• « Le pavillon fait partie du rêve français » : Attal promet de doper la construction de maisons - Figaro Immobilier
    https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-pavillon-fait-partie-du-reve-francais-attal-promet-de-doper-l

    « Oui, le pavillon fait partie du rêve français ! » Gabriel Attal a été ferme : le premier ministre veut relancer la construction de maisons individuelles. Les Français dont on dit que leurs envies sont souvent en décalage avec la politique du gouvernement, apprécieront. « J’assume de vouloir continuer à permettre à tous les Français qui le veulent, de s’offrir leur propre maison. Ça fait partie du rêve de beaucoup de familles, de classes moyennes qui travaillent dur et aspirent à se loger, si c’est leur choix, dans une maison individuelle », a déclaré le chef du gouvernement, en déplacement à Villejuif (94) pour présenter les grandes lignes de son « choc d’offre ».

    « Ceux qui ont pu émettre des doutes, sur cette question, se trompent », a ajouté Gabriel Attal.

    #immobilier #construction #logement #propriétaire #propriété #artificialisation

    • Ça sent le bétonnage de zone agricole et l’étalement urbain, pas du tout viable écologiquement. La maison individuelle #prête_a_crever française date du libéral de droite Giscard (voiture individuelle, maison individuelle, four individuel… cf en quoi l’individualisme a été une stratégie poilitique) et le coup d’Attal ne vient pas de nulle part… A une époque, j’étais locataire d’un logement où on recevait des publications au nom de mes propriétaires. Au bout d’un moment, avant que mon pote Mohammed ne leur fasse la blague de leur courir après avec dans les mains le paquet des envois, je me suis mise à ouvrir les blisters noirs qui les recouvraient, c’était nh l’hebdo du fn, arf. Bref, donner à chaque français une maison avec un jardin faisait partie des promesses de campagne de l’extrême droite. Comme c’est étonnant.

    • En marche arrière
      Coups de rabot sur la rénovation énergétique des logements
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/20/coups-de-rabots-sur-la-renovation-energetique-des-logements_6217454_3224.htm

      La ponction de 1 milliard d’euros dans les crédits de MaPrimeRénov’, annoncée dimanche par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, suscite l’incompréhension du secteur.
      Par Claire Ané

      MaPrimeRénov’ est le dispositif qui paie le plus lourd tribut aux nouvelles réductions de dépenses annoncées par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dimanche 18 février : cette aide à la rénovation énergétique va perdre 1 milliard d’euros de crédits en 2024. Elle s’élèvera toutefois à 4 milliards d’euros, soit 600 millions d’euros de plus qu’en 2023, mais sans permettre l’accélération initialement prévue.

      Deux trains de mesures venaient déjà d’être présentés, afin que la rénovation énergétique contribue au « choc de simplification » dans le logement, promis par le chef du gouvernement, Gabriel Attal. La première salve a été lancée par le ministre de la transition énergétique, Christophe Béchu, dans un entretien au Parisien, lundi 12 février. Elle prévoit de modifier le diagnostic de performance énergétique (#DPE), afin de faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés du statut de #passoire_thermique – étiquetés F ou G –, soit 15 % d’entre eux. Ils échapperont ainsi à l’interdiction de mise en #location, à laquelle sont déjà soumis les logements classés G+, qui doit être étendue à l’ensemble de logements G début 2025 et aux F en 2028.
      S’ajoute une confirmation : les travaux de rénovation des G ne s’imposeront pas dès le 1er janvier 2025, mais lors d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail. Dans ce dernier cas, le propriétaire en sera désormais exonéré si le locataire en place refuse de déménager le temps des travaux. Autre nouveauté : l’interdiction de louer un logement classé G sera suspendue pendant deux ans si la copropriété, dont il fait partie, vote en assemblée générale une rénovation des parties communes

      Deuxième étape, jeudi 15 février : M. Béchu et le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, ont rencontré le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, et celui de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), Jean-Christophe Repon. Ils ont promis de simplifier l’accès à MaPrimeRénov’, début mars, sur trois points : limiter l’obligation de recourir à Mon accompagnateur Rénov’aux propriétaires bénéficiant des subventions les plus élevées, « simplifier le label RGE [pour « reconnu garant de l’environnement » ; que les professionnels doivent obtenir pour que les #travaux soient finançables par MaPrimeRénov’] » et « lever les restrictions de financement concernant les gestes de #rénovation simples et efficaces ».
      Si les premières annonces ont été saluées par certains, le coup de rabot sur MaPrimeRénov’est largement critiqué. La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a estimé que les allégements sur les DPE et l’interdiction de louer « vont dans le bon sens », tout en appelant à « aller plus loin ». Avant de s’alarmer, six jours plus tard, sur X, du fait que « Bruno Le Maire supprime encore 1 milliard d’euros pour le logement » – le budget 2024 prévoyait déjà 2 milliards d’euros d’économies grâce à la fin du dispositif de défiscalisation Pinel, et un autre gain de 400 millions d’euros par le recentrage du prêt à taux zéro. Et la Fnaim d’insister : la baisse des crédits alloués à MaPrimeRénov’ est « incompréhensible, alors que les obligations de travaux énergétiques imposées par la loi doivent s’accélérer ».

      « Incohérence totale »
      La Fédération française du bâtiment, après avoir apprécié les « intentions » du gouvernement visant à relancer MaPrimeRénov’, dénonce l’« incohérence totale » consistant à amputer cette aide, trois jours plus tard. « Comme sur le logement neuf, ces coups de barre laissent craindre qu’il n’y ait plus de vision au sommet de l’Etat. (…) Organiser la mutation d’une filière dans ces conditions devient tout simplement impossible », affirme le syndicat dans un communiqué.

      Le président de la Capeb, qui représente des entreprises du bâtiment de moins de dix salariés (97 % du secteur), estime pour sa part que « la priorité, c’est de ramener les particuliers et les artisans sur la rénovation. Donc de simplifier, alors que les budgets MaPrimeRénov’ont été moins consommés l’an dernier qu’en 2022 ». De fait, les aides attribuées ont diminué en 2023 – passant de 3,1 milliards d’euros à 2,7 milliards d’euros, tandis que 3,4 milliards avaient été alloués, en hausse de 500 millions d’euros. « Si l’enveloppe de 4 milliards d’euros désormais prévue pour 2024 est dépensée, nous aurons réussi un sacré coup de pouce », fait valoir l’entourage du ministre du logement.

