• Ottawa aurait perdu le contrôle sur le cannabis thérapeutique pour les vétérans La Presse canadienne
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1914782/anciens-combattants-canada-programme-cannabis-medicinal-perte-contr

    Un audit interne au ministère des Anciens Combattants suggère qu’Ottawa, qui débourse des dizaines de millions de dollars chaque année pour la marijuana thérapeutique, a pratiquement perdu le contrôle de ce programme.

    Publié discrètement cette semaine, le rapport d’audit révèle notamment qu’Anciens Combattants Canada offre ce programme sans trop de supervision, d’encadrement ou de données probantes sur les bénéfices pour la santé des vétérans.


    Le programme fédéral mis en place pour fournir du cannabis thérapeutique aux anciens combattants a coûté 150 millions de dollars au cours du dernier exercice financier. C’est plus que tous les autres médicaments sur ordonnance combinés. (archives) Photo : Radio-Canada / Axel Tardieu

    Les résultats de l’audit sont publiés alors que le nombre d’anciens combattants qui demandent un remboursement pour leur cannabis médicinal a explosé depuis quelques années, passant d’une centaine en 2014 à plus de 18 000 l’année dernière. Et on ne semble pas voir une tendance à la baisse à l’horizon.

    Résultat : le ministère des Anciens Combattants a dépensé plus de 150 millions de dollars en marijuana à des fins thérapeutiques l’an dernier, soit plus que pour tous les autres médicaments sur ordonnance combinés. Ce poste budgétaire devrait atteindre 200 millions cette année et 300 millions d’ici 2025-2026.

    Pourtant, même si la demande a augmenté de façon exponentielle, les auteurs de l’audit ont constaté une pénurie persistante de recherches sur les avantages thérapeutiques – et les risques – associés au cannabis pour les anciens combattants, en particulier ceux qui souffrent de traumatismes psychologiques.

    L’audit souligne par ailleurs un manque de directives et de surveillance concernant l’admissibilité des vétérans à cette marijuana thérapeutique, les critères selon lesquels ce médicament est prescrit et la façon dont les anciens combattants obtiennent une ordonnance.

    Le ministère “a pris des mesures pour opérationnaliser sa politique afin de fournir aux vétérans un accès au remboursement du traitement”, indique le rapport. “Toutefois, d’importantes lacunes demeurent sur le plan des contrôles internes relatifs à la santé des vétérans et à la gestion du programme.”

    Explosion des réclamations
    Le ministère des Anciens Combattants a commencé à rembourser quelques vétérans pour leur cannabis médicinal en 2008, date à laquelle les approbations ont été accordées sur une base extrêmement limitée et avec l’approbation d’un médecin spécialiste.

    Cette décision faisait suite à une série de jugements rendus par les tribunaux il y a plus de 20 ans, qui ont accordé pour la première fois une protection juridique contre toute poursuite criminelle pour la consommation de marijuana à des fins médicales.

    Puis, en 2014, Santé Canada a assoupli ses règles pour déterminer ceux qui pouvaient autoriser l’utilisation de la marijuana médicinale, et dans quelles conditions et circonstances. Les nouvelles règles n’ont pas imposé de limites à la quantité de marijuana qui pouvait être autorisée ni au coût.

    Ce changement a entraîné une explosion des réclamations et des coûts, malgré la décision du gouvernement libéral, en 2016, de limiter les réclamations à trois grammes par jour, à un prix fixe de 8,50 $ le gramme . Le ministère peut par ailleurs rembourser, “à titre exceptionnel”, jusqu’à 10 grammes par jour “lorsqu’un vétéran satisfait à des exigences supplémentaires”.

    Les auteurs du rapport d’audit soulignent que, selon les recherches disponibles, qui sont encore limitées, les individus devraient consommer moins de trois grammes de cannabis par jour et faire des suivis réguliers avec leur professionnel de la santé.

    Santé Canada et le Collège des médecins de famille du Canada ont également mis en garde contre les effets potentiellement néfastes de la consommation de marijuana chez les personnes souffrant de troubles de santé mentale, en particulier de trouble de stress post-traumatique.

    Pourtant, le rapport d’audit indique qu’Anciens Combattants Canada n’a fourni ni directive ni restriction sur les types de problèmes de santé admissibles au remboursement de la marijuana à des fins médicales.

    Des contre-indications
    Pratiquement toutes les conditions médicales sont admissibles au programme, dont le syndrome de stress post-traumatique. Or, “la grande majorité” des vétérans qui ont été remboursés pour leur cannabis médicinal “étaient atteints de troubles de santé mentale [en particulier l’état de stress post-traumatique]”.

    Pourtant, ces états psychologiques “sont considérés comme une contre-indication” par des organismes de santé comme le Collège des médecins de famille du Canada et Santé Canada, indiquent les auteurs du rapport.

    Pendant la même période, près de 80 % des autorisations concernaient trois grammes de cannabis ou plus par jour, alors que les lettres d’autorisation de spécialistes pour de nombreux anciens combattants “ne comportaient que très peu d’éléments à l’appui d’une étroite relation médecin-patient”.

