• Israel slams decision by Canada and Sweden to resume Unrwa funding
    10 March 2024 10:53 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/israel-slams-decision-canada-and-sweden-resume-unrwa-funding

    Israel on Saturday slammed the decision by Canada and Sweden to resume aid to the United Nations agency for Palestinian refugees, saying supporting Unrwa was a “serious mistake”.

    Several countries, including the United States and Britain, paused their funding to Unrwa in late January after accusations by Israel that a dozen of the agency’s 13,000 staff in Gaza took part in the Hamas attack on southern Israeli towns on 7 October.

    Canada and Sweden announced over the weekend they were resuming funding for the agency, which has been fundamental to humanitarian efforts in the Gaza Strip, where more than three quarters of the 2.2 million population have been displaced by Israel’s military campaign.

    The Israeli foreign ministry called on both governments to cut funding, saying the renewed aid showed that Canada and Sweden had chosen “to ignore the involvement of Unrwa employees in terrorist activity”.

    On Saturday, Sweden announced an initial payment of $20m after receiving assurances of extra checks on Unrwa’s spending and personnel.

    Canada said on Friday that it would resume funding to Unrwa “because of the dire humanitarian situation on the ground”, but did not elaborate.

    #IsraelSuède #IsraelCanada

  • Bande de Gaza : « La population meurt de faim et de soif »
    10 mars 2024 • FRANCE 24
    https://www.youtube.com/watch?v=RAqP-9_fhog

    La situation humanitaire dans la bande de Gaza ne cesse de se détériorer depuis le début du conflit. Selon les estimations de l’ONU, 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants de l’enclave sont menacés de famine. Chems-Eddine Bouchakour, médecin anesthésiste réanimateur, était en mission à Gaza dans l’hôpital de Khan Younes. Il fait le point sur la situation humanitaire dans l’enclave pour France24.
    #Gaza #Palestine #Israël

  • Philippe Lazzarini : « Dans une situation extrême comme ça, il faut s’assurer de rester du bon côté de l’Histoire »
    9 mars 2024 - rts.ch - Monde
    https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/philippe-lazzarini-dans-une-situation-extreme-comme-ca-il-faut-s-assurer-de-rest
    https://img.rts.ch/articles/2024/image/hb3n44-28428745.image?w=1200&h=630

    Originaire de La Chaux-de-Fonds, le commissaire général de l’UNRWA Philippe Lazzarini est peut-être actuellement le Suisse le plus important sur la scène internationale. Dans l’émission Helvetica, il explique être en « pilote automatique » pour tenir et continuer de porter la voix de la société civile palestinienne.

    En ce moment, Philippe Lazzarini est sur tous les fronts pour sauver l’agence qu’il dirige, mise sous pression par Israël et ses alliés. « Il y a une volonté délibérée du gouvernement israélien de démanteler l’agence », rappelle-t-il.

    Selon lui, l’objectif sous-jacent est de retirer le statut de réfugiés à près de six millions de Palestiniens et s’assurer ainsi que leur droit au retour ne soit plus pris en compte dans les négociations de paix. « Cela serait perçu comme une trahison de la communauté internationale », prévient-il. (...)

    #IsraelUNRWA

  • L’UNRWA accuse Israël de torturer ses employés pour leur faire « avouer » des liens avec le Hamas. Torturer des employés de l’ONU, est-ce que c’est une innovation israélienne ?

    UNRWA report says Israel coerced some agency employees to falsely admit Hamas links
    https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/unrwa-report-says-israel-coerced-some-agency-employees-to-falsely-adm

    The UN agency for Palestinian refugees says some employees released into Gaza from Israeli detention reported having been pressured by Israeli authorities into falsely stating that the agency has Hamas links and that staff took part in the October 7 attacks.

    […]

    “Agency staff members have been subject to threats and coercion by the Israeli authorities while in detention, and pressured to make false statements against the Agency, including that the Agency has affiliations with Hamas and that UNRWA staff members took part in the 7 October 2023 atrocities,” the report says.

    • https://www.moonofalabama.org/2024/03/israel-coerces-un-workers-by-outright-torturing-them.html

      The document said several UNRWA Palestinian staffers had been detained by the Israeli army, and added that the ill-treatment and abuse they said they had experienced included severe physical beatings, waterboarding, and threats of harm to family members.
      ...
      In addition to the alleged abuse endured by UNRWA staff members, Palestinian detainees more broadly described allegations of abuse, including beatings, humiliation, threats, dog attacks, sexual violence, and deaths of detainees denied medical treatment, the UNRWA report said.
      ...
      Reuters could not independently confirm the accounts of coercion of UNRWA staff and mistreatment of detainees, although the allegations of ill-treatment accord with descriptions by Palestinians freed from detention in December, February and March reported by Reuters and other news media.

    • threats of harm to family members

      C’est quelque chose qui revient assez régulièrement, mais que je n’ai jamais vu commenté plus longuement que ça. Pourtant, le fait de menacer de torturer ta famille si tu ne racontes pas ce qu’on attend de toi, c’est un niveau de perversité, tout de même…

    • Guerre Israël-Hamas : le bras de fer se durcit entre l’Etat hébreu et l’agence onusienne UNRWA, qui s’accusent mutuellement
      Le Monde avec AFP – Publié le 05 mars 2024
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/05/le-bras-de-fer-se-durcit-entre-israel-et-l-agence-onusienne-unrwa-qui-s-accu

      Lundi, plus tôt dans la journée, l’agence avait accusé les autorités israéliennes d’avoir commis des actes de « torture » contre certains de ses employés arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. « Nos employés nous ont rapporté des choses atroces lors de leur détention et de leurs interrogatoires par les autorités israéliennes » comme « des tortures, des mauvais traitements, des abus et de l’exploitation sexuelle », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse (AFP).

      « Certains de nos employés ont rapporté aux équipes de l’UNRWA qu’ils avaient été forcés à faire des aveux sous la torture » lorsqu’ils étaient « interrogés au sujet des relations entre l’UNRWA et le Hamas et sur [leur éventuelle] implication dans l’attaque du 7 octobre [2023] contre Israël », a-t-elle ajouté.

      Les autorités de l’Etat hébreu ont rejeté ces accusations. Dans un communiqué, l’armée israélienne a démenti « les accusations générales et non fondées concernant des abus sexuels de détenus dans des établissements des forces armées israéliennes ». « Ces affirmations sont une nouvelle tentative de créer de fausses équivalences avec l’utilisation systématique par le Hamas du viol comme arme de guerre », a-t-elle ajouté.

      #IsraelUNRWA

  • Nous ne serons pas complices de la violation du droit international par Israël (et autres textes)

    « Nous ne serons pas complices de la violation du droit international par Israël »
    Violation Systématique des Droits de l’Homme : Les conditions d’incarcération des Palestiniens en Israël depuis le 7 octobre
    JVP : Plus jamais ça, c’est maintenant
    Addameer : Cibler les prisonniers libérés dans le cadre d’accords d’échange : Une approche constante de l’occupation pour se venger des prisonniers libérés
    UNICEF : Gaza : dix conditions pour éviter une catastrophe plus grave encore
    « Les gens disent que je suis naïve et antisémite – que je suis une traître » : Une adolescente israélienne emprisonnée pour avoir refusé la conscription
    Patrick Wintour : Des personnalités politiques de 12 pays s’unissent pour demander l’interdiction des armes à destination d’Israël
    LDH : Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !
    Jewish Voice of Peace : On ne peut pas combattre la haine par la haine
    James Bamford : Finalement, l’extrême droite israélienne obtient la guerre dont elle a toujours voulu
    ONU. Sexual Violence in Conflict : Rapport de mission.Visite officielle du Bureau du SRSG-SVC en Israël et en Cisjordanie occupée. 29 janvier - 14 février 2024
    Liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/06/nous-ne-serons-pas-complices-de-la-violation-d

    international #palestine #israel

  • Chile bars Israeli firms from partaking in Latin America’s biggest aerospace fair
    6 March 2024 05:56 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/chile-bars-israeli-firms-partaking-latin-americas-biggest-aerospace-f

    The Chilean government announced that Israeli firms will be banned from the International Air and Space Fair (FIDAE) in Santiago in April.

