• Féminisme : pourquoi le transfert de la bibliothèque Durand inquiète les syndicats - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/08/03/feminisme-pourquoi-le-transfert-de-la-bibliotheque-durand-inquiete-les-sy

    La bibliothèque Marguerite-Durand est un « trésor », estime l’historienne spécialisée dans l’histoire des femmes et présidente-fondatrice de l’association Archives du féminisme Christine Bard. Car elle rassemble des dizaines de milliers de documents qui retracent l’histoire du féminisme depuis ses débuts en France, « mais aussi l’histoire des femmes ». Parmis eux, des livres universitaires qui témoignent des enjeux et combats féministes des deux derniers siècles, des photos de femmes, des caricatures. Des manuscrits, aussi, dont celui des Histoires de ma vie de l’enseignante et illustre communarde Louise Michel. Ou encore des dossiers de presse, sortes de mémoires de l’époque, comme par exemple celle, pas si lointaine, du combat des femmes pour l’obtention du droit de vote. Bref, une mine pour les chercheurs, d’où leur ressentiment lorsqu’ils ont entendu parler de l’hypothèse du déménagement de la bibliothèque.

    L’idée d’un transfert est apparue publiquement pour la première fois en octobre 2016 dans le cadre du « budget participatif » de la mairie de Paris, avec la mise au vote des Parisiens d’un projet de « nouvelle bibliothèque » dédiée à l’histoire des femmes, qui faisait suite à la proposition d’un citoyen sur la plateforme participative. Dans une tribune publiée dans Libération, des universitaires avaient alors émis des premières craintes pour un projet qui, sur le papier, pouvait emporter leur adhésion, « mais par son imprécision » se révélait « au contraire un projet dangereux », signant ni plus ni moins que l’arrêt de mort de l’actuelle bibliothèque. En outre, ils s’offusquaient qu’un tel projet soit simplement soumis au vote des citoyens, là où il aurait fallu un dialogue avec les principaux concernés et une vraie volonté politique. Selon la CGT, soumettre ce projet au vote populaire aurait surtout servi de caution à la mairie pour faire accepter sa décision de déménager l’actuelle bibliothèque.

    Quoi qu’il en soit, la tribune n’a abouti à rien, pas plus que les demandes de rencontre à la mairie de Paris, ni la pétition lancée en ligne dans la foulée avec ses 1 800 signatures, ou les tentatives de discussions engagées par le groupe communiste–Front de gauche au Conseil de Paris, lequel a adopté en novembre un projet de déménagement pour un lieu « plus grand et plus fonctionnel », bien loin de ce qui semble se profiler.

    Une idée avait circulé à la fin de l’année, de créer une Maison des femmes à Paris, comme cela se fait dans d’autres grandes villes, où pourrait se loger une bibliothèque féministe. On ne sait pas à l’heure actuelle si la mairie étudie ou non cette option. Interrogée sur ce point par Libération, elle n’a pas répondu. En revanche, elle s’est voulue rassurante quant à l’intérêt que pourrait susciter pour le public le transfert à la BHVP. La bibliothèque sera ouverte « quarante-huit heures par semaine », contre vingt actuellement, assure-t-elle. La municipalité mise également sur la complémentarité des collections de la BHVP et celles de Marguerite-Durand : « Cette réunion de fonds [d’archives, ndlr] dans un même bâtiment permettrait de former une véritable bibliothèque consacrée à l’histoire des femmes et du féminisme. »

    Le débat sur le devenir de Marguerite-Durand dépasse la sphère universitaire. La bibliothèque est également un lieu de découverte, fréquenté par de simples curieux ou de fervents passionnés, que l’allongement des délais pour obtenir des documents (du fait d’un éventuel stockage ailleurs) risque de décourager. Régulièrement, la bibliothèque prête ses documents pour les besoins d’un film ou d’une exposition, même à l’étranger.
    L’image féministe de la ville de Paris écornée ?

