city:helsinki

  • À Gaza, Israël fait des expérimentations sur des humains en situation de stress et de privations
    Gideon Levy | 2 Juillet 2017 | Traduction de l’anglais (original) par Dominique Macabies.
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/gaza-isra-l-fait-des-exp-rimentations-sur-des-humains-en-situation-de

    L’une des plus grandes expériences impliquant des sujets humains jamais réalisée est en train de se dérouler actuellement sous nos yeux, et le monde entier regarde les bras croisés.

    Ce projet vient d’atteindre son paroxysme dans l’indifférence générale. Il s’agit d’une expérience sur êtres humains pour laquelle aucune des institutions scientifiques internationales n’a obtenu l’approbation de la déclaration d’Helsinki. Son but ? Examiner les comportements humains dans des situations de tension extrême et de privations.

    Il ne s’agit pas d’un groupe expérimental de quelques dizaines, centaines, ni de milliers ou dizaines de milliers, ni même de centaines de milliers des personnes. Les sujets de cette expérience ne sont pas moins de deux millions d’êtres humains.

    Jusqu’à présent, ils ont réussi d’une façon stupéfiante à résister à cette épreuve. Évidemment, on a certes constaté quelques turbulences dans la cocotte minute à l’intérieur de laquelle ils sont confinés, mais elle n’a pas encore explosé. La bande de Gaza est sous observation afin de déterminer quand et comment elle finira par exploser. Ce n’est visiblement qu’une question de temps.

    Voici comment est présentée cette expérience par Israël, l’Autorité palestinienne et l’Égypte : qu’arrive-t-il quand deux millions d’êtres humains sont privés d’électricité presque tout le temps, de jour comme de nuit ? Que leur arrive-t-il en hiver et au printemps, et surtout maintenant que frappe la terrible chaleur de l’été au Moyen-Orient ?

    Cette expérience, comme toutes celles de ce genre, s’échelonne en une succession de phases. On va faire cuire la grenouille dans de l’eau chauffée, progressivement, jusqu’à ébullition.

    Pour commencer, Gaza fut privée d’électricité pendant environ huit heures sur 24, puis environ douze heures, et maintenant le temps de privation d’électricité a été porté à un tel niveau que les deux millions d’habitants de Gaza n’en disposent qu’environ 2 heures et demi sur 24. Examinons-en maintenant les effets sur les sujets. Voyons comment ils réagissent. Et que se passe-t-il quand on leur accorde l’électricité pendant seulement une heure par jour ? Ou pourquoi pas une heure par semaine ? Cette expérience n’en est qu’à ses débuts et personne ne peut prévoir comment elle va tourner. (...)

  • Exposing racism in Finland: Expectations versus reality of the practical nurse student

    Migrant Tales recently published a story about how racism and discrimination occur at a large Helsinki company that hires practical nurses. One of the biggest challenges to tackle racism and discrimination is to acknowledge it. Denial of such social ills is the best cover that racism and discrimination have to maintain the toxic status quo.


    http://www.migranttales.net/exposing-racism-finland-expectations-versus-reality-practical-nurse-st

    #xénophobie #racisme #Finlande

  • Soufflé par le vent : pourquoi tant de villes ont-elles leurs pauvres à l’Est - The Guardian
    https://www.theguardian.com/cities/2017/may/12/blowing-wind-cities-poor-east-ends

    Beaucoup de villes (Londres, Paris, Manchester, Helsinki, Toronto... ) ont des quartiers pauvres à l’Est. Au-delà des contextes locaux spécifiques, la domination des vents d’Ouest pourrait en partie expliquer la répétition de ces situations. Via des modélisations, les chercheurs ont montré que les riches auraient fuis les fumées des cheminées industrielles. « lls ont conclu que les zones de forte pollution étaient en effet plus susceptibles de devenir des zones défavorisées et ont constaté qu’elles se situaient généralement à l’Est ». La ségrégation spatiale aurait persisté là où la pollution a été la plus durable et la plus concentrée.

    #pauvreté #pollution #villes #ségrégation_spatiale

  • Northern Europe’s first floating rubbish bin installed in Helsinki – gCaptain
    http://gcaptain.com/northern-europes-first-floating-rubbish-bin-installed-helsinki

    The technology group Wärtsilä’s project to bring floating rubbish bins to Finland is making progress. The project is being executed in honour of Finland’s centenary. The first Seabin marine rubbish bin in all of Northern Europe was launched and placed in test use today in Uunisaari, off the coast of the Kaivopuisto district of Helsinki. Another floating rubbish bin will be installed in Helsinki at the turn of June.

    Wärtsilä will be operating as the Seabin Project’s global pilot partner for the next three years. The other six pilot partners are La Grande Motte in Southern France, Porto Montenegro in Montenegro, Port Adriano in Mallorca (Spain), Butterfield in Bermuda, and Safe Harbor Marinas in the United States. Seabin Project launched its new V5 Hybrid model at the end of April. It then began installing prototypes at its pilot partners’ sites. For a three-month trial period, the pilot partners will provide information about how the floating rubbish bins have functioned. Seabins are expected to go on commercial sale in August.
    […]
    The Seabin is a floating rubbish bin that is located in the water at marinas, docks, yacht clubs and commercial ports, where it collects all floating rubbish. Water is sucked in from the surface and passes through the catch bag inside the Seabin. The water is then pumped back into the marina leaving litter and debris trapped in the catch bag to be disposed of properly. The Seabin also has the potential to collect some of the oils and pollutants floating on the water surface. The Seabin Project’s team currently uses 12-volt submersible water pumps that can utilise alternative and clean energy sources. These may include solar, wave or wind power, depending on the location and available technology.

  • LA CHANSON EN 2003 Radio Campus Lille - Arséne - Atelier du Désir Novateur Mars 2017

    Alain Sourigues est un chantauteur français né en 1962 d’une mère assistante maternelle et d’un père maçon. A l’orée de l’adolescence il perd son frère puis son père à deux ans d’intervalle, évenements qui vont le marquer profondément.
Il découvre fortuitement un disque Georges Brassens sous celui de Plastic Bertrand et voue depuis ce moment là un culte au hasard.
    
