• « #Délit_de_solidarité » : nouveau procès en appel d’un militant solidaire à la frontière franco-italienne [Alerte presse Emmaüs France/Anafé]

    Le 15 septembre 2021, #Loïc comparaîtra de nouveau devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence, poursuivi pour être venu en aide à un ressortissant éthiopien, en janvier 2018, à la frontière franco-italienne.

    Relaxé par le tribunal correctionnel de Nice en 2018, Loïc a été condamné le 1er avril 2019 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à 3 000 euros d’amende avec sursis pour « aide à l’entrée d’un étranger en situation irrégulière en France ». En septembre 2020, la Cour de cassation a cassé la décision de condamnation de la cour d’appel et a renvoyé devant ladite cour, dans une composition différente, pour un nouvel examen de l’affaire. Cette audience se tiendra le 15 septembre 2021, à Aix-en-Provence.

    Pour rappel, dans son arrêt, la Cour de cassation avait sanctionné la cour d’appel pour ne pas avoir examiné les moyens de nullité de procédure, soulevés par l’avocat de Loïc, avant de se prononcer sur le fond du « délit de solidarité ».

    Alors que la cour d’appel de Grenoble vient de relaxer, le 9 septembre dernier, les 7 personnes solidaires dites, les « 7 de Briançon », également poursuivies pour « délit de solidarité », l’Anafé et Emmaüs France appellent à la relaxe de Loïc et à la fin de toutes les poursuites engagées contre des militant.e.s solidaires pour aide à l’entrée sur le territoire.

    Les défenseur.e.s des droits humains qui se mobilisent en faveur du respect des droits des personnes en migration ne doivent plus être inquiété.e.s, poursuivi.e.s et condamné.e.s. La solidarité n’est pas un délit !

    Des porte-paroles sont disponibles pour des interviews.

    Complément d’information

    Le 18 janvier 2018 Loïc est arrêté lors d’un contrôle d’identité au péage de La Turbie dans le sens Italie-France. À bord de son véhicule, il y avait un ressortissant éthiopien. Ils ont été arrêtés tous les deux. Loïc a reconnu avoir aidé cette personne dans son parcours migratoire pour des motifs humanitaires. Quelques jours avant, un homme avait été retrouvé mort sur le toit du train en provenance de Vintimille – il avait été électrocuté. Le ressortissant éthiopien a été immédiatement renvoyé en Italie.

    À l’issue de sa garde à vue, Loïc a été présenté au tribunal correctionnel de Nice en comparution immédiate. L’audience a été reportée au 14 mars. Pendant cette période, il avait l’interdiction de sortir du département des Alpes-Maritimes et devait se présenter une fois par semaine au commissariat.

    Le 14 mars 2018, le tribunal correctionnel de Nice a relaxé Loïc en raison notamment de l’absence d’audition du ressortissant éthiopien dans la procédure pénale et de l’absence de procédure relative à la situation administrative de cette personne sur le territoire français. Le tribunal avait en effet estimé que « la culpabilité ne peut être retenue sur la seule base de l’auto-incrimination, le délit poursuivi n’apparaît pas suffisamment caractérisé en l’absence d’enquête sur la situation administrative de l’étranger visé à la procédure ».

    Le parquet avait alors fait appel de la décision. L’audience en appel s’est tenue le 20 mars 2019 à la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Le 1er avril 2019, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné Loïc à 3 000 euros d’amende avec sursis pour « aide à l’entrée d’un étranger en France ». Loïc a alors formé un pourvoi en cassation. L’audience devant la Cour de cassation s’est tenue le 2 septembre 2020 et l’arrêt de la Cour a été rendu le 14 octobre 2020. La Cour a cassé la décision de la cour d’appel et a renvoyé devant ladite cour dans une nouvelle composition pour un nouvel examen de l’affaire. C’est ce nouvel examen qui se tiendra le 15 septembre 2021.

    Loïc est observateur aux frontières intérieures terrestres et membre de l’Anafé depuis janvier 2018. Il a rejoint le mouvement Emmaüs et est président d’Emmaüs Roya depuis août 2019.

    http://www.anafe.org/spip.php?article606=
    #asile #migrations #réfugiés #solidarité #justice (well...) #Italie #France #frontière_sud-alpine

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    Un fil de discussion datant de 2019 autour de l’affaire "Loïc" :
    https://seenthis.net/messages/771987

    • Sans même parler de l’ignominie de ces « législations », l’énergie mise par l’Etat et son appareil judiciaire pour les appliquer me stupéfie.

    • « #Délit_de_solidarité » : nouvelle #condamnation d’un militant solidaire à la frontière franco-italienne

      Le 3 novembre 2021, #Loïc a de nouveau été condamné par la #cour_d’appel d’#Aix-en-Provence pour être venu en aide à un ressortissant éthiopien, en janvier 2018, à la frontière franco-italienne.

      Relaxé par le tribunal correctionnel de Nice en 2018, Loïc a été condamné le 1er avril 2019 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à 3 000 euros d’amende avec sursis pour « aide à l’entrée d’un étranger en situation irrégulière en France ». En septembre 2020, la Cour de cassation a cassé la décision de condamnation de la cour d’appel et a renvoyé devant ladite cour, dans une composition différente, pour un nouvel examen de l’affaire. Cette audience s’est tenue le 15 septembre 2021, à Aix-en-Provence.

      Ce 3 novembre 2021, la cour d’appel a donc de nouveau condamné Loïc à 3 000 euros d’amende avec sursis pour « délit de solidarité ». Or, rien dans le dossier ne fait état de l’identité précise de la personne qui avait été arrêtée avec Loïc et aucun élément de l’enquête n’a permis de révéler la situation administrative de cette personne (demandeuse d’asile, avec ou sans titre de séjour).

      C’est donc sans aucun élément matériel permettant de savoir si la personne était ou non « étrangère en situation irrégulière » que la cour d’appel s’est une nouvelle fois exprimée dans cette affaire. Loïc et son avocat ont donc décidé de former un nouveau pourvoi en cassation contre cette condamnation pénale.

      Emmaüs France et l’Anafé soutiennent leur militant dans cette démarche. Nos associations appellent le législateur à mettre enfin un terme à ce délit et les autorités judiciaires à cesser les pressions à l’encontre des personnes solidaires des exilé.e.s.

      Les défenseur.e.s des droits humains qui se mobilisent en faveur du respect des droits des personnes en migration ne doivent plus être inquiété.e.s, poursuivi.e.s et condamné.e.s.

      La solidarité n’est pas un délit !

      *
      Complément d’information

      Le 18 janvier 2018 Loïc est arrêté lors d’un contrôle d’identité au péage de La Turbie dans le sens Italie-France. À bord de son véhicule, il y avait un ressortissant éthiopien. Ils ont été arrêtés tous les deux. Loïc a reconnu avoir aidé cette personne dans son parcours migratoire pour des motifs humanitaires. Quelques jours avant, un homme avait été retrouvé mort sur le toit du train en provenance de Vintimille – il avait été électrocuté. Le ressortissant éthiopien a été immédiatement renvoyé en Italie.

      À l’issue de sa garde à vue, Loïc a été présenté au tribunal correctionnel de Nice en comparution immédiate. L’audience a été reportée au 14 mars. Pendant cette période, il avait l’interdiction de sortir du département des Alpes-Maritimes et devait se présenter une fois par semaine au commissariat.

      Le 14 mars 2018, le tribunal correctionnel de Nice a relaxé Loïc en raison notamment de l’absence d’audition du ressortissant éthiopien dans la procédure pénale et de l’absence de procédure relative à la situation administrative de cette personne sur le territoire français. Le tribunal avait en effet estimé que « la culpabilité ne peut être retenue sur la seule base de l’auto-incrimination, le délit poursuivi n’apparaît pas suffisamment caractérisé en l’absence d’enquête sur la situation administrative de l’étranger visé à la procédure ».

      Le parquet avait alors fait appel de la décision. L’audience en appel s’est tenue le 20 mars 2019 à la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Le 1er avril 2019, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a condamné Loïc à 3 000 euros d’amende avec sursis pour « aide à l’entrée d’un étranger en France ». Loïc a alors formé un pourvoi en cassation. L’audience devant la Cour de cassation s’est tenue le 2 septembre 2020 et l’arrêt de la Cour a été rendu le 14 octobre 2020. Pour rappel, dans son arrêt, la Cour de cassation avait sanctionné la cour d’appel pour ne pas avoir examiné les moyens de nullité de procédure, soulevés par l’avocat de Loïc, avant de se prononcer sur le fond du « délit de solidarité ». La Cour a renvoyé devant ladite cour dans une nouvelle composition pour un nouvel examen de l’affaire. C’est ce nouvel examen qui s’est tenu le 15 septembre 2021.

      Loïc est observateur aux frontières intérieures terrestres et membre de l’Anafé depuis janvier 2018. Il a rejoint le mouvement Emmaüs et est président d’Emmaüs Roya depuis août 2019.

      http://www.anafe.org/spip.php?article612
      #frontières #solidarité #migrations #réfugiés #asile

  • A #Oulx un nuovo rifugio per i migranti « Più posti e più dignitosi in vista dell’inverno »

    Il ministero dell’Interno ha confermato la disponibilità a finanziarne il mantenimento, mentre la #Fondazione_Magnetto si occuperà dell’acquisto dell’immobile. #Don_Luigi_Chiampo: «Niente più container per gli ospiti»

    Ci sarà un nuovo rifugio per i migranti a Olux. Lo ha annunciato la prefettura di Torino al termine di un incontro a cui hanno partecipato il capo dipartimento delle libertà civili e immigrazione del Ministero dell’Interno, Michele di Bari, l’arcivescovo Cesare Nosiglia, il prefetto di Torino, Claudio Palomba, i sindaci dei Comuni di Bardonecchia (capofila del progetto MigrAlps), Oulx e Claviere e le associazioni che da anni lavorano per assistere i migranti al confine alpino.

    Se da un lato il ministero ha confermato l’impegno economico per sostenere le spese di gestione del rifugio con un contributo di 240mila euro fino alla fine dell’anno, il nuovo spazio in cui potrebbe essere trasferito il #rifugio_Massi è il risultato dell’iniziativa privata della fondazione Magnetto che sta perfezionando l’acquisto della casa salesiana che sorge vicino al rifugio attuale, a due passi dalla stazione e dalla sede degli alpini.

    Se l’acquisto andrà in porto renderà immediatamente utilizzabili i nuovi spazi che offrono un’organizzazione migliore per la gestione del rifugio. «È una struttura più stabile e dignitosa», spiega don Luigi Chiampo dell’associazione #Talita-Kum che gestisce il rifugio Massi dove dal 2018 operano i medici di #Raimbow4Africa, la #Croce_Rossa e i volontari di #Valsusa_Oltre_Confine. L’aumento esponenziale dei passaggi sul confine alpino tra Italia e Francia e l’arrivo di tante famiglie sulla rotta balcanica ha costretto il rifugio Massi a trovare il sistema di ampliarsi con moduli e conteiner esterni. «Con i nuovi spazi useremo i container soltanto per allestire un ambulatorio medico esterno - spiega don Luigi - la casa salesiana ha una cucina industriale, un refettorio adeguato e stanze più piccole che garantiscono un’accoglienza migliore delle famiglie».

    Fin dall’inizio dell’estate Oulx vede un flusso di almeno 60 o 70 perdone a giorno, che gestisce con l’aiuto della Croce Rossa di Susa che ha messo a disposizione il suo spazio polivalente di Bussoleno. «Per risparmiare le forze in estate abbiamo ridotto gli orari - prosegue Don Chiampo - ma da ottobre riapriremo 24 ore al giorno. Ci aspettiamo un aumento ulteriore delle persone a partire dall’inverno. Sono molto soddisfatto dell’incontro di ieri. Fino ad ora siamo andati avanti con risorse private, ora sono arrivate promesse per un sostegno pubblico». La nuova struttura avrà a disposizione 70 posti.

    Soddisfatto anche il sindaco di Oulx Andrea Terzolo. «Sarà un aumento qualitativo del servizio - dice - Da inizio anno i numeri dei passaggi fanno spavento e l’intervento di Magnetto è stato provvidenziale. Siamo molto soddisfatti anche di come è stata gestita l’assistenza medica, sempre presente e sempre più importante. Il controllo stretto ci ha permesso di non avere nessun caso covid e di aiutare perso che da mesi avevano bisogno di assistenza. In prefettura abbiamo trovato istituzioni sensibili a questi temi».