      Pour nombre d’acteurs, cependant, il est malvenu de revoir MaPrimeRénov’, alors que la nouvelle formule vient à peine d’entrer en vigueur, au 1er janvier. « On craint un retour en arrière. Pourtant, on a obtenu de généraliser Mon accompagnateur Rénov’, ce qui évite les arnaques et les travaux peu pertinents. Cela permet aussi de donner la priorité aux rénovations d’ampleur, qui sont bien plus efficaces et moins coûteuses qu’une succession de monogestes, et de renforcer les aides pour les ménages les plus modestes. Réduire leur #consommation est d’autant plus nécessaire que les prix de l’#énergie ont flambé », alerte Léana Miska, responsable des affaires publiques de Dorémi, entreprise solidaire spécialisée dans la rénovation performante.
      « Réduire l’ambition sur MaPrimerénov’ est une catastrophe concernant le signal et la lisibilité, considère le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue. Et assouplir les obligations de rénovation va aussi créer de l’attentisme de la part des propriétaires bailleurs. Tout cela à cause du fantasme d’une sortie des passoires thermiques du marché locatif. Ce ne sera pas le cas. Si le calendrier de rénovation n’est pas respecté, l’Etat, les maires ne peuvent rien faire, seuls les #locataires gagnent une petite arme : la possibilité de demander au juge d’instance que leur bailleur effectue des travaux. »

      Inquiétude sur l’assouplissement annoncé du DPE
      Olivier Sidler, porte-parole de NégaWatt, association d’experts qui développe des solutions pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ne comprend pas le recul prévu sur MaPrimeRénov’. Même s’il lui rappelle la mise en pause de la réduction des pesticides dans l’agriculture, annoncée par Gabriel Attal au début du mois. « Au sein même du gouvernement, le secrétariat général à la planification écologique prévoit 200 000 rénovations d’ampleur dès 2024 [contre 71 600 en 2023] et une montée en puissance pour arriver à 900 000 par an en 2030. Comment y parvenir sans une forte hausse des crédits ? Il faut que tout le monde s’y mette, y compris les professionnels : ils ont fait déraper le coût de la rénovation quand ils avaient assez de travail sur la construction neuve, plus simple. »
      Le responsable associatif s’inquiète aussi de l’assouplissement annoncé du DPE. « Si une partie des petits logements sont mal classés, ce n’est pas à cause du mode de calcul, mais parce qu’ils consomment beaucoup, notamment pour produire de l’eau chaude. Le gouvernement s’apprête donc à changer le thermomètre, mais pas la fièvre ! »

      M. Sidler juge essentiel de ne pas céder à l’Union nationale des propriétaires immobiliers, à la Fnaim et à Bruno Le Maire, désormais chargé de l’énergie (dont EDF), qui voudraient de nouveau modifier le thermomètre : « Ils considèrent que le calcul du DPE désavantage le chauffage à l’électricité, ce qui n’est pas le cas. Or, s’ils obtenaient gain de cause, énormément de logements gagneraient des classes énergétiques et échapperaient aux rénovations nécessaires. »
      Claire Ané

    • Oui, il n’y a pas de pilote dans l’avion.

      Faut savoir que pour lancer des travaux dans une résidence, faut compter au moins 2 ans : dans un premier temps, faut présenter et faire voter un diagnostique obligatoire. Puis débriefer le diag, faire voter le principe des travaux, lancer un appel d’offres, dépouiller les propositions… quand il y en a et repasser au vote.

      Là, avec des gus qui changent les règles tous les 2 mois, c’est totalement impossible.

      On a lancé un appel d’offres pour le DPE obligatoire et fait voter pour l’une des propositions (6 mois de travail) et comme les règles ont encore changé depuis le début de l’année, la boite choisie ne répond plus, vu qu’on a voté pour un devis qui concrètement n’a plus d’objet car ne correspond plus à la législation en cours.

      Donc, va falloir recommencer ?

      Pendant ce temps, les travaux sont bloqués sur les réparations d’urgence qui ne résolvent rien et consomment les budgets.

  • #Changement_climatique. Le rôle ignoré des ex-#empires_coloniaux
    https://afriquexxi.info/Changement-climatique-Le-role-ignore-des-ex-empires-coloniaux

    La responsabilité historique du changement climatique est radicalement modifiée lorsque l’on tient compte des #émissions de #CO2 générées par les #anciennes_puissances_coloniales dans les #territoires qu’elles contrôlaient. L’#Europe a ainsi un impact beaucoup plus important que ne le laissent penser les modes de calcul actuels.

  • [The Locomotion] Extrait de l’interview d’Hatis Noit - #hatis_noit
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/hatis-noit/#15855

    Extrait de l’interview d’Hatis Noit

    Hatis Noit est une chanteuse japonaise vivant à Londres. Sa musique qui mélange pop d’avant-garde et influences classiques (du Japon et d’Europe) se fait quasi-exclusivement a-capella, avec une pédale de loop néanmoins. Originaire de la Péninsule de Shiretoko au bout de Hokkaido, l’île la plus au nord du Japon, Hatis Noit mélange des techniques de chant traditionnel grégorien ou bulgare avec, entre autres, celles des Ainus, le peuple indigène de Hokkaido.

    Ce mois d’avril, elle se produisait à l’Ancienne Belgique, à l’occasion du #brdcst Festival. Je suis allé l’interviewer en loge avant son concert. On a parlé de l’enregistrement expéditif de son premier album Aura, juste avant le COVID à Berlin, de son remix par William Basinski, de sa chanson sur Fukushima (...)

    #interview #avant-garde #ancienne_belgique #a_capella #interview,avant-garde,ancienne_belgique,hatis_noit,a_capella,brdcst
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/hatis-noit_15855__0.mp3

  • [The Locomotion] L’agenda du 27 avril - #hatis_noit
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/hatis-noit/#15767

    L’agenda du 27 avril

    Hatis Noit est une chanteuse japonaise vivant à Londres. Sa musique qui mélange pop d’avant-garde et influences classiques (du Japon et d’Europe) se fait quasi-exclusivement a-capella, avec une pédale de loop néanmoins. Originaire de la Péninsule de Shiretoko au bout de Hokkaido, l’île la plus au nord du Japon, Hatis Noit mélange des techniques de chant traditionnel grégorien ou bulgare avec, entre autres, celles des Ainus, le peuple indigène de Hokkaido.

    Ce mois d’avril, elle se produisait à l’Ancienne Belgique, à l’occasion du #brdcst Festival. Je suis allé l’interviewer en loge avant son concert. On a parlé de l’enregistrement expéditif de son premier album Aura, juste avant le COVID à Berlin, de son remix par William Basinski, de sa chanson sur Fukushima et de sa manie de se (...)