Sans influence familiale, il se cultive en écoutant France Culture et Apostrophes. Il travaille d’abord comme facteur pour nourrir sa famille mais depuis qu’il a quinze ans il écrit « de l’humour dans la noirceur » dit-il. Autodidacte il gratte sur sa guitare pour accompagner ses textes. En 1996 il décide de lâcher la Poste pour la chanson et fait paraître son premier album ironiquement intitulé « Dernier album ». Sept ans plus tard, en 2003 il sort son deuxième album, sobrement intitulé "Deux".

    01’53 Marie-Chantal Toupin : Non, je ne regrette rien : Maudit bordel, 2003

    04’52 Alain Sourigues : Comme un grand : Deux, 2004

    08’08 Martine Caplanne : Les mines d’Anzin : L’Anselme à tous vents, 2003

    10’40 Claude Semal : Le merle : Les chaussettes célibataires, 2003
13’46 Loïc Lantoine : Le Manneken Pis : Badaboum, 2003


    
Angel Parra fut un chantauteur chilien né à Valparaíso en 1943, mort en 2017. Sa mère Violeta Parra fut la grande exploratrice du folklore de son pays dont elle sauva la mémoire. C’est avec sa mère qu’Angel apprend à lire, écrire et compter. Enfant de la balle, il parcourt le Chili avec le chapiteau des « Frères Parra ». En 1961, Angel embarque pour l’Europe avec Violeta, sa soeur Isabel et sa nièce Tita, destination Helsinki puis L’Union Soviétique.En 1964 Angel rentre au Chili avec sa soeur et ils créent un lieu « La peña de los Parra », vite rejoints par Victor Jara, Rolandon Alarcon et Patricio Manns. Là s’invente un genre musical qui plus tard sera appelé « La nouvelle chanson latino-américaine », d’autres peñas surgissent partout, des festivals naissent, une maison de disques Dicap (Discoteca del Canto popular) est créée. Salvador Allende est élu président, tout sera écrasé par un coup d’état militaire téléguidé et aidé par Washington en 1973. Angel est emprisonné puis expulsé. En 76 il retourne à Paris où il chronique l’exil, l’assassinat ou la disparition de ses amis. Il revient au Chili après la disparition de la dictature néo-libérale. Angel est décédé le 11 mars 2017.

    17’31 Anne Feeney : Which side are you on ? : Union maid, 2003

    21’15 Angel Parra : Allende presidente : Venceremos, 2003

    26’06 Lhasa : La frontera : The living road, 2003
    
29’05 Enrico Medail : Signora Miseria : Né dio, né padrone, 2003

    La Compagnie Jolie Môme est une compagnie de théâtre politique crée en 1983, son répertoire est basé sur ses propres pièces, celles de Bertolt Brecht, Jacques Prévert etc... Elle est très présente sur le front des luttes sociales : soutien aux grévistes de Mac’Do, aux sans-papiers, aux prisonniers politiques palestiniens.... Elle chante sur scène, dans la rue mais aussi en dîners-spectacles.En 1997 paraît son 1er album éponyme, en 2004 sort son 4ème album "Légitime colère" disque disponibles seulement par vente directe ou lors des concerts, par opposition au système de distribution commercial.

    
32’32 Compagnie Jolie Môme : Son bleu : Légitime colère, 2003
    
36’07 Degadezoo : La lettre : Putain de vent contraire !, 2003

    39’58 Yvon Etienne : L’actionnaire : Que des bonnes nouvelles !, 2003

    42’40 Gérard Pierron : Au Terr’-Neuvas des foins : Carnet de bord, 2003

    . . . . . . . . .
    La suite + les liens direct vers de nombreux chanteurs : http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-chanson-en-2003

    #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #Chanson_Française #2003 #Chansons #Atelier_du_Désir_Novateur

    @Dror@sinehebdo , un complément pour tes étudiant(e)s.

    • BONUS : Derniers ajouts dans notre base de Chansons

      – Michel Blaublomme : Accident de travail
      – Askehoug : Bonjour la solitude
      – Jean-François Casabonne : Faut qu’ça
      – Paul d’Amour : Faut-il que leurs têtes tombent & La vie contente
      – Ayumi Ishihara : La montagne (en japonais), Le soleil et la lune & Amsterdam (en japonais)
      – Schvédranne : Athènes & Haïti
      – SemiBruce : Le blues du banlieusard
      – Géraldine Torrès : Quand on y pense, La Moneda & Vile morale

  • La #Finlande, ce petit pays qui croit à sa #presse

    Au centre de Helsinki, entre la gare centrale et le Parlement, se dresse un récent immeuble design de verre abritant une institution que les Finlandais ont appris à respecter : le Helsingin Sanomat, la Gazette de Helsinki. Ce nom désigne le principal quotidien de la capitale finlandaise, qui fait autorité dans tout ce pays nordique.

    https://rhonestrasse.wordpress.com/2017/02/19/finlande-le-petit-pays-qui-croit-a-sa-presse
    #journalisme
    cc @albertocampiphoto

  • Contre les migrants, la #Hongrie matraque à plein

    2 septembre 2016 | Par Philippe Bertinchamps

    Affiches, spots publicitaires à la radio et à la télévision… Tandis que la campagne référendaire bat son plein, pour ou contre la « relocalisation » des migrants en vertu de l’accord européen, des centaines de réfugiés espèrent un jour pouvoir passer les murs de barbelés érigés par Budapest à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. À leurs risques et périls.

    Frontière serbo-hongroise, envoyé spécial.- Ce sont les oubliés de la frontière. Syriens, Afghans, Pakistanais, Algériens, Marocains, Camerounais, Congolais, Maliens… En quarantaine dans des no man’s land entre la Serbie et la Hongrie, ils attendent au pied de la clôture de barbelés de pouvoir entrer dans l’espace Schengen. La liste est longue. L’appel a lieu une fois par jour, mais à n’importe quelle heure. Les familles ont la priorité. Trente personnes sont autorisées à passer dans un tourniquet et à pénétrer dans les « zones de transit » : quinze à Horgos-Röszke, quinze à Kelebija-Tompa. Sur un rempart formé de cinquante-deux conteneurs climatisés, policiers et soldats hongrois montent la garde. Cachés derrière des lunettes de soleil, ils observent le camp en Serbie. Tentes, huttes de branchages et de couvertures pour s’abriter contre le soleil et la pluie. Ce jour-là, à Horgos, on recense 264 personnes, dont 45 femmes et 122 enfants. Des ados jouent au cricket avec une batte taillée dans une planche. Le vent fait voler la poussière. Il est 18 heures, l’heure de la prière. Des hommes ont accompli leurs ablutions. Les ONG humanitaires ont donné les soins, distribué la nourriture, plié bagage.