    «I contributi finanziari garantiti dal Ministero dell’Interno, dalla Diocesi di Susa e dalla Fondazione Magnetto hanno reso possibile fornire assistenza ed accoglienza d’urgenza», spiega in una nota la prefettura. Al termine dell’incontro il Capo Dipartimento, nel ringraziare per il lavoro svolto, ha sottolineato come «la sinergia interistituzionale può rispondere efficacemente alle sfide che questo periodo storico, caratterizzato anche da flussi migratori, ci pone quotidianamente».

    https://torino.repubblica.it/cronaca/2021/09/17/news/a_oulx_un_nuovo_rifugio_per_i_migranti_piu_posti_e_piu_dignitosi_i

    #solidarité #refuge #Italie #frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #Val_Susa #Val_di_Susa #Italie #France #Hautes-Alpes

    Pour rappel, le refuge autogéré #Chez_Jésoulx (#casa_cantoniera) avait été expulsé en mars 2021 :
    https://seenthis.net/messages/907802

    –-

    ajouté à la métaliste sur le #Briançonnais :
    https://seenthis.net/messages/733721

    • pour les non-italophones la traduction automatique deepl donne :

      A #Oulx un nouvel abri pour les migrants « Plus de places et plus de dignité en vue de l’hiver ».

      Le ministère de l’intérieur a confirmé sa volonté de financer son entretien, tandis que la #Fondazione_Magnetto se chargera de l’achat du bâtiment. #Don_Luigi_Chiampo : « Plus de conteneurs pour les invités ».

      Il y aura un nouveau centre d’accueil pour les migrants à Oulx. C’est ce qu’a annoncé la préfecture de Turin à l’issue d’une réunion à laquelle ont participé le chef du département des libertés civiles et de l’immigration du ministère de l’Intérieur, Michele di Bari, l’archevêque Cesare Nosiglia, le préfet de Turin, Claudio Palomba, les maires des communes de Bardonecchia (chef de file du projet MigrAlps), Oulx et Claviere et les associations qui travaillent depuis des années pour aider les migrants à la frontière alpine.

      Alors que le ministère a confirmé son engagement financier pour soutenir les coûts de gestion du refuge avec une contribution de 240 000 euros jusqu’à la fin de l’année, le nouvel espace dans lequel le #refugio_Massi pourrait être déplacé est le résultat d’une initiative privée de la fondation Magnetto, qui est en train de finaliser l’achat de la maison salésienne qui se trouve près du refuge actuel, à deux pas de la gare et du quartier général des troupes alpines.

      Si l’achat se concrétise, les nouveaux locaux seront disponibles immédiatement, offrant une meilleure organisation pour le fonctionnement du refuge. « C’est une structure plus stable et plus digne », explique Don Luigi Chiampo de l’association #Talita-Kum, qui gère le refuge de Massi où travaillent depuis 2018 des médecins de #Raimbow4Africa, la #Croix-Rouge et des volontaires de #Valsusa_Oltre_Confine. L’augmentation exponentielle du nombre de passages à la frontière alpine entre l’Italie et la France et l’arrivée de tant de familles sur la route des Balkans ont obligé le refuge Massi à trouver un moyen de s’agrandir avec des modules et des conteurs externes. « Avec les nouveaux espaces, nous n’utiliserons les conteneurs que pour installer une clinique médicale externe », explique don Luigi, « la maison salésienne dispose d’une cuisine industrielle, d’un réfectoire adéquat et de pièces plus petites qui garantissent un meilleur accueil des familles ».

      Depuis le début de l’été, Oulx connaît un flux d’au moins 60 à 70 personnes par jour, qu’elle gère avec l’aide de la Croix-Rouge de Suse, qui a mis à disposition son espace polyvalent de Bussoleno. « Afin d’économiser de l’énergie en été, nous avons réduit les heures d’ouverture », poursuit Don Chiampo, « mais à partir d’octobre, nous serons de nouveau ouverts 24 heures sur 24. Nous prévoyons une nouvelle augmentation du nombre de personnes à partir de l’hiver. Je suis très satisfait de la réunion d’hier. Jusqu’à présent, nous avons avancé avec des ressources privées, maintenant les promesses de soutien public sont arrivées ». Le nouvel établissement disposera de 70 places.

      Le maire d’Oulx, Andrea Terzolo, est également satisfait. "Depuis le début de l’année, le nombre de passages a été effrayant et l’intervention de Magnetto a été providentielle. Nous sommes également très satisfaits de la manière dont a été gérée l’assistance médicale, toujours présente et de plus en plus importante. Ce contrôle rigoureux nous a permis de ne pas avoir de cas de covidie et d’aider des personnes qui avaient besoin d’aide depuis des mois. Dans la préfecture, nous avons trouvé des institutions sensibles à ces questions.

      « Les contributions financières garanties par le ministère de l’Intérieur, le diocèse de Suse et la Fondation Magnetto ont permis d’apporter une aide d’urgence et un accueil », explique la préfecture dans une note. À la fin de la réunion, le chef du département, en remerciant pour le travail accompli, a souligné comment « la synergie interinstitutionnelle peut répondre efficacement aux défis que cette période historique, également caractérisée par des flux migratoires, nous pose quotidiennement ».

      ...mais pourquoi du côté français (Briançon) les autorités continuent de faire comme si il n’y avait pas d’hébergement à assurer/financer ?

  • Migranti dall’Afghanistan tentano di arrivare in Francia ma cadono nel #lago_di_Rochemolles, uno è grave al Cto

    Stavano cercando di superare il confine ma a causa della scarsa visiblità sono finiti in acqua, un pastore li ha aiutati

    In fuga dall’Afghanistan hanno tentato di raggiungere la Francia ma sono precipitati in un torrente che si immette nel lago di Rochemolles e uno è in gravi condizioni al Cto di Torino. È successo la notte scorsa, in alta Val di Susa. I due uomini, entrambi sulla trentina di nazionalità afghana, dopo il lungo tragitto dall’Afghanistan al Piemonte, hanno visto dalle cartine, forse online, che indicavano il confine con la Francia molto vicino così hanno provato a oltrepassarlo approfittando della notte. A causa della scarsa visibilità però sono caduti nel torrente #Sommeiller, che finisce nel lago di Rochemolles. Uno dei due è riuscito a riemergere e ha chiesto aiuto raggiungendo un rifugio vicino. Lì c’era un pastore che è riuscito a recuperare l’altro ragazzo. Era cosciente, è stato subito portato all’ospedale di Susa ma al mattino le sue condizioni sono peggiorate ed è stato trasportato al Cto di Torino. Ha riportato un grave trauma cranico, è in sala operatoria e la prognosi è riservata. Si è anche fratturato il polso e una costola. L’altro ragazzo, 37 anni, invece, è stato dimesso e preso in carico dal centro polifunzionale della Croce Rossa a Bussoleno.

    «Da un mese e mezzo i numeri degli arrivi di persone che provano a oltrepassare il confine sono tornati a essere importanti - spiega Michele Belmondo, delegato alle attività di emergenza della Croce Rossa - Molti di loro arrivano dall’Afghanistan e sono soprattutto famiglie. Impiegano mesi ad arrivare qui». Ieri notte, ad esempio, il Polo di Bussoleno ha accolto diverse persone, altre 40 erano nel rifugio di Oulx, e in serata trenta persone sono state respinte al confine. «Ogni sera parliamo di almeno 70 o 80 persone che hanno bisogno di accoglienza perché circolano in zona nel tentativo di andare oltre in confine italiano».

    https://torino.repubblica.it/cronaca/2021/09/17/news/due_migranti_dall_afghanistan_tentano_di_arrivare_in_francia_ma_ca

    #Rochemolles #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_afghans #Italie #frontière_sud-alpine #France #frontières #lac

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    J’ajoute à la métaliste des personnes décédées dans les Alpes... même si dans ce cas un des deux migrants est encore en vie et espérons il pourra être sauvé, mais c’est pour aussi répertorié les accidents graves suite à quoi la vie des personnes est en péril.

    Donc : ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière des Hautes-Alpes :
    https://seenthis.net/messages/800822

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Due afghani precipitano nel lago di Rochemolles, erano in fuga verso la Francia

      Sono scivolati nel bacino artificiale nella notte. Uno è in prognosi riservata al Cto di Torino

      Intorno alle 2 di stanotte, due uomini di nazionalità afghana sono precipitati nel lago artificiale di Rochemolles, a Bardonecchia, mentre tentavano di attraversare il confine con la Francia.

      Dopo essere riusciti ad uscire autonomamente dalla diga, verso le 5,30 i due hanno raggiunto a piedi un rifugio alpino, dove uno di loro, di 36 anni, ha iniziato a sentirsi male. I due afghani sono quindi stati portati all’ospedale di Susa e sottoposti ad accertamenti.

      Al 36enne è stata diagnosticata una frattura al polso e un’emorragia cerebrale dovuta a trauma cranico. L’uomo è quindi stato intubato e trasportato in elisoccorso al Cto di Torino dove è stato operato al cervello.

      Il secondo afghano è invece tuttora ricoverato all’ospedale di Susa, ma le sue condizioni risultano buone. L’uomo sarebbe rimasto pressoché illeso dopo la caduta nella diga.

      https://www.lastampa.it/torino/2021/09/16/news/due-afghani-precipitano-nel-lago-di-rochemolles-erano-in-fuga-verso-la-fran

  • Arrestato #Emilio_Scalzo, a Bussoleno, #Val_Susa

    Un mandato di cattura internazionale a cui la polizia italiana dà seguito con una celerità che raramente si vede per reati amministrativi che coinvolgono multinazionali o evasioni fiscali di milioni di euro. Emilio è stato dunque arrestato oggi, a #Bussoleno in modalità sceriffo nei western, con tanto di manette, per strada. L’accusa ? Aver manifestato al confine contro una legge, che impedisce a chi lo desidera di recarsi in un paese diverso dal proprio per cercare un lavoro o per sfuggire ad un regime violento come quello in Afghanistan, una legge che fa si che la ricca Europa non conceda visti a chi arriva da paesi poveri mentre permette la libera cirocolazioni di denaro, spesso illegale, merci e cittadini ricchi. Lo accusano di aver picchiato un gendarme francese..Molto più probabilmente avrà risposto a qualche provocazione della polizia francese che voleva impedire la manifestazione e li avrà mandati a quel paese. Ma lui è più facile da accusare, è grande e grosso, genoroso, è un uomo che non si tira indietro e spesso difende gli altri. E’ uno che parla e che probabilmente si vuole colpire perchè è uno in vista.. Giusto la settimana scorsa in appello altri attivisti di Briancon sono stati considerati innocenti da un’accusa di favoreggiamento all’immigrazione clandestina. Colpire chi difende il diritto a migrare e aiuta chi rischia di morire di freddo in montagna ( dove lo Stato è assente e quando è presente lo fa per chiudere fuori dalla fortezza Europa i più poveri ) non è giustizia, è abuso di potere. Vergognatevi...

    https://www.facebook.com/davide.rostan/posts/10159916292221654

    #criminalisation_de_la_solidarité #asile #migrations #Italie #Val_de_Suse #frontières #solidarité #Emilio

    • Nouvelle datant de 2020 :
      Mandato d’arresto europeo per Emilio Scalzo, storico attivista no Tav

      Avrebbe aggredito un gendarme in Francia, durante un corteo contro le frontiere

      Emilio Scalzo, 66 anni, storico attivista No Tav, è stato arrestato oggi dai carabinieri a Bussoleno (Torino). I militari hanno eseguito un mandato d’arresto europeo per dei fatti avvenuti in Francia, durante un corteo contro le frontiere, in cui Scalzo avrebbe aggredito un gendarme.

      Il movimento No Tav ha organizzato un presidio di protesta alle 18.30 questa sera a San Didero.

      L’episodio risale al maggio scorso, durante un corteo promosso dal movimento anarchico iniziato a Claviere, in Valle di Susa, e arrivato in territorio francese, dove ci furono violenti scontri tra antagonisti e forze dell’ordine.

      https://www.lastampa.it/torino/2021/09/15/news/mandato-d-arresto-europeo-per-emilio-scalzo-storico-attivista-no-tav-1.4070

      –-> si je comprends bien, il a donc été effectivement arrêté ces jours-ci, en septembre 2021

    • Sull’estradizione di Emilio: ultimi aggiornamenti

      Ieri 3 dicembre si è scritta una delle pagine più infami della storia di Emilio.

      Sveglia presto nel carcere di Torino, trasferimento, estradizione. Parole confuse che arrivano per competenza agli avvocati che informano i familiari.

      E’ dunque arrivato il richiamo del coloniale impero francese che voleva dentro le sue gabbie Emilio. Tragitto veloce verso Briancon e lì subito identificazione e “presa in possesso” del detenuto.

