ese sentido se propone aportar al debate público por la necesidad de construir prácticas productivas que permitan una supervivencia feliz de la especie humana en la superficie terrestre y de la responsabilidad publica, privada, colectiva e individual en el resguardo de esas condiciones ecológicas.

      Considerando al derecho a la salud, como uno de los valores sociales que debemos tratar de privilegiar en el análisis de las decisiones políticas y económicas que se toman en nuestra sociedad, creemos necesario ampliar la difusión del conocimiento de los datos científicos que se dispone, y que muchas veces se invisibilizan; aportar a la generación de nuevos datos e informaciones experimentales y observacionales – poblacionales; y potenciar la voz de los equipos de salud, investigadores y pobladores en general afectados en sus derechos por agresiones ambiéntales generadas por practicas productivas ecológicamente agresivas.


      http://reduas.com.ar
      #résistance

    • #Madres_de_Ituzaingo_Anexo-Cordoba
      http://madresdeituzaingoanexo.blogspot.fr

      Madres de #Ituzaingó: 15 años de pelea por el ambiente

      En marzo de 2002 salieron a la calle por primera vez para reclamar atención sanitaria ante la cantidad de enfermos en el barrio.Lograron mejorar la zona y alejar las fumigaciones, nuevas normas ambientales y un juicio inédito. Dicen que la lucha continúa. Un juicio histórico


      http://www.lavoz.com.ar/ciudadanos/madres-de-ituzaingo-15-anos-de-pelea-por-el-ambiente
      #Sofia_Gatica

    • Transgenic DNA introgressed into traditional maize landraces in #Oaxaca, Mexico

      Concerns have been raised about the potential effects of transgenic introductions on the genetic diversity of crop landraces and wild relatives in areas of crop origin and diversification, as this diversity is considered essential for global food security. Direct effects on non-target species1,2, and the possibility of unintentionally transferring traits of ecological relevance onto landraces and wild relatives have also been sources of concern3,4. The degree of genetic connectivity between industrial crops and their progenitors in landraces and wild relatives is a principal determinant of the evolutionary history of crops and agroecosystems throughout the world5,6. Recent introductions of transgenic DNA constructs into agricultural fields provide unique markers to measure such connectivity. For these reasons, the detection of transgenic DNA in crop landraces is of critical importance. Here we report the presence of introgressed transgenic DNA constructs in native maize landraces grown in remote mountains in Oaxaca, Mexico, part of the Mesoamerican centre of origin and diversification of this crop7,8,9.

      https://www.nature.com/articles/35107068

    • #Gilles-Éric_Séralini

      Gilles-Éric Séralini, né le 23 août 1960 à Bône en Algérie1, est un biologiste français, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen2. Il est cofondateur, administrateur et membre du conseil scientifique du CRIIGEN3, parrain de l’association Générations Cobayes4 et lanceur d’alerte5. Il est aussi membre du conseil scientifique de The Organic Center6, une association dépendant de l’Organic Trade Association (en)7, « le principal porte-parole du business bio aux États-Unis »8, et parrain de la Fondation d’entreprise Ekibio9.

      Il s’est fait notamment connaître du grand public pour ses études sur les OGM et les pesticides, et en particulier en septembre 2012 pour une étude toxicologique portée par le CRIIGEN mettant en doute l’innocuité du maïs génétiquement modifié NK 603 et du Roundup sur la santé de rats10,11. Cette étude, ainsi que les méthodes utilisées pour la médiatiser, ont été l’objet d’importantes controverses, les auteurs étant accusés d’instrumentaliser de la science, ou même suspectés de fraude scientifique12,13. En réalité, les agences de santé européennes et américaines réagissent sur le tard, indiquant les lacunes et faiblesses méthodologiques rédhibitoires de la publication (notamment un groupe de contrôle comportant un nombre d’individus ridiculement bas). Certains dénoncent aussi un manque de déontologie pour s’assurer d’un « coup de communication ». La revue Food and Chemical Toxicology retire l’étude en novembre 2013.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilles-%C3%89ric_S%C3%A9ralini

      Dans le documentaire on parle notamment d’un article qu’il a publié dans la revue « Food and chemical toxicology », que j’ai cherché sur internet... et... suprise suprise... je l’ai trouvé, mais le site de Elsevier dit... « RETRACTED »
      Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize
      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512005637

      Il est par contre dispo sur sci-hub !
      http://sci-hub.tw/https://doi.org/10.1016/j.fct.2012.08.005

      voici la conclusion :

      In conclusion, it was previously known that glyphosate con- sumption in water above authorized limits may provoke hepatic and kidney failures ( EPA ). The results of the study presented here clearly demonstrate that lower levels of complete agricultural gly- phosate herbicide formulations, at concentrations well below offi- cially set safety limits, induce severe hormone-dependent mammary, hepatic and kidney disturbances. Similarly, disruption of biosynthetic pathways that may result from overexpression of the EPSPS transgene in the GM NK603 maize can give rise to com- parable pathologies that may be linked to abnormal or unbalanced phenolic acids metabolites, or related compounds. Other muta- genic and metabolic effects of the edible GMO cannot be excluded. This will be the subject of future studies, including transgene and glyphosate presence in rat tissues. Reproductive and multigenera- tional studies will also provide novel insights into these problems. This study represents the first detailed documentation of long- term deleterious effects arising from the consumption of a GM R- tolerant maize and of R, the most used herbicide worldwide. Altogether, the significant biochemical disturbances and physi- ological failures documented in this work confirm the pathological effects of these GMO and R treatments in both sexes, with different amplitudes. We propose that agricultural edible GMOs and formu- lated pesticides must be evaluated very carefully by long term studies to measure their potential toxic effects.

    • #RiskOGM

      RiskOGM constitue depuis 2010 l’action de recherche du ministère en charge de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie pour soutenir la structuration d’une communauté scientifique et le développement de connaissances, de méthodes et de pratiques scientifiques utiles à la définition et à la mise en œuvre des politiques publiques sur les OGM.

      Le programme s’appuie sur un Conseil Scientifique et sur un Comité d’Orientation qui réunit des parties prenantes.

      Les axes de recherche prioritaires identifiés portent sur les plans de surveillance générale des OGM, la coexistence des cultures, la gouvernance, les aspects économiques, éthiques et sociaux ou encore la démarche globale d’analyse de la sécurité des aliments contenant des produits transgéniques,

      3 projets en cours ont été soutenus après un 1er appel à proposition fin 2010. Fin 2013, suite à un deuxième appel, le projet (#PGM / #GMO90plus) a été sélectionné et soutenu à hauteur de 2,5 M€. Il vise à une meilleure connaissance des effets potentiels sur la santé de la consommation sur une longue durée de produits issus des plantes génétiquement modifiées.

      http://recherche-riskogm.fr/fr
      #programme_de_recherche

      Un projet dont fait partie #Bernard_Salles, rattaché à l’INRA, interviewé dans le documentaire.
      Lui, semble clean, contrairement au personnage que je vais un peu après, Pablo Steinberg

    • Projet #G-Twyst :

      G-TwYST is the acronym for Genetically modified plants Two Year Safety Testing. The project duration is from 21 April 2014 – 20 April 2018.

