• Comment la file d’attente est devenue en enjeu marketing
    https://usbeketrica.com/article/comment-la-file-d-attente-est-devenue-un-enjeu-marketing


    Personnellement, je pense que la file d’attente est consubstantielle au #capitalisme, qui dans un contexte d’inégalités exponentielles, règle à peu près tous les problèmes de #rareté de cette manière (Pôle Emploi en est le parfait exemple).
    Ce qui est cocasse quand on pense que la file d’attente était utilisée comme symbole repoussoir du soviétisme.

    Selon une étude Valtech, 70% des individus ont tendance à abandonner leurs envies de shopping face aux longues files qui envahissent les trottoirs. Ces mêmes personnes se tourneront davantage vers des boutiques en ligne (56%), à condition qu’elles proposent les retours gratuits et le remboursement immédiat. Le Covid-19 vient donc renforcer le basculement déjà amorcé du physique vers le digital. Dans un tel contexte, l’expérience en boutique - et à l’abord des boutiques - devient un enjeu vital pour le commerce physique.

    • Ça m’a fait penser qu’au bout de trois semaines je n’ai pas réussi à acheter un mixer chez Conforama avec leur système rayons vides > tu commandes sur Internet > tu viens retirer ton produit. Ça faisait deux jours que j’oubliais d’annuler ma commande suite au conseil dépité du vendeur : il est sur la machine mais je l’ai pas en dépôt, prochaine commande dans 2-3 semaines, je vous conseille d’annuler. (Je crois que Conforama a un gros problème informatique, ils sont obligés d’appeler les gens au téléphone pour gérer derrière les commandes.)

      Mais tu peux aussi acheter sur la Market Place, des vendeurs chelou qui t’enverront ce qui les arrange et tu mettras 8 mois à te faire rembourser la tablette « reconditionnée à neuf » pleine de rayures sur la coque et l’écran.

      Que la #vente_en_ligne soit une arnaque, c’est une chose. Mais c’est devenu obligatoire à cause des stratégies commerciales des enseignes avec les rayons vides (autre figure soviétique !) qui t’obligent à acheter en ligne. J’hésite vraiment à m’acheter un mixer moins cher (mais vraiment moins bien) à la droguerie du vieil Arabe sympa du quartier.

      #monopole_radical

    • Pour revenir à l’article, c’est super anxiogène de ne pas savoir combien de temps ça va prendre et si on va devoir se battre pour conserver sa place.

      Enfin, la question épineuse de la justice est traditionnellement résolue par ce que l’on appelle la file en serpentin, bien connue dans les aéroports notamment (Wendy’s, American Airlines et Citibank s’en réclament les inventeurs). Si elle n’est pas nécessairement plus rapide que plusieurs files parallèles, elle offre une certaine sérénité d’esprit : pas une seule personne arrivée après moi ne sera servie avant moi !

      J’ai attendu un jour trois heures debout dans une foule qui jouait des coudes pour un visa pour la Serbie en 2000, j’en garde un souvenir pas très charmant !

      Capture d’écran de l’application Fila Indiana, qui indique en temps réel la durée des files d’attentes des supermarchés en période de pandémie

    • Je cherche batteur-mixer-hachoir trois en un... Finalement, comme c’est bientôt mon anniv, je laisse une copine m’en offrir un et je fais comme les trois singes.

      Mais je suis super en colère contre la vente en ligne. D’abord c’est une exclusion de plus pour la minorité de gens qui n’ont qu’un smartphone (20 % environ). Et les droits des consommateurs y sont bafoués. J’ai acheté une tablette sur la Market Place (c’est des vendeurs indépendants qui versent une com au site) de Darty.com :
      –première tablette ne s’allume pas, 2 mois de négo et 10 mails, envoi de 2 chargeurs qui ne règlent pas le problème, au final autorisation de débourser 12 euros pour le renvoyer ;
      –deuxième tablette (reconditionnée à neuf) visiblement malmenée pendant longtemps, coque et écran bien rayés (reste même des gommettes sur la coque), au bout encore de 2 mois de négo et de 10 mails je peux faire compenser la valeur deux fois moindre (!) du produit reçu (mon estimation sur LeBonCoin.fr) par des accessoires, à la discrétion du vendeur.

