• Le patron des juges antiterroristes forcé de prendre sa retraite
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120717/le-patron-des-juges-antiterroristes-force-de-prendre-sa-retraite

    Le premier vice-président Claude #Choquet a saisi le tribunal administratif pour pouvoir rester à son poste, ce que lui refuse le ministère de la #Justice.

    #France #antiterrorisme #attentats #Bruguière #galerie_Saint-Eloi #Hayat #juge_d'instruction #Le_vert #paris

  • Puisqu’on parle du « mur des cons », est-ce que tu te souviens de l’immense scandale lorsque le #cablegate a révélé que le juge antiterroriste Jean-Louis #Bruguière était allé évoquer « un certain nombre d’enquêtes en cours qu’il conduit » auprès de l’ambassade américaine ? Tu te souviens de notre gouvernement dans l’embarras, des grandes déclarations indignées, des éditoriaux furieux ?
    http://seenthis.net/messages/6077

    Il est possible que tu ne t’en souviennes pas, pour la bonne raison qu’il n’y a eu rigoureusement aucun scandale.

  • Trévidic contre Bruguière, le script de la bagarre | Guillaume Dasquié
    http://owni.fr/2011/06/07/trevidic-contre-bruguiere-le-script-de-la-bagarre

    Le 16 mai, le juge Trévidic auditionnait le juge Bruguière sur des bizarreries du dossier #Karachi. Un événement pour le petit monde judiciaire. Dont voici le verbatim complet...

    #Antiterrorisé #Enquête #attentats #Jean-Louis_Bruguière #Marc_Trévidic

  • Wikileaks : une certaine idée de la France et de sa politique étrangère (Relevé sur le net)
    http://survie.org/billets-d-afrique/2011/200-mars-2011/article/wikileaks-une-certaine-idee-de-la

    Si 2% seulement des câbles Wikileaks ont été rendus publics, ils ont déjà permis de brosser un bout de l’histoire contemporaine de la France vue par la diplomatie américaine.
    Ces dernières semaines, la publi­ cation des câbles diplomatiques par Wikileaks s’est focalisée sur la Tunisie, l’Egypte et la Lybie, mettant en lumière les connivences de certaines chancelleries avec les régimes en place, notamment de la France avec celui de Ben Ali. Il ressort de ces télégrammes que les États-Unis sont à la fois admiratifs des dispositifs répressifs et inquiets du racisme français. (...)

  • Karachi : la troublante disparition d’un rapport d’autopsie - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/04/28/karachi-la-troublante-disparition-d-un-rapport-d-autopsie_1513818_3224.html

    Du coup, la patronne de l’IML, au terme de son audition, a remis une copie du fameux rapport au juge Trévidic, pour qu’il le fasse enfin entrer en procédure. Il contient une information capitale, restée inconnue jusqu’ici : « L’aspect des lésions observées sur le corps permet de dire que le sujet se trouvant près du foyer d’explosion était en position debout. » Un détail qui change tout. Il signifie que le suspect ne se trouvait pas assis à l’intérieur du véhicule, mais à l’extérieur de celui-ci. Ce qui ne cadre guère avec la thèse du kamikaze, pourtant retenue jusqu’alors par les justices pakistanaise et française. Le juge Bruguière, interrogé par Le Monde, n’a pu fournir d’explication sur l’absence au dossier de ce document.

    #antiterrorisme et, oui, j’ai déjà un hashtag #bruguière pour rigoler (ou pas).

  • À lire certains documents publiés par Wikileaks, on a l’impression que les diplomates US n’en savent pas plus que nous sur le rôle de la France dans le génocide rwandais. En tout cas, moins que François-Xavier Verschave, Mehdi Ba et consorts...

    Wikileaks cables reveal crimes of French imperialism in Africa
    http://www.wsws.org/articles/2011/feb2011/afri-f02.shtml

    A highly placed French diplomat confided that “the government had given a green light to Bruguière to tender his report [the arrest warrants] [and] that France had wanted to hit back at the Rwanda decision to lead an inquiry into the implication of France in the 1994 genocide and its consequences”. In November 2006, judge Bruguière handed down nine arrest warrants against Rwandan leaders, including President Kagamé.

  • Rwandais accusés d’avoir abattu Habyarimana : les stupéfiantes révélations de leurs avocats : AFRIKARABIA
    http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/12/20/rwandais-accuses-d-avoir-abattu-habyarimana-les-stupefiantes.html

    Il est alors apparu que l’instruction du juge Bruguière ne l’avait pas été « à charge et à décharge » comme il se devrait, mais uniquement à charge.