    #interview #avant-garde #ancienne_belgique #a_capella #interview,avant-garde,ancienne_belgique,hatis_noit,a_capella,brdcst
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/hatis-noit_15767__0.mp3

  • [The Locomotion] #hatis_noit
    https://www.radiopanik.org/emissions/the-locomotion/hatis-noit

    Hatis Noit est une chanteuse japonaise vivant à Londres. Sa musique qui mélange pop d’avant-garde et influences classiques (du Japon et d’Europe) se fait quasi-exclusivement a-capella, avec une pédale de loop néanmoins. Originaire de la Péninsule de Shiretoko au bout de Hokkaido, l’île la plus au nord du Japon, Hatis Noit mélange des techniques de chant traditionnel grégorien ou bulgare avec, entre autres, celles des Ainus, le peuple indigène de Hokkaido.

    Ce mois d’avril, elle se produisait à l’Ancienne Belgique, à l’occasion du #brdcst Festival. Je suis allé l’interviewer en loge avant son concert. On a parlé de l’enregistrement expéditif de son premier album Aura, juste avant le COVID à Berlin, de son remix par William Basinski, de sa chanson sur Fukushima et de sa manie de se perdre dans un parc à (...)

    #interview #avant-garde #ancienne_belgique #a_capella #interview,avant-garde,ancienne_belgique,hatis_noit,a_capella,brdcst
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/the-locomotion/hatis-noit_15766__1.mp3

  • A Marseille, le propriétaire de 122 logements insalubres renvoyé devant la justice

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/17/a-marseille-le-proprietaire-de-122-logements-insalubres-renvoye-devant-la-ju

    Cent-vingt-deux logements insalubres ou dangereux, dont le plus exigu n’atteignait pas les 5 mètres carrés. Quarante-deux foyers et une trentaine d’enfants vivant dans des lieux infestés de cafards, de punaises de lit, couverts de moisissures, parfois sans chauffage ni eau chaude, et sous la menace d’une électrocution. Des locataires, demandeurs d’asile ou sans papiers, qui témoignent : pour eux, il n’y a pas le choix. « C’est ça ou la rue. »

    Propriétaire d’immeubles délabrés disséminés dans les quartiers les plus pauvres de la cité phocéenne, Gérard Gallas, 49 ans, un ancien policier marseillais reconverti dans l’immobilier, sera jugé pour soumission de personnes vulnérables à des conditions de #logement indignes et mise en danger d’autrui. Il encourt sept ans de prison et une amende de 200 000 euros.

    L’amende représente quoi ? à peine 4 mois du loyer de ces 122 logements.

    #marchand_de_sommeil #ancien_policier #marseille #insalubrité

    • (...) L’enquête va dévoiler l’étendue du patrimoine de Gérard Gallas. Les poursuites judiciaires visent quatre des dix immeubles qu’il possède, soit un total de 97 appartements devenus 122 logements à la suite de divisions de lots. Au 179, avenue Roger-Salengro (15e), frappé d’un arrêté de péril grave et imminent de juillet 2020 à mars 2021, les six appartements ont été transformés en 21 logements, une fois des cloisons montées et les combles sommairement et dangereusement aménagées. Un 6 mètres carrés peut y être loué 350 euros. Au 85, boulevard Viala (15e), les locataires témoignent de l’insalubrité : fissures, humidité, remontées dans les toilettes, nuisibles, cour transformée en dépotoir… « A trois, on paie 400 euros pour une pièce de 10 mètres carrés », raconte l’un d’eux.
      « Je voudrais juste une douche et l’eau chaude, également du chauffage, car j’ai 85 ans », rapporte un locataire présent boulevard Viala depuis 1983. Le retraité se déplace avec un déambulateur. Un Comorien explique qu’il vit avec son épouse et deux jeunes enfants dans un 9 mètres carrés réglé 393 euros par mois, un appartement sans ouverture. « On vit dans le noir, comme dans un frigo », explique-t-il aux enquêteurs, estimant que le propriétaire « fait de l’argent sur [leur] misère ».

      on trouve cet article là https://justpaste.it/b8tw8
      augmenté de Ces notables qui louent des logements insalubres

      #logement #Marseille

  • Ottawa aurait perdu le contrôle sur le cannabis thérapeutique pour les vétérans La Presse canadienne
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1914782/anciens-combattants-canada-programme-cannabis-medicinal-perte-contr

    Un audit interne au ministère des Anciens Combattants suggère qu’Ottawa, qui débourse des dizaines de millions de dollars chaque année pour la marijuana thérapeutique, a pratiquement perdu le contrôle de ce programme.

    Publié discrètement cette semaine, le rapport d’audit révèle notamment qu’Anciens Combattants Canada offre ce programme sans trop de supervision, d’encadrement ou de données probantes sur les bénéfices pour la santé des vétérans.


    Le programme fédéral mis en place pour fournir du cannabis thérapeutique aux anciens combattants a coûté 150 millions de dollars au cours du dernier exercice financier. C’est plus que tous les autres médicaments sur ordonnance combinés. (archives) Photo : Radio-Canada / Axel Tardieu

    Les résultats de l’audit sont publiés alors que le nombre d’anciens combattants qui demandent un remboursement pour leur cannabis médicinal a explosé depuis quelques années, passant d’une centaine en 2014 à plus de 18 000 l’année dernière. Et on ne semble pas voir une tendance à la baisse à l’horizon.

    Résultat : le ministère des Anciens Combattants a dépensé plus de 150 millions de dollars en marijuana à des fins thérapeutiques l’an dernier, soit plus que pour tous les autres médicaments sur ordonnance combinés. Ce poste budgétaire devrait atteindre 200 millions cette année et 300 millions d’ici 2025-2026.

    Pourtant, même si la demande a augmenté de façon exponentielle, les auteurs de l’audit ont constaté une pénurie persistante de recherches sur les avantages thérapeutiques – et les risques – associés au cannabis pour les anciens combattants, en particulier ceux qui souffrent de traumatismes psychologiques.

    L’audit souligne par ailleurs un manque de directives et de surveillance concernant l’admissibilité des vétérans à cette marijuana thérapeutique, les critères selon lesquels ce médicament est prescrit et la façon dont les anciens combattants obtiennent une ordonnance.

    Le ministère “a pris des mesures pour opérationnaliser sa politique afin de fournir aux vétérans un accès au remboursement du traitement”, indique le rapport. “Toutefois, d’importantes lacunes demeurent sur le plan des contrôles internes relatifs à la santé des vétérans et à la gestion du programme.”

    Explosion des réclamations
    Le ministère des Anciens Combattants a commencé à rembourser quelques vétérans pour leur cannabis médicinal en 2008, date à laquelle les approbations ont été accordées sur une base extrêmement limitée et avec l’approbation d’un médecin spécialiste.