    Plus symboliquement, cette affaire pourrait écorner l’image féministe de la ville de Paris. Selon Christine Bard, il s’agit d’une décision « qui va à contre-courant des ambitions de la ville de Paris, qui par ailleurs lance des actions pour dénoncer les inégalités hommes-femmes. Si l’on n’est pas capable à Paris d’avoir un lieu autonome pour la recherche sur les questions féministes, qu’est-ce que ça veut dire ? » L’historienne balaye aussi l’argument avancé par Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris chargé de la Culture, selon lequel la fréquentation serait trop basse à cause de son manque de visibilité : « C’est de la mauvaise foi. Par définition, il y a moins de lecteurs dans une bibliothèque de recherche. Et depuis plus de vingt ans, avec Internet, de plus en plus d’archives sont numérisées. La baisse de fréquentation, ce n’est pas un critère, c’est un fait qui touche toutes les bibliothèques. »

    Christine Bard se dit prête à créer un comité de défense de la bibliothèque Marguerite-Durand, ouvert à tou-te-s : « La seule chose qui pourrait impressionner la mairie, c’est la mauvaise image que ça lui donne. » En attendant, en juin 2018, le bâtiment entier de la médiathèque Melville, bibliothèque Marguerite-Durand comprise, doit être fermé pour travaux pour une durée d’au moins un an. Pendant ce temps, les archives de la bibliothèque Durand seront transférées dans des entrepôts en proche banlieue.

    #historicisation #femmes #féminisme #bibliothèques

  • Paris : les #archives du féminisme doivent débarrasser le plancher - Le blog de CGT Culture DAC Ville de Paris
    http://daccgtculture.over-blog.com/2017/07/les-archives-du-feminisme-doivent-debarrasser-le-plancher.h

    Décidément la Mairie de Paris veut vraiment faire la peau à la #bibliothèque_Marguerite_Durand, cet établissement culturel qui conserve et archive l’#histoire du #féminisme depuis 1932. En effet, après une première tentative il y a quelques mois déjà, vite dénoncée par de nombreux intellectuels , voici que l’administration dirigée par Anne Hidalgo revient, avec le même manque de finesse, à la charge contre cette #bibliothèque qui depuis 1989 partage le même bâtiment que celle de Jean-Pierre Melville, au croisement des rues Nationale et Tolbiac dans le XIIIe arrondissement de Paris.

  • 7000 documents patrimoniaux d’Orient disponibles sur le web

    Mis en ligne à partir du 12 septembre, le portail #Bibliothèques_d’Orient, élaboré par la Bibliothèque nationale de France en partenariat avec sept institutions implantées au Proche-Orient, donnera accès à près de 7000 documents patrimoniaux d’exception numérisés et accessibles librement.


    http://www.livreshebdo.fr/article/7000-documents-patrimoniaux-dorient-disponibles-sur-le-web
    #open_access #moyen-orient #livres #bibliothèque #database
    via @ville_en

  • 40% des Français fréquentent une #bibliothèque_municipale, mais pas forcément pour lire
    http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250279347987&nl=1

    Douze ans après la précédente livraison, en 2005, le ministère de la Culture publie une enquête intitulée « Publics et usages des bibliothèques municipales en 2016 », menée auprès d’un échantillon de plus de 4.000 personnes. Son principal intérêt est de montrer que les usages ont profondément évolué, sur une période finalement assez courte.

  • L’ONU lance sa bibliothèque numérique aux documents gratuitement consultables et réutilisables

    La bibliothèque de l’Organisation des Nations unies (ONU) vient de mettre en ligne sa bibliothèque numérique : digitallibrary.un.org. Celle-ci propose depuis la semaine dernière les métadonnées bibliographiques, l’index des actes, l’index des discours, les enregistrements de vote, le thésaurus UNBIS, les guides de recherche et les questions fréquemment posées. C’est à dire des contenus, données et métadonnées liées à l’information, aux ressources, aux publications et aux documents de l’Onu. Ces informations peuvent être consultées et utilisées gratuitement pour une utilisation non commerciales à condition de bien mentionner le copyright suivant : « Nations Unies, 2016, http://library.un.org , téléchargé le XX/XX/20XX ».

    http://www.archimag.com/bibliotheque-edition/2017/05/22/onu-bibliotheque-numerique-documents-gratuit
    #open_source #ONU #nations_unies #bibliothèque

    Lien URL : https://digitallibrary.un.org/?ln=fr

    cc @reka

  • La Bibliothèque du Congrès inaugure ses collections “webcomics” et “culture web”
    https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/la-bibliotheque-du-congres-inaugure-ses-collections-webcomics-et-culture-web/83309

    Quant à la deuxième collection acquise par la Bibliothèque, il s’agit d’un ensemble de sites internet traitant de l’histoire de la culture web, retraçant son évolution jusqu’à l’utilisation des GIFS, des mèmes ou des emojis aujourd’hui.

