• Ottawa aurait perdu le contrôle sur le cannabis thérapeutique pour les vétérans La Presse canadienne
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1914782/anciens-combattants-canada-programme-cannabis-medicinal-perte-contr

    Un audit interne au ministère des Anciens Combattants suggère qu’Ottawa, qui débourse des dizaines de millions de dollars chaque année pour la marijuana thérapeutique, a pratiquement perdu le contrôle de ce programme.

    Publié discrètement cette semaine, le rapport d’audit révèle notamment qu’Anciens Combattants Canada offre ce programme sans trop de supervision, d’encadrement ou de données probantes sur les bénéfices pour la santé des vétérans.


    Le programme fédéral mis en place pour fournir du cannabis thérapeutique aux anciens combattants a coûté 150 millions de dollars au cours du dernier exercice financier. C’est plus que tous les autres médicaments sur ordonnance combinés. (archives) Photo : Radio-Canada / Axel Tardieu

    Les résultats de l’audit sont publiés alors que le nombre d’anciens combattants qui demandent un remboursement pour leur cannabis médicinal a explosé depuis quelques années, passant d’une centaine en 2014 à plus de 18 000 l’année dernière. Et on ne semble pas voir une tendance à la baisse à l’horizon.

    Résultat : le ministère des Anciens Combattants a dépensé plus de 150 millions de dollars en marijuana à des fins thérapeutiques l’an dernier, soit plus que pour tous les autres médicaments sur ordonnance combinés. Ce poste budgétaire devrait atteindre 200 millions cette année et 300 millions d’ici 2025-2026.

    Pourtant, même si la demande a augmenté de façon exponentielle, les auteurs de l’audit ont constaté une pénurie persistante de recherches sur les avantages thérapeutiques – et les risques – associés au cannabis pour les anciens combattants, en particulier ceux qui souffrent de traumatismes psychologiques.

    L’audit souligne par ailleurs un manque de directives et de surveillance concernant l’admissibilité des vétérans à cette marijuana thérapeutique, les critères selon lesquels ce médicament est prescrit et la façon dont les anciens combattants obtiennent une ordonnance.

    Le ministère “a pris des mesures pour opérationnaliser sa politique afin de fournir aux vétérans un accès au remboursement du traitement”, indique le rapport. “Toutefois, d’importantes lacunes demeurent sur le plan des contrôles internes relatifs à la santé des vétérans et à la gestion du programme.”

    Explosion des réclamations
    Le ministère des Anciens Combattants a commencé à rembourser quelques vétérans pour leur cannabis médicinal en 2008, date à laquelle les approbations ont été accordées sur une base extrêmement limitée et avec l’approbation d’un médecin spécialiste.

    Cette décision faisait suite à une série de jugements rendus par les tribunaux il y a plus de 20 ans, qui ont accordé pour la première fois une protection juridique contre toute poursuite criminelle pour la consommation de marijuana à des fins médicales.

    Puis, en 2014, Santé Canada a assoupli ses règles pour déterminer ceux qui pouvaient autoriser l’utilisation de la marijuana médicinale, et dans quelles conditions et circonstances. Les nouvelles règles n’ont pas imposé de limites à la quantité de marijuana qui pouvait être autorisée ni au coût.

    Ce changement a entraîné une explosion des réclamations et des coûts, malgré la décision du gouvernement libéral, en 2016, de limiter les réclamations à trois grammes par jour, à un prix fixe de 8,50 $ le gramme . Le ministère peut par ailleurs rembourser, “à titre exceptionnel”, jusqu’à 10 grammes par jour “lorsqu’un vétéran satisfait à des exigences supplémentaires”.

    Les auteurs du rapport d’audit soulignent que, selon les recherches disponibles, qui sont encore limitées, les individus devraient consommer moins de trois grammes de cannabis par jour et faire des suivis réguliers avec leur professionnel de la santé.

    Santé Canada et le Collège des médecins de famille du Canada ont également mis en garde contre les effets potentiellement néfastes de la consommation de marijuana chez les personnes souffrant de troubles de santé mentale, en particulier de trouble de stress post-traumatique.