    AFRIKARABIA : - Pour quelle raison ?

    Bernard MAINGAIN : - Nous soupçonnions une lourde implication du politique dans ce dossier. Les récentes révélations de Wikileaks l’ont confirmé. Nous savons aujourd’hui que le juge Bruguière a négocié ou discuté la délivrance des mandats d’arrêt internationaux avec les autorités politiques françaises. Il s’agit d’une sérieuse violation des règles de l’instruction. Nous savons également que le juge Bruguière a discuté avec des diplomates américains du contenu de ce dossier. Tout ceci constitue un ensemble de très graves anomalies.

    AFRIKARABIA : - Y a-t-il eu à votre connaissance d’autres interférences dans le dossier ?

    Lev FORSTER : - Ce qui caractérise ce dossier, c’est que des personnes ayant une réelle compétence ont laissé l’instruction dériver. On sait aujourd’hui le rôle du capitaine Paul Barril dans l’ouverture de l’instruction judiciaire. Il est patent que le capitaine Barril a ensuite participé à ce qu’on appelle une « opération d’enfumage ». Il semble avoir joué un rôle de premier plan dans la récupération et la disparition de pièces à conviction. Il a joué un rôle en introduisant dans l’équipe du juge Bruguière au moins une personne avec qui il entretenait des liens professionnels ou qui lui servait d’intermédiaire avec le président Habyarimana.

    Sans blague.
    #rwanda

  • Malbrunot et le (mauvais) storytelling libanais #TSL #Liban

    Georges #Malbrunot livre son article de la semaine, « à l’issue de [son] séjour au #Liban ». Il reproduit mot pour mot le nouveau story-telling diffusé par le clan Hariri, sans même chercher à paraître crédible :
    http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2010/12/assassinat-de-rafic-hariri-les.html

    1. L’article est construit clairement sur la dialectique suivante :
    – avant, l’enquête #Mehlis qui accusait la Syrie était instrumentalisée et politisée ;
    – maintenant, elle ne l’est plus et elle accuse le #Hezbollah.

    Cette partie du story-telling reprend exactement un des thèmes de la nouvelle histoire façon Hariri : avant, l’accusation contre la Syrie c’était politique, maintenant, ça ne l’est plus :
    http://seenthis.net/messages/6007

    A un certain point, nous avons commis des erreurs et accusé la Syrie d’avoir assassiné le Premier ministre martyr. Il s’agissait d’une accusation politique, et c’en est fini de cette accusation à caractère politique.

    Cependant, l’article mentionne le rôle de #Bruguières pour « “vendre” cette piste chiite », mais pas ce que #Wikileaks dévoile de son rapport étonnant aux ambassades américaines :
    http://seenthis.net/messages/6077
    Le nouveau chef de l’enquête est Daniel #Bellemare, dont le #cablegate dévoile les étranges préoccupations politico-politiciennes :
    http://seenthis.net/messages/6006

    Enfin, la logique qui consiste à dire :
    – avant nous faisions une manipulation politique,
    – maintenant, nous-mêmes le reconnaissons,
    – ça prouve bien que maintenant nous sommes honnêtes...
    c’est une logique qui m’échappe.

    2. L’article reprend l’idée (déjà énoncée par la #CBC) d’un rebondissement dans l’enquête, arrivé « de l’extérieur ». D’un coup d’un seul, « à partir de mai 2007 », l’enquête s’intéresserait (enfin) aux communications de téléphones portables.

    Or c’est factuellement faux.

    Qifa Nabki a compilé toutes les mentions d’une analyse des communications de téléphones portables dans les rapports de la commission d’enquête, rapports Mehlis et #Brammertz :
    http://seenthis.net/messages/5725
    Dès les premiers rapports, et de manière constante, ces rapports font état de l’importance de cette piste dans le déroulement de l’enquête.

    Le tout premier rapport Mehlis indique :
    http://www.un.org/News/dh/docs/mehlisreport/pdf/report.pdf

    Conclusion: The investigation of the prepaid telephone cards is one of the most important leads in this investigation in terms of who was actually on the ground executing the assassination. This is a line of investigation that needs to be pursued thoroughly.

    Le réseau de 6 cartes téléphoniques aurait déjà permis de remonter à une boutique de Tripoli, et à l’arrestation par les FSI, de "Raed Fakhreddin" :

    On 14 September 2005, the ISF arrested Raed Fakhreddin, along with others involved in the transfer and sale of these calling cards. Raed Fakhreddin was subsequently interviewed as a suspect by the Commission.