    “By decision of the Government of Chile, the 2024 version of the International Air and Space Fair (FIDAE), to be held between 9 and 14 April, will not have the participation of Israeli companies,” the defence ministry said in a statement.

    While the government does not specify a reason, Chile’s leftist president Gabriel Boric has been critical of Israel’s “disproportionate” response in Gaza following the Hamas-led 7 October attack. The country also hosts the largest Palestinian diaspora outside of the Middle East.

    #IsraelChili

  • Sur les traces des « retournés volontaires » de Géorgie, ces déboutés du droit d’asile qui ont dû renoncer à la France dans la douleur
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/01/immigration-sur-les-traces-des-retournes-volontaires-de-georgie_6219437_3224

    Sur les traces des « retournés volontaires » de Géorgie, ces déboutés du droit d’asile qui ont dû renoncer à la France dans la douleur
    Par Julia Pascual (Tbilissi, envoyée spéciale)
    C’est un bloc d’immeubles parmi les centaines qui composent le paysage de Roustavi, une ancienne ville industrielle du sud-est de la Géorgie. Dans ce pays du Caucase où vivent 3,7 millions d’habitants, les cités ouvrières ont poussé pendant l’ère soviétique, et Roustavi a pris son essor autour d’un combinat métallurgique alimenté par l’acier azerbaïdjanais. Depuis, l’URSS s’est disloquée et les usines ont fermé. Voilà une dizaine d’années, attirés par un parc immobilier plus abordable que celui de la capitale, Tbilissi, Davit Gamkhuashvili et Nana Chkhitunidze sont devenus propriétaires d’un des appartements de la ville, au septième et dernier étage d’un immeuble que le temps n’a pas flatté. Le parpaing des façades se délabre, des tiges de fer oxydé crèvent le béton des escaliers et l’ascenseur se hisse aux étages dans un drôle de fracas métallique.
    Fin septembre 2023, Davit, 47 ans, et Nana, 46 ans, sont revenus ici après dix mois passés à Béthune, dans le Pas-de-Calais. Ils ont retrouvé leur trois-pièces propret et modeste, où ils cohabitent avec leur fils et leur fille adultes, leur gendre et leur petite-fille. Le couple de Géorgiens avait nourri l’espoir d’obtenir en France les soins que Davit, atteint d’un diabète sévère, ne trouvait pas dans son pays. Migrer, c’était sa seule option après qu’il a été amputé d’un orteil. Il souffrait d’un ulcère au pied et son médecin géorgien « ne proposait rien d’autre que couper et couper encore », se souvient-il.
    Pour venir en France et laisser à leurs enfants un peu d’argent, sa femme et lui ont vendu leur voiture et un terrain qu’ils possédaient à la campagne. Dans le Pas-de-Calais, le couple a été hébergé dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA), et Davit a pu se faire soigner. Mais l’isolement social, la barrière de la langue, le sentiment d’être des « mendiants » leur ont donné le « mal du pays ». Déboutés de leur demande d’asile, Davit et Nana se sont retrouvés en situation irrégulière et ont été priés de partir. Las, ils ont renoncé à la France dans la douleur. A Roustavi, Nana replonge avec un soupçon de nostalgie dans le souvenir des amitiés qu’elle a nouées avec des bénévoles du CADA, des plats géorgiens qu’elle leur a fait découvrir, comme le khatchapouri, un pain farci au fromage, de la petite fête qui avait été organisée pour leur départ.
    Dans le français rudimentaire qu’elle s’est efforcée d’acquérir, Nana répétait « stop », « fini », « stress » alors que nous la rencontrions, dans les couloirs de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, le jour de son vol retour vers la Géorgie. Ce matin de septembre 2023, ils étaient une cinquantaine, comme elle, à devoir embarquer pour Tbilissi dans le cadre d’un retour volontaire aidé, un dispositif adressé aux étrangers en situation irrégulière et mis en place par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Il a l’avantage d’être beaucoup moins onéreux que les retours forcés, qui mobilisent des moyens importants, de l’interpellation des personnes à leur expulsion, en passant par leur placement en rétention et la phase éventuelle de contentieux juridique. En 2023, plus de 6 830 personnes ont souscrit à des retours volontaires aidés, toutes nationalités confondues. Avec plus de 1 600 retours aidés, les Géorgiens ont été les premiers bénéficiaires du programme.
    Juste avant d’embarquer, au milieu des touristes et des voyageurs d’affaires du terminal 2 de Roissy, Nana et Davit avaient reçu chacun, des agents de l’OFII, une petite enveloppe contenant 300 euros. Leurs billets d’avion avaient également été pris en charge. Pour encourager les départs, la France propose aussi aux personnes volontaires une aide sociale, le financement d’une formation ou encore une aide à la création d’entreprise, plafonnée à 3 000 euros en Géorgie. Avec 605 aides accordées en 2023, les Géorgiens sont, là aussi, les premiers récipiendaires de ce programme de réinsertion économique.Nana Chkhitunidze a obtenu la prise en charge d’une formation en cuisine, qu’elle suit aujourd’hui avec enthousiasme après ses heures de ménage. A son retour à Roustavi, elle a dû retrouver un emploi pour entretenir sa famille. Elle gagne aujourd’hui 600 laris (210 euros) par mois. Pas de quoi payer les consultations chez le diabétologue ni chez le cardiologue que les médecins français ont recommandées à Davit. Diminué physiquement, Davit Gamkhuashvili ne peut plus travailler dans le bâtiment. Il est fier de rappeler qu’il a, par le passé, rénové plusieurs églises du pays, dont la grande cathédrale de la Sainte-Trinité, à Tbilissi. Mais, depuis son amputation, ce n’est désormais plus envisageable. Il se pique trois fois par jour à l’insuline et veille à ce que l’ulcère au pied ne reprenne pas. Il lui reste des boîtes d’antalgiques prescrits en France. Ici, ils ne sont pas pris en charge. L’OFII lui a financé vingt séances de kinésithérapie, à hauteur de 2 100 laris.
    (...) Grâce à l’aide de l’OFII, Nini Jibladze a suivi une formation en manucure, un secteur porteur dans son pays. Elle a même pu s’acheter quelques équipements, comme un sèche-ongles et un stérilisateur, mais, plutôt que de lancer son affaire, elle a dû parer à l’urgence et accepter un poste de commerciale pour une société de vente de chocolats, payé 1 000 laris par mois. Khvtiso Beridze, lui, se plaint de ses douleurs au bras, résultat de deux accidents anciens qui ont abîmé ses nerfs. En France, il a été opéré deux fois, mais il faudrait qu’il subisse une nouvelle intervention. « J’ai peur de me faire opérer ici, reconnaît-il. Et je n’ai pas les moyens de me payer la rééducation à 40 laris la séance. » Anastasia, elle, doit continuer d’être suivie, mais trouver un angiologue ou un radiologue pédiatrique pour réaliser une IRM à 700 laris relève de la gageure. En outre, la famille a encore une dette de plus de 6 000 euros à rembourser, contractée pour financer son départ en France, à l’automne 2021. (...) Sa mère, Irma, avec laquelle le couple cohabite, compte les devancer. Elle s’y prépare sans états d’âme. « Dans notre immeuble, toutes les femmes ont migré, assure cette célibataire de 52 ans. Si quelqu’un en Géorgie se nourrit et s’habille correctement, c’est qu’il a quelqu’un à l’étranger qui lui envoie de l’argent. » Elle-même a déjà travaillé à Samsun, en Turquie, il y a quinze ans. « Je partais trois mois faire la plonge ou le ménage et je revenais, se souvient-elle. Ça valait le coup. A l’époque, on avait 100 dollars avec 120 livres turques. Aujourd’hui, ce n’est plus intéressant, il faut 3 000 livres turques pour 100 dollars. » Si Irma repart, ce sera en Grèce. Elle y a des amies qui promettent de l’aider à trouver un travail d’aide à domicile ou de femme de ménage pour au moins 1 000 euros par mois. « Ça pourra payer les dettes et les études des enfants », calcule la grand-mère.