      Come nei più macabri noir si corre verso Gap dove in poche ora incontra l’avvocato, si presenta al giudice istruttore e a seguire di fronte ad un collegio giudicante. Sarà a fine serata decisa la detenzione in carcere.

      Sono passate neanche 12 ore dalla partenza e la Francia ha “bruciato” quello che in Italia avviene normalmente in 21 giorni.

      Arresto, colloquio con avvocato, interrogatorio di garanzia, eventuale conferma dell’arresto e a seguire ricorso al tribunale delle libertà di fronte ad un collegio giudicante.

      Stessa schifezza sia in Italia che in Francia se pensiamo alla figura di Emilio, a ciò di cui è accusato e al suo prodigarsi nel soccorso a questa umanità in fuga e in transito sulle nostre montagne.

      Stridono però i tempi oltre il confine. In 12 ore si è impacchettato il tutto.

      Una “farsa” recitata anche male di una decisione già presa da tempo, dal giorno in cui venne attivato con tanto livore e cattiveria il mandato di cattura europeo.

      Ora Emilio è stato trasferito a Aix Luynes vicino Marsiglia, a 300 km da casa nel 3° carcere per importanza di Francia. La scelta della prigione aggiunge certezza a quanto detto prima.

      Questa è la giustizia, che niente ha a che vedere con i Giusti e che oggi più che mai, con loro si scontra.

      Emilio Libero! No all’estradizione!

      Libertà per i/le No Tav!

      https://www.notav.info/post/sullestradizione-di-emilio-ultimi-aggiornamenti

    • Répression sans frontières contre un activiste solidaire

      Figure de la lutte « No Tav » et de l’accueil des exilé·es sur le versant italien des Alpes, Emilio Scalzo a été extradé en France. À 66 ans, cet habitant du val de Suse est accusé d’avoir blessé un gendarme français lors d’une manifestation anti-frontières aux confins des Hautes-Alpes. Lui dit n’avoir fait que se défendre face à une agression gratuite. Il vient de passer deux mois en prison à Aix-en-Provence et n’a toujours pas le droit de quitter les Bouches-du-Rhône.

      Le 15 mai 2021, c’est jour de manifestation entre Clavière (Italie) et Montgenèvre (Hautes-Alpes). Manière, pour les militant·es de l’accueil des exilé·es et de l’ouverture des frontières, de répondre à la récente fermeture de la Casa Cantoniera, un refuge autogéré pour les personnes migrantes en transit à Oulx, petit bourg du val de Suse situé à une vingtaine de kilomètres de la France. Il s’agit surtout de protester plus largement contre la mortifère militarisation de cette frontière montagneuse, que Paris s’échine à fermer aux exilé·es en ne cessant d’y envoyer des renforts policiers et autres drones afin d’en rendre la traversée plus compliquée. Et dangereuse.

      Parmi les manifestant·es, un certain Emilio Scalzo, 66 ans, poissonnier à la retraite. Depuis que son village, Bussoleno, est devenu voie de passage pour les migrant·es cherchant à passer en France, il s’est grandement investi dans l’organisation de l’accueil, quitte à entrer en conflit avec les autorités. La confrontation politique, il en a l’habitude : depuis des années, il est une figure du mouvement « No Tav1 », qui s’oppose à la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin. À la fin de la biographie qu’elle lui a consacrée, A testa alta (Intra Moenia, 2020), sa camarade de lutte Chiara Sasso liste 27 procédures judiciaires le concernant, notamment pour des actions de blocage des routes d’accès au chantier.

      Mais ce jour-là, l’activiste est fatigué. Il a mal aux genoux et renonce à suivre les plus déterminé·es des manifestant·es, qui continuent d’avancer malgré les gaz lacrymogènes lancés par les forces de l’ordre françaises. Pour se reposer, le sexagénaire s’assoit en retrait, seul. Mais voilà que des gendarmes mobiles arrivent. « Ils m’ont dit en français : “Reculez, reculez !” Je ne comprenais pas ce que ça voulait dire », raconte Emilio en italien. Selon son récit, les militaires jettent alors une grenade lacrymogène dans sa direction. « Ensuite, un des gendarmes est arrivé avec sa matraque, reprend Emilio. Pour me défendre, j’ai ramassé un bout de bois par terre. Quand il a essayé de me frapper au visage, j’ai voulu faire tomber sa matraque, mais je l’ai touché au bras… Maintenant il dit que c’est moi l’agresseur et je me suis retrouvé en prison ! Mais je jure que tout ce que j’ai fait, c’est me défendre. »
      L’artillerie (judiciaire) lourde

      Cette journée du 15 mai, le gendarme rebrousse chemin et Emilio peut rentrer chez lui. Mais une procédure est lancée. Quelques temps plus tard, il est identifié. Le procureur de Gap émet un mandat d’arrêt européen contre lui. En septembre, Emilio est arrêté dans les rues de son village. Emprisonné quelques jours à Turin, il est ensuite assigné à résidence. Début décembre, il est remis aux autorités françaises. Mis en examen pour « violences aggravées » par un juge d’instruction gapençais, il est placé en détention provisoire dans la foulée au centre pénitentiaire de Luynes, à Aix-en-Provence.

      L’acceptation sans anicroche de cette extradition par la justice transalpine pose une question : pour les autorités italiennes, qui espèrent obtenir de la France l’extradition d’anciens activistes des Brigades rouges, ne s’agirait-il pas d’un cadeau préalable appelant à un renvoi d’ascenseur ?

      Me Matteo Bonaglia, l’avocat français d’Emilio, s’indigne en tout cas de la « disproportion » manifeste entre les faits et les procédés coercitifs réservés à son client, qui aurait pu être tout simplement convoqué en audition libre.

      Fin janvier, le juge d’instruction gapençais refuse une première demande de remise en liberté. Me Bonaglia en appelle à la chambre de l’instruction de Grenoble. Début février, celle-ci inflige un double camouflet aux magistrats de Gap. D’abord, le mandat d’arrêt européen émis par le procureur est annulé, « preuve rétroactive qu’il n’était pas nécessaire », dixit Me Bonaglia, pour qui ce genre de procédé n’est censé être utilisé qu’en ultime recours, ou dans des « affaires particulièrement graves ». Ensuite, Emilio est remis en liberté. Gros bémol, cependant : la procédure dans son ensemble se poursuit et le militant reste sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le département des Bouches-du-Rhône. Il a aussi l’obligation de pointer une fois par semaine à la gendarmerie de Lançon-de-Provence, commune située à quatre heures de route de son village italien. Son procès ne se tiendra pas avant des mois.

      http://cqfd-journal.org/Repression-sans-frontieres-contre

  • #Tunisie - #Blocage du #port de #Zarzis en signe de #protestation contre les #garde-côtes_libyens.

    Depuis une semaine, les #pêcheurs membres de l’association #Zarzis_Le_Pêcheur - #Al_Bahar (de la ville côtière de Zarzis au sud-est de la Tunisie, à la frontière avec la Libye) bloquent leur #port_de_pêche et lancent un #appel urgent à l’aide aux autorités tunisiennes. Comme expliqué dans un communiqué, les petits pêcheurs demandent aux autorités tunisiennes de les protéger et de les secourir pour ce qu’ils décrivent comme des actes de #piraterie commis par les garde-côtes libyens dans les eaux territoriales et la zone de recherche et de sauvetage (#SAR) de la Tunisie.

    Les pêcheurs de Zarzis travaillent dans les #eaux_internationales entre l’Italie, la Tunisie et la Libye. Bien avant les révolutions de 2011, ils secourent en mer les personnes migrantes parties depuis la Libye dans des bateaux surchargés et délabrés. L’#enlèvement de pêcheurs tunisiens (et autres) par divers groupes armés libyens, souvent afin d’obtenir un rançon, n’est pas un phénomène nouveau. Récemment, cependant, les #enlèvements avec armes à feu, les #détournements_de_bateaux et les demandes de #rançon ont augmenté. Depuis cet été, les garde-côtes libyens - notamment de #Zawiya, selon les pêcheurs de Zarzis - opèrent dans la zone de Sar et dans les #eaux_territoriales_tunisiennes pour intercepter et renvoyer les migrants en Libye, comme convenu avec l’Italie et l’Union européenne. Des bateaux des garde-côtes libyens ont également été repérés dans d’autres localités tunisiennes plus au nord, près de la ville de #Mahdia.

    À la suite de ces attaques, les pêcheurs hésitent de plus en plus à divulguer leur emplacement pour signaler les bateaux en difficulté, de peur d’être également kidnappés à l’arrivée des soi-disant garde-côtes libyens. Les pêcheurs demandent l’aide des ONG pour porter secours en Méditerranée et la protection de l’Etat tunisien. Nous publions ci-dessous le communiqué de l’Association Zarzis Le Pêcheur - Al Bahar, traduit par Issameddinn Gammoudi et Valentina Zagaria.

    Pêcheurs de Zarzis : le secteur de la pêche est en train de mourir à cause d’un #accord_international injuste et de l’absence d’une politique nationale

    Les pêcheurs de Zarzis souffrent constamment, non seulement en raison de l’insuffisance des infrastructures portuaires, de la faiblesse de l’assistance, des répercussions de la situation politique dans les pays voisins, de la dégradation de l’environnement et de son impact sur la vie marine, mais aussi en raison des récentes opérations de piraterie et des #menaces armées contre les pêcheurs tunisiens dans les #eaux_territoriales_tunisiennes, commises par des hommes armés se réclamant des garde-côtes libyens. Ces pratiques sont devenues fréquentes, notamment l’enlèvement de personnes, la saisie illégale de bateaux et la négociation de rançons.
    En tant qu’association qui défend les intérêts professionnels légitimes et communs des pêcheurs, nous lançons un appel aux autorités, sous la direction de la Présidence de la République, pour qu’elles interviennent d’urgence et résolvent cette crise qui non seulement menace la continuité de la pêche mais s’est transformée en une violation de la souveraineté nationale :

    – Nous considérons les structures du ministère de l’agriculture, du ministère des affaires étrangères, du ministère de la défense et de la présidence du gouvernement pour responsables de la situation catastrophique produite par l’accord signé entre l’Union européenne, Malte, la Tunisie et la Libye. Nous considérons également que cet accord constitue une violation de la souveraineté nationale de l’État tunisien sur son territoire maritime, qui a imposé des restrictions injustes aux pêcheurs tunisiens, contrairement à leurs homologues des pays voisins.
    – Nous demandons à la marine tunisienne et à la garde maritime nationale tunisienne de jouer leur rôle en protégeant les navires de pêche tunisiens qui ont également été attaqués dans les eaux territoriales tunisiennes par des groupes se réclamant des garde-côtes libyens.
    – Nous considérons les structures étatiques en charge du contrôle de la pêche aveugle et interdite responsables de la faible rentabilité et exigeons le respect du droit à une vie digne des pêcheurs tunisiens du sud-est du pays.
    – Nous appelons à une action urgente de toutes les autorités concernées pour protéger les bateaux tunisiens et les marins tunisiens dans le territoire maritime tunisien, une protection qui devrait être la composante la plus fondamentale de l’autorité de l’État sur son territoire.

    La crise mondiale et ses répercussions s’ajoutent à toutes ces circonstances, qui ont contribué à la détérioration de l’activité de pêche dans la région et nous obligent à lancer un appel à l’aide pour tenter de préserver la durabilité du secteur à Zarzis et dans tout le sud-est du pays.