    En juin 2006, Brammertz écrit :

    Communications analysis is a major task, with the collection of up to 5 billion records by the Commission currently under way. All must be sifted, sorted, collated and analysed. This work is painstaking in its depth, with any linkage established almost exponentially generating further linkages. The Commission has devoted a project team of analysts and investigators to this task and is acquiring specialized software and hardware to accommodate the project requirements.

    Il a alors une équipe d’analystes et d’enquêteurs qui se consacrent uniquement à l’étude de 5 milliards de données de communications téléphoniques.

    3. Le « simple logiciel Excel » de #Wissam_Eid. Là, on tombe dans le grotesque, mais ça indique que Malbrunot s’est contenté de recopier les bêtises qui circulent au Liban sans prendre beaucoup de recul.

    Un « simple logiciel Excel », seul dans son coin, c’est objectivement aberrant. À la même époque, Brammertz a une équipe qui travaille sur cinq milliards d’enregistrements !

    En réalité, cette mention est à usage populiste libano-libanais. Dans les journaux libanais, vous avez chaque semaine au moins un article sur un savant libanais qui vient de découvrir le vaccin contre le cancer et, en alternance, un record du monde inepte détenu par des libanais (le plus gros sandwich libanais de la planète, le plus grand drapeau libanais de tout l’univers...). Bref, surfer sur l’ego libanais, c’est un truc classique, mais, Georges, c’est à usage interne. Le coup du « génie libanais », ça, fallait pas le reproduire dans le Figaro, hein, c’est juste pour les journaux populaires d’ici. Là, ça fait pingouin.

    Alors, encore une fois : le premier rapport Mehlis, d’octobre 2005, fait déjà mention de l’importance qu’il donne à « 6 cartes téléphoniques pré-payées ». À partir de là, rien ne tient plus dans l’article de Georges Malbrunot.

    Ce qui induit un paradoxe auquel il faudrait peut-être répondre :
    – si l’enquête Mehlis était instrumentalisée et politisée, comme l’explique désormais le clan Hariri,
    – puisque c’est Mehlis lui-même qui, dès son premier rapport, à initié cette « piste » du « réseau de 6 téléphones portables » utilisés pour assassiner #Rafic_Hariri,
    – qu’est-ce qui soudainement rendrait cette info plus crédible que l’« accusation à caractère politique » contre la Syrie ?

    • Entre l’article de Malbrunot et le « documentaire » de la CBC, il y eu, en France, l’article de Jean-Pierre Perrin dans #Libération :
      http://www.liberation.fr/monde/01012305431-mort-d-hariri-la-piste-mene-au-hezbollah

      Le truc se base essentiellement sur les allégations (y compris les plus farfelues) de la CBC, complété par « nos sources ».

      Grosse découverte pendant les vacances à Byblos :

      Depuis la fin de l’été 2010, Libération a appris que les téléphones des tueurs ont été achetés à Tripoli (nord du Liban), qu’ils ont beaucoup fonctionné le jour de l’attentat, entre 11 h 30 et 13 h 02, et que certains de leurs numéros ont aussi été repérés lors des quatre attentats qui ont suivi la mort de Rafic Hariri, dont ceux qui ont tué le journaliste franco-libanais Samir Kassir, le 2 juin 2005, et, un peu plus tard, l’ancien chef du Parti communiste libanais, Georges Hawi.

      Oui, Libération a appris à la mi-2010, ce que Mehlis avait écrit dans son premier rapport en octobre 2005.

      Et évidemment, le copier-coller du documentaire de la CBC par Libération devient la source pour le JDD :
      http://www.lejdd.fr/International/Proche-Orient/Actualite/Hariri-La-piste-sensible-du-Hezbollah-237624
      et le Monde :
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/12/01/assassinat-d-hariri-le-rapport-de-l-onu-impliquerait-le-hezbollah_1447239_32

    • Aujourd’hui, le Daily Star indique disposer de documents #Wikileaks encore confidentiels :
      http://dailystar.com.lb/article.asp?edition_id=1&categ_id=2&article_id=122189

      Où l’on voit que le nom d’Abdel-Majid Ghamloush n’est pas nouveau dans l’enquête, ni la « piste du Hezbollah », et où l’on voit mal comment tout cela aurait pu être « ignoré », puisque c’est évoqué en présence de l’ambassadeur Feltman, et commenté par lui.