    Cette décision faisait suite à une série de jugements rendus par les tribunaux il y a plus de 20 ans, qui ont accordé pour la première fois une protection juridique contre toute poursuite criminelle pour la consommation de marijuana à des fins médicales.

    Puis, en 2014, Santé Canada a assoupli ses règles pour déterminer ceux qui pouvaient autoriser l’utilisation de la marijuana médicinale, et dans quelles conditions et circonstances. Les nouvelles règles n’ont pas imposé de limites à la quantité de marijuana qui pouvait être autorisée ni au coût.

    Ce changement a entraîné une explosion des réclamations et des coûts, malgré la décision du gouvernement libéral, en 2016, de limiter les réclamations à trois grammes par jour, à un prix fixe de 8,50 $ le gramme . Le ministère peut par ailleurs rembourser, “à titre exceptionnel”, jusqu’à 10 grammes par jour “lorsqu’un vétéran satisfait à des exigences supplémentaires”.

    Les auteurs du rapport d’audit soulignent que, selon les recherches disponibles, qui sont encore limitées, les individus devraient consommer moins de trois grammes de cannabis par jour et faire des suivis réguliers avec leur professionnel de la santé.

    Santé Canada et le Collège des médecins de famille du Canada ont également mis en garde contre les effets potentiellement néfastes de la consommation de marijuana chez les personnes souffrant de troubles de santé mentale, en particulier de trouble de stress post-traumatique.

    Pourtant, le rapport d’audit indique qu’Anciens Combattants Canada n’a fourni ni directive ni restriction sur les types de problèmes de santé admissibles au remboursement de la marijuana à des fins médicales.

    Des contre-indications
    Pratiquement toutes les conditions médicales sont admissibles au programme, dont le syndrome de stress post-traumatique. Or, “la grande majorité” des vétérans qui ont été remboursés pour leur cannabis médicinal “étaient atteints de troubles de santé mentale [en particulier l’état de stress post-traumatique]”.

    Pourtant, ces états psychologiques “sont considérés comme une contre-indication” par des organismes de santé comme le Collège des médecins de famille du Canada et Santé Canada, indiquent les auteurs du rapport.

    Pendant la même période, près de 80 % des autorisations concernaient trois grammes de cannabis ou plus par jour, alors que les lettres d’autorisation de spécialistes pour de nombreux anciens combattants “ne comportaient que très peu d’éléments à l’appui d’une étroite relation médecin-patient”.

    “Les recommandations relatives au suivi étaient vagues, les spécialistes utilisant des formulations comme : suivi dans six mois ou selon les besoins cliniques, lit-on dans le rapport. Un peu plus de la moitié des lettres examinées dans le cadre de la vérification ne comportaient aucune mention relative au suivi.”

    De plus, environ le tiers des dossiers examinés ne comportaient aucune trace indiquant quel fournisseur de soins de santé avait effectivement autorisé l’ancien combattant à recevoir du cannabis médicinal. Et de nombreux dossiers étaient incomplets.

    Des professionnels généreux
    Dans l’une des conclusions les plus troublantes du rapport d’audit, on lit que 11 professionnels de la santé ont remis des autorisations à près de 40 % des vétérans qui demandaient un remboursement pour du cannabis thérapeutique, soit plus de 6000. Un de ces professionnels de la santé a approuvé à lui seul près de 1300 de ces demandes, et trois autres ont remis entre 700 et 830 autorisations.

    “L’équipe de vérification a notamment constaté qu’un petit nombre de médecins avaient autorisé un très grand nombre de vétérans à avoir recours [au cannabis à des fins médicales], ce qui soulève des questions quant à la rigueur du suivi effectué”, lit-on dans le rapport.

    “Comme les lignes directrices sur l’autorisation [...] sont limitées, il existe un risque que certains professionnels de la santé prescrivent à outrance” ce traitement de cannabis.

    * Une poignée de fonctionnaires
    Malgré ces drapeaux rouges, ainsi que le risque pour les anciens combattants et les contribuables, les auteurs du rapport notent que la grande majorité des demandes de remboursement ont été approuvées, le ministère se concentrant sur l’accessibilité à ce programme plutôt que sur sa surveillance et son contrôle.

    On note ainsi que 45 anciens combattants dont l’état de santé était répertorié comme un trouble de toxicomanie ont reçu un remboursement. Par ailleurs, 46 vétérans ont reçu le remboursement de grandes quantités de cannabis (7 à 10 grammes par jour) “tout en ayant aussi reçu le remboursement de médicaments appartenant à chacune des quatre classes de médicaments à risque élevé : les antidépresseurs, les antipsychotiques, les benzodiazépines et les opioïdes”.

    Les auteurs du rapport rappellent que ce programme est administré “par un petit effectif de 3,5 employés [équivalents temps plein], avec le soutien du groupe des professionnels de la santé” du ministère.

    En réponse à ce rapport d’audit, les responsables d’Anciens Combattants Canada assurent qu’ils envisagent une variété de changements en matière de critères d’admissibilité au remboursement, ainsi que des limites sur le montant quotidien qui peut être autorisé et sur les types de produits.

    Le ministère envisage également un nouveau formulaire d’autorisation plus détaillé et des garanties supplémentaires exigées pour ceux qui demandent plus de trois grammes par jour. On ignore à quel moment ces changements pourraient être mis en place.

    #armée #vétérans #anciens_combattants #médecins #thc #canabis #cannabis #marijuana #cannabis_médicinal #drogue #médecins #stress #post-traumatique #santé_mentale #toxicomanie

  • #Lyon : pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de #Feyzin
    https://fr.squat.net/2021/09/21/lyon-pour-un-relogement-immediat-et-perenne-des-expulse%c2%b7es-du-squat-d

    Communiqué suite à l’occupation du gymnase Clémenceau du jeudi 16 septembre, retours sur le déroulement de l’occupation et les négociations avec la préfécture. Le jeudi 16 septembre a 7h30, l’expulsion sans préavis du squat de Feyzin est permise par un énorme dispositif policier. Il semblerait que ni la préfecture, ni la DDCS, ni l’Ofii, ni […]

    #66_rue_Béchevelin #9_rue_Jean_Bouin #ancienne_école_Georges_Brassens #expulsion #ouverture #sans-papiers #Squat_du_gymnase_Clémenceau

  • #Lyon : occupation du gymnase Clémenceau pour un relogement immédiat et pérenne des expulsé·es du squat de #Feyzin
    https://fr.squat.net/2021/09/16/lyon-occupation-du-gymnase-clemenceau

