• V. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/v-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    L’idée du bien et du mal existe dans l’humanité. L’homme, quelque degré de développement intellectuel qu’il ait atteint, quelque obscurcies que soient ses idées par les préjugés et l’intérêt personnel, considère généralement comme bon ce qui est utile à la société dans laquelle il vit, et comme mauvais ce qui lui est nuisible. Mais d’où vient cette conception, très souvent si vague qu’à peine pourrait-on la distinguer d’un sentiment ? Voilà des millions et des millions d’êtres humains qui (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

    #45_-_La_Morale_anarchiste_-_Pierre_Kropotkine_
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/la_morale_anarchiste___kropotkin_va_compressed.pdf

  • IV. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/iv-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    Pour distinguer entre ce qui est bien et ce qui est mal, les théologiens mosaïques, bouddhistes, chrétiens et musulmans avaient recours à l’inspiration divine. Ils voyaient que l’homme, qu’il soit sauvage ou civilisé, illettré ou savant, pervers ou bon et honnête, sait toujours s’il agit bien ou s’il agit mal, et le sait surtout quand il agit mal ; mais, ne trouvant pas d’explication à ce fait général, ils y ont vu une inspiration divine. Les philosophes métaphysiciens nous ont parlé à leur (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

    #45_-_La_Morale_anarchiste_-_Pierre_Kropotkine_
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  • III. La Morale anarchiste - #Pierre_Kropotkine
    https://www.partage-noir.fr/iii-la-morale-anarchiste-pierre-kropotkine

    Nous avons vu que les actions de l’homme, réfléchies ou conscientes, — plus tard nous parlerons des habitudes inconscientes — ont toutes la même origine. Celles que l’on appelle vertueuses et celles que l’on dénomme vicieuses, les grands dévouements comme les petites escroqueries, les actes attrayants aussi bien que les actes répulsifs dérivent tous de la même source. Tous sont faits pour répondre à un besoin de la nature de l’individu. Tous ont pour but la recherche du plaisir, le désir (…) 45 - La Morale anarchiste - Pierre Kropotkine

    / Pierre Kropotkine, #Volonté_Anarchiste, #Bibliothèque_Anarchiste

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  • A major breakthrough in inclusive toponymy: Paul Carter’ new book “Naming No Man’s Land. Potscolonial Toponymies”
    https://neotopo.hypotheses.org/9412

    Carter, P. (2024). Naming No Man’s Land: Postcolonial Toponymies, Palgrave MacMillan. DOI : https://doi.org/10.1007/978-3-031-60688-5 Paul Carter extends his thinking on the meaning of place names in the former settlement colonies, this time from the...

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  • 2024, le début de la fin pour l’édition indépendante ?
    https://actualitte.com/article/120020/enquetes/2024-le-debut-de-la-fin-pour-l-edition-independante

    Il faut absolument lire cet article.

    L’année 2024, perturbée par une inflation toujours présente, l’instabilité politique et un recours plus important à l’occasion, s’annonce assez morose pour le secteur du livre. Mais certains acteurs, pris à la gorge par le manque de place en librairie et la hausse des coûts de production, tirent plus particulièrement la langue. Alors, l’indépendance passera-t-elle l’hiver ?

    Publié le :

    21/11/2024 à 09:08

    Antoine Oury

    Quand, à la fin du mois de septembre dernier, les éditions Rouquemoute, spécialisées dans la bande dessinée, lancent un « appel à l’aide », un écho semble y répondre. En effet, en quelques mois, les alarmes de ce genre ont résonné à plusieurs reprises : en mars 2024, une autre maison d’édition des Pays de la Loire, Ici Même, affichait une situation économique délicate. En mai, The Hoochie Coochie ouvrait une caisse de soutien, pour assurer la poursuite de ses activités.

    Quelques semaines plus tard, suite à une négociation malheureuse sur les droits d’un auteur, Cornélius, maison historique de la BD « alternative », en appelait à son tour à la solidarité. Le phénomène ne se limite pas à la bande dessinée : Les Moutons Électriques, éditeur bien connu des amateurs de science-fiction, se retrouvait à nouveau en difficulté financière en septembre dernier...

    Un “certain marasme”

    « C’est un phénomène qui est tout sauf isolé, il s’agirait même d’une tendance qui s’accroit, au point que nous sommes aujourd’hui à un véritable point de bascule. » Dominique Tourte, fondateur et gérant de la maison d’édition Invenit, n’emprunte pas de détour : directeur général de la Fédération des éditions indépendantes (Fedei) depuis 2021, année de la création de cette structure, il se déclare particulièrement inquiet.

    La Fedei réunit aujourd’hui un peu plus de 400 maisons d’édition indépendantes, sur les 2500 que compterait le secteur, estime-t-elle. Définir l’indépendance d’une structure éditoriale peut sembler compliqué, aussi la structure se base-t-elle sur trois critères : la publication à compte d’éditeur, l’absence de contrôle direct ou indirect par l’État, une collectivité territoriale, un établissement public, un groupe éditorial ou financier, et enfin un chiffre d’affaires annuel inférieur à 10 millions €.

    Elle n’a pas encore l’envergure d’un observatoire, capable de rendre compte plus précisément de l’état de l’édition indépendante. « Je ne peux parler que des propos échangés, des conversations entre nous », reconnait ainsi son directeur général. « Mais si 2023 était encore satisfaisant pour une bonne part d’entre nous, depuis début 2024, tous nos membres font état d’un certain marasme. »

    Ce constat plutôt morose ne surprend guère, dans un secteur du livre où le marché se révèle, au mieux, atone. Les derniers résultats communiqués par le Syndicat national de l’édition (SNE), organisation patronale qui réunit un peu plus de 700 éditeurs, dont les grands groupes du livre, annonçaient un chiffre d’affaires en hausse de 1,1 % en 2023.

    Avec 2,944 milliards € de CA, tout va bien ? Pas vraiment, puisque cette donnée, seule, dissimule, la hausse des prix des livres, qui, en trompe l’œil, gonfle aussi les résultats. Dans les faits, le nombre d’exemplaires vendus a diminué, passant de 448,5 millions en 2022 à 439,7 millions en 2023. Et sans doute moins encore en 2024, comme le prévenait le Syndicat de la librairie française dès cet été.
    Graphique du Syndicat national de l’édition (SNE)
    Graphique du Syndicat national de l’édition (SNE)

    « Depuis l’année dernière, nous constatons une baisse du nombre de nouveautés du côté des éditeurs indépendants, liée à un manque de trésorerie. Les maisons se tournent plus volontiers vers la défense du fonds », analyse Camille Thoniel, chargée de coordination au sein du Coll.LIBRIS, le Collectif des éditeurs des éditeurs en Pays de la Loire. « Cet accompagnement des livres sur le long terme est un choix éthique et écologique pour de nombreux acteurs indépendants, ce sujet existe depuis longtemps pour eux. Mais, depuis l’année dernière, cette maitrise des parutions n’est plus forcément un choix. »
    Un « miracle », mais peu d’élus

    Financièrement, l’indépendance n’a jamais rimé avec aisance, pour les maisons : « Les structures éditoriales indépendantes ont toujours fait face à des difficultés, car une place importante est prise, sur le marché du livre, par les grands groupes », nous rappelle ainsi Camille Thoniel.

    Cette fragilité quasi systématique a été informée, en début d’année 2024, par une étude du ministère de la Culture consacrée aux petites et moyennes maisons d’édition. Bien qu’imparfaite en raison de son périmètre difficile à définir, elle a permis d’établir un panorama de ces entreprises, dont le nombre est estimé autour de 4722 entités : peut-être pas toutes indépendantes, mais une majorité, sans aucun doute.

    Les ventes des petites et moyennes maisons d’édition représentent, en valeur, 13 % des ventes totales de l’édition (soit 9 %, en volume). 344 maisons d’édition ont répondu à un questionnaire ciblé, diffusé par le ministère, sur leur rentabilité : pour un tiers d’entre elles, la rentabilité est basse, entre 0 et 5 %. Pour un quart des structures, elle est même très négative, inférieure à -20 %. 14 % seulement de ces entreprises jouissent d’une rentabilité supérieure à 10 %.

    À LIRE - Du pluralisme à la surproduction : la longue nuit d’hiver approche

    Cette fragilité économique a été mise à rude épreuve en 2020, avec la pandémie de Covid-19 et les différents confinements qu’elle a imposés. Comme d’autres secteurs économiques, celui du livre fait le dos rond, anticipant un fort repli de l’activité et des achats. « Les questionnements et les craintes se sont multipliés, mais un accompagnement très important s’est mis en place, avec des aides économiques conséquentes », rappelle Camille Thoniel. Si bien que les structures, dans leur majorité, restent à flot.

    L’année 2021 reste même dans les mémoires comme un « miracle », un cru « exceptionnel » : le Covid aura finalement participé à un retour vers les livres et à un bond de 12 % du chiffre d’affaires global de l’édition, toujours d’après les chiffres du SNE. Pour la chargée de coordination de Coll.LIBRIS, les réjouissances ont masqué la situation déjà complexe des indépendants : « Les grands groupes s’en sont bien sortis et ont tiré la couverture à eux. Dans un moment d’incertitude, des libraires se sont aussi tournés vers des valeurs sûres », estime-t-elle, en précisant que les librairies restent bien entendu des alliées des éditeurs indépendants.

    Le soutien public au domaine de la culture a tenu lieu de bouclier, rappelle Dominique Tourte, mais ses effets ne sont pas des plus durables : « Beaucoup d’entreprises d’édition ont dû avoir recours au prêt garanti par l’État sur cette période. Aujourd’hui, elles se retrouvent face à un effet ciseaux : leur chiffre d’affaires diminue, les charges augmentent, et elles doivent à présent rembourser ce prêt. »

    Les gérants et gérantes de petites et moyennes maisons d’édition peinent généralement à se rémunérer, comme le soulignait l’étude du ministère de la Culture en se basant sur des réponses plus largement fournies par des structures indépendantes. 30 % seulement, parmi les participants à l’étude, indiquaient tirer un revenu régulier, dont 23 % par un salaire et 7 % par les bénéfices de l’activité.

