A Strasbourg :
Stras Défense, les rondes « sécuritaires, pas féministes » en collaboration avec la police
▻https://www.rue89strasbourg.com/reportage-stras-defense-rondes-securitaires-feministes-collaboratio
A Strasbourg :
Stras Défense, les rondes « sécuritaires, pas féministes » en collaboration avec la police
▻https://www.rue89strasbourg.com/reportage-stras-defense-rondes-securitaires-feministes-collaboratio
Depuis cet été, un groupe de jeune organise des rondes pour prévenir les agressions. Une initiative qui se présente comme citoyenne avec une image lisse. Pourtant, on descelle chez ces Strasbourgeois en manque d’action une tendance sécuritaire, « un peu trop à droite » pour certains déçus. Reportage lors de la deuxième virée nocturne.
#rondes #Strasbourg #sécurité #initiative_citoyenne #nuit #rondes_nocturnes #femmes #féminisme
Le numéro 1, un très beau numéro de la revue
#Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...
Sommaire :
Une sensation d’étouffement/Aux frontières de l’Iran et de l’Irak/Pâturages et Uniformes/La Banda Baudissard/
À ceux qui ne sont responsables de rien/Des plantes dans l’illégalité/Conga no va !/Mundatur culpa labore
La revue est disponible en pdf en ligne (►https://revuenunatak.noblogs.org/numeros), voici l’adresse URL pour télécharger le numéro 1 :
▻https://revuenunatak.noblogs.org/files/2017/03/Nunatak1HiverPrintemps2017.pdf
Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...
–—
métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/926433
Une sensation d’étouffement
Dans un rapport de 2009 émanant de l’Institut d’études de sécurité de l’Union européenne (#IESUE), on peut lire parmi tout un ensemble de préconisations : « [...] les menaces pesant sur ses voies maritimes commerciales, les actes de piraterie en haute mer, les conflits civils et la déstabilisation par la violence de certaines régions ayant des conséquences pour l’Union en termes de flux de migrants ou de réfugiés, la perturbation des canaux d’approvisionnement en ressources ou l’encouragement du terrorisme, la prolifération des armes de destruction massive et d’autres menaces physiques nécessiteront de la part de l’Union une capacité de réaction militaire constante et toujours plus professionnelle ».
L’immigration clandestine est donc perçue comme une « #menace » parmi de nombreuses autres et le traitement requis pour ce problème est militaire. Ce même rapport préconise de renforcer le contrôle aux frontières en procédant à des « opérations d’endiguement » destinées à « protéger les riches du monde contre les tensions et les problèmes des pauvres. Puisque la proportion de la population mondiale vivant dans la misère et la frustration continuera d’être très élevée, les tensions entre ce monde et le monde des riches continueront de s’accentuer, avec les conséquences que cela suppose. Comme il est peu probable que nous ayons supprimé les causes du problème d’ici 2020, en remédiant aux dysfonctionnements dont souffrent les sociétés, nous devrons renforcer nos barrières » (op. cit.). Dès lors, les enjeux qui se cachent derrière la surveillance des frontières et les motivations de la guerre livrée aux exilés tentant d’accéder au sol européen deviennent clairs : maintenir les intérêts du « monde des riches ».
#La_Roya #Roya #vallée_de_la_roya #frontière_sud-alpine #Alpes_maritimes #asile #migrations #réfugiés #contrôles_frontaliers #militarisation_des_frontières
Aux frontières de l’Iran et de l’Irak
Cet entretien est né d’une rencontre. Il aurait pu être réalisé à la
montagne dans un alpage des Écrins où Leïla est bergère à la belle
saison, mais c’est à la terrasse d’un café à Marseille que nous nous
sommes entretenus avec elle. Son projet et ses fréquents voyages au
Başûr, le Kurdistan Irakien, nous ont donné l’envie de parler dans
la revue Nunatak de cette région souvent ignorée en Europe.
