Dans son éditorial Le Monde aurait du se limiter à ces deux passages, le reste n’est que blabla inutile et circonvolution des anges.
La trajectoire ambivalente de Julian Assange
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/13/la-trajectoire-ambivalente-de-julian-assange_5449804_3232.html
M. Assange est revenu sur sa parole et a publié les documents, sans filtre, dans leur intégralité. Le Monde a dénoncé ce procédé ; d’autres médias, en revanche, ont continué à le soutenir. La réalité est qu’il a, ce jour-là, quitté le monde des défenseurs des droits humains pour rejoindre celui des absolutistes de la transparence, faisant, au passage, un cadeau aux pires services de sécurité de la planète.
Ce qu’il s’est passé ensuite avec Julian Assange est complexe, mais il en ressort une ligne directrice : le militant antiaméricain s’attaque aux secrets des pays démocratiques, et rarement à ceux de pays totalitaires. Il a travaillé pour Russia Today, la télévision pro-Poutine financée par le Kremlin. Et il a utilisé WikiLeaks, durant la campagne présidentielle américaine de 2016, comme diffuseur de documents subtilisés par les services secrets russes au Parti démocrate et à sa candidate, Hillary Clinton, dans le but de la discréditer. Il a, ce faisant, comme Moscou, aidé Donald Trump à remporter l’élection.