    La frontière entre la Serbie et la Hongrie © Marija Janković La frontière entre la Serbie et la Hongrie © Marija Janković
    « Saviez-vous que les attaques de Paris ont été commises par des migrants ? Que depuis le début de la crise migratoire le harcèlement sexuel a augmenté ? Que plus de 300 personnes sont mortes en Europe dans des attaques terroristes ? » Panneaux d’affichage, spots publicitaires à la radio et à la télévision… De l’autre côté du rideau de fil de fer, le matraquage bat son plein. Un référendum est prévu le 2 octobre. Les citoyens hongrois devront se prononcer sur l’accueil de 1 294 réfugiés assignés à Budapest, selon l’accord entre les États membres de septembre 2015 ayant abouti à la décision de « relocaliser » par quotas cent soixante mille réfugiés en Europe. « Voulez-vous, oui ou non, que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois sans le consentement du parlement ? » La campagne est enclenchée : « Seuls les Hongrois peuvent décider avec qui ils veulent vivre en Hongrie. »

    Lire aussi

    Hongrie : la politique du pire de Viktor Orbán Par Antoine Perraud
    « Une question démagogique et populiste », estime Mark Kékesi, professeur de socio-psychologie à l’université de Szeged (sud de la Hongrie) et l’un des fondateurs de l’association de solidarité MigSzol. « Le Premier ministre, Viktor Orban, proclame que l’arrivée de réfugiés musulmans met en péril l’identité chrétienne de l’Europe. Il traite le problème d’un point de vue religieux et dogmatique. C’est devenu une affaire d’État. Toute la communication est centralisée à Budapest. À l’en croire, nous sommes sous le feu roulant de l’ennemi : les migrants du Moyen-Orient et les eurocrates de Bruxelles. Il s’agit bien sûr d’un coup marketing. Grâce à ce référendum, sa cote remonte dans les sondages. Entre-temps, le pays s’enfonce dans une crise grave — hausse du chômage, dégradation de l’enseignement, des soins de santé — et son parti (Fidesz-Union civique hongroise, national-conservateur) est éclaboussé par des scandales de corruption. »

    « Dans les zones de transit, la procédure est parfois très expéditive », témoigne Omi, un Afghan de 17 ans, à Horgos. « Serbian police, no problem ? No problem, very good… » Dans ce cas, la Serbie est un pays sûr. « Go back to Serbia ! » Selon Budapest, dix-huit mille migrants ont traversé la « frontière sud » depuis le début de l’année. Talonné par son opposition qui demande à quoi bon avoir dépensé un million de dollars pour une « passoire », Viktor Orban a déployé les grands moyens. Depuis le 5 juillet, dix mille policiers et soldats patrouillent dans la zone : 175 kilomètres de barbelés coupants surveillés par des drones et des hélicoptères. Miradors, sentinelles… Les contrôles sont fréquents et les « migrants illégaux » qui se font attraper dans un rayon de huit kilomètres après la frontière – mais quel est le tracé précis de cette ligne ? – se font repousser manu militari de l’autre côté de la clôture, à un ou deux pas en deçà de la démarcation entre la Hongrie et la Serbie, sans autre forme de procès. Le 6 juillet, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a dénombré cent vingt expulsions. Le même jour, un pic de sept cents personnes a été enregistré au camp de Horgos, trois fois plus que d’habitude… En une semaine, deux mille cinq cents demandeurs d’asile potentiels ont été refoulés. Les appréhensions ont diminué à vue d’œil : une quinzaine par jour en août, contre cent cinquante en juin. « Seuls ceux qui ne sont pas informés tentent de franchir la clôture, à leurs risques et périls », commente un humanitaire de Médecins sans frontières (MSF).

    Laszlo Toroczkai © Marija Janković Laszlo Toroczkai © Marija Janković
    « Et pourtant, ça ne suffit pas ! » Laszlo Toroczkai est le maire d’Asotthalom, une bourgade agricole de trois mille âmes située entre Tompa et Röszke. Interdit d’entrée sur les territoires serbe, roumain et slovaque à cause de son activisme en faveur des Hongrois d’outre-frontières, ce fils de bonne famille (né Toth), athlétique et bronzé, est également connu pour avoir incendié avec ses troupes de choc la Télévision hongroise lors des émeutes antisocialistes à Budapest en 2006. Fan de Donald Trump, partisan des armes à feu, défenseur des « honnêtes citoyens hongrois », c’est lui le premier qui aurait lancé l’idée d’une barrière frontalière, à l’exemple de la grande muraille États-Unis-Mexique. « Mais la solution n’est pas parfaite, admet-il. Ce qu’il faut, c’est une clôture électrifiée, des projecteurs, des caméras, un système d’alarme… » Son profil Facebook attire plus de quarante mille visiteurs. Les photos qu’il poste de jeunes Afghans et Pakistanais capturés par « ses » gardes champêtres en tenue militaire font un tabac. « Des agents auxiliaires, assure-t-il. Cinq ou six hommes qui dépendent du gouvernement local, encadrés par la police… »