    Ce matin jeudi 16 septembre vers 7h30, sans préavis, plus de 20 camions de la police nationale, municipale, des unités de CRS, de la Police Aux Frontières, accompagnés de représentant.es de la préfecture, de la mairie, de la DDETS/DDCS, de l’Ofii et de l’Armée du Salut, ont déployé un immense dispositif pour expulser le squat […]

    #66_rue_Béchevelin #9_rue_Jean_Bouin #ancienne_école_Georges_Brassens #expulsion #ouverture #sans-papiers #Squat_du_gymnase_Clémenceau

  • #Lyon : appel urgent à solidarité contre l’expulsion du squat de #Feyzin
    https://fr.squat.net/2021/09/15/lyon-appel-urgent-a-solidarite-contre-lexpulsion-du-squat-de-feyzin

    Nous venons d’apprendre que les flics ont prévu d’expulser le squat de Feyzin le jeudi 16 à 7h du matin. Nous appelons donc à un #rassemblement de soutien aux centaines d’habitant.es qui y ont trouvé un toit depuis maintenant 1 an et demi. Depuis février 2020, l’ancienne école Georges Brassens de Feyzin abrite plus de […]

    #9_rue_Jean_Bouin #ancienne_école_Georges_Brassens #sans-papiers

  • #Val_de_Suse : l’ancien poste de douane occupé est en train d’être expulsé
    https://fr.squat.net/2021/08/05/val-de-suse-lancien-poste-de-douane-occupe-est-en-train-detre-expulse

    Ce matin, à 6 heures, nous avons été réveillés par les coups de bélier des gendarmes, de la police et des pompiers qui détruisaient les barricades. A la sortie, nous sommes identifiés et une plainte est déposée pour occupation aggravée. Les personnes, avec ou sans les « bons » papiers sur le campement info point […]

    #ancienne_douane_de_Clavières #Bardonnechia #Clavières #Dogana_Occupata #expulsion #Italie #sans-papiers

  • #Val_de_Suse: douane occupée, frontière cassée
    https://fr.squat.net/2021/07/31/val-de-suse-douane-occupee-frontiere-cassee

    A partir d’aujourd’hui, 31 juillet 2021, nous occupons la Dogana, l’ancienne douane italienne à #Clavières. Ce bâtiment représente à la fois les contrôles, la répression à la frontière et la libre circulation des marchandises et des touristes : il devient aujourd’hui un refuge autogéré, un espace d’organisation politique de solidarité directe et un lieu libre […]

    #ancienne_douane_de_Clavières #Bardonnechia #Dogana_Occupata #Italie #Montgenèvre #ouverture #sans-papiers

  • #Lyon : Bernard et Doucet se félicitent d’être de gauche après l’expulsion du #Squat_Maurice_Scève
    https://fr.squat.net/2020/10/29/lyon-bernard-et-doucet-se-felicitent-detre-de-gauche-apres-lexpulsion-du-s

    Ce mardi 27 octobre, à 3 jours de la trêve hivernale, la préfecture a procédé à l’évacuation du squat « Maurice Sceve » sur le plateau de la #Croix-Rousse. Quelques instants après, les élus EELV postaient un communiqué de presse pour se féliciter de leurs valeurs humanistes de gauche qui avaient permis cette évacuation dans […]

    #8_Rue_Louis_Thévenet #ancien_Collège_Maurice_Scève #Collège_sans_frontières_Maurice_Scève #expulsion #Mineurs_Non_Accompagnés #sans-papiers

  • #Lyon : évacuation du Collège Maurice Scève
    https://fr.squat.net/2020/10/28/lyon-evacuation-du-college-maurice-sceve

    Communiqué suite à l’évacuation du #Collège_sans_frontières_Maurice_Scève par le #collectif_soutien_migrants_Lyon_Croix-Rousse, 28 octobre 2020. L’évacuation du Collège sans frontières Maurice Scève le 27 octobre 2020 s’est déroulée sans heurts avec la police, ce qui est appréciable après l’intrusion violente du 6 octobre. Nous regrettons que, pour ce qui n’aurait […]

    #8_Rue_Louis_Thévenet #ancien_Collège_Maurice_Scève #Croix-Rousse #Mineurs_Non_Accompagnés #sans-papiers #Squat_Maurice_Scève

  • Brigitte Macron, en son Palais, privatise le mobilier - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030520/brigitte-macron-en-son-palais-privatise-le-mobilier

    Le directeur du Mobilier national veut organiser une vente aux enchères au profit de la Fondation Hôpitaux de France présidée par l’épouse du locataire de l’Élysée. Problème : le mobilier national est inaliénable, et si de rares exceptions sont possibles, les recettes tombent normalement dans les caisses de l’État.

    #fondation #philanthrocapitalisme #charité (qui se moque de l’hôpital)

  • Noël à Chambord d’Émilie Lanez : Ce « pacte » avec les chasseurs que Macron aurait voulu garder secret | Vanity Fair
    https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/noel-a-chambord-demilie-lanez-ce-pacte-avec-les-chasseurs-que-macron-aurait-voulu-garder-secret/10615

    Aussi, Willy Schraen assure que la période des gilets jaunes aurait été bien plus violente – voire sanglante – s’il n’avait pas convaincu les chasseurs de ne pas aller manifester. Dès les premiers jours de la gronde, en novembre 2018, le président de la fédération nationale a reçu des centaines d’appels de ses adhérents qui se disaient prêts à occuper les ronds-points. « Si j’avais pas stoppé tout de suite, ils étaient 500 000 sur les ronds-points et y aurait eu des gars armés. J’ai beaucoup parlé, beaucoup écrit, mes gars ils étaient tous gilets jaunes au début, tous. Mais eux, ils ont des fusils », confie-t-il, comme pour faire trembler le lecteur de Noël à Chambord, et prouver que même en 2019, les chasseurs ont toujours de l’influence.

  • #Montreuil-Bobigny (93) : assez de harcèlement policier, un logement pour tous !
    https://fr.squat.net/2019/09/05/montreuil-bobigny-93-assez-de-harcelement-policier-un-logement-pour-tous

    Ce sont des habitants de Montreuil, ce sont des travailleurs, c’est la « France qui se lève tôt » pour reprendre la vieille formule. Et pourtant, depuis le mois de mai, la police n’a cessé de les harceler et de les menacer. Le succès de la #manifestation du 3 août a contribué à faire baisser la pression, mais […]

    #ancien_centre_Afpa_de_Montreuil #Bobigny #réquisition #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • Les représentations de l’Afrique, de l’Antiquité au XIXe siècle

    Un chouette article de Isabelle Bernier (historienne) publié dans Futura Sciences sur les représentations cartographiques historiques de l’Afrique.