Nous nous sommes rencontrés car nous partageons le désir de
comprendre les luttes et résistances qui se déroulent au Kurdistan,
les réalités propres à ce territoire de montagne. Nous nous interrogeons
sur la résonance qu’il peut y avoir entre les luttes menées làbas
et les nôtres, car il nous semble que c’est par la compréhension
et l’échange que les distances qui les séparent peuvent s’amenuiser.
Les combats et la place des femmes nous questionnent particulièrement
dans le contexte de guerre et de répression que connaissent
les Kurdes depuis des dizaines d’années.
Loin d’un discours de spécialiste présentant une implacable analyse
géopolitique, ou d’un folklore militant cherchant à faire vivre au
lointain une idéologie révolutionnaire, nous désirons simplement
apporter un témoignage proche, palpable, où les mots raconter,
écouter, regarder prendraient leur sens.
En tout cas, l’étude qu’elle a faite est remarquable...
Citation :
« La frontière est très militarisée, et tuer des gens à la frontière fait partie de la politique de répression menée contre les Kurdes. C’est une répression très violente. Les gardes-frontières tirent à vue. Il faut comprendre que cette solution de vie autour des passages clandestins a été mise en place suite à la destruction de toutes les autres ressources. C’est très dur pour les gens, on les empêche de vivre et de s’en sortir grâce à la terre. Et quand ils trouvent une solution parallèle, ils se font encore une fois réprimer... Dans tous les villages, il y a des personnes qui sont mortes sous les balles en passant la frontière. Les gardes vont jusque sur les sentiers de montagne, mais la frontière reste encore très poreuse car ils ne peuvent être partout ; la #montagne est une bonne cachette. »
#Kurdes #Kurdistan #Kurdistan_irakien #Irak #déplacement_forcé #histoire #Baas #collectivisation #réforme_agraire #frontière_ouverte #violence #violent_borders #militarisation_des_frontières #frontières #économie_de_frontière #Iran #résistance #grève #répression #femmes #genre #migrations #femmes_migrantes #camps_d'entraînement #peshmerga #Organisation_des_femmes #guerilla #PDKI #Komala #ségrégation_sexuelle #égalité #rapports_de_genre #guérilla #pouvoir #mourir_aux_frontières #morts #décès
Et ce beau concept : #artisan_de_passage
ping @isskein
À ceux qui ne sont responsables de rien
#puces #élevage #surveillance #technologie #RFID #résistance #identification_électronique #élevage #traçabilité #France #colère #sanctions #puce_électronique #étiquetage #primes_européennes #risques_alimentaires #autonomie #responsabilité #liberté #alimentation #bien_commun #libéralisme #gestion #PAC
v. aussi le film documentaire :
#Mouton_2.0 - La puce à l’oreille
►https://seenthis.net/messages/626195
Des plantes dans l’illégalité
#pharmacie #industrie_pharmaceutique #herboristerie #livre_bleu #criminalisation #histoire #médecine #répression #huiles_essentielles #purin_d'ortie #alimentation #sauge #hysope #interdiction #savoirs_populaires #santé #remèdes_naturels #propriété_intellectuelle
ping @fil
Conga no va !
Citation initiale, tirée de Anna Bednik, Extractivisme, Le passager clandestin, 2015:
« Qu’est-ce que l’extractivisme ? C’est un programme pour utiliser la terre et non pour vivre avec elle ; pour extraire ses biens comme matière première à échelle industrielle. Il se fonde sur une prétendue prééminence de l’humain sur le reste de la nature et sur certains humains considérés comme inférieurs (...). Il expulse les personnes de leurs terres et les entasse dans des bidonvilles en périphérie des centres urbains »
ping @albertocampiphoto
Mundatur culpa labore. Laver sa faute par le #travail
#prison #bagne #enfants #Campestre-et-Luc #mineurs #colonie_pénitentiaire #colonies_pénitentiaires_agricoles #agriculture #enfermement
v. aussi
Pourquoi faudrait-il punir ? Sur l’abolition du système pénal
Bien des philanthropes, depuis la création de la prison, luttent pour une amélioration du sort des détenus. C’est d’ailleurs la moindre des choses. On peut indéfiniment réformer et reformer ainsi la prison.
On peut aussi vouloir son abolition, sa suppression pure et simple. Comme on a supprimé les tortures de l’arsenal pénal.