    Depuis l’effondrement du bloc soviétique, la migration géorgienne vers l’Europe n’a cessé de croître. « C’est un phénomène très commun, qui a connu un pic avec la libéralisation des visas en 2017 », souligne Sanja Celebic Lukovac, cheffe de mission à Tbilissi de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence onusienne. Cette « libéralisation » autorise les Géorgiens à circuler comme touristes dans l’espace Schengen pendant quatre-vingt-dix jours sans visa. « La Grèce accueille probablement la plus importante diaspora, mais de nombreux Géorgiens sont aussi allés en France, en Italie, en Allemagne, en Suisse ou en Espagne, guidés surtout par des opportunités d’emploi », poursuit Sanja Celebic Lukovac.D’abord très temporaire et individuelle, la migration est devenue plus durable et familiale. Les besoins médicaux sont, en outre, souvent au cœur du projet de mobilité. En France, en 2023, les Géorgiens ont ainsi représenté 7 % des demandes de titres de séjour pour étranger malade (dont un tiers pour des cancers). Parfois, ces besoins sont dissimulés derrière des demandes d’asile, l’un des rares moyens, si ce n’est le seul, de faire durer un séjour en règle, le temps de l’instruction du dossier.
    En 2022, selon Eurostat, plus de 28 000 Géorgiens ont déposé une demande d’asile en Europe, dont près de 10 000 en France. Cela reste faible, en comparaison avec la population du continent ou avec le volume total des demandes d’asile enregistrées dans l’Union européenne, qui a dépassé 955 000 requêtes la même année. Mais, l’octroi d’une protection internationale aux Géorgiens étant très rare – environ 4 % des demandes d’asile géorgiennes en Europe connaissent une issue positive –, cette migration ne manque pas d’alimenter un discours politique virulent. Emmanuel Macron a dénoncé plusieurs fois le « détournement du droit d’asile », des propos qui visent notamment les flux en provenance de Géorgie. Les pouvoirs publics ont tenté de les réduire, au travers de textes de loi ou de mesures réglementaires. Ainsi, la loi « immigration » de 2018 a permis l’expulsion des déboutés de l’asile provenant de pays d’origine « sûrs », nonobstant un éventuel recours.
    En mai 2019, le ministre de l’intérieur de l’époque, Christophe Castaner, s’était déplacé à Tbilissi pour fustiger l’« anomalie » de la demande d’asile géorgienne et la « dette médicale » générée par ceux « qui viennent se faire soigner en France », alors même que l’état du système de soins en Géorgie « ne justifie pas cette venue ». Fin 2019, la lutte contre le « tourisme médical » avait encore occupé une place importante dans le débat sur l’immigration organisé au Parlement par Edouard Philippe, alors premier ministre. Il avait débouché sur une série de mesures imposant notamment un délai de carence de trois mois pour accéder à la protection maladie pour les demandeurs d’asile et la limitation de la durée de cette protection à six mois pour ceux qui sont déboutés de leur demande.
    « On identifie un ensemble de raisons qui incitent les gens à investir dans la migration, analyse Sanja Celebic Lukovac, de l’OIM. L’absence ou le manque d’accès aux traitements, le manque de confiance dans les soins et leur coût. » En Géorgie, où l’espérance de vie moyenne n’atteint pas 74 ans et où 15,6 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, le système de soins pâtit notamment d’une faible prise en charge du handicap et des médicaments, ce qui expose les ménages à un risque d’appauvrissement. (...)
    Une étude réalisée en 2019 par le cabinet Evalua pour l’OFII, sur un échantillon de près de 400 bénéficiaires d’aide à la création d’entreprise dans quatorze pays, dont la Géorgie mais aussi la Côte d’Ivoire ou le Mali, montrait que, trois ans après avoir quitté la France, 82 % des « retournés » ayant bénéficié de l’aide – qui peut atteindre 6 300 euros dans certains endroits – se trouvaient toujours dans leur pays. En outre, 51 % des projets financés étaient encore actifs. Zhaneta Gagiladze aime « beaucoup » son métier de coiffeuse. Elle mène sa vie avec énergie et ambition. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle veut repartir. Seule et en Israël, cette fois, où elle espère pouvoir gagner 4 000 dollars par mois comme femme de ménage. A deux reprises déjà, en 2023, elle a tenté de s’y rendre. Mais, à chaque fois, elle a été refoulée à l’aéroport de Tel-Aviv. Elle attend désormais d’avoir économisé suffisamment pour pouvoir s’acquitter des 6 000 dollars qui lui garantiront d’entrer sur le territoire, avant d’y demeurer clandestinement.Elle a du mal à comprendre qu’Israël ne donne pas de visa malgré ses besoins de main-d’œuvre. « Mon projet est juste d’y travailler deux ans, pour gagner de quoi acheter un appartement ici », dit-elle. Elle rêve aussi « d’aider [sa] fille à accomplir son rêve de retourner étudier en France », un pays qu’elle associe à une vie meilleure. « En France, elle a même été suivie par un psychologue, alors que, depuis notre retour, elle a fait une dépression », confie Zhaneta, qui répète à quel point elle est « reconnaissante » vis-à-vis de la France. A Lyon, elle a croisé des compatriotes miraculés. L’un a pu être guéri d’un cancer en Géorgie. Un autre, atteint d’une cirrhose et à qui l’on ne donnait pas un mois à vivre, a pu bénéficier d’une greffe de foie.
    Mais il y a aussi les déçus. Comme Natela Shamoyan, 58 ans, hébergée par le 115 en banlieue parisienne de 2019 à 2022 avec sa fille lourdement handicapée, pour qu’on lui dise finalement la même chose que dans son pays : il n’y a pas de traitement qui guérisse la maladie de Charcot. Grâce à l’argent de l’OFII, à son retour en Géorgie, elle a relancé dans son garage, et avec son fils de 35 ans, une petite activité de fabrication de tapis de voiture.
    Giorgi Maraneli garde néanmoins un bon souvenir de la France. Son fils avait pu être soulagé et la prise en charge était gratuite et de qualité. Aujourd’hui, il a l’impression d’être revenu à la case départ. Les projets financés dans le cadre des retours aidés ne fournissent souvent que des revenus d’appoint. Sanja Celebic Lukovac, de l’OIM, a constaté qu’avec le temps les « retournés » d’Europe reçoivent de moins en moins d’aide pour leur réinsertion. « Cela signifie qu’il y a de plus en plus de gens dans le besoin », prévient-elle.
    En France, un arrêté ministériel d’octobre 2023 a resserré les critères d’éligibilité aux retours aidés, prévoyant une dégressivité de l’aide dans le temps à partir de la notification de l’OQTF. Mécaniquement, sur les premières semaines de 2024, les demandes de Géorgiens auprès de l’OFII ont baissé, car ils sont moins nombreux à pouvoir y prétendre. S’il avait obtenu des papiers, Giorgi Maraneli avait un poste de palefrenier qui lui était destiné dans une écurie près de Bailleul. Régulièrement, sur Facebook, il prend des nouvelles des bénévoles qui avaient adouci son quotidien et avec lesquels sa famille s’est liée d’amitié. Eux lui disent que la situation en France ne s’améliore pas, évoquent la loi « immigration » promulguée le 26 janvier. Avec franchise, Giorgi leur écrit qu’il veut revenir

    #Covid-19#migration#migrant#france#georgie#grece#israel#turquie#sante#soin#OFII#CADA#OQTF

  • Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/03/guerre-israel-hamas-pays-hotes-des-refugies-palestiniens-le-liban-et-la-jord

    Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    Par Laure Stephan (Beyrouth, Amman, envoyée spéciale)
    Dans le camp de réfugiés palestiniens Al-Hussein, à Amman, des enfants marchent vers l’école, dans le froid matinal, le long de la rue principale où les commerces sont encore endormis. Des élèves restent emmitouflés dans leurs manteaux, dans les classes de l’établissement scolaire pour filles géré par l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens. Les salles ne sont pas équipées de chauffage, et la peinture aux murs est vétuste – depuis des années, l’agence fait face à des coupes budgétaires –, mais cela semble désormais secondaire. Depuis que seize pays donateurs ont gelé leurs financements à la suite des accusations israéliennes d’implication dans l’attaque du Hamas du 7 octobre de douze de ses employés, sur les 13 000 à Gaza, c’est la poursuite même des opérations d’éducation et de santé de l’UNRWA qui est menacée.
    L’agence, tributaire de contributions volontaires et instables, dont les quartiers généraux sont basés à Amman, navigue à vue, et a alerté contre le risque d’une cessation prochaine de ses activités dans toute la région, en l’absence de nouvelles ressources.
    La Jordanie a très vite réagi à ces coupes. Le chef de la diplomatie, Ayman Safadi, a appelé les pays boycotteurs à revoir leur décision, qu’il a décrite comme une « punition collective » de l’UNRWA entreprise « sur la base d’allégations ». Le roi Abdallah II a pris la défense de la mission de l’organisation lors de déplacements officiels dans des pays occidentaux.
    Plus de 2 millions de réfugiés palestiniens vivent dans le royaume, dont la plupart ont obtenu la nationalité jordanienne. A Amman, moins d’un sur cinq habite l’un des dix camps de réfugiés palestiniens, qui ressemblent à des quartiers populaires, intégrés à la ville et sont administrés par les autorités. « Certains y restent par attachement sentimental ou volonté de rester près de leurs familles et amis. D’autres le font car la vie y est moins chère », décrit Imad, un habitant du camp Al-Wehdat, à Amman.
    Ces camps sont « déjà considérés comme des poches de pauvreté. Si l’UNRWA cesse ses services, la situation se détériorera davantage », prédit l’avocate Samar Muhareb, à la tête de l’ONG Arab Renaissance for Democracy and Development, qui fournit une aide juridique à des réfugiés de diverses origines et travaille sur la question palestinienne. Elle ajoute : « Dans l’éventualité où ses opérations seraient transférées à d’autres agences des Nations unies, celles-ci auraient besoin de temps pour être opérationnelles. Ce scénario paraît absurde, alors que l’UNRWA existe comme agence spécialisée. Et si l’éducation ou la santé devenaient du ressort de la Jordanie, cela serait un poids supplémentaire pour le pays », qui dépend également de l’aide internationale, et accueille par ailleurs de nombreux réfugiés syriens. Les classes des écoles publiques sont surchargées, et la qualité du système éducatif s’est dégradée. L’enseignement des établissements de l’UNRWA est réputé meilleur : des élèves du camp Al-Hussein rapportent ainsi que leurs familles ont préféré les y scolariser, quand bien même elles vivent hors du camp.
    Les risques d’une détérioration sociale, attisant des troubles, sont également pris au sérieux au Liban, pays d’accueil d’environ 250 000 réfugiés palestiniens. Depuis l’exode forcé de leur terre en 1948, lors de la création d’Israël, les générations y ont fait l’expérience de fortes discriminations, avec l’interdiction d’exercer certains métiers, comme médecin, avocat ou journaliste. L’UNRWA négociait avec Beyrouth sur un assouplissement des restrictions à l’emploi et une amélioration des infrastructures des camps. Mais l’effondrement économique du pays, depuis 2019, a mis fin à ces espoirs.
    Avec le chômage et l’hyperinflation, la crise a davantage paupérisé les habitants des camps. « Les réfugiés palestiniens sont devenus totalement dépendants des services de l’UNRWA », constate Dorothee Klaus, directrice de l’agence au Liban. « Une suspension des services de l’UNRWA aurait des conséquences sociales dramatiques, et poserait des défis sécuritaires », estime Bassel Al-Hassan, directeur du comité de dialogue libano-palestinien, un bureau qui dépend du premier ministre. Les autorités craignent une déstabilisation des camps. « Nous demandons aux bailleurs de dissocier la situation au Liban de celle d’autres pays, en raison de la crise économique », plaide-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#israel#conflit#liban#jordanie#refugie#UNRWA#sante#pauvrete#camp#crise#exil#discrimination

  • Statement of the Board of the German Association of Social and Cultural Anthropology (GASCA) on Academic Freedom in Germany

    As the Executive Board of the German Society of Social and Cultural Anthropology (GASCA), we would like to voice our grave concern over the fact that researchers working in Germany are finding their fundamental rights to academic freedom and freedom of expression increasingly restricted. Both, research and international academic exchange are at risk of being impaired if renowned researchers who work internationally and who come to Germany with different political commitments and persuasions are told that they cannot freely pursue their work or make public statements in Germany.

    We emphasize the absolute necessity of combating antisemitism, racism and islamophobia in Germany and worldwide. However, this cannot be achieved through the surveillance of academics, their academic work or statements they make as private persons, as has now been brought to our attention in several cases from Germany, Austria and Switzerland. We are concerned to see how academics, in particular those who come to Germany from contexts where political discussions are held differently, and/or those who are precariously employed, have to fear for their reputation or feel restricted in their freedom of expression when they comment on the Israel/Palestine conflict. Disputes over the Israel/Palestine conflict cannot be understood exclusively by means of theories of critiques of antisemitism. It is necessary and legitimate to take into account the historical, political, religious, cultural, economic, ethnic and nationalist dimensions of the conflict. The marginalization of academics who exercise their academic freedom and freedom of opinion as enshrined in German Basic Law must not become the vehicle through which debates are shaped in this country; on the contrary, these acts of marginalization prevent necessary debates.

    The terror, war and destruction in Israel/Palestine and the immeasurable suffering on all sides has provoked an intensification of political positioning and polarized public debate. This is particularly true of debates on social media platforms such as Facebook and X (formerly known as Twitter). These intensifications can become problematic if they reduce complex discussions to a few characters and are instrumentalized for simplistic, often tendentious attacks. We are seeing our public sphere shaped by reductionist judgements of socially complex conflict dynamics and indiscriminate accusations of antisemitism that lead increasingly to the breakdown of conversations. This is why we insist that one of the core tasks of universities, research institutes and cultural institutions must be to maintain spaces for difficult discussions in highly polarized social moments. Linked to these tasks is the responsibility to take a stand against all forms of antisemitism, racism and islamophobia, all of which destroy the foundations of democratic coexistence and cooperation. If universities and research institutions do not succeed in cultivating spaces for discussion, including also discussions where we might disagree with each other, and if they cannot counter hasty condemnations with open debates, they contribute to destroying trust in democratic publics and play right into the hands of extremist populism.

    We are deeply concerned over the attacks that renowned and internationally respected intellectuals such as Masha Gessen and Ghassan Hage are facing in Germany. As social and cultural anthropologists in Germany, we are convinced that debates in academic and civil society circles need to renew their commitment to discussion, dissent, and cooperation across difference in order to enable constant shifts in perspective and to challenge epistemic and political certainties. We urge universities and research institutions to commit themselves to building and maintaining spaces for discussion and encounter, which welcome plurality and contradiction. Only in such spaces can variously positioned, carefully reasoned and empirically founded perspectives be developed and mutually criticised, in order for us to learn from each other.

    https://www.dgska.de/stellungnahme-des-vorstands-zur-wissenschaftsfreiheit-in-deutschland
    #liberté_d'expression #Allemagne #liberté_académique #libertés_académiques #recherche #université #Autriche #Suisse #Israël #Palestine #peur #réputation #marginalisation #réseaux_sociaux #Masha_Gessen #Ghassan_Hage

  • #Archive_of_Silence

    Crowdsourced archive documenting silenced voices in Germany.

    Archive of Silence is a crowdsourced archive documenting silenced voices. Their mission is to chronicle the alarming waves of erasure and violence directed at Palestinian advocacy in Germany. There has been an uprise of bans, cancellations and censorship. Many, including Jewish people, have lost their jobs. Events have been canceled and people have been defamed. Archive of Silence refuses to accept this condition.

    This digital archive serves as a platform for all voices that challenge the rigid political mainstream regarding Israel-Palestine, and have consequently been marginalized or silenced. Archive of Silence addresses those in positions of power, such as politicians, directors of cultural institutions and university presidents: We see you, and we hold you accountable for your complicity! We protest against your anti-democratic bans and the narrowing of our public spaces. We stand against anti-Palestinian, anti-Arab and anti-Muslim racism, against anti-Semitism and any other form of discrimination.