    L’American Folklife Center, institution créée par la Bibliothèque en 1976 pour préserver et informer sur la culture populaire américaine, est à l’origine de ce dernier projet. L’Urban Dictionary, Emojipedia et l’Internet Meme Database font partie de la sélection, qui permettra aux jeunes du futur « d’avoir un aperçu complet de la vie et de la culture des gens d’aujourd’hui », selon Elizabeth Peterson, directrice du centre. « La prolifération des smartphones, des tablettes et de la connexion internet sans fil a fait de la communication en réseau un espace où les gens développent un nouveau folklore et échangent de plus en plus. »

    #Culture_numérique #Bibliothèques #Archives_web

  • Mosul’s Library Without Books - The New Yorker
    http://www.newyorker.com/news/news-desk/mosuls-library-without-books

    I could smell the acrid soot a block away. The library at the University of Mosul, among the finest in the Middle East, once had a million books, historic maps, and old manuscripts. Some dated back centuries, even a millennium, Mohammed Jasim, the library’s director, told me. Among its prize acquisitions was a Quran from the ninth century, although the library also housed thousands of twenty-first-century volumes on science, philosophy, law, world history, literature, and the arts. Six hundred thousand books were in Arabic; many of the rest were in English. During the thirty-two months that the Islamic State ruled the city, the university campus, on tree-lined grounds near the Tigris River, was gradually closed down and then torched. Quite intentionally, the library was hardest hit. ISIS sought to kill the ideas within its walls—or at least the access to them.

    Despite enduring dictators, an extremist rampage that reconfigured Iraq’s borders, and three long wars over the course of four decades, Iraqis are known for their intellectual curiosity and literacy. There’s a famous saying in the Middle East: “Books are written in Egypt, printed in Lebanon, and read in Iraq.” For centuries, private home libraries were considered a sign of class. After the University of Mosul was founded, in 1967, sixty of the city’s largest private libraries donated their historic collections to the new campus library, Jasim told me. Those volumes are all gone now, too.

    ISIS had already destroyed Mosul’s central library, the other major resource center in Iraq’s second-largest city, which was once a cosmopolitan melting pot of disparate religions and ethnicities. Irina Bokova, the director-general of UNESCO, called it “the systematic destruction of heritage and the persecution of minorities that seeks to wipe out the cultural diversity that is the soul of the Iraqi people. Burning books is an attack on the culture, knowledge and memory.”

    #Bibliothèques #Irak #Mossoul #Guerre #Obscurantisme

  • Propriété intellectuelle et biens communs de la connaissance dans l’environnement numérique | Bulletin des bibliothèques de France
    http://bbf.enssib.fr/tour-d-horizon/propriete-intellectuelle-et-biens-communs-de-la-connaissance-dans-l-envir

    L’association semble naturelle : les bibliothèques ont comme mission la diffusion de la connaissance. Pourtant, rien ne prédispose une entité publique à être moins favorable aux enclosures qu’une entité privée. En effet, la propriété publique n’est pas un commun.

    Cependant, les bibliothèques sont les organisateurs d’un usage collectif de ressources. Par exemple, jusque dans les années 1990, les bibliothèques bénéficiaient du droit coutumier de prêter des livres (accès et usage) même s’il ne reposait sur aucun cadre légal. Ce droit était déconnecté du marché ; l’usage n’était pas tarifé que le livre soit prêté 1 ou 50 fois.

    L’arrivée du droit de prêt en bibliothèque a donné une existence légale au prêt. Pour autant, l’accès et l’usage sont toujours possibles collectivement. Ce mode est compatible avec une certaine forme de commun.

    Le bibliothécaire doit-il aussi être passeur dans l’espace ouvert du web ? Le travail de médiation, réalisé avec l’édition commerciale, ne devrait-il pas être prolongé avec internet ?

    Par exemple, sur Ziklibrenbib, des bibliothécaires analysent des contenus libres, recommandent des titres et commentent des notices.

    Biblioxbox ou Piratebox proposent un partage de contenus numériques hybrides (œuvres du domaine publique ou publiés sous licence libre).