Elle est un supplice, au même titre que la goutte d’eau sur le crâne et tous les supplices qui visent l’énervement.
Elle repose sur l’idée qu’elle doit être dégradante et humiliante : au sens le plus littéral du terme, elle se veut une peine infamante.
Les modernes, malgré les concessions au populisme d’aujourd’hui sur le « tout sécuritaire », s’accordent à la trouver archaïque. Mais on peut s’attendre à ce qu’elle soit remplacée par quelque chose de pire
C’est pourquoi la question essentielle n’est pas celle du comment, mais du pourquoi.
Pourquoi punir ? Pourquoi faudrait-il punir ?
Aux frontières de l’Iran et de l’Irak, Leïla
En faisant mon travail préparatoire, ce que j’ai vu, c’est que dans toutes les statistiques, il y a autant de migrantes que de migrants dans le monde. Mais une fois en Europe, les femmes sont complètement « invisibilisées ». On ne les voit pas dans la rue, on n’en parle pas dans les travaux de recherche, ni dans la sphère médiatique.
Cela m’a amenée à me demander : où sont-elles ? Comment se déplacent-elles ? Pourquoi ne les voit-on pas, alors que l’on voit les hommes ? Les hommes comme les femmes sont en situation très précaire, donc ce n’est pas seulement la précarité qui explique cela. L’idée était d’aller chercher ces réponses à la source, de voir comment ces femmes partent, comment elles pensent leur trajet de migration, comment elles s’organisent pour le départ. Dans ces camps de réfugiés, je les rencontrais alors qu’elles étaient à une étape intermédiaire de leur migration : des femmes qui étaient parties d’Iran, qui s’étaient retrouvées en Irak et dont la plupart voulaient aller en Europe. Elles me racontaient leur départ d’Iran. Je vivais avec elles au quotidien. C’était l’occasion de comprendre, de partager ce moment de recomposition à travers le passage dans les camps, l’attente et tout ce que ça implique. Avec, en toile de fond, la construction d’un autre voyage vers l’Europe qui n’arrive pas toujours
Vu la nature de ses projets et celle des états de la région, il y a probablement tout lieu de penser que Leïla n’est pas son vrai prénom…
Liberté, آزادی
Marseille : le mur de la honte
Comme ultime réponse à la contestation populaire contre son projet piloté par la #Soleam, société d’aménagement, la mairie de Marseille monte un mur de béton entre les habitants et #La_Plaine, pour la « réaménager » par l’agence #APS. Marseille prend ainsi le visage du Mexique, de Belfast, de Gaza, ou de Berlin en 1961.
Le mur du mépris - La Plaine 2018
Berlin ? Belfast ? Mexique ? Gaza ? Non, aujourd’hui c’est à la Plaine que la mairie et les flics, main dans la main, ont décidé d’ériger un gigantesque mur de béton pour tenter d’écraser toujours plus le quartier. Retour en photo et en vidéo sur le musellement de la place...
(Petite mise au point : un certain nombre de lecteur/lectrices ont souligné que la comparaison avec les murs de Gaza, Berlin etc. était peut-être un peu abusive ou malencontreuse. Effectivement, les réalités des murs érigés en Palestine, à la frontière Etats-Unis-Mexique, ou par le passé à Berlin, sont toutes autres. A la Plaine, point de miradors, de contrôles d’identité et de militaires. L’intention n’était pas de mettre sur un même niveau ces réalités totalement différentes, mais simplement de souligner les comparaisons qui sont sur toutes les lèvres des habitant.e.s du quartier, aussi approximatives soient-elles...)
Tout le monde s’y attendait, mais personne n’osait y croire. Gérard Chenoz tient ses promesses : quand il veut éradiquer les quartiers populaires, et bien il met tout en oeuvre pour y parvenir. Histoires de pouvoir et de pognon, c’est certain. Mépris de classe assurément.