    "Le continent africain n’a pas connu de véritable colonisation européenne avant les années 1850 : les Portugais installent des comptoirs de commerce le long de ses côtes ouest et est, entre 1440 et 1498 ; du XVIe au XVIIIe siècle, l’Afrique intègre les circuits coloniaux mondiaux avec la traite des esclaves mais ce territoire immense reste inconnu des Européens, malgré de très nombreuses tentatives de cartographie."

    Lire la suite ; https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-representations-afrique-antiquite-xixe-siecle-11785

    Après m’être souvent posée la question de l’apparente absence de cartes africaines, réalisées par des africain.e.s, eux-mêmes, à l’instar d’autres peuples, j’ai beaucoup apprécié de lire la note que voici :
    « À noter :
    Les Africains se sont représenté leur territoire et ses limites mais les cartes ont été tracées sur des supports non pérennes ; ces représentations africaines de l’espace ont existé sous une forme dont on n’a plus de trace aujourd’hui.
     »

    Du coup, je me demande comment sait-on cela s’il n’y a pas de trace ?

    ht Nicolas Lambert (@nico_lambert)
    #representation #cartes #Afrique #histoire

    • [ Update ] Après avoir cherché, il semblerait qu’il existe bien des représentations géographiques, des « cartes » donc, réalisées en Afrique noire, en l’occurrence au Cameroun, qui ont été initiées avant l’arrivée des européens, réalisées lors des premières invasions.

      Ces documents, certains sont parvenus jusqu’à nous, constituent de vrais trésors. Ils méritent une attention et une investigation approfondie. Certains sont disponibles dans les archives allemandes... A suivre.
      Cela intéresserait-il quelqu’un.e ? un.e historien.ne ? étudiant.e ? ...

      #carte #ancienne #Kamerun #protectorat #royaume #civilisation

    • Moi ça m’intéresse en tant qu’amateur. Si tu veux les présenter sur visionscarto ça permettra peut-être de trouver la chercheuse motivée (et compétente) ?

    • @fil moi aussi ça m’intéresse en tant qu’amatrice :-)
      Je regarde ces éléments avec une amie d’enfance qui s’intéresse également à la cartographie. Il y a quand même un travail à faire qui devrait permettre de lever un voile, de remplir le blanc sur l’apparente absence de cartographie historique africaine, historique au sens d’avant l’arrivée des européens.
      On regarde uniquement le Cameroun...
      Avec plaisir pour présenter sur Visions Carto., après qu’on ait terminé la publication qui est actuellement engagée :-)

    • @nepthys : je ne sais pas ce qu’il en est par rapport à la liste que vous évoquez, je ne connais pas le corpus. Nous avons pu identifier quelques explorateurs géographes cartographes (hommes et femmes) allemands qui ont « cartographié » en l’occurrence le Cameroun (Kamerun). L’un d’entre eux à pour cela collaboré avec un roi local...

      Par rapport à cette liste, je suis très surprise de ne pas retrouver quelqu’un comme Max Moisel, par exemple.

      Si cela vous intéresse - et sans vouloir fermer cette conversation publique -, je vous propose de la poursuivre plus formellement, en incluant l’amie géographe qui s’intéresse également au sujet.

      Voici mon adresse email pro., n’hésitez pas à me contacter à ce sujet. francoise.bahoken<@>univ-eiffel.fr

  • #Afghanistan : le domicile d’un ancien interprète de l’armée française attaqué

    La résidence d’un ancien interprète de l’armée française a été visée par des tirs à Kaboul en Afghanistan. L’#attaque s’est produite jeudi dans le quartier #Tchehelsoton de #Kaboul. Les hommes ont pris la fuite après avoir ouvert le feu sans réussir à pénétrer dans sa maison. #Said_Abas fait partie des #anciens_interprètes de l’armée française qui n’a toujours pas obtenu de visa pour la France.

    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20190629-attaque-ancien-interprete-armee-francaise?ref=tw
    #interprètes #armée #France

    sur les interprètes afghans, une métaliste :
    https://seenthis.net/messages/740387

  • La battaglia legale per il super grano #Teff, simbolo dell’Etiopia e ideale nelle diete

    Apprezzato per l’alto contenuto di ferro, magnesio e calcio è indicato nelle diete prive di glutine, come quelle rivolte ai celiaci. Come è finita la contesa sui diritti di sfruttamento.

    Un supergrano così ricercato da voler essere brevettato. Ci aveva pensato un imprenditore olandese ma nei mesi scorsi la corte dell’Aia ha sancito la nullità delle autorizzazioni ottenute fino ad allora nei Paesi Bassi. Si tratta del Teff, un cereale privo di glutine simbolo dell’Etiopia, con dimensioni molto ridotte ma notevoli qualità. Per questo tale Jans Roosjen, un agronomo che collaborava con l’Istituto etiope di conservazione della biodiversità per la ricerca e lo sviluppo, ha tentato di brevettare le sementi del Teff. E in realtà c’e anche riuscito.

    La vicenda riguarda l’antica questione dei diritti di proprietà intellettuale sulle sementi. In Etiopia c’era già stato un caso simile e aveva riguardato la catena di Starbucks e tre varietà di caffè, tra le più pregiate. Alla fine, anche dopo una campagna di denunce di Oxfam, l’azienda si impegnò ad aiutare il paese «a commercializzare e promuovere la distribuzione delle tre pregiate varietà di chicchi».

    Il Teff è un cereale versatile, apprezzato per l’alto contenuto di ferro, magnesio, rame e calcio. Dalla lavorazione si ottiene l’injera che è il piatto tipico dell’Etiopia, una sorta di pancake fermentato che si usa come base per ogni pietanza. Nel corno d’Africa si coltiva da almeno duemila anni. È ad elevato contenuto di fibre e basso indice glicemico, per questo consigliato a bimbi, anziani e molto ricercato dagli sportivi. Ma soprattutto perché indicato nelle diete prive di glutine, come quelle rivolte ai celiaci.

    Per questo l’agronomo olandese Jans Roosjen da anni tenta di accaparrarsene il brevetto, per sdoganarlo e inserirlo tra gli ingredienti del mercato internazionale di alimenti privi di glutine. Dopo i primi avvicinamenti negli anni duemila e alcune parziali concessioni a un’azienda poi fallita, nel 2007 ottenne un brevetto con la società «Ancientgrain» ().

    L’accordo stipulato con l’European Patent Office prevedeva lo stoccaggio e la lavorazione della farina di teff e dei suoi derivati in vari paesi, tra cui l’Italia. L’episodio scatenò parecchia indignazione in Etiopia che rimase esclusa dall’export del teff, non solo a causa della sua instabilità economica.