    Zsolt, 38 ans, est un colosse aux muscles d’acier. Un « vrai », un « dur », un « tatoué ». Ancien videur de boîte de nuit, ce géant barbu est préposé depuis deux ans à la garde des propriétés rurales dans la commune d’Asotthalom. « Ce que j’aime, c’est la nature, dit-il. En ville, trop de junkies, trop de dealers. » Son nouveau job : protéger les frontières de l’Europe. Circuler à moto ou à bord d’un gros 4 x 4 dans les chemins sablonneux à l’affût de « migrants illégaux ». Il a fait ses classes en traquant les Albanais du Kosovo, l’hiver 2014-2015, quand un exode massif a vidé ce petit pays, qui venait de fêter les sept ans de son indépendance, de 10 % de la population. « Je travaille en solo. Si je surprends quelqu’un, je le conduis à la police. » Son uniforme paramilitaire n’est pas marqué à son nom, ni à son matricule. En août, il a fait « mauvaise chasse ». En juillet, il a épinglé vingt-cinq proies à son tableau. Avant, entre cinquante et cent… « Parfois, je tombe sur des jeunes entraînés à se battre, avoue-t-il. Là, je suis forcé de recourir à la violence. »

    Zsolt © Marija Janković Zsolt © Marija Janković
    « Des victimes de passages à tabac, nous en recueillons tous les jours, constate un responsable du Commissariat pour les réfugiés en Serbie. Bras cassés, morsures de chiens… La police ouvre une petite porte dans le grillage. On ne sait pas où ni quand. Ils ne préviennent jamais. Qui ? Combien de gens ? Ce matin, il y avait encore deux Kosovars… » Durant les six premiers mois de 2016, la Hongrie a enregistré plus de vingt-deux mille demandes d’asile, dont une majorité déposée par des Afghans (37 %) et des Syriens (15 %). Officiellement, à peine cent individus en situation irrégulière ont été renvoyés en Serbie. Parmi eux, trente-trois Serbes, vingt-six Kosovars et dix-neuf Albanais… Les autres, Syriens, Afghans, Irakiens ou Somaliens, tous ceux dont la demande a été rejetée dans les limbes juridiques des « zones de transit », ne comptent pas.

    « Nous, les Africains, on passe toujours après. Même au camp, on mange les restes. » Basile est camerounais. Il traîne à Horgos depuis le début de l’été, après avoir quitté la Grèce. « Nous étions au nombre de vingt-huit, dont un Camerounais, trois Maliens et un Congolais. Nous avons cisaillé les barbelés et nous sommes entrés en Hongrie, en plein jour. Subitement, trois policiers nous ont interpellés. Les renforts sont arrivés. Ils nous ont pulvérisé du gaz sur le visage, craché dessus et donné des coups de matraque. Nous avons couru et nous sommes repassés par le trou dans le grillage, en nous écorchant les mains. Le frangin congolais a voulu récupérer son sac et ses téléphones. Un policier l’a suivi et a braqué son arme sur lui, comme s’il allait tirer. » Le 13 juillet, Human Rights Watch (HRW) publiait un rapport : « Des gens qui entrent en Hongrie sans autorisation, y compris des femmes et des enfants, ont été violemment battus et renvoyés de force de l’autre côté de la frontière. » À Belgrade, la capitale serbe, MSF a signalé une augmentation des blessés. Le 24 août, pour la première fois, le chef de la police nationale hongroise, Karoly Papp, a reconnu que des « hommes en uniforme » avaient fait subir de mauvais traitements aux réfugiés. Quatre poursuites judiciaires ont été engagées.

    En mars 2016, l’Union européenne a confié à la Turquie la défense de sa frontière extérieure. Or, depuis le « putsch manqué » du 15 juillet, quelque chose a changé. Plus de quatre mille candidats ont débarqué à Chios, Leros, Lesbos, Samos. À peu près soixante mille réfugiés se trouvent dans une quarantaine de camps en Grèce. Beaucoup dorment dehors. Selon le secrétaire d’État à l’immigration, Ioannis Mouzalas, « environ quatre mille » ont refusé de demander l’asile et devraient poursuivre leur route vers l’Europe du Nord.

    © Marija Janković © Marija Janković
    La Bulgarie, qui a érigé une clôture de barbelés sur 130 de ses 259 kilomètres avec la Turquie, a demandé un renfort de trois cents hommes à Frontex. « J’espère que mes collègues européens sont conscients que la Bulgarie et la Grèce risquent d’être confrontées à un énorme problème » si l’accord UE-Turquie venait à être dénoncé, a averti le 12 août le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, soulignant la « vulnérabilité » des deux pays. Selon le ministère serbe de la défense, en juillet-août, plus de trois mille migrants irréguliers ont été interceptés à la frontière avec la Macédoine, où les réseaux mafieux de passeurs ont été réactivés. La Serbie, dont la capacité d’accueil est évaluée à six mille places, compte aujourd’hui quatre mille six cents réfugiés. En Croatie, le ministère de l’intérieur a publié les photos d’un nouveau centre de transit, près de la frontière serbe, d’où les migrants seraient transférés à Zagreb, ou déportés en Serbie. La Slovénie a prévu de consolider sa barrière de barbelés avec la Croatie. À Ljubljana, les consultations entre le gouvernement et les ONG vont bon train, et les centres de réception, fermés en mars, ont rouvert.

    « Maintenant, je ne sais plus quoi faire », soupire Golamat, un Afghan de 29 ans, échoué à Horgos après avoir connu Idomeni et les camps autour de Thessalonique. « J’étais 196e sur la liste, je suis 121e. Ça fait un mois que j’attends. J’ai peut-être vu dix hommes entrer dans la zone de transit, huit en sont ressortis par la petite porte… » Le 26 août, le premier ministre Orban a annoncé à la radio qu’il allait fortifier son arsenal sécuritaire : un second système de défense, « plus robuste », à côté de la « barrière à installation rapide ». Last but not least, on demande des surveillants pour la rentrée : à partir du 1er septembre, trois mille « chasseurs frontaliers » – non pas gardes-frontières – seront recrutés. « Des policiers, des soldats et des armes ! »

    https://www.mediapart.fr/journal/international/020916/contre-les-migrants-la-hongrie-matraque-plein?onglet=full
    #Balkans #asile #migrations #réfugiés #murs #barrières_frontalières #Serbie #frontières #Bulgarie #violence