    “Les recommandations relatives au suivi étaient vagues, les spécialistes utilisant des formulations comme : suivi dans six mois ou selon les besoins cliniques, lit-on dans le rapport. Un peu plus de la moitié des lettres examinées dans le cadre de la vérification ne comportaient aucune mention relative au suivi.”

    De plus, environ le tiers des dossiers examinés ne comportaient aucune trace indiquant quel fournisseur de soins de santé avait effectivement autorisé l’ancien combattant à recevoir du cannabis médicinal. Et de nombreux dossiers étaient incomplets.

    Des professionnels généreux
    Dans l’une des conclusions les plus troublantes du rapport d’audit, on lit que 11 professionnels de la santé ont remis des autorisations à près de 40 % des vétérans qui demandaient un remboursement pour du cannabis thérapeutique, soit plus de 6000. Un de ces professionnels de la santé a approuvé à lui seul près de 1300 de ces demandes, et trois autres ont remis entre 700 et 830 autorisations.

    “L’équipe de vérification a notamment constaté qu’un petit nombre de médecins avaient autorisé un très grand nombre de vétérans à avoir recours [au cannabis à des fins médicales], ce qui soulève des questions quant à la rigueur du suivi effectué”, lit-on dans le rapport.

    “Comme les lignes directrices sur l’autorisation [...] sont limitées, il existe un risque que certains professionnels de la santé prescrivent à outrance” ce traitement de cannabis.

    * Une poignée de fonctionnaires
    Malgré ces drapeaux rouges, ainsi que le risque pour les anciens combattants et les contribuables, les auteurs du rapport notent que la grande majorité des demandes de remboursement ont été approuvées, le ministère se concentrant sur l’accessibilité à ce programme plutôt que sur sa surveillance et son contrôle.

    On note ainsi que 45 anciens combattants dont l’état de santé était répertorié comme un trouble de toxicomanie ont reçu un remboursement. Par ailleurs, 46 vétérans ont reçu le remboursement de grandes quantités de cannabis (7 à 10 grammes par jour) “tout en ayant aussi reçu le remboursement de médicaments appartenant à chacune des quatre classes de médicaments à risque élevé : les antidépresseurs, les antipsychotiques, les benzodiazépines et les opioïdes”.

    Les auteurs du rapport rappellent que ce programme est administré “par un petit effectif de 3,5 employés [équivalents temps plein], avec le soutien du groupe des professionnels de la santé” du ministère.

    En réponse à ce rapport d’audit, les responsables d’Anciens Combattants Canada assurent qu’ils envisagent une variété de changements en matière de critères d’admissibilité au remboursement, ainsi que des limites sur le montant quotidien qui peut être autorisé et sur les types de produits.

    Le ministère envisage également un nouveau formulaire d’autorisation plus détaillé et des garanties supplémentaires exigées pour ceux qui demandent plus de trois grammes par jour. On ignore à quel moment ces changements pourraient être mis en place.

    #armée #vétérans #anciens_combattants #médecins #thc #canabis #cannabis #marijuana #cannabis_médicinal #drogue #médecins #stress #post-traumatique #santé_mentale #toxicomanie

  • Des foules de partisans de Trump convergent vers Washington | La Presse
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-01-06/des-foules-de-partisans-de-trump-convergent-vers-washington.php

    Bravant les consignes sanitaires, des hommes et femmes venus de tous les #États-Unis se massaient sans masque dans les métros, convergeant vers une capitale dont les vitrines étaient une fois de plus barricadées par crainte d’éventuels débordements.

    Le président sortant, qui continue de nier la victoire de son rival démocrate Joe Biden, encourage depuis des jours ses supporteurs à défiler dans la capitale pour cette journée qui sera « folle », a-t-il prévenu.

    Il doit prendre la parole devant ses troupes à 11 h depuis l’Ellipse, esplanade située au sud de la Maison-Blanche, et devrait répéter les accusations de fraudes qu’il martèle depuis deux mois sans en apporter la preuve.

  • Why are so many Iraq, #Afghanistan war #veterans getting #cancer? | McClatchy Washington Bureau
    https://www.mcclatchydc.com/news/nation-world/national/national-security/article236413328.html
    https://www.mcclatchydc.com/latest-news/pdp6o1/picture236729153/alternates/LANDSCAPE_1140/Stricken_KF_001.jpg

    McClatchy analyzed all billing data for veteran visits involving a cancer diagnosis at VA medical facilities from fiscal year 2000 to 2018. The data was obtained through Freedom of Information Act requests. A more in-depth methodology of the review can be found here.

    McClatchy selected that time frame to look at what impact the last two decades of war in Iraq and Afghanistan have had on veterans’ medical needs, even as the VA continues to treat veterans from past wars.

    Veteran Marine Corps Sgt. Mark S. Villamac Ho joined the military after the September 11, 2001, terrorist attacks and deployed in early 2003 to Al Numaniyah, Iraq, as an aircraft rescue firefighter.