    Dans ces conditions, les moyens de subsistance doivent se diversifier : « Dès 2023, des gérants nous ont indiqué qu’ils reprenaient une autre activité, comme l’animation d’ateliers d’écriture, des travaux de graphisme, ou encore des missions de surdiffusion, en tant que prestataire », nous confirme Stéphanie Lechêne, directrice adjointe de l’Agence régionale du livre des Pays de la Loire.
    Plus de monde, moins d’espace

    Les difficultés économiques conjoncturelles vont désormais de pair avec un mal bien connu de la littérature et du document, moins habituel dans le domaine de la bande dessinée : la surproduction. Dénoncé depuis plusieurs années par des organisations de libraires et d’auteurs, le phénomène se poursuit, malgré des baisses à la marge ou au moment de la rentrée littéraire.

    D’après les données du Syndicat national de l’édition, 36.819 nouveautés ont été publiées en 2023, soit, grosso modo, 100 titres par jour. La diminution, par rapport la production de 2022 (38.743 titres), est réelle (- 5 %), mais le Syndicat de la librairie française, en juin dernier, appelait à une « baisse drastique », considérant que la surproduction « nuit à la diversité », parce qu’elle limite le temps que les libraires peuvent consacrer à chaque parution.

    À LIRE - En librairie, “la surproduction nuit à la diversité” (Anne Martelle)

    Après plusieurs immenses succès (L’arabe du futur de Riad Sattouf ou Le Monde sans fin de Christophe Blain et Jean-Marc Jancovici, par exemple), la bande dessinée se retrouve elle aussi confrontée au phénomène. 6700 nouveautés ont été dénombrées en 2023 (soit une vingtaine d’albums par jour), contre 5500 en 2019, d’après les données de l’institut GfK.

    « Il y a toujours plus de maisons d’édition, ce que je trouve enthousiasmant mais cela a comme corolaire l’augmentation du nombre de parutions », remarque Serge Ewenczyk, président des éditions çà et là, créées en 2005. « La bande dessinée a de ce fait connu une rapide diversification en l’espace de vingt ans, tous les thèmes sont abordés, tous les formats existent, tous les types de fabrication également. On a aussi vu une augmentation sensible du nombre d’autrices et d’éditrices, une excellente chose », note-t-il encore.

    Le public amateur de bandes dessinées a suivi le même mouvement, permettant l’émergence de succès inattendu : çà et là en ont elles-mêmes profité, avec La couleur des choses de Martin Panchaud (plus de 50.000 exemplaires vendus depuis septembre 2022, chiffre Edistat). Mais la ruée vers l’or pourrait faire des victimes collatérales : « [P]resque toutes les maisons d’édition généralistes ont créé leur label de bande dessinée, cela commence à faire du monde », s’inquiète ainsi Serge Ewenczyk.
    La librairie Hisler BD, à Metz (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
    La librairie Hisler BD, à Metz (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

    En période d’inflation et de repli de la consommation, cette profusion de l’offre s’avère même problématique, puisque l’espace en librairie est contraint, tout comme le budget des lecteurs ou, même, la disponibilité médiatique. Les premiers alliés de l’édition indépendante, les libraires, sont eux-mêmes sur la corde raide : « La rotation en librairie est très rapide, ils sont débordés », assure Philippe Marcel, éditeur de La Cafetière. « C’est impossible pour eux de tout lire, alors que les mises en place de nos titres représentent un tiers, voire un quart, de que l’on pouvait espérer à une époque », remarque-t-il.

    L’éditeur historique de Fabcaro (connu pour son Zaï Zaï Zaï Zaï, chez 6 pieds sous terre, et ses romans chez Gallimard) pourrait paraitre dans une zone de sérénité éditoriale, mais il n’en est rien. Je te hais : Tu ne le sais pas encore, c’est tout, de Nadine Redlich (traduit par Philippe Marcel), paru en février 2023, est ainsi « passé à la trappe » à sa sortie, déplore l’éditeur, qui s’est lancé dans une opération de surdiffusion. Cette pratique vise à améliorer la relation directe entre un éditeur et un libraire, en communiquant au sujet d’un titre en particulier. Mais la stratégie s’essouffle : « Les libraires n’en peuvent plus, il n’y a plus de temps long, dans leur profession. »

    À LIRE - Une étude annonce des années noires pour la librairie indépendante

    D’autant plus qu’à la suite de la pandémie de Covid, un autre phénomène se manifeste : « Beaucoup de sorties d’albums ont été reportées par les maisons d’édition, et cela crée des bouchons dans les parutions, même si cela n’apparaît pas forcément aux yeux du public », note Philippe Marcel.
    Un secteur soutenu

    Les pouvoirs publics ont mis en place un certain nombre d’aides économiques pérennes et récurrentes en direction du secteur, voire de l’édition indépendante. La subvention aux éditeurs pour la promotion des auteurs et des publications, versée par le Centre national du livre, vient justement financer des actions de promotion des livres et des auteurs : si elle est la bienvenue, l’efficacité de la surdiffusion se trouve remise en cause, dans une période comme celle vécue actuellement.

    Les autres aides proposées par le CNL aux éditeurs — à l’édition, à la traduction, au développement numérique (services numériques et livres audio) — sont animées par une logique de titre : il s’agit alors d’accompagner « les maisons d’édition prenant des risques économiques dans le cadre d’une production éditoriale de qualité et diversifiée », selon l’établissement public. Ici aussi, le soutien est précieux pour les éditeurs indépendants, voire salutaire : « Quand le CNL aide une petite maison à produire un titre, c’est globalement une aide pour le fonctionnement », souligne Dominique Tourte.
    ActuaLitté, CC BY SA 2.0
    ActuaLitté, CC BY SA 2.0

    Interrogé, le CNL nous indique que 860 aides ont été attribuées aux éditeurs en 2023 (hors revues, hors extraduction) pour un montant global de 4.648.231 €, soit une hausse de 4,5 % en volume et de 10,3 % en valeur par rapport à 2021 — le Centre y inclut les prêts à taux zéro, que les éditeurs doivent logiquement rembourser.

    Les indépendants ne sont pas les seuls concernés, puisque le CNL aide toutes les maisons d’édition, sans considération pour leur taille ou leur appartenance à un groupe. En l’absence de définition précise de l’indépendance d’une maison, le Centre ne peut fournir qu’une distinction entre maisons de groupe ou non. En 2023 toujours, 21 % des aides en volume et 23 % des aides en valeur ont été alloués à des éditeurs relevant de groupes, contre 79 % des aides en volume et 77 % des aides en valeur alloués à des éditeurs hors groupes.

    Les demandes d’aides, cette même année, seraient réparties de la manière suivante : 22 % des demandes d’aides ont émané d’éditeurs relevant de groupes et 78 % d’éditeurs hors groupes. Elles ont progressé de 11 % entre 2022 et 2023 et de 13 % entre 2021 et 2023, en particulier sur les aides à la promotion des auteurs et des catalogues (+57 % entre 2022 et 2023 ; + 237 % entre 2021 et 2023) et les aides au développement numérique (+195 % entre 2021 et 2023, du fait de la création de l’aide pour favoriser la diversité de l’offre de livres audio). Les aides à la publication ont connu, pour leur part, une hausse des sollicitations de 10 % entre 2022 et 2023.

    À ce soutien de l’État s’ajoutent des aides régionales, qui viennent parfois se coordonner à l’action du ministère de la Culture et du CNL par l’intermédiaire de contrats de filière.
    Des aides à revoir ?

    Le secteur de l’édition est indéniablement aidé, mais l’est-il de la meilleure manière ? C’est la petite question qui monte, au sein de la profession. Pour commencer, mais cette critique n’est pas nouvelle, on s’accorde à dire que les modalités de candidature du CNL ne sont pas des plus aisées. « La composition d’un dossier reste assez complexe, avec un certain nombre d’éléments demandés et également des calendriers trop contraignants », explique Philippe Marcel, des éditions La Cafetière, tout en reconnaissant que des règles sont aussi nécessaires, quand de l’argent public est en jeu.

    Dominique Tourte, de la Fedei, pointe pour sa part une certaine inégalité des maisons d’édition face à la commande publique : une structure intégrée à un groupe pourra plus facilement mobiliser un poste sur les demandes d’aides, quand un éditeur indépendant devra composer avec un emploi du temps déjà très mobilisé par l’édition, les relations presse ou encore des tâches administratives liées à l’entreprise. Qui plus est, « une maison intégrée à un groupe pourra bénéficier de moyens mutualisés », et de possibilités d’équilibre plus larges qu’une maison indépendante.

    Enfin, « dans une maison de groupe, es aides publiques qui ont été apportées sur tel ou tel titre termineront dans le partage des actionnaires. Ce n’est pas tout à fait normal », souligne le président de la Fedei. Qui reconnait cependant que des livres de qualité, moins consensuels sur un plan commercial, ne se feraient plus, même au sein des groupes, sans l’apport du CNL.

    Équilibrer bibliodiversité et respect de la concurrence, voici le délicat défi qui semble posé au Centre national du livre. L’institution n’est d’ailleurs pas opposée aux évolutions de ses dispositifs, comme le prouve l’étude, menée actuellement, en vue d’une modification de son aide à la promotion, « plus spécifiquement dédiée aux petites et moyennes maisons d’édition – 9 aides sur 10 sont attribuées à des maisons dont le CA est inférieur à 500.000 € », nous précise-t-elle. « L’objectif sera d’apporter un soutien plus structurant sur le moyen terme », indique-t-on simplement. Pour l’instant, le montant n’est pas arrêté, puisque l’enveloppe allouée dépendra, comme toujours, des arbitrages budgétaires...