    As a form of dissent, Archive of Silence collects each instance of silencing, ensuring that these injustices will not be forgotten. On their platform, both public cases and anonymous stories are shared. Through this, Archive of Silence aims to build a crowdsourced record of the violence we face, and gather evidence to hold institutions accountable for their complicity.

    Germany, once again, finds itself on the wrong side of history.

    We will not be silenced, and we will not forget.

    If you are interested in this mission, you can follow Archive of Silence on Instagram (archive_of_silence), support by raising awareness and by sharing your own story through the submission form and motivating others to do the same.

    Let’s turn silence into action!

    For freedom of speech

    and for a free Palestine.

    https://www.theleftberlin.com/archive-of-silence
    #censure #Israël #Palestine #Allemagne #archive #liberté_d'expression

    ping @_kg_

  • Gaza – stop génocide ! Cessez-le-feu total et permanent !

    Gaza - stop génocide ! Cessez-le-feu total et permanent !
    En Cisjordanie, la guerre contre les Palestiniens
    Entretien avec Samiha Hurraini, militante palestinienne des collines à sud d’Hébron
    James Robins : Le mouvement des colons, des ministres-colons et leurs terrifiants plans d’après-guerre pour Gaza
    B’Tselem : Des soldats envahissent un bâtiment familial et lâchent un chien d’attaque qui blesse un enfant en bas âge, Balata R.C.
    FIDH : Justice pour les deux défenseures des droits humains palestiniennes assassinées à Gaza avec leurs familles
    Nina Lakhani : Israël affame délibérément les Palestiniens, selon un expert des droits de l’homme de l’ONU
    Mariam Barghouti : « A Jénine, les raids israéliens provoquent une inévitable résistance militaire, unie, de jeunes Palestiniens »
    B’Tselem : L’exécution à l’hôpital de Jénine est contraire aux principes juridiques et moraux fondamentaux
    « Si je dois mourir » – Raconter Refaat Alareer et la Palestine
    Israël : +972 et et Local Call se tiennent aux côtés de leurs collègues Basel et Yuval
    « Lorsque mon discours a été qualifié d’antisémite, j’ai été choqué »
    Autres textes (liens)

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/02/gaza-stop-genocide-cessez-le-feu-total-et-perm

    #international #palestine #israel

  • L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/01/l-inacceptable-strategie-israelienne-du-chaos-a-gaza_6219469_3232.html

    L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    Éditorial

    Le Monde

    Les dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire ne doivent pas être considéré comme un incident isolé. Elles sont la conséquence du broyage méthodique de l’enclave, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain.

    Chaque jour qui passe à Gaza en révèle autant sur le calvaire enduré par les civils palestiniens que sur ce qu’est devenu Israël. Le 29 février, le jour même où le nombre de Palestiniens tués a dépassé le chiffre effarant de 30 000 personnes, selon une estimation de ce qui reste des services de santé contrôlés par le Hamas, une nouvelle tragédie s’est ajoutée aux horreurs de la guerre lancée en riposte aux massacres de civils israéliens perpétrés par la milice islamiste le 7 octobre 2023.

    Un convoi d’aide alimentaire a été pris d’assaut par des civils privés de tout près de la ville de Gaza, à proximité de positions israéliennes. Cette émeute de la faim et la bousculade qu’elle a déclenchée ont entraîné des tirs israéliens que l’armée a reconnus. Des dizaines de Palestiniens sont morts. Il s’agit de la conséquence des obstacles opposés par Israël à l’acheminement d’une aide devenue vitale, qui poussent inexorablement ce territoire surpeuplé vers une famine fabriquée de toutes pièces.

    Ce drame ne doit pas être considéré comme un incident isolé. Il est au contraire le révélateur de ce que l’Etat hébreu entend faire de Gaza après des combats auxquels il n’a d’ailleurs fixé pour l’instant aucun terme en dépit de l’absence de résultats concernant leur double objectif : la libération des otages israéliens kidnappés le 7 octobre et l’éradication totale du Hamas.
    Refus obstiné

    Après le broyage méthodique de l’étroite bande de terre, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain, ce projet passe désormais par la destruction de la moindre forme d’administration. Il ne s’agit pas seulement de celle du Hamas. La tentative de mise à mort de l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens dont le travail est crucial à Gaza, s’inscrit dans cette perspective.
    Écouter aussi Crise à l’UNRWA : pourquoi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens est dans la tourmente

    Ce dessein israélien est confirmé par le refus obstiné du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, de permettre le retour d’une Autorité palestinienne « revitalisée » selon le souhait du président des Etats-Unis, Joe Biden, pour supplanter le Hamas. Israël veut que règne le chaos. Le convoi pris d’assaut le 29 février n’avait d’ailleurs pas été organisé en coordination avec les agences onusiennes encore présentes sur place.

    Les alliés de l’Etat hébreu, à commencer par les Etats-Unis qui arment son bras sans s’émouvoir des crimes de guerre qu’ils permettent, comme les Européens, ont le choix. Ils peuvent s’accommoder par faiblesse de cette stratégie qui vise un retour, en bien pire, à la situation qui prévalait avant le 7 octobre 2023, soit l’étranglement de la bande de Gaza par un blocus terrestre et maritime impitoyable. Ils en seront de fait les complices s’ils continuent de financer sans rien exiger en retour la survie désormais en question de ce territoire, comme l’apparence de statu quo qui prévaut dans une Cisjordanie gangrenée par la colonisation israélienne.

    Ils peuvent au contraire décider d’instaurer le début d’un rapport de force s’ils sont convaincus que la protection des civils sur une terre pour laquelle Israël ne peut se prévaloir d’aucun droit reconnu internationalement est le préalable à la moindre perspective politique, refusée par ailleurs obstinément par Benyamin Nétanyahou. Il s’agit d’un choix difficile, surtout après des années de lâche désintérêt, mais il n’y a pas d’alternative à la honte.

    Se déciderait-on à se bouger un peu ?

    • Il est peu probable, cependant, que la hiérarchie militaire israélienne sanctionne ces entorses au règlement, de manière systématique et sévère. Le cas d’Elor Azaria est parlant. Ce soldat qui, en 2016, avait achevé un #Palestinien à terre, blessé, sans défense, qui venait d’attaquer des militaires israéliens au couteau, a vu sa peine réduite de dix-huit mois à quatre mois. L’homme est, depuis, devenu un héros pour une partie de la société israélienne, apparaissant même dans la campagne d’un membre du Likoud.

      https://justpaste.it/3a6vg

      #Gaza #Israël

  • Israël ne respecte pas l’ordonnance de la CIJ liée à la plainte pour génocide (et autres textes)

    Feb 28 Briefing Invite : Tué·es, emprisonné·es, censuré·es : Les journalistes pendant l’assaut israélien sur Gaza
    Israël ne respecte pas l’ordonnance de la CIJ liée à la plainte pour génocide
    26 février : Journée internationale pour les journalistes palestiniens
    Gaza : un rapport du Conseil de sécurité de l’ONU sur la famine
    Israël : les prisons de la terreur
    Amira Hass : Israël. Pas de visas pour les employés des ONG humanitaires en Cisjordanie, à Jérusalem-est et à Gaza
    Charles-André Udry : Des ONG à l’UNRWA, pour aboutir au « plan de l’après-guerre » à Gaza
    Sebastian Ben Daniel (John Brown) : Comment les journalistes israéliens assurent les relations publiques de l’armée
    Camille Popinot : Gaza : le syndicat des professeur.es de l’UQAM (SPUQ) interpelle sa direction et la CSN
    Marc Bonhomme : Il ne suffit pas d’exiger un cessez-le-feu contre la guerre génocidaire. S’imposent l’arrêt des exportations d’armes et financer l’UNRWA

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/28/israel-ne-respecte-pas-lordonnance-de-la-cij-l