    • Over the Line. Bulgaria Welcomes Refugees With Attack Dogs and Beatings

      Abdul Bashir was resting when the police dogs came. He and 11 others were in the dense mountainous forest that joins Turkey and Bulgaria. They had just crossed to the Bulgarian side, for the second time in a month, stepping over the low-hanging wire that divides the two countries. The dogs came out of the woods behind them. Abdul Bashir saw one attack a man in his group, biting his shoulder and dragging him across the ground. The man was bleeding.


      https://theintercept.com/2016/11/03/bulgaria-welcomes-refugees-with-attack-dogs-and-beatings

    • Violence at the Hungarian border

      This winter, as temperatures dropped to 20 below zero, the level of violence at Hungary’s border with Serbia increased sharply, with many describing acts that can be only seen as torture. People of all ages, some as young as 13, were beaten, stripped naked and ordered to lie face-down in the mud, snow or water for as long as an hour. Their clothing was taken or destroyed. Water poured down their necks. Eyes pepper sprayed. Batons struck against genitals. Forced selfies with laughing officers. All this performed by people in “dark blue uniforms” – official Hungarian border police.

      Over the past two years, the Hungarian government has been running a “xenophobic scapegoating campaign" against migration, according to the Helsinki Committee. A 175 kilometer long fence has been setup along the Serbian-Hungarian border, while parallel efforts have been made to prevent the possibility of getting asylum through legal paths.

      Meanwhile in Serbia, the number of refugees significantly exceeds the country’s accommodation capacity and is still growing. During one of the harshest winters in years, up to 2000 people have had no alternative but to sleep rough outdoors – on the streets of Belgrade or in the forests of the north. Without a safe place to stay in Serbia and no legal way to travel backwards, they’ve been stuck in limbo.

      For most of them, attempting irregular crossings has become the only option. Nearly all of those who tried encountered systematic brutality and humiliation regardless of their gender, age or nationality.

      Numerous cases of beatings, dog bites and other abuses at the hands of Hungarian border police have been reported by human rights organisations and activists during the past year. Just in the first two months of 2017, Médecins Sans Frontières (Doctors Without Borders) treated over a hundred people in Belgrade alone, injured by the Hungarian border patrols.

      Although the Hungarian authorities deny all the accusations, the enormous scale and clear pattern of violence leave no doubt: these are not just rare and isolated acts of brutality.

      The stories in this video were collected during January and February 2017. During these 2 months we’ve interviewed more than 20 victims of abuse following human rights reporting guidelines. Informally, we’ve talked with many more.

      https://www.youtube.com/watch?v=nYxb2rtAohQ&feature=youtu.be

    • Hungary Plays the E.U.

      Hungary’s cruel treatment of refugees has reached a new low. On Tuesday, in defiance of international law, the Parliament approved the mass detention of asylum seekers, including children, in guarded camps enclosed with razor wire. The European Union has said in a directive that “Member States shall not hold a person in detention for the sole reason that he or she is an applicant” for asylum; moreover, Hungary’s treatment of refugee children defies international law.

      https://www.nytimes.com/2017/03/13/opinion/hungary-plays-the-eu.html?smid=tw-share&_r=0

    • L’Unione europea e l’«esperimento» ungherese. Migranti in ostaggio

      Il 2 ottobre 2016 il governo ungherese ha invitato i cittadini a rispondere a un referendum che consisteva in un unico, semplice quesito: «Vuoi che l’Unione europea sia abilitata a dare mandato di accoglienza ai cittadini non-ungheresi in Ungheria senza il consenso del Parlamento?». Il vero e il falso di questa domanda si combinavano in una tale ambiguità di senso che il cittadino si trova di fronte a una scelta difficile. Il modo in cui il quesito è stato proposto decontestualizza il problema, poiché in realtà non si tratta di un immaginario cittadino «non-ungherese», ma di persone concrete, detentrici di diritti in quanto profughi e richiedenti asilo.


      https://www.rivistailmulino.it/news/newsitem/index/Item/News:NEWS_ITEM:3862

  • Traumatized Borders : Subversive Narratives of B/Order and Other. 2016 - 2020

    https://wiivi.uef.fi/crisyp/disp/_/fi/cr_redir_all/fet/fet/sea?direction=1&id=41794022

    Un nouveau programme de recherche à l’université d’Helsinki, à suivre !

    #frontières #cartoexperiment #narrations

    The research project, Traumatized Borders: Reviving subversive narratives of B/order, and Other, studies oral and written trauma narratives at various topographic and symbolic borders in Finnish, Russian, Ukrainian, Estonian and North-American context. The study focuses on the time era from the 1920s to the present day and places the writing and reception of trauma narratives in different historical and cultural contexts. Traumas of the individuals and small communities have often been silenced by the dominating cultural and political discourses. The study seeks to explicate the relationship between the border related trauma narratives and the dominating narratives in five different cultural and historical contexts. The study applies the methods of cultural studies, folklore and literature research and is conducted by researchers from the University of Eastern Finland and University of Tartu.
    Rekisteröintiorganisaatio

  • #finlande : un antiraciste tué par les néonazis du SVL
    https://nantes.indymedia.org/articles/35662

    Le samedi 10 septembre 2016, vers 13h, près de la gare d’Helsinki, des militants du groupe néonazi finlandais Suomen Vastarintaliike (SVL, Mouvement de la Résistance Finlandaise) ont violemment tabassé Jimi Joonas Karttunen, un antiraciste de 28 ans qui, ce jour-là, n’avait pas craint d’exprimer son désaccord lors de leur rassemblement : les militants de SVL s’en sont dès le lendemain vantés sur leur site (aujourd’hui fermé), publiant une photo et une vidéo de la victime, accompagné d’un long texte glorifiant leur violence. Le 16 septembre, à dix heures du soir, Jim Joonas décédait des suites de ses blessures… [informations tirées du site antifasciste finlandais (...)