    Au-delà des dispositifs et des subventions, le système en lui-même soulève des questionnements, en raison de sa logique productiviste. Au moment où la surproduction éditoriale étrangle des acteurs de la chaine du livre, cette approche parait appartenir à un autre temps. Selon Dominique Tourte, cette réorientation des aides serait en réflexion, pour aboutir « à une forme de contractualisation, sur 3 ans, qui serait moins attachée à la production qu’à soutenir un projet de développement ». Plusieurs structures régionales suivraient la même logique.

    « Il faudrait consolider les savoir-faire plutôt qu’encourager sans cesse à la production : là, on finit surtout par précariser les structures », estime également Stéphanie Lechêne, de l’Agence régionale du livre des Pays de la Loire. Sur ce territoire, un contrat de filière signé entre la Direction régionale des affaires culturelles, la région et le CNL pourrait apporter des évolutions.

    Si l’échelon régional constitue un partenaire de choix pour les maisons d’édition indépendantes, l’implication de chaque collectivité territoriale dépend aussi des choix politiques effectués par les élus. Et, en période d’austérité budgétaire, la culture reste rarement au rayon des priorités. « Ce qui s’annonce pour la situation économique globale de notre pays, et les sacrifices qui vont devoir être faits, ne présage rien de bon », s’inquiète Dominique Tourte. « Les mesures qui sont en train d’être votées vont faire baisser la croissance et le niveau de vie global. C’est assez fou de constater qu’il s’agit de la seule solution proposée par le gouvernement. »

    Dans plusieurs régions, les économies réclamées par le gouvernement sur les dépenses publiques ont déjà débouché sur des annonces menaçantes pour la culture. Valérie Pécresse (Soyons libres, Les Républicains), présidente de la Région Île-de-France, a indiqué que l’enseignement et la culture seront largement concernés par l’austérité, tandis que Christelle Morançais (Horizons), en Pays de la Loire, a confirmé un recul des dépenses pour la culture.

    « Quelle est la pérennité d’un système qui, pour exister, est à ce point dépendant de l’argent public (y compris venant de collectivités dont les compétences légales en matière de culture sont très limitées) ; et à plus forte raison quand cet argent public n’existe plus ? Un système dont on constate, en plus, qu’il est, malgré les subventions dont il bénéficie, en crise permanente ! N’est-ce pas la preuve que notre modèle culturel doit d’urgence se réinventer ? », a-t-elle indiqué sur le réseau social X.
    Alliés et écueils

    Ces réductions budgétaires attendues pourraient avoir des conséquences importantes pour deux autres partenaires cruciaux des éditeurs indépendants. Les festivals littéraires, événements qui offrent une visibilité importante aux auteurs et aux ouvrages moins valorisés dans les médias, ou locaux, sont en effet en proie à une certaine fatigue.

    Début octobre, l’arrêt de la Fête du Livre de Bron, après 39 années d’exercice, a constitué le premier symptôme d’un malaise dans la profession. Yann Nicol, le directeur du festival, expliquait dans nos colonnes que la décision d’« un contexte difficile, à tous les égards, dans le secteur culturel », confronté à « l’inflation et la hausse des coûts ».

    À LIRE - Alerte sur la culture en Pays de la Loire : la Maison Julien Gracq sonne l’alarme

    Les soutiens publics qui se tarissent pourraient aussi limiter les possibilités des bibliothèques publiques qui, en intégrant des ouvrages d’éditeurs indépendants à leur catalogue, apportent un soutien à la fois financier et d’exposition à cette production. La préservation des budgets d’acquisition devient alors un véritable enjeu.
    Une bibliothèque municipale à Lyon (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)
    Une bibliothèque municipale à Lyon (ActuaLitté, CC BY SA 2.0)

    Philippe Marcel souligne à ce sujet que les établissements de lecture publique peuvent valoriser la production indépendante de bien des manières : « L’effort des bibliothèques vers l’“édition alternative” est réel et varié, dans le domaine du livre, mais aussi de la musique, par exemple. Avec des fonds identifiés, des cotes spécifiques, des tables d’actualité dédiées et certaines activités, comme des rencontres, des ateliers ou des conférences qui rencontrent du succès auprès des publics. »

    La traduction et la cession de droits constituent deux autres pistes de développement du catalogue et des revenus pour les éditeurs indépendants, mais nécessitent « un travail de longue haleine », rappelle Philippe Marcel. Depuis peu, l’éditeur travaille avec une agente, Milena Ascione (BooksAgent) et, en outre, grâce au soutien de l’association Fontaine O Livres, « pôle de soutien économique aux acteurs de l’édition et de l’écrit », des titres de La Cafetière sont présentés à des éditeurs étrangers lors de foires professionnelles, à Paris et à Francfort.

    La vente en ligne des ouvrages, plus rémunératrice pour l’éditeur — car réalisée sans intermédiaire dans certains cas —, peut aussi constituer une piste de développement pour certaines maisons. Mais cette voie n’est pas sans embûches non plus : outre l’investissement nécessaire pour obtenir une certaine visibilité, elle suppose « un travail important de colisage et de logistique derrière, loin d’être anodin pour une petite structure », note Philippe Marcel. Et, en l’absence d’un tarif spécifique pour l’envoi de livres en France du côté de La Poste, pourtant réclamé de longue date par la profession, l’opération n’est pas si profitable pour l’éditeur.

    À LIRE - La Poste arrête son offre Livres et Brochures en juillet 2025

    Enfin, le financement participatif des ouvrages (crowdfunding), s’il peut apparaitre comme un fonctionnement alternatif satisfaisant, fait courir le risque à l’éditeur d’épuiser un public assez restreint, en le sollicitant trop régulièrement. Par ailleurs, l’offre dans ce domaine s’avère de plus en plus pléthorique, au risque de disperser les montants mobilisables par les éditeurs qui y ont recours.
    Un enjeu démocratique

    Politiquement, la bibliodiversité reste très valorisée, car rattachée au concept de société démocratique. Mais, dans les faits, la visibilité accordée aux éditeurs indépendants paraît mince. La saison des prix littéraires est par exemple un moment focalisé sur quelques livres et un nombre encore plus réduit de maisons d’édition, appartenant à quelques groupes (Vivendi/Hachette, CMI/Editis, Madrigall/Gallimard, Albin Michel et quelques autres), pour en faire une illustration frappante de la concentration du secteur et de l’entre-soi.

    L’espace médiatique peut également se réduire, d’autant plus lorsqu’une partie non négligeable des canaux d’information et de communication appartiennent à des groupes ayant des intérêts dans l’édition. Les « synergies » mises en œuvre par Vivendi/Lagardère, CMI/Editis ou Madrigall/Gallimard, par l’intermédiaire de filiales spécifiques de ces groupes (Europe 1, CNews, Le Journal du Dimanche pour Vivendi ; Elle, Franc-Tireur ou la future Réels TV pour CMI ; Paris-Match, Le Parisien ou Les Échos pour Madrigall, via son actionnaire LVMH, propriétaire de ces titres), peuvent offrir une visibilité conséquente aux titres « maison ».

    Les stratégies de ces grands groupes, à la volonté expansionniste, voire monopolistique, ont des effets concrets sur les différents domaines éditoriaux. « Il reste très peu de maisons d’édition de taille moyenne et indépendantes, depuis les rachats de Sarbacane, Cambourakis (qui faisait essentiellement de la bande dessinée à ses débuts), Bragelonne, L’Agrume. Sans parler du projet en cours de rachat de Delcourt par Editis, quand les très gros rachètent des gros... », estime ainsi Serge Ewenczyk, des Éditions çà et là. « Il est difficile de mesurer l’impact que vont avoir ces mouvements, notamment pour les maisons d’édition indépendantes, mais on peut raisonnablement anticiper un accès aux librairies plus contraint, et une plus grande difficulté à garder des auteurs et autrices qui connaissent des succès », s’inquiète-t-il.

    Depuis son arrivée au ministère de la Culture, Rachida Dati ne s’est pas tellement inquiété des mouvements capitalistiques dans l’édition. Elle s’est plutôt impliquée dans d’autres chantiers, relatifs à l’accessibilité à la culture en milieu rural, à la réforme de l’audiovisuel ou à la refonte du Pass Culture. Son feu vert donné à une expérimentation de la publicité pour le livre à la télévision n’améliorera pas vraiment, a priori, l’exposition des éditeurs indépendants...

    L’inquiétude ressentie par le secteur ne le tétanise pas pour autant. Via la Fedei, mais aussi le Syndicat des éditeurs alternatifs, les professionnels mutualisent et se soutiennent les uns les autres. L’outil interprofessionnel OPLibris, co-initié par la Fedei, entend ainsi apporter un soutien aux éditeurs en les accompagnant sur un certain nombre de tâches contraignantes.