    #bibliothèques #communs

  • #Purple_Sage : S’en prendre à des féministes pour se draper de « vertu »
    http://tradfem.wordpress.com/2017/04/27/sen-prendre-a-des-feministes-pour-se-draper-de-%E2%80%89vertu%E2%

    Après que la Bibliothèque des femmes de Vancouver (Vancouver Women’s Library) ait été attaquée par des antiféministes « queer » le 8 février 2017 (vidéo), d’autres antiféministes ont pris le train en marche en condamnant cette bibliothèque dans les médias sociaux. J’ai lu plusieurs commentaires de personnes qui réclamaient l’interdiction de livres féministes, mais semblaient n’avoir jamais pris la peine de lire ces ouvrages. Je crois que la raison pour laquelle ces gens exigent la censure de livres féministes sans même les avoir lus est une volonté de se draper de vertu.

    Une idéologie particulière a émergé, issue de la bouillabaisse toxique formée à la fois de culture néolibérale « gay » et d’antiféminisme, et elle a pris le contrôle de ce qui est censé être la politique de gauche. (Je ne crois pas que ces gens soient réellement de gauche, mais ils sont souvent considérés comme tels, hélas.) Dans ce blogue, je vais plutôt les appeler des radiqueers, l’abréviation de « radical queers ». Une des choses que les radiqueers adorent faire consiste à afficher leur haine des féministes. Ils et elles se prétendent féministes, mais leurs positions sont parfaitement alignées sur le patriarcat, ce qu’ils et elles ne reconnaissent pas, faute d’écouter les véritables féministes ou d’appliquer la moindre analyse critique à leurs propres positions. Comme le projet d’imposer le silence aux féministes est l’un des objectifs de la culture radiqueer, chaque tweet ou commentaire de leur part intimant aux féministes de se taire sert à confirmer leur appartenance au groupe et à se draper de vertu aux yeux de leurs collègues. Ce n’est pas un désaccord intellectuel avec l’information que présentent les féministes, mais une performance visant à démontrer leur appartenance à un groupe. C’est un peu comme faire attention, à la cafétéria de l’école, à se tenir avec les jeunes branchés plutôt qu’avec les « nuls ».

    Je vais illustrer mon propos en parlant d’un des ouvrages que les radiqueers tentent de faire retirer de la Bibliothèque des femmes de Vancouver : L’esclavage sexuel de la femme, de #Kathleen_Barry (Stock, Paris, 1982), un livre que j’ai moi-même pris le temps de lire, contrairement aux radiqueers.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://purplesagefem.wordpress.com/2017/03/19/hating-feminists-as-virtue-signaling
    #bibliothèque_féministe #esclavage_sexuel #prostitution #prostituteur #radiqueer

  • Let’s build a library together
    http://constantvzw.org/site/Let-s-build-a-library-together,2788.html

    Let’s Build a Library Together invites designers, artists, theoreticians, hackers, librarians and activists to join forces during an intense week of discussion, collective prototyping and exchange on the future of Public Libraries in the digital age. Femke contributes to the #Workshop initiated by Public Library/Memory of the World and Institute for Contemporary Art, Graz.

    #Interfacing_the_law / Workshop

  • Pétition · administration scelf.fr : Contre les prélèvements SCELF sur les lectures sans billetterie : Shéhérazade en colère ! · Change.org
    https://www.change.org/p/administration-scelf-fr-contre-les-pr%C3%A9l%C3%A8vements-scelf-sur-les-lect

    Les livres ont besoin de médiateurs, et les lectures offertes au public en font partie. Notamment les lectures faites aux enfants, à tous les enfants, pas seulement ceux qui ont la chance de lire et d’entendre lire dans leur famille : ce sont eux qui feront vivre demain la littérature !

    Nous, auteurs signataires de cette pétition, demandons l’exonération de prélèvement SCELF sur les lectures à voix haute proposées dans un cadre non marchand sans billetterie.

    #lecture #bibliothèques

  • Qui est Georgette ? – Les trouvailles de Georgette
    https://lestrouvaillesdegeorgette.wordpress.com/qui-est-georgette

    Georgette est la petite sœur numérique de la bibliothèque Georges Brassens (Paris 14e), qui appartient au réseau des bibliothèques de la Ville de Paris.

    Nous avons créé ce blog pour partager des œuvres libres que nous trouvons au fil de nos promenades sur le net, qui nous plaisent, qui font écho à l’actualité de notre bibliothèque, ou au monde qui nous entoure.