    Association Zarzis Le Pêcheur - Al Bahar pour le développement et l’environnement
    Slaheddine Mcharek, Président

    Version originale en italien :
    https://www.globalproject.info/it/mondi/tunisia-blocco-del-porto-di-zarzis-in-protesta-contro-la-guardia-costiera-libica/23667

    –-> traduction reçu via la mailing-list Migreurop, le 15.09.2021

    #migrations #asile #réfugiés #externalisation #frontières #Italie #UE #EU #contrôles_frontaliers

    ping @rhoumour @isskein @_kg_

  • Militarisation of the Evros border is not a new thing, it’s between Greece and Turkey after all. 12 km of land border used to have a minefield. This is at a cemetery in Alexandroupolis. It’s not a vacant plot but a grave for dozens of unidentified migrant mine victims from 1990s.


    https://twitter.com/vvlaakkonen/status/1436561164423634946

    #Evros #Grèce #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #asile #migrations #histoire #réfugiés #frontières #mines_antipersonnel #cimetière #Alexandroupolis #fosse_commune #militarisation_des_frontières
    #Ville_Laakkonen

    –—

    En 2012, quand @albertocampiphoto et moi étions dans la région, nous avons visité le cimetière de #Sidirò où les victimes du passage frontaliers (à partir des années 2010, soit une fois le terrain déminé) ont été enterrées :


    https://visionscarto.net/evros-mur-inutile
    et
    https://journals.openedition.org/espacepolitique/2675

  • Why these detained Egyptian citizens in #Tripoli are being deported back to #Egypt wearing @GDFGuardia di Finanza (#Italy Customs Police) uniforms ?

    https://www.facebook.com/moi.gov.ly/posts/4313991792030813

    Images postées sur FB sur le site du Ministère de l’intérieur libyen le 12 septembre à 19h10 :


    https://www.facebook.com/moi.gov.ly/posts/4313991792030813

    #renvois #expulsions #Libye #Egypte #réfugiés_égyptiens #guardia_di_finanza #Italie #externalisation #asile #migrations #réfugiés

    ping @isskein

  • Aide aux migrants : les « 7 de Briançon » relaxés en appel

    Poursuivis au motif qu’ils auraient facilité l’entrée en France de migrants lors d’une manifestation à la frontière, ces militants « solidaires » avaient été condamnés en 2018. Devant la cour d’appel de Grenoble, l’un deux écope tout de même de quatre mois de prison avec sursis pour « rébellion ».

    https://www.mediapart.fr/journal/france/090921/aide-aux-migrants-les-7-de-briancon-relaxes-en-appel#at_medium=custom7&at_
    #relaxe #asile #migrations #réfugiés #7_de_Briançon #Alpes #montagne #Briançon #Hautes-Alpes #frontières #solidarité #justice

    –-

    ajouté à ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/909136

    lui-même ajouté au fil de discussion sur le #procès :
    https://seenthis.net/messages/734863

    • Relaxe pour les « 7 de Briançon »

      Paris – Briançon, le 10 septembre 2021

      Ce jeudi 9 septembre 2021, à 14h, la cour d’appel de Grenoble a rendu sa décision dans le cadre du procès des « 7 de Briançon ». La cour a infirmé la décision de première instance condamnant ces sept personnes solidaires pour des faits d’aide à l’entrée et à la circulation de personnes en situation irrégulière après avoir écarté la circonstance aggravante de bande organisée.

      Par cette décision, la justice montre que les poursuites contre les militants solidaires n’étaient pas fondées, Bastien, Benoit, Eleonora, Juan, Lisa, Mathieu et Théo ayant simplement participé, le 22 avril 2018, à une manifestation pour exprimer leur solidarité avec les personnes migrantes et pour dénoncer une action de Génération identitaire à la frontière franco-italienne quelques jours plus tôt.

      Une ombre au tableau, Mathieu, qui était également poursuivi pour rébellion, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.

      « C’est la fin de trois ans et quatre mois de pression, de stress et de fatigue pour “les 7”, leurs soutiens, les associations et les militants un peu partout en France. Nous sommes soulagés par cette décision de la cour d’appel, et cela démontre que malgré les tentatives d’intimidation, la solidarité et la fraternité sont les valeurs les plus fortes », déclare Agnès Antoine, responsable du comité de soutien aux « 3+4 de Briançon ».

      « Après la Cour de cassation et la cour d’appel de Lyon, la cour d’appel de Grenoble a pris une décision salutaire pour les militants, les personnes solidaires et les associations. Cela apporte un peu d’espoir alors que d’autres militants ont subi cet été encore des pressions, des intimidations et des auditions libres que ce soit à la frontière franco-italienne ou à d’autres frontières françaises, et que d’autres procès contre des militants solidaires sont encore à venir. », poursuit Laure Palun, directrice de l’Anafé.

      À la suite de cette décision forte de la cour d’appel de Grenoble, Amnesty International France, l’Anafé, La Cimade, Médecins du Monde, Tous Migrants et le Comité de Soutien aux « 3+4 de Briançon » appellent les responsables politiques à aller encore plus loin et à supprimer enfin ce « délit de solidarité », qui est attentatoire à la solidarité, à la fraternité et à la liberté d’aider autrui pour des raisons humanitaires.

      Dans l’attente, nos associations continueront de soutenir celles et ceux qui défendent les droits des personnes exilées et de dénoncer le « délit de solidarité ».

      NOTES À L’ATTENTION DES RÉDACTEURS

      Résumé des faits

      Le 13 décembre 2018, le tribunal correctionnel de Gap condamne Benoit, Lisa, Mathieu, Jean-Luc, Bastien, Eleonora et Theo, dits les « 7 de Briançon », pour avoir facilité l’entrée irrégulière de ressortissants étrangers en France.

      Le 22 avril de la même année, ils avaient participé à une manifestation pour protester contre les pratiques illégales de l’administration à la frontière franco-italienne contre les personnes exilées. Ils avaient alors également protesté contre Génération Identitaire, un groupe d’extrême droite aux actions violentes et aux discours haineux, qui, la veille, avait organisé une action collective pour bloquer la frontière.

      Le 7 juillet 2018, sept personnes (Benoit, Lisa, Mathieu, Jean-Luc, Bastien, Eleonora et Theo) sont formellement accusé.e.s de faciliter l’entrée irrégulière de personnes étrangères en France. Ils et elles ont été jugé.e.s en novembre 2018.

      En décembre 2018, ils et elles sont pour la plupart condamné.e.s à six mois de prison avec sursis tandis que deux d’entre eux, en raison d’infractions supplémentaires, sont condamnés à un an de prison ferme, dont huit mois avec sursis. Ils ont tous fait appel de cette décision.

      Ils et elles encouraient, chacun.e, dix ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.

      Le jugement en appel, à Grenoble, s’est tenu le 27 mai 2021. Lors de l’audience, l’avocat général avait requis trois mois d’emprisonnement avec sursis pour six des sept personnes solidaires et huit mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire d’une durée de deux ans pour la septième personne.

      http://www.anafe.org/spip.php?article605

  • A Lesbos, un an après les incendies du camp de Moria, le nouveau site « reste une prison »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/09/a-lesbos-le-camp-moria-2-0-reste-une-prison_6094021_3210.html

    A Lesbos, un an après les incendies du camp de Moria, le nouveau site « reste une prison"
    « Je vois encore les flammes qui ont détruit le camp de Moria… Et les scènes qui ont suivi. Durant des jours, nous étions abandonnés à nous-mêmes sur des tronçons de route. Nous dormions sur l’asphalte, sans eau, sans nourriture », raconte Abo Khaled, un Syrien de 27 ans. Entre le 8 et le 9 septembre 2020, deux incendies successifs ont englouti le camp insalubre de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, qui accueillait à l’époque près de 13 000 personnes, soit quatre fois sa capacité officielle, et où les violences entre groupes ethniques explosaient.Un an plus tard, dans le nouveau camp de Mavrovouni, construit à la hâte sur un ancien site de tir de l’armée pour reloger les demandeurs d’asile, il ne reste plus que quelque 3 700 migrants. La réunification de certaines familles, la relocalisation, notamment des 400 mineurs non accompagnés, dans d’autres pays européens (un engagement pris par certains gouvernements après les incendies), la réduction des arrivées sur les îles grecques de 84 % en un an, mais aussi la pratique illégale des refoulements de migrants en mer Egée, ont réduit leur nombre.
    Mais pour Daouda, un Burkinabé, qui a déjà passé deux ans à Lesbos, dans l’attente d’une réponse à sa demande d’asile, « ce camp reste une prison comme l’était Moria. Les habitants l’ont surnommé “Moria 2.0”. Parce qu’en apparence les conditions de vie sont meilleures, mais ce n’est qu’une illusion ». « Nous sommes parqués comme des moutons, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. Nous n’étudions pas, nous ne travaillons pas, nous dormons dans des tentes où nous étouffons l’été et où nous gelons l’hiver… », poursuit le trentenaire.
    Pour Konstantinos Psykakos, chef de mission pour Médecins sans frontières (MSF) à Lesbos, « Moria n’existe plus, mais l’idée derrière la création de ce camp, conçu au départ pour enfermer les réfugiés et décourager les candidats de l’autre côté de la rive turque de venir, perdure ». Dans la clinique psychiatrique de MSF, le nombre de consultations explose, plus de 90 % des patients souffrent de dépression. « Avec la pandémie, l’isolement des réfugiés a été renforcé. Ils ne peuvent pas sortir facilement de la structure, accéder aux hôpitaux, à une aide juridique, et les enfants ne vont pas à l’école », résume l’humanitaire.Des travaux ont été réalisés pour mettre l’électricité et l’eau dans l’enceinte, des conteneurs ont été installés, note Astrid Castelein, la représentante à Lesbos du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. « Mais, pour la sixième année d’affilée, une grande partie des demandeurs d’asile, dont 32 % sont des enfants, va passer l’hiver dans des tentes non chauffées, déplore-t-elle. Des camps avec des tentes ne peuvent pas être une solution permanente ! » En juillet, la Cour européenne des droits de l’homme a constaté que le camp de Mavrovouni était bien en dessous des standards européens et a appelé la Grèce à prendre des mesures.
    Outre ces conditions précaires dans le camp de Lesbos, les ONG s’inquiètent du durcissement incessant de la politique migratoire grecque. Depuis l’accord passé entre l’Union européenne (UE) et la Turquie en 2016, le plus grand centre d’hébergement des réfugiés d’Europe semblait être surtout conçu pour dissuader les migrants de venir. Et cette politique n’a fait que s’appesantir.En juin, le ministère des migrations a signé un décret désignant la Turquie comme un « pays sûr » pour la plupart des demandeurs d’asile, notamment pour les Afghans, qui constituent plus de 60 % des réfugiés sur les îles grecques de la mer Egée. Cette décision devrait permettre d’accélérer les procédures de renvois. « Mais, depuis mars 2020, la Turquie n’a réadmis aucun réfugié que la Grèce souhaitait renvoyer, explique Alkisti Agrafiotis, avocate pour le Conseil grec des réfugiés à Lesbos. Ces exilés se retrouvent donc coincés sur les îles. Perdus dans les limbes juridiques, ils ne peuvent aller ni en Turquie ni sur le continent grec et ils n’ont aucune perspective d’avenir. »Sur les cinq îles grecques face à la Turquie disposant de « hotspots » pour identifier les réfugiés, le gouvernement grec a également prévu la construction de centres « contrôlés » et fermés. Le premier doit être inauguré dans quelques jours sur l’île de Samos. « L’idée est de toujours plus isoler et ségréguer les réfugiés. A Lesbos, ce centre doit être construit à côté d’une décharge au beau milieu de nulle part », constate, amer, Konstantinos Psykakos.
    Pour la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, « tant que les politiques grecques et européennes mettent l’accent sur la dissuasion plutôt que sur les besoins de protection, les nouveaux centres risquent de reproduire les mêmes problèmes ». L’incendie de Moria, ajoute-t-elle, « a montré l’urgence de repenser la manière dont les Etats membres de l’UE gèrent la question des migrants et des demandeurs d’asile ». Avec la crainte d’un afflux de réfugiés venus d’Afghanistan, le ministre des migrations grec, Notis Mitarachi, ne compte pourtant pas lâcher du lest : « La Grèce ne redeviendra pas, comme en 2015, la porte d’entrée des réfugiés en Europe. »

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#UE#hotspot#moria#samos#sante#santementale#isolement#asile#refugie#politiquemigratoire#droit

  • La mairie a installé des énormes #caillasses en plein milieu d’une #piste_cyclable à #Coquelles, près de #Calais.

    L’unique but ? Assoiffer les exilés en empêchant le collectif @CalaisFood de venir remplir cette cuve d’eau, la plus proche d’un des campements de la ville.

    https://twitter.com/LouisWitter/status/1435606989258756102

    #architecture #urbanisme #architecture_défensive #anti-migrants #mobilier_urbain #espace_urbain #espace_public #migrations #asile #réfugiés #pierres #eau #eau_potable #accès_à_l'eau

    J’ajoute ci-dessous d’autres infos sur Calais que j’avais mis dans des fils de discussions d’autres villes, pour une meilleure visibilité et archivage.