    Pourtant, le rapport d’audit indique qu’Anciens Combattants Canada n’a fourni ni directive ni restriction sur les types de problèmes de santé admissibles au remboursement de la marijuana à des fins médicales.

    Des contre-indications
    Pratiquement toutes les conditions médicales sont admissibles au programme, dont le syndrome de stress post-traumatique. Or, “la grande majorité” des vétérans qui ont été remboursés pour leur cannabis médicinal “étaient atteints de troubles de santé mentale [en particulier l’état de stress post-traumatique]”.

    Pourtant, ces états psychologiques “sont considérés comme une contre-indication” par des organismes de santé comme le Collège des médecins de famille du Canada et Santé Canada, indiquent les auteurs du rapport.

    Pendant la même période, près de 80 % des autorisations concernaient trois grammes de cannabis ou plus par jour, alors que les lettres d’autorisation de spécialistes pour de nombreux anciens combattants “ne comportaient que très peu d’éléments à l’appui d’une étroite relation médecin-patient”.

    “Les recommandations relatives au suivi étaient vagues, les spécialistes utilisant des formulations comme : suivi dans six mois ou selon les besoins cliniques, lit-on dans le rapport. Un peu plus de la moitié des lettres examinées dans le cadre de la vérification ne comportaient aucune mention relative au suivi.”

    De plus, environ le tiers des dossiers examinés ne comportaient aucune trace indiquant quel fournisseur de soins de santé avait effectivement autorisé l’ancien combattant à recevoir du cannabis médicinal. Et de nombreux dossiers étaient incomplets.

    Des professionnels généreux
    Dans l’une des conclusions les plus troublantes du rapport d’audit, on lit que 11 professionnels de la santé ont remis des autorisations à près de 40 % des vétérans qui demandaient un remboursement pour du cannabis thérapeutique, soit plus de 6000. Un de ces professionnels de la santé a approuvé à lui seul près de 1300 de ces demandes, et trois autres ont remis entre 700 et 830 autorisations.

    “L’équipe de vérification a notamment constaté qu’un petit nombre de médecins avaient autorisé un très grand nombre de vétérans à avoir recours [au cannabis à des fins médicales], ce qui soulève des questions quant à la rigueur du suivi effectué”, lit-on dans le rapport.

    “Comme les lignes directrices sur l’autorisation [...] sont limitées, il existe un risque que certains professionnels de la santé prescrivent à outrance” ce traitement de cannabis.

    * Une poignée de fonctionnaires
    Malgré ces drapeaux rouges, ainsi que le risque pour les anciens combattants et les contribuables, les auteurs du rapport notent que la grande majorité des demandes de remboursement ont été approuvées, le ministère se concentrant sur l’accessibilité à ce programme plutôt que sur sa surveillance et son contrôle.

    On note ainsi que 45 anciens combattants dont l’état de santé était répertorié comme un trouble de toxicomanie ont reçu un remboursement. Par ailleurs, 46 vétérans ont reçu le remboursement de grandes quantités de cannabis (7 à 10 grammes par jour) “tout en ayant aussi reçu le remboursement de médicaments appartenant à chacune des quatre classes de médicaments à risque élevé : les antidépresseurs, les antipsychotiques, les benzodiazépines et les opioïdes”.

    Les auteurs du rapport rappellent que ce programme est administré “par un petit effectif de 3,5 employés [équivalents temps plein], avec le soutien du groupe des professionnels de la santé” du ministère.

    En réponse à ce rapport d’audit, les responsables d’Anciens Combattants Canada assurent qu’ils envisagent une variété de changements en matière de critères d’admissibilité au remboursement, ainsi que des limites sur le montant quotidien qui peut être autorisé et sur les types de produits.

    Le ministère envisage également un nouveau formulaire d’autorisation plus détaillé et des garanties supplémentaires exigées pour ceux qui demandent plus de trois grammes par jour. On ignore à quel moment ces changements pourraient être mis en place.

