• Juteux business des tests PCR : Londres inflige 82 cartons rouges et radie 57 prestataires
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/juteux-business-des-tests-pcr-londres-inflige-82-cartons-rouges-et-radie-5

    Face aux multiples irrégularités constatées sur le marché dérégulé des tests PCR outre-Manche, le ministère de la Santé britannique suivi par le gendarme de la concurrence se sont décidés à agir, alors que l’association de défense des consommateurs Which tire le signal d’alarme depuis six mois. Les compagnies aériennes, notamment low cost, critiquent cette libéralisation du marché des tests PCR dont la cherté est pour certains vacanciers, notamment les familles, un frein pour se rendre au Royaume-Uni.


    Le gouvernement a créé un marché où chaque prestataire fait ses prix comme il l’entend. Mais, malgré la grande liberté de commerce dont jouissent les acteurs présents, de nombreuses sociétés sont tentées de tricher. Sur les prix d’abord, mais aussi sur les prestations : certaines ne sont tout simplement pas capables d’assurer jusqu’au bout la transaction dûment payée, et de nombreuses plaintes montrent une incapacité sinon une mauvaise volonté à rembourser les clients lésés. (Crédits : GONZALO FUENTES)

    Contrairement à la France où les tests pour entrer et sortir du territoire sont « gratuits » pour les résidents dans le pays, c’est-à-dire payés par la collectivité et donc totalement encadrés par l’action de service public et d’urgence sanitaire, le gouvernement britannique a choisi de laisser la logistique des tests Covid-19 presque entièrement aux mains du secteur privé.

    Certes, il existe des tests gratuits : ceux pratiqués à l’hôpital public et réservés aux patients symptomatiques. Tous les autres tests sont payants - ceux qui permettent d’obtenir un certificat sanitaire pour entrer ou sortir du Royaume-Uni pour raisons professionnelles ou touristiques.

    La possibilité de commercialiser ce service en pratiquant des prix sans contraintes a abouti à une offre difficile à lire pour les consommateurs mais aussi à contrôler par les autorités : en effet, les prix peuvent varier de 20 livres (*) à... 359 livres (23 euros à 420 euros), et ces différences sont en quelque sorte justifiées par les autorités elles-mêmes, https://www.find-travel-test-provider.service.gov.uk/test-type/amber#list-of-test-providers qui exposent sans inhibition l’argument du « niveau de prestation » offert :

    « Les prix peuvent différer d’un fournisseur à l’autre pour un certain nombre de raisons, par exemple pour refléter différents niveaux de support client. Contactez les fournisseurs pour obtenir des informations détaillées sur les produits et les prix. Certains fournisseurs peuvent proposer une gamme de forfaits à des prix différents avec des compléments supplémentaires, tels que la livraison premium », indique le gouvernement sur son site Gov.uk

    Parmi les centaines de sociétés qui se sont engouffrées sur ce nouveau marché et qui ont été accréditées par les autorités, on compte bien sûr les établissements physiques classiques comme des cliniques (aux prix élevés) mais aussi de nouveaux entrants comme des fournisseurs via internet. Ces prestataires en ligne proposent de fournir des kits de tests à domicile, d’assurer la logistique des prélèvements, la vérification médicale en laboratoire, et enfin la délivrance de résultats officiels permettant à tous les demandeurs testés négatifs de pouvoir présenter un certificat ad hoc pour pouvoir se rendre à l’étranger ou être autorisé à résider au Royaume-Uni.

    Le gouvernement a donc créé un marché où chaque prestataire fait ses prix comme il l’entend. Mais, malgré la grande liberté de commerce dont jouissent les acteurs présents, de nombreuses sociétés sont tentées de tricher. Sur les prix d’abord, mais aussi sur les prestations : certaines ne sont tout simplement pas capables d’assurer jusqu’au bout la transaction dûment payée, et de . . . . . . .

    #test_pcr #pcr #tests #bénéfices #finance #gros_sous #covid-19 #coronavirus #sars-cov-2 #pandémie #covid #santé #cas_contact #travail #contacttracing #covid19 #Angleterre

  • Des journalistes demandent l’arrêt de la surveillance par apple
    https://www.rts.ch/info/monde/12423902-des-journalistes-demandent-larret-de-la-surveillance-par-apple.html

    Des associations de journalistes de Suisse, d’Allemagne et d’Autriche demandent l’arrêt de la surveillance annoncée par l’entreprise Apple des téléphones portables en Europe. Elles dénoncent une violation de la liberté de presse.

    La semaine dernière, Apple a annoncé la mise en place d’un système de traque des photos pédopornographiques. Des critiques ont alors mis en garde contre le fait qu’un Etat autoritaire pourrait également tenter d’infiltrer la base de données avec des photos à motifs politiques afin de savoir qui possède ces photos sur son téléphone portable.

    Les préoccupations des associations de journalistes des pays germanophones vont dans le même sens. Dans un appel commun publié mardi, adressé aux gouvernements de leurs Etats et à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, elles protestent contre l’intention de la société Apple.

    https://dingiralfulbe.com/wp-content/uploads/2021/08/12423994.image.jpeg

    Big Apple is watching you
    « Tous les journalistes ont des contenus confidentiels sur leurs smartphones », a déclaré l’ancienne correspondante suisse aux Etats-Unis, Priscilla Imboden, du Syndicat suisse des mass média (SSM), dans un communiqué. Pour elle, il est inacceptable qu’une entreprise privée américaine juge de l’admissibilité des contenus et veuille également les consulter et les transmettre.

    Les associations de leur côté pensent que « le chemin n’est pas très long entre la surveillance présumée de la scène pédopornographique et l’examen des données des utilisateurs d’opposants au régime en Turquie ou de la communauté LGBT en Hongrie ». Elles demandent donc aux autorités responsables d’empêcher le projet d’Apple dans tous les pays européens.
    ats/aps

    #profiling #surveillance #bigdata #porte_dérobée #Snowden #apple #smartphone #algorithme #iphone #domination #publicité #bénéfices #géolocalisation #technologisme #mac #apple

  • Agamben WTF, or How Philosophy Failed the Pandemic, Benjamin Bratton, Verso
    https://www.versobooks.com/blogs/5125-agamben-wtf-or-how-philosophy-failed-the-pandemic

    Benjamin Bratton on why philosophy failed us in facing up to the pandemic, and why we need to rethink biopolitics as a matter of life and death.

    As yet another wave of infection blooms and the bitter assignment of vaccine passes becomes a reality, societies are being held hostage by a sadly familiar coalition of the uninformed, the misinformed, the misguided, and the misanthropic. They are making vaccine passports, which no one wants, a likely necessity. Without their noise and narcissism, vaccination rates would be high enough that the passes would not be needed. 

    But it is not simply the “rabble” who make this sad mess, but also some voices from the upper echelons of the academy. During the pandemic, when society desperately needed to make sense of the big picture, Philosophy failed the moment, sometimes through ignorance or incoherence, sometimes outright intellectual fraud. The lesson of Italian philosopher, Giorgio Agamben, in part tells us why.

    Famous for critiques of “biopolitics” that have helped to shape the Humanities’ perspectives on biology, society, science and politics, Agamben spent the pandemic publishing over a dozen editorials denouncing the situation in ways that closely parallel right-wing (and left-wing) conspiracy theories. 

    Over the past two decades, the soft power influence of his key concepts in the Humanities - homo sacer, zoē /bios, the state of exception, etc. - has been considerable. This has also helped to cement in a stale orthodoxy suspicious of any artificial governing intervention in the biological condition of human society as implicitly totalitarian. In the name of being “critical”, the default approach to any biotechnology is often to cast it as a coercive manipulation of the sovereignty of the body and lived experience. 

    If one were to imagine Alex Jones not as a Texas good ol’ boy, but rather as a Heideggerian seminary student, this would give a sense of how Agamben himself approached the requests for public comment on the COVID-19 pandemic. Beginning in February 2020, with “The Invention of an Epidemic”, he called the virus a hoax and the belated lockdowns in Italy a “techno-medical despotism”. In “Requiem for the Students”, he denounced Zoom seminars as acquiescence to a Silicon Valley concentration camp condition (his words). In “The face and death”, he derided the use of masks as sacrificing the ritual humanity of the naked face.

    Each short essay was more absurd and strident than the last. Upon publication of the earliest of these, Agamben’s friend, the French philosopher Jean-Luc Nancy, warned us to ignore him, and that if he himself had followed Agamben’s medical advice discouraging a heart transplant that saved his life, that he would be dead. 