    Poi nel 2014 emerse un conflitto giudiziario. Un’altra azienda olandese, la Bakels Senior, aveva iniziato a vendere dei prodotti ottenuti dalla lavorazione del teff. Così la “Ancientgrain” denuncio la concorrente segnalando una presunta infrazione per «violazione di brevetto». La causa è stata molto controversa ma a novembre 2018 la Corte ha emesso la sentenza, pubblicata pochi mesi fa. Secondo la distrettuale dell’Aia «non vi era alcuna violazione di brevetti» e nel provvedimento ha precisato che i brevetti depositati dalla «Ancientgrain» "mancavano di inventiva" e quindi non è possibile applicarlo nei Paesi Bassi.

    Il provvedimento ha riconosciuto il ruolo degli agricoltori etiopi come “custodi della biodiversità sviluppata in Etiopia” e la notizia nel Corno d’Africa è stata accolta con entusiasmo. Anche perchè la Bakels Senior ha fatto sapere che «presenterà ricorso anche negli altri paesi in cui si detengono dei brevetti sulla farina di teff», compreso in Italia (oltre a Regno Unito, Germania, Belgio e Austria).

    In Etiopia negli ultimi anni è cresciuto il prezzo dell’injera e a fronte di una notevole domanda, la produzione è rimasta stabile. “La ’coltura’ del teff ha dei limiti biologici e agronomici e per questo non se ne riesce a produrre di più. Inoltre non vi sono ulteriori grandi superfici da seminare a teff", dice Tiberio Chiari responsabile ad Addis Abeba dell’Aics (Agenzia per la cooperazione e lo sviluppo) ed esperto agronomo. Anche per questo – con degli accordi sostenibili - il supergrano potrebbe finire nella grande distribuzione e nel supermarket vicino casa, sugli scaffali, tra crackers e confezioni di pasta tradizionali

    https://www.agi.it/cronaca/teff_super_grano_diete_glutine-5545679/news/2019-05-26
    #gluten #alimentation #Corne_d'Afrique #brevet #industrie_agro-alimentaire #Jans_Roosjen #brevet #propriété_intellectuelle #Ethiopie #Bakels_Senior #privatisation #Pays-Bas #Ancientgrain #semences #injera #prix

  • #Lyon : #rassemblement pour le squat de l’ancien collège Maurice Scève
    https://fr.squat.net/2019/03/17/lyon-rassemblement-pour-le-squat-de-lancien-college-maurice-sceve

    Pour protester contre la situation inacceptable des personnes vivant acutellement au Collège Maurice Scève, nous, Collectif de soutien aux habitants de l’ancien Collège Maurice Scève, appelons à un rassemblement le lundi 18 mars à 17h30 devant la Métropole (20 rue du Lac), à l’occasion du prochain conseil métropolitain, avec le Collectif « Mineurs isolés étrangers […]

    #8_Rue_Louis_Thévenet #Amphi_Z #ancien_Collège_Maurice_Scève #Collectif_Mineurs_isolés_étrangers #La_Maison_Mandela #La_Trappe #sans-papiers

  • Verband der Heimkehrer, Kriegsgefangenen und Vermisstenangehörigen Deutschlands e. V., Kreisverband Altenburg/Schmölln - Archivportal Thüringen
    http://www.archive-in-thueringen.de/de/bestand/view/id/26764/tektonik/2842

    Als 1945 der Zweite Weltkrieg zu Ende war, befanden sich ca. 11,1 Millionen deutscher Soldaten in Kriegsgefangenschaft. Davon starben 1,2 Millionen noch in der Gefangenschaft. Psychisch und physisch stark gezeichnet, versuchten die Überlebenden nach der Rückkehr in ihre Heimat, die Vergangenheit aufzuarbeiten. Dafür stand den Heimkehrern weder medizinische bzw. psychiatrische Hilfe noch eine Organisation zur Wiedereingliederung zur Seite. Aus diesen Erfahrungen heraus schlossen sich die Heimkehrer in der neugegründeten Bundesrepublik im März 1950 zum „Verband der Heimkehrer, Kriegsfangenen und Vermisstenangehörigen Deutschlands e. V.“ zusammen. Der Tätigkeitsbereich des Verbandes erstreckte sich bis 1990 nur auf die Länder der Bundesrepublik Deutschland. Erst mit dem 21. Verbandstag in Berlin vom 11.-14. Oktober1990 war es möglich, auch Heimkehrer, Kriegsgefangene und Vermisstenangehörige aus den neuen Bundesländern aufzunehmen.
    Die Tätigkeit des Verbandes beinhaltete von der Initiierung von heimkehrer-spezifischen Gesetzen (Heimkehrergesetz, Unterhaltsbeihilfegesetz für Kriegsgefangenen-Angehörige und Kriegsgefangenenentschädigungsgesetz), Schaffung von Heimkehrersiedlungen, politischer Bildungsarbeit, Mitarbeit am Völkerrecht in Bezug auf die Verbesserung der Genfer Konventionen von 1949, Medizinische Forschung im Hinblick auf die Verkraftung extremer Lebensverhältnisse und ihrer Folgen bis hin zur Errichtung von zwei Erholungsheimen zur Stabilisierung des Gesundheitszustandes der Heimkehrer und ihrer Familien.

    In Altenburg kam es erst am 2. Februar 1994 v.a. durch die Initiative von Dr. Fritz Krebs zur Gründung des Kreisverbandes Altenburg/Schmölln. Der erste Vorstand setzte sich aus dem 1. Vorsitzenden Dr. Fritz Krebs, dem 2. Vorsitzenden Willy Kirmse, dem Kassenwart Johannes Klamt und dem Geschäftsführer Kurt Vincenz zusammen, wobei die Gesamtmitgliederzahl acht betrug. Der Kreisverband hielt von nun an öffentliche Sprechstunden ab, um seine Mitglieder bei verschiedenen Antragsangelegenheiten zu unterstützen, führte Ausfahrten durch, gestaltete gemeinsam Weihnachtsfeiern und veranstaltete Mitgliederversammlungen. Die Mitglieder wuchsen zu einer familiären Gemeinschaft zusammen, die einen Teil ihrer Freizeit miteinander verbrachte. Auch im Vereinsleben der Stadt Altenburg hatte der Verein einen festen Platz. So nahm der Kreisverband in den Jahren 1995 bis 1998 an den Vereinstagen teil, stellte sich beim Oberbürgermeister und beim Kulturamt der Stadt Altenburg vor und nahm Kontakt zum Partnerverband in Offenburg auf. Seit Gründung des Vereins beteiligte er sich an der jährlich stattfindenden Feier zum Volkstrauertag auf dem Altenburger Friedhof und legte dort einen Kranz nieder. Auch in den regionalen Zeitungen fand der Kreisverband Altenburg in verschiedenen Artikeln Beachtung. Der gesamte Verband sieht sich sich selbst als aussterbenden Verein, da das Klientel auf die Kriegsgeneration beschränkt ist.