Et là où le gentrifieur en chef tient aussi ses promesses, c’est dans son goût prononcé pour la manipulation. Il a quand même trouvé moyen de jouer la victime dans la presse, et tenter de renverser médiatiquement la vapeur. Selon ses atermoiements, s’il est nécessaire d’installer ce mur de la honte, c’est à cause de la révolte des habitant.e.s et usager.e.s de la Plaine. Si ce mur coûte près de 400000 euros de plus aux 20 millions déjà faramineux du projet, c’est à cause de la plèbe qui exprime sa colère. Et, pirouette finale, s’il y a 400000 euros à débourser en plus, ce sera bien à la charge des contribuables, et ce, à cause, évidemment, du peuple de la Plaine opposé aux travaux. La boucle est bouclée : l’exorbitant coût des travaux est directement imputable aux plainard.e.s ! Roublard le Gérard, non ?
Mais ça n’est pas un problème pour lui, ni pour la mairie. Leur mur de mépris, ils le posent. Ils semblent insinuer que, désormais, le quartier est à eux... Pourtant, rien n’est fini. Le quartier ne veut pas de leur aménagement à coup de matraque, de mur et de béton. Le quartier se battra jusqu’au bout pour arrêter ce chantier dont personne ne veut.
Voici un excellent retour par Primitivi sur le début de l’installation du mur lundi 29 octobre, et sur la conférence de presse qui l’a précédé :
▻https://vimeo.com/297967292
Et à #Bure... les murs ont tombé... c’est ce qui est rappelé sur les réseaux sociaux concernant le mur de Marseille :
En fait on a déjà vu ce type de murs à Bois Lejuc (#Bure) il y a deux ans ... et les murs étaient tombés
▻https://twitter.com/ADecroissance/status/1057396390014390272
Les murs tombent dans le #Bois_Lejuc !
Aujourd’hui, près de 500 personnes, jeunes, moins jeunes, militant-e-s de tous les horizons, habitant-e-s, agriculteurs, ont réinvesti le Bois Lejuc et procédé à sa remise en état dans une atmosphère festive et déterminée. Plusieurs centaines de mètres de pans de mur illégalement érigés ont été abattus, d’autres redécorés, des arbrisseaux plantés. Quelques plants de légumes plantés lors de l’occupation de la forêt du 19 juin au 7 juillet, rescapés de la reprise de la forêt par l’Andra, ont même été repiqués.
deco190Militant-e-s récemment mobilisé-e-s et opposant-e-s de la première heure se sont retrouvé-e-s à l’ombre des arbres libérés pour pique-niquer et refaire le monde sur les ruines du mur. Avec la chute de ce mur, ce n’est pas seulement un symbole de la violence et du passage en force de l’Andra qui est tombé ; c’est aussi la chape de plomb de la fatalité et de la résignation qui s’est fissurée.
down2Cette fronde populaire est une saine et légitime défense face au rouleau compresseur de l’Andra, prête à tout pour imposer CIGÉO (emploi de vigiles surarmés, mépris des lois, mépris des décisions de justice). Les centaines de personnes arrivées dans le bois ont pu constater l’ampleur des dégâts infligés à la forêt : coupes dans des futaies de jeunes arbres, nouvelles et larges saignées dans les taillis… Certains indices laissent d’ailleurs penser que l’Andra a poursuivi ce défrichement illégal même après la décision de justice du 1er août. Nous attendons avec impatience les échéances juridiques à venir.
Face à l’étendue des dégâts et la mauvaise foi de l’Andra, il nous semble plus qu’essentiel de continuer à défendre la forêt dans les jours et semaines à venir !
La Plaine. Des centaines d’habitants sont en train de faire le tout du mur au son des tambours et en portant le deuil et le cercueil du « simulacre de concertation ».
▻https://twitter.com/laurentdancona/status/1058000293131096064
La Plaine. Après les #rondes, le #sit-in devant la Soleam.