      Je fais intervenir un médiateur de justice (il y en a un dans chaque mairie, un monsieur retraité bénévole versé en droit) qui leur propose une négo qu’heureusement ils acceptent (leur refus ne leur aurait pas été reproché devant un tribunal, c’est dire si le dispositif est efficace). Ils me proposent un énième renvoi à mes frais à 12 euros et une énième surprise. Je refuse, ils finissent par céder. Restent à ma charge 24 euros de renvois pour un produit de 140 euros (les deux produits ne correspondaient pas à mon achat, en vrai je n’aurais rien dû payer) et le vendeur me fait fuck.

      Cet éloignement entre vendeur et consommateur laisse la place à tous les abus, c’est très dur de s’en sortir. Un copain commande un truc avec 2 ans de garantie, sur la facture c’est 6 mois. Les 2 ans devaient être une hallucination visuelle. J’avais vraiment eu du nez de faire une capture d’écran lors de l’achat ("tablette reconditionnée à neuf") parce que sur la facture ils signalaient déjà la présence possible de « traces » sur l’écran. C’est une #escroquerie qui profite de l’éloignement parce que personne ne s’achèterait une tablette « reconditionnée à neuf » en mauvais état extérieur. Et que chaque renvoi coûte !

      J’en parle parce que ça m’a pourri 8 mois de ma vie, ce conflit, ce mail hebdo auquel répondre sans trop m’énerver. (Certaines fois je demandais à des ami·es de me les lire tellement ça me rendait malade.) Et parce que, comme dit Keucheyan dans Les Besoins artificiels, c’est une nouvelle victoire du capitalisme, un nouveau défaut d’encadrement de la part de la collectivité.

  • « Je clique et hop ! » : l’envers des plateformes e-commerce
    https://radioparleur.net/2020/04/11/desastre-ecologique-amazon

    Les plateformes d’e-commerce comme Amazon causent des désastres écologiques et sociaux d’une ampleur phénoménale. La conférence « Je clique, et hop ! » organisée par le collectif « 94 ça chauffe ! » remet du concret et de la réflexion derrière ce geste, devenu banal, d’acheter sur internet sans se poser de questions. Durée : 2h06. Source : Radio Parleur

    https://audio.ausha.co/B404zcY4zOKB.mp3

  • [Nouveau rapport] Impunité fiscale, sociale et environnementale : immersion dans le modèle Amazon - Attac France
    https://france.attac.org/nos-publications/notes-et-rapports/article/nouveau-rapport-impunite-fiscale-sociale-et-environnementale-immersion

    Évasion fiscale massive, développement d’entrepôts entièrement robotisés, livraisons par drones, repas fournis en moins de 30 minutes, salarié·e·s sous surveillance, reconnaissance faciale, destruction d’invendus... Le monde selon Amazon, première capitalisation boursière au monde, semble s’inspirer d’une science-fiction. C’est pourtant une réalité chaque jour plus concrète. Découvrez le nouveau rapport d’Attac, des Amis de la Terre et de l’Union syndicale Solidaires.

    Cette position invasive et omnipotente, Amazon a pu l’acquérir en s’affranchissant d’une série de règles et de lois. Jeff Bezos, multimilliardaire à la tête de la firme, a su construire sa suprématie au détriment du respect des normes les plus élémentaires.

    Dans ce rapport, Attac France, les Amis de la Terre et l’Union syndicale Solidaires démontrent, chiffres et données à l’appui, l’impunité fiscale, sociale et environnementale dont jouit Amazon depuis de trop nombreuses années. Cette étude présente une série d’indicateurs qui éclairent sur l’impact écologique et économique sur les territoires.