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    ajouté à la métaliste sur le #mobilier_urbain #anti-sdf / #anti-réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/732278

  • HCR - Déplacements sans précédent en Amérique centrale et au Mexique : appel urgent à un partage des responsabilités au niveau régional
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2021/9/6130f1a6a/deplacements-precedent-amerique-centrale-mexique-appel-urgent-partage-respons

    Déplacements sans précédent en Amérique centrale et au Mexique : appel urgent à un partage des responsabilités au niveau régional
    SAN SALVADOR - L’Amérique centrale et le Mexique sont confrontés à une pression sans précédent liée à une augmentation du nombre de personnes en quête d’une protection internationale, ce alors que l’accès à l’asile et au territoire est limité par des restrictions frontalières inquiétantes, a déclaré Gillian Triggs, Haut Commissaire assistante chargée de la protection du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, au terme d’une mission de deux semaines dans la région.« Au Mexique, au Guatemala et au Salvador, j’ai pu observer l’énorme pression que subit la région en raison des flux croissants de réfugiés et de migrants. Des efforts extraordinaires sont déployés par les gouvernements et la société civile pour relever ces défis », a-t-elle déclaré.En discutant avec des déplacés internes, des demandeurs d’asile et des réfugiés, Gillian Triggs a relevé des récits de violences sexuelles, de menaces de mort et d’extorsions au sein de communautés contrôlées par des gangs criminels qui - souvent associées à des difficultés économiques et aux effets du changement climatique - ont contraint près d’un million de personnes du Salvador, du Guatemala et du Honduras à fuir leurs domiciles.
    Au Guatemala, Gillian Triggs a collaboré au lancement d’un programme mené par le HCR et le Secrétariat national contre les violences sexuelles, l’exploitation et la traite des personnes. L’objectif du programme est de prévenir ces crimes dans les régions reculées du pays grâce à des unités mobiles chargées d’apporter des informations sur les droits et les services là où les gens en ont le plus besoin. Au Salvador, elle a pris connaissance d’approches communautaires innovantes menées par le gouvernement pour prévenir la violence et autonomiser les jeunes dans les communautés à risque.« Créer les conditions qui permettent aux populations de se sentir en sécurité et protégées chez elles est une étape essentielle pour s’attaquer aux causes profondes qui poussent les gens à fuir dans cette région », déclare-t-elle.Gillian Triggs a également salué l’engagement du Salvador à mettre à jour le profilage des déplacés internes afin de prévenir les déplacements et de de proposer des réponses adaptées au niveau communautaire.
    Le Mexique, qui est passé du statut de pays de transit à celui de pays de destination pour des milliers de demandeurs d’asile, doit maintenant faire face à un nombre record de nouvelles demandes d’asile cette année, qui pourraient dépasser les 100 000.Face à l’augmentation du nombre de réfugiés, de personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays ou celles rapatriées et qui ont besoin de protection, le HCR continue d’apporter son support aux gouvernements pour le renforcement des systèmes d’asile et de protection. L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés apporte également une aide à l’intégration dans les pays d’asile par le biais de l’emploi, l’éducation et l’aide psychosociale, avec la participation active de la société civile. Au Mexique, plus de 12 000 personnes ont bénéficié de ces initiatives d’intégration locale.
    Gillian Triggs a également souligné la nécessité pour les États de ne pas se contenter d’offrir une protection aux réfugiés. Elle insiste sur l’importance de proposer des voies migratoires régulières par le biais de l’éducation, de la mobilité de la main-d’œuvre, du regroupement familial et d’autres processus d’immigration. « Des besoins différents appellent des réponses différentes », a-t-elle déclaré.Gillian Triggs se dit très préoccupée par les récentes restrictions aux frontières dans la région, qui risquent de renvoyer des personnes et des familles ayant un besoin urgent de protection vers les dangers auxquels elles tentent d’échapper dans leurs pays d’origine en Amérique centrale, sans aucune possibilité d’évaluer ces besoins et d’y répondre. Le HCR a lancé un appel au gouvernement des États-Unis pour qu’il mette fin aux restrictions au droit d’asile et aux expulsions en application de l’arrêté de santé publique « Title 42 » lié à la pandémie de Covid-19. Le gouvernement américain est appelé à rétablir l’accès aux procédures d’asile pour les personnes dont la vie en dépend.
    « Tous les pays ont accepté de partager la responsabilité de fournir une protection à ceux qui fuient le danger et les persécutions, plutôt que de se décharger de ce devoir », a déclaré Gillian Triggs.Dans l’esprit du principe de partage des responsabilités, six pays d’Amérique centrale et le Mexique travaillent en collaboration avec le secteur privé et la société civile, avec le soutien des pays donateurs autour du Cadre régional de protection et de solutions (connu sous le nom de MIRPS). Cette initiative actuellement dirigée par le Guatemala a pour objectif d’apporter des réponses aux causes et aux conséquences des déplacements forcés dans la région.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#honduras#guatemala#salvador#ameriquecentrale#sante#crise#asile#santepublique#protection#psychosocial#deplacementforce#demandeurasile

  • Visualisation : Cities and civil society networks for a Welcoming Europe

    The network map visualizes relevant networks of municipalities and civil society actors working closely with cities engaged in the effort of welcoming people seeking sanctuary in Europe, working on local-transnational relocation mechanisms and related topics of migration, integration, and asylum.

    The goal of this digital interactive mapping tool is not only to make these networks visible and accessible to actors from civil society, municipalities, researchers, and activists. The map can also be used as a tool to identify and connect relevant actors and to build strategic partnerships between networks of cities, municipalities and civil society all over Europe. We believe that strengthening relationships between these actors contributes to build more political pressure points to change the current European politics towards a human right based migration policy with cities and civil society at its centre.

    At the same time, the visualisation tool wants to show to policy makers that many European actors are willing to see change and are already actively working for a welcoming Europe.

    https://graphcommons.com/graphs/36b68722-0427-45e1-867b-f03f3475f92b?sel=75dd1277-3219-423a-97b6-40a30

    #cartographie #visualisation #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #Europe #réseau #réseaux #solidarité

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    ajouté à la métaliste sur les villes-refuge :
    https://seenthis.net/messages/759145

    ping @karine4 @visionscarto

  • Syria : Former refugees tortured, raped, disappeared after returning home

    Syrian security forces have subjected Syrians who returned home after seeking refuge abroad to detention, disappearance and torture, including sexual violence, Amnesty International said today. In a new report, “You’re going to your death,” the organization documented a catalogue of horrific violations committed by Syrian intelligence officers against 66 returnees, including 13 children. Among these violations, Amnesty International documented five cases whereby detainees had died in custody after returning to Syria, while the fate of 17 forcibly disappeared people remains unknown.

    https://www.amnesty.org/en/latest/news/2021/09/syria-former-refugees-tortured-raped-disappeared-after-returning-home

    #Syrie #réfugiés_syriens #torture #disparition #asile #réfugiés #retour_au_pays
    #Amnesty #rapport

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    voir aussi la métaliste sur les « retours au pays » ("forcé" ou « volontaire ») des réfugiés syriens :
    https://seenthis.net/messages/904710

  • Le #Dernier_Refuge

    Aux portes du #Sahel se dresse la #Maison_du_Migrant, tel un #refuge pour celles et ceux en route vers l’Europe ou sur le retour. Ici, ils font face à leurs propres histoires de migration. Que ressent-on, de quoi a-t-on besoin, lorsque nos rêves ont été enfouis dans le sable ou attendent d’être vécus ?

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62356_1

    #film #film_documentaire #documentaire #migrations #asile #réfugiés #Ousmane_Zoromé_Samassékou

    film qui m’a été signalé comment étant un « très beau film », mais que je n’ai moi-même pas vu...

  • Accordo Italia-Slovenia sui controlli al confine : “guai” a essere trasparenti

    Il ministero dell’Interno si rifiuta di fornire i dettagli della cooperazione tra le forze di polizia di Roma e Lubiana sui pattugliamenti lungo il confine ripresi a fine luglio. Il vero scopo dell’attività resta così poco chiaro. Intanto il governo sloveno acquista 55 droni per sorvegliare le frontiere

    Il “delicato momento nella gestione delle frontiere interne all’Unione europea” giustifica la mancanza di trasparenza. Resta così opaco il mandato dei pattugliamenti misti lungo il confine italo-sloveni, ripresi il 30 luglio 2021, rispetto a cui non è possibile conoscere né il #protocollo_di_intesa su cui si basano né le indicazioni operative date alle forze di polizia italiana. La Direzione centrale dell’immigrazione e della polizia delle frontiere, braccio operativo del ministero dell’Interno, non ha infatti dato seguito alla richiesta, avanzata tramite accesso civico, con cui Altreconomia aveva chiesto conto dello stato dell’arte della cooperazione tra le autorità di Roma e Lubjana. Un buio preoccupante soprattutto in vista delle ripercussioni sui diritti delle persone in transito sulla rotta balcanica che presumibilmente aumenteranno in relazione alla drammatica situazione afghana.

    La risposta della Direzione non aggiunge molto a quanto già annunciato. “Dopo un lungo periodo di sospensione dovuto alla pandemia da Covid-19 per la ripresa dei servizi misti è stato stipulato un apposito protocollo d’intesa che è stato sottoscritto dai direttori dei Servizi di Polizia di frontiera italiano e Sloveno” si legge. L’accordo, sottoscritto il 15 luglio a Roma e il 21 luglio a Lubjana, prevede pattuglie miste composte da “personale del Paese ospitante e personale della forza di Polizia dell’altro Paese” che coprono il territorio “lungo la comune fascia confinaria tra i due Paesi” con lo scopo di potenziare l’attività di vigilanza al fine “di contrastare in maniera più efficace la criminalità transfrontaliera, con particolare riferimento all’attività di favoreggiamento dell’immigrazione irregolare”. Come detto, la Direzione non ha fornito copia del protocollo di intesa sottolineando che non è possibile renderlo noto in quanto minerebbe la tutela della sicurezza, dell’ordine pubblico e alle relazioni internazionali che l’Italia intrattiene con i Paesi terzi. Aggiungendo poi che “l’attuale delicato momento nella gestione delle frontiere interne all’Unione europea non consente la divulgazione di accordi di cooperazione che disciplinano i controlli che vengono effettuati alle frontiere terrestri e i controlli di ‘#retrovalico’ concordati con i Paesi confinanti senza ledere la riservatezza che deve caratterizzare tutte le attività bilaterali internazionali dello Stato italiano nei settori amministrativi interessanti e soprattutto nel settore involgente attività di ‘ordine e sicurezza pubblica”.

    Viene sottolineato come il “contenuto dei documenti richiesti contiene informazioni che attengono ad interlocuzioni intercorsi tra l’autorità politica nazionale e l’omologo sloveno dettagliando informazioni concernenti l’organizzazione e il funzionamento dei servizi di polizia finalizzati al contrasto dell’immigrazione illegale nonché relative ai contingenti delle forze armate a disposizione delle autorità provinciali di pubblica sicurezza per i controlli nelle zone confinarie”. Merita attenzione la definizione di “contrasto dell’immigrazione illegale”. “Il pattugliamento congiunto ha una efficacia non solo minima ma persino risibile rispetto all’obiettivo annunciato di contrasto alle organizzazioni criminali –ha scritto a inizio agosto Gianfranco Schiavone, membro dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (asgi.it)-. Sui sassosi sentieri del Carso non si incontrano i vertici ma neppure i quadri intermedi e neppure quelli bassi e persino bassissimi di tali organizzazioni ma solo persone disperate con i piedi piagati in cammino da settimane nei boschi di Croazia e Slovenia, tuttalpiù accompagnate da alcuni passeur la cui posizione nelle rispettive organizzazioni criminali è così infima da essere assimilabile a carne da macello”.

    In altri termini, il vero mandato delle operazioni di polizia “rischia” di diventare il controllo capillare del territorio per impedire alle persone in transito, migranti e richiedenti asilo, di raggiungere il territorio.

    La Direzione centrale è stata di poche parole anche rispetto alla nostra richiesta relativa al numero di persone identificate e, tra queste, del numero di coloro che hanno manifestato volontà di richiedere asilo. Viene fornito invece un numero sui risultati di polizia dei pattugliamenti: “nel corso del 2021 sono state arrestate 58 persone di cui 31 per favoreggiamento dell’immigrazione irregolare.

    Il muro di silenzio si alza anche con riferimento ai mezzi utilizzati sul confine e al numero di forze di polizia utilizzati. Le poche informazioni che si conoscono provengono dalla nota stampa del ministero dell’Interno che annunciava con enfasi l’utilizzo di droni e visori notturni, ben visibili, con tanto di foto, anche nella nota stampa slovena. Il 15 luglio 2021 -giorno della firma a Roma dell’accordo (l’incontro preliminare tra i rispetti ministri e capi di polizia è datato 4 giugno)- sul sito del ministero dell’Interno sloveno veniva però aperta una gara pubblica “per l’acquisto di veicoli aerei senza pilota e accessori” per un valore totale che si aggira intorno ai 400mila euro. Il bando (https://www.enarocanje.si/Obrazci/?id_obrazec=407420), chiuso il 5 agosto, richiedeva ai partecipanti di garantire la fornitura di un totale di 55 droni. La maggior parte, 29, sono veicoli di piccole dimensioni con un’autonomia di volo minima di 25 minuti e una distanza di gestione di quattro chilometri. L’amministrazione slovena richiede, inoltre, una formazione specifica per il “volo di notte e in condizioni di volo fuori dalla visibilità”. Non viene indicato il luogo di utilizzo specifico dei droni, si sa però che il 75% del bando è finanziato attraverso i fondi europei di sicurezza dell’Unione europea, ovvero lo strumento di sostegno finanziario a beneficio degli Stati Ue proprio per la gestione delle frontiere.