    À LIRE - Édition : le prix de l’indépendance

    Lors des prochaines Assises de l’édition indépendante, les 19 et 20 février 2025 à Bordeaux, la situation de l’édition indépendante sera aussi au programme d’une plénière sur la précarisation générale de la chaine du livre. Pour ne pas trop sombrer dans la morosité, Dominique Tourte annonce la suite : « Nous aurons deux journées, alors, pour le dire franchement, la première sera consacrée aux emmerdes, mais la seconde, aux solutions ! »

    Par Antoine Oury

    #Edition#Bibliodiversité #Edition_indépendante

  • What Is the Unpardonable Sin? (Matthew 12) | Crossway Articles
    https://www.crossway.org/articles/what-is-the-unpardonable-sin-matthew-12

    To reject Jesus is not terminal, but to reject the Spirit’s testimony to him is. Sins of ignorance are pardonable. The case of Paul, blasphemer, persecutor, and apostle proves this (1 Tim. 1:12–17; Acts 8:1–3; 9:1–4). This implies that blasphemy against the Spirit must be a deliberate act. Hebrews 6:4–6 and 1 John 2:18–24 suggest it is a sober, measured rejection of Jesus against all the evidence, which the blasphemer has both heard and felt.197 Both passages describe people with extensive knowledge of the truth. They have once “been enlightened, . . . have tasted the heavenly gift, and have shared in the Holy Spirit, and have tasted the goodness of the word of God and the powers of the age to come, and then have fallen away” (Heb. 6:4–6). They heard the facts and tasted the goodness of the truth, then spurned it. Similarly, 1 John 2:18–24 concerns people who have abandoned a community that has profound knowledge of Christ. The Pharisees sin heinously when they see Jesus’ works and judge him evil, but they do not yet blaspheme the Spirit. It is rejection of the evidence for Christ, clearly attested by the Spirit, that is unpardonable (cf. John 14:17, 26). It is impossible to repent after experiencing all the evidence for Christ, feeling its weight, then spurning it (Heb. 6:4–6).

    #sin #Bible

    • #Louboulbil : une boulangerie paysanne anarchiste et solidaire

      #Jean-Pierre_Delboulbe est un paysan boulanger. À la tête de la société Louboulbil, ce patron a une vision de l’entreprise bien à lui. Ici pas question de PIB mais de BIB, bonheur intérieur brut…

      Une semaine de travail de 4 jours, un salaire mensuel entre 2000 et 3000 euros, incluant des primes et des bénéfices partagés, et surtout entre 7 et 13 semaines de congés payés. Bienvenue dans l’entreprise Louboulbil ! Une société « déplafonnée », anarchiste et solidaire.

      Pour comprendre ce fonctionnement atypique, il faut s’intéresser à son fondateur : Jean-Pierre Delboulbe. Âgé de 54 ans aujourd’hui, le gérant est issu d’une famille d’agriculteurs installée à Castelsagrat au nord du Tarn-et-Garonne. « Nous avions une ferme en polyculture. On faisait du blé, de l’orge, du maïs, un peu de melon aussi. On avait des poules et des vaches. On faisait même du tabac, je me souviens qu’on le faisait sécher ici », raconte-t-il en pointant du doigt un espace qui fait partie aujourd’hui du fournil.
      Une première carrière dans une grande entreprise en région parisienne

      Pour autant, le quinquagénaire n’a pas immédiatement pris le chemin pour être agriculteur. « Nos parents nous avaient dit qu’on pourrait toujours être agriculteur mais qu’avant on devait faire des études », révèle-t-il. Le jeune homme suit alors des études scientifiques. Elles le conduisent à faire math sup, math spé et l’École nationale supérieure de chimie de Paris. Un cursus « royal », songe-t-il à ce moment-là.

      Embauché dans une grande société, il se conforme à ce que ses études ont fait de lui. Mais ce carcan lui pèse et l’oppresse. « Je pense que j’étais trop sensible pour ce genre de modèle. Le monde de l’entreprise m’a fait ressentir comme une grande baffe. Je me sentais mal, confie-t-il. Il n’y avait pas de place à la compétence, on subissait la tyrannie des diplômes et il y avait toujours quelqu’un au-dessus de vous avec un diplôme plus important. Avec du recul, ça me fait penser à aujourd’hui, aux gens qui à 45 ans font des burn-out, décident de changer de boulot et de remettre du sens à ce qu’ils font. Moi j’ai fait un refus de ce monde capitaliste », détaille-t-il.

      À 28 ans, il quitte donc la capitale et rentre dans le giron familial. « Mes parents m’ont toujours soutenu sans poser de questions », souligne-t-il, reconnaissant. À 28 ans, il se lance dans une activité surprenante pour son cursus : « J’ai fait des gâteaux et je suis allé les vendre au marché », révèle-t-il.
      Plusieurs années pour trouver sa voie

      Cette activité ne lui permet pourtant pas d’en vivre et il a des difficultés à gérer les stocks et la logistique. « Pour la fête des mères, il manquait toujours des gâteaux et d’autre fois je revenais avec tous mes gâteaux », se souvient-il. Aussi quand son cousin lui suggère de faire du pain, l’entrepreneur se lance. Il achète un pétrin, moud la farine à partir du blé qu’il sème et devient boulanger. L’activité prend petit à petit, tant et si bien que le Castelsagratois se met à embaucher des salariés. Si les débuts sont difficiles, la clientèle, qu’il séduit sur les marchés, se fait de plus en plus nombreuse. Aujourd’hui, Louboulbil est présent sur une vingtaine de marchés situés autour de ses locaux. Et il n’est pas rare de voir les clients faire la queue afin de pouvoir acheter un des nombreux pains proposés par les boulangers.

      Mais attention, chez Louboulbil pas question de venir avec un CV et faire étalage de ses diplômes. Le patron veut des personnes motivées. « C’est une entreprise déplafonnée », aime-t-il expliquer. Comprendre « sans plafond de verre ». « J’ai cassé à coups de masse tous les plafonds que je pouvais pour donner envie aux salariés de s’impliquer. D’ailleurs parmi les 30 salariés, il y en pas ou peu qui ont des diplômes. Pourtant, on n’arrête de pas de progresser, je suis même obligé de contenir notre croissance car pour l’instant on n’a pas envie de se développer trop. Ça voudrait dire qu’il faudrait acheter un quatrième four, et ça, c’est beaucoup de boulot pour moi car je les achète aux enchères, je les démonte et je les remonte, donne-t-il pour exemple. Et puis se développer pour quoi faire ? », se demande-t-il.
      Un patron au service de ses salariés

      La réussite de Louboulbil, c’est en grande partie à ses salariés qu’il la doit, estime-t-il. « Je vois la société comme une pyramide inversée. Les clients ce sont eux les patrons, puis il y a les salariés et en dessous, le patron, qui est là pour aider les employés à faire fonctionner l’entreprise. Je suis à leur service. De temps en temps, je leur laisse ma main pour signer des documents, s’amuse-t-il à donner comme image. J’ai déjà embauché de personnes que je n’ai jamais rencontrées. Ce sont chacun des services qui me disent qui et quand il faut embaucher. Ils font les entretiens et me disent ensuite à qui je dois faire un contrat », explique-t-il.

      Et ça marche aussi dans l’autre sens. Si quelqu’un ne fait pas l’affaire, on lui laisse un peu plus de temps que dans une entreprise traditionnelle pour changer ce qui ne va pas, mais s’il ne fait rien, et que l’équipe le décide, on met un terme à son contrat", précise-t-il.

      Louboulbil, c’est donc une entreprise « anarchique mais pas dans le sens où on nous l’apprend à l’école. Ça ne veut pas dire sans ordre, mais sans hiérarchie, insiste-t-il. Ils se gèrent tous seuls ».
      Concrètement comment est-ce possible ?

      Louboulbil est une société d’intérêt collectif agricole. Il y a d’une part un salaire qui est défini pour les employés, auquel s’ajoutent différentes primes. Certains des employés sont aussi agriculteurs et contribuent à faire tourner la société en apportant du blé. Ce dernier est ensuite moulu au moulin de Montricoux et servira à faire la farine des différents pains. Certaines primes sont ainsi versées en fonction du tonnage de blé apporté par chacun d’eux, ce qui explique que tous les salaires ne sont pas identiques.

      « On a reversé aussi une prime Macron dès qu’on a pu. Certains à temps plein ont touché le maximum 6000 euros, et les temps partiels ont eu au prorata de cette somme », donne pour exemple le patron.

      « Si on ne partageait pas ce qu’on gagnait avec les salariés, ils dépenseraient leur énergie contre le patron, leurs collègues…, imagine le boulanger. Là, on récupère le maximum d’énergie des salariés pour faire avancer l’entreprise », se félicite l’entrepreneur.
      Ici pas de PIB mais du BIB, bonheur intérieur brut

      Mais surtout ce que donne l’entreprise à chacun de ses salariés c’est du temps. « La boulangerie c’est un métier difficile, on commence tôt, on travaille les samedis, les dimanches, il faut aussi que les personnes puissent passer du temps avec leur famille », insiste Jean-Pierre Delboulbe. C’est ce qui lui permet au boulanger de parler de BIB, le bonheur intérieur brut, explique-t-il en désignant un document où est répertorié le nombre de semaines de congé pris par chacun des salariés.

      Ce sont eux aussi qui décident du nombre de semaines de congé qu’ils souhaitent. « En fonction de leur besoin, ils définissent le nombre de congés qu’ils prennent et quand ils les prennent. Ils gèrent aussi leur temps, je ne sais même pas à quelle heure ils arrivent », explique-t-il en prenant un grand calendrier accroché au mur. « Ah bah les vendeuses ont déjà calé leurs congés jusqu’à noël », découvre-t-il.
      Une grande liberté

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      Louboulbil : une boulangerie paysanne anarchiste et solidaire
      Economie, Entreprise, Castelsagrat
      Publié le 25/02/2023 à 16:03 , mis à jour le 04/11/2024 à 17:12
      Émilie Lauria

      l’essentiel Jean-Pierre Delboulbe est un paysan boulanger. À la tête de la société Louboulbil, ce patron a une vision de l’entreprise bien à lui. Ici pas question de PIB mais de BIB, bonheur intérieur brut…

      Une semaine de travail de 4 jours, un salaire mensuel entre 2000 et 3000 euros, incluant des primes et des bénéfices partagés, et surtout entre 7 et 13 semaines de congés payés. Bienvenue dans l’entreprise Louboulbil ! Une société « déplafonnée », anarchiste et solidaire.