    Aufgrund des fortschreitenden Alters und sich einstellender gesundheitlicher Probleme sowie schwindender Mitgliederzahlen, entschloss sich der Kreisverband Altenburg/Schmölln am 15. Dezember 2005 mit einer Weihnachtsfeier seine Tätigkeit zu beenden und den Verein aufzulösen. Zu diesem Zeitpunkt verzeichnete der Verein neun Kameradinnen und Kameraden und fünf Ehefrauen. Die Anzahl der Vereinsmitglieder betrug nie mehr als 25 Kameraden und deren Angehörige.

    #Allemagne #guerre #anciens_combattants #FKM

  • Depuis 2007, les #facs à la peine

    L’augmentation du nombre d’étudiants et la loi LRU minent les #budgets des établissements.
    #Lille n’est pas la seule université dans la panade financière. De nombreux établissements ne parviennent pas à boucler leurs budgets.

    Combien de facs ont des #difficultés_financières ?

    Situation « très dégradée », avec un « risque d’#insoutenabilité à court ou moyen terme ». Voilà ce qu’écrivait en mai dernier la #Cour_des_comptes au sujet des universités de #Grenoble_Alpes, #Limoges, #Orléans, #Pau, #Toulouse-III, l’université de technologie de #Troyes et l’Ecole centrale de Nantes (ingénieurs). Outre ces six établissements, elle observait aussi des problèmes, bien que moins prononcés pour Paris-I et Rennes-II. « Cette situation n’est plus exceptionnelle, précise Khaled Bouabdallah, vice-président de la Conférence des présidents d’université (CPU). Depuis dix ans, entre 7 et 10 universités se retrouvent confrontées chaque année à de graves #problèmes_financiers. »

    Pourquoi ?

    « La raison est très simple, répond Khaled Bouabdallah. Les universités voient s’accumuler une série de #dépenses obligatoires, de l’ordre de 150 millions d’euros, que l’Etat ne compense pas intégralement. Donc au bout d’un moment, ça coince. » Un exemple : l’évolution de carrière. « Plus les enseignants-chercheurs ont des années d’#ancienneté, plus leur salaire augmente. Mais ce surplus, qui représente 50 millions d’euros par an, n’est pas automatiquement pris en charge par l’Etat. » Mi-décembre, en plein vote des budgets prévisionnels, les présidents d’université ont eu une frayeur. Le ministère de l’Enseignement supérieur leur a adressé un courrier « tellement abscons qu’aucun de nous n’a compris sur quelle somme, en définitive, on pouvait compter. On a voté des budgets à l’aveugle ». La #dotation_de_l’Etat représente entre 80 % et 85 % du #financement des universités.

    L’Etat verse-t-il moins d’argent qu’avant ?

    Le budget de l’Enseignement supérieur n’a jamais été aussi élevé, assure le ministère. « Vrai dans l’absolu, concède Pierre Chantelot, du Snesup-FSU, le principal syndicat des enseignants-chercheurs. Mais le budget par étudiant, lui, il baisse. » La CPU dit la même chose : « La courbe a une pente négative, vu que le nombre d’étudiants ne cesse de progresser. Ils sont 30 000 de plus cette année. » Pour Pierre Chantelot, le baby-boom des années 2000 n’est pas la seule explication. « Le point de rupture, ça a été la loi sur l’autonomie des universités [LRU de 2007, ndlr]. Depuis, les dotations de l’Etat ne sont plus corrélées au nombre d’étudiants. C’est dérégulé. En gros, chaque président d’université négocie sa dotation et donc ça dépend du rapport de force. Les universités parisiennes prestigieuses négocient directement avec la ministre par exemple. Les petites universités n’ont aucune prise. »

    Quelles sont les conséquences ?

    Une fois dans le rouge, les universités sont soumises à un régime drastique… Avec la menace qui plane au-dessus de leur tête de se retrouver sous la tutelle du rectorat. Les plans d’#austérité se ressemblent : « On réduit la #masse_salariale, qui représente environ 80 % du budget d’une université », poursuit la CPU. Comment ? D’abord, en ne mettant pas au concours des emplois laissés vacants par les départs à la retraite. « On a fait les calculs et cela peut paraître difficile à croire mais, vu les effectifs, il devrait y avoir dans les universités françaises quasi deux fois plus d’enseignants-chercheurs ! » assure le Snesup. Conséquences, dénonce le syndicat : des cours de travaux dirigés bondés, des labos de recherche aux budgets insuffisants pour bien tourner… Et un retour massif aux #contractuels. Bouabdallah de la CPU résume : « Un emploi de contractuel coûte en moyenne 30 % moins cher qu’un titulaire. »

    https://www.liberation.fr/france/2019/01/08/depuis-2007-les-facs-a-la-peine_1701734
    #université #crise #histoire #LRU #précarisation

  • Un mouvement qui dure
    https://grenoble.indymedia.org/2019-01-09-Un-mouvement-qui-dure

    Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes le 17 Novembre, 5600 personnes ont été placées en garde à vue. Elles ont débouché sur 1000 condamnations dont 153 assorties d’un mandat de dépôt (en taule illico). Ce sont les chiffres du pouvoir, on peut, sans se risquer, dire qu’ils sont minorés.(Voir l’article de Mathieu Rigouste) Et le premier Ministre Édouard Philippe va durcir encore plus la répression et criminaliser les manifestant.e.s. Un texte de loi sera déposé à l’Assemblé début février. Il (...)

    #Anciens_éditos

    https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/07/jacline-mouraud-cree-son-parti-les-emergents-en-marge-des-gilets-jaun

  • Un mouvement qui dure
    https://grenoble.indymedia.org/2019-01-09-753-Un-mouvement-qui-dure

    Depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes le 17 Novembre, 5600 personnes ont été placées en garde à vue. Elles ont débouché sur 1000 condamnations dont 153 assorties d’un mandat de dépôt (en taule illico). Ce sont les chiffres du pouvoir, on peut, sans se risquer, dire qu’ils sont minorés.(Voir l’article de Mathieu Rigouste) Et le premier Ministre Édouard Philippe va durcir encore plus la répression et criminaliser les manifestant.e.s. Un texte de loi sera déposé à l’Assemblé début février. Il (...)

    #Anciens_éditos

    https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/07/jacline-mouraud-cree-son-parti-les-emergents-en-marge-des-gilets-jaun