    #antifascisme #helsinki

  • #Finlande : un antiraciste tué par les #néonazis du SVL
    http://lahorde.samizdat.net/2016/09/20/finlande-un-antiraciste-tue-par-les-neonazis-du-svl

    Le samedi 10 septembre 2016, vers 13h, près de la gare d’Helsinki, des militants du groupe néonazi finlandais Suomen Vastarintaliike (SVL, Mouvement de la Résistance Finlandaise) ont violemment tabassé Jimi Joonas Karttunen, un antiraciste de 28 ans qui, ce jour-là, n’avait pas craint d’exprimer son désaccord lors de leur rassemblement : les militants de SVL [&hellip

    #Autres #International #Scandinavie #APF #slide

  • he EU should promote peace not subsidize the arms industry!

    via l’observatoire des #armements

    www.enaat.org

    http://www.enaat.org/news/2016PressEUMoney.shtml

    Press release: the EU should promote peace not subsidize the arms industry!

    Peace groups take action to prevent EU public money for military research

    13-09-2016 - Amsterdam, Barcelona, Brussels, Helsinki, London, Lyon, Prague, Rome, Stockholm

    In an appeal to Members of the European Parliament and of EU member states’ parliaments, peace campaigners and the European Network Against Arms Trade are calling to say ’no’ to the inclusion of arms industry research into the EU budget. The parliamentarians are asked to reject the Preparatory Action (PA) on Defence research which the European Commission wants to include in the new budget line, to be discussed from next week. “Europe should support peace not subsidize weapons” according to the campaigners.

  • Un maire se félicite de la chasse aux migrants

    En Hongrie, Laszlo Toroczkai est fier des milices privées arrêtant les réfugiés qui traversent sa commune pour rejoindre l’ouest de l’Europe.


    http://www.lematin.ch/monde/maire-felicite-chasse-migrants/story/16766960
    #asile #migrations #réfugiés #xénophobie #racisme #Hongrie #patrouilles #chasse_aux_migrants #anti-réfugiés #milices #Asotthalom #Europe_centrale

    • *Pig-head propaganda: Hungary’s war on refugees*

      “What crime did we commit for 40 police officers to surround us? It’s like they think we are terrorists or criminals,” 48-year old Khatoon, a Yazidi woman from Iraq who had several family members who were murdered or taken hostage by the jihadist group Isis, told me.

      https://euobserver.com/opinion/134762
      #porc #cochon #islamophobie

    • En #Bulgarie, cette milice secrète à l’accent russe qui #traque les migrants

      La région à cheval entre la Bulgarie et la Turquie est une pièce maîtresse dans le dispositif de sécurité européen. C’est aussi ici qu’opèrent ces milices de volontaires qui font la chasse aux migrants. Reportage au sein de la plus importante – et la plus secrète – d’entre elles.

      Il a fallu montrer patte blanche, argumenter, négocier chaque détail. L’#Union_Vassil_Levski - #BNO_Shipka, organisation paramilitaire et patriotique, n’aime pas les curieux. « Nous sommes les seuls et véritables gardiens de la frontière de l’Europe face à la menace islamiste », nous avait annoncé #Vladimir_Roussev à Varna, principale ville au nord de la mer Noire, où se trouve son QG. Plus connu sous le nom de guerre de « Walter », ce petit homme râblé à la moustache fournie, dirige d’une main de fer l’organisation regroupant essentiellement d’anciens officiers des forces de sécurité du pays et qui affiche, selon lui, pas moins de 800 membres. Lui-même ex-colonel de l’armée de terre, Vladimir a du mal à se défaire du jargon militaire lorsqu’il nous expose ses activités : il y est question de « front » et de « base arrière », de « logistique » et de « chaîne de commandement ». Nous comprenons que la véritable action ne se passe pas à Varna, mais beaucoup plus au sud.

      « #Patrouilleurs volontaires »

      Cap donc sur Bourgas à l’autre bout de la côte, où après plusieurs jours d’attente nous allons enfin recevoir le feu vert de « Walter » pour rejoindre ses miliciens déployés à la frontière turque. Les instructions arrivent la veille, codées : il y est question d’une « randonnée dans la nature ». Le rendez-vous est fixé à Marinka, petit village à la lisière de la Strandja, cette montagne sauvage à cheval entre la Bulgarie et la Turquie. De nouveau l’attente, puis le doute.

      Ces redoutables « patrouilleurs volontaires » qui inondent la Toile de leurs exploits, existent-ils vraiment ? C’est alors que deux voitures, comme sorties de nulle part, nous prennent en sandwich. Un grand gaillard aux cheveux retenus par un catogan en surgit pour nous inviter à les suivre. Nous prenons la direction de Malko Tarnovo, le principal poste-frontière de la région, avant de bifurquer vers la mer, direction le village de Iasna Poliana, nommé d’après la dernière résidence du grand classique russe Tolstoï.

      Le hameau, situé à quelque 30 km de la frontière, est connu pour servir de halte, ou de point de rassemblement, des migrants – ou du moins ceux qui ont réussi à échapper aux checkpoints mis en place par la police. La toponymie du lieu, renvoyant à l’auteur de Guerre et Paix, vient s’ajouter à un autre élément troublant : l’homme qui nous a adressé la parole avait indiscutablement l’accent russe, un accent reconnaissable parmi mille dans ce pays connu pour avoir été le plus fidèle allié de l’Union soviétique.

      Equipement militaire

      Nous quittons la route goudronnée pour nous engager sur une piste qui nous mène encore plus à l’intérieur des terres. Devant une cabane utilisée par les chasseurs, les deux véhicules déversent une demi-douzaine de jeunes avant de repartir. En quelques minutes, ces derniers tronquent leur jean, t-shirt et baskets contre un équipement militaire complet : treillis, bottes, gourde, sac à dos, radio. A cela s’ajoutent de longs couteaux accrochés à leur ceinture, une bombe lacrymogène et un pistolet à air comprimé. Et des cagoules, noires, qu’ils vont enfiler « pour des raisons de sécurité ».