    In Iraq he was exposed to the firefighting foam the military is removing from service due to its links to cancer, and to the open-air trash-burning pits that more than 187,000 veterans have reported made them sick.

    #irak #fosse_de_brûlage #Substances_alkylées_per_et_polyfluorées #forever_chemicals #pentagone #toxiques #santé #carcinogènes #états-unis

  • [video] « Revenants du #Rojava ». Après André Hébert, c’est au tour de Qandil Azad d’atomiser le communiqué de presse de la #DGSI transmis par Matthieu Suc et Jacques Massey via Mediapart. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’y a eut visiblement AUCUNE enquête !
    https://vimeo.com/358423018

    Il ajoute des sources et deux autres réponses parues sur @lundimatin :

    Réponse de André Hebert :
    https://lundi.am/Andre-Hebert-ancien-volontaire-du-Rojava-repond-a-Mediapart

    Réponse de Corrine Morel Darleux :
    https://lundi.am/Mediapart-et-le-Rojava-la-DGSI-en-embuscade

    Qui est Henry Krasucki :
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Henri_Krasucki

    Mort de Gabar légionnaire :
    https://rojinfo.com/gabar-legionnaire

    Cérémonie d’hommage à Kendal Breizh :
    https://20minutes.fr/monde/2235479-20180311-bretagne-hommage-rendu-kendal-breizh-combattant-breton-tu

    Ravachol mytho et balance :
    https://kurdistan-au-feminin.fr/2019/03/29/ravachol-mediatisation-de-la-mediocrite-et-tribune-pour-une-bar

    Pour rappel, l’article de @mediapart : https://seenthis.net/messages/799620

    #renseignements #guerre #Daesh #terrorisme #mythe #ennemi_interieur

    • Qandil Azad vient de transmettre la triste information suivante :

      Jamie Janson s’est suicidé mercredi dernier.
      Membre des YPG, il avait participé à plusieurs opérations en Syrie, contre Daesh ainsi que contre l’État turc, à Afrin.
      Il n’est pas impossible que les poursuites contre lui (comme contre d’autres volontaires) des autorités britanniques et l’absence de fait de soutien psycho-social aient pu conduire à un tel geste.
      Il s’agit du 6eme volontaire international des YPG qui ait mis fin à ses jours.
      (Texte du camarade Stéphane Barth)

      #suicide #veterants

    • « Revenants » du Rojava : Mediapart face aux critiques

      L’enquête de Mediapart sur "les revenants du Rojava qui inquiètent les services de renseignement" a suscité un tollé sur le site Lundi matin, où plusieurs militants pointent "une enquête biaisée" relayant sans distance les vues de la DGSI. Mediapart, qui reconnaît une erreur, a modifié son article. Un des coauteurs de l’enquête nous répond.

      "Ces revenants du Rojava qui inquiètent les services de renseignement". C’est le titre d’une enquête de Mediapart qui a fait s’étrangler une partie de la gauche libertaire ces derniers jours. Publiée le 1er septembre, l’enquête s’intéresse aux quelques militants français partis combattre Daech aux côtés des Kurdes dans l’enclave autonome du Rojava.

      En février 2018, nous consacrions une émission à cette expérimentation politique complexe, qui s’élabore sur ce territoire kurde du nord de la Syrie.
      Un territoire où les combattants des milices kurdes YPG (les Unités de défense du peuple) ont été rejoints par une foule hétéroclite d’Occidentaux venus prendre les armes contre l’Etat islamique, dont certains voient dans le Rojava, son organisation autonome et sa constitution (droit des minorités, égalité des sexes), le moteur d’une révolution sociale. Mais l’angle choisi par Mediapart est tout autre.

      Les journalistes Jacques Massey, spécialisé dans les questions de sécurité, et Matthieu Suc, qui suit les affaires de terrorisme pour Mediapart, ont entrepris de raconter la façon dont les services de renseignement perçoivent le retour en France de ces quelques militants français : comme "une menace". L’enquête fait la part belle aux déclarations de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure, fusion des RG et de la DST) et aux confidences d’agents des services qui agitent le spectre du risque de "passage à l’acte" que constituerait le retour en France de ces "militants d’ultragauche", ayant suivi "une formation militaire au Rojava".
      En introduction de son enquête, Mediapart résume : "Certains d’entre eux voudraient passer à l’acte en France. Les services ont la conviction que l’homme ayant tiré sur un hélicoptère de la gendarmerie lors de l’évacuation de NotreDame-des-Landes était un vétéran du Rojava."