      Pour comprendre ce fonctionnement atypique, il faut s’intéresser à son fondateur : Jean-Pierre Delboulbe. Âgé de 54 ans aujourd’hui, le gérant est issu d’une famille d’agriculteurs installée à Castelsagrat au nord du Tarn-et-Garonne. « Nous avions une ferme en polyculture. On faisait du blé, de l’orge, du maïs, un peu de melon aussi. On avait des poules et des vaches. On faisait même du tabac, je me souviens qu’on le faisait sécher ici », raconte-t-il en pointant du doigt un espace qui fait partie aujourd’hui du fournil.
      Une première carrière dans une grande entreprise en région parisienne

      Pour autant, le quinquagénaire n’a pas immédiatement pris le chemin pour être agriculteur. « Nos parents nous avaient dit qu’on pourrait toujours être agriculteur mais qu’avant on devait faire des études », révèle-t-il. Le jeune homme suit alors des études scientifiques. Elles le conduisent à faire math sup, math spé et l’École nationale supérieure de chimie de Paris. Un cursus « royal », songe-t-il à ce moment-là.

      Embauché dans une grande société, il se conforme à ce que ses études ont fait de lui. Mais ce carcan lui pèse et l’oppresse. « Je pense que j’étais trop sensible pour ce genre de modèle. Le monde de l’entreprise m’a fait ressentir comme une grande baffe. Je me sentais mal, confie-t-il. Il n’y avait pas de place à la compétence, on subissait la tyrannie des diplômes et il y avait toujours quelqu’un au-dessus de vous avec un diplôme plus important. Avec du recul, ça me fait penser à aujourd’hui, aux gens qui à 45 ans font des burn-out, décident de changer de boulot et de remettre du sens à ce qu’ils font. Moi j’ai fait un refus de ce monde capitaliste », détaille-t-il.

      À 28 ans, il quitte donc la capitale et rentre dans le giron familial. « Mes parents m’ont toujours soutenu sans poser de questions », souligne-t-il, reconnaissant. À 28 ans, il se lance dans une activité surprenante pour son cursus : « J’ai fait des gâteaux et je suis allé les vendre au marché », révèle-t-il.
      Plusieurs années pour trouver sa voie

      Cette activité ne lui permet pourtant pas d’en vivre et il a des difficultés à gérer les stocks et la logistique. « Pour la fête des mères, il manquait toujours des gâteaux et d’autre fois je revenais avec tous mes gâteaux », se souvient-il. Aussi quand son cousin lui suggère de faire du pain, l’entrepreneur se lance. Il achète un pétrin, moud la farine à partir du blé qu’il sème et devient boulanger. L’activité prend petit à petit, tant et si bien que le Castelsagratois se met à embaucher des salariés. Si les débuts sont difficiles, la clientèle, qu’il séduit sur les marchés, se fait de plus en plus nombreuse. Aujourd’hui, Louboulbil est présent sur une vingtaine de marchés situés autour de ses locaux. Et il n’est pas rare de voir les clients faire la queue afin de pouvoir acheter un des nombreux pains proposés par les boulangers.

      Carlos, mécanicien qui entretient les fours et les véhicules de la société, et Sébastien, un des 5 boulangers de Louboulbil.
      Carlos, mécanicien qui entretient les fours et les véhicules de la société, et Sébastien, un des 5 boulangers de Louboulbil. Louboulbil

      Mais attention, chez Louboulbil pas question de venir avec un CV et faire étalage de ses diplômes. Le patron veut des personnes motivées. « C’est une entreprise déplafonnée », aime-t-il expliquer. Comprendre « sans plafond de verre ». « J’ai cassé à coups de masse tous les plafonds que je pouvais pour donner envie aux salariés de s’impliquer. D’ailleurs parmi les 30 salariés, il y en pas ou peu qui ont des diplômes. Pourtant, on n’arrête de pas de progresser, je suis même obligé de contenir notre croissance car pour l’instant on n’a pas envie de se développer trop. Ça voudrait dire qu’il faudrait acheter un quatrième four, et ça, c’est beaucoup de boulot pour moi car je les achète aux enchères, je les démonte et je les remonte, donne-t-il pour exemple. Et puis se développer pour quoi faire ? », se demande-t-il.
      Un patron au service de ses salariés

      La réussite de Louboulbil, c’est en grande partie à ses salariés qu’il la doit, estime-t-il. « Je vois la société comme une pyramide inversée. Les clients ce sont eux les patrons, puis il y a les salariés et en dessous, le patron, qui est là pour aider les employés à faire fonctionner l’entreprise. Je suis à leur service. De temps en temps, je leur laisse ma main pour signer des documents, s’amuse-t-il à donner comme image. J’ai déjà embauché de personnes que je n’ai jamais rencontrées. Ce sont chacun des services qui me disent qui et quand il faut embaucher. Ils font les entretiens et me disent ensuite à qui je dois faire un contrat », explique-t-il.

      Et ça marche aussi dans l’autre sens. Si quelqu’un ne fait pas l’affaire, on lui laisse un peu plus de temps que dans une entreprise traditionnelle pour changer ce qui ne va pas, mais s’il ne fait rien, et que l’équipe le décide, on met un terme à son contrat", précise-t-il.

      Louboulbil, c’est donc une entreprise « anarchique mais pas dans le sens où on nous l’apprend à l’école. Ça ne veut pas dire sans ordre, mais sans hiérarchie, insiste-t-il. Ils se gèrent tous seuls ».
      Concrètement comment est-ce possible ?

      Louboulbil est une société d’intérêt collectif agricole. Il y a d’une part un salaire qui est défini pour les employés, auquel s’ajoutent différentes primes. Certains des employés sont aussi agriculteurs et contribuent à faire tourner la société en apportant du blé. Ce dernier est ensuite moulu au moulin de Montricoux et servira à faire la farine des différents pains. Certaines primes sont ainsi versées en fonction du tonnage de blé apporté par chacun d’eux, ce qui explique que tous les salaires ne sont pas identiques.

      « On a reversé aussi une prime Macron dès qu’on a pu. Certains à temps plein ont touché le maximum 6000 euros, et les temps partiels ont eu au prorata de cette somme », donne pour exemple le patron.

      « Si on ne partageait pas ce qu’on gagnait avec les salariés, ils dépenseraient leur énergie contre le patron, leurs collègues…, imagine le boulanger. Là, on récupère le maximum d’énergie des salariés pour faire avancer l’entreprise », se félicite l’entrepreneur.
      Ici pas de PIB mais du BIB, bonheur intérieur brut

      Mais surtout ce que donne l’entreprise à chacun de ses salariés c’est du temps. « La boulangerie c’est un métier difficile, on commence tôt, on travaille les samedis, les dimanches, il faut aussi que les personnes puissent passer du temps avec leur famille », insiste Jean-Pierre Delboulbe. C’est ce qui lui permet au boulanger de parler de BIB, le bonheur intérieur brut, explique-t-il en désignant un document où est répertorié le nombre de semaines de congé pris par chacun des salariés.

      Ce sont eux aussi qui décident du nombre de semaines de congé qu’ils souhaitent. « En fonction de leur besoin, ils définissent le nombre de congés qu’ils prennent et quand ils les prennent. Ils gèrent aussi leur temps, je ne sais même pas à quelle heure ils arrivent », explique-t-il en prenant un grand calendrier accroché au mur. « Ah bah les vendeuses ont déjà calé leurs congés jusqu’à noël », découvre-t-il.
      Une grande liberté

      Anne-Charlotte, assistante de direction.
      Anne-Charlotte, assistante de direction. DDM - DDM HAZEM ALATRASH

      « On est indépendant. On fait ce qu’on veut quand on veut », confirme Danielle, une des salariées. On sait ce qu’on a à faire et quand on doit le faire". Anne-Charlotte, l’assistante de direction a le même discours. « On a une grande autonomie. Jean-Pierre n’est pas présent comme un chef d’entreprise, tout le monde se gère ». Pour la jeune femme, la semaine de quatre jours et les nombreux jours de congé sont des atouts indéniables pour chacun des membres de l’entreprise.

      « Je travaille 4 jours par semaine, j’ai un très bon salaire, des primes, un intéressement, bien sûr que c’est un très bon principe », se réjouit Nathalie une des 21 vendeuses. Alors bien sûr on travaille les week-ends, mais c’est comme ça, balaie-t-elle. Ce que j’aime beaucoup, c’est que le patron n’est jamais là, plaisante-t-elle, il ne nous surveille pas, on est en pleine autonomie", conclut-elle.

      https://www.ladepeche.fr/2023/02/25/louboulbil-une-boulangerie-paysanne-anarchiste-et-solidaire-11020466.php

    • Du même journal

      Publié le 15/05/2022

      L’histoire de Louboulbil a commencé il y a un peu plus de vingt-cinq ans lors d’un repas d’une famille avec des agriculteurs. Un convive lâche : « Nous sommes bien bêtes, on vend notre blé pour rien alors que les boulangers le vendent transformé bien plus cher ! ». Un an plus tard, Jean-Pierre se mettait à fabriquer, le 1er mai 1997, des tourtières pour les vendre le 3 mai, au marché de Montauban, puis aux supermarchés locaux.

  • Parsing the Divine Name - The BAS Library
    https://library.biblicalarchaeology.org/department/parsing-the-divine-name

    Later interpretive tradition expanded the scope of this commandment to include any invocation of the name of YHWH. (The earliest evidence is the Old Greek translation of Leviticus 24:16, which gives the death penalty to “whoever names” the name of God, reinterpreting the Hebrew, “whoever curses.”) This follows the common tendency to “build a hedge around the Law.” If one never says the name of YHWH, then one can never take it in vain. This interpretive move means that other terminology must be used when saying God’s name or reading the name YHWH in the Bible. “Lord” or “my Lord” fit the bill nicely.