      The European Food Safety Authority (EFSA) has developed guidance for the risk assessment of food and feed containing, consisting or produced from genetically modified (GM) plants as well as guidance on conducting repeated-dose 90-day oral toxicity study in rodents on whole food/feed. Nonetheless, the long-term safety assessment of genetically modified (GM) food/feed is a long-standing controversial topic in the European Union. At the present time there are no standardized protocols to study the potential short-, medium- and/or long-term toxicity of GM plants and derived products. Against this backdrop the main objective of the G-TwYST project is to provide guidance on long-term animal feeding studies for GMO risk assessment while at the same time responding to uncertainties raised through the outcomes and reports from recent (long-term) rodent feeding studies with whole GM food/feed.

      In order to achieve this, G-TwYST:

      Performs rat feeding studies for up to two years with GM maize NK603. This includes 90 day studies for subchronic toxicity, 1 year studies for chronic toxicity as well as 2 year studies for carcinogenicity. The studies will be based on OECD Test Guidelines and executed according to EFSA considerations
      Reviews recent and ongoing research relevant to the scope of G-TwYST
      Engages with related research projects such as GRACE and GMO90plus
      Develops criteria to evaluate the scientific quality of long-term feeding studies
      Develops recommendations on the added value of long-term feeding trials in the context of the GMO risk assessment process.
      As a complementary activity - investigates into the broader societal issues linked to the controversy on animal studies in GMO risk assessment.
      Allows for stakeholder engagement in all key steps of the project in an inclusive and responsive manner.
      Provides for utmost transparency of what is done and by whom it is done.

      G-TwYST is a Collaborative Project of the Seventh Framework Programme of the European Community for Research, Technological Development and Demonstration Activities. The proposal for G-TwYST was established in reponse to a call for proposals on a two-year carcinogenicity rat feeding study with maize NK603 that was launched by he European Commission in June 2013 (KBBE.2013.3.5-03).

      https://www.g-twyst.eu

      Attention : ce projet semble être sous forte influence des lobbys de l’OGM...

      Fait partie de ce projet #Pablo_Steinberg, interviewé dans le documentaire.

      Pablo Steinberg est d’origine argentine, il est également le toxicologue du projet « #GRACE : GMO Risk Assessment and communication evidence », financé par l’UE :

      GRACE was a project funded under the EU Framework 7 programme and undertaken by a consortium of EU research institutes from June 2012 - November 2015. The project had two key objectives:

      I) To provide systematic reviews of the evidence on the health, environmental and socio-economic impacts of GM plants – considering both risks and possible benefits. The results are accessible to the public via an open access database and other channels.

      II) GRACE also reconsidered the design, execution and interpretation of results from various types of animal feeding trials and alternative in vitro methods for assessing the safety of GM food and feed.

      The Biosafety Group was involved in the construction of the central portal and database (CADIMA; Central Access Database for Impact Assessment of Crop Genetic Improvement Technologies) that managed the information gathered in the pursuit of the two objectives and in the dissemination of information.

      http://biosafety.icgeb.org/projects/grace

      La conférence finale de présentation du projet GRACE a été organisée à Potsdam... un 9 novembre... date-anniversaire de la chute du mur...
      Voici ce que #Joachim_Schiemann, coordinateur du projet, dit à cette occasion (je transcris les mots prononcés par Schiemann dans le reportage) :

      « Nous aussi, avec nos activités, nous essayons d’abattre certains murs et de faire bouger certaines positions qui sont bloquées. Je trouve que c’est très symbolique d’avoir organisé cette conférence à Potsdam, à proximité de Berlin et des vestiges du mur »

    • Prof. Potrykus on #Golden_Rice

      #Ingo_Potrykus, Professor emeritus at the Institute of Plant Sciences, ETH Zurich, is one of the world’s most renowned personalities in the fields of agricultural, environmental, and industrial biotechnology, and invented Golden Rice with Peter Beyer. In contrast to usual rice, this one has an increased nutritional value by providing provitamin A. According to WHO, 127 millions of pre-school children worldwide suffer from vitamine A deficiency, causing some 500,000 cases of irreversible blindness every year. This deficiency is responsible for 600,000 deaths among children under the age of 5.

      https://blog.psiram.com/2013/09/prof-potrykus-on-golden-rice
      Ce riz, enrichi de #bêtacarotène pour pallier aux carences de #provitamine_A, a valu, à Monsieur #Potrykus, la couverture du Time, une première pour un botaniste :

    • Golden Illusion. The broken promise of GE ’Golden’ rice

      GE ’Golden’ rice is a genetically engineered (GE, also called genetically modified, GM) rice variety developed by the biotech industry to produce pro-vitamin A (beta-carotene). Proponents portray GE ’Golden’ rice as a technical, quick-fix solution to Vitamin A deficiency (VAD), a health problem in many developing countries. However, not only is GE ’Golden’ rice an ineffective tool to combat VAD it is also environmentally irresponsible, poses risks to human health, and compromises food security.

      https://www.greenpeace.org/archive-international/en/publications/Campaign-reports/Genetic-engineering/Golden-Illusion
      #rapport

    • #MASIPAG (#Philippines)

      MASIPAG a constaté que les paysans qui pratiquent la production agricole biologique gagnent en moyenne environ 100 euros par an de plus que les autres paysans, parce qu’ils ne dépensent pas d’argent dans des fertilisants et pesticides chimiques. Dans le contexte local, cela représente une économie importante. En plus, l’agriculture biologique contribue à un milieu plus sain et à une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Malgré cela, le gouvernement philippin poursuit une politique ambiguë. En 2010, il a adopté une loi sur la promotion de l’agriculture biologique, mais en même temps il continue à promouvoir les cultures génétiquement modifiées et hybrides nécessitant le recours aux intrants chimiques. La loi actuelle insiste également sur une certification couteuse des produits bio par les tiers, ce qui empêche les #petits_paysans de certifier leurs produits.

      http://astm.lu/projets-de-solidarite/asie/philipinnes/masipag
      #paysannerie #agriculture_biologique

    • #AquAdvantage

      Le saumon AquAdvantage (#AquAdvantage_salmon® pour les anglophones, parfois résumé en « #AA_Salmon » ou « #AAS ») est le nom commercial d’un saumon transgénique et triploïde1.

      Il s’agit d’un saumon atlantique modifié, créé par l’entreprise AquaBounty Technologies (en)2 qui est devenu en mai 2016 le premier poisson génétiquement modifié par transgenèse commercialisé pour des fins alimentaires. Il a obtenu à cette date une autorisation de commercialisation (après son évaluation3) au Canada. En juillet 2017, l’entreprise a annoncé avoir vendu 4,5 tonnes de saumon AquAdvantage à des clients Canadiens qui ont à ce jour gardés leur anonymat4. L’entreprise prévoit de demander des autorisations pour des truites5, des tilapias 5 et de l’omble arctique génétiquement modifiés6.