    #armée #vétérans #anciens_combattants #médecins #thc #canabis #cannabis #marijuana #cannabis_médicinal #drogue #médecins #stress #post-traumatique #santé_mentale #toxicomanie

  • Le cannabis peut prévenir l’infection au coronavirus, selon une étude américaine Belga
    https://www.lalibre.be/planete/sante/2022/01/12/le-cannabis-peut-prevenir-linfection-au-coronavirus-selon-une-etude-americai

    Les composants du cannabis peuvent empêcher le coronavirus de pénétrer dans les cellules saines, selon une étude de laboratoire publiée dans le « Journal of Nature Products ». D’après des chercheurs de l’université de l’Oregon, deux substances du chanvre, le CBGA et le CBDA, peuvent contrecarrer le virus.

    Ces composants se sont attachés à des protéines du virus et ont bloqué une substance que l’agent pathogène utilise pour infecter les personnes. Les scientifiques ont effectué des tests en laboratoire avec les variants Alpha et Bêta du Covid-19, mais n’ont pas mené d’études sur l’homme.

    Le chanvre est utilisé dans toutes sortes de produits, y compris les aliments. « Ces composants, qui peuvent être pris par voie orale, ont une longue histoire d’utilisation sûre chez l’homme », confirme le chercheur Richard van Breemen de l’université de l’Oregon. « Ils ont le potentiel de prévenir et de traiter l’infection par le coronavirus. »

    #canabis #Chanvre #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé

  • Dupond- Moretti sur des sachets de cannabis
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/dupond-moretti-sur-des-sachets-de-cannabis-12464360

    Des sachets d’herbe de cannabis, à l’effigie du ministre français de la Justice, ont été découverts dans un véhicule lors de l’interpellation d’un homme vendredi près de Grenoble.

    Le suspect, placé en garde à vue, avait quitté précipitamment une voiture à l’approche des policiers municipaux d’Échirolles, vers 23h30. À l’intérieur du véhicule, les policiers du Groupe d’appui judiciaire ont découvert « une savonnette de résine de cannabis, 86 barrettes de résine, 10 sachets d’herbe de cannabis et sept pipettes de cocaïne, le tout conditionné pour la vente », selon la police qui précise que « les sachets d’herbe sont à l’effigie de l’actuel ministre de la Justice ».

    Une photo de l’un d’eux, diffusée par la Direction départementale de la Sécurité publique en Isère, montre une caricature de M. Dupond-Moretti, représenté en tenue d’avocat. Elle semble empruntée à la dessinatrice de presse Miss Lilou, d’après une recherche de l’AFP sur Internet.

    « Les dealers grenoblois ont de l’humour mais restent quand même des trafiquants de stupéfiants qui vendent des produits illicites et dangereux, font vivre dans la peur les honnêtes gens des quartiers qu’ils dominent et exploitent la misère humaine », a commenté sur Twitter le procureur de la République à Grenoble, Éric Vaillant.

    #humour #canabis #Grenoble #dupond-moretti

  • Des centaines de plants étiquetés « cannabis » en vente dans des grandes surfaces et dans des jardineries dans le Puy-de-Dôme Jean-Baptiste Ledys et Leila Aberkane
    https://www.lamontagne.fr/enval-63530/actualites/des-centaines-de-plants-etiquetes-cannabis-en-vente-dans-des-grandes-surf

    Des pieds de cannabis en vente libre dans une grande surface ! Cette scène, susceptible de faire rêver les partisans de cette drogue, est devenue réalité le 28 mai dernier, dans plusieurs grandes surfaces et dans deux jardineries du Puy-de-Dôme et du Cantal. Cette situation a perduré quelques heures, jusqu’à ce que les gendarmes de la compagnie de Riom en aient vent.


    Bien alignés dans les rayons, les plants avaient de quoi attirer l’œil des clients : « Cannabis », promet l’étiquette. Ils mesurent une vingtaine de centimètres. Et ils sont vendus au prix de 15 euros pièce.

    200 plants saisis au Leclerc d’Enval
    Avisés que le Leclerc d’Enval, notamment, proposait cet article interdit dans ses rayonnages, les gendarmes de la compagnie de Riom sont intervenus le 28 mai, en début d’après-midi, pour retirer ces produits de la vente. Ils ont ainsi récupéré pas moins de 200 plants pour la plupart étiquetés « cannabis ». Quelques clients - mais pas tous - qui avaient glissé ces pots dans leur chariot dans la matinée ont pu être retrouvés.

