#anti-impérialiste

  • Pour la libération d’#Alexandre_Koltchenko : l’honneur du mouvement ouvrier en France

    La tradition #anti-impérialiste et #anti-stalinienne par laquelle la FEN en 1956 dénonçait à la fois l’intervention en Hongrie et l’intervention à Suez, la tradition du comité #international contre la répression des années 1970 arrachant la #libération de Leonide Pliouchtch et défendant les victimes de la répression au Chili ou au Pérou ? N’est-il pas temps de s’intéresser à nouveau à toute l’Europe comme nous y appelle le peuple ukrainien, et aussi, n’en doutons pas, le peuple russe ? N’est-il pas temps de laisser à la poubelle de l’histoire les lunettes de la guerre froide qui empéchent encore de combattre contre l’oppression militariste au #Donbass ou à Damas ? N’est-il pas temps de comprendre enfin que combattre un impérialisme quelconque n’est pas faire le jeu de son ennemi impérialiste, car il faut les combattre tous ? N’est-il pas temps de transcrire à nouveau dans les actes cette réalité : que droits humains, libertés publiques, liberté d’expression et d’organisation, droit à l’organisation sociale et syndicale et indépendance syndicale, n’ont aucune frontière ? N’est-il tout simplement pas temps de sauver l’honneur du mouvement ouvrier de France ?

    http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-presumey/080415/pour-la-liberation-dalexandr-koltchenko-lhonneur-du-mouvement-ouvrie

    #russie #antifasciste

  • La gauche européenne vue depuis l’Amérique Latine - El Correo
    http://www.elcorreo.eu.org/La-gauche-europeenne-vue-depuis-l-Amerique-Latine?lang=fr

    Il y a toujours eu des sujets dont la compréhension a été différente de la part des gauches d’un continent et de l’autre. Les nationalismes, avant tout. En Europe, ils ont toujours été des courants de #droite, chauvins, tandis qu’en Amérique Latine ils ont toujours eu un ton #anti-impérialiste, par conséquent #progressiste.

    Il y a eu un moment précis où ces liens ont souffert de changements importants. Depuis la deuxième après guerre, la gauche européenne, avait toujours eu des attitudes solidaires avec la gauche latinoaméricaine, en proposant des alliances politiques. Le virage du gouvernement de François Mitterrand entre la première et la deuxième année de son mandat a représenté une option stratégique de la #social-démocratie européenne : une alliance subordonnée au bloc mené par les États-Unis d’Amérique et la Grande-Bretagne, au lieu de former un bloc avec les pays du Sud du monde – les victimes principales de la globalisation #néolibérale.

    Ce virage a été concomitant avec l’adoption de variantes du modèle néolibéral par la social-démocratie européenne, inspirant des chemins similaires en Amérique Latine – de forces traditionnellement nationalistes, comme au Mexique et en Argentine, et d’autres, de caractère social-démocratique – comme au Chili, Venezuela, Brésil, notamment.

    Alors que se tiennent les élections pour le Parlement européen, les pronostics sont les pires possibles pour la gauche européenne. Mais ce qui cause le plus d’étonnement en Amérique Latine est que la plus profonde et longue #crise économique du capitalisme depuis de nombreuses décennies ne produit pas de grandes mobilisations populaires de résistance aux politiques d’#austérité et le renforcement de la gauche mais, au contraire, que les forces qui se renforcent sont celles de l’#extrême-droite.

    Tandis que des gouvernements latinoaméricains résistent à la crise et continuent a réduire l’#inégalité et la #misère, en se servant des mêmes expériences keynésiennes des États-providence de l’Europe, les gouvernements européens reculent face aux politiques qui ont été désastreuses pour l’Amérique Latine entre 1980 et 1990.

    Il est difficile de comprendre, depuis l’Amérique Latine, pourquoi cela se passe. Si plusieurs pays de notre continent aujourd’hui ont des gouvernements anti néolibéraux, c’est parce que nous avons opposé une forte résistance au néolibéralisme dans les années ’90 et nous l’avons vaincu. Bien sûr que les conditions sont différentes : l’unification européenne est un piège qui complique. Mais il n’est pas moins certain que l’absence de résistance massive est la toile de fond de la faiblesse de la gauche européenne.

    posté par @monolecte en mai dernier http://seenthis.net/messages/260412 mais passé injustement inaperçu
    cc @biggrizzly