      Selon les dossiers produits par AquaBounty à la FDA, deux gènes de saumons Chinook et deux séquences provenant d’une autre espèce (loquette d’Amérique) ont été introduits7, (information reprise par un article du New-York Times8 et un article scientifique évoquent aussi un gène provenant d’un autre poisson (loquette d’Amérique9). En 2010, AquaBounty, produirait déjà au Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard les œufs de poissons destinés à des élevages en bassins enclavés à terre au Panama10 pour des poissons à exporter (alors que l’étiquetage n’est toujours pas obligatoire aux États-Unis)10.

      Ce poisson est controversé. Des préoccupations scientifiques et environnementalistes portent sur les risques d’impacts environnementaux à moyen et long terme, plus que sur le risque alimentaire. La FDA a considéré que la modification était équivalente à l’utilisation d’un médicament vétérinaire (hormone de croissance et modification transgénique)11 et a donc utilisé son processus (dit « NADA12 ») d’évaluation vétérinaire. Dans ce cadre, la FDA a conclu que ce poisson ne présentait a priori pas de risques pour la santé, et pouvait être cultivé de manière sûre. Mais en 2013, l’opportunité d’élever un tel poisson reste très contestée13 notamment depuis au moins 1986 concernant les risques qu’il pourrait poser à l’égard de l’environnement14, l’autorisation de mise sur le marché pourrait être à nouveau repoussée15.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/AquAdvantage
      #saumon #saumon_transgénique #AquaBounty_Technologies

      Aussi appelé...
      #FrankenFish

  • Des maux et des remèdes, une histoire de pharmaciens le Devoir - Jean-François Nadeau - 21 avril 2018
    https://www.ledevoir.com/lire/525797/une-histoire-des-pharmaciens-des-remedes-de-grands-meres-a-l-apothicaire

    Lorsque le chirurgien Michel Sarrazin procède, au printemps de 1700, à l’ablation à froid du sein cancéreux d’une religieuse montréalaise, la malheureuse risque d’y passer. Soeur Marie Barbier va pourtant survivre 39 ans à cette opération, première du genre en Amérique. Pour éviter l’infection de sa plaie, on utilisera l’« #onguent divin », alors très populaire, explique en entrevue Gilles Barbeau, ancien doyen de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, qui vient de faire paraître Curieuses histoires d’apothicaires.

    Cet « onguent divin », les religieuses souhaitent l’utiliser en toutes circonstances. Il s’agit en fait d’un mélange de mine de plomb rouge, d’huile d’olive et de cire jaune. « Les métaux comme le plomb ou le cuivre ont une certaine propriété antiseptique », précise le professeur émérite.

    L’« onguent divin » s’inspire d’un manuel de la bibliothèque des Jésuites intitulé Remèdes universels pour les pauvres gens. Le pharmacien réservera longtemps les produits locaux aux gens de peu de moyens. Ceux qui le peuvent s’offrent des remèdes venus de loin, forcément meilleurs puisqu’on les paye plus cher…

    Peu de médicaments en vente libre sont encore tirés directement de plantes. Mais c’est bien la nature, explique #Gilles_Barbeau, qui a inspiré plusieurs médicaments. « Se soigner par les plantes, chercher à se soulager et à guérir des blessures fut non seulement un geste naturel des premiers êtres humains, mais une activité presque instinctive. » La #centaurée et la #rose_trémière étaient déjà utilisées il y a 40 000 ans pour leurs propriétés. L’#ail, l’#aloès, les graines de #pavot, l’#aubépine, la #camomille, la #mandragore, pour ne nommer qu’eux, servent aussi. « Les Nord-Américains ont pris l’habitude de prendre tout ça en pilules, alors que les effets favorables de la plante sont sous cette forme à peu près nuls », dit M. Barbeau.

    Le vieux métier
    Depuis les profondeurs du temps existe ce métier qui consiste à préparer des #médicaments, auquel nous identifions aujourd’hui le #pharmacien. « L’histoire des pharmaciens est obscurcie par la place qu’a prise l’histoire de la médecine », regrette Gilles Barbeau.

    L’apothicaire est l’ancêtre du pharmacien. Il se trouve à cette jonction mal éclairée où se rencontrent le botaniste, l’alchimiste, l’épicier, le chimiste et le charlatan. Au Québec, le mot « #apothicaire », présent aussi en Angleterre, reste accolé à la pharmacie jusqu’au début du XXe siècle.
     
    Des plantes
    Gilles Barbeau se souvient d’une journée passée à marcher avec son grand-père. L’homme, né en 1875, amenait son petit-fils près de la rivière cueillir de la #savoyane, une plante qu’il utilisait pour contrer les ulcères de bouche. « Ma grand-mère ramassait aussi des #plantes_médicinales. Ce fut mon premier contact, sans le savoir, avec la #botanique médicale. » Parmi les plantes dont Barbeau parle pour traiter de l’histoire des pharmaciens, on trouve l’#achillée_millefeuille, très commune dans les campagnes québécoises, utilisée en infusion pour ses vertus gastriques.

    L’histoire a gardé dans ses replis des savoirs anciens que Gilles Barbeau révèle au hasard de sa volonté première, qui est de faire connaître l’histoire de pharmaciens, des savants à qui nous devons parfois beaucoup.

    Vin et cocaïne
    Au nombre des historiettes passionnantes que narre le professeur, on trouve celle d’Angelo #Mariani, médecin d’origine corse. Mariani développe un vin fait à base de coca. « Ce vin va être très populaire pour soigner les acteurs et les actrices. Zola, Massenet, même le pape Léon XIII, vont aussi chanter la gloire du vin Mariani. Aux États-Unis, plusieurs caisses de vin Mariani sont importées. Un pharmacien va les distiller pour produire un sirop. Et c’est avec de l’eau et ce sirop qu’on va produire les premières bouteilles de Coca-Cola. »

    Que doit-on à Louis Hébert, premier apothicaire sur les rives du Saint-Laurent ? « Il va envoyer une quarantaine de plantes nouvelles en France, sans doute grâce aux #Amérindiens. » Dans les biographies édifiantes de cet apothicaire, on retiendra souvent qu’il suggérait de manger une pomme par jour. Pas de pommes pourtant en Nouvelle-France… La confusion viendrait de sa découverte d’une plante surnommée « #pomme_de_mai », déjà connue chez les #Hurons. Le frère botaniste Marie-Victorin la nommera Podophyllumn peltatum. Cette plante possède des propriétés purgatives puissantes. C’est un de ses dérivés qui est utilisé dans les célèbres pilules Carter’s pour le foie, commercialisées jusqu’en 1992. Au XIXe siècle, observe Gilles Barbeau, cette plante se trouve à la base de presque tous les médicaments censés traiter les maladies inflammatoires. Les observations d’un pharmacien britannique, Robert Bentley, vont montrer qu’une résine fabriquée à partir de cette plante possède un effet favorable au traitement des #tumeurs cutanées. « Et cela a donné un #anticancéreux puissant, toujours utilisé pour les traitements du cancer du sein », raconte M. Barbeau.