    Ces situations auraient également été constatées entre autres dans le Leclerc de La Pardieu, à Clermont-Ferrand, dans le Auchan d’Aubière et chez deux fleuristes du Cantal et du Puy-de-Dôme. Pour l’heure, les responsables de ces enseignes que nous avons pu contacter n’ont pas souhaité faire de déclaration.

    Selon un communiqué publié par la compagnie de gendarmerie de Riom, ce sont au total 400 de ces plants vendus comme étant du cannabis qui ont été saisis. Venant d’Italie, ils ont été distribués localement par un grossiste d’Aigueperse. Contacté par la rédaction, celui-ci non plus n’a pas souhaité faire de commentaire.

    « Provocation à l’usage »
    Une dizaine de personnes - grossistes, gérants et cogérants des enseignes concernées - ont été entendues, les unes sous le régime de la garde à vue, les autres librement. Selon nos informations, certains responsables de ces établissements auraient expliqué qu’ils pensaient vendre du chanvre d’ornement. Mais le seul fait de vendre un produit étiqueté cannabis - et même si cela n’en est pas - relève du délit de « provocation à l’usage de produits stupéfiants. »

    Les gendarmes de Volvic, aidés par ceux de la section de recherches de Clermont-Ferrand, poursuivent leurs investigations. Ils attendent notamment le retour des analyses des plants. L’éventuelle présence de THC (la substance psychoactive du cannabis) permettra de déterminer avec précision la nature des produits saisis. La qualification des poursuites qui seront engagées en découlera.

    #leclerc #canabis #cannabis #marijuana #THC #chanvre # jardineries

  • Du cannabis pour les animaux de compagnie Fabien Deglise - 13 Novembre 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/541205/du-cannabis-pour-les-animaux-de-compagnie

    Près d’un mois après la légalisation du cannabis à des fins récréatives au pays, un regroupement de vétérinaires canadiens appelle le gouvernement fédéral à réviser sa loi sur le cannabis pour permettre aux animaux de compagnie, mais aussi aux animaux d’élevage, d’avoir également accès à cette substance à des fins thérapeutiques. Les perspectives en matière de santé animale seraient élevées, prétendent-ils, et tombent actuellement dans une zone grise.


    Photo : Marcus Simaitis Agence France-Presse La loi sur le cannabis qui encadre désormais l’usage de ce produit, à des fins récréatives et médicales au pays, ne tient pas compte des animaux qui pourraient pourtant profiter de la légalisation, estime l’ACMCV.

    « Depuis le 17 octobre, les animaux ont accès au cannabis, mais avec des produits pour humains que nous pouvons utiliser hors homologation, résume Louis-Philippe de Lorimier, vétérinaire oncologue à Brossard et membre de l’Association canadienne de médecine cannabinoïde vétérinaire (ACMCV). Il existe aussi des produits de santé et de bien-être qui leur sont destinés, mais qui évoluent dans un marché qui n’est pas surveillé par Santé Canada. Et c’est ce que nous aimerions voir changé. »

    Malgré des consultations auxquelles le monde de la médecine vétérinaire a pris part lors de sa construction, la loi sur le cannabis qui encadre désormais l’usage de ce produit, à des fins récréatives et médicales au pays, ne tient pas compte des animaux qui pourraient pourtant profiter de la légalisation, estime l’Association. Le groupe réclame ainsi un amendement au Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales pour y faire entrer les chiens, les chats, les chevaux…, souligne Sara Silcox, vétérinaire dans la région de Toronto et présidente de l’ACMCV. « Pour le moment, nous avons eu plusieurs contacts avec la direction des médicaments vétérinaires à Santé Canada, dit-elle en entrevue au Devoir. Elle est sensible à notre position et à nos arguments, mais un peu moins aux changements que nous réclamons. »

    Pourtant, le cannabis est utilisé depuis plusieurs années en médecine animale, avec des résultats prometteurs, assure M. de Lorimier. Certains propriétaires d’animaux en font usage, en s’approvisionnant sur le marché noir, sur Internet et désormais dans les succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC) pour régler des problèmes de comportement chez leurs animaux de compagnie ou pour des traitements de douleurs postopératoires ou chroniques. « Pour le moment, nous avons des données empiriques intéressantes, poursuit le vétérinaire, mais ce sont les données scientifiques qui manquent », données qu’un changement dans la loi, selon lui, permettrait plus facilement d’obtenir.