    Ces œuvres libres peuvent être des textes, images, films, musiques… :

    du domaine public, c’est-à-dire, en droit français, des œuvres dont l’auteur est décédé depuis plus de 70 ans (sauf prorogations de guerre) et qui sont de ce fait librement accessibles et réutilisables par tout un chacun.
    ou sous licence libre, c’est-à-dire des œuvres dont l’auteur autorise volontairement le partage et la diffusion gratuite, selon certaines conditions.
    Parce que ces trésors mis en commun sont innombrables et trop souvent peu ou mal connus du public, Georgette vous propose ici une liste de liens où les trouver.

    #domaine_public #bibliothèques

  • Bonne nouvelle pour le domaine public : l’INHA libère ses contenus open source

    Mail de Lionel Maurel sur la liste SavoirCom1

    Bonjour,

    L’INHA a lancé une nouvelle version de sa bibliothèque numérique et on a une très bonne nouvelle en lisant les CGU : la plupart des contenus du domaine public numérisé sont passés sous Licence Ouverte http://bibliotheque-numerique.inha.fr/conditions-utilisation

    Après la BNUS, la BIUS, la BDIC, c’est un nouvel acteur majeur des bibliothèques patrimoniales qui fait le choix de la libre diffusion du domaine public.

    Ça constitue une très belle revanche sur la loi Valter, car on constate que dans le milieu des bibliothèques (c’est autre chose côté archives et musées), les établissements renoncent peu à peu d’eux-mêmes à appliquer des redevances et libèrent leurs images.

    A noter que pour l’INHA, le contexte était en plus très particulier : car l’établissement était en contrat avec la RMN et j’imagine qu’il a fallu y mettre fin pour pouvoir libérer les images. on constate d’ailleurs que les seuls contenus encore non réutilisables qui figurent dans cette bibliothèque numérique proviennent d’un autre établissement qui doit être resté sous contrat RMN.

    Bonne nouvelle pour le domaine public !

    Cela nous montre aussi l’option stratégique à creuser pour les années qui viennent : nous avons perdu une bataille importante avec les Lois Lemaire et Valter. Mais nous n’avons pas perdu la guerre.

    Il reste possible de convaincre un à un les établissements de renoncer à leurs redevances et le domaine public « libre » peut encore exister. Cela sera long et difficile, mais c’est encore possible.

    Lionel
    –-
    Calimaq

    #domaine_public #bibliothèques

  • La SCELF prépare les enfants à ne jamais aimer les livres ni la lecture
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/la-scelf-prepare-les-enfants-a-ne-jamais-aimer-les-livres-ni-la-lecture/70124
    /images/facebook/scelf-auteurs-taxer-lecture-bibliotheque-58ccb61109a8e.jpg

    Le principe que brandit la SCELF est simplissime : de même que l’on paye pour diffuser des chansons, de même la lecture d’un texte entraîne la perception des droits afférents. Pour ce faire, la SCELF dispose d’un mandat qui jusqu’à lors n’avait pas beaucoup servi. Mais les temps changent. Mandatée depuis le 1er janvier, la SCELF n’avait pas fait preuve d’une grande véhémence jusqu’à maintenant. Avec un coût annoncé de 30 € minimum dans le cas d’une lecture, la douloureuse pour une bibliothèque qui organise les Heures du conte se chiffrerait autour de 1300 € annuels.

    « L’absurdité est double. D’une part, taxer les bibliothèques pour une action qui aujourd’hui profite aux auteurs sans aucune assurance que cette “taxation” (qu’ils ne demandent pas quand bien même elle est juridiquement justifiée) ne leur revienne. D’autre part, taxer les salons et manifestations y compris quand ils font lire des œuvres par leurs propres auteurs, alors que les budgets sont contraints, et qu’ils vont donc devoir diminuer la rémunération des auteurs (immédiate et intégrale). Le reversement sera normalement effectué à l’auteur, mais partagé avec l’éditeur (50/50) et un an après, s’il ne vient pas en compensation d’un à-valoir non amorti », estime la SGDL.

    #copyright_madness #bibliothèques

  • Disappearing books: How Russia is shuttering its Ukrainian library | Reuters

    http://www.reuters.com/article/us-ukraine-crisis-russia-library-idUSKBN16M0PW

    By Andrew Osborn | MOSCOW

    First, armed police seized some of its books. Next, its director was put on trial accused of stirring up ethnic hatred. And now, quietly, its shelves have been emptied and its volumes packed up, ready to be merged into another library’s collection.