    On trouve de tout chez les pharmaciens, mais par forcément des amis. Dans la Grèce antique, #pharmakon veut d’ailleurs tout aussi bien dire poison que remède. Ces commerces sont souvent des lieux où le marchand est vu comme un menteur, un voleur, un empoisonneur, un malhonnête, un charlatan.

    Mauvaise humeur
    La théorie antique dite des #humeurs va longtemps dominer les usages de la pharmacie. On trouve une formidable illustration de ces théories fantaisistes dans Le malade imaginaire de Molière, où un « clystère insinuatif, préparatif, et rémollient » est d’entrée de jeu présenté comme une nécessité « pour amollir, humecter, et rafraîchir les entrailles de Monsieur »… En fonction d’un principe d’équilibre des liquides du corps, tous les maux sont à soigner à partir de simagrées, de saignées ou de purgatifs injectés dans le corps par un instrument appelé clystère.

    Encore au XIXe siècle, l’un des inventeurs du cinéma, #Auguste_Lumière, trouve dans ses usines chimiques des #hyposulfites qui, croit-il, permettent de dissoudre les « floculations », des cellules mortes qui en viennent à se précipiter dans le système, ce qui selon lui serait à la base de tous les ennuis de santé. On nage encore dans la théorie des humeurs.

    L’irrationnel s’avale bien. « Au XIXe siècle, en médecine populaire, le traitement de maladies comme la #teigne s’envisage avec un sirop fait d’écorces de #tremble qu’on prendra soin de couper à la pleine lune », souligne M. Barbeau, le concours des astres étant apparemment aussi important que celui des dieux sur l’effet des médicaments…

    Ainsi le développement de la pharmacie a-t-il longtemps donné la main à une science de l’à-peu-près dont la puissance tenait beaucoup à des effets de langage. Des esprits sensibles à la rigueur de l’analyse vont lui imposer une autre direction. La maladie, selon les enseignements de #Paracelse, est éventuellement envisagée comme un phénomène biochimique.

    Dans son #histoire des pharmaciens, Gilles Barbeau estime tout particulièrement la découverte faite par Friedrich Sertüner, un jeune stagiaire. « C’est lui qui a pour ainsi dire découvert la #morphine. C’est universel aujourd’hui. Elle permet d’aller plus doucement vers la mort », dit-il. De toutes les découvertes faites par le passé, la morphine a encore beaucoup d’avenir, croit M. Barbeau.

    #herboristerie

  • Potato Towers - History of an Internet Phenomenon - Cultivariable
    https://www.cultivariable.com/potato-towers

    Before we go any further, I want to clarify exactly what I mean by “doesn’t work.” I always get some angry responses when I claim that towers don’t work. I am not saying that you can’t grow potatoes in a tower or even that you can’t get good yields in a tower. I am saying that you won’t get better results with a tower than you can obtain under similar growing conditions without the additional levels of hilling. And you will probably get worse results with a tower if you do perform all that additional hilling, but growing conditions vary, and in some climates it might still work out for you. It is specifically the claim that towers are able to produce greater yields due to the production of more layers of tubers that is wrong. If you take that away, then a tower is just a planter and subject to all the pluses and minuses of growing potatoes in containers, which are very specific to climate.

    #jardinage #patate #mythe #pomme_de_terre

  • Cher @sinehebdo,
    J’ai trouvé d’autres mots pour ta longue liste... c’est le #HCR France qui les suggère : #poire #pomme #orange...

    Tu ne me crois pas ?
    Regarde cela :
    https://twitter.com/UNHCRfrance/status/973877681010937856

    Et ce jeu des #couleurs qui est incroyablement mauvais : t’es une poire ? VERT... tu passes. T’es une pomme ? ROUGE, jamais de la vie ! T’es une orange ? Attend mon gars, peut-être tu passes, mais faut attendre...

    #catégorisation #asile #migrations #réfugiés

  • Shhhh. The “Gene Silenced” Apple Is Coming. – Mother Jones
    http://www.motherjones.com/food/2018/01/shhhh-the-gene-silenced-apple-is-coming/#

    Why go through all this trouble to change the color of the fruit? The Arctic’s non-browning properties mean it can be sold pre-sliced, which the company says makes it more appealing as a snack food for kids. And unlike other prepackaged apple slices, “our non-browning sliced apples are preservative free, avoiding negative flavor and aroma impacts of anti-browning treatments,” Okanagan President Neal Carter told me.

    Et l’argument écologiste en prime

    And if the apples stay white, we’re less likely to toss them out, according to the Breakthrough Institute, which is helping promote the fruit: “By eliminating superficial bruising and browning, the Arctic Apple holds the potential to dramatically reduce consumer food waste once it enters the market.” Food makes up the largest share of waste at municipal landfills, according to the Environmental Protection Agency. Around the world, almost half of all fruits and vegetables are wasted every year, according to the Food and Agriculture Organization, and that includes a startling 3.7 trillion apples.
    Okanagan Specialty Fruits Inc.

    But if the point of the apple is to help reduce food waste, why market it in a way that requires so much packaging? I asked the company, and it responded that the plastic bags are recyclable, as are the shipping cartons and trays. Still, it’s hard to see how whole apples would require as much plastic, recyclable or not.

    Et la mention OGM n’est pas sur l’emballage

    ut the Arctic apples are one of the first genetically modified foods created to please consumers, rather than farmers. “It’s good for people to bite into one of these apples and see in their own hand how simple it is,” says Professor Pam Ronald, a plant pathologist and geneticist at the University of California-Davis. “It tastes the same.”
    If you come across a packet of Arctic apple slices in stores, it won’t say “GM” on the label.

    That’s only if they know what they’re eating. A law signed in 2016 by President Barack Obama requires companies to reveal whether a product is genetically modified, but it does not force them to print that information on its packaging. If you come across a packet of Arctic apple slices in stores, it won’t say “GM” on the label. Instead, there will be a QR code on the back that you can scan with a smartphone to learn more about Okanagan and the biotechnology at work.

    #OGM #discours #Pomme

  • Gâteau au #Chocolat sans beurre (avec compote de pommes)
    http://www.cuisine-libre.fr/gateau-au-chocolat-sans-beurre-avec-compote

    Préchauffer le #Four à 180°C. Faites fondre le chocolat au bain marie sans le toucher. Pendant ce temps battre les œufs et le sucre dans un saladier. Ajouter la farine et la levure, mélanger bien. Ajouter la compote de #Pomme. Quand le chocolat est ramolli, mélangez-le dans la casserole jusqu’à ce qu’il soit lisse puis incorporez-le à la préparation tout en mélangeant. Mettre le tout dans un moule légèrement beurré et fariné. Enfournez. Pendant la cuisson vous pouvez lécher les gamelles pleines de…

    Pomme, Chocolat, #Gâteaux / Four, #Familial, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_lactose, #Sans_viande