    Earlier this month, Agamben went all in, directly and explicitly comparing vaccine passes to Nazi ‘Juden’ stars. In a short piece called, “Second class citizens”, he connects the fates of those who refuse vaccination to that of Jews under fascism and concludes that “The ‘green card’ (Italy’s vaccine pass) constitutes those who do not have it in bearers of a virtual yellow star.” After picking up my jaw, I cannot help but compare Agamben’s analysis to that of QAnon-influenced United States congressperson, Marjorie Taylor Greene, who beat him to the punch when she tweeted back in May that “Vaccinated employees get a vaccination logo just like the Nazi’s forced Jewish people to wear a gold star.” 

    In this ongoing performance, Agamben explicitly rejects all pandemic-mitigation measures on behalf of an ‘embrace tradition, refuse modernity’ conviction which denies the relevance of a biology that is real regardless of the words used to name it. Something seems to have recently cracked open for him, and yet at the same time, re-reading his foundational texts in the light of the pandemic pieces is illuminating. His position has not suddenly changed. It was there all along.

    Romanticism has been a permanent passenger on the flights of Western Modernity, and its mourning for ‘lost objects’ always just-out-of-reach vacillates between melancholia and revolt. Romanticism’s aesthetic disgust with rationality and technology finally has less to do with their effects than with what they reveal about how differently the world really works from how it appears to myth. Its true enemy is less alienation than demystification, and so it will always accept collaboration with Traditionalists. 

    It is not surprising then that Agamben earned the thanks of both Lega Nord and the anti-masker/vaccine movements. His conclusions are also similar to those of the Brazilian populist president Jair Bolsonaro, who sees the virus as an over-blown plot by techno-medical globalists to undermine traditional authority and natural bodily and communitarian coherency. What is the lost object? Agamben’s contributions are, at their core, an elaborate defense of a pre-Darwinian concept of the human and the mystical attachments it provided. Ultimately, he is not defending life, he is refusing it. 

    As of today, Agamben’s biggest online supporters are not his many long time readers but rather a squad of new fans, primarily a Based coalition of wounded contrarian man-childs. From vitalist Reactionaries quoting Julius Evola and Alexander Dugin to the anti-vaxxer roommate who puts energy drinks in his bong, these and other lonely anti-heroes are doomed by their burden to see clearly through the hypocrisies of our Matrix reality. For them, Agamben’s principled stand unites them with the legacy of Romanticist glorious and occult refusals. At work is perhaps less a horseshoe theory of Red-Brown alliance, than the tender bond between outcasts and idiots. 

    In my book, The Revenge of The Real: Politics for a Post-Pandemic World, I consider the origins and doomed future of Agamben’s brand of negative biopolitics. “While Agamben’s own worldview is classically Europeanist, dripping with lurid Heideggerian theology, his influence on the Humanities is much wider and deeper” and so the reckoning due goes well beyond revised syllabi. “The question is how much of the philosophical traditions to which Agamben has been attached over the last decades will also need to be shelved. What then to do with the artifacts of Agamben’s life work? It is a traditionalist, culturalist, locally embedded doctrinal edifice, protecting the ritual meaningfulness of things against the explicit nudity of their reality: like the defiant monologues of a Southern preacher, his sad, solemn theory is undeniably beautiful as a gothic political literature, and should probably be read only as such”

    Even so, the reckoning with legacies of his and other related projects is long overdue. His mode of biopolitical critique blithely ventures that science, data, observation and modeling are intrinsically and ultimately forms of domination and games of power relations. Numbers are unjust, words are beautiful. To accept that real, underlying processes of biochemistry are accessible, and generative of both reason and intervention, is presumed naive. It’s a disposition also found in different tones and hues in the work of Hannah Arendt, Michel Foucault, and especially Ivan Illich, who died from a facial tumor he refused to treat as doctors recommended. Even here at University of California, San Diego, a hub of interdisciplinary biotechnology research, many colleagues insist that the “digitalization of Nature” is “an impossible fantasy”, even as they accept an mRNA vaccine based on a prototype bioprinted from a computational model of the virus’ genome uploaded from China before the actual virus even made it to North America. 

    As I have suggested elsewhere, this orientation is exemplary of the drawn-out influence of Boomer Theory. The baby boomers have tyrannised the Left’s imagination - bequeathing tremendous capacities to deconstruct and critique authority but feeble capacities to construct and compose. Perhaps the ‘68 generation’s last revenge upon those who inherit their messes, is the intellectual axiom that structure is always more suspicious than its dismantling and composition more problematic than resistance, not just as political strategies but as metaphysical norms. Their project was and remains the horizontal multiplication of conditional viewpoints as both means and ends, via the imaginary dismantling of public reason, decision and structuration. This is how they can at once fetishize “the Political” while refusing “governmentality.” 

    I grew up in this tradition, but the world works very differently than the one imagined by soixante-huitards and their secretaries. I hope that philosophy will not continue to fail those who must create, compose and give enforceable structure to another world than this one.

    Agamben’s pandemic outbursts are extreme but also exemplary of this wider failure. Philosophy and the Humanities failed the pandemic because they are bound too tightly to an untenable set of formulas, reflexively suspicious of purposeful quantification, and unable to account for the epidemiological reality of mutual contagion or to articulate an ethics of an immunological commons. Why? Partially because the available language of ethics is monopolized by emphasis on subjective moral intentionality and a self-regarding protagonism for which “I” am the piloting moral agent of outcomes.

    The pandemic forced another kind of ethics. The Idealist distinction between zoē and bios as modes of “life” around which Agamben builds his biopolitical critique is a conceit that snaps like a twig in the face of the epidemiological view of society. Why did we wear masks? Because of a sense that our inner thoughts would manifest externally and protect us? Or was it because we recognize ourselves as biological organisms among others capable of harming and being harmed as such?

    The difference is profound. As we pass by a stranger, how do the ethics shift from subjective intention of harm or endearment to the objective biological circumstance of contagion? What is then the ethics of being an object? We will find out. But when presented with the need for intensive sensing and modeling in the service of highly granular provision of social services to those in need, many public intellectuals choked, only able to offer hollow truisms about “surveillance”. 

    At stake is not just some obscure academic quarrel, but rather our ability to articulate what it means to be human, that is to be all together homo sapiens, in connection with all the fraught histories of that question. I argue that we need instead a positive biopolitics based on a new rationality of inclusion, care, transformation and prevention, and we need a philosophy and a humanities to help articulate it. 

    Fortunately, in many ways we already do. A short and very incomplete list of such might include Sylvia Wynter’s mapping of “who counts” as Human in Colonial Modernity in ways that open the category to reclamation: “We” have been defined by exclusion. It includes those studying the microbiome including the role of microbial life inside of human bodies to keep us alive: The human is already inclusive of the non-human. It includes those studying Anthropogeny and common evolutionary origins of the human species and planetary future: The human is continuous, migratory and changing. It includes those studying experimental Astronautics and the limit conditions of survival in a fragile artificial environment: At thresholds of survivability the human is like a fish discovering water. It includes those studying CRISPR and other re-weaving technologies for genetic therapy: The human can recompose itself at the deepest levels. 

    The affirmation or negation of what the human is also plays out through what humans can be. This animates the cultural controversies over gender reassignment therapies and techniques. The human is also a contingent, complex and pluralistic assemblage available to self-fashioning so that one may finally feel at home in their own skin. But the general availability of synthetic androgens, estrogens and progesterone draws on Modern laboratory biotechnology that Agamben’s biopolitics sees as invasive and unnatural.

    If Philosophy and the Humanities are to claim due legitimacy for present and future challenges, the collective conception of another positive biopolitics –based in the reality of our shared technical and biological circumstances–is absolutely essential. 

    Toward that, I conclude with another passage from The Revenge of The Real: “A laissez-faire vitalism for which “life will find a way” is not an option; it is a fairy tale of a comfortable class who don’t live with the daily agency of sewage landscapes and exposed corpses…” Instead, “(This positive) biopolitics is inclusive, materialist, restorative, rationalist, based on a demystified image of the human species, anticipating a future different from the one prescribed by many cultural traditions. It accepts the evolutionary entanglement of mammals and viruses. It accepts death as part of life. It therefore accepts the responsibilities of medical knowledge to prevent and mitigate unjust deaths and misery as something quite different from the nativist immunization of one population of people from another. This includes not just rights to individual privacy but also social obligations to participate in an active, planetary biological commons. It is, adamantly, a biopolitics in a positive and projective sense.”

    The pandemic is, potentially, a wake-up call that the new normal cannot be just the new old normal. This means a shift in how human societies —which are always planetary in reach and influence— make sense of themselves, model themselves and compose themselves. This is a project that is as philosophical as it is political. Failure is not an option.