      « Nous ne portons rien d’illégal », précise l’homme à l’accent russe qui est à la fois leur instructeur et leur chef de groupe. Il nous présente les membres de la patrouille par leur nom de code : « Boxeur », « Coq », « Glissière de sécurité », « Ingénieur » et « Astika » (une marque de bière locale) pour la seule femme du groupe. Lui, c’est « Chamane ». Après avoir fait une série de pompes, les membres de la patrouille sont désormais prêts. Ils sont invités à ne pas se montrer « agressifs » envers les migrants mais sont autorisés à « agir selon les circonstances ». « Nous sommes en opération. Ceci n’est pas un entraînement », rappelle « Chamane ».
      « Devenir quasi invisible »

      Les cinq jeunes s’enfoncent dans la forêt, guidés par leur commandant. Ils longent des sentiers, grimpent des collines, enjambent des ravins sans quitter des yeux la forêt : des canettes de Red Bull, des boîtes de cigarettes, des conserves, des bouteilles d’eau ou encore un vêtement abandonné sont des indices qu’ils sont sur la bonne piste. Au passage, « Chamane » leur enseigne comment placer un poste d’observation, traverser à découvert, ramper et se fondre dans la nature. « Le but c’est de voir l’autre avant d’être vu. Devenir quasi invisible, pour avoir l’avantage sur l’ennemi », explique-t-il.

      Vu l’absence de migrants à cette heure de la journée, le groupe va se faire la main sur des bergers, avant d’approcher au plus près une étable, toujours en « mode furtif ». Régulièrement, « Chamane » immobilise le groupe avant d’envoyer l’un de ses membres inspecter les environs pendant que les autres font le guet. « Je leur enseigne les techniques de base des Spetsnaz, les forces spéciales russes, en milieu hostile : renseignement, diversion, dissimulation », reconnaît-il.

      En fait, dans cette patrouille tout est russe : la terminologie, les techniques utilisées et même les cartes – issues de l’état-major soviétique – parce que « celles de l’OTAN sont nulles », s’amuse le mystérieux commandant. Et lui, qui est-il ? D’une prudence de Sioux, le Russe livre très peu de détails sur lui-même : on comprendra qu’il est un vétéran du Caucase du Nord, qu’il a fait la deuxième guerre de Tchétchénie (1999-2000) et qu’il est bien officier, diplômé d’une école militaire. Il explique sa présence ici par ses origines bessarabes, cette ancienne région aujourd’hui partagée entre l’Ukraine et la Moldavie, foyer de nombreux bulgares ethniques qui ont bénéficié d’un « droit au retour » dans leur patrie historique. « La Russie n’a rien à voir dans cette histoire, pour le meilleur comme pour le pire d’ailleurs », tient-il à préciser. « C’est à nous, ici, de faire le boulot. Pratiquement à mains nues. »
      « Effet de surprise »

      On l’aura compris, pour « Chamane » et ses camarades l’ennemi ce sont bien les migrants. « Il s’agit à 90% des combattants étrangers, avec une hiérarchie et de réflexes de guerriers », croient-ils savoir en soulignant qu’ils ne croisent ici, dans cette région présentée comme une bifurcation de la fameuse « route balkanique », que des groupes de jeunes Afghans. Tous des hommes, avec dans leur sillage des Pakistanais, des Irakiens et, parfois, des Iraniens. Ils affirment en appréhender plusieurs par semaine, qu’ils remettent aux gardes-frontières. « On évalue d’abord la taille, puis la dangerosité du groupe avant de surgir du bois. Le plus souvent l’effet de surprise est tel que les intrus se laissent faire », poursuit « Chamane ».

      « Nous ne sommes pas des chasseurs de migrants, mais des citoyens responsables ! », met en garde depuis Varna Vladimir Roussev. A Sofia, plusieurs voix se sont élevées contre les activités de son organisation, certains demandant au contre-espionnage bulgare d’enquêter sur la présence de ces instructeurs russes qu’ils ont comparé aux « petits hommes verts » de Vladimir Poutine, les commandos sans signes distinctifs envoyés en Ukraine. En juin dernier, le Comité Helsinki pour la défense des droits de l’homme a demandé au Parquet d’interdire les activités de l’organisation paramilitaire, jugées anticonstitutionnelles et dangereuses. « Ces idiots ne savent pas qu’ils sont, eux aussi, sur la liste des hommes à abattre des combattants de Daech [Etat islamique]. Juste après les notables juifs », dit encore « Walter » en insistant lourdement sur le dernier point. Là aussi, on l’aura compris.

      https://www.letemps.ch/monde/bulgarie-cette-milice-secrete-laccent-russe-traque-migrants

      #Bulgarie #milices #asile #migrations #réfugiés #anti-réfugiés #xénophobie #racisme

    • "Cacciatori di migranti" in Bulgaria, stasera il reportage del TG1 insieme all’Osservatorio

      Ai confini esterni dell’Unione europea, alla frontiera tra Bulgaria e Turchia, gruppi di autoproclamanti “difensori dell’Europa” pattugliano i boschi alla ricerca di migranti che tentano di entrare nel paese, per poi proseguire lungo la “rotta balcanica” verso i paesi ricchi dell’UE.

      http://www.balcanicaucaso.org/aree/Bulgaria/Cacciatori-di-migranti-in-Bulgaria-stasera-il-reportage-del-TG1-insi

    • Bulgaria, ronde anti-immigranti sul confine con la Turchia

      Difendere Bulgaria ed UE dall’“invasione” dei migranti: in Bulgaria vari gruppi di auto-proclamati “patrioti” pattugliano il confine con la Turchia e il governo lascia fare

      http://www.balcanicaucaso.org/Media/Multimedia/Bulgaria-ronde-anti-immigranti-sul-confine-con-la-Turchia
      Existe aussi en anglais :
      http://www.balcanicaucaso.org/eng/Media/Multimedia/Bulgaria-anti-immigrant-patrols-at-the-border-with-Turkey

    • Bulgarie : #Petar_Nizamov, le « chasseur de réfugiés », a été acquitté

      Petar Nizamov, l’un des chefs des « milices anti-migrants », était assigné à résidence depuis la diffusion en avril 2016 d’une vidéo où on le voyait arrêter manu militari trois Afghans. La justice bulgare vient de le blanchir de toutes les accusations qui portaient contre lui.


      http://www.courrierdesbalkans.fr/Bulgarie-Petar-Nizamov-le-chasseur-de-refugies-a-ete-acquitte-par

    • Bulgarian Vigilantes Patrol Turkey Border to Keep Migrants Out

      Figures in camouflage and ski masks gather at a fishing lodge. Many are armed with long knives, bayonets and hatchets.