    #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • 230 kg de pommes pourries pour les 230 milliards $ de profits accumulés par Apple dans les paradis fiscaux
    https://france.attac.org/actus-et-medias/les-videos/article/230-kg-de-pommes-pourries-pour-les-230-milliards-de-profits-accumules-

    https://vimeo.com/241198188

    Aix-en-Provence, le 3 novembre 2017. Les militant·e·s ont détourné le #logo de la marque à la pomme en y apposant un ver symbolisant les pratiques fiscales véreuses d’Apple. 230 kg de #pommes_pourries ont été déversées devant le magasin pour représenter la cagnotte de 230 milliards $ de profits accumulés par la firme dans les paradis fiscaux. Les militant·e·s ont écrit sur les vitrines leur exigence : « #Apple, paye tes impôts ! »

    #le_ver_est_dans_le_fruit
    source : http://www.lautrequotidien.fr/fil-rouge/2017/8/1/lautre-france-presse-international-bxka2

  • Compote de pommes à la Fredo
    http://www.cuisine-libre.fr/compote-de-pommes-a-la-fredo

    Si vous avez la chance comme moi d’avoir reçu un pêle-pomme, pelez et évidez vos pommes en 5 minutes, ou en plus de temps si vous le faites avec un couteau d’office. Dans une casserole, mettre tous les ingrédients. Cuire à feu vif avec couvercle, dès que ça bout réduire pour pocher doucement sans couvercle. Après 20 minutes environ, vous sentirez une odeur délicieuse de cannelle, vanille et léger caramel venant des pommes. L’eau doit s’être…

    #Pomme / Mijoté, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_viande, #Végétarien, #Sans_œuf, #Sans_lactose, #Sans_gluten

    #Mijoté #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Crumble aux pommes
    http://www.cuisine-libre.fr/crumble-aux-pommes

    Préchauffer le #Four à thermostat 7 (210°C). Dans un saladier, mélanger la farine et la cassonade. Puis ajouter le beurre en petits cubes et mélanger à la main de façon à former une pâte grumeleuse. Peler, évider et découper les pommes en cubes grossiers, les répartir dans un plat allant au four, ajouter les fruits rouges surgelés et mélanger. Verser dessus le jus du citron, la cannelle et le sucre vanillé. Émietter la pâte par dessus des pommes de façon à les recouvrir. Mettre au four une bonne 1/2…

    #Pomme, #Crumbles / #Automne, #Végétarien, Four, #Sans_œuf, Dessert, goûter, sucrerie, tisane..., #Sans_viande

    #Dessert,_goûter,_sucrerie,_tisane...

  • Tarte aux pommes, pâte levée
    http://www.cuisine-libre.fr/tarte-aux-pommes-pate-levee

    Diluer la levure avec le lait tiède et le sucre dans une tasse. Mélanger l’ensemble des ingrédients afin d’obtenir une pâte lisse et souple. Etaler la pâte dans un grand moule à tarte, préalablement huilé, en l’écrasant avec le plat de la main et en la repoussant progressivement vers le bord. Placer le moule au-dessus d’une source de chaleur douce (35°) afin de faire lever la pâte pendant 30 à 45 minutes. La pâte doit avoir doublé de volume. Couper les pommes en lamelles et les mettre délicatement sur (...)

    #Pomme #Tartes

  • Potato Late Blight, Plant Diseases Chapter 1 Introduction

    http://www.apsnet.org/publications/apsnetfeatures/Pages/PotatoLateBlightPlantDiseasesIntro.aspx

    Une histoire très intéressante, on en parle dans ma réunion ce matin, je partage.

    http://www.apsnet.org/publications/apsnetfeatures/PublishingImages/1998%20Features/March/PotatoLateBlightPD1-10.JPG

    The Irish Potato Famine and the Birth of Plant Pathology
    An Illustrated chapter
    from Plant Diseases: Their Biology and Social Impact
    by Gail L. Schumann

    Introduction

    In the early summer of 1845, the days were sunny and the potato crop was growing well. There was no warning of the disaster that would strike, causing misery, suffering, and death. Then, the weather turned overcast and rainy for weeks, and the potato plants rotted as the Irish peasants watched helplessly. The horrors of the Irish potato famine are still remembered—one more wedge between the English and Irish, contributing to political conflicts that continue to this day.

    The story of this disaster is an important one. It introduces many of the ideas to be presented in this text, including the political aspects of food supply, the risks of genetic uniformity and dependence on only a few food crops, and the distribution of new crops from their origins throughout the world. But these same concepts could be derived from nearly any agricultural failure. The Irish potato famine is of specific importance because the debate surrounding the study of the stinking mass of rotted potatoes gave birth to the science of plant pathology. Infectious microorganisms were finally to be accepted as causes of disease rather than its result, predating even Pasteur’s work with bacteria. The theory of spontaneous generation of microorganisms from decaying tissues was soon to be replaced with the germ theory.

  • Pink Lady, la pomme pourrie du libre-échange
    https://daardaar.be/daardaar/pink-lady-pomme-pourrie-libre-echange
    Qui n’a pas entendu parler de la Pink Lady ? Ces pommes plus brillantes qu’un smartphone, vantées par la grande majorité des supermarchés, sont un vrai délice. Si leur peau est sans tache, on ne peut pas en dire autant des structures nécessaires à leur acheminement vers nos contrées. En effet, avant d’atterrir dans vos estomacs, ce fruit sucré a dû parcourir des milliers de kilomètres à travers les océans. Pourtant, il n’y a pas moins exotique qu’une pomme. On en cultive ici aussi, chez nous, dans le Limbourg. En consommant des Pink Lady plutôt que des pommes locales, nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis.
    #pommes #agriculture

  • J-152 : Je me demande si Guy - mon ordinateur s’appelle Guy - ne vieillit pas un peu, ou peut-être est-ce moi, je suis allé trop vite, je n’ai pas fait attention, que sais-je ?, Guy m’a posé une question, j’ai répondu sans réfléchir, sans y penser, j’ai été dépassé, je ne me suis pas rendu compte et j’ai continué de travailler, sans me rendre compte qu’en fait, j’avais potentiellement demandé à Guy de scier la branche sur laquelle j’étais assis. Et Guy a sans doute fait ce que je lui avais demandé de faire. Bref ce matin, parmi mes disques durs externes - une demi-douzaine tout de même - le disque dur qui porte le nom d’immense_disque ne contenait presque plus de données, juste trois petits fichiers images qui j’avais rangés à la va vite à la racine la dernière fois que je suis allé à Autun, notamment le scan d’une petite peinture de Martin à même une de mes photographies. Et la chose était incompréhensible parce que Guy par ailleurs avait l’air de penser que des quatre téraoctets d’immense_disque il n’en restait plus qu’un qui fut disponible.

    J’interrogeais Guy en tous sens usant de mille subterfuges pour lui soutirer des informations, j’avais bien compris que lorsque je double cliquais sur immense_disque , Guy ne retrouvait pas autre chose que les trois fichiers déjà cités, aussi je tentais de biaiser en appelant des fichiers récents depuis différentes applications mais alors les réponses n’étaient pas rassurantes qui me disaient que non, décidément non, ces fichiers, les plus récents donc, n’étaient pas disponibles, ils avaient disparu, j’ai tenté d’accéder aux fichiers de mon site internet, de mes sites internet, depuis l’interface de compositions de pages html, rien à faire, depuis le logiciel de transferts de fichiers rien non plus : je n’avais manifestement plus accès à tout ce que j’avais pu produire de fichiers depuis presque deux ans et je savais que je n’étais pas particulièrement à jour de mes sauvegardes.