    Enfin, il met enfin en évidence une série de pratiques illégitimes de la multinationale : du chantage à l’emploi sur des élu·e·s jusqu’à l’organisation de la gentrification de quartiers entiers à Seattle.

    Dans ce rapport il est notamment démontré que :

    Amazon dissimule 57% de son chiffre d’affaires réalisé en France, selon nos estimations, ce qui lui permet de pratiquer une évasion fiscale massive en déplaçant une grande partie de ses bénéfices vers l’étranger. Cela a bien sûr des impacts négatifs sur les recettes fiscales des États où est présent Amazon, mais ce recours massif aux paradis fiscaux renforce également la position prédominante d’Amazon vis-à-vis de ses concurrents, plus petits, qui paient en proportion de leur activité davantage d’impôts.

    Le monde selon Amazon n’est pas viable : d’après nos calculs, Amazon Web Services a émis 55,8 millions de tonnes de gaz à effet de serre en 2018, soit l’équivalent des émissions du Portugal ; les pratiques de la firme occasionnent un gaspillage considérable : 3 millions de produits neufs ont été détruits par Amazon en France en 2018.

    #Amazon développe sa présence en France en faisant travailler majoritairement des personnes ayant des contrats précaires, notamment en intérim, qui s’épuisent dans des entrepôts gigantesques. En mesurant l’impact net d’Amazon sur l’emploi aux États-Unis où la multinationale est implantée depuis plus longtemps, on constate que pour 1 emploi créé par Amazon, 2 emplois sont détruits.

    Mais parce que la marche d’Amazon n’est pas inéluctable, ce rapport s’attache aussi à présenter plusieurs luttes inspirantes, qui, partout autour du globe, s’opposent aux méfaits de la multinationale, avec à la clef, quelques victoires.

    https://france.attac.org/IMG/pdf/amz-pap.pdf
    #vente_en_ligne #consommation #consumérisme

    • Sorry We Missed You - Mon blog sur l’écologie politique
      http://blog.ecologie-politique.eu/post/Sorry-We-Missed-You

      À mesure que la vente en ligne se massifie, les camionnettes se multiplient dans les villes pour livrer ces petits colis. Aujourd’hui on considère que sur la somme des véhicules en ville, 20 % sont occupés à faire des livraisons, qu’ils occupent 30 % de la voirie et émettent 30 % des gaz à effet de serre. C’est un chiffre qui concerne aussi les livraisons pour les magasins et les véhicules de la Poste, des activités logistiques indispensables. Alors que les livraisons aux particuliers, en pleine croissance, répondent à des besoins discutables, sont inefficaces (la camionnette de Ricky est surdimensionnée) et reposent sur deux ressources bradées : le pétrole et le travail prolétaire. Les emplois sont occupés par des hommes de classes populaires mais les client·es qui achètent en deux clics sont n’importe qui – y compris les classes aisées de centre-ville qui réclament les rues pour des usages plus sympathiques (vélo et transports doux).

  • Le mall est mort, vive le mall !
    https://www.demainlaville.com/mall-mort-vive-mall

    Aux États-Unis, près de 25% des centres commerciaux pourraient disparaître dans les cinq années à venir. Temples de la consommation, points de ralliement iconiques des teen movies et accélérateurs de l’étalement urbain, ces « #malls » doivent entre autre faire face à la concurrence des sites de #vente_en_ligne. De l’autre côté de l’Atlantique, le modèle français traverse les mêmes difficultés. Pourtant, déjà championne d’Europe du nombre de #centres_commerciaux par habitant, la France continue à distribuer les autorisations de construire, dans une fuite en avant inquiétante.

    #Europacity

  • Paiement en ligne

    Et où l’on apprend aussi que l’authentification reposant sur la biométrie c’est pour bientôt.