    Le scientifique est d’ailleurs impliqué dans une recherche en cours, dit-il, sur l’apport potentiel du cannabis dans les traitements contre le cancer chez certains animaux. « Le cannabis, et particulièrement le cannabidiol, la composante non psychotrope de la plante, peut être utilisé chez les animaux, comme chez les humains, pour traiter la douleur, l’anxiété, mais aussi pour des traitements ophtalmologiques ». Les chiens particulièrement angoissés lorsqu’ils sont confinés dans des appartements, loin de la meute qui tient pourtant de leur nature, sont des animaux particulièrement ciblés par les usages vétérinaires du cannabis.

    « Le THC, la composante psychoactive du cannabis, peut être dangereux pour les animaux lorsqu’il est présent à des niveaux trop élevés, résume Mme Silcox. Dans ce contexte, les conseils et les recommandations d’un vétérinaire peuvent être très utiles, si bien sûr on nous permettait de le faire. »

    L’ACMCV demande qu’Ottawa permette aux vétérinaires de donner des informations sur le cannabis aux propriétaires d’animaux, mais réclame un droit de parole dans l’évaluation de nouveaux produits médicaux contenant du cannabis qui pourraient être administrés à la gent canine, féline et aux autres bêtes. « Les vétérinaires devraient être autorisés, par la loi, à faire des recommandations sur les produits à base de cannabis légalement accessibles au Canada, pour utilisation chez les animaux, comme nous le faisons pour d’autres médicaments non approuvés pour un usage animal », dit Mme Silcox qui voit d’un bon oeil le développement d’une nouvelle pharmacopée dans le cadre de la légalisation, en espérant que tous, y compris ses patients à poils, puissent en profiter.

    « Nous avons un avantage sur nos homologues américains, qui ne peuvent même pas parler du cannabis à leur clientèle, y compris dans des États où la plante a été légalisée, dit Louis-Philippe de Lorimier. Ici, les choses ont changé depuis le 17 octobre, mais pour prescrire, il nous faut des études scientifiques et un cadre qui va nous permettre de les réaliser. »

    Les dépenses pour les animaux domestiques sont en croissance au Québec où, en 2016, selon Statistique Canada, elles ont atteint 1,7 milliard de dollars, pour 16 millions de compagnons à poils. Le marché des médicaments vétérinaires à base de cannabis, mais également des biscuits, des gâteries et des produits d’hygiène, dont les crèmes et les shampooings pour animaux, issus de cette plante est estimé à plusieurs millions de dollars annuellement.

    #vétérinaires #animaux #animaux_domestiques #Canada #canabis #cannabis #marijuana #THC #gâteries #animaux_d_élevage

  • Les habitants de Corseaux (VD) se plaignent de l’odeur du cannabis Céline Brichet - 10 Novembre 2018 - RTS

    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/9982820-les-habitants-de-corseaux-vd-se-plaignent-de-l-odeur-du-cannabis.html

    Le petit village vaudois de Corseaux est le théâtre d’une guerre de voisinage entre ses habitants et un cultivateur de cannabis légal. En cause la forte odeur des plantes qui envahit les ruelles et les habitations.

    Olivier Murset a habité Corseaux toute sa vie. Mais il y a quelques mois il remarque pour la première fois chez lui une odeur si tenace qu’elle le réveille la nuit. « En juillet j’ai senti une odeur qui était un peu indéfinissable entre un problème d’égouts ou de pourrissement », explique-t-il au 19h30. « J’ai pensé à mon isolation périphérique de maison, j’ai reniflé un peu partout avant de comprendre que ça ne venait pas de chez moi. »

    Comme l’explique le journal 24 heures dans son édition du 2 novembre, l’odeur est en réalité celle du cannabis légal que cultive son voisin. Une culture de 4000 m2 située dans des serres sur les hauts du village. L’été, pendant la floraison, les plantes sentent particulièrement fort et le vent porte les effluves jusqu’au coeur de Corseaux.