Dans le numéro de @cqfd en kiosque actuellement
#Urbanisme à la tronçonneuse – La Plaine emmurée > La mairie y croyait dur, à son opération table rase sur La Plaine. Et, la mort dans l’âme, le quartier s’y préparait. Une fois chassés les gens du marché, la résistance allait faiblir. Gérard Chenoz, adjoint (LR) aux Grands projets d’attractivité et maître d’œuvre des travaux de requalification de la place Jean-Jaurès, s’en était vanté auprès du site Marsactu : « Une Zad sur La Plaine ? Dans dix jours c’est fini. » Il aura finalement fallu un mois riche en surprises, et un mur de béton de 2,5 mètres de haut ceinturant l’esplanade, pour que le chantier démarre vraiment. Le Marseille populaire n’a pas dit son dernier mot.
Heureusement, ces murs seront « embellis et habillés » par des « artistes, peintres urbains et graffeurs [...] dans le respect de l’identité de la place Jean Jaurès, connue pour être un lieu incontournable du street art ». Peindre en rose un mur de séparation, un crachat au visage du quartier, ne le rend pas plus agréable ni « respectueux ». Par contre, ces fameux « artistes » risquent de ne pas être très bien accueillis lorsqu’ils viendront. Devra-t-on bientôt voir des « street-artistes », héritiers de l’art vandale, protégés par la police ? Ce serait un comble.
Pour l’anecdote, on apprend aussi que « les accès aux immeubles résidents sont maintenus » pendant la durée des travaux. C’est gentil ça, de laiser les gens rentrer chez eux.
▻https://mars-infos.org/chenoz-et-la-mairie-nous-mentent-3469#nh3-3
formulé par la Soleam :
Mesure de sécurité aussi regrettable qu’indispensable, ces barrières deviendront un espace d’expression. Un collectif d’artistes leur donnera une note artistique. Ces peintres urbains et graffeurs travailleront à égayer le nouveau dispositif de sécurité, dans le respect de l’identité de la place Jean Jaurès, connue pour être un lieu incontournable du street art.
▻http://www.soleam.net/projet/__trashed-2
Leur rêve :
Un positionnement géographique idéal, un port enfin dynamique et plutôt smart, des grandes entreprises qui agissent comme locomotives, des entrepreneurs qui ne restent pas indifférents aux évolutions du territoire, des startups à foison et, cerise sur le gâteau, un climat clément qui rend le business plus sympathique sous le soleil.
« Nous voulons nous servir du langage de la tech pour hacker les cerveaux des plus jeunes et leur donner accès à la culture. »
« Il faut repenser la configuration des quartiers. Tout détruire et tout reconstruire de façon différente en utilisant une situation géographique exceptionnelle . Cela doit s’accompagner d’une politique plus sociale. » Et de plaider pour un « plan Marshall urbanistique » . Mais aussi pour un centre-ville qui aurait tout intérêt à devenir piéton, gagnant ainsi des points d’attractivité supplémentaire, ne serait-ce qu’au niveau touristique.
Qui voudrait aussi plus de bleu et de vert, « une ville propre, bien éclairée qui serait devenue le leader mondial de l’éolien flottant, qui aurait un grand port lequel aurait dépassé Miami en termes de nombre de croisiéristes. »
▻https://marseille.latribune.fr/economie/2018-10-27/marseille-une-metropole-mondiale-791674.html
Un cauchemar !
source de l’article : #twittoland
▻https://twitter.com/gerardchenoz/status/1047025687331254274
#urbanisation #métropolisation #bétonisation
La Plaine - Des engins de levage tentent de redresser le mur...
▻https://twitter.com/DavidLaMars/status/1059210069332713473
La Plaine emmurée - On résume les événements de la soirée.
19h55 : des opposants renversent plusieurs pans du mur sur la chaussée
20h38 : intervention des policiers Depuis
22h, des engins interviennent pour redresser les pans du mur
Marseille : lettres de la Plaine
Alors que nous nous apprêtions à boucler l’édition de ce lundi, édition dans laquelle une lettre de la Plaine annonçait aux pouvoirs publiques que le mur de béton de 2m50 construit à la hâte pour protéger la destruction de l’une des dernières place populaire de Marseille, ne manquerait pas de tomber, nous recevons cette nouvelle missive. Le mur est donc partiellement tombé et éclaté sur le sol. Cela valait évidemment une nouvelle lettre aux élus.