    Le W3C veut stocker vos cartes de #paiement dans le navigateur

    http://www.numerama.com/tech/127522-le-w3c-veut-stocker-vos-cartes-de-paiement-dans-le-navigateur.html

    L’organisation d’élaboration des standards du Web lance ce mercredi un groupe de travail sur les paiements en ligne, dont l’objectif est de permettre le stockage sécurisé des moyens de paiement dans le navigateur, pour fluidifier les transactions sur Internet.

    #navigateur #W3C #vente_en_ligne #achats_en_ligne #e-commerce #biométrie

  • Dans les « drive » des supermarchés, l’exploitation des corps sous les ordres des machines
    http://larotative.info/dans-les-drive-des-supermarches-l-1062.html

    Derrière la multiplication des drive, service qui propose aux clients des supermarchés de faire leurs courses en ligne avant de les récupérer en voiture, se cache de nouvelles formes d’exploitation. Les travailleurs — en l’occurrence, surtout des travailleuses —, courent toute la journée pour accomplir leurs tâches sous les ordres des machines. Extraits d’une enquête de Marie Gueguen à Guichen, en Ille-et-Vilaine.

    « Dans le service Courses U de Guichen, quelque 600 commandes sont traitées chaque semaine. C’est-à-dire, pour un panier moyen de 50 articles, plus de 30 000 articles collectés et scannés, par une petite dizaine d’employées à temps plein payées au smic. A une telle échelle, on a du mal à imaginer ce que peut représenter un tel nombre de marchandises attrapées en rayon, portées, rangées, encaissées, chargées dans le coffre des voitures, par des petites mains qui n’en finissent pas de répéter les mêmes gestes.

    Chacun sait en quoi consiste leur activité pour s’y être soi-même livré en faisant ses courses dans un supermarché. A la différence qu’elles le font dix ou quinze fois par jour, en manipulant packs de bière, barils de lessive et sacs de terreau de 10 kilogrammes. Car l’un des principaux atouts du service proposé (faire ses courses en un clic), c’est de s’épargner la corvée de trimballer les charges des produits lourds ou volumineux. C’est ainsi que, sans toujours le mesurer, les clients se déchargent du poids de leurs courses sur les épaules des employées qui vont les prélever pour eux dans les rayons, les portent jusqu’au chariot, puis les acheminent jusqu’au coffre de leur voiture, sous les ordres d’une machine, avec la contrainte de boucler la listes des courses au plus vite dès que le chronomètre est lancé. Avant de recommencer.

    [...]

    D’un côté, le rêve du physicien réalisé : toutes les variables sont précisément mesurées et rapportées au paramètre « temps », toutes les trajectoires sont parfaitement déterminées, impeccablement géométrisées. De l’autre, l’utopie du manager rendue concrète : toutes les données pertinentes sont extraites, analysées, maîtrisées, en vue d’un accroissement continu de la productivité. Science et management réunis, pour un nouveau management scientifique essentiellement basé sur les nouvelles technologies. (...) L’homme est la variable d’ajustement d’un système qui existe en dehors de lui, à qui il n’apporte que sa force de travail, jusqu’à ce que son corps le lâche et qu’il soit remplacé.

    Car les machines ont encore besoin d’humains pour exécuter les tâches qu’elles prescrivent. A Guichen, le drive repose sur neuf femmes. (...) Ces neufs femmes sont parmi les plus courageuses et les plus endurantes que j’aie rencontrées, résistant au turnover constant des employés occasionnels (étudiants pour la plupart). A leur corps défendant : quatre ont dû prendre un arrêt maladie longue durée lors des six derniers mois. »

    • Là dessus ça mérite vraiment réflexion. Tout en sortant de la pensée binaire pour ou contre les opticiens.

      Mais la réflexion portant sur les coûts de fabrication des montures de base ou de marque, à l’époque de l’internet et des délocalisations en chine. Par exemple le coût usine d’une monture « d’appel / d’entrée de gamme » (sans marque et sans respecter des normes exigeantes) est de moins de 4 euros ; et je suppose que pour une monture de marque, le prix de fabrication peut avoisiner les 20 euros (max ?). C’est vrai aussi qu’après y a le travail de design qu’il faut bien payer, mais le fabriquant le paie qu’une fois, et après c’est presque de l’imprimante 3D.