    Interpellation déposée
    Inadmissible pour les habitants qui dénoncent le problème sur les réseaux sociaux : « C’est tous les soirs que ça pue ! On est presque obligé de dormir les fenêtres fermées ! » "Vive la chambre des enfants qui est polluée... juste plus envie d’aérer chez nous." Une interpellation est même déposée au Conseil communal de la commune.

    Mais les autorités le confirment, vérification faite, la plantation est légale, et son odeur aussi. « La seule chose que des plaignants pourraient faire c’est porter ça devant la justice civile et après ce sera à un juge de déterminer si ces odeurs sont soutenables ou pas », détaille Antoine Lambert, syndic de Corseaux. Une situation particulièrement épineuse puisqu’il n’existe pas de moyen de mesurer les odeurs de manière aussi précise que pour le bruit.

    « L’odeur, c’est la qualité »
    Le cultivateur et propriétaire des serres des « Jardins de Corseaux », Frédéric Gay, entend les plaintes de ses voisins mais n’y voit pas de solution autre que le déménagement de ses cultures. « L’odeur c’est la qualité pour nous. Nous faisons essentiellement des extractions pour des huiles essentielles, donc c’est ce qu’on recherche. On pourrait comparer avec une tomate, une tomate qui n’a pas de goût ça n’a pas de sens. »

    Les plants venant d’être récoltés, les odeurs ont pour l’heure disparu des rues du village. Elles reviendront l’été prochain, avec la nouvelle récolte.

    #MDR #nuisances #canabis #Suisse #agriculture

  • Du « pot » plutôt que des tomates _ Le Devoir - Marie Vastel - 19 décembre 2017 *
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/515801/agroalimentaire-du-pot-plutot-que-des-tomates

    Les Serres Bertrand seront converties pour produire du cannabis
    Le producteur de tomates Les Serres Bertrand se recycle… dans le cannabis. L’entreprise québécoise s’associe au producteur de marijuana Canopy Growth pour faire pousser 60 tonnes de cannabis par année dans ses serres de Mirabel.
     
    Stéphane Bertrand a hésité lorsque Canopy Growth l’a approché en août dernier.
     
    « La première décision, c’était non », admet-il au Devoir, en raison de « préjugés » à l’endroit des producteurs de marijuana. Mais le patron des Serres Bertrand est tout de même allé rendre visite à Canopy Growth, un gros joueur ontarien de l’industrie de la marijuana médicale. Les appréhensions de Stéphane Bertrand ont été apaisées.
     
    « Ce n’est pas des Joe Bleau [n’importe qui]. C’est des professionnels. Et on est revenus avec une image totalement différente », raconte le président des Serres Bertrand.

    Sa compagnie souhaite donc se joindre à Canopy Growth pour créer la coentreprise Vert Cannabis, qui ferait pousser de la marijuana sur les 700 000 pieds carrés de terres de la serre de Mirabel. À terme, la production atteindrait 60 tonnes de cannabis par année, pour un chiffre d’affaires annuel de 100 millions, prédit Adam Greenblatt de Canopy Growth.
     
    La demande de permis a été présentée lundi à Santé Canada, qui octroie les permis de production de marijuana médicale en attendant la légalisation de la marijuana récréative. Les partenaires de Vert Cannabis visent les deux marchés, lorsque le second sera légalisé.
     
    Stéphane Bertrand y voit une occasion d’affaires. « Il y a une niche qui se présente à moi. […] Je devrais être, au Québec, le joueur majeur en ce moment. »
     
    La part du lion
    Le Québec ne compte que deux autres producteurs approuvés par le gouvernement fédéral pour l’instant : Hydropothecary, à Gatineau, et Aurora, qui a obtenu un permis de production pour son usine de Pointe-Claire fin octobre.
     
    La récolte des Serres Bertrand et de Canopy Growth serait destinée d’abord et avant tout au Québec, assure Adam Greenblatt.
     