    Oui, je sais c’est assez mal. Le problème étant que je ne parviens plus à suivre depuis que je me suis mis à faire de la vidéo d’une part mais surtout du film d’animation, deux activités qui tout d’un coup se sont mises non seulement à remplir mes disques durs d’une façon quasi exponentielle et aussi à les remplir parfois de tout un tas de fichiers dont je ne sais jamais bien à quoi ils correspondent, apparemment des fichiers de travail des logiciels de fabrication de séquences animées et de montage. Bref j’ai graduellement perdu le contrôle de ma petite entreprise : il y a deux ans, je devais consommer un téraoctet de nouvelles données par an, je ne suis désormais pas loin de quatre par an, ce qui d’ailleurs me fait m’interroger sur la pertinence d’un projet que je suis en train de caresser, un projet d’un long métrage réalisé uniquement avec des photographies (animations, time lapse , séquenceurs etc…)

    Mais je n’en suis pas là, puisque pour le moment j’ai potentiellement perdu trois téraoctets de données. Ce qui me donne un peu le vertige tout de même.

    La perte des données est un événement physiquement déstabilisant.

    Ce n’est pas une blague en fait. J’ai tenté de réagir avec calme. Je me suis dit dans un premier temps que j’étais trop ému, oui, ému, pour avoir la moindre réaction intelligente, or il est primordial de réagir avec calme et intelligence si je veux avoir la moindre chance de revoir ces données, certaines au moins. J’ai voulu éteindre l’ordinateur, juste avant que je me dise que déjà ce n’était pas forcément une bonne idée, pour le moment Guy pensait encore que immense_disque contenait des données, il n’était pas exclu qu’un reboot lui fasse voir les choses différemment, il allait falloir agir avec prudence. Et tel les personnages de 2001 l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, je suis remonté du garage et à l’abri de Guy je me suis fait un café pour réfléchir à la façon dont j’allais procéder avec lui.

    J’ai fait tomber la cafetière en la dévissant ce qui a eu pour effet de voiler son couvercle, certes pas au-delà du réparable, mais j’ai pu constater qu’au moment où le café percole, le sifflement ne produit plus tout à fait la même note. J’ai vu que mes mains tremblaient. Je me suis dit du calme.

    J’ai tenté de me raisonner. Je me suis dit, il y a deux solutions. Je vais trouver le moyen de retrouver ces données, apparemment Guy a l’air de penser qu’il y a des données, et pas qu’un peu, trois téraoctets tout de même, sur immense_disque . Et la deuxième solution c’est que les données aient été effectivement formatées, écrasées, que ce soient des ex-données et de me poser la question, est-ce que c’est si grave ?

    Ben oui, quand même un peu, me suis-je dit. Par exemple, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé, les photographies prises au concert du Surnatural Orchestra samedi dernier, dans le lot il y en avait quand même quelques-unes qui valaient sans doute la peine d’être gardées, et puis Hanno allait être déçu, et avec lui les autres membres de la fanfare. Oui, pour cela, c’était embâtant. Mais est-ce que l’essentiel n’était pas sauvegardé, d’une façon ou d’une autre, par exemple ma façon de tout envoyer en ligne au fur et à mesure que je construis les pages html du Désordre faisait que pour ce qui était du travail sur le site, j’étais paré. Pour mes textes, comme je passais mon temps à en envoyer des versions notamment pour corrections à Sarah ou Julien, ce serait facile de retrouver de tels fichiers et je venais, au début de la semaine d’envoyer un fichier qui portait le nom éloquent de fuite_en_egypte_fichier_definitif.rtf à mon éditeur - j’aime bien dire mon éditeur . Finalement là où c’était le plus ennuyeux - quand je me parle à moi-même, quand je raisonne, je ne dis pas ennuyeux, j’ai plutôt tendance à penser et dire emmerdant et chiant, mais ennuyeux me plait à l’écrit, la contraction de l’ennui et des yeux sans doute - c’était pour les images en haute définition, sachant que par ailleurs une bonne partie de mon travail de photographe se trouve sur le site du Désordre , certes pas dans des définitions d’origine, donc ne permettant pas, entre autres choses, l’impression, mais je dois me poser sincèrement la question, en dehors de quelques images que je fais tirer de temps en temps pour faire des cadeaux la plupart du temps, est-ce que j’imprime quoi que ce soit ? Non.

    Et c’est curieux parce que buvant mon café en regardant pas la fenêtre en pensant à tout cela, je me suis calmé, j’ai senti comme l’oppression que j’avais d’abord sentie à la découverte que peut-être j’avais perdu toutes mes données des deux dernières années au pire était en train de refluer et nettement plus calme, je me suis de nouveau assis devant Guy et je lui ai demandé, sans hargne, sans nervosité quelles étaient les solutions qu’il proposait. Je me suis souvenu que j’avais un jour téléchargé un logiciel qui permettait de récupérer des données écrasées, mais je ne trouvais plus trace de ce logiciel puisque ma logithèque était contenue sur immense_disque , du coup j’ai téléchargé un autre logiciel qui cependant ne m’a pas beaucoup rassuré parce que ce logiciel dont c’est pourtant le métier avait l’air de penser au contraire de Guy que mon disque dur était quasiment vierge. Guy m’a proposé de faire un scan du disque dur avec tentatives de récupération de secteurs défectueux, tout en me précisant que selon la taille des unités sur lesquelles il pouvait produire de telles tâches cela risquait de prendre un peu de temps tout de même, j’ai brièvement estimé que pour scanner et récupérer trois téraoctets de données, cela risquait effectivement de prendre quelques heures, voire quelques jours.

    Je me suis dit qu’après tout c’était le moment ou jamais de tenter cette opération, quand bien même elle serait chronophage, et que monopolisant les ressources de Guy cela me contraindrait à trouver autre chose à faire de mes dix doigts que de l’html, comme par exemple de ranger un peu cette maison, de réparer les deux ou trois choses qui ne fonctionnaient plus, en quelque sorte d’étendre la réparation, et même, que si cela se trouvait, si Guy finissait par me dire non, décidément, non il ne retrouvait pas mes données, celles que nous avions produites ensemble, si j’apprenais la chose alors que j’avais remis de l’ordre dans mes papiers, réparé le tiroir de la cuisine et l’interrupteur de la lampe de chevet de Nathan, que j’avais avec moi la conscience du type qui s’est acquitté de ces tâches du quotidien, la mauvaise nouvelle serait plus facile à accueillir, j’ai donc lancé la recherche et la réparation des secteurs défectueux d’immense_disque et je suis remonté du garage avec la volonté d’en découdre avec la machine à coudre. Et c’était étonnant de voir comment des tâches que j’avais remises au lendemain depuis des lustres tombaient avec une facilité déconcertante, en une petite demi-heure, un café et l’écoute d’un vieux vinyle j’avais remis de l’ordre dans mes papiers en cours, en une demi-heure, un autre café et la face B du même vinyle, j’avais expédié la réparation du tiroir de la cuisine, je montais dans la chambre de Nathan, constatais que je ne pourrais pas réparer sans couper l’électricité pour ne pas courir le risque d’une électrocution, je suis donc descendu dans le garage et j’étais sur le point de commuter le disjoncteur quand j’ai vu s’inscrire sur l’écran que Guy venait de terminer le premier pourcent de la vaste tâche de récupération de mes données, je me suis dit que c’était encourageant et au moment d’appuyer sur le bouton, je me suis soudainent souvenu, ce que je peux être distrait des fois, que Guy avait besoin de l’alimentation électrique pour travailler. Un peu plus et je perdais tout pour de bon je crois.