Chers Jean-Claude, Gérard & Jean-Louis,
On voulait vous prévenir, votre mur il est malade, certaines parties ont dû être abattues.
C’était pas sécur’.
On a pensé à la transplantation mais c’est vrai que trois tonnes chaque morceau du mur, c’est beaucoup.
Ceci dit, on vous trouve un peu léger.
On a comme l’impression que vous avez du mal à estimer le poids du refus.
C’est qu’il est bien plus lourd que votre mur.
C’est bizarre d’être à ce point à côté de la plaque.
De sous estimer autant.
On vous pensait mieux renseignés, mieux entourés.
On a pourtant tout fait pour vous aider.
Les manifestations, les pétitions, les lettres…
Trois mille personnes l’autre jour dans la rue.
C’est peut-être Olivier de la préfecture, il ne sait pas compter, il doit mal vous renseigner.
On est un peu triste pour vous parce que ça à l’air tout petit le monde dans vos têtes. Tout réduit.
Bref, on vous sens fatigués, dépassés.
On s’inquiète pour vous.
D’autant qu’ici sur la place il se murmure que ça se lézarde dans les autres quartiers. D’ailleurs on fait une réunion cet après-midi avec les autres quartiers. Vous devriez venir, toute la ville sera là. Un grand conseil municipal.
En tout cas, c’est gentil d’avoir remis l’électricité sur la place.
On y voit mieux.
Ici on a hâte de connaître votre prochaine idée. Le carnet de chèque, en tout cas, il doit pas mal tourner. On est rassurés de savoir la ville si riche. ça change.
Au fait, pour le service après vente du mur, on vous donne les coordonnées :
- Groupe PBM. 04 72 81 21 80
97 Allée Alexandre Borodine - Bât Cèdre 2 - 69800 Saint-Priest.
et puis celles du directeur des ventes, ça peut-être utile pour les réclamations
Laurent ULLINO - Tél. 06 61 08 58 48
laurent.ullino@pbm.fr »
Un quartier à cran
Tel un orage d’été, la requalification de la place Jean-Jaurès, au cœur du quartier de La Plaine, à Marseille, s’annonce aussi incertaine que menaçante.
À quelques jours de l’échéance, et malgré une plaquette publicitaire affirmant que tout est ficelé (on y vante sans vergogne « une démarche collective et collaborative », pour « une grande place métropolitaine, méditerranéenne, polyvalente et populaire »), tous les lots de l’appel d’offres n’ont pas encore été attribués. En revanche, des recours juridiques sont déposés au nom des forains du marché, de commerçants et de l’association La Plaine sans frontières.
Si le cabinet APS, chargé de redessiner la place, enfume l’opinion avec des formules ronflantes promettant une « réactivation contemporaine », les premiers concernés subissent l’habituel mépris de la vieille garde municipale. Le phasage des travaux, qui aurait permis à 80 vendeurs sur 300 de cohabiter avec le chantier, est jeté aux oubliettes. Dans un courrier en date du 1er août, l’élue Marie-Louise Lota, adjointe aux Emplacements publics, annonce la « fermeture totale de la place pour des motifs de sécurité et de salubrité ». Les forains seront exilés sur huit « sites de repli », pour l’essentiel dans les quartiers Nord. Cette dispersion signerait l’arrêt de mort du marché le plus populaire de la ville.
Autre déracinement : 87 des 191 arbres de la place devraient être arrachés. Pour endormir les consciences, l’élu Gérard Chenoz, adjoint aux Grands projets d’attractivité, et le paysagiste Jean-Louis Knidel affirment qu’ils ne seraient pas coupés, mais « transplantés ailleurs », pour « une plus grande biodiversité » !
Consulté, un technicien forestier a démonté l’intox : une telle opération, très coûteuse, aurait dû se préparer en amont et les tilleuls adultes ont peu de chance de survivre.
Autre fake news, la piétonisation : une voie de circulation éventrera la plus grande place de Marseille sur toute sa longueur. Pour rendre cet attentat plus sexy, les paysagistes parlent de ramblas… Aucun plan général de mobilité, aucune étude d’impact sérieuse : un effet entonnoir, ainsi que la suppression de 400 places de stationnement sans solution alternative, déporteront le chaos automobile dans les rues adjacentes.