    « Nous ciblons tous les marchés du cannabis au Québec. La part du lion qu’on fera pousser dans cette serre-là est destinée au marché québécois. C’est clair qu’il y a un manque de producteurs homologués ici, et beaucoup d’inquiétudes par rapport à l’alimentation du marché [lorsque la marijuana récréative sera légalisée]. Donc on se positionne pour être des leaders dans tous les marchés du cannabis, y compris au Québec. »
     
    Stéphane Bertrand ne délaisse pas pour autant entièrement la production de tomates du Québec. Sa serre de Mirabel en produisait, de même que des concombres et des poivrons, mais sa nouvelle serre de 100 000 pieds carrés à Lanoraie continuera de faire pousser des tomates roses.
     
    « Ce n’est pas de gaieté de coeur qu’on a dit “c’est fini” après 27 ans de production », a confié le patron. Mais Canopy Growth a cogné à sa porte, au moment où il trouvait déjà difficile de rivaliser avec les producteurs mexicains qui vendent leurs caisses de tomates à bas prix, explique-t-il.
     
    Production timide au Québec
    Le Québec ne représente qu’une petite part de la production de marijuana au pays. Seuls deux permis de production de cannabis ont été approuvés pour la province, sur 221 demandes présentées au fédéral, selon des données récentes de Santé Canada.

    L’Ontario compte 44 permis approuvés sur un total de 664 demandes, tandis que, pour la Colombie-Britannique, 18 permis ont été octroyés sur un total de 527 demandes. C’est dans ces deux dernières provinces que le plus grand nombre de permis ont été délivrés.
     
    Suivent l’Alberta et la Saskatchewan, avec quatre permis chacune, puis le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et le Québec, avec deux permis par province. L’Île-du-Prince-Édouard en compte un seul.
     
    Au Québec, 22 permis ont été refusés, mais 197 autres demandes étaient toujours à l’étude il y a dix jours.

    « La rapidité avec laquelle l’autorisation est accordée dépend beaucoup de l’état de préparation du demandeur », a expliqué Santé Canada au Devoir, puisque les antécédents judiciaires des employés sont vérifiés, tout comme les futurs sites de production.
     
    « Plusieurs demandeurs du Québec ont des installations complètes et Santé Canada prévoit que d’autres producteurs recevront des autorisations au cours des prochains mois », a fait valoir le ministère.

    6,2 milliards - C’était la valeur (en dollars) du marché noir du cannabis au Canada en 2015, selon une nouvelle étude de Statistique Canada. L’étude estime que le marché du cannabis atteignait la moitié ou les deux tiers de la taille du marché de la bière, dont la valeur était de 9,2 milliards. L’agence fédérale calcule aussi qu’il peut équivaloir à entre 70 et 90 % des 7 milliards du marché du vin.  La Presse Canadienne.

    #Canada #Canabis #marijuana #Quebec #Importation #Commerce

    



     

  • Géopolitique du cannabis dans la Caraïbe insulaire

    http://espacepolitique.revues.org/3233

    Géopolitique du cannabis dans la Caraïbe insulaire

    Romain Cruse et Daurius Figueira

    Cet article examine la production et les flux commerciaux du cannabis dans la région caribéenne. L’analyse révèle une hiérarchisation des lieux de production ainsi que l’apparition de routes du commerce vers les marchés régionaux et internationaux. L’organisation du trafic se complexifie à mesure que les profits tirés du cannabis s’amplifient. Cette drogue, qui fut pendant longtemps produite et vendue par de petits agriculteurs isolés et précarisés par les politiques néolibérales mises en place dans la région depuis le début des années 1970, tend désormais à intégrer des réseaux de commercialisation complexes et multiples : gangs jamaïcains, cartels mexicains.

    #caraïbes #canabis #romaina_cruse

  • Interdiction aux Pays-Bas de fumer... du tabac
    http://fr.news.yahoo.com/ap/20080701/twl-pays-bas-tabac-interdiction-1be00ca.html

    C’est du délire, le tabac étant maintenant interdit dans les lieux publics aux Pays-Bas, y compris les fameux « Coffee Shops », les fumeurs vont devoir trouver autre chose pour accompagner le canabis, interdit mais toléré

    #gp:links #canabis #Pays-Bas #tabac #interdiction #tolérance #santé #fumer #interdit #coffee_shop #monde_de_merde