    Depuis ce matin onze heures, Guy a scanné entre 6 et 7 pourcents d’immense_disque, en revanche pour ménager le suspense il refuse, pour le moment, d’indiquer qu’il récupère quoi ce soit et m’interdit l’accès au disque dur immense_disque .

    Si cela se trouve, il fait tout cela pour rien. Et j’ai vraiment perdu toutes mes données. Ou pas. Ou il n’aura pas avec cette manipulation retrouvé mes données, nos données, mais je pourrais chercher encore une autre méthode.

    Le soir, avant de remonter, avant d’éteindre les lumières du garage, j’ai souhaité bon courage à Guy.

    N’empêche je dois avoir sacrément vieilli pour avoir réagi avec un tel calme, ce n’est sans doute pas un mal, rester calme, en revanche je me méfie du prix à payer pour une telle sérénité, vieillir.

    Exercice #44 de Henry Carroll : Créez un récit fort en une photographie

    #qui_ca

  • On s’en serait douté mais... une étude scientifique montre que la quasi-totalité des variétés modernes de #pommes (après 1920) remonte à une demi douzaine de variétés, qui sont susceptibles aux maladies. Et la plupart ont un pedigree qui contient plusieurs fois ces variétés, réduisant la diversité génétique intrinsèque à la variété.

    “The apple varieties used in the modern commercial apple cultivation are nearly all genetically based on six relatively disease susceptible “ancestorvarieties”: Golden Delicious, Cox Orange, Jonathan, McIntosh, Red Delicious and James Grieve. This applies to varieties bred after 1920 until today, including the new scab resistant varieties. The following article shows the dimension of the genetical narrowing and problems concerning the vitality of modern apple varieties. The author has compared the healthiness of old and new apple varieties in his trialorchard under no fungicide-spray conditions. As a conclusion out of his observations he calls to bethink an overall—not just reduced on scab resistance—term of vitality, as well as to use also the genetical potential of old apple varieties.”

    http://www.kulturpflanzen-nutztiervielfalt.org/sites/kulturpflanzen-nutztiervielfalt.org/files/z.K.%20Apfelz%C3%BCchtung.Genet_.Verarmung-u.Tenden

    #diversité #génétique #plant_breeding #amélioration_variétale

    • Les patates en l’air se sont réveillées en plein coeur de l’hiver, elles étaient plutôt bien dans leur pot, mais elles ont bien souffert quand je les ai sorties dehors (soit trop froid et humide, soit trop chaud et sec). C’est à peine si elles ont fait quelques tubercules aériennes d’un centimètre :(
      Dont là je vais bientôt mettre les pots au chaud pour l’hiver, et espérer un départ bien en rythme au printemps prochain, pour vraiment commencer à implanter l’espèce sur le terrain. L’hybridation c’est une autre paire de manche et ça viendra quand les pieds mères seront bien vigoureux !
      Le succès est semé d’embûches :)

      De manière générale j’ai pas avancé sur les hybridations elles mêmes cette année, plutôt l’acquisition de parents intéressants. L’hybridation demande trop de rigueur et n’est pas compatible avec un jeune bébé à la maison !

    • Ce billet tombe bien car je souhaitais savoir où tu en étais de ton expérience.

      Donc tu as une liane qui a poussé de la tubercule depuis, c’est un point de gagné.
      Si je t’ai compris, tu dois attendre que tes « bébés » tubercules grossissent et ensuite tu passeras à la partie expérimentale.

    • Oui j’ai obtenu une plante à partir de chaque tubercule initial. Chaque plante a souffert quand elle a été exposée aux éléments. Maintenant j’attend le printemps que les plantes repartent de la racine. Le plan c’est d’en garder une en grand pot toujours rentrée l’hiver au cas où, et d’en mettre deux au jardin dans des endroits protégés.

      Une fois que les plantes seront bien implantées, elle vont faire des tubercules aériens. Sur les plantes que donneront ces tubercules, je vais tenter de greffer sur des espèces plus rustiques pour tenter mes hybridations.

      N’hésite pas à demander des renseignements ici ou en privé hein :)

      Si déjà j’arrive à avoir des tubercules aériens à manger grâce aux plantes initiales dans mon jardin, ça sera une grosse victoire et une grosse satisfaction. Si j’arrive à en faire des plus rustiques ça sera génial mais le chemin est long !

    • En lisant, je déduis qu’à chaque hiver la liane principale ressortant de la tubercule plantée en terre (en extérieur) meurt à cause du froid, et que de nouvelles lianes en ressortent aux printemps suivants.

      Ca m’intéresse vraiment de savoir si les tubercules initiales vont pouvoir donner au printemps suivant de plus grosses tubercules aériennes. Probablement au printemps suivant où tu pourras m’en dire un peu plus.

      A la réunion on a aussi le chouchou, un autre tubercule aérien finalement. Le tubercule racine (dans le sol) se mange également et s’appelle la patate chouchou. La patate chouchou est réellement la meilleure racine au niveau gustatif que je connaisse. On mange aussi les feuille et tiges, ce qu’on appelle brèdes chouchou. Donc tout se mange depuis la racine. Le prix du kg de chouchou est 1 euro, le prix du kg de la patate chouchou est de 8 euro.

      http://davesgarden.com/guides/articles/view/3290

      https://www.youtube.com/watch?v=1hN971Mi2r0


      cultiver la chayotte à l’est vendéen

      N’hésite pas à demander des renseignements ici ou en privé hein :)

      Va falloir mettre un peu ses mains dans la terre pour te poser de bonnes questions :)

    • Un tubercule aérien planté en terre va devenir une plante. Cette plante va faire chaque année des lianes et des tubercules aériennes, et ces lianes vont mourir aux premières gelées, mais pas la partie souterraine s’il ne fait pas trop froid. Je crois qu’on a compris la même chose.

      Théoriquement la plante devient plus puissante chaque année car il y a plus de réserve dans le sol pour relancer les tiges au printemps, et un système racinaire plus grand plus mobiliser les ressources du sol.

      Pour les tubercules aériennes, la taille maximale est fixée par la variété, et j’imagine que les premières années la plante ne peut pas produire des tubercules de la taille maximale. Mais plantes ont beaucoup souffert et donc je n’ai pour l’instant que quelques tubercules, d’au plus trois centimètres.