    L’accordo tra Roma e Lubjana incide potenzialmente anche sul tema delle riammissioni di persone in transito e richiedenti asilo della polizia italiana verso la Slovenia. La trasparenza è così necessaria per poter monitorare ciò che avviene in questa tappa della rotta balcanica anche in vista di un possibile aumento dei flussi legati alla situazione afghana. Le premesse non sono positive. Il governo di Lubjana, di turno alla presidenza del Consiglio dell’Unione europea dal luglio al dicembre 2021, ha chiaro il modello da perseguire nella gestione del fenomeno migratorio.

    Durante la presentazione dell’agenda politica della presidenza slovena alla Commissione per le libertà civili, la giustizia e gli affari interni (Libe) del Parlamento europeo, il ministro dell’Interno Aleš Hojs ha sottolineato come da una riunione informale di fine luglio tra ministri degli interni dei Paesi membri sia emersa la volontà politica di compiere progressi graduali nella “definizione della politica migratoria comune dell’Unione europea”. “Stiamo seguendo la situazione in Afghanistan -ha aggiunto- come emerso dal comunicato congiunto dei ministri della sessione straordinaria di due giorni fa, risponderemo anche ai possibili effetti della situazione sull’Ue”. La politica migratoria da “sposare” per Hojs è quella contenuta in un documento, dai toni e contenuti molto duri in cui si legge che gli Stati membri, con il supporto di Frontex, restano determinati “nel proteggere efficacemente i confini esterni dell’Unione europea e prevenire gli ingressi illegali”.

    https://altreconomia.it/accordo-italia-slovenia-sui-controlli-al-confine-guai-a-essere-traspare

    #frontières #frontière_sud-alpine #Italie #Slovénie #asile #migrations #réfugiés #coopération_bilatérale #gardes-frontière #militarisation_des_frontières #patrouilles_mixtes #drones #business #complexe_militaro-industriel #réadmssions

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    ajouté à le fil de discussion autour des patrouilles mixtes à la frontière italo-slovène :
    https://seenthis.net/messages/791706
    Et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/791706#message928650

    • Rotta balcanica: riprendono i pattugliamenti tra Italia e Slovenia. Un mandato “opaco”

      Il 30 luglio sono ripartiti i controlli congiunti italo-sloveni lungo il confine per contrastare i “flussi migratori irregolari”. L’Italia nuovamente alla prova del rispetto della legalità alla frontiera orientale dopo la sospensione delle riammissioni illegali. L’analisi di Gianfranco Schiavone

      Il 30 luglio 2021 sono ripartiti “nelle province di Trieste/Koper e Gorizia/Nova Gorica i pattugliamenti congiunti italo sloveni lungo la comune fascia confinaria al fine di rafforzare i rispettivi dispositivi di contrasto ai flussi migratori irregolari provenienti dalla rotta balcanica”. Così recita il comunicato stampa della questura di Trieste pubblicato il giorno stesso. I pattugliamenti, vi si legge, sono frutto di un accordo “sottoscritto nei giorni scorsi dalle competenti autorità di polizia di Roma e di Lubiana” (appare curioso che si ometta la data dell’accordo).

      La decisione politica di attivare i pattugliamenti congiunti con forze di polizia italiane e slovene era stato resa pubblica dal ministero dell’Interno con nota stampa del 14 giugno 2021 a seguito dell’incontro tra la ministra Luciana Lamorgese e il suo omologo sloveno Hojs avvenuto a Lubiana. Nella nota ministeriale si poteva leggere come fosse “previsto un piano comune di vigilanza per i valichi di frontiera anche con l’impiego di droni e visori notturni per contrastare efficacemente le organizzazioni criminali che sfruttano il traffico dei migranti”. Le finalità del pattugliamento vengono dunque descritte in modo alquanto ambiguo: nella nota della questura triestina si fa riferimento in maniera più esplicita al contrasto dei flussi migratori irregolari, ovvero l’obiettivo dichiarato appare quello di bloccare i migranti; nella nota stampa del ministero, che usa un linguaggio più ovattato, si dichiara che l’obiettivo che si intende perseguire è invece il contrasto alle organizzazioni criminali che organizzano il traffico. Si potrebbe ritenere in modo superficiale che in fondo si tratta di accenti diversi della medesima finalità, ma non è così.

      Se assumiamo infatti la lettura in base alla quale l’attività delle cosiddette pattuglie miste italo-slovene è finalizzata al contrasto delle organizzazioni criminali che organizzano il traffico degli esseri umani, è ben difficile non vedere come tale motivazione appare alquanto poco credibile in quanto il contrasto al traffico internazionale di esseri umani per essere efficace richiede un’attività di intelligence e semmai inchieste coordinate tra le diverse autorità giudiziarie, cioè un complesso di attività che veramente assai poco ha a che fare con un pattugliamento fisico dell’area di frontiera vicino al confine.

      Il pattugliamento congiunto della fascia di confine tra Italia e Slovenia attuato con uso di uomini, droni (e cani, come non annunciato nei comunicati per non ferire la sensibilità di chi legge ma ampiamente riferito dalle testimonianze raccolte su quanto accade in Slovenia) ha una efficacia non solo minima ma persino risibile rispetto all’obiettivo annunciato di contrasto alle organizzazioni criminali giacché sui sassosi sentieri del Carso non si incontrano i vertici ma neppure i quadri intermedi e neppure quelli bassi e persino bassissimi di tali organizzazioni ma solo persone disperate con i piedi piagati in cammino da settimane nei boschi di Croazia e Slovenia, tuttalpiù accompagnate da alcuni passeur la cui posizione nelle rispettive organizzazioni criminali è così infima da essere assimilabile a carne da macello.

      Non deve stupire che le stesse inchieste giudiziarie che si sono basate finora su questo tipo di attività di polizia non abbiano mai portato a pressoché nulla di rilevante. Le organizzazioni di trafficanti non modificheranno la loro strategia sul confine italo-sloveno a seguito dei pattugliamento bensì alzeranno il prezzo dei loro servigi in ragione del più difficoltoso tratto da percorrere aumentando così i loro guadagni e lasciando indietro solo coloro che non possono pagare. Ancora una volta, come già avviene in altri contesti, operazioni di polizia presentate come finalizzate a contrastare il traffico internazionale di esseri umani, non solo sono irrilevanti in relazione a tale obiettivo bensì divengono di fatto fattori che vanno a potenziare l’operato e il giro d’affari delle organizzazioni che si afferma di volere combattere.

      Appare dunque evidente come i pattugliamenti sembrano rispondere all’altra, malcelata finalità, ovvero quella di intercettare nelle immediate vicinanze della frontiera interna italo-slovena da parte slovena, un certo numero di rifugiati, probabilmente i più disgraziati tra loro, al fine di impedirne a forza l’ingresso in Italia. I pattugliamenti congiunti, da quanto è dato sapere si svolgeranno infatti in assoluta prevalenza nell’area a ridosso del confine dal lato della Slovenia. Quando invece le operazioni verranno attuate sul lato italiano esse potrebbero prestarsi a far riprendere in forme ancor più nascoste quelle riammissioni informali attuate nel corso del 2020 e la cui radicale illegittimità è stata più volte messa in luce fin dall’inizio (Altreconomia ne ha scritto a più riprese, ad esempio qui e qui).

      Se fosse, come appare, quella di ostacolare/respingere i migranti che cercano asilo la effettiva finalità dei pattugliamenti, ciò, oltre a sollevare non pochi interrogativi etici (è questa l’attività alla quale si deve dedicare la polizia in una società democratica?) fa comunque emergere in capo alle autorità italiane precise responsabilità giuridiche. È noto infatti che la situazione dell’effettivo rispetto del diritto di asilo in Slovenia è quanto mai critica e che le disfunzioni sulla procedura di asilo in quel Paese sono profonde come emerge in modo in equivoco in tutti i rapporti internazionali: tra tutti si veda l’autorevole rapporto AIDA 2020 Update: Slovenia, a cura dell’Ecre (European council on refugees and exiles). Soprattutto è ampiamente noto che la Slovenia attua da tempo riammissioni sistematiche verso la Croazia impedendo ai migranti, compresi quelli “riammessi” dall’Italia, di presentare la domanda di asilo e rinviandoli in Croazia, Paese che a sua volta, con un meccanismo a catena e con l’uso di inaudite violenze, li deporta in Bosnia ed Erzegovina dove vengono sottoposti a trattamenti inumani e degradanti. Si tratta di riammissioni, o più propriamente si dovrebbero chiamare respingimenti a catena, documentati da un enorme numero di autorevoli rapporti internazionali e la cui illegalità è stata già dichiarata anche dalla stessa giurisprudenza slovena (vedasi sentenza I U 1490/2019-92 del 16 luglio 2020 del Tribunale amministrativo della Slovenia) e recentemente anche dai tribunali austriaci.

      Le autorità italiane non possono fingere di ignorare il quadro fattuale sopra descritto pena il loro coinvolgimento in fatti che configurano gravi violazioni delle norme interne ed internazionali. Richiamo in particolare l’attenzione su quanto disposto dal Testo unico sull’immigrazione (art. 19 comma 1, novellato dalla legge 173/2020) che dispone che “Non sono ammessi il respingimento o l’espulsione o l’estradizione di una persona verso uno Stato qualora esistano fondati motivi di ritenere che essa rischi di essere sottoposta a tortura o a trattamenti inumani o degradanti. Nella valutazione di tali motivi si tiene conto anche dell’esistenza, in tale Stato, di violazioni sistematiche e gravi di diritti umani”. Il citato articolo, insieme ad altre disposizioni, attua nel nostro ordinamento, dandone un’applicazione estensiva, il fondamentale divieto di non refoulement tutelato in via indiretta dalla Convenzione europea dei diritti dell’uomo (Cedu), la quale prevede, all’art. 2 e art. 3, rispettivamente, il diritto alla vita ed il divieto di tortura e di trattamenti inumani o degradanti.

      Secondo la costante interpretazione della Corte europea dei diritti dell’uomo, il rispetto di tali obblighi comporta il tassativo divieto di respingere o estradare una persona verso luoghi ove i citati diritti correrebbero il rischio di essere violati. Appare persino superfluo approfondire in questa sede il complesso tema della applicabilità della Convenzione europea dei diritti dell’uomo ad atti riconducibili agli Stati firmatari che siano posti in essere o abbiano effetto nel territorio di uno Stato che non è parte del Consiglio d’Europa (sul tema evidenzio solo che la giurisprudenza della Corte EDU ha progressivamente ampliato le ipotesi di applicazione extraterritoriale della Cedu) dal momento che è pacifico che l’Italia è responsabile della violazione del divieto di non refoulement nel caso in cui sia pienamente a conoscenza di fatti e prassi illegittime e non provveda, per ciò che di sua competenza, ad impedirne la violazione da parte di un altro Stato dell’Unione europea, soggetto, come l’Italia, ai medesimi obblighi; una co-responsabilità nella violazione dell’art. 3 della Cedu che diventa addirittura eclatante nel caso di collaborazioni delle nostre forze di polizia nello Stato in cui le citate violazioni sono commesse. Questo è dunque il gravissimo scenario che sembra profilarsi nel mandato “opaco” che allo stato attuale delle conoscenze sembra assegnato alle pattuglie miste italo-slovene.

      È inderogabile ed urgente che siano subito resi noti i contenuti dell’accordo di polizia sottoscritto tra Roma e Lubiana (nonché le concrete indicazioni operative date alle forze di polizia italiane) senza che vengano posti artificiosi ostacoli alla sua piena conoscenza. Parimenti è necessario che senza indugio il Parlamento si avvalga dei poteri che l’ordinamento giuridico gli conferisce per monitorare una situazione che può configurarsi di eccezionale gravità per il possibile coinvolgimento di istituzioni della Repubblica in azioni contrarie a norme e a principi fondanti l’ordinamento costituzionale.

      https://altreconomia.it/rotta-balcanica-riprendono-i-pattugliamenti-tra-italia-e-slovenia-un-ma

    • The flow of arrivals from the Balkan Route into North East Italy has significantly increased during the month of August. Associations and groups of volunteers supporting people in Trieste said that they have provided direct help to 659 people during this month, including 103 minors. It is thought very likely that the actual number of arrivals and transits is much higher, with many people not stopping long in the immediate border area. During the last weeks, there have been several reports of smugglers being arrested while transporting people-on-the-move into Italian territory. At the same time, the intensity of control practices along the borders has also increased: in just one day 150 people were found and transferred to quarantine facilities in the Friuli-Venezia Giulia (FVG) region.