      Lundi matin : "la dgsi en embuscade"
      Depuis sa parution, l’article de Mediapart n’en finit plus de susciter un tollé. En deux jours, le site de gauche radicale Lundi Matin a publié pas moins de trois contenus pour dénoncer une "enquête biaisée" relayant sans distance la voix de la DGSI.
      Lundi 4 septembre, Lundi Matin publie "Mediapart et le Rojava, la DGSI en embuscade ?", une tribune signée de Corinne Morel Darleux, conseillère régionale de Rhône-Alpes (ex-France insoumise et ex-secrétaire nationale du Parti de Gauche). Elle éreinte l’enquête du site d’information, qui selon elle "livre un dossier à charge, clé en main" avec "tout l’attirail de l’« ultra-gauche » fantasmée par la DGSI".
      Dans les heures qui suivent, Lundi matin enchaîne avec un article signé de la rédaction, expliquant : "Si Mediapart est connu pour la rigueur, la qualité et la précision de ses enquêtes, celle de Matthieu Suc et Jacques Massey, rubriquée dans la section « terrorisme » du site, nous est apparue pour le moins légère si ce n’est même salement biaisée." A l’appui de ces propos, le site, qui s’est entretenu avec des ex-volontaires du Rojava, apporte des éléments de contre-enquête factuels qui vont être étayés dans les heures qui suivent par la publication d’une troisième article : une tribune d’André Hébert, ancien volontaire du Rojava, le seul nommément cité dans l’article de Mediapart, et qui pointe lui aussi une "narration anxiogène" et un "article insultant, plein d’insinuations et de rumeurs" qui selon lui "a tout l’air d’une commande de la DGSI aux journalistes de Mediapart." Suite à cette salve d’articles, interpellé sur Twitter, le journaliste Mathieu Suc a reconnu une "erreur matérielle" (voir ci-dessous) et procédé à une mise à jour de l’article. Nous passons en revue les principaux points de discorde et les réponses que nous a apportées Matthieu Suc. des services qui soufflent le chaud et le froid.
      Avec cet article, Mediapart a donc choisi de s’intéresser aux suspicions du renseignement à l’égard de ces militants. Soit. Le site nous en prévient assez tôt dans l’article : "Ces derniers mois, les services de renseignement se sont inquiétés à plusieurs reprises de « la menace » représentée selon eux par ces « activistes d’ultragauche », qu’ils soient militants marxistes ou anciens zadistes, de retour du Rojava." Mediapart rapporte en effet que les services surveillent ces militants très en amont "si d’aventure certains revenants du Rojava passaient à l’acte." Le profil de ces militants poserait "un important problème sécuritaire". En cause, " la formation militaire qu’ils y ont acquise", écrit Mediapart, qui précise : "Dans le lot, certains ont même suivi une formation aux explosifs." Ces militants partis combattre Daech aux côtés des unités de combat kurdes, arabes et yézidies menaceraient donc la France ? A l’appui, Mediapart cite "un haut gradé" qui souffle le chaud et le froid : ces militants "se constituent en cellules que l’on pourrait qualifier de préterroristes", affirme-t-il, tout en ajoutant aussitôt : "Et c’est tout. Même si cela reste une préoccupation, la violence exprimée par ces militants ne s’est pas pour l’heure matérialisée." C’est-à-dire ? La DGSI, citée par Mediapart, est tout aussi peu claire : "Les membres de l’ultragauche n’ont pas encore franchi la ligne ténue qui les sépare du terrorisme". Soulagement ? Pas si vite. Car, si l’on en croit "un haut gradé d’un service de renseignement" dont Mediapart rapporte là encore les propos : "La menace que certains d’entre eux peuvent faire peser sur les institutions françaises, sur les forces de l’ordre, est une préoccupation générale et constante."

      Mediapart : "Notre erreur est incontestable"