    #Benjamin_Bratton #Agamben #Heidegger #philosophie #biopolitique #vitalisme #soin #pandémie #masques #covid-19

  • Amazon transfère 8,2 milliards de livres sterling de revenus britanniques au Luxembourg, selon un rapport

    Amazon a transféré quelque 8,2 milliards de livres sterling de revenus britanniques vers le paradis fiscal européen du Luxembourg, selon un nouveau rapport, alors que le géant du commerce électronique repousse les appels à une enquête fiscale.

    Le poids lourd de la vente au détail a déclaré 13,7 milliards de livres sterling de revenus au Royaume-Uni en 2019, cependant, les dossiers de ses sociétés basées au Royaume-Uni ont indiqué qu’il n’avait déclaré que 5,5 milliards de livres sterling de ventes.

    Le rapport, commandé par le syndicat Unite et soutenu par la députée travailliste et membre du comité du Trésor Emma Hardy, a révélé qu’Amazon avait généré 57 milliards d’euros de revenus basés au Luxembourg en 2019.

    Et avec la population du Luxembourg un peu moins de 614 000 – les revenus engrangés par le petit pays signifieraient qu’Amazon aurait vendu en moyenne pour 92 000 € de biens et services à chaque résident.

    Le rapport, dirigé par l’ancien expert fiscal de Deloitte, Vivek Kotecha, a fait valoir qu’Amazon avait obtenu une longueur d’avance en transférant légalement ses bénéfices vers des pays bénéficiant de conditions fiscales plus favorables.

    Amazon a rejeté les allégations, affirmant que les calculs sont « extrêmement inexacts et n’incluent pas l’essentiel de notre activité ».

    « Nos revenus de vente au détail au Royaume-Uni et d’AWS [Amazon Web Services] sont enregistrés ici au Royaume-Uni et rapportés directement au HMRC. Notre contribution fiscale totale au Royaume-Uni était de 1,1 milliard de livres sterling en 2019 : 293 millions de livres sterling d’impôts directs et 854 millions de livres sterling d’impôts indirects. »

    Les chercheurs du syndicat ont calculé que l’entreprise avait payé un maximum de 84 millions de livres sterling d’impôts sur ses bénéfices – sur la base des déclarations publiques d’Amazon sur Companies House, quelque 46 millions de livres sterling de moins que ce qui aurait été prévu.

    Cependant, un porte-parole de la société a déclaré que tous les comptes d’Amazon ne sont pas disponibles sur Companies House.

    Ventes au Royaume-Uni, entreprises luxembourgeoises
    Les ventes au Royaume-Uni via les succursales locales des sociétés luxembourgeoises seront finalement attribuées aux sociétés mères basées au Luxembourg.

    Lorsqu’un acheteur britannique achète un produit sur le site Web britannique d’Amazon, il est facturé par une division britannique d’une société enregistrée au Luxembourg appelée Amazon EU Sarl.

    Amazon EU Sarl a réalisé un chiffre d’affaires annuel de 32,2 milliards d’euros en 2019, soit une moyenne de 7,5 millions d’euros pour chaque employé sur ses 4 302 effectifs.

    Au Royaume-Uni, les trois principaux holdings d’Amazon ont déclaré une moyenne de 207 000 € de revenus par employé, ce qui suggère que les employés d’Amazon au Luxembourg sont 36 fois plus productifs que leurs homologues britanniques.

    « Ce rapport est vraiment inquiétant. Il ne peut pas être juste qu’Amazon ne prenne que deux jours pour payer sa facture d’impôts, contre 150 jours pour le contribuable britannique moyen », a déclaré Emma Hardy.

    Hardy a ajouté qu’elle soutenait les appels à une enquête publique sur la taxe d’Amazon pour « voir comment nous pouvons rendre les choses plus justes et plus transparentes ».

    Source : Traduction google de https://www.cityam.com/amazon-transfers-8-2bn-of-uk-revenue-to-luxembourg-report-says

    #fraude #fraude_fiscale #vol #amazon #escroquerie #multinationale #bigdata #bénéfices

  • Immigration : pour le symbole, le Refuge solidaire de Briançon ferme son accueil

    Le conseil d’administration de l’association gérant le centre d’hébergement d’urgence pour les exilés venant de traverser la frontière se retire. L’accueil est encore assuré par une poignée de bénévoles.

    La vie du Refuge solidaire, rue Pasteur à Briançon, est chaque jour un peu plus compliquée. Le centre d’hébergement d’urgence ouvert en juillet 2017 accueille toujours autant de personnes migrantes après leur traversée à pied de la frontière franco-italienne. Une situation devenue invivable pour nombre de bénévoles et le conseil d’administration de l’association Refuges solidaires. Cette dernière, qui gère les lieux, jette d’ailleurs symboliquement l’éponge. « On a décidé [mercredi] de quitter le Refuge solidaire », regrette par téléphone Philippe Wyon, l’un des membres du conseil d’administration, confirmant une information de l’AFP.

    (#paywall)
    https://www.ledauphine.com/societe/2021/08/14/immigration-pour-le-symbole-le-refuge-solidaire-de-briancon-ferme-son-ac

    #Briançon #frontière_sud-alpine #France #frontières #asile #migrations #réfugiés #Refuge_solidaire #fermeture #accueil #bénévolat #solidarité #retrait

    ping @isskein @karine4

    –-

    ajouté à la métaliste sur le Briançonnais :
    https://seenthis.net/messages/733721

    Et plus précisément ici :
    https://seenthis.net/messages/733721#message925945

  • Unity Enters Into Agreement to Acquire Parsec | Business Wire
    https://www.businesswire.com/news/home/20210810005116/en/Unity-Enters-Into-Agreement-to-Acquire-Parsec

    Parsec’s technology allows creators to work together remotely and leverage high performance processing from anywhere

    Le moteur de jeu Unity acquiert le développeur Parsec proposant des solutions de bureau à distance à destination des développeurs de jeux vidéo.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #unity #unity_technologies #parsec #business #développement #streaming #remote_desktop #bureau_à_distance #acquisition #marc_whitten #chris_dickson #benjy_boxer #electronic_arts #ea #ubisoft #square_enix

  • Activision Blizzard ($ATVI) News : Culture of Misbehavior Festered Before Lawsuit - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/features/2021-08-06/activision-blizzard-atvi-news-culture-of-misbehavior-festered-before-laws

    Managers set the tone by hiring mostly men, stoking their egos and dating women in the company, current and former employees said.

    Un long article truffé de témoignages d’inconduites professionnelles allant de la discrimination au harcèlement sexuel au ton misogyne au sein d’Activision Blizzard, le tout étalé sur de nombreuses années, témoignant d’un problème profondément ancré au sein de l’entreprise.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #ressources_humaines #environnement_toxique #mike_morhaime #ben_kilgore #alcoolisme #sexisme #misogynie #derek_ingalls #jeu_vidéo_diablo #jeu_vidéo_warcraft #frat_boy_culture #boys'_club #bro_culture #discrimination #harcèlement #bobby_kotick #christina_mikkonen #frank_pearce #j._allen_brack #cher_scarlett #jeu_vidéo_world_of_warcraft #jeu_vidéo_wow #christine_brownell #vin_diesel #mila_kunis #tv_south_park #film_world_of_warcraft #salono_blizzcon #ozzy_osbourne #foo_fighters #alex_afrasiabi #cosby_suite #nicki_broderick #riot_games #ubisoft #jeu_vidéo_hearthstone #jeu_vidéo_overwatch #blizzard_tax #nazih_fares #rémunération #blizzard_entertainment #productivité #jeu_vidéo_warcraft_iii_reforged #santé #évaluations

  • Pass sanitaire : « Opération ville morte » à Cambrai, une soixantaine de restaurateurs refusent de contrôler leurs clients

    Temps d’attente allongé, pas de personnel payé pour contrôler les entrées... Les restaurateurs de Cambrai se rassemblent samedi 7 août pour dénoncer les conditions de mise en place du pass sanitaire. Leurs établissements resteront fermés.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/cqHexy7JQNQmMWVOgdI1OLJR2mc/930x620//filters:format(webp)/regions/2021/08/06/610cfa46d88ed_227491296-128156722771547-727919046840472
    Une soixantaine de restaurateurs de Cambrai protestent contre le contrôle du pass sanitaire ce samedi 7 août. • © Kevin Verin

    Les restaurateurs de Cambrai ne cessent de le répéter, ils ne sont pas contre le pass sanitaire et le vaccin. « Ce n’est pas le sujet » , lance l’un d’entre eux. Ce qui leur pose problème, c’est le contrôle à l’entrée des restaurants, des bars et des cafés à partir de lundi 9 août. 