    #YHWH #Bible #Name

  • The gender gap in urban toponymy: a descriptive review of the academic literature
    https://neotopo.hypotheses.org/8891

    Doğuş Düzgün, Unesco Chair in Inclusive toponymy, University of Geneva, With special thanks to Seyfullah Yürük and Frédéric Giraut INTRODUCTION Although critical toponymy studies have expanded significantly in recent decades, discussions on gender...

    #BibNeotopo #ExploreNeotopo #Notes_de_recherche #ToponoGender

    • Attention cependant à la licence qui interdit les usages commerciaux libres

      Pro Sound Effects operate the commercial licensing of BBC sound effects. If you wish to use any sound effects commerically, you can click the ’Buy sound’ button in the ’Show details’ section of any listed sound effect.

  • Riempire il vuoto: come la #cultura riparte dal basso
    https://scomodo.org/riempire-il-vuoto-come-la-cultura-riparte-dal-basso

    Secondo un’analisi dell’ISTAT dal titolo "Biblioteche di pubblica lettura in Italia”, un terzo dei Comuni italiani (33,7%) non ha alcuna biblioteca né di pubblica lettura né di altro tipo. La maggioranza di questi Comuni appartiene alle cinture dei grandi Centri e alle Aree intermedie (69,7%) mentre il restante 30,3% è in posizione periferica o ultraperiferica rispetto ai poli urbani, ricchi di servizi e infrastrutture. Abbiamo parlato con chi, adesso, cerca di colmare questo vuoto con progetti autonomi. L’articolo Riempire il vuoto: come la cultura riparte dal basso proviene da Scomodo.

    #Avanguardie_Culturali #biblioteche #librerie #punti_indipendenti

  • Robert Gernhardt: Gott. Das Das Elfte Gebot
    https://m.soundcloud.com/iso-summ/robert-gernhardt-gott-das-das-elfte-gebot

    Als nun der Herr herabgefahren war auf dem Feldberg, oben auf seinem Gipfel, berief er seinen Knecht Gernhardt hinauf auf den Gipfel des Berges, und Gernhardt stieg hinauf.
    Da sprach der Herr: Ich bin der Herr, dein Gott, und habe seinerzeit vollkommen verschwitzt, meinem Knecht Moses das Elfte Gebot mitzugeben, als er vom Berge Sinal hinunter zum Volke stieg.
    So nimm du es und geh hin und steig hinab und verkündige allem Volke das Elfte Gebot.
    Und Gott redete nur diese Worte:
    „Du sollst nicht lärmen.“

    Und Gernhardt tat wie ihm geheißen und stieg hinab und sprach also zum Volk: Dies sind die Lärmvorschriften, die der Herr euch auferlegt hat:
    Gesetze über reine und unreine Instrumente

    Und der HERR redete mit Gernhardt und sprach zu ihm: Rede mit den Musikern und sprich: Das sind die Instrumente, die ihr spielen dürft in euren Wohnungen.
    Alles, was Löcher hat oder Saiten unter den Instrumenten, das dürft ihr spielen, sofern ihr deutlich im Rahmen der Zimmerlautstärke bleibt.
    Alle Instrumente aber, die geschlagen werden oder bei denen sich eure Backen blähen oder solche mit elektrischen Verstärkern, sollen euch unrein sein, und ihr sollt sie nicht spielen in euren Wohnungen. Und diese sollt ihr verabscheuen unter den Instrumenten, daß ihr sie nicht spielet in euren Wohnungen, denn ein Greuel sind sie mir: das Waldhorn, der Brummbaß und die Quetschkommode.

    Vergehen gegen Ohr und Seele:
    So du in geschlossenen Ortschaften dein Autoradio einschaltest, so sollst du die Fenster und das Verdeck deines Wagens fest verschlossen halten.
    Parkt jemand seinen Wagen, so soll er den Motor im Leerlauf nicht brummen lassen.
    Ihr sollt nicht hupen.
    Wer seinen Rasenmäher anwirft, der soll dies nur an Werktagen zwischen elf und dreizehn Uhr tun. Und er soll danach unrein sein bis an den Abend und weder eine Motorsäge anrühren noch einen Elektrobohrer noch eine Häckselmaschine, noch einen Laubsauger, noch alles was Lärm macht.

    Ihr sollt eure Bahnhöfe nicht mit Musik bedudeln. Unter Bahnhof aber verstehe ich jedwede Anlage zur Abwicklung des Personen und Güterverkehrs der Eisenbahn, an der Züge beginnen, enden, halten, sich kreuzen, sich überholen oder mit Gleiswechsel wenden können.
    Dasselbe soll gelten für U Bahnhöfe, für S Bahnhöfe sowie für alle anderen Bahnhöfe, die Gleise haben. Bahnhöfe aber keine Gleise haben, sind Bus-Bahnhöfe, und die sollen ebenfalls nicht bedudelt werden.

    Bedudelt keine Flughäfen.

    So jemand Tiere hält, welchen die Natur die Gabe verliehen hat zu lärmen, so soll er sie so halten, daß sie keinen Grund haben zu lärmen, oder so, daß ihr Lärmen nicht zu hören ist. Das gilt für Hunde und alles Getier, das den Mond anbellt oder auf Erden winselt, sowie für Papageien und alles gefiederte Volk, das da pfeift, wenn es tagt.
    Ihr sollt die Hunde und die Papageien nicht bedrücken.
    Wirst du sie bedrücken, und werden sie zu mir schreien, so werde ich ihr Schreien erhören.
    Dann wird mein Zorn entbrennen, daß ich euch züchtige, und ihr werdet um Gnade winseln und aus dem letzten Loch pfeifen.

    Todeswürdiger Lärm:
    So ein Mann seinen fahrbaren Untersatz frisiert, auf daß der mehr Lärm mache, so ist er unrein. Auch der Sattel, auf dem er reitet, wird unrein. Und er und seine Maschine sollen dem Bann verfallen.
    Fährt er aber fort, auf ihr herumzudüsen, so soll er des Todes sterben.
    Die Moto Cross Fahrer sollst du nicht am Leben lassen.
    So einer auf dem Wasser mit einem Motorfahrzeug herumdüst, und es erhebt auch nur ein Gestörter seine Stimme und saget: Ruhe dahinten!, so soll er sein Düsen unverzüglich und zu jeder Tageszeit einstellen.
    In der Nacht aber sollt ihr überhaupt nicht herumdüsen, und schon gar nicht auf dem Wasser.
    Auch sollt ihr nicht am Himmel herumdüsen, denn ein Greuel sind mir das Sportflugzeug, die Ultraleichtmaschine und der Hubschrauber.
    Und ich will sie alle abstürzen lassen, sobald auch ein Gestörter ausruft: Ruhe da oben!, und es kehrt keine Ruhe da oben ein.

    Rettungshubschrauber aber will ich nicht abstürzen lassen.
    Transportiert aber der Rettungshubschrauber jemanden, den ich habe abstürzen lassen, weil er gelärmt hat, so will ich auch den Rettungshubschrauber abstürzen lassen.

    Von den Geräten:
    Und der Herr sprach mit Gernhardt und sprach also zu ihm: Rede mit deinen Leuten, aber schön ruhig, und sprich: Das sind die Gebote, die euch der Herr gibt für alles, was Knöpfe hat und Lärm erzeugt:
    Ihr sollt bei der Aufstellung eurer Hi Fi Anlagen für eine gute Dämmung sorgen.
    Ihr sollt nicht am Lautsprecher sparen, auf daß ihr eure Anlage schön leise stellen könnt.
    Ihr sollt sie nie lauter aufdrehen als ihr eure Stimmen erheben könntet.
    Ihr sollt keine Radios mit euch tragen, so ihr den Fuß aus dem Hause setzt.
    Ich aber sage euch: Und ob der was davon hört!
    Du sollst nicht tönen.
    Macht euch nicht selbst zum Greuel an dem kleinen Gerät, das wummert, zirpt und dudelt, und macht euch nicht unrein an ihm, so daß ihr dadurch nicht unrein werdet.
    Diese sollen euch in Bahnen und Bussen ebenfalls unrein sein unter den Piepsgeräten, welche Knöpfe haben und die man in die Tasche stecken kann: das Computerspiel, das Handy und der Laptop. Denn alles, was ihr Pieps beschallt, das wird unrein.
    Und alles Gerät, das gepiepst hat, soll man ins Wasser tun, es ist unrein bis zum Abend und danach unbrauchbar.
    In euren Wohnungen aber sollen euch diese Geräte nicht unrein sein.

    Ersatzleistungen:
    Entsteht durch Lärm ein dauernder Schaden, so sollst du geben Lärmen um Lärmen, Ohr um Ohr, Ton um Ton, Krach um Krach.
    Wer aber fortfährt zu lärmen, der soll des Todes sterben, und seine Lärmquelle soll man steinigen.
    Das ist das Elfte Gebot, das der Herr dem Gernhardt gebot für alles Volk auf dem Feldberg.

    –Robert Gernhardt-
    Aus „In Zungen reden - Stimmenimitationen von Gott bis Jandl“

    #bruit #bible #ancien_testament #parodie #Frankfurter_Schule #Gretchenfrage

  • ACTUAR AQUÍ Y AHORA: Pensar la ecología social de Murray Bookchin
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/09/09/actuar-aqui-y-ahora-pensar-la-ecologia-social-de-murr

    27 de enero del 2020 Floreal M. Romero presenta la obra de Murray Bookchin, su recorrido crítico y político. Propone encontrar repuestas en la ecología social y el municipalismo libertario, sin reproducir los marcos estructurales del nacionalismo y la mundialización capitalista. A partir de los ejemplos de Chiapas, del Rojava y también de la revolución […]

    #Reseñas_de_varias_obras #[VC] #Bibliothèque_Fahrenheit_451 #Ernest_London


    https://1.gravatar.com/avatar/46a8338aaea3e8c2f0b55823f63e5830dbaf48b194f5c58c33332e1e74e5d5dd?s=96&d=

  • Zotero hacks : reliably setup unlimited storage for you personal academic library

    About this tutorial

    In summer 2024, Zotero had a major update to version 7. The update affected some of the setup routines that I outlined ages ago in the Zotero hacks post. The recipe laid out in that old post helped me painlessly update, move, and maintain my Zotero library for more than a decade; and judging by feedback it did so for many dozens of my friends, colleagues, and just occasional people who found the tutorial useful. It became easily the most viewed post in my blog. Now, with the recent update of Zotero, I decided to update the tutorial as well, but I’m keeping the old post untouched in case someone needs the routine that worked reliably for ages.