      This has once again pushed public and official discourse towards the need to reintroduce informal readmissions to Slovenia, touted to recommence in July of this year. Yet there remains no official confirmation about reintroduction of “informal readmissions” (pushbacks) by witnesses on the ground, though rumors have begun to circulate about groups rejected from the Italian territory. The Ministry of the Interior refused to provide details of the cooperation between the police forces of Rome and Ljubljana on border patrols. But in the absence of official statements, the installation of 55 #drones by Slovenian authorities sits in line with the growing surveillance of transit across this border.

      Volunteers in Piazza della Libertà in Trieste also witnessed a serious episode of institutional racism in August. An ambulance was called in order to provide medical assistance to an underage boy newly arrived via Slovenia. The health operators initially refused to assist the person, treating him aggressively and disrespectfully. The boy was only given medical assistance after several attempts to seek help and a strong insistence on the part of the volunteers present. Further barriers to health care are also having wider impacts for peoples mobility beyond Trieste, seen most overtly in the lack of access to vaccinations. Without the “green pass”, which marks proof of vaccination, people-on-themove in FVG are unable to access longdistance travel in order to continue their journey.

      Source : Border Violence Monitoring Network, August 2021, pp. 16-17
      https://www.borderviolence.eu/balkan-region-report-august-2021

    • Ripartono oggi le pattuglie miste al confine italo-sloveno nelle province di Trieste/#Koper e Gorizia/Nova Gorica

      Da oggi, 30 luglio, ripartono, nelle provincie di Trieste/Koper e Gorizia/Nova-Gorica, i pattugliamenti congiunti italo sloveni lungo la comune fascia confinaria, al fine di rafforzare i rispettivi dispositivi di contrasto ai flussi migratori irregolari provenienti dalla rotta balcanica.

      L’accordo per la ripresa delle pattuglie miste italo-slovene, intervenuto a più di un anno dalla sospensione dei servizi congiunti interrotti a causa della pandemia in corso, è stato sottoscritto nei giorni scorsi dalle competenti autorità di Polizia di Roma e di Lubiana.

      Le pattuglie miste, che opereranno lungo gli itinerari congiuntamente individuati attraverso una sinergica analisi del rischio dai competenti Uffici territoriali, potranno utilizzare anche strumenti tecnologici, quali i droni.

      Scopo principale dei servizi sarà il contrasto al favoreggiamento dell’immigrazione irregolare, ma da questi deriverà, più in generale, anche il potenziamento dell’attività di vigilanza lungo la comune fascia confinaria, in funzione di contrasto alla criminalità transfrontaliera.

      Detta iniziativa, che rafforza la collaborazione già esistente tra i due Paesi, segna la ripresa delle attività congiunte nell’ambito della cooperazione di Polizia, momentaneamente interrotte dalla pandemia.

      https://questure.poliziadistato.it/it/Trieste/articolo/131861024ad65e1a0407758053

  • #Pyrénées-Orientales : Un homme mortellement fauché par un train sous le tunnel de #Banyuls, le trafic ferroviaire perturbé

    Le drame est survenu ce vendredi 16 juillet 2021 en début de soirée sur la ligne reliant Cerbère à Banyuls-sur-Mer. La circulation ferroviaire a été aussitôt interrompu sur le secteur.

    L’alerte a été donnée quelques minutes après 19 heures ce vendredi. Un homme a été percuté par un train de voyageurs reliant Cerbère à Banyuls-sur-Mer. Sous la violence du choc, le malheureux n’a pas survécu malgré l’intervention immédiate des sapeurs-pompiers qui n’ont pu que constater son décès.
    Les services de gendarmerie se sont aussitôt rendus sur place pour procéder aux constatations, nécessaires à l’enquête. Selon les premiers éléments, le conducteur n’aurait rien pu faire pour éviter l’accident.

    Aucun blessé parmi les 25 passagers

    La victime, qui serait un clandestin venant vraisemblablement de passer al frontière, aurait marché le long de la voie ferrée sous le #tunnel de Banyuls quand il aurait été fauché. Était-il seul ? Vendredi soir, nul ne pouvait répondre à cette interrogation tandis que les investigations débutaient.
    À bord du train se trouvaient 25 passagers dont 5 enfants parmi lesquels aucun blessé n’est à déplorer. Le trafic ferroviaire a été immédiatement interrompu sur l’ensemble du secteur pour une durée indéterminée. Vers 21 h 30, la circulation devait être rétablie uniquement en direction de Cerbère.

    https://www.lindependant.fr/2021/07/16/pyrenees-orientales-un-homme-mortellement-fauche-par-un-train-sous-le-t

    #décès #migrations #asile #réfugiés #mort #mourir_aux_frontières #France #Espagne

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    Ajouté au fil de discussion sur les migrants morts à la frontière pyrénéenne :

    https://seenthis.net/messages/928561
    elle-même ajouté dans la métaliste sur les morts aux frontières alpines (même si c’est pas les Alpes... je sais je sais)

    https://seenthis.net/messages/758646

    • Ne laissons pas le contrôle des frontières primer sur la protection des vies humaines !

      Le 12 octobre 2021, un train en provenance d’Hendaye a percuté quatre personnes qui se trouvaient sur les voies ferrées. Trois d’entre elles ont perdu la vie dans l’accident. Le seul survivant, très grièvement blessé, a témoigné auprès des enquêteurs de police que leur groupe, qui venait vraisemblablement d’Espagne, s’était réfugié au niveau de cette voie, déserte et non éclairée, afin d’éviter les contrôles de police, renforcés dans le cadre des décisions successives de rétablissement des contrôles aux frontières intérieures par les autorités françaises.

      Au pays basque, ce nouveau drame vient alourdir le bilan des morts à la frontière franco-espagnole en 2021, après les disparitions successives de Yaya Karamamoko le 22 mai (jeune ivoirien de 28 ans) et d’Abdoulaye Coulibaly le 8 août (jeune guinéen de 18 ans). Tous les deux se sont noyés en tentant de traverser la Bidassoa, rivière frontière soumise aux marées, pour rejoindre la France depuis la ville d’Irun, en Espagne. Plus globalement, ces décès font de l’année 2021 une année très meurtrière pour la frontière franco-espagnole, une personne étant également décédée le 16 juillet, fauchée par un train entre Cerbère et Banyuls-sur-Mer, à la frontière franco-espagnole catalane.

      Ces drames viennent à nouveau témoigner du fait que le durcissement de la règlementation et le renforcement des dispositifs de contrôles et de surveillance aux frontières, en rendant leur franchissement toujours plus difficile, accroissent les risques. Les routes migratoires qui ne peuvent pas se fermer sont modifiées pour éviter les contrôles.

      Au-delà de la frontière franco-espagnole, des drames similaires se jouent chaque jour tout au long des parcours migratoires et notamment aux frontières de la France avec l’Italie et le Royaume-Uni. A la frontière franco-italienne, ce sont près de 30 cas de personnes décédées qui ont été recensés depuis 2015 et la décision du gouvernement français de rétablir les contrôles à ses frontières (principalement des cas d’électrocution à bord des trains, de collision avec des trains ou des véhicules sur la voie ferrée Nice-Vintimille ainsi que des cas de chute ou d’hypothermie sur les chemins de montagne). Le 29 août dernier, un jeune homme est ainsi décédé en tentant de rejoindre la France sur le toit d’un train à Vintimille. A la frontière franco-britannique, plus de 300 personnes ont perdu la vie depuis 1999, en prenant des voies dangereuses pour tenter de franchir la Manche malgré les dispositifs de contrôle déployés Un jeune homme de nationalité érythréenne, qui survivait depuis plusieurs jours dans un campement de Grande Synthe, s’est noyé le 12 août en tentant de franchir la frontière vers le Royaume-Uni. Encore plus récemment, le 28 septembre 2021, Yasser, un jeune Soudanais de 20 ans, est mort en tentant de monter dans un camion en direction de l’Angleterre.

      Ne laissons pas le contrôle des frontières primer sur la protection des vies humaines !

      Qu’il s’agisse de contrôles au faciès, de refoulements expéditifs, de détentions arbitraires ou de violences policières, les traitements indignes se multiplient à nos frontières, au plus grand mépris des droits des personnes et de leur vie.

      Ces violations des droits humains sont inacceptables. Les situations de violence et de précarité auxquelles sont exposées celles et ceux qui tentent de traverser les frontières aggravent encore davantage leur vulnérabilité sur les routes.

      https://www.lacimade.org/ne-laissons-pas-le-controle-des-frontieres-primer-sur-la-protection-des-vi

  • Les réfugié.e.s afghan.e.s bloqué.e.s à la frontière turque ont besoin de la protection de l’UE

    Alors que les ministres de l’intérieur de l’UE se réunissent aujourd’hui pour discuter de la situation en Afghanistan et des personnes afghanes déplacées, il est urgent de fournir aux Afghan.e.s une protection et une aide immédiates dans les pays de transit et au sein de l’UE. Au lieu de cela, ils.elles sont coincé.e.s dans les limbes à la frontière turque.

    Depuis juin 2021, des centaines de réfugié.e.s – dont des Afghan.e.s – qui tentaient de passer dans la région turque de #Van, à la frontière avec l’#Iran, ont été détenu.e.s par les forces de sécurité turques. Des itinéraires dangereux utilisés par les passeurs ont été réactivés entre la région de Van et Istanbul, à travers le lac de Van et l’autoroute Tatvan, entraînant des incidents mortels, des noyades et des risques accrus de violences sexuelles. La Turquie a accéléré la construction d’un #mur destiné à couvrir l’ensemble des 295 km de sa frontière avec l’Iran. Le mur sera équipé de mesures de sécurité, telles que des tours de guet, des caméras thermiques, des radars et des capteurs. De plus, le ministre turc de l’Intérieur a envoyé 35 équipes chargées des opérations spéciales et 50 véhicules armés en renfort aux soldats qui patrouillent le long de la frontière et empêchent les réfugié.e.s d’accéder au territoire. En une seule opération, en juillet 2021, plus de 1.400 Afghan.e.s ont été refoulé.e.s vers l’Iran par les gardes-frontières et la police militaire turcs. Le 19 août 2021, le Président turc Tayyip Erdogan déclarait que la Turquie ne deviendrait pas « l’unité de stockage des migrants de l’Europe ».

    Les réfugié.e.s afghan.e.s sont victimes de graves défaillances en matière de de protection en Turquie : ils.elles n’ont droit ni à une protection au titre de la Convention de Genève de 1951, ni à aucune « protection temporaire » comme les Syrien.ne.s. Selon des rapports internationaux, entre 2018 et 2019, au moins 53.000 ressortissant.e.s afghan.e.s auraient été expulsé.e.s de Turquie. Par ailleurs, les tensions au sein des communautés d’accueil, les attaques racistes et crimes de haine contre les réfugié.e.s se sont intensifiées. La récente déclaration du ministre grec des migrations, Notis Mitarachi, visant à considérer la Turquie comme un pays « sûr » pour les demandeurs.ses d’asile originaires de Syrie, d’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh et de Somalie, est extrêmement inquiétante. Cela entraînera l’accélération des retours forcés d’Afghan.e.s ayant besoin de protection, des îles grecques vers la Turquie.

    #Grèce et #Bulgarie renforcent aussi le contrôle aux frontières

    La Grèce, elle aussi, a récemment achevé la construction d’un mur de 40 km à sa frontière avec la Turquie et mis en place un nouveau système de surveillance pour dissuader les demandeurs.ses d’asile potentiel.le.s de tenter de rejoindre l’Europe. La Grèce a adopté des politiques migratoires et d’asile abjectes, se traduisant par des détentions massives, des retours, des conditions d’accueil déplorables sur les îles grecques et la criminalisation d’ONG travaillant avec les migrant.e.s et les réfugié.e.s. À l’autre frontière de l’UE avec la Turquie, la Bulgarie renforce également les contrôles pour empêcher les migrant.e.s d’entrer sur son territoire, en envoyant 400 soldats aux frontières avec la Turquie et la Grèce. Résultat : depuis le début de l’année 2021, 14.000 migrant.e.s ont été arrêté.e.s.

    D’autres États membres et l’UE elle-même développent un discours qui soutient cette approche. Le Président français, Emmanuel Macron, affirme que « nous devons nous protéger contre les grands flux migratoires irréguliers », tandis que le Président du Conseil européen, Charles Michel, insiste sur la détermination de l’UE à maintenir « les frontières de l’UE protégées ».