    A year and a half after Russia’s only state-run Ukrainian language library, Moscow’s Library of Ukrainian Literature, was dragged into a political dispute between the two countries, Reuters has learnt that authorities are quietly winding it down.

    Officially, what is happening to the library — its 52,000 books are being transferred to Russia’s main foreign language library — is “a change of address” not a closure.

    #moscou #russie #ukraine #bibliothèque #littérature #censure #déni

  • Une invitation qu’on me demande de faire suivre :

    Bonjour à toutes et tous.

    La Bibliothèque Associative de Malakoff invite ceux d’entre vous qui sont dans la région parisienne.

    Comme vous pouvez le constater sur le site http://www.b-a-m.org, nous accueillerons bientôt #Anselm_Jappe, #Jérôme_Baschet (autour du Zapatisme comme "expérience de sortie du capitalisme") et à une date à fixer en commun #François_Jarrige ( La modernité désenchantée. Relire l’histoire du XIXe siècle français , - Technocritiques. Du refus des machines à la contestation des technosciences , - Face au Monstre mécanique. Une histoire des résistances à la technique …). Nous avons également contacté Shlomo Sand et Miguel Benasayag.

    Cette #bibliothèque associative de prêt a été fondée sans aucune subvention publique et avec pour but essentiel de lutter contre l’emprise capitaliste de diverses manières :

    – en accueillant en son sein diverses initiatives locales (alphabétisation, jazz-poésie, atelier anti-pub...),
    – en projetant des films peu vus en France (récemment la trilogie "Welcome in Vienna", bientôt « Reds »),
    – en organisant des ateliers de lecture de différents ouvrages,
    – en programmant une rencontre mensuelle sur l’histoire du mouvement ouvrier (avec un acteur qui a vécu le Front Populaire, la Résistance et la Libération dans le maquis Limousin, celui de Georges Guingouin),
    – en donnant pour la deuxième année un séminaire intitulé cette fois-ci : "Sur les traces de #Günther_Anders",
    – en proposant des réunions/discussions autour de thèmes d’actualité (la ZAD de Notre Dame des Landes, la lutte sur le site d’enfouissement de déchets nucléaire de Bure, Nuits debout, Loi Travaille !, violences policières...).

    Vous êtes toutes et tous les bien venus.

  • The Librarian of Congress and the Greatness of Humility - The New Yorker
    http://www.newyorker.com/culture/sarah-larson/the-librarian-of-congress-and-the-greatness-of-humility

    Hayden met a bit of opposition on her way to confirmation—the usual resistance to Obama’s later appointments, for one, and a tempest in a teapot about the use of Internet filters at public-library computers. More significant, some Republicans didn’t like Hayden’s firm resistance to the privacy encroachments of the Patriot Act when she was head of the A.L.A. Her opposition to what she saw as potentially McCarthyite government intrusion into citizens’ privacy earned her a Ms. Woman of the Year distinction in 2003. (“When the FBI came snooping, Carla Diane Hayden proved librarians are more freedom fighters than shushers,” Ms. wrote.) Mention her name to a New York Public Library staffer, and there’s a frisson of excitement; at her raucous and bustling sendoff in Baltimore, a high-school librarian, quoted in the Washington Post, called her a “rock star.”

    Like many librarians, Hayden is a big believer in the rights of all people to educate themselves, and in the importance of open access to information online. (This inclusive spirit has become more urgent nationally in recent weeks: see “Libraries Are for Everyone,” a multilingual meme and poster campaign, created by a Nebraska librarian, Rebecca McCorkindale, to counter the forces of fake news and fearmongering.) In September, Hayden gave a swearing-in speech in which she described how black Americans “were once punished with lashes and worse for learning to read.” She said that, “as a descendent of people who were denied the right to read, to now have the opportunity to serve and lead the institution that is our national symbol of knowledge is a historic moment.”

    #bibliothèques

  • #Meghan_Murphy : La Bibliothèque des femmes de Vancouver ouvre ses portes dans un contexte de réaction antiféministe
    http://tradfem.wordpress.com/2017/02/12/la-bibliotheque-des-femmes-de-vancouver-ouvre-ses-portes-dans-un-

    La deuxième vague féministe a donné lieu à un authentique mouvement de création de librairies féministes. Des espaces, des maisons d’édition, des écrits et des événements dédiés aux femmes ont été dès les débuts considérés comme faisant partie intégrante du féminisme. Dans ce contexte, les librairies des femmes ont été valorisées non seulement comme moyens de rendre accessibles l’écriture et le travail des femmes, mais aussi comme lieux où des femmes pouvaient se réunir, rencontrer d’autres femmes et se politiser.