      Mais quid de la dite "menace" ? Très tôt dans l’article, les journalistes de “Mediapart” l’accréditent, en avançant que la justice partagerait elle aussi cette suspicion. Ainsi Mediapart écrit : "Ce « savoir-faire » est suspecté de pouvoir servir « dans le cadre d’actions violentes de l’ultragauche révolutionnaire », selon les termes d’une décision de justice rendue en décembre 2016, qui privait un militant de son passeport et l’empêchait de repartir sur zone." Seulement voilà, il n’y pas eu de décision de justice contre les combattants français. C’est même l’inverse. Ce que Mediapart a pris ici pour une décision de justice est en réalité un arrêté du ministère de l’Intérieur. Qu’est-ce que ça change ? "Le problème, ici, c’est que l’arrêté a été contesté mais surtout annulé, par une décision de justice cette fois-ci", rappelle Lundi Matin, qui produit l’arrêté ainsi que la véritable décision du tribunal administratif de Paris. Lequel estimait, le 31 mars 2017, que les "éléments ne suffisent pas à démontrer que les convictions et engagements politiques de M. XXX sont susceptibles de le conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de son retour sur le territoire français." En d’autres termes, loin d’établir sa dangerosité, la justice a au contraire donné raison au militant, ordonné que son passeport lui soit restitué et condamné l’Etat à lui verser la somme de 1000 euros. "Bref, une toute autre histoire que celle racontée par la DGSI, Matthieu Suc et Jacques Massey", raille Lundi matin.
      Interpellé sur Twitter, Matthieu Suc parle d’une "erreur matérielle". Dans la foulée, sur Mediapart, le passage en question est corrigé et une mise à jour renvoie désormais à l’article de Lundi matin. "Notre erreur est incontestable. D’autant que la condamnation du ministère de l’Intérieur par le tribunal administratif est assez sévère", reconnaît d’emblée Matthieu Suc auprès d’Arrêt sur images, en expliquant, au sujet des documents sortis par Lundi matin, qu’il aurait été "ravi de les mettre dans l’enquête".
      Le plaignant, lui, n’a pas tardé à se manifester après la parution de l’enquête. Le militant "blanchi" par la justice, "c’est moi" explique ainsi l’ex-volontaire du Rojava, André Hébert, dans la tribune parue le 4 septembre sur Lundi matin. Il a rencontré un des deux journalistes. Hébert explique qu’il lui avait pourtant proposé d’avoir accès à ce jugement, ce que le journaliste a refusé. "Oui, on aurait dû prendre connaissance de ce document à ce moment-là", reconnaît Suc auprès d’Arrêt sur images, sans apporter plus d’explications. Si pour Hébert le contresens manifeste de Mediapart sur la décision de justice est "l’erreur la plus grossière" de l’enquête, ce n’est pas le seul point qui a fait tiquer les militants. un ancien du rojava attaque un hélico de la gendarmerie ?
      Toujours à l’affût de "la menace" que représenteraient les anciens du Rojava, et juste après avoir expliqué à tort que la justice la considérerait comme fondée, les auteurs écrivent : "Cette crainte qu’inspirent les militants d’ultragauche de retour du front syrien se serait matérialisée le 9 avril 2018". Tout du moins, "à en croire les services de renseignement", précise l’article. Et Mediapart de rappeler que ce jour là, à Notre-Dame-des Landes, "un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie nationale essuie plusieurs tirs de fusée éclairante". Quel rapport avec les volontaires du Rojava ? "Sans pouvoir l’établir judiciairement, les services de renseignement ont la conviction d’avoir identifié l’auteur de cette attaque, un zadiste vétéran du Rojava."
      Dans sa tribune publiée sur Lundi matin, Corinne Morel Darleux écrit :"Nul besoin au demeurant d’être un « vétéran du Rojava » pour manier une fusée éclairante, une rapide recherche indique qu’elles sont vendues sur Internet pour les « soirées illuminées, fêtes nationales, départ en retraite, événements, fiançailles, mariage, baptême »."
      De son côté, Lundi matin considère que "si la mise en scène peut prêter à rire, les accusations n’en sont pas moins graves et sans autre fondement qu’une « conviction » que les services de renseignement reconnaissent être incapables d’établir judiciairement." Pour sa part, Matthieu Suc nous répond : "Je conçois que notre enquête puisse susciter de l’émotion et de la contestation. Mais si vous regardez bien, toutes les informations qui proviennent des services de renseignements, on les a mises dans la bouche des services de renseignement."

      Un "haut gradé croit savoir..."

      Ce que reprochent surtout Lundi matin, Morel Darleux et Hébert à Mediapart, c’est de relayer sans distance les convictions réelles ou supposées des services. Notamment au sujet des liens supposés entre les combattants du Rojava et des faits survenus en France. "Moins sanglante, la perspective d’une convergence des luttes avec la mouvance anarchiste, qui s’adonne depuis l’été 2017 à une activité incendiaire, inquiète", écrivent les journalistes, au sujet de "mystérieux incendiaires qui multiplient les actions de sabotage et de dégradation, en solidarité avec des anarchistes actuellement incarcérés en France et en Italie."

      Mediapart égrène la liste des forfaits : gendarmeries attaquées en 2017 à Limoges, Grenoble et Meylan, incendies de la radio France Bleu Isère et d’un relais radio à Grenoble en janvier 2019, de véhicules de la mairie à Paris en mars et d’un véhicule de l’armée lors du mouvement des Gilets jaunes à Saint-Nazaire. Quel rapport avec le Rojava et ses combattants français ? "Le choix de s’en prendre aux symboles de l’État et à ses forces de l’ordre épouse les objectifs de certains revenants du Rojava", écrit Mediapart qui à l’appui cite un "haut gradé" qui "croit savoir" que les volontaires de retour en France "sont en contact avec d’autres franges de l’ultragauche, dont les incendiaires qui sont des militants aguerris, déployant de solides techniques de clandestinité." Dans son article, Lundi matin tacle : "En tout cas, ce haut gradé n’a visiblement pas jugé utile de partager ses informations avec ses collègues enquêteurs, qui n’ont jusqu’à présent inquiété personne pour ces incendies."