    Dans ce contexte, l’Union européenne et ses États membres devraient plutôt déclencher d’urgence la Directive sur la protection temporaire – comme mentionné par le Haut Représentant Josep Borrell – afin d’offrir une protection immédiate aux réfugié.e.s afghan.e.s et d’harmoniser le degré de protection reconnu à ces derniers. Les taux de reconnaissance varient considérablement en Europe. Les États membres de l’UE devraient aussi tenir leurs promesses de réinstallation, faciliter les procédures de regroupement familial et intensifier les voies légales pour offrir à tou.te.s les réfugié.e.s, y compris celles et ceux qui sont le plus en danger comme les femmes et les personnes LGBTIQ+, un accueil adéquat, un accès à l’asile et aux droits fondamentaux.

    https://euromedrights.org/fr/publication/les-refugie-e-s-afghan-e-s-bloque-e-s-a-la-frontiere-turque-ont-besoi

    #Turquie #réfugiés #réfugiés_afghans #Afghanistan #asile #migrations #réfugiés #frontières #frontières_fermées #fermeture_des_frontières #murs #barrières_frontalières #militarisation_des_frontières #contrôles_frontaliers

    • Le Président français, Emmanuel Macron, affirme que « nous devons nous protéger contre les grands flux migratoires irréguliers », tandis que le Président du Conseil européen, Charles Michel, insiste sur la détermination de l’UE à maintenir « les frontières de l’UE protégées ».

  • 29.08.2021 : Ventimiglia : tenta di raggiungere la Francia sul tetto del treno, migrante morto folgorato

    (même cas que celui-ci : https://seenthis.net/messages/947436)


    –-> photo : https://www.ansa.it/liguria/notizie/2021/08/29/ventimiglia-migrante-folgorato-su-locomotore-treno-francese_b4a58aa4-fef3-400f-

    Tragedia lungo la ferrovia italo-francese poco dopo la stazione di Ventimiglia dove un uomo, che era salito sul tetto di un convoglio passeggeri diretto in Francia, è rimasto folgorato. E’ successo intorno alle 11.30 di questa mattina; dalle prime informazioni si tratterebbe di un migrante, che stava cercando di passare il confine nascosto sul tetto di un treno. Sul posto, dopo l’ultima galleria ferroviaria di Ventimiglia, sono intervenuti i vigili del fuoco, la Polfer e la polizia scientifica.Il treno coinvolto è un convoglio francese. Nel tratto i cavi dell’alta tensione arrivano ai 1500 volt e per l’uomo non c’è stato nulla da fare, è morto sul colpo. La circolazione ferroviaria italiana non ha subito variazioni, quella francese è rimasta bloccata per permettere i rilievi e intorno alle 13.44 è stato riattivato un binario.

    https://www.rainews.it/dl/rainews/articoli/Ventimiglia-migrante-folgorato-su-treno-francese-85169024-5a6a-41f9-abeb-b6d

    #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #mort #suicide #décès #Alpes #Vintimille #Italie #France #frontières
    –—

    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Young migrant electrocuted on train roof near Italy-France border

      A 17-year-old migrant who was trying to reach the border with France on a train’s roof in the area of #Peglia, a town near Ventimiglia in Italy, was electrocuted. At least 20 migrants have died in just a few years while trying to cross the border with France.

      He was 17 and came from Bangladesh. His was headed to France but he died on the roof of a French train in Italy. The incident occurred in the early afternoon of Sunday, August 29, inside a tunnel in the area of Peglia, near the border city of Ventimiglia (Imperia).

      The driver stopped the train in a desperate attempt to save the teen’s life after he saw him jump on the roof as soon as the train departed from the station of the border town.

      When rescuers recovered the teen’s body, they found a paper with his date of birth and nationality and a request to report to a police station. The 17-year-old had climbed onto a rail car and got too close to the power line, rescuers said.
      ’Huge dismay for this tragedy’

      The youth’s body was recovered by firefighters. Railway traffic with France was shut down for over an hour during the operation. The teen’s body was taken to the morgue. Along with firefighters, forensic police, Polfer railway police and rescuers, Ventimiglia Mayor Gaetano Scullino rushed to the scene, expressing “huge dismay for this tragedy”.

      He asked Italian railway line RFI for “the stable presence of a company team to control trains arriving and departing from Ventimiglia, in collaboration with railway police.”
      20 ascertained deaths in the last few years

      At least 20 migrants have been reported dead in just a few years as they were attempting to cross into France. One of them was a 17-year-old Eritrean, Milet Tesfamariam, who died after she was run over by a truck on October 9, 2016 inside a highway gallery just a few meters from Menton.

      Exactly a month before, French authorities discovered the body of another migrant who was found dead under a viaduct of the A8 highway near the French-Italian border.

      Another fatality reported in 2016, on October 22, involved a foreigner who was run over by a car as he was crossing the A8 highway in Menton.

      On December 23 the same year, a 25-year-old Algerian man died when he was run over by a train in Latte, near Ventimiglia, as he was trying to reach France on foot, walking along the tracks.

      Another migrant died in the same way a few days later, run over by a train as he was crossing the tracks of the railway line connecting Ventimiglia to Cannes, inside the Mortola gallery in Ventimiglia.

      Thousands of migrants each year attempt to cross the border through Col de Mort, the so-called ’death pass’, climbing onto rail cars or walking along tracks or the highway. Many rely on traffickers who abandon them in the moment of danger after they are paid a large sum for a trip that, too often, has no end.

      https://www.infomigrants.net/en/post/34723/young-migrant-electrocuted-on-train-roof-near-italyfrance-border?previ

    • ​Ventimiglia: tenta di raggiungere la Francia sul tetto del treno, migrante morto folgorato

      Tragedia lungo la ferrovia italo-francese poco dopo la stazione di Ventimiglia dove un uomo, che era salito sul tetto di un convoglio passeggeri diretto in Francia, è rimasto folgorato. E’ successo intorno alle 11.30 di questa mattina; dalle prime informazioni si tratterebbe di un migrante, che stava cercando di passare il confine nascosto sul tetto di un treno. Sul posto, dopo l’ultima galleria ferroviaria di Ventimiglia, sono intervenuti i vigili del fuoco, la Polfer e la polizia scientifica.Il treno coinvolto è un convoglio francese. Nel tratto i cavi dell’alta tensione arrivano ai 1500 volt e per l’uomo non c’è stato nulla da fare, è morto sul colpo. La circolazione ferroviaria italiana non ha subito variazioni, quella francese è rimasta bloccata per permettere i rilievi e intorno alle 13.44 è stato riattivato un binario.

      https://www.rainews.it/archivio-rainews/articoli/Ventimiglia-migrante-folgorato-su-treno-francese-85169024-5a6a-41f9-abeb-b6d

  • Greece says Turkey continues to block returns of illegal migrants

    Greece made on Wednesday a new request to the EU Commission and FRONTEX for the immediate return to Turkey of 1,908 rejected asylum seekers living on the Aegean islands. Athens says Turkey has been blocking the returns of people not eligible for asylum for the past 17 months.

    The 2016 EU-Turkey Statement on migration provides that people who entered Greece from Turkey after 20 March, 2016 and are not entitled to international protection will return to Turkey.

    But according to Greek migration minister Notis Mitarakis, this is not the case.

    “The process of returns has stopped since 15 March, 2020, when Turkey referred to the difficulties caused by the outbreak of the COVID-19 pandemic. For about 17 months, Turkey has insisted on refusing to implement its commitments without any argument,” the minister wrote in a letter to Commission Vice-President Margaritis Schinas and FRONTEX.

    Mitarakis also referred to the Commission’s proposed new migration pact, which has reached a deadlock due to divisions among EU member states over whether the relocation of recognised refugees will be mandatory or not.

    The Greek minister said it was crucial for Europe to establish a common mechanism, as well as the necessary legal arsenal for returns.

    “And to fortify, in this way, the first host countries against uncontrolled migration flows, but also the action of smuggling networks,” he added.

    Greece recently proposed to declare Turkey a safe third state for migrants from countries such as Somalia, Pakistan, Afghanistan, Syria and Bangladesh. Were the proposal to be adopted, migrants from these countries entering Greece via Turkey would not be able to apply for asylum status.

    Austrian Interior Minister Karl Nehammer has backed the Greek proposal adding that the Danish model to move asylum seekers to third countries as their application is processed would be a viable option.

    https://www.euractiv.com/section/politics/short_news/greece-says-turkey-continues-to-block-returns-of-illegal-migrants

    #Grèce #Turquie #réfugiés #asile #migrations #réfugiés #renvois #accord_UE-Turquie #réadmission #expulsions #requête #Frontex #Mer_Egée

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  • #Return-watch

    The EU and the German government are promoting the “voluntary” return of refugees and migrants by offering them the prospect of a promising new start in their respective countries of origin. What is the impact of these programmes - on the right to asylum and on deportation policies? How can reintegration and a new start succeed in precisely those circumstances that were themselves the cause of flight and migration in the first place? Or are the support programmes more about transporting people out of the country as effectively and quietly as possible?

    https://www.return-watch.org

    Les pays suivis :
    #Afghanistan
    #Irak
    #Mali
    #Maroc
    #Tunisie
    #Egypte
    #Syrie
    #Grèce

    #observatoire #monitoring #monitorage #Allemagne #renvois #expulsions #asile #migrations #réfugiés #retours_volontaires (sic) #portraits #témoignages #réintégration

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  • Cinq ans plus tard. Une analyse de la situation à la frontière franco-britannique depuis la démolition de la grande « jungle » de Calais

    L’été 2021 marque le cinquième anniversaire de l’apogée du camp de réfugiés de Calais, plus connu sous le nom de la grande « jungle ». Apparu en 2015, le camp a atteint son paroxysme durant l’été 2016 avec près de 10,000 résidents.

    Ce rapport donne un aperçu du contexte politique qui a conduit à la constitution d’un #goulet_d’étranglement dans le nord de la France et à l’émergence du camp de la « Jungle » de Calais. Le rapport raconte à quoi ressemblait le camp, et comment et pourquoi le camp a finalement été démoli. Le rapport résume ensuite les principales tendances qui se sont déroulées dans la région au cours des années 2016-2021, tout en abordant les questions de savoir pourquoi la situation n’a pas encore été résolue et pourquoi la souffrance humaine dans la région persiste. Nous clôturons le rapport avec un chapitre discutant de ce qui doit se passer ensuite et présentons nos remarques de conclusion.

    https://refugee-rights.eu/resources/reports

    Pour télécharger le rapport en pdf :
    https://refugee-rights.eu/wp-content/uploads/2021/08/RRE_CinqAnsPlusTard.pdf

    #rapport #Calais #5_ans_après #asile #migrations #frontières #UK #Angleterre #France #camp #campement #encampement #jungle #grande_jungle
    #Refugee_rights_europe

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  • En #Allemagne... deux nouvelles qui se télescopent...

    1ère nouvelle:

    Deutschland braucht 400.000 Migranten pro Jahr

    Deutschland braucht viel mehr Zuwanderer. Aber qualifiziert sollten sie sein, sagt BA-Chef Scheele, um den Fachkräftemangel auszugleichen.

    –-> L’Allemagne a besoin de 400’000 migrant·es par an
    https://www.dw.com/de/deutschland-braucht-400000-migranten-pro-jahr/a-58962209

    2ème nouvelle, un sondage:

    80% of Germans think Afghanistan could unleash another wave of refugees heading their way like in 2015. Fascinatingly, though a clear majority - 62% still think “#Wir_schaffen_das

    https://twitter.com/tomescritt/status/1431183175129223170
    https://www.zdf.de/nachrichten/politik/politbarometer-bundestagswahl-union-spd-gleichauf-100.html?slide=1630041666725

    #accueil #réfugiés_afghans #travail #main-d'oeuvre #migrations #asile #réfugiés #marché_du_travail #sondage

    un hasard?

    #pragmatisme allemand?

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  • Bulgaria sending troops to Turkish and Greek borders

    Bulgarian defence minister #Georgi_Panayotov said that a contingent of 400 soldiers equipped with specialised equipment for the protection of land and sea borders has set off for the frontiers with Turkey and Greece, Polish news website Onet.pl writes. In total, 700 soldiers are expected to support over 1,000 border police officers. Since the beginning of the year, some 14,000 migrants have been stopped at the Bulgarian border.

    https://euobserver.com/tickers/152738
    #militarisation_des_frontières #asile #migrations #réfugiés #Bulgarie #Turquie #Grèce #armée #soldats

    ping @isskein @karine4 @_kg_