    À son apogée, ce mouvement a compté plus de 150 librairies de femmes en Amérique du Nord. La toute première d’entre elles – la Librairie Amazon de Minneapolis – a été inaugurée sur le porche d’entrée d’une commune en 1970, et en 1997, on comptait 175 de ces librairies, généralement animées par des bénévoles et des collectifs. Mais deux décennies plus tard, elles avaient presque toutes fermé leurs portes.

    À Vancouver, la maison Women in Print, active pendant 12 ans, a fermé en 2005 et la Librairie des femmes de Vancouver a mis fin à ses activités en 1996, après plus de 20 ans. Mais le besoin de ces librairies n’est pas disparu. En fait, il semble évident que ces espaces sont plus essentiels que jamais, car le mouvement féministe fait face à une hostilité croissante venant de la droite, de la gauche et des médias.

    La nouvelle Bibliothèque des femmes de Vancouver a ouvert ses portes vendredi soir le 3 février 2017 dans un petit local du quartier Eastside. Des femmes de tous âges et de milieux variés venues y célébrer l’évènement et socialiser ont été surprises de s’y heurter à des manifestants et manifestantes qui non seulement les ont harcelées verbalement, mais ont tenté de les empêcher physiquement d’entrer dans l’immeuble.

    Une féministe engagée du quartier, Jindi Mehat, m’a dit être arrivée vers 21 h au local de la bibliothèque, au 1670, rue Franklin. Il y avait des gens debout devant la porte ; une bannière les identifiait comme « Trans Communist Cadre », et la situation était tendue, dit-elle. Mehat et une amie sont entrées à l’intérieur, pour découvrir que les choses étaient « pire encore » dans la bibliothèque.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2017/02/07/vancouver-womens-library-opens-amid-anti-feminist-backlash

    Meghan Murphy, fondatrice et éditrice du site FeministCurent.com est écrivaine et journaliste indépendante. Diplômée de maîtrise au département d’Études sur le genre, la sexualité et les femmes de l’Université Simon Fraser en 2012, elle vit à Vancouver avec son chien. On peut la suivre sur Twitter à @MeghanEMurphy.
    #bibliothèque_féministe #Vancouver #trans

  • Week-end sur l’autonomie italienne. 68-77
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4358

    A l’occasion À l’occasion de la semaine des résistances nantaise et pour fêter la sortie de la traduction française de L’orda d’oro, le Taslu ­ bibliothèque de la zad en construction ­ vous invite à un week­end « 100 % ingovernabile », à la rencontre des luttes autonomes italiennes entre 1968 et 1980.

    #Bibliothèque_Le_Taslu

  • #citylis Reflections and Research: Why LIS doesn’t have a quick fix for the post-factual society … and why that’s OK by David Bawden | CityLIS News – Library & Information Science at City, University of London
    https://blogs.city.ac.uk/citylis/2017/02/06/citylis-reflections-and-research-why-lis-doesnt-have-a-quick-fix-for-t

    The irony is that by now it was supposed to be perfect. For most of my working life in the library/information area, first as a practitioner and then as an academic, the emphasis was on providing access to information. Most of the time, whatever the topic, there was never enough information, and accessing what there was could be difficult. Then came the web, Google, Wikipedia, social media, mobile information, open access, and the rest. So that now, we should be living in an information nirvana, where we have ready access to all the information we could need, for any purpose. And indeed, to an extent, that is what we have.

    But we also have, as Luciano Floridi has pointed out, a situation where we can carry a device in our pocket which gives us access to the accumulated knowledge of humanity; and we mostly use it to send each other pictures of cats, and to have arguments with people we don’t know. [Not that I object at all to pictures of cats, but you get the idea.] More seriously, we have fake news, alternative facts, a post-truth and post-factual society, filter bubbles, and all the other accompaniments of what seems to be a deliberate retreat from the rational, knowledge-based world that many of us believed we were naturally headed for.