    #international #palestine #israel

  • On Aaron Bushnell’s action in solidarity with Gaza
    https://fr.crimethinc.com/2024/02/26/this-is-what-our-ruling-class-has-decided-will-be-normal-on-aaron-bus

    “This is what our ruling class has decided will be normal.” These words of Aaron’s haunt us. He is right. We are rapidly entering an era in which human life is treated as worthless. Let’s admit that the kind of protest activity that has taken place thus far in the United States has not served to compel the US government to compel a halt to the genocide in Gaza. It is an open question what could accomplish that. Aaron’s action challenges us to answer this question. Source: Crimethinc

    • Shades of Anger
      (c’était en 2011...)
      https://www.youtube.com/watch?v=m2vFJE93LTI&t=72s

      Allow me to speak my Arab tongue
      before they occupy my language as well.
      Allow me to speak my mother tongue
      before they colonise her memory as well.
      I am an Arab woman of color.
      and we come in all shades of anger.
      All my grandfather ever wanted to do
      was wake up at dawn and watch my grandmother kneel and pray
      in a village hidden between Jaffa and Haifa
      my mother was born under an olive tree
      on a soil they say is no longer mine
      but I will cross their barriers, their check points
      their damn apartheid walls and return to my homeland

      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      And did you hear my sister screaming yesterday
      as she gave birth at a check point
      with Israeli soldiers looking between her legs
      for their next demographic threat
      called her baby girl “Janeen”.

      And did you hear Amni Mona screaming
      behind their prison bars as they teargassed her cell
      “We’re returning to Palestine!”
      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      But you tell me, this womb inside me
      will only bring you your next terrorist
      beard wearing, gun waving, towelhead, sand nigger
      You tell me, I send my children out to die
      but those are your copters, your F16′s in our sky
      And let’s talk about this terrorism business for a second
      Wasn’t it the CIA that killed Allende and Lumumba
      and who trained Osama in the first place
      My grandparents didn’t run around like clowns
      with the white capes and the white hoods on their heads lynching black people

      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      “So who is that brown woman screaming in the demonstration?”
      Sorry, should I not scream?
      I forgot to be your every orientalist dream
      Jinnee in a bottle, belly dancer, harem girl, soft spoken Arab woman
      Yes master, no master.
      Thank you for the peanut butter sandwiches
      raining down on us from your F16′s master
      Yes my liberators are here to kill my children
      and call them “collateral damage”
      I am an Arab woman of colour and we come in all shades of anger.
      So let me just tell you this womb inside me
      will only bring you your next rebel
      She will have a rock in one hand and a Palestinian flag in the other

      I am an Arab woman of color
      Beware! Beware my anger…

      https://www.antiwarsongs.org/canzone.php?id=67746&lang=it

      #Rafeef_Ziadah #poésie #Palestine #arabe #langue #langue_arabe #poème #dommages_collatéraux #conflit #Israël #terrorisme #colère

  • Les civils de Gaza en danger extrême sous le regard du monde (et autres textes)

    Une action de rue sur l’initiative des Amis du Théâtre de la Liberté de Jénine
    Lettre du Commissaire général de l’UNRWA au président de l’Assemblée générale de l’ONU
    « Les civils de Gaza en danger extrême sous le regard du monde : dix conditions pour éviter une catastrophe encore plus grave »
    Mahmoud Mushtaha : Gaza. Les enfants qui survivent ne vivent pas
    B’Tselem : Des soldats israéliens ont abattu un Palestinien de 46 ans qui s’approchait de la route 60 pour vendre un bidon d’huile d’olive.
    Yagil Levy : Les pillages perpétrés par des soldats israéliens à Gaza font partie intégrante de la vengeance
    Refuser Solidarity Update : Biden : Stop à la destruction de Gaza
    Oren Ziv : Tapis, cosmétiques, motos : Les soldats israéliens pillent massivement les maisons de Gaza
    Jewish Voice for Peace : Le génocide est un mauvais investissement
    FIDH : L’Union européenne doit sanctionner Israël pour ses crimes à Gaza
    Gaza : devant le Conseil de sécurité de l’ONU, MSF dénonce le mépris de la vie des civils et appelle à un cessez-le-feu immédiat
    13 syndicats québécois demandent à Trudeau d’annuler la suspension du financement à l’UNRWA

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/26/les-civils-de-gaza-en-danger-extreme-sous-le-r

    #international #palestine #israel

  • Egypt to create a gated high-security area in the reception of Palestinian refugees from #Gaza

    The Sinai Foundation obtained information through a relevant source that indicates that the construction work currently taking place in eastern Sinai, is intended to create a high-security gated and isolated area near the borders with Gaza strip, in preparation for the reception of Palestinian refugees in the case of the mass exodus of the citizens of Gaza Strip.

    The foundation interviewed two local contractors who said that local construction companies had been commissioned this construction work by Ibrahim Al-Arjani - A close businessman to the authorities - Abnaa Sinai For Construction & Building, who had been directly assigned the commission through the Egyptian Armed Forces Engineering Authority. The construction work is intended to build a gated area, surrounded by 7-meter-high walls. After the removal of the rubble of the houses of the indigenous people of Rafah, who were displaced forcibly and their houses demolished during the war against terrorism against ISIS.

    The area is expected to be levelled and ready in no more than 10 days. They said this information is being circulated in closed circuits to avoid publication, noting that the work is being done under the supervision of the Egyptian Armed Forces Engineering Authority under heavy security presence.

    Sinai Foundation published a report (https://sinaifhr.org/show/333) two days ago with exclusive images showing the Egyptian authorities starting rapid construction on the border area of eastern Sinai. Additionally, this morning the Institution’s team observed the building of a cement wall of 7 meters in height starting at a point in Qoz Abo Raad village south of Rafah city, directed towards the Mediterranean Sea north, parallel to the border with Gaza Strip.

    In an interview with Mr Mohannad Sabry, a researcher specialising in Sinai and Egyptian security, he said:

    The construction works that started early Monday, February 12 have its eastern borders lying between a point southern of the Rafah border crossing and another southern of the Kerem Shalom border crossing, while its western borders lie between Qoz Abo Raad village and El-Masora village. Military intelligence officers are present as well as the ‘Fursan Al-Haitham’ militia that stems from the Sinai Tribal coalition headed by businessman Ibrahim Al-Arjani, near the Qoz Abo Raad area south of the city of Rafah, along with construction tools, bulldozers and local contractors.

    https://sinaifhr.org//show/334

    #Palestine #réfugiés #Egypte #Sinai #Sinaï #réfugiés_palestiniens #Ibrahim_Al-Arjani #Abnaa_Sinai_For_Construction #infrastructure #Egyptian_Armed_Forces_Engineering_Authority #murs #camps_de_réfugiés #camp_fermé #Rafah #Qoz_Abo_Raad #El-Masora #Fursan_Al-Haitham

    voir aussi ce fil de discussion :
    #Israël serait déjà en contact avec plusieurs pays pour y expulser les Gazaouis
    https://seenthis.net/messages/1034297

    • Egypt building walled enclosure in Sinai for Rafah refugees, photos suggest

      Monitoring group releases evidence of work that appears intended to house Palestinians in event of Israeli assault on city

      Egypt has begun building an enclosed area ringed with high concrete walls along its border with Gaza that appears intended to house Palestinians fleeing a threatened Israeli assault on the southern city of Rafah.

      Photos and videos released by the Sinai Foundation for Human Rights (SFHR), a monitoring group, show workers using heavy machinery erecting concrete barriers and security towers around a strip of land on the Egyptian side of the Rafah crossing.

      The videos, dated 15 February, gave little indication of authorities installing water or other infrastructure. Satellite imagery released by Planet Labs on the same day shows cleared strips of land adjacent to the Gaza border.

      SFHR said on social media that the videos showed efforts to “establish an isolated area surrounded by walls on the border with the Gaza Strip, with the aim of receiving refugees in the event of a mass exodus”.

      Israel’s bombardment and ground invasion of Gaza since Hamas’s 7 October attacks have displaced an estimated 1.7 million people internally, according to the UN, most of them pushed south in recent weeks, with more than a million in Rafah, vastly swelling its prewar population of 280,000.