    C’est pourquoi ce samedi 7 août, une soixantaine d’entre eux a prévu de se réunir sur la place Aristide Briand au centre-ville pour protester. Ce ne sera pas pour autant une manifestation, mais une « opération ville morte » . La quasi totalité de leurs établissements seront fermés. 

    « Le pass sanitaire, c’est une chose, on le respecte, lance Morgan Sedrue, gérant d’un bar de nuit. Mais ce qu’on ne veut pas, c’est contrôler les gens. On n’est pas des anti ou des pro-vaccin, ce n’est pas du tout le débat. On veut montrer notre mécontentement sur le contrôle du pass sanitaire. » Difficile pour lui et ses collègues de s’imaginer contrôler chaque client, « comme un agent de police ». 

    Plusieurs revendications
    Avec le déploiement du pass sanitaire, plusieurs problèmes se posent. A commencer par le temps d’attente devant les établissements. Frédéric Darras, restaurateur, constate déjà « des queues 15 à 20 personnes sur les côtés. Certains n’ont pas le temps par ce qu’ils travaillent, vous les imaginez faire une queue de 15 minutes alors qu’ils n’ont qu’une heure pour manger à la pause ? » Cela entraîne aussi un décalage « en cuisine et dans le service » qui ralentit considérablement la cadence du restaurant. 

    Ensuite, ils anticipent déjà des complications pour l’organisation : « quand on prend les additions, il y a ceux qui attendent à l’extérieur et qui vont vouloir s’asseoir de suite aux places libres, alors qu’on a pas encore contrôlé leur pass sanitaire. Si à ce moment-là, il y a un contrôle de police, ça nous fait 1500 euros d’amende et pour le client, c’est 135 euros. »

    La foire du 15 août à Cambrai inquiète aussi. Les restaurateurs prévoient « à peu près 4000 clients potentiels » dans les restaurants, les bars et les cafés en l’espace d’une journée. Comment s’organiser face à l’afflux de personnes, avec un pass sanitaire à contrôler et sans personne pour le faire ?  "Une situation intenable", pour Morgan Sedrue. 

    Casse-tête en vue
    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/cambrai/pass-sanitaire-operation-ville-morte-a-cambrai-une-soix

    #grève #Douai #france #travail #surveillance #bénévolat #vichy #pétain #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • « Au moins je sers à quelque chose » : des retraités appelés en renfort pour contrôler les pass sanitaires dans les restaurants
    https://rmc.bfmtv.com/emission/au-moins-je-sers-a-quelque-chose-des-retraites-appeles-en-renfort-pour-co

    Des restaurateurs vendéens ont lancé un appel aux retraités pour venir donner un coup de main à l’entrée des établissements. Certains, comme Nicole, 68 ans, sont ravis.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZTLYfv5oYvo

    Des papys et mamies videurs à l’entrée des bars et restaurants ?
    Dans moins d’une semaine, lundi prochain, l’application du pass sanitaire sera être étendue à l’entrée d’établissements recevant du public. Comment s’organiser pour contrôler ces pass, notamment à l’entrée des cafés et des restaurants ?

    Les professionnels de la restauration ont déjà du mal à trouver des bras en salle et en cuisine, alors mettre quelqu’un à l’entrée relève pour certain d’un véritable casse-tête.

    En Vendée, le syndicat des professionnels du secteur, l’UMIH, vient de lancer un appel aux retraités. Objectif : qu’ils viennent prêter main-forte et qu’ils contrôlent les pass à l’entrée, bénévolement.

    #bénévolat #vichy #pétain #vaccination #test_pcr #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #coronavirus #santé #surveillance #confinement #covid #sars-cov-2 #pandémie #contacttracing #isolement

  • Plus de 56 milliards de bénéfices : Apple, Google et Microsoft avalent le monde Anouch Seydtaghia

    Les résultats publiés dans la nuit de mardi à mercredi par les géants de la tech confirme l’extension de leur empire. Apple, Google et Microsoft bénéficient tant de la pandémie que de son atténuation. Rien ne semble en mesure de les freiner.

    Les chiffres étaient attendus en hausse. En réalité, ils ont atteint des sommets. Chacun dans son domaine, Apple, Google et Microsoft ont battu des records lors du dernier trimestre. Publiés dans la nuit de mardi à mercredi, leurs résultats montrent que les tendances esquissées ces derniers mois se confirment. Ces géants de la tech ont été les grands vainqueurs de la pandémie. Et la fin de la crise sanitaire qui se dessine leur profitera davantage encore. Et rien, de la pénurie de puces informatiques aux tentatives de régulation, ne semble sérieusement capable de contrecarrer l’expansion de ces multinationales à moyen terme.

    Bien sûr, Google, Apple et Microsoft ont chacun leurs spécificités et sont actifs dans des marchés parallèles. Mais des traits communs les réunissent. Le fait que des milliards de Terriens aient passé, ces derniers mois, un temps accru devant leurs écrans – téléphones ou ordinateurs – leur a directement bénéficié. La demande pour les services en ligne a explosé. Et aujourd’hui, les géants du numérique profitent de la reprise, de l’accroissement de la consommation et des voyages rendus à nouveau possible. C’est ainsi que Apple (21,7 milliards de dollars), Google (18,5 milliards) et Microsoft (16,5 milliards) ont cumulé plus de 56 milliards de bénéfices en trois mois. Ces sociétés, dont la valeur totale excède les 6000 milliards de dollars en bourse, ont chacune battu un record. . . . . .

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/plus-56-milliards-benefices-apple-google-microsoft-avalent-monde

    #bénéfices #économie #publicité #fiscalité #capitalisme #finance #actionnaires #dividendes #multinationales #gafam #Apple #Google #Microsoft

  • Le pape François limite la messe en latin qui appelle les Juifs à se convertir Ben Sales
    https://fr.timesofisrael.com/le-pape-francois-limite-la-messe-en-latin-qui-appelle-les-juifs-a-

    La décision revient sur un décret antérieur du Pape Benoît XVI ; la messe en latin appelle à la conversion des juifs et, jusqu’en 2008, faisait référence à la "cécité" des juifs

    JTA – Le pape François a restreint l’utilisation de la messe en latin, une forme de liturgie privilégiée par les catholiques traditionalistes qui appelle à la conversion des Juifs et qui, jusqu’en 2008, faisait référence à la « cécité » des Juifs.


    Sur cette photo d’archive du jeudi 1er avril 2021,le pape François célèbre une messe dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican. Au cours de la messe, le pontife bénit une quantité symbolique d’huile qui sera utilisée pour administrer les sacrements pendant l’année. Le pape François a pris des mesures sévères contre la diffusion de l’ancienne messe en latin le vendredi 16 juillet 2021, revenant sur l’une des décisions phares du pape Benoît XVI dans un défi majeur aux catholiques traditionalistes. (Crédit : APPhoto/Andrew Medichini)

    La déclaration de François vendredi est un désaveu d’un décret antérieur de son prédécesseur, le pape Benoît XVI, qui, en 2007, avait facilité l’utilisation de la messe en latin. À l’époque de cette déclaration, des groupes juifs avaient exprimé leur inquiétude parce que la messe en latin récitée le Vendredi saint comprenait une « prière pour les Juifs » qui appelait à leur conversion au christianisme et faisait référence à leur « aveuglement ».

    À l’époque, les groupes juifs s’inquiétaient du fait que la décision de Benoît XVI signifiait un recul par rapport au Concile Vatican II, ou Vatican II, qui avait déclaré en 1965, dans un document connu sous le nom de « Nostra Aetate », que les Juifs n’étaient pas coupables d’avoir tué Jésus et avait condamné l’antisémitisme.

    Les accusations selon lesquelles les Juifs ont tué Jésus ont longtemps motivé les attaques antisémites.

    En 2008, Benoît XVI a réaffirmé son engagement envers Nostra Aetate et a supprimé le mot « aveuglement » de la prière du Vendredi saint. Selon l’Associated Press, François a déclaré qu’il restreignait l’utilisation de la messe en latin par crainte que ceux qui la favorisent rejettent également Vatican II.

    Le concile Vatican II a apporté un certain nombre de changements radicaux aux rituels et pratiques catholiques, notamment en autorisant la récitation de la messe en langue vernaculaire. Une faction de catholiques qui s’est séparée de l’Église après Vatican II avait continué à réciter la messe en latin avant la déclaration de Benoît XVI. Désormais, pour pouvoir utiliser la messe en latin, les prêtres doivent obtenir l’autorisation de leur évêque local, qui doit également s’assurer que ceux qui utilisent la messe en latin acceptent Vatican II.