      "Ce n’est pas du tout une commande des services"

      Plus généralement, Lundi matin estime au sujet de l’enquête que "l’action des services, ici, est d’ordre psychologique et éditorial : profiler une menace, convaincre qu’elle est bien réelle, imposer un imaginaire, des éléments de langage et une grille de lecture." Et d’ajouter : "La cible première, ce ne sont pas les volontaires qui reviennent du Rojava mais bien Mediapart et ses abonnés." Matthieu Suc récuse l’accusation de téléguidage, rappelant qu’il a publié plusieurs enquêtes à charge contre les renseignements. Suc l’assure : "Pour cette enquête, on a vu une dizaine de personnes, parmi eux certains qu’on pourrait qualifier de serviteurs de l’Etat à des degrés divers, mais aussi des gens qui sont de l’autre côté de la barrière." Il ajoute : "Au delà de ça, le plus important pour moi, c’est cette fameuse vidéo-communiqué où un petit nombre de militants appelle à frapper la France. " Dans cette vidéo diffusée en français, en avril 2018, par l’Antifascist Forces in Afrin (AFFA), titrée "Contre Macron et son monde", on entend : "Nous avons combattu l’État islamique et l’État turc. Nous combattrons l’État français avec la même détermination. […] Ouvrons de nouveaux fronts et détruisons nos cibles." Dans sa tribune, André Hébert parle simplement de "vidéos faites sur le coup de l’émotion, qui n’engagent que leurs auteurs." Même... Mediapart, dans ce même article, rappelle que face "au tollé suscité au sein même de la mouvance, la proclamation est vite effacée" et que "l’auteur s’en mord encore les doigts."

      "revenants"

      Certains termes, également, font réagir. Notamment celui de "revenants" pour qualifier ces combattants de retour, terme utilisé pour désigner les vétérans du djihad. "On n’y a pas vu une charge particulière. Pour moi, c’était presque plus doux que combattant. Il n’y avait pas une volonté de dramatiser", estime Suc.
      Corinne Morel Darleux dénonce elle aussi dans sa tribune la tonalité anxiogène de l’article ("cette Une, entre radicalisation et film de zombie", "cette photo hérissé de kalachnikovs" qui accompagne l’article). "On frémit", ironise-t-elle en rappelant, comme le précise au fil de son article Mediapart, que ces internationalistes français sont loin d’être légion, "une douzaine" rentrés en France, "moins de dix" encore sur place. Elle regrette que Mediapart ne se penche pas davantage "sur les tenants et aboutissants" des combats que ces militants ont rejoint.
      De fait, dans cet article, Mediapart ne s’étend guère sur les motivations des militants partis au Rojava. On saura juste qu’à l’origine il s’agit de "jeunes révolutionnaires émus par les images de Kobané assiégé par les troupes de l’État islamique." Quant au sens de leur engagement ? Mediapart cite brièvement André Hébert, "convaincu d’avoir contribué à éradiquer Daech, lutté pour un monde meilleur et soutenu la révolution du Rojava." Auprès d’Arrêt sur images, Suc confie : "Dans l’enquête, le passage concernant André Hébert devait permettre de contre-balancer la parole des services. Manifestement, on ne l’a pas fait assez."
      Après la série d’articles publiées par Lundi matin, Mediapart a ajouté dans le corps de l’article une brève mention à l’émotion suscitée par son enquête, avec un lien vers la tribune d’Hébert.

      https://www.arretsurimages.net/articles/revenants-du-rojava-mediapart-face-aux-critiques

  • #technology’s Role in Helping #veterans Deal With #ptsd
    https://hackernoon.com/technologys-role-in-helping-veterans-deal-with-ptsd-7ad736a4ab06?source=

    Living with PTSD can be very challenging for veterans trying to integrate back into civilian life. As part of dealing with battle experiences, about 20 percent of veterans end up abusing drugs or alcohol after they return home, according to the U.S. Department of Veteran Affairs.They state that PTSD affects roughly 33 percent of soldiers. The symptoms of PTSD are difficult to live with and can include depression, difficulty sleeping, isolation, aggression, irritation, fear, and self-destructive behaviors. Veterans use alcohol and drugs to lessen the symptoms, but such dependency inevitably makes things worse.The VA also reports that 20 veterans suffering from PTSD take their lives every day. Because of that statistic, developers have created some innovative #apps to help vets who have (...)

    #healthcare-technology

  • La visite du Premier ministre #japonais Shinzo Abe et Barack #Obama à #Pearl #Harbor : nouveaux enjeux et approches variées.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/visite-du-premier-ministre-japonais-a-pearl-harbor-on-n-est-pas-dans-un
    Publié le 26/12/2016
    Vu le 03/06/2018

    Ce premier article nous donne le point de vue d’André Kaspi, professeur émérite à la Sorbonne et spécialiste des États-Unis. Ce que l’on peut en retenir d’abord, c’est qu’il voit en cette visite, l’importance accordée à la question des enjeux #géographiques.

    Aujourd’hui, le grand danger qui menace le Japon, c’est la Chine. Et la grande préoccupation des États-Unis, aussi bien sur le plan commercial que militaire, c’est aussi la Chine

    D’autre part, l’historien considère que la stratégie d’intimidation japonaise n’était pas dénuée de sens.