      Egyptian officials have repeatedly expressed alarm that Israel’s actions could force millions of Palestinians to attempt to flee across the border and into the Sinai, amid concern that those displaced may never be able to return. Egypt has pushed back against any suggestion, including from Israeli ministers, that Palestinians could flee into northern Sinai. The president, Abdel Fatah al-Sisi, and the foreign minister, Sameh Shoukry, rejected what they called “the forced displacement of Palestinians from their land”.

      In a call late on Thursday, the US president, Joe Biden, again cautioned the Israeli prime minister, Benjamin Netanyahu, against moving forward with a military operation in Rafah without a “credible and executable plan” to protect civilians. However, Netanyahu vowed early on Friday to reject “international dictates” on a long-term resolution of Israel’s conflict with the Palestinians.

      Speaking at the Munich security conference, Israel’s foreign minister, Israel Katz, said there were no plans to deport Palestinians from the Gaza Strip, and Israel would coordinate its plans for hundreds of thousands of refugees in the city of Rafah with Egypt.

      When asked where the hundreds of thousands of Palestinians in the city would go, Katz suggested that once Gaza’s second city, Khan Younis, had been cleared of Hamas fighters, they could return there or to the west of the enclave.

      Katz said: “We will deal [with] Rafah after we speak with Egypt about it. We’ll coordinate it, we have a peace accord with them and we will find a place which will not harm the Egyptians. We will coordinate everything and not harm their interests.”

      Egyptian officials have threatened to withdraw from Egypt’s landmark 1978 peace treaty with Israel in the event of an Israeli ground assault on Rafah. Airstrikes launched on Rafah on Monday in an Israeli operation to free two hostages killed at least 67 Palestinians, health authorities said.

      Egypt has extensively reinforced its border with Gaza using barbed wire and deployed 40 tanks and armoured personnel carriers to northern Sinai.

      Mohannad Sabry, an expert and author on the Sinai peninsula, said: “Egypt wants to portray this construction as a contingency, ready for an influx of Palestinians if that happens, but they have also reinforced the border fence over the past month making it unbreachable unless it is blown up or opened deliberately. If we look at how every refugee or prison camp has been built in the world, it’s exactly like this. If it looks like a prison [or] refugee camp then it probably is.”

      The north Sinai governor, Mohamed Abdel-Fadil Shousha, told the Saudi-owned TV news channel Al Arabiya that the border construction was intended to catalogue homes destroyed as part of the Egyptian military’s fight against jihadist militants and the decade-long operation in northern Sinai.

      He added: “Egypt is prepared for all scenarios in the event that Israel carries out military operations in the Palestinian border governorate.”

      Meanwhile, those with ties to the Egyptian state have profited from Palestinians desperately looking to flee. Palestinians have described paying $10,000 (£7,941) each to a network connected to the Egyptian authorities in order to leave Gaza by the Rafah crossing.

      Elsewhere, a gunman killed two people on Friday at a bus stop in southern Israel, authorities said, prompting Netanyahu to warn that the entire country was a frontline in the war.

      Four others were wounded in the shooting near the southern town of Kiryat Malakhi, Israeli police said.

      “We have raised a national level alert,” Israel’s police chief, Kobi Shabtai, told reporters at the site. He did not provide details on the attacker.

      Netanyahu said in a statement: “The murderers, who come not only from Gaza, want to kill us all. We will continue to fight until total victory, with all our might, on every front, everywhere, until we restore the security and quiet for all citizens of Israel.”

      https://www.theguardian.com/world/2024/feb/16/egypt-building-walled-enclosure-in-sinai-for-rafah-refugees-videos-sugg

  • Germany: Berlin schools asked to distribute leaflet describing the 1948 Nakba as a ’myth’ | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/berlin-schools-handout-leaflet-myth-israel-1948

    Germany’s leading Social Democratic Party (SPD) and the opposition Christian Democratic Party (CDU) have ordered high schools in Berlin’s borough of Neukolln to distribute brochures titled The Myth of Israel #1948.

    During a public meeting of the Neukolln district council of Berlin on Wednesday, a motion was passed stating that "the district office is asked to advocate the use of the brochure “Myths#Israel1948” in Neukolln’s secondary schools to confront existing anti-Semitic narratives within the educational framework of the school".

    “The expanded definition of antisemitism of the IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) and the German government should also be communicated”, the motion added.

    The brochure is created by the Jewish association Masiyot, which was founded in 2022 and enjoys the support of the Berliner Landeszentrale fur politische Bildung, the Federal Center for Political Education.

    It seeks to unite professionals from different disciplines to “raise awareness of authoritarian ideologies through education, enlightenment and criticism”, the website says.
    (...)
    The brochure states there are five “myths” around the creation of the state of Israel, which are subsequently refuted in short essays by various authors.

    In the first section, debunking myth #1, that Jews and Arabs lived together in peace before Israel was founded, Israel’s pre-state militia, the Haganah, responsible for the destruction of 531 Palestinian villages and the expulsion of 700,000 Palestinians between December 1947 and the summer of 1948, is promoted as a merely “defensive” Jewish resistance movement.

    Under ’Myth #2: Israel was established on stolen Palestinian land’, Masiyot states that the acquisition of land by Jewish immigrants to Palestine took the form of a legal exchange of capital for an official title deed.

    At no point in history was land illegally conquered by Jewish immigrants, the author of the text, Michael Spaney, claims.

    Even land conquered following the wars of 1948 and 1967 and the subsequent construction of settlements, which are internationally recognised as a violation of international law, did not occur unlawfully, it says.

    “Anyone who uses the accusation of land theft as an argument demonises Israel and denies its legitimacy, i.e. acts out of antisemitic motives,” Spaney wrote.

    “Myth #5: Israel is to blame for the Nakba”, includes a text by researcher Shany Mor titled “the UN is distorting the meaning of the Nakba: its view of the Israeli-Palestinian conflict is extremely one-sided”.

    In the text, Mor states that “displacement during war - then and now - was nothing unusual”.

    He also labels the UN’s attention to the Palestinian cause “obsessive” and the Arab defeat of 1948 a myth.

    “In the 1948 War of Independence, 6000 Jews were killed, fully 1% of the total population (was it a genocide?)”, a Twitter post by Mor reads.

  • Axel Springers Yad2 : Immobilienanzeigen in Israels besetzten Gebieten
    https://www.martinlejeune.de/nahostkonflikt/axel-springers-yad2-immobilienanzeigen-in-israels-besetzten-gebieten

    Le philosemitisme allemand montre son véritable caractère. Son propagandiste notoire, le groupe Axel Springer, vend des biens immobiliers dans les territoires occupés de Palestine.

    Last Updated: 8. Februar 2024By Martin Lejeune

    «Vom Fluss bis zum Meer», lautet im Dezember 2023 in der Wirtschaftszeitung «TheMarker» eine Reklame, mit der das Internet-Portal Yad2 für Immobilien in völkerrechtswidrigen israelischen Siedlungen im Westjordanland, in Ostjerusalem und in den Golanhöhen wirbt.

    Der Yad2-Werbespruch «Vom Fluss bis zum Meer» steht in der Reklame neben eine Karte, welche die Gebiete Israels, des besetzten Palästinas, des annektierten Ostjerusalems und der annektieren Golanhöhen zeigt. Auf all den Gebieten dieser monochromen Karte zeigen Stecknadeln auf Immobilienangebote.

    Auf der Karte gibt es keine «Grüne Linie» oder andere Markierungen, welche die international anerkannten Grenzen Israels, Palästinas, Syriens und Ostjerusalems trennen oder zumindest kenntlich machen. Unter dem Slogan «Vom Fluss bis zum Meer», die das Existenzrecht der aus diesen Gebieten stammenden Palästinenser und Syrer leugnet, steht: «Yad2 hilft Ihnen, nach vorne zu schauen und eine Zukunft in Ihrem nächsten Zuhause in Israel aufzubauen.»

    Die von Yad2 veröffentlichten Immobilienangebote für Mietwohnungen, Eigentumswohnungen und Hausverkäufe in diesen Gebieten verletzen das internationale Recht.