À des restaurateurs inquiets, Yves Moraine, maire des 6e et 8e arrondissements, a répondu avec désinvolture qu’ils seraient « bien contents de la plus-value de leurs fonds de commerce une fois le quartier réhabilité ». Il dévoile ainsi des visées spéculatives, tout en mentant éhontément : s’ils sont contraints de vendre, les commerçants le feront sur la base d’un chiffre d’affaires rendu calamiteux par trois ans de chantier.
Autre menace : sur un espace « minéralisé », avec un « deck central » en bois où les badauds pourront « se montrer et regarder », tous les usages non encadrés et non marchands seront mal vus. Sous l’œil de 26 caméras, le carnaval indépendant, la sardinade du 1er mai, les jeux de boules ou de balle et les repas de quartier deviendront des « usages déviants ».
Un tel équarrissage serait le point d’orgue de la reconquête d’un centre-ville trop populeux, qu’on aimerait voir basculer du côté des quartiers huppés. Sans oublier la volonté de multiplier les zones d’attractivité touristique. Preuve de l’impopularité de cette politique, les candidats de l’équipe Gaudin ont été désavoués dans les urnes, éjectés avec à peine 10 % des voix au premier tour des dernières législatives. Mais qu’importe : « Avant de prendre ma retraite, je vais nettoyer La Plaine », aurait déclaré Marie-Louise Lota.
Plus soucieuse de réélection, la nouvelle génération LR soigne ses éléments de langage : « Je suis pour une rénovation inclusive, nous avons besoin de toutes les énergies », lance Sabine Bernasconi, maire des 1er et 7e arrondissements. Ce qui ne l’empêche pas de s’attaquer au boulodrome associatif de la place Carli, après que les bouquinistes en ont été bannis. La même phobie de toute activité populaire est là encore à l’œuvre.
Seule force de ce projet de destruction, la division de ses adversaires. Écolos et pro-vélos sont bernés par une piétonisation cosmétique. Nombre de riverains des quartiers voisins croient que tout vaudra mieux que cette place laissée à l’abandon depuis des années. Reste le fantôme d’une Zad urbaine pour sauver les arbres, le spectre d’un coup de sang des forains et la mutation de l’assemblée de La Plaine en véritable assemblée de quartier. Qui est vivant verra.
#Bulgarie : des « #patrouilles_citoyennes » d’#extrême-droite qui terrorisent les #migrants
Des « patrouilles citoyennes » se sont constituées pour effectuer des #rondes dans les quartiers de Sofia fréquentés par les migrants. Un phénomène inquiétant qui va de pair avec la banalisation du discours #néonazi et xénophobe, alors que la Bulgarie connaît une hausse spectaculaire du nombre de migrants, en provenance notamment de Syrie.
Le vrai visage de l’Aube dorée, parti néonazi grec | La Cité
►http://www.lacite.info/le-vrai-visage-de-laube-doree-parti-neonazi-grec
Le vrai visage de l’Aube dorée, parti néonazi grec
Keystone / AP Photo / Nikolas Giakoumidis / Athènes / 6 avril 2012
Incurie judiciaire et collusion policière. C’est le terreau où prospère la formation politique qui défraye régulièrement la chronique en Grèce, pays en proie aux démons de l’extrémisme nationaliste.
Texte Cristina del Biaggio Photos Alberto Campi
Petrou Ralli, un mot grec devenu synonyme d’espoir pour des centaines de candidats à l’asile. Mais aussi d’appréhension et d’humiliation. Petrou Ralli, c’est le nom d’une grande avenue à quelques kilomètres du centre d’Athènes où se situe le Département de police des étrangers. Dans une rue parallèle, les requérants campent des heures durant avant d’être autorisés à déposer une demande d’asile. Nous sommes dans la zone industrielle d’Athènes, un jour de fin juillet 2012. Du mercredi au vendredi, chaque semaine, le rituel de la sélection des candidats est immuable. à quelques exceptions près.