    The essence of the tutorial stays the same – it shows how to organize a personal academic library of unlimited size for free. Here I only slightly update some steps of the setup, refresh the screenshots, and provide occasional comments from 20241.

    https://ikashnitsky.phd/2024/zotero7

    En ce qui me concerne, je ne sauvegarde pas les pdf directement dans zotero... je les range dans UN SEUL dossier à part dans mon disque dur... mais vue l’évolution de zotero, peut-être que maintenant ça vaudrait la peine de le faire. Mon problème c’était que, avec presque 10’000 références sauvegardées dans ma base de données (sans mettre aucun document joint)... eh bhein, j’avais déjà explosé mon quota gratuit de stockage (du coup, je paie)

    #zotero #manuel #how_to #tutorial #tutoriel
    ping @reka

  • Mark 15 | Lumina
    https://netbible.org/bible/Mark+15
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    The crown may have been made from palm spines or some other thorny plant common in Israel. In placing the crown of thorns on his head, the soldiers were unwittingly symbolizing God’s curse on humanity (cf. Gen 3:18) being placed on Jesus. Their purpose would have been to mock Jesus’ claim to be a king; the crown of thorns would have represented the “radiant corona” portrayed on the heads of rulers on coins and other artifacts in the 1st century.

    #crucifixion #Bible

  • #Bibby_Stockholm barge to close as asylum accommodation, says Home Office

    Vessel moored in Dorset, which is home to 400 people, to be shut down in January when contract ends.

    The Bibby Stockholm, the controversial barge that has been used to accommodate asylum seekers, is to be shut down, the government has said.

    Use of the vessel, which is housing 400 people and is moored at Portland, Dorset, will stop when the current contract ends in January 2025.

    The Home Office said in an announcement that ending the use of the Bibby Stockholm formed part of an expected £7.7bn of savings in asylum costs over the next 10 years. Extending its use would have cost more than £20m next year, according to the department.

    However, a Downing Street spokesperson said on Tuesday they could not specify where those on the barge would go in January, and would not rule out sending them to hotels. They said: “Decisions will be made on a case-by-case basis, and will be made working closely with local authorities.”

    The large vessel became an emblem of the last government’s approach to migration. Last year Leonard Farruku, a musician who was seeking asylum after travelling from Albania, is thought to have killed himself on the barge.

    The minister for border security and asylum, Angela Eagle, said on Tuesday: “We are determined to restore order to the asylum system so that it operates swiftly, firmly and fairly, and ensures the rules are properly enforced. The home secretary has set out plans to start clearing the asylum backlog and making savings on accommodation which is running up vast bills for the taxpayer.”

    Farruku’s sisters, Jola Dushku and Marsida Keci, said: “We welcome the Home Office’s decision to close the Bibby Stockholm barge in January 2025. Our hearts are full of pain since Leonard’s death and we do not want anyone else to go through what Leonard went through.

    “We don’t understand why this decision was not made straight after Leonard’s death, however, as clearly the barge was not a safe place for him and many others.

    “The Home Office say they are closing the barge because it is costing too much money, but what about the mental health and the safety of the residents who still live there now?”

    The barge became part of the Home Office’s estate in the summer of last year as a means of cutting the hotel costs of housing asylum seekers.

    But it was blighted by problems since docking in Portland. The Fire Brigades Union said it was a “potential deathtrap” because of possible overcrowding and a lack of suitable fire exits.

    Home Office contractors were also told that potentially deadly legionella bacteria had been detected on the Bibby Stockholm hours after asylum seekers were taken onboard on 7 August. This was publicly confirmed by the Home Office days later and officials evacuated all 39 people from the vessel that day.

    People were returned in October, but calls for its closure grew louder again after the death of Farruku, 27, in December.

    The decision not to renew the contract came after Monday’s announcement by the home secretary, Yvette Cooper, of plans to “clear” the backlog of asylum claims and save billions of pounds.

    Lloyd Hatton, who was elected as the Labour MP for South Dorset in this month’s election, said that he had held discussions with Eagle, and it was made clear that the Home Office now agreed the barge was “an unworkable, expensive and ineffective gimmick”.

    “Many of the men on the barge who I have met have been waiting months if not years for their cases to be processed. A decision will be made between now and January as to whether the men will remain here and contribute or be returned in some cases.”

    However, while the announcement was welcomed by charities, some drew attention to the ongoing legal action to try to block the use of former RAF bases as accommodation for asylum seekers.

    Imran Hussain, executive director of external affairs at the Refugee Council, said: “Clearing the backlog of asylum decisions reduces the numbers of people in the system who need to be accommodated. And ending the use of the Bibby Stockholm, and barges and hotels more generally, will make hugely important savings that help the government fix the asylum system.”

    https://www.theguardian.com/uk-news/article/2024/jul/23/bibby-stockholm-barge-to-close-after-january-says-home-office
    #fermeture #asile #migrations #réfugiés #hébergement #UK #Angleterre

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    ajouté à la métaliste sur le Bibby Stockholm :
    https://seenthis.net/messages/1016683

    • Royaume-Uni : le gouvernement vide Bibby Stockholm, très controversée barge pour migrants

      Environ 300 demandeurs d’asile ont été évacués du Bibby Stockholm, au Royaume-Uni, la semaine dernière, et une centaine d’autres devraient l’être dans les prochains jours. Cette barge, considérée comme une « prison flottante » par les défenseurs des droits, était utilisée depuis juillet 2023 pour y loger des migrants en attente du traitement de leur dossier d’asile. Le nouveau gouvernement travailliste avait annoncé sa volonté de mettre fin à ce type d’hébergement, largement controversé.

      Promesse tenue pour le nouveau gouvernement britannique travailliste. Comme annoncé en juillet dernier, le Bibby Stockholm est en passe d’être vidé. Environ 300 demandeurs d’asile ont en effet été évacués de la barge amarrée au port de Portland, au sud de l’Angleterre, a annoncé mercredi 30 octobre la chaîne britannique BBC.

      Une centaine d’autres sont encore à bord mais ils devraient eux aussi quitter le bateau dans les prochains jours.

      Les exilés - tous des hommes - ont été transférés dans des centres d’accueil à travers le Royaume-Uni, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

      Ces « hommes sont emmenés individuellement en taxi vers leur nouveau logement dans le pays, où ils restent trois ou quatre semaines, jusqu’à ce qu’une décision sur leur statut soit prise », a affirmé à la BBC Giovanna Lewis, du Portland Global Friendship Group, qui soutient les résidents de ce navire-caserne militaire.

      Si les personnes obtiennent l’asile, elles auront ensuite 30 jours pour quitter leur lieu d’hébergement et trouver un logement par leurs propres moyens. Les autres auront toujours la possibilité de faire appel.
      « Prison flottante »

      Depuis son ouverture en juillet 2023 par l’ancien gouvernement conservateur pour réduire le coût de l’hébergement des migrants dans le pays, le Bibby Stockholm a essuyé de nombreuses critiques. Dans un communiqué publié à cette même période, plus de 50 ONG l’avaient qualifié de lieu « cruel », « inhumain » et à même de raviver des traumatismes chez les exilés ayant survécu aux dangereuses traversées de la Méditerranée et de la Manche.

      Les militants avaient comparé ce bateau à une « prison flottante » : les exilés hébergés sur cette barge n’avaient pas le droit d’en sortir.

      Un ancien occupant avait décrit son quotidien à la BBC : « Nous avions l’impression d’être surveillés en permanence, d’être fouillés, mais aussi de ne pas être traités comme des adultes, avec un couvre-feu et l’impossibilité de sortir quand nous le souhaitions. J’avais parfois l’impression d’être un animal de zoo. »

      Le Bibby Stockholm a aussi été sous le feu des critiques en raison d’une contamination du réseau hydraulique à la légionellose en août 2023 - qui a forcé les autorités à vider la barge pendant deux mois - ou encore du suicide présumé d’un jeune Albanais de 27 ans, retrouvé mort en décembre 2023 dans les sanitaires du bateau.
      « Réparer notre système d’asile »

      Dès son arrivée au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement travailliste mené par Keir Starmer avait annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat du Bibby Stockholm, qui prenait fin en janvier 2025.

      Le Home Office avait alors déclaré que sa fermeture s’inscrivait dans un engagement à « résorber les retards » dans le traitement des demandes d’asile et à « réparer notre système d’asile ».

      Selon les dernières statistiques de l’asile du Parlement britannique, 86 000 premières demandes d’asile étaient encore en attente au printemps 2024. C’est certes mieux qu’à la même période en 2023 (134 000 dossiers en attente), mais cela reste quatre fois plus élevé que le rythme d’avant-Covid en 2018 (23 000 dossiers en attente).