    Die Politik Israels, seine Zivilbevölkerung in besetzten palästinensischen und syrischen Gebieten sowie in Ostjerusalem anzusiedeln und die dortige einheimische Bevölkerung zu vertreiben, verstößt gegen grundlegende Regeln des humanitären Völkerrechts. Artikel 49 der Vierten Genfer Konvention besagt: «Die Besatzungsmacht darf Teile ihrer eigenen Zivilbevölkerung nicht in das von ihr besetzte Gebiet deportieren oder überführen.»

    Als israelische Siedlung werden Städte und Dörfer in jenen israelisch besetzten Gebieten im Westjordanland, in Ostjerusalem und in den Golanhöhen bezeichnet, die außerhalb der Grünen Linie, der Waffenstillstandslinie von 1949, liegen. Dort leben fast eine Million Siedler, deren Ansiedlung die Genfer Abkommen verletzen.

    Yad2 verletzt mit den Immobilienangebote die territoriale Integrität der Arabischen Republik Syrien, zu derem Gouvernement al-Quneitra die Golanhöhen gehören. Auch vertößt Yad2 gegen den völkerrechtlichen Status Jerusalems als «corpus separatum unter internationalem Recht», der seit der Teilungsresolution der VN-Generalversammlung vom 29.11.1947 international anerkannt ist.

    In Deutschland ist die politische Kampfparole «Vom Fluss bis zum Meer» durch Bekanntmachung (veröffentlicht am 02.11.2023 im Bundesanzeiger zum GZ BAnz AT 02.11.2023 B10) vom Bundesministerium des Innern und für Heimat verboten worden (auf Deutsch oder anderen Sprachen), Az. ÖSII2 – 20106/31#2.

    Yad2 wurde 2005 gegründet, ist heute das größte Kleinanzeigen-Portal in Israel und hat laut Axel Springer SE eine Markenbekanntheit von fast 100 Prozent.

    Wem gehört Yad2?

    Am 06.05.2014 kaufte Axel Springer Digital Classifieds (ASDC), ein damaliges joint venture der Axel Springer und General Atlantic Unternehmensgruppen, für 234 Millionen US-Dollar (seinerzeit ca. 165 Millionen Euro) 100 Prozent der Coral-Tell Ltd., der Eigentümerin von Yad2.

    Heute gehört Yad2 zur AVIV Group GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 172136, mit Sitz in der Axel-Springer-Straße 65, 10888 Berlin.

    Einzige Gesellschafterin der AVIV Group GmbH ist die Axel Springer Digital Classifieds Holding GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 141303.

    Einzige Gesellschafterin der Axel Springer Digital Classifieds Holding GmbH ist die Axel Springer Digital Classifieds GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 141922.

    Einzige Gesellschafterin der Axel Springer Digital Classifieds GmbH ist die Axel Springer Digital GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 87210.

    Einzige Gesellschafterin der Axel Springer Digital GmbH ist die Axel Springer SE, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 154517.

    Aktionäre der Axel Springer SE sind die Axel Springer Gesellschaft für Publizistik GmbH & Co, die Friede Springer Stiftung, die MD Beteiligungsgesellschaft mbH, Mathias Döpfner, die Brilliant 310. GmbH, Axel Sven Springer, Traviata B.V. und Ariane Melanie Springer.

    Friede Springer ist Geschäftsführerin der Axel Springer Gesellschaft für Publizistik GmbH & Co, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 10472. Komandistin der Axel Springer Gesellschaft für Publizistik GmbH & Co ist die MD Beteiligungsgesellschaft mbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 220303.

    Gesellschafter der MD Beteiligungsgesellschaft mbH ist Mathias Döpfner.

    #Allemagne #Israël #Palestine #apartheid #colonialisme

  • Une guerre contre le peuple palestinien (et autres textes)

    Israël/TPO : les experts de l’ONU consternés par les violations des droits humains signalées contre les femmes et les jeunes filles palestiniennes
    Lettre ouverte aux gouvernements israélien et américain et autres sur l’instrumentalisation de la question du viol
    B’Tselem : L’établissement d’une « zone de sécurité » à Gaza est un crime de guerre
    Thalisma Begum : Motaz Azaiza, photojournaliste : « Il ne s’agit pas d’une guerre contre le Hamas. Il s’agit d’une guerre contre le peuple palestinien »
    En Cisjordanie, la guerre contre les Palestiniens
    Entretien avec Samiha Hurraini, militante palestinienne des collines à sud d’Hébron
    James Robins : Le mouvement des colons, des ministres-colons et leurs terrifiants plans d’après-guerre pour Gaza
    Soutien aux universitaires et chercheur·es - Pour la fin des massacres en Palestine

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/23/une-guerre-contre-le-peuple-palestinien-et-aut

    #palestine #israel

  • Causes de la dérobade de l’Algérie à la CIJ avec l’Afrique du Sud.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4580

    L’Afrique du Sud a défié les États-Unis ou les nombreux Occidentaux, en portant la question palestinienne devant la Cour internationale de Justice « CIJ ». Principalement parce que c’est un pays crédible et démocratique. Incontestablement, il est en conformité à son histoire et ses moult avancées dont les brillantes universités et sa médecine avancée, sans tenir compte de ses luttes humaines auxquelles est menée une loyauté. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, #Journalisme,_presse,_médias, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Terrorisme , islamisme , (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Palestine #Netanyahou,_Israël #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU

  • Southerner 🇱🇧 🪂 sur X : "Hezbollah has made “israel” establish a buffer zone in its own “territory” “This road leads to the security strip of Southern Lebanon within the territory of the state of Israel. Entry to Israeli citizens is prohibited until security is restored to the northern settlements” https://t.co/1GiesmpVEE" / X
    https://twitter.com/Southerner2000/status/1760524048352661562


    #Liban #Israël #no_go_zone

  • Le monde doit imposer la paix à Israël (+ autres textes

    Brett Wilkins : Des prisonniers palestiniens torturés et filmés
    La CIJ demande à Israël de mettre en œuvre immédiatement sa mesure concernant Gaza
    « Le changement en Israël ne se produira que lorsqu’il y aura des coûts qui nous forceront à ouvrir les yeux ».
    Vijay Prashad : Les Palestiniens de Gaza n’ont nulle part où aller
    « Si le gouvernement d’Israël s’enferme dans une logique mortifère, il faut tout faire pour l’arrêter »
    Jacques Fath : Israël : la France et les Européens ont-ils des principes et une éthique ?
    Gidéon Lévy : Le monde doit imposer la paix à Israël
    Yorgos Mitralias : Essayant de comprendre la dérive génocidaire de la société israélienne !
    La Cour internationale de justice va examiner 57 ans d’occupation israélienne
    Diane Lamoureux : Une catastrophe annoncée
    Déclaration du STTP - Le STTP demande au Canada d’agir en réponse à la décision de la CIJ au sujet de Gaza
    Lettre ouverte à Emmanuel Macron : Face au risque de génocide, il est urgent de suspendre toutes les ventes d’armes à Israël

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/21/le-monde-doit-imposer-la-paix-a-israel-autres-

    #international #palestine #israel

  • ICJ hearings on Israel’s occupation of Palestine live: Day 3 | Occupied West Bank News
    21 février 2024 (12:20 GMT) | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/21/icj-hearings-on-israels-occupation-of-palestine-live-day-3

    US representative offers ‘a lot of dry legal arguments’

    Bernard Smith, Reporting from The Hague, Netherlands

    The US is one of two states together with Fiji arguing against the idea that the court should declare Israel’s occupation illegal.

    The US State Department official Richard Visek was trying to argue the question the court is being asked to consider is one-sided as it only focuses on Israel’s role in the occupation. The focus should instead be on the UN Security Council resolutions that over the decades have affirmed the commitment to the two-state solution, according to Visek.

    The US representative also said the allegations that Israel breaches the Fourth Geneva Convention by transferring settlers to the occupied Palestinian territories should be addressed by the UN Security Council.

    There were a lot of dry legal arguments suggesting that the court shouldn’t be considering this question because it’s biased towards Israel.

    #IsraelUSA