      On voit aussi que la "découverte" cet été de Libération sur le lien présumé avec les attentats contre Kassir et Hawi était connu des américains depuis 4 ans.

      In a 2006 meeting with US representatives in Beirut, Internal Security Forces (ISF) chief Ashraf Rifi said Abdel-Majid Ghamloush killed Kassir and Hawi before fleeing Lebanon to live in Syria under Syrian protection. Ghamloush was also accused of the attempted killing of ISF deputy intelligence chief Samir Shehadeh.

      “General Rifi is convinced that Syrian authorities are directly responsible for all three crimes,” said a cable classified by US Secretary of State Jeremy Feltman and seen exclusively by The Daily Star. “Rifi said the investigation conclusively concluded that [Abdel-] Majid Ghamloush, a Lebanese citizen from the Shiite community in south Lebanon was responsible for the Hawi and Kassir assassinations."

      “General Rifi believes the successful identification of a culprit was the motive for the assassination attempt on the life of ISF’s Deputy Chief of Intelligence Samir Shehadeh on September 5, 2006 just outside of [Sidon],” Feltman wrote. “Before the suspect could be apprehended, however, he successfully fled to Syria and is currently believed to be living there under the protection of the Syrian regime.”

      À noter que, cet été, 3 palestiniens ont été jugés pour la tentative d’assassinat contre Shehadeh :
      http://www.naharnet.com/domino/tn/NewsDesk.nsf/Lebanon/D24174C4B4FDC237C22577590055756A

      A Lebanese military court on Wednesday sought the death penalty for three Palestinian fugitives over the attempted murder of the former police intelligence bureau chief, the National News Agency reported. “Prosecutor Fadi Sawwan is seeking to put Fadi Zeidan, Abdul Nasser al-Duwali and Oussama Shehabi on death row for a 2006 terrorist attack that aimed to kill Lieutenant Colonel Samir Shehadeh,” the head of police intelligence at the time, the state-run agency reported.

      Tout cela ne permet pas de savoir si l’implication du Hezbollah est avérée ou non, mais cela démontre que le storytelling que nous livre actuellement la presse est un pur bidonnage.

      Tous les éléments présentés comme de nouveaux développements sont connus dans le cadre de l’enquête depuis 2006 : soit directement de la commission d’enquête internationale, soit de l’ambassade américaine à Beyrouth. Ainsi, le nom d’Abd al-Majid Ghamlush, qui n’est apparu dans la presse qu’avec l’article du Spiegel en 2009, était-il connu de l’ambassade américaine depuis 2006.

  • FRANCE : WIKILEAKS - Le regard de Washington sur les juges antiterroristes français, actualité Monde : Le Point
    http://www.lepoint.fr/monde/wikileaks-le-regard-de-washington-sur-les-juges-antiterroristes-francais-30-

    WikiLeaks révèle les liens entre des juges antiterroristes français et l’ambassade des États-Unis à Paris, qui a eu connaissance des résultats d’enquêtes en principe couvertes par le secret de l’instruction. Ces documents publiés mercredi par Le Monde risquent de conforter les critiques des avocats et des associations de défense des droits de l’homme, qui accusent ces juges de ne pas agir comme des magistrats indépendants, mais comme une branche du pouvoir politique et du renseignement.

    Une note du 24 janvier 2005 obtenue par WikiLeaks évoque ainsi un déjeuner de Jean-Louis #Bruguière à l’ambassade des #États-Unis durant lequel il a évoqué « un certain nombre d’enquêtes en cours qu’il conduit », ce qui est en principe illégal puisque le magistrat est tenu au secret. Un autre document évoque une visite de Jean-François #Ricard, autre magistrat antiterroriste, à l’ambassade des États-Unis en 2003 pour évoquer une enquête en cours sur le recrutement en France de combattants islamistes pour l’Irak.

    Et son plan de carrière :

    Jean-François Ricard, selon les documents évoqués par Le Monde, a en outre expliqué aux diplomates américains avant la présidentielle de 2007 que Jean-Louis Bruguière recherchait « un poste dans la future administration Sarkozy ». Jean-Louis Bruguière, selon d’autres documents, a expliqué ensuite lui-même qu’il voulait être ministre de la Justice. Il s’est présenté comme candidat pour l’UMP aux législatives de 2007 mais a dû renoncer à ses ambitions après sa défaite. Jean-Louis Bruguière a ensuite été nommé par les États-Unis et l’Union européenne à un poste international chargé de vérifier l’utilisation du réseau de transfert international bancaire Swift dans la lutte antiterroriste.

    #cablegate