    #pape #antisémite #benoit_XVI #catholicisme #antisémitisme institutionnel #juifs #messe #conversion #vatican_II #latin

  • Sur France Culture, Mussolini ou le règne de la violence
    https://www.telerama.fr/radio/sur-france-culture-mussolini-ou-le-regne-de-la-violence-6928646.php


    https://www.franceculture.fr/emissions/benito-mussolini-grandes-traversees

    « Opportuniste », « sans conviction », il est aussi le « premier dictateur européen », explique sur France Culture la romancière Simonetta Greggio, qui produit cette Grande traversée sur #Benito_Mussolini. Né en 1883, le Duce est fusillé en avril 1945 par des antifascistes et pendu par les pieds sur la piazzale Loreto, à Milan. Selon l’historien Frédéric Le Moal, « Mussolini meurt comme il a vécu » : dans la violence. Fervent socialiste et antimilitariste dans sa jeunesse, il finit pourtant par célébrer une virilité guerrière. Avec une immense brutalité, il ne cesse de vouloir faire des Italiens un « peuple supérieur », jusqu’aux lois raciales et antisémites de 1938. Experts, écrivains et réalisatrices permettent de comprendre la naissance de la dictature avec la création du Parti national fasciste en 1921. Les discours mussoliniens, ponctués d’acclamations de la foule, témoignent de son ascension. Ses lettres, de sa déchéance. Si cette série aurait gagné à éviter quelques répétitions, elle est aussi instructive que passionnante.

  • Ah mais je ne savais pas que Ben était le neveu de… Ralph Thamar ! En même temps lui non plus ne le savait pas vraiment…

    Par contre impossible de trouver en ligne ce docu. J’ai trouvé celui du milieu sur le reggae, mais je ne trouve pas Créole Jazz et Créole Rap. :(
    Si quelqu’un sait comment les trouver…

    https://www.mouv.fr/r-n-b/creole-soul-avec-ben-l-oncle-soul-sur-france-o-318582
    https://www.dailymotion.com/video/x66bd7a

    #musique #Antilles #Martinique #Ben_l'oncle_soul #Ralph_Thamar #jazz avec #Chassol aussi dedans

  • La piste d’athlétisme sur voitures
    http://carfree.fr/index.php/2021/06/21/la-piste-dathletisme-sur-voitures

    Depuis des années, l’artiste Benedetto Bufalino construit avec succès des installations d’art contemporain à partir de voitures. Par la transformation et la modification, cet artiste lyonnais donne à l’objet quotidien Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #art #espace_public #humour #piétons #sport #stationnement

  • La Suisse affûte ses nouvelles armes fiscales Ram Etwareea

    Le Conseil fédéral se préoccupe déjà de la proposition du G7 d’une fiscalité des entreprises mondialement harmonisée à 15%. Faute de pouvoir s’y opposer, il prévoit des mesures compensatoires. Les cantons se préparent eux aussi.
    La Suisse ne restera pas les bras croisés si les grands pays du G7 et du G20 imposent un taux d’imposition minimal global de 15% sur les bénéfices des entreprises. Un tel nouveau standard ne sera pas sans conséquence pour le pays où 18 des 26 cantons pratiquent un taux d’imposition au-dessous de ce seuil.
    . . . . . . .
    Il s’agira en effet de prendre des mesures compensatoires en faveur des entreprises au cas où elles doivent s’acquitter de plus d’impôts. Celles-ci pourraient prendre des formes diverses : subventions à la recherche, participation aux cotisations sociales, crédits d’impôt.
    . . . . .
    Nous serons aussi au front au cas où le G7 et le G20 nous imposent une nouvelle norme. » Et d’ajouter : « Après tout, le principe d’un taux d’imposition minimum global ne tombe pas du ciel. Dès lors, nous sommes prêts, si besoin, à prendre des mesures pour maintenir l’attractivité de nos cantons. »
    . . . . .
    La question des compensations, au cas où les entreprises devraient payer plus d’impôts n’est, de la même façon, pas à l’ordre du jour. « Elle sera abordée avec la Confédération en temps voulu selon l’avancement des discussions au sein de l’OCDE, poursuit Nathalie Fontanet. Toutefois et sauf avis contraire de la Confédération, les mesures de compensation me paraissent être un outil nécessaire, au vu de notre tissu économique. »
    . . . . . .
    Le week-end dernier dans la presse alémanique, et de nouveau dans le Financial Times (FT) de ce jeudi, c’est le chef des Finances du canton de Zoug, Heinz Tännler, qui monte aux barricades. Il a de quoi. Des dizaines de multinationales sont installées dans ce canton où le taux d’imposition est de 12%. « Il est évident que notre objectif est de nous maintenir comme un site parmi les plus avantageux en dépit de l’éventuel taux d’imposition minimal, dit-il. Notre population est consciente des besoins des entreprises internationales en matière de conditions favorables. »
    . . . . . . .
    « Les réformes s’imposent, mais le Conseil fédéral devra être assez intelligent pour aider à atténuer l’impact des changements. »

    Source : https://www.letemps.ch/economie/suisse-affute-nouvelles-armes-fiscales

    #impôts #économie #fiscalité #inégalités #impôt #paradis_fiscaux #economie #capitalisme #évasion_fiscale #finance #multinationales #domination_finaciére #gafam #bénéfices #paradis_fiscal

    • Et si la Suisse faisait dans la subvention fiscale ?

      Selon le « Financial Times », la Confédération et les cantons réfléchissent activement à des moyens de compensation pour les entreprises qui seraient appelées à payer 15% d’impôt sur leurs bénéfices, comme le souhaite le G7.
      Un article publié jeudi https://www.ft.com/content/8b57bead-4e52-4f07-a2eb-ea46443abfe2 par le quotidien britannique affirme que les autorités suisses étudient déjà les possibilités de contourner l’éventuel standard fiscal mondial. Le pays, rappelle-t-on, accueille des dizaines de multinationales indigènes (Novartis, Roche, Nestlé, Glencore, Holcim) et étrangères (Philip Morris, Johnson & Johnson, Gunvor, Trafigura, Vale). Le taux d’imposition, qui n’est que l’un des facteurs qui comptent pour qu’une entreprise s’installe en Suisse, varie de canton en canton. Et 18 des 26 cantons ont un taux au-dessous de 15%.
      . . . . . .
      Taux d’imposition de 12% à Zoug
      Selon le journal, Berne a déjà lancé des consultations auprès des cantons pour définir une stratégie commune afin que le pays reste attractif. Ces mesures pourraient inclure des subventions pour la recherche et le développement, des déductions sociales ou encore des crédits d’impôts. « La démarche suisse met en lumière la difficulté de mettre en place un taux d’imposition global minimal de 15% pour les entreprises, souligne le FT. Les multinationales basées dans le canton de Zoug sont imposées à moins de 12%. »
      « Il est évident que notre objectif est de nous maintenir comme un site parmi les plus avantageux en dépit de l’éventuel taux d’imposition minimal, confirme Heinz Tännler, le chef des Finances du canton de Zoug.
      . . . . .
      Bref, l’exercice du journal économique et financier met en exergue le fait que les autorités suisses sont prêtes à trouver des astuces pour maintenir l’attractivité du pays. Son article a attiré beaucoup de commentaires. Les avis sont partagés. Pour les uns, la Suisse ne doit pas se plier aux exigences du G7 ou de l’OCDE mais se battre pour sa souveraineté fiscale. Pour les autres, elle est fidèle à sa réputation, celle d’un « paradis fiscal ».
      . . . .
      Source : https://www.letemps.ch/economie/suisse-faisait-subvention-fiscale