    Les Japonais se sont lourdement trompés, mais en 1941, la #puissance a de quoi faire peur non seulement aux #États-Unis mais aussi à la France, à l’Angleterre c’est-à-dire à bon nombre de pays qui ont participé ou participent encore à la #guerre mondiale.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/aux-yeux-de-nos-dirigeants-nous-etions-juste-bons-a-jeter-un-veteran-ja
    Publié le 26/12/2016
    Vu le 03/06/2018

    Pourtant, cette analyse se heurte au #témoignage audio d’un #vétéran japonais pour qui la décision était suicidaire.

    « À l’époque, je me suis demandé comment un petit pays pauvre et sans ressources pourrait s’en sortir face à une aussi grande puissance » - Kuniyoshi Takimoto, vétéran, habitant d’Osaka

    Nous pouvons donc constater qu’un événement historique et ses répercussions sont autant liés à la temporalité qu’à la #spatialité et qu’une approche plurielle et sur le terrain permet toujours plus de nuance, notamment par le biais des #mémoires.

  • Un nouveau nom pour le square des Vétérans Coloniaux à Anderlecht ? Le dossier va être évoqué au conseil communal | BX1
    http://bx1.be/news/un-nouveau-nom-pour-le-square-des-veterans-coloniaux-a-anderlecht-le-dossier-va-

    Le groupe #Ecolo-Groen à #Anderlecht propose de débaptiser le #square des #Vétérans_Coloniaux et de lancer un processus participatif pour lui donner un nouveau nom.

    Pour les verts, il n’est plus opportun de rendre hommage à « ces vétérans coloniaux dont beaucoup se sont comportés de manière inacceptable ». Ceux-ci ont commis au Congo « des crimes atroces et d’une ampleur énorme », poursuivent-ils.

    Le bourgmestre de la commune Éric Tomas (PS) se dit « surpris » de la proposition mais va proposer une étude historique pour comprendre les origines de ce nom. « Si cela pose problème, on la rebaptisera en fonction des propositions de la population », explique le bourgmestre. La proposition d’Ecolo-Groen sera en tout cas évoquée lors du prochain conseil communal, le 28 septembre.

  • Histoire association anciens d’afrique
    http://www.urome.be/fr2/histur.htm

    Le 26 octobre 1928 naissait à Bruxelles une nouvelle grande association, celle des #Vétérans_coloniaux fondée par le Général Chevalier Henri de la Lindi, le héros de la Campagne antiesclavagiste. Placée sous le haut patronage de S.M. le Roi, elle reçut son drapeau, remis au nom du Souverain, des mains de Monsieur Arnold, administrateur général des Colonies.

  • Belgique-Congo : Enjeux d’histoire, enjeux de mémoire
    (CEGESOMA - Articles dépubliés 2011)
    http://www.cegesoma.be/cms/archivage2011_fr.php?article=358&truv=coloniaux

    Les rapports entre #mémoire et #histoire sont omniprésents lorsqu’on évoque la question coloniale. Les positions des historiens professionnels et des acteurs du temps colonial paraissent d’ailleurs parfois inconciliables. Comment articuler ces deux problématiques ? Pour tenter d’apporter des éléments de réponse à cette question, le colloque s’est structuré sur la base de quatre thèmes complémentaires : le rôle des historiens, le profil des acteurs de la #colonisation et leur mémoire du temps colonial, les lieux d’expression de cette mémoire, enfin les débats autour du passé colonial.

    #Belgique #Congo #vétérans_coloniaux

  • Télétactica
    Ca fait à peu près 30 ans que je cherche à retrouvé ce programme TV qui m’avait enthousiasmé quant j’étais gamine.
    C’etait à mon avis à l’époque le top de l’interactivité et de la modernité hi-tech qui arrache tout.
    voila comment se présente le truc :
    http://www.youtube.com/watch?v=Yt2ICxaV6Zo

    Les formes en vinyles se trouvaient dans le programme TV ou pouvaient être achetés dans le commerce mais ca coutait cher et on les faisait avec du papier et on restait près de la télé pour tenir nos ronds et rectangles. C’etait pas toujours évident de trouvé les cotes pour préparé les formes et le calcule pour ajuster le model au format de notre TV m’avait un peu échappé (j’avais 6 ans en 82) du coup je regardait les épisodes la plus part du temps sans avoir les formes et c’etait chouette quant même ca faisait travaillé l’imagination.

    et voici deux épisodes complets :
    http://www.youtube.com/watch?v=Zc295HwgF-w

    http://www.youtube.com/watch?v=nHsgeoE60uk

    Je ne connait personne qui se souvienne de cet émission et de cette idée d’interaction un peu étrange. En tout cas je suis toute contente d’avoir retrouvé ces 2 épisodes.

    #interactivité #realite_augmenté #interface #recreA2

  • Report: #Suicide Rate Among Young #Veterans Has Tripled
    http://readersupportednews.org/news-section2/306-10/21463-report-suicide-rate-among-young-veterans-has-tripled

    At least 22 veterans commit suicide every day and young male veterans under the age of 30 are three times more likely to commit suicide when compared to civilian males in the same age bracket, according to a new briefing released Thursday by the Department of Veteran Affairs. The number of veteran suicides largely remained unchanged between 2009 to 2011, but the number of male veteran between the ages of 18 to 24 who committed suicide increased by a rate of 33 per 100,000 over the three year period.