      « Ce gouvernement a hérité d’un système d’asile soumis à une pression sans précédent, avec des milliers de demandeurs d’asile bloqués sans que leurs demandes soient traitées », a déclaré la semaine dernière une porte-parole du ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

      « Nous avons pris des mesures immédiates pour relancer le traitement des demandes d’asile, ce qui permettra au contribuable d’économiser environ sept milliards de livres sterling [environ 8 milliards d’euros, ndlr] au cours des 10 prochaines années, et nous procédons à une augmentation majeure des retours pour expulser les personnes n’ayant pas le droit de se trouver au Royaume-Uni. À long terme, cela réduira notre dépendance aux hôtels et les coûts d’hébergement. Nous restons absolument déterminés à mettre fin au recours aux hôtels pour les demandeurs d’asile », a-t-elle ajouté.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/60969/royaumeuni--le-gouvernement-vide-bibby-stockholm-tres-controversee-bar

  • Asylum seekers on #Bibby_Stockholm barge stage sit-down protest

    Protest over delays in processing claims and conditions comes amid one of highest rates of occupancy on vessel

    Dozens of asylum seekers living on the Bibby Stockholm barge are staging a sit-down protest over delays in processing their asylum claims, overcrowding conditions and trouble accessing medical treatment.

    A man this week described the boat in Dorset as the “hell barge”. There are about 400 asylum seekers onboard, one of the highest rates of occupancy since it opened in 2022.

    The barge generated controversy after an outbreak of legionella was confirmed on the first day asylum seekers boarded. A few months later, an Albanian asylum seeker, Leonard Farruku, was found dead on the barge in a suspected suicide.

    The 18-month contract for the vessel expires soon. It is not known whether or not the new government plans to renew it.

    Monday’s protest is thought to be the first of its kind staged by asylum seekers themselves.

    They are withdrawing from meals, saying the protest is a peaceful one in a compound outside the barge. They said managers were not preventing the protest from taking place.

    At the same time, local people who are supporting the asylum seekers onboard are holding a solidarity vigil for them outside the port area.

    It is thought at least 120 asylum seekers are involved in the protest. Almost all of the men have been waiting more than a year to get a decision on their asylum claim.

    Using the message “life not limbo”, they say that not knowing what their future holds has caused significant deterioration in their mental health.

    One man said many of those on the barge arrived by plane and some had visas. He said doctors, computer experts and engineers were onboard.

    He added: “There is no space on the barge because so many people are living here and we have to queue for about 30 minutes to get food.

    “Because it is so crowded it’s like one family when it comes to infections – if one person gets a cold or Covid everyone else catches it too. When we were moved on to the barge we were told we would be here for a maximum of 90 days, which was a period of time we felt we could cope with.

    “But many of us have now been here much longer than that. Sometimes we have to wait a month for an appointment with the doctor and people’s mental health is deteriorating.”

    He described staff on the barge, especially those who live locally, as “amazing” but said many asylum seekers were frustrated at the length of time they were waiting.

    He added: “We try to help each other on the barge. Some people are barbers and cut people’s hair, others help people to learn English. We have organised this protest to send a message to the new government that we came here to save our lives and we want to be useful to British society but we are losing hope.”

    A Home Office spokesperson said: “We take the health and wellbeing of asylum seekers seriously and at every stage in the process will seek to ensure that all needs and vulnerabilities are identified and considered, including those related to mental health and trauma.”

    https://www.theguardian.com/uk-news/article/2024/jul/15/asylum-seekers-bibby-stockholm-barge-sit-down-protest

    #résistance #UK #Angleterre #migrations #réfugiés #asile

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    ajouté à la métaliste sur le Bibby Stockholm :
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    • UK: Asylum seekers on Bibby Stockholm barge protest

      Asylum seekers housed on the Bibby Stockholm barge have begun a protest. They are calling on the new government to end what they describe as “lengthy delays” in the processing of their asylum claims.

      Asylum seekers on board the Bibby Stockholm, along with anti-racism campaigners and local residents, have been protesting this week about what they say are “lengthy delays” in the processing of their asylum claims.

      The protesters are hoping that the recent change in government in Britain will lead to a change in policy as well, and have asked the new government under the leadership of the Labour Party to end the state of “limbo” in which they say they find themselves on board the barge.

      The protest is organized by the Portland Global Friendship group and Stand up to Racism, Dorset. On the former’s Facebook page, the group stated they support refugees on the barge, which is moored in Portland Harbor, in Dorset, in the south-west of England.

      Two-hour sit-in

      In June, the Portland group said that conditions on board the vessel were becoming “increasingly full.”

      One of the coordinators of the protest, Giovanna Lewis, told the BBC, “They’ve been waiting for a long, long time … some of them up to three years,” to have their asylum claims processed.

      Lewis said that some of the protesters had boycotted their breakfast and lunch, and had taken part in a two-hour sit-in on board. Local residents held a solidarity vigil in the rain outside as well.

      Lewis said that some of the men on board described the barge as a “hell-hole” and a “prison,” adding that they were desperate to get off the barge.

      “It’s a desperate situation for them,” Lewis stressed. “Their mental health is declining horrendously.”

      Towards the end of last year, one Albanian national on board the vessel was found dead in his cell. He is thought to have taken his own life.

      The barge was also beset by problems regarding health and safety in the first few months after the previous government had declared it open.

      ’Close the barge’

      Local town councillor Carralyn Parkes also told the Dorset Echo local newspaper that she was calling on Britain’s new Prime Minister Sir Keir Starmer to “close the barge.”

      Parkes said: “We have had a change of government. The Home Office’s recent statement said that they are going to process the asylum claims in a speedy and fair fashion. Let’s see them get around to doing that now.”

      Parkes continued: “I call on Keir Starmer to enact immediately a closure of the Bibby Stockholm and to inject that money into the asylum and immigration system so that we can pay for people to process the asylum claims in a speedy fashion.”

      Another protester, Lynne Hubbard from Stand up to Racism, Dorset, told the Dorset Echo that she felt the key to closing the barge would be to speed up the processing of claims.

      “We have a doctor on the barge, we have computer programmers on the barge, these are people who can really contribute to our society, but they are not being allowed to,” Hubbard said.

      The Dorset Echo highlighted that many of those on board the Bibby Stockholm had been in the UK for several years now.
      Home Office statement

      According to the Home Office, there are currently fewer than 400 men on board the parked vessel. The barge is built to house up to 500.

      InfoMigrants asked the Home Office to respond to the protests and to explain their future policy regarding the Bibby Stockholm. A spokesperson sent the following statement:

      “We take the health and wellbeing of asylum seekers seriously and at every stage in the process will seek to ensure that all needs and vulnerabilities are identified and considered, including those related to mental health and trauma.”

      In June, just over a week before the recent UK election, Yvette Cooper, Britain’s new Home Secretary, had said that her government would keep the Bibby Stockholm barge in use if her party won the election.

      She explained at the time that although the party wanted to “end the need for barges ... as fast as possible,” they wouldn’t be able to do that in day one, reported the Independent newspaper.
      Those on board wish to ’live and work in the UK’

      In a statement to InfoMigrants on Tuesday (July 16), the Home Office said that the Home Secretary will “decide on the future of current Home Office policies in due course.”

      The statement underlined that “(a)sylum seekers being accommodated on the Bibby Stockholm are provided with a range of support, including welfare, medical and faith support which includes access to prayer spaces and visits from local faith leaders.”

      They said that a medical facility was staffed five days a week, and that the medical team has “previous experience of working with asylum seekers.”

      The lease contract on the barge will be up for renewal in January 2025, confirmed Dorset Council in a statement in April this year. However, the Home Office declined to comment on whether or not they would renew that contract.

      Instead it said that the expected maximum length of stay on board “is expected to be nine months, except when the Home Secretary is unable to find suitable onward dispersal accommodation despite reasonable efforts to do so.”

      A spokesperson for the protesters meanwhile told the Daily Mail that the men holding the protest, “wish to live and work in the UK, earn their own livings, pay their own way and contribute to society by paying their taxes.”

      https://www.infomigrants.net/en/post/58474/uk-asylum-seekers-on-bibby-stockholm-barge-protest

  • Full Obedience
    https://insight.org/resources/daily-devotional/individual/full-obedience1

    If you know what God wants you to do, obedience isn’t complicated. It may be difficult, but it’s not complicated. Don’t wait any longer for all the details to be worked out. The Lord has given you an opportunity to grow in faith. He wants you to trust in His faithful care and rest in His unfaltering power. The time to obey has come. Now . . . go!

    #obedience #Bible

  • 2. Resurrection of Jesus (28:1-20) - Asbury Bible Commentary - Bible Gateway
    https://www.biblegateway.com/resources/asbury-bible-commentary/2-resurrection-of-jesus-28-1-20

    The declarations of Jesus in 28:18-20 contain two major elements. First, Jesus announces that all authority has been given to him (by God) (v.18). The notion of authority involves both the power to act and the right to act. Although Jesus exercised authority throughout his ministry (e.g., 7:29), in consequence of his resurrection he now possesses all authority everywhere.

    Second, because Jesus possesses allinclusive authority, all persons everywhere should be brought under his sovereign rule (vv.19-20a). Previously the disciples were to go only to Israel (10:5-6), but now they are to make disciples of all nations. Jesus indicates that making disciples involves (1) baptizing in the name of the Father, Son, and Holy Spirit (this is initial and relates to conversion), and (2) teaching them to obey the commandments Jesus has given his disciples throughout the gospel (this is ongoing and relates to the nurture of Christians). As the disciples perform this missionary work, they can be assured of the continuous presence of the resurrected Christ (v.20b). Jesus will be with the disciples to help them overcome all obstacles that stand in the way of fulfilling this mission. Even now Jesus remains in the midst of his people, speaking words of comfort and guidance as the church performs its missionary work in the world.

    #Bible #Matthew

  • Matthew | Commentary
    https://www.thegospelcoalition.org/commentary/matthew

    In Jesus’s Great Commission the key themes of Matthew’s Gospel come together: Jesus’s absolute authority, the mission to Jews and Gentiles, the need for allegiance to Jesus’s teachings, and the promise of Christ’s presence. Jesus’s repetition of the word “all” divides these themes nicely: all (pasa) authority, all (panta) nations, all (panta) that he commanded, and with you all (pasas) the days.

    #Bible #Matthew