  • La Suisse affûte ses nouvelles armes fiscales Ram Etwareea

    Le Conseil fédéral se préoccupe déjà de la proposition du G7 d’une fiscalité des entreprises mondialement harmonisée à 15%. Faute de pouvoir s’y opposer, il prévoit des mesures compensatoires. Les cantons se préparent eux aussi.
    La Suisse ne restera pas les bras croisés si les grands pays du G7 et du G20 imposent un taux d’imposition minimal global de 15% sur les bénéfices des entreprises. Un tel nouveau standard ne sera pas sans conséquence pour le pays où 18 des 26 cantons pratiquent un taux d’imposition au-dessous de ce seuil.
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    Il s’agira en effet de prendre des mesures compensatoires en faveur des entreprises au cas où elles doivent s’acquitter de plus d’impôts. Celles-ci pourraient prendre des formes diverses : subventions à la recherche, participation aux cotisations sociales, crédits d’impôt.
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    Nous serons aussi au front au cas où le G7 et le G20 nous imposent une nouvelle norme. » Et d’ajouter : « Après tout, le principe d’un taux d’imposition minimum global ne tombe pas du ciel. Dès lors, nous sommes prêts, si besoin, à prendre des mesures pour maintenir l’attractivité de nos cantons. »
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    La question des compensations, au cas où les entreprises devraient payer plus d’impôts n’est, de la même façon, pas à l’ordre du jour. « Elle sera abordée avec la Confédération en temps voulu selon l’avancement des discussions au sein de l’OCDE, poursuit Nathalie Fontanet. Toutefois et sauf avis contraire de la Confédération, les mesures de compensation me paraissent être un outil nécessaire, au vu de notre tissu économique. »
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    Le week-end dernier dans la presse alémanique, et de nouveau dans le Financial Times (FT) de ce jeudi, c’est le chef des Finances du canton de Zoug, Heinz Tännler, qui monte aux barricades. Il a de quoi. Des dizaines de multinationales sont installées dans ce canton où le taux d’imposition est de 12%. « Il est évident que notre objectif est de nous maintenir comme un site parmi les plus avantageux en dépit de l’éventuel taux d’imposition minimal, dit-il. Notre population est consciente des besoins des entreprises internationales en matière de conditions favorables. »
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    « Les réformes s’imposent, mais le Conseil fédéral devra être assez intelligent pour aider à atténuer l’impact des changements. »

    Source : https://www.letemps.ch/economie/suisse-affute-nouvelles-armes-fiscales
    #impôts #économie #fiscalité #inégalités #impôt #paradis_fiscaux #economie #capitalisme #évasion_fiscale #finance #multinationales #domination_finaciére #gafam #bénéfices #paradis_fiscal

  • Plus de 90 Maliens rentrent chez eux en toute sécurité à bord d’un vol en provenance du Tchad | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/plus-de-90-maliens-rentrent-chez-eux-en-toute-securite-bord-dun-vol-en-provenan
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/sekou_coulibaly_0.jpg?itok=cIXLa-SH

    Plus de 90 Maliens rentrent chez eux en toute sécurité à bord d’un vol en provenance du Tchad. N’Djamena - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a aidé 95 Maliens, dont 72 femmes et enfants, à rentrer chez eux depuis le Tchad, en coordination avec les gouvernements du Tchad et du Mali. Les migrants ont embarqué le 1er juin à bord d’un vol spécialement affrété dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire de l’OIM. Parmi les personnes qui ont bénéficié de l’aide au retour volontaire se trouvaient des personnes qui ont quitté le Mali dans l’espoir de rejoindre l’Europe mais qui se sont retrouvées bloquées au Tchad, ainsi que d’autres qui ont été plongées dans la précarité socioéconomique en raison de la COVID-19.Le Tchad est une importante plaque tournante de la migration africaine qui attire des centaines de milliers de personnes de tout le continent. Plus particulièrement dans le nord, des milliers de migrants se déplacent pour travailler dans les mines d’or artisanales ou traversent les frontières soit vers la Libye dans l’espoir de rejoindre l’Europe, soit depuis la Libye pour échapper à des expériences traumatisantes.
    Un récent rapport de l’OIM montre qu’entre août 2019 et septembre 2020, plus de 9 700 migrants se rendant en Libye depuis le Tchad ont été observés aux points de contrôle des flux dans le nord. Au cours de la même période, quelque 11 700 autres ont été observés se rendant vers le Tchad depuis la Libye.« Ces périples migratoires peuvent être très risqués car les itinéraires ne sont pas toujours sûrs et les migrants sont vulnérables aux mauvais traitements, notamment à l’exploitation du travail et à l’exploitation sexuelle », explique Jean-Claude Bashirahishize, responsable du programme de protection et d’aide aux migrants de l’OIM au Tchad.
    Confronté à un revenu de plus en plus faible et à des perspectives limitées, Sekou a décidé de vendre son équipement et de quitter le Mali dans l’espoir de rejoindre l’Europe.« J’ai des amis qui avaient fait le voyage et qui m’ont dit comment procéder. Je suis parti du Mali pour rejoindre le Niger, puis l’Algérie et enfin la Libye », raconte-t-il. « En Libye, j’ai payé 300 euros à un « coxeur » [passeur] qui m’a fait monter sur un bateau pneumatique. Mais le bateau s’est crevé en mer et les garde-côtes nous ont ramenés. Je me suis enfui à Benghazi où j’ai travaillé pendant quelques mois pour gagner un peu d’argent. Ensuite, je me suis rendu à Kufra, puis à Faya [nord du Tchad] et enfin à N’Djamena par la route. Quand je suis arrivé à N’Djamena, je n’avais plus rien ». Sekou a été orienté vers l’OIM par l’Ambassade du Mali au Tchad. L’OIM travaille en étroite collaboration avec le gouvernement tchadien depuis 2019 et les missions diplomatiques au Tchad pour élaborer un mécanisme d’orientation par lequel les migrants vulnérables peuvent être rapidement orientés vers des mécanismes de protection appropriés.
    « Les activités de protection et d’aide aux migrants de l’OIM, y compris l’aide au retour volontaire, garantissent que les migrants bloqués et vulnérables ont accès à des moyens sûrs et dignes pour rentrer chez eux s’ils le souhaitent, et pour retrouver leur famille », poursuit M. Bashirahishize. Le vol charter a été rendu possible grâce au Programme régional de développement et de protection en Afrique du Nord (RDPP-NA), un programme phare mis en œuvre en Afrique du Nord pour renforcer la protection des migrants vulnérables, et fournir une aide immédiate et directe telle que le retour volontaire et la réintégration.
    Le programme a aidé plus de 300 migrants bloqués au Tchad à rentrer chez eux en toute sécurité dans plus de 9 pays, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et la Sierra Leone, depuis son lancement en 2019.
    À leur retour, les migrants éligibles peuvent bénéficier d’une aide à la réintégration qui peut comprendre un soutien psychosocial, des formations qualifiantes, une orientation ou une aide en nature pour monter des projets socioéconomiques individuels, collectifs ou communautaires.

    #covid-19#migrant#migration#tchad#benin#RDC#mali#niger#nigeria#senegal#sierraleone#OIM#retour#reintegration#protection#sante#psychosocial

  • Les grandes marges de la pharma avec les autotests

    Les pharmaciens et les distributeurs réalisent d’importantes marges avec les autotests pour le coronavirus, selon une enquête de la RTS. L’opération financée par la Confédération se révèle très onéreuse.

    Seize millions d’autotests pour le coronavirus ont été mis en circulation en Suisse depuis le mois d’avril, selon pharmaSuisse. Cinq unités sont fournies gratuitement chaque mois aux assurés du pays, aux frais de la Confédération.

    L’enquête du 19h30 débute dans une petite pharmacie de Lausanne, où les autotests distribués par le groupe pharmaceutique Roche en lot de 25 sont reconditionnés en lot de 5 unités, dans des sachets plastiques. La pharmacie perçoit 6 francs par sachet rempli par la comptable de l’établissement.

    « J’ai été un peu surprise par le prix. Il me semblait que c’était assez onéreux pour les assurances et la Confédération », explique Simone Golaz.

    Médecins lésés ?
    Avec ce travail et toutes les autres activités qui y sont liées, comme la distribution et le conseil, la marge du pharmacien sur l’autotest avoisine les 50%.

    Des chiffres qui font bondir les médecins. Ceux-ci s’estiment nettement moins bien payés pour vacciner.

    « Si quatre millions de Suisses vont chercher une fois par mois un sachet chez le pharmacien, ça revient à une marge pour les pharmaciens de 88 millions par mois, soit à peu près un milliard par année. Le prix paraît un peu exagéré », estime Philippe Eggimann, président de la Société vaudoise de médecine.

    « On ne vole personne »
    Pour les pharmaciens, ces émoluments, mêmes élevés, sont mérités. « J’ai l’impression qu’on ne vole personne. On a un gros travail qui est fait derrière de logistique, d’administratif, de soutien. Et il ne faut pas oublier que les pharmaciens étaient les premiers et les seuls à pouvoir faire rapidement ce travail, pendant les vacances de Pâques », rappelle Christophe Berger, président de la Société vaudoise de pharmacie.

    Facturé 12 francs, l’autotest Roche et sa distribution à la population suisse, après TVA, est rémunéré 5,60 francs au pharmacien et 5,50 francs au distributeur. Au total, avec la TVA, cela correspond à la virgule près au plafond tarifaire fixé par le Conseil fédéral pour les autotests dans l’ordonnance 3 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus.

    Des chiffres qui interpellent Emidio Do Sacramento, PDG de l’entreprise Zenum. Celui-ci a développé au parc technologique Biopôle de Lausanne un test antigénique rapide homologué en Belgique.