      Pour le chouchou/chayotte/christophine, ce n’est pas une tubercule aérienne mais un fruit, je vois ça comme des courgettes (d’ailleurs il y a un noyau). Ca m’intéresse mais l’espèce cumule les désavantages. Ca ne serait pas assez rustique pour que la plante reparte des racines l’année suivante, apparemment la plante ne serait productive que quelques années ici, et la fructification est sensible à la photopériodicité ce qui fait que le fruit n’a pas le temps de mûrir avant les gelées. Je cherche depuis quelques temps des variétés insensibles à la période de lumière (day neutral) mais sans succès, pas sûr même que ça existe. Cela dit ta vidéo à l’air encourageante !

    • As-tu pris des précautions particulières lors de la mise en terre (dans le sol) de ta ou tes tubercules ? Par exemple, as-tu mis d’abord en pot une tubercule avant de la planter en terre, et à quelle profondeur les as-tu planté en terre ?

      Je pose ces questions par curiosité, notamment dans le contexte de l’adaptation au froid.

      Plus généralement, y a-t-il une profondeur « indiquée » pour déposer en terre un tubercule ?

      PS : merci pour la clarté de ton commentaire précédent

    • Il n’y en a aucune en terre, seulement en pot. Le but était d’en mettre 2 sur 3 en terre, mais vu que les plantes sorties pour adaptation n’ont pas bien poussé ...

      Je les ai pas trop enfoncées car les trois tubercules avaient commencé à germer et faire des tiges. J’ai enterré en laissant dépasser le bout. Dans la nature elles sont censé germer au sol.

  • L’adieu sans regret aux pommiers hautes tiges en Bretagne
    Rencontres avec dix familles d’agriculteurs autour de Rennes
    c45 : Perichon
    http://www7.inra.fr/dpenv/pericc45.htm

    Jadis revenu des exploitations situées à la périphérie de Rennes, le pommier n’a pas échappé aux assauts répétés de la politique de rentabilité agricole orchestrée depuis plus de cinquante ans par les autorités françaises. Bien que longtemps dressé en symbole, le pommier haute tige se voit aujourd’hui renvoyé à un simple fait folklorique que seul l’amour de quelques passionnés peut encore défendre. Pour une majorité d’agriculteurs, en effet, la profonde détérioration des débouchés de la filière cidricole et le manque de main d’œuvre mobilisable en période de récolte expliqueraient cette disparition en cours. Pourtant, au-delà de la simple dépréciation économique, le pommier est en fait victime d’une véritable rancœur de la part de certains de ses propriétaires. Profondément enraciné dans leur histoire personnelle, ce sentiment résulterait d’abord du caractère rebutant des journées de ramassage des pommes.
    Ce travail qu’ils jugent à présent d’un autre âge leur apparaît impensable à réhabiliter même en envisageant l’émergence de nouveaux débouchés dans cette filière. Faute de remplacement, on peut donc légitimement s’interroger sur le devenir de ces vergers traditionnels et sur leur probable disparition. Toutefois, cette disparition ne sonnerait peut-être pas le glas du pommier sur ce territoire, car un redéploiement s’amorcerait actuellement sous forme de vergers basses tiges. C’est précisément du fait de ce double processus de disparition et de restructuration qu’une analyse de la perception et des représentations associées au pommier est nécessaire pour pouvoir envisager leur devenir dans l’agglomération de Rennes.

    #pomme #pommiers #Bretagne
    https://t.co/RVbaIRvwyq

  • Webaaz - #Pomm ou la redécouverte de #SQL - Pomm ou la redécouverte de SQL
    http://www.webaaz.com/post/132331759564/pomm-ou-la-red%C3%A9couverte-de-sql

    Pomm ce n’est pas de la magie mais un outil pensé pour utiliser pleinement #PostgreSQL et ainsi répondre aux besoins d’applications ou sites web pointus. Essayez et vous ne ferez plus un projet ni sans l’un, ni sans l’autre ! Tags : Pomm PostgreSQL #base_de_données #mapping #PHP #clevermarks SQL

  • Grenaille confite
    spécial @rastapopoulos

    Après avoir récolté mes pommes de terre, j’ai mis de côté les toutes petites petites petites pour faire des #petits_plats #superchouettes de #pommes_de_terre ou #patates, comme on veut.

    Celui sur la photo

    Il faut faire rissolé dans une casserole un oignon finement découpé dans de l’huile d’olive puis ajouté la grenaille avec la peau et laisser cuire à feu doux. Remuer de temps en temps. En principe il n’y a pas besoin d’ajouter d’eau mais si cela est nécessaire ne pas hésiter. Deux minutes avant la fin de la cuisson, ajouter du persil, quelques feuilles de roquette, de chénopodes et autres herbes de son choix, du sel et du poivre. Déguster.

    J’ai essayé une version pour cuire au four aussi délicieuse, fondante et parfumée : mettre la grenaille dans un plat à four, ajouter tout plein d’ail haché grossièrement, du romarin, de la sarriette, du thym, enrober le tout d’huile d’olive puis ajouter du vin blanc à mi-hauteur, du sel, du poivre. Enfourner et cuire tranquillement... le temps nécessaire. Un régal :)

    #bon_appétit

  • La filière pomme de terre en France | La Géothèque
    http://geotheque.org/filiere-pomme-de-terre-france

    La France est pourtant la première exportatrice mondiale de ce tubercule (source UNPT, Agreste), dont elle n’est que la 10e productrice. Cela signifie que la production française de patates est fortement intégrée à l’économie mondiale, car plus tournée vers l’exportation que dans les autres pays producteurs. La France produit plus de 6 millions de tonnes de #pommes_de_terre par an, soit 63 kg par habitant (UNPT), sachant que les Français en mangent en moyenne 30 kg par an (Planetoscope). Le reste est exporté. La filière est fortement industrialisée : le marché est concentré entre les mains de quelques groupes, dont certains sont encore de dimension familiale, comme Altho, dont la marque de chips Bret’s rappelle l’origine bretonne. Solanum tuberosum, dont on peut voir un exemplaire sur la carte, peut pousser dans tout l’hexagone, mais c’est une culture peu rémunératrice, qui ne peut être rentable qu’à condition d’une mécanisation poussée. C’est pourquoi le relief est déterminant dans la spécialisation d’une région dans la production du tubercule, beaucoup plus que le climat. Les sols légers et peu calcaires lui sont favorables.

    #patate #agriculture #agro-industrie #cartographie

  • http://www.rfi.fr/ameriques/20150814-californie-pommeau-douche-nebia-vert-eau-shower

    L’idée a de quoi séduire les Californiens touchés par la #sécheresse depuis quatre ans : se laver et se rafraîchir en consommant 70% d’#eau en moins. C’est le concept de la start-up Nebia, basée à San Francisco. Le #pommeau qui atomise l’eau en une multitude de gouttelettes permet de toucher une surface de peau 10 fois plus grande qu’un pommeau de douche classique.

    Une idée qui séduit les internautes. Trois jours après le lancement du projet sur le site de financement participatif #Kickstarter, environ 1 500 000 dollars gonflent la cagnotte. Alors que le projet en demandait initialement 100 000.