  • L’abonnement, un modèle qui s’invite aussi dans la mode
    http://www.atelier.net/trends/articles/abonnement-un-modele-invite-mode_434252

    Rendre la vie plus facile pour les femmes qui n’ont pas le temps de faire du shopping. Voilà le mot d’ordre de la plupart de ces entreprises. A l’image de Le Closet, start-up française, repérée à l’occasion de la Fashion Tech Week le 3 mars dernier. Pour 49€ par mois, Le Closet, à mi-chemin entre le site de location de vêtements et le pur site d’e-commerce, vous fait parvenir un « placard », 3 vêtements, 2 accessoires, à renvoyer quand on en a l’envie, frais de pressing inclus. Si les pièces envoyées ne plaisent pas ou si l’abonnée souhaite simplement rendre ses vêtements, elle peut le faire gratuitement grâce à une pochette pré-payée fournie avec le colis. Elle joint aux produits rendus ses feedback et ainsi par un effet machine learning, les stylistes du Closet peuvent établir un profil type de la cliente et se rapprocher au plus près de ses goûts et préférences. La cliente peut également ensuite acheter les vêtements si elle le souhaite.

    Je trouve ça génial et à la fois terrible. Génial parce que l’idée de déléguer toutes ces tâches chronophages et pour lesquelles on a pas forcément toujours beaucoup d’appétence est très séduisant. Et en même temps, cette dépersonnalisation et ce désinvestissement dans ce qui est (ou devrait être) au cœur de l’expression de notre personnalité est quand même aussi un peu effrayant. Mais finalement c’est exactement la même chose avec les services de musique ou vidéos à la demande.

    La profusion considérable à laquelle le numérique donne accès finit au bout du compte par nous obliger, sauf à pouvoir y consacrer un temps presque infini, à en confier le tri et la sélection à d’autres (des algorithmes prétendument auto-apprenants). Et plutôt que d’étendre nos capacités d’individuation, elle les réduit en les formatant et les profilant.

    Bien sûr, ça reste sans doute sans commune mesure qu’avant l’avènement d’internet. Et en même temps, la globalisation des contenus culturels était moindre.

    Bref, il faudrait étudier ces questions mais enfin, on peut je crois quand même déjà identifier une sorte de paradoxe avec les promesses de l’économie numérique, et de l’idée de longue traine en particulier. Par contre, le secteur tertiaire (services) numérique est promis à un bel avenir même s’il risque d’être largement automatisé.

    #Abonnement #Choix #Individuation #Machine_learning #Mode #Numérique #Prêt_à_porter #Service_(économie) #Vente_en_ligne #Économie_numérique

  • Le dernier blog » Blog Archive » L’automate supprimé par défaut de productivité, par @jean_no
    http://hyperbate.fr/dernier/?p=32788%2F

    Vous aviez peur que les robots vous piquent votre boulot ?
    Désormais, c’est l’automate peut avoir peu de vous, puisque vous faites son travail à un prix imbattable : pour rien, et à vos frais.

    • Soufflée... Ce que c’est que le progrès quand même. Nous ne sommes que des ânes pour cette forme de pensée : corvéable, dos large, passifs.

    • L’#automate supprimé par défaut de #productivité

      J’ai découvert par une brève du Canard enchaîné d’il y a quinze jours que l’automate de #vente de billets grandes lignes de ma gare avait été supprimé. Selon le service presse de la #SNCF, contacté par le journal satirique, « Un audit de #rationalisation des coûts de distribution a été réalisé et a déterminé que l’automate, avec ses coûts de maintenance, n’était plus rentable ». La ville est pourtant peuplée de vingt cinq mille habitants. Je n’ai pu constater l’escamotage par moi-même que ce matin, car chaque fois que je suis passé devant la #gare ces jours derniers, elle était « momentanément fermée » : il y a désormais peu de personnel, la moindre absence temporaire implique une fermeture du hall de la gare.