    « Si on prend l’exemple d’un autotest de type sérologique ou antigénique, le coût de production ne dépasse pas les deux francs. Je pourrais vendre cet autotest à 2,20 francs au client final », indique-t-il.

    Nouvelle concurrence
    Le groupe Roche n’a pas souhaité s’exprimer sur le détail de ses prix. « Nous fixons nos prix de manière responsable afin qu’il n’y ait pas d’obstacle à l’accès pour les patients », répond l’entreprise aux sollicitations de la RTS.

    Les demandes de renseignement auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) sont quant à elles restées sans réponse.

    La conseillère nationale vaudoise Léonore Porchet, membre de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique, regrette cette situation. « Ce qui est scandaleux, c’est la complicité de la Confédération avec la pharma, qui de tout temps lutte pour garder ses prix et ses marges. La Suisse est un des seuls pays qui s’est opposé à la suspension des brevets des vaccins, justement pour conserver les marges astronomiques de la pharma », relève l’élue verte.

    L’entreprise américaine BD, qui a domicilié son siège administratif à Eysins, près de Nyon, est le deuxième acteur à entrer sur le marché des autotests en Suisse, grâce à une autorisation obtenue auprès de Swissmedic. Malgré cette nouvelle concurrence, les prix ne devraient que peu varier. . . . . . . . . .

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/12250197-les-grandes-marges-de-la-pharma-avec-les-autotests.html

    #tests #autotests #Suisse #pharma #marge #bénéfices #santé #big_pharma #industrie_pharmaceutique #médicaments #brevets #corruption #big-pharma #médecine #multinationales #lobbying #covid-19

  • You call this a government of change ?
    Gideon Levy | Jun. 3, 2021 | 12:21 AM | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-you-call-this-a-government-of-change-1.9869175

    One can understand those who are experiencing relief or even joy today, on the assumption that a new government is about to be formed. It’s harder to join in the pompous and childish exaggerations, which describe Israel as going from darkness to light, and from slavery to freedom, as if it’s Alexander Lukashenko who had fallen and not Benjamin Netanyahu.

    Both camps are guilty of hysterical exaggerations: Netanyahu’s departure is neither the end nor the portal to heaven. The camp that despised Netanyahu, ignored his achievements and focused on his lifestyle and failures, will jump with joy into the city pool tonight, so I’m sorry to be a party pooper. But the Netanyahu government will be replaced by another right-wing government. Israel will wake up to a new day that will be too much like the previous one.

    One can understand the happiness at removing Likud from power, given the multitude of its clowns and muzzlers and its government, which in recent years has been a one-man show. Seeing Miri Regev disappear from our lives is a sublime moment. The new government will have a more efficient and impressive team of ministers, some of whom will try to do their job more decently. It’s pleasing. But over everything hovers a black and oppressive cloud: The right is replacing the right. A right without Netanyahu will replace a right with Netanyahu, and both are cruel. No serious leftist can rejoice in this.

    Just before the left is also tempted to believe the Bibi-ists’ campaign of threats, of this “extreme left-wing government,” one must return with great sorrow to reality: The right will have unrestrained rule over this government as well. It represents neither unity nor change – it is right wing. The process of forming this government heralds what will come next: No one courted Meretz and Labor during the coalition negotiations; they were in the pockets of the big boys. They threw them the transportation and health portfolios, and offered a few bribes to the United Arab List, which can hardly be called left-wing.

    Foreign Minister Yair Lapid will travel the world for photo ops with statesmen, charming all those who so desperately want to see Israel as supposedly different. It will be another illusion like the ones disseminated by Shimon Peres, Lapid’s predecessor in the role of Israel’s beautiful face. This will not only be because of the government behind him, but also due to his own positions: Lapid is right wing. He will agree with almost all the moves of this right-wing government, why should he complain? On crucial issues, brother Bennett will implement brother Lapid’s policy, and vice versa. What fraternity!

    It would be best not to say too much about Finance Minister Avigdor Lieberman. Israel has never had such a right-wing and rotten finance minister. Justice Minister Gideon Sa’ar and Interior Minister Ayelet Shaked will be the face of the government’s evil. Here there won’t even be the appearance of compassion and humanity, let alone equality, toward the country’s non-Jews. Defense Minister Benny Gantz is already strangling Gaza as no one has strangled it before.

    And all this will be presided over by Prime Minister Naftali Bennett, whose belt already has one notch from a terrible war in Gaza, for which he pushed and incited because of the kidnapping and murder of three young Jews in the West Bank, and which he’d be happy to repeat. Iran, the nation-state law, the rule of law, the defense budget and the settlements will be dealt with just as under the previous government. In the Evyatar outpost, the last wild weed as of now, they can already break open the champagne. This extreme left-wing government will support them as well. It’s a bad-news government.

    The remnants of the miserable Zionist left will longingly observe what is happening from the visitors’ gallery. No one will take them seriously, and rightly so. They have no options. Nitzan Horowitz will protest, Merav Michaeli will threaten, and the cabinet secretary will record it in the minutes. In this government they are out of their league.

    I wish that all this weren’t true. I wish it was just the irritable grumbling of someone who always sees the worst. Unfortunately, there’s no chance of that.

    #Bennett #Lapid

  • RENCONTRE 4 BENEDICTE GROSJEAN : 17 MAI 2021

    QUESTIONS
    Comment définir aujourd’hui les liens possibles entre
    recherche-action et urbanisme ?
    Comment les resituer dans le cadre de la recherche
    par le projet ?
    Quelles peuvent être les relations entre recherche-action et pédagogie ?

    PARCOURS
    Professeure, ENSA de Lille, Ville et territoire ; Chercheure au laboratoire LACTH, ENSAP de Lille
    Chercheure associée au laboratoire IPRAUS (UMR
    AUSser) ; chargée de cours à la Faculté d’Architecture
    de l’Université de Louvain (LOCI), site de Tournai.
    Formations : 1995, Ingénieur civil architecte (Ecole
    Polytechnique de Louvain) ; 2000, DEA « projet urbain :
    théories et dispositifs » (ENSA Paris-Belleville) ; 2007,
    Docteur en architecture, urbanisme et aménagement
    du territoire (UCLouvain / Université de Paris VIII) ; 2008,
    Grand Prix de la Thèse sur la Ville ; 2019, Habilitation à
    diriger les Recherches
    Thèmes de recherches : les formes territoriales alternatives à la métropolisation (entre-deux, transfrontaliers, ville diffuse, etc.) et les modes de projet « dans un
    monde incertain » (urbanisme descriptif, stratégique,
    bottom-up).

    https://www.youtube.com/watch?v=sXPuaJstvMQ

    #Bénédicte_Grosjean #recherche #recherche-action #urbanisme #TRUST #master_TRUST #conférence #research_by_design #pédagogie #constructivisme #positionnement #immersion #méthodologie #émancipation #empowerment #rationalisme_scientifique #RAP #recherche-action_participative #ressources_pédagogiques

  • #Sortir_du_noir

    Sortir du noir est conçu par les créatrices #Mary_Jimenez et #Bénédicte_Liénard, le travail engage une réflexion pointue et sensible sur la réalité des flux migratoires et notamment par le prisme de la question du #devoir_de_sépulture. La présentation de Sortir du noir aura lieu dans un espace où le spectateur sera proche de l’acteur, en l’incluant dans la scénographie créant ainsi une forme de voyage. La scénographe Sabine Theunissen travaillera à inclure les spectateurs dans une réflexion intime sur la question de #sépulture, le sol jonché de sable, des projections de mer sur les murs, etc. pour s’immerger pleinement dans l’univers sensible et puissant des deux créatrices.

    La présentation comportera un échantillon des #récits récoltés en Tunisie ainsi que d’autres nombreux #témoignages récoltés par les deux porteuses du projet. Le spectacle sera volontairement court afin de porter au mieux l’intensité du propos, créant une situation intime sans créer de malaise. La notion d’une interaction entre image, son, performance vivante sera au service du propos délicat du devoir de sépulture. Le spectacle croisera images et récits pour porter au mieux cette réflexion. Le plateau de théâtre devenant le lieu de la parole des oubliés.

    https://theatredeliege.be/evenement/sortir-du-noir

    #migrations #asile #réfugiés #morts #décès #art #spectacle #art_et_politiques #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières

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    ping @isskein @karine4

  • Les rabais fiscaux d’Amazon au Grand-​​Duché validés
    La justice européenne a validé les rabais fiscaux obtenus par la multinationale au Luxembourg, désavouant la Commission européenne.