  • Zone Militaire » Blog Archive Malgré le blocage budgétaire, les soldes des militaires américaines continueront à être versées - Zone Militaire
    http://www.opex360.com/2013/10/01/malgre-le-blocage-budgetaire-les-soldes-des-militaires-americaines-continue

    Malgré le blocage budgétaire, les soldes des militaires américaines continueront à être versées
    1 octobre 2013 – 9:39
    Régulièrement depuis 2011, il se joue un psychodrame au Congrès américain quand il s’agit de trouver un accord sur le plafond de la dette de l’Etat fédéral ou sur son budget. Généralement, un dénouement se produit à la dernière minute, repoussant l’éventualité d’un blocage budgétaire à une prochaine fois.

    Sauf que cette année, il n’y a pas eu d’”happy end” : le mécanisme dit du “séquestre” s’est appliqué au budget fédéral (la fameuse “séquestration”) en mars dernier, impliquant une série de coupes automatiques dans les dépenses publiques. C’est ainsi que le Pentagone a été contraint de prendre des mesures d’économies en limitant, par exemple, le quota d’heures de vol des pilotes de l’US Air Force ou encore de mettre au chômage technique une partie de ses employés civils pendant quelques jours.

    A cela s’est ajouté un autre point de blocage : celui concernant l’adoption d’un budget fédéral temporaire. Les élus du Congrès avaient jusqu’au 1er octobre, date du début de l’année fiscale aux Etats-Unis, pour trouver un accord à son sujet, afin de permettre aux agences fédérales de continuer leurs activités et d’éviter le “shutdown”.

    Seulement, comme au printemps dernier, il n’y a pas eu d’”happy end”. Ne pouvant pas payer ses fonctionnaires, l’Etat fédéral est ainsi contraint de cesser ses activités, comme il l’avait pendant 4 semaines en 1995/96. Quid des militaires américains dans ces conditions ?

    Eh bien ils ne seront pas affectés par ce “shutdown”, de même que les services considérés essentiels pour la sécurité nationale. Le Sénat et la Chambre des représentants ont effet voté un texte – que le président Obama s’est empressé de promulguer – pour garantir le paiement des soldes sans retard et quoi qu’il arrive.

    Cette loi a été soutenue par des élus républicains. “La lutte actuelle à Washington est de savoir si oui ou non le Congrès agira pour protéger le peuple américain de l’Obamacare (ndlr, la réforme du système de santé voulue par le président Obama)”, a expliqué Mike Lee, sénateur de l’Utah. “Nos divergences sur cette question ne doivent pas remettre en cause le paiement des soldes de nos militaires. Elles devraient être entièrement et immédiatement financées”, a-t-il fait valoir.

    “Quand les choses ne vont pas bien à la maison, le stress qu’éprouvent nos hommes et nos femmes déployées est multiplié, en particulier si leurs familles sont sans revenus et souffrent des difficultés financières causées par un arrêt du gouvernement”, a expliqué le représentant républicain Mike Coffman, un ancien du corps des marines ayant servi en Irak en 2006 et principal soutien du “Pay Our Military Act”.

    A propos des vétérans, justement, un projet de loi visant à prémunir le département des Anciens combattant contre tout défaut de financement, devait être discuté le 30 septembre. Pour le moment, il n’y a pas péril en la demeure, ce ministère ayant devant lui assez de réserves financières pour payer les pensions. En revanche, cela pourrait se compliquer si cette situation dure et quand le plafond de la dette du gouvernement fédéral sera atteint. Il est possible que les traitements soient retardés, voire réduits.

    En outre, le département des vétérens n’aurait pas les moyens d’instruire les réclamations et les nouvelles demandes. Près de 20.000 dossiers sont actuellement en attente.

    Enfin, le Shutdown pourrait impacter le fonctionnement des hôpitaux militaires. En 1995, certains avaient été contraints d’annuler des rendez-vous et de reporter des interventions chirurgicales, faute de personnels civils.

    #Shutdown

    #blocage
    #budget
    #Congrès
    #Etats-Unis
    #militaires
    #Pentagone
    #soldes
    #vétérans

  • L’autre guerre des #vétérans_d’Irak
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2422875c-2cd5-11e1-a8b5-d4a59cd03a6e/Lautre_guerre_des_v%C3%A9t%C3%A9rans_dIrak

    Derrière ces murs anonymes, se jouent les drames individuels des après-guerres d’Irak et d’Afghanistan. Le foyer pour anciens combattants sans domicile baptisé New ­England est un des plus importants du genre aux Etats-Unis : 306 lits où des anciens combattants, souvent alcooliques ou atteints de troubles mentaux, posent leur balluchon, en principe provisoirement. Des hommes et quelques femmes, âgés de 20 à 85 ans.