    Information access? Yes, that’s good, on the whole, But, alas, we can see that misinformation and disinformation proliferates just as well as valid information. I was particularly struck by seeing this unfold in the Twitter responses to the Quebec shootings of 29th January, with false information repeated and embellished to meet the need for facts to suit pre-determined conclusions. Over fifteen years ago, Lyn Robinson and I argued, in a paper on libraries and open society, that providing a ‘free flow of information’, with access to all available and relevant sources, is necessary but not sufficient to support an open and democratic society. While only this month, a paper in The Information Society argues cogently that providing access to the ‘right’ information does not in itself bring about desirable policy outcomes. It’s also worth remembering that one of the few things that have been established beyond doubt by several decades of information behaviour research is that everyone – academics and politicians included – deal with information through satisficing and the principle of least effort. And what could involve less effort – physical, technical and mental – than getting from Twitter and Facebook a selection of news and information recommended to fit in with your prior beliefs.

    So, what should we, the LIS profession and discipline, do now? I have no convincing answer; at least not one that offers an immediate quick-fix. Certainly, it will involve a combination of carrying on with our information access/literacy work, plus activities on a wider canvas, with a specific ethical commitment to opposing the post-fact/post-truth nexus. As Georgina Cronin says, in her wide-ranging analysis of what librarians can do in a post-truth society: “Educate. Vote. Protest. Whatever it is, do it”.

    Perhaps one specific, and important, role for LIS, actually quite a traditional one, is to keep the information environment, or that part of it which may be to a degree under our influence if not control, in a clean, tidy and welcoming state. This will involve a variety of activities, from reporting abuse on social media, to helping to remove fake news, to adding citations to Wikipedia, and much more. In the new information environment this process, which Floridi has dubbed the moral duty to both clean and to restore the infosphere to a proper ethical status, is both very difficult and very important.

    #post-truth #bibliothèques #litteratie_numérique

  • Groupe lecture au Taslu (Transfu)
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4344

    Dimanche 5 février – Groupe lecture à 18h, au Taslu (Transfu) Le 15 janvier dernier on était une dizaine de personnes réunies à la bibliothèque pour partager des lectures nous ayant touché.e.s, transporté.e.s, (r)éveillé.e.s, rendu .e.s un peu moins ignorant-e-s ou même laissé-e-s perplexes. On vous propose de recommencer dimanche 5 février, avec l’envie que ce moment ouvert devienne régulier. Pas besoin de parler d’un livre pour participer. La forme de la présentation est complètement libre, le choix (...)

    #Bibliothèque_Le_Taslu

  • Discussion autour du livre « La colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du Nouveau Monde (1492-1750) »
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4313

    Discussion autour du livre « La colonisation du savoir. Une histoire des plantes médicinales du Nouveau Monde (1492-1750) » La bibliothèque « le Taslu » invite à découvrir cet ouvrage et à échanger avec son auteur Samir Boumediene Brève présentation du livre : Tabac, coca, quinquina, cacao, gaïac, peyotl, poisons, abortifs... De 1492 au milieu du xviiie siècle, les Européens s’approprient en Amérique d’innombrables plantes médicinales. Au moyen d’expéditions scientifiques et d’interrogatoires, ils (...)

    #Bibliothèque_Le_Taslu

  • Groupe de lecture au Taslu
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4304

    Dimanche 15 janvier à 18h au Taslu aura lieu le premier groupe de lecture. Si la lecture est souvent solitaire, les émotions et réflexions qu’elle engendre sont encore meilleures si elles sont partagées. Nous vous proposons de parler ensemble sans façons de livres, ceux qui nous ont touché.es, révolté.es, appris. Pour cette première session, nous discuterons des ouvrages suivants : Serge Pey, La boîte aux lettres du cimetière Chris Marker, Le cœur net Chris Ealham, Barcelone contre ses habitants (...)

    #Bibliothèque_Le_Taslu

  • Projection-discussion autour des luttes Aborigènes en Australie
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4305

    Dimanche 22 janvier à 17h au point accueil de la Rolandière L’équipe du Taslu vous propose une projection-discussion autour des luttes Aborigènes en Australie. Vanessa Esclante nous présentera son film « La révolte des rêves ». En 1972, alors que le gouvernement australien refuse de rendre leur terre aux Aborigènes et propose de leur louer à la place, quatre jeunes indigènes décident d’occuper les jardins du parlement. La « Tente Ambassade Aborigène » est créée, supporté par le mouvement Black Power, (...)

    #Bibliothèque_Le_Taslu