    La justice européenne a validé mercredi les rabais fiscaux obtenus par Amazon au Luxembourg, désavouant la Commission européenne qui y voyait des aides d’État illégales pour un montant de 250 millions d’euros dont elle avait exigé le remboursement. En revanche, dans une autre affaire, le tribunal de l’UE a donné tort au Luxembourg et à l’énergéticien Engie dont les montages financiers douteux ont bien constitué un avantage indu.

    « Le Luxembourg se félicite de l’arrêt rendu par le Tribunal de l’Union européenne (...), qui confirme que le traitement fiscal du contribuable en question suivant les règles fiscales applicables à l’époque n’est pas constitutif d’une aide d’État », a réagi le gouvernement dans un communiqué.

    La suite : http://www.lessentiel.lu/fr/economie/dossier/ecolux/news/story/les-rabais-fiscaux-d-amazon-au-grand-duche-valides-19666240

    #amazon #travail #domination_finaciére #bigdata #gafam #bénéfices #luxembourg #paradis_fiscaux #paradis_fiscal #évasion_fiscale #ue #union_européenne #luxleaks #économie #fiscalité #economie #impôts #MDR_justice_européenne

  • L’OIM fournit une aide au retour à 160 migrants bangladais depuis la Libye | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-fournit-une-aide-au-retour-160-migrants-bangladais-depuis-la-libye
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/photo_2_in_dhaka_edited_0.jpg?itok=ycslm7j0

    Dhaka - En étroite coordination avec le gouvernement du Bangladesh, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a facilité le retour en toute sécurité de 160 migrants bangladais bloqués en Libye grâce à son programme de retour humanitaire volontaire.L’avion a quitté Benghazi, en Libye, le 4 mai et a atterri en toute sécurité à l’aéroport international Hazrat Shajalal de Dhaka le lendemain. Les migrants étaient bloqués en Libye en raison de la COVID-19 et de la situation difficile en matière de sécurité dans le pays. L’OIM a œuvré en étroite collaboration avec les autorités libyennes et l’Ambassade du Bangladesh en Libye pour aider ces personnes à rentrer chez elles. Avant le départ, les migrants ont subi des examens de santé et l’OIM leur a fourni une aide au transport avant le départ, des services de conseil et un examen de protection. Ils ont également reçu des équipements de protection individuelle (EPI) et ont passé des tests de COVID-19 (PCR) avant d’entamer leur retour au Bangladesh.
    « La pandémie de COVID-19 en Libye a déclenché une série d’événements qui a conduit à une perte importante des moyens de subsistance pour des milliers de migrants. Le programme de retour humanitaire volontaire de l’OIM est la seule voie sûre et régulière pour les migrants qui veulent quitter la Libye et rentrer chez eux de manière sûre, régulière et digne », a déclaré Federico Soda, chef de mission de l’OIM en Libye. « Ces opérations sont compliquées et rendues possibles par la collaboration tripartite entre l’OIM, l’ambassade du Bangladesh en Libye et les autorités libyennes à Benghazi. Cette collaboration est soutenue financièrement par l’Union européenne. »
    A Dhaka, les responsables du gouvernement bangladais et le personnel de l’OIM ont accueilli et aidé les migrants à l’aéroport international Hazrat Shahjalal, où ils ont reçu une aide en espèces pour leur transport ultérieur vers leurs destinations respectives.
    Les migrants de retour recevront chacun une subvention de réintégration pour les aider à se réinsérer dans leurs communautés. Cette aide à la réintégration est particulièrement importante pour les migrants qui, dans certains cas, ont subi des traumatismes physiques et psychologiques lorsqu’ils étaient bloqués en Libye.« Notre priorité est d’offrir à ceux qui souhaitent rentrer dans leur pays un moyen sûr et digne pour le faire, et de soutenir leur réintégration. Pour ce faire, nous continuons à travailler de manière étroite et constructive avec le gouvernement du Bangladesh, et je les remercie pour leurs efforts continus », a déclaré Giorgi Gigauri, chef de mission de l’OIM au Bangladesh.Selon l’un des migrants de retour, « la vie en Libye était très dangereuse car les affrontements se poursuivaient ; j’ai décidé de rentrer dans mon pays car je ne gagnais pas assez d’argent. C’était très difficile de rester là-bas. »
    #Covid-19#migrant#migration#libye#bengladesh#sante#retour#rapatriement#santementale#traumatisme
    Le programme de retour humanitaire volontaire de l’OIM est souvent considéré comme une bouée de sauvetage pour les migrants bloqués qui choisissent de rentrer chez eux et de reconstruire leur vie. Depuis 2015, plus de 2 900 migrants bangladais sont rentrés de Libye grâce à ce programme, qui fait partie de l’initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants, plus vaste.

  • Jennifer Bates : « Nous sommes les milliardaires d’Amazon » Jonathan Lefèvre

    « Dès le troisième jour, je souffrais, j’ai regardé autour de moi et j’ai réalisé que je n’étais pas la seule à souffrir. » Arrivée en mai dernier à l’entrepôt de Bessemer (Alabama), Jennifer Bates décide quelques semaines plus tard de tenter l’inimaginable : créer un syndicat chez Amazon. Portrait.


    Jennifer Bates, une ouvrière qui a fait bouger le président des États-Unis. (Photo AFP)

    En commençant à travailler chez Amazon, l’ancienne ouvrière de l’automobile pensait avoir trouvé un « bon job » : 15 dollars de l’heure, une assurance-maladie. Mais elle déchante vite. « Ce n’est pas seulement physique. C’est une tension mentale. » Jennifer Bates parle du contrôle du temps – « time off task » – en vigueur chez Amazon : chaque seconde où le travailleur ne fait pas la tâche qui lui est assignée est comptée. Si ce quota est dépassé, les travailleurs sont pénalisés (jusqu’au licenciement). Problème : c’est totalement arbitraire car les travailleurs ne connaissent pas leur quota. Pour Jennifer et ses collègues, aller aux toilettes devient donc un dilemme : si on n’arrive pas à se retenir jusqu’à sa pause, aller aux WC pendant son shift compte dans son « time off task ».

    Un jour a eu lieu un contrôle aléatoire pour vérifier si les travailleurs ne volent pas de marchandises. « J’ai dû enlever ma veste, passer au scanner, enlever mes chaussures. Alors j’ai demandé si ce temps passé au contrôle, j’allais le récupérer pour mon temps de pause. L’agent de sécurité a dit non. J’étais furieuse. » C’est le déclic : après une discussion avec des collègues, des travailleuses et travailleurs d’Amazon font appel au syndicat. Dans le plus grand secret. Car Amazon déteste les organisations de travailleurs.

    L’ouvrière qui fait bouger le président des États-Unis
    Elle et ses collègues forcent la tenue d’un referendum sur le droit à créer son syndicat dans l’entrepôt de Bessemer. Ils reçoivent le soutien d’élus de gauche (comme Bernie Sanders qui invitera Jennifer à un débat au Sénat), de stars d’Hollywood, de joueurs de football américain et même de... Joe Biden. Le président, poussé dans le dos par l’énorme mouvement de soutien, est obligé de se prononcer en faveur de la syndicalisation. Pour le journaliste du New York Times Michael Corkery, c’est historique : « Les historiens du travail n’avaient jamais vu un président en exercice faire une déclaration aussi forte en faveur de la syndicalisation. »

    Le vote qui pouvait permettre, pour la première fois de l’histoire d’Amazon aux USA, à un syndicat de s’implanter sur un de ses sites a été remporté par la direction. Grâce à des consultants « anti-syndicat » payés 3 000 dollars la journée, de harcèlement, et de pratiques sans doute illégales.

    Amazon gagne un vote, mais perd l’opinion
    La lutte de Jennifer Bates et ses collègues a mis en lumière les conditions de travail chez Amazon et surtout la violence que la direction utilise pour empêcher un vote favorable au syndicat. Comme une onde de choc, plus de 1 000 salariés d’Amazon ont contacté le syndicat pour mener le combat sur leur lieu de travail. Soit exactement ce que la direction voulait éviter.

    Comme l’explique celle qui a commencé à travailler à 16 ans dans un fast-food : « Nous ne sommes pas des robots conçus uniquement pour travailler. Nous travaillons pour vivre. Nous méritons de vivre, de rire, d’aimer et d’avoir une vie pleine et saine. Nous, les travailleurs, gagnons des milliards pour Amazon. Je dis souvent : “Nous sommes les milliardaires, mais nous n’avons pas le droit de dépenser un seul centime de cette fortune.” »

    Avant de passer du temps avec ses sept petits-enfants, Jennifer Bates entend bien poursuivre la lutte. Finalement, tout est une question de temps...

    Source : https://www.solidaire.org/articles/jennifer-bates-nous-sommes-les-milliardaires-d-amazon
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