      Le vide laissé par l’automate « grandes lignes » a été rempli par un présentoir de distribution de prospectus annonçant les travaux prévus sur la ligne.

      C’est une nouvelle étape dans la transformation de ce #lieu qui, peu à peu, se #vide de ses êtres humains, et même à présent, de ses êtres inhumains.

      #vente_en_ligne #transports #travail_partout_salaire_nulle_part

  • Drogues, armes : les sites de vente illégaux se professionnalisent
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/09/23/drogues-armes-les-sites-de-vente-illegaux-se-professionnalisent_4492592_4408

    Dès la fermeture par le FBI en octobre 2013 de Silk Road, le grand site américain de vente de drogues, des dizaines de prétendants se sont bousculés pour prendre sa place.

    On passera sur les approximations techniques pour découvrir qu’il y a de plus en plus de sites de vente en ligne de produits illégaux, chacun avec ses spécificités.

    #Arme #Bitcoin #Darknet #Illégalité #Internet #Pair_à_pair #Silk_road #Stupéfiant #Vente_en_ligne

  • Stop l’IP-arnacking !

    Une fois de plus, que fait la CNIL ?
    et Benoit Hamon, tellement mute qu’on en oublie qu’il est Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé de l’Economie sociale et solidaire et de la Consommation...

    http://www.pcinpact.com/news/78721-le-gouvernement-somme-mettre-fin-a-l-ip-tracking.htm

    Après l’eurodéputée Françoise Castex, c’est au tour d’un élu de l’Assemblée nationale de s’alarmer des pratiques dites d’#IP-Tracking. Au travers d’une question parlementaire, le député socialiste #Pascal_Cherki vient en effet de demander au gouvernement de se saisir du problème, en vue de « mettre fin » à l’utilisation de cette technique de commercialisation.

    Le député Pascal Cherki vient d’interpeller le ministre de la Consommation, #Benoît_Hamon, au sujet des pratiques dites d’« IP Tracking ». Pour rappel, cette technique de vente en ligne consiste à adapter un tarif en fonction du surf de chaque internaute. Grâce à l’adresse IP d’un visiteur, le commerçant peut ainsi augmenter ses prix. Comment ? Tout simplement en faisant croire à l’acheteur potentiel revenant voir un article que ses ventes explosent et que son stock diminue.

    Toutefois, il s’agit selon le député Cherki d’une technique de commercialisation « qui trompe manifestement l’information des consommateurs ». L’élu explique en effet qu’à partir du moment où l’internaute visite différents sites afin de trouver le meilleur prix possible, « le site Internet garde en mémoire l’adresse IP de l’internaute et propose, le plus souvent, des tarifs supérieurs à ceux précédemment visualisés, forçant l’achat immédiat du produit consulté ».

    Le parlementaire n’est pas le premier à s’inquiéter de telles pratiques. En janvier dernier, l’eurodéputée #Françoise_Castex demandait à la Commission européenne si ces techniques étaient « conformes au droit de l’Union européenne », suggérant au passage qu’une enquête serait nécessaire si tel n’était pas le cas. Mais le 12 mars dernier, Bruxelles a répondu qu’elle ne pouvait rien faire et qu’il fallait saisir les autorités compétentes au sein de chaque État de l’Union. Pour la France, il s’agit de la #CNIL.

    Le député Cherki termine donc en demandant au gouvernement quelles mesures il « envisage pour protéger au mieux les consommateurs », en ce sens pour « mettre fin à l’utilisation du "IP tracking" ». Rappelons que Françoise Castex avait annoncé, suite à la réponse de la Commission europénne, vouloir saisir la CNIL ainsi que le #G29, ce regroupement des « CNIL » européennes.

    #vente_en_ligne #sncf_et_les_autres #marre_de_se_faire_arnaquer