      The 35 men and women are on the hunt in Strandzha Massif, a forested mountain range on Bulgaria’s border with Turkey. Migrants trying to cross into Europe are their prey.

      http://www.nbcnews.com/storyline/europes-border-crisis/bulgarian-vigilantes-patrol-turkey-border-keep-migrants-out-n723481

    • Ceux qui disent « halte » aux migrants

      La frontière turco-bulgare, aux marches de l’Europe, est la nouvelle route utilisée par les passeurs de migrants. En Bulgarie, pour stopper cet afflux de clandestins, une unité de volontaires, encadrée par des vétérans de l’armée, s’organise pour faire le travail de la police.


      http://www.lefigaro.fr/international/2017/12/08/01003-20171208ARTFIG00028-en-bulgarie-avec-ceux-qui-disent-halte-aux-migran

    • Dutch #Pegida leader and expelled German deputy hunt migrants on Bulgaria border

      The former frontwoman of Germany’s Pegida anti-Muslim movement and a leader of its Dutch offshoot have travelled to Bulgaria to hunt down migrants attempting to cross the border from Turkey, it has emerged.


      http://www.telegraph.co.uk/news/2016/07/04/pegida-pair-hunt-migrants-with-vigilantes-on-bulgaria-border

    • Human rights experts: Unchecked atmosphere of anti-migrant discourse results in abuses

      They call them “migrant hunters” or “citizen protection” organizations. They are volunteers, whose self-appointed job is to patrol Bulgaria’s border with Turkey, seeking out people trying to cross. - See more at: http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/MigrationXenophobiaRacisminBulgaria.aspx?platform=hootsuite#sthash.8B8AouOl.d

      http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/MigrationXenophobiaRacisminBulgaria.aspx?platform=hootsuite
      #hongrie #asile #migrations #réfugiés #xénophobie

    • Bulgarian Vigilantes Patrol Turkey Border to Keep Migrants Out

      Figures in camouflage and ski masks gather at a fishing lodge. Many are armed with long knives, bayonets and hatchets.

      The 35 men and women are on the hunt in Strandzha Massif, a forested mountain range on Bulgaria’s border with Turkey. Migrants trying to cross into Europe are their prey.

      Patches on their irregular uniforms — a coat of arms bearing a snarling wolf’s head framed by Cyrillic text — proclaim them to be members of the Bulgarian National Movement Shipka, abbreviated in Bulgarian as “BNO Shipka.”

      Members of the paramilitary organization form into ranks as their leader, Vladimir Rusev, speaks. A former colonel who says he fought in Chechnya as a volunteer alongside Russians, Rusev declares his support for a man they admire: President Donald Trump.

      “The CIA is trying to undermine Trump,” said Rusev, a compact 58-year-old with a neat mustache and short-cropped hair. “They want to destroy him. We offer our support to him.”

      Trump’s hard-line stance on immigration and vocal criticism of Islam finds an appreciative audience here.

      Most BNO Shipka members are friendly, courteous and open. The organization’s website projects a different message: slick videos replete with firearms and military training, and declarations that Europe must be defended against Islam.

      Rusev claims they have as many as 50,000 members, although NBC News was unable to verify this number.

      “I’m not nationalistic or anything like that. I’m just a patriot,” said Nikolai Ivanov, a 34-year-old who was one of the group’s founding members in 2014.

      “Many of these immigrants are not just some guys who are trying to run away from war. They are from age 17 to 35, with good physiques and training,” Ivanov added. “It’s not a problem that they are Muslims. The problem is it’s a different civilization. They don’t think like us, they have a totally different view about life, about everything.”

      While the group has been criticized by human rights advocates, it isn’t hard to find people who agree with Ivanov’s views in Bulgaria. The head of the country’s border police praised a nationalist volunteer group for intercepting migrants in April.
      Rust Belt of the Balkans

      Bulgaria occupies a place at the seams. Looking east, this Eastern Orthodox crossroads shares a traditional alliance with Russia. To the south is Turkey, once home to a Muslim empire that for centuries dominated the region. The European Union, with liberal values and a promise of wealth, lies to the west.

      Since the end of the Cold War, Bulgaria has firmly embraced the West — joining NATO in 2004 and the EU in 2007. But the rapid rise in living standards for its seven million citizens stalled during the financial crisis of 2007-2008. Now, average annual income remains the lowest in the EU, even when measured by purchasing power.

      In the Soviet era, heavy industry and chemical production dominated the economy. Now, abandoned factories litter a landscape replete with decaying smokestacks and depopulated villages.

      On top of this, Bulgaria has become a major overland route as Europe grapples with a migration crisis due to its borders with Turkey, Greece, Macedonia, Serbia and Romania.

      According to Eurostat, 20,165 people applied for asylum in Bulgaria in 2015, the most recent year for which firm numbers were available. This was a fraction of the around 1.2 million who claimed asylum in the EU that year, more than three quarters of whom were from majority Muslim countries.

      Although only a handful of Europe-bound migrants have settled in Bulgaria, concern about the newcomers resonates in a country that was dominated for centuries by the Ottoman Turks.

      Ivanov believes the refugee crisis was part of a plan in which ISIS militants would slip into the country and attack. Then, neighboring Turkey would deploy troops to Bulgaria under the auspices of the NATO alliance, he said, effectively reclaiming a portion of the lost Ottoman Empire.

      Conspiracy theories like this abound among BNO Shipka members, some of whom make a point of speaking Russian. Their affinity for Moscow is perhaps understandable in the context of Bulgaria’s unhappy history with its Muslim-majority neighbor. Shipka, after all, refers to a battle in which a Russo-Bulgarian force defeated the Ottoman Turks in 1877.

      Bulgaria’s weak economy and status outside the borderless Schengen area means most migrants aim for Greece as a gateway to more prosperous countries further west.

      So the “refugee situation here is not that serious,” said Krassimir Kanev, a founder of the human rights group Bulgarian Helsinki Committee. "Bulgaria is a transit country, the refugees want to move to [other] EU countries.”

      However, Bulgaria “registered 31,281 new arrivals in 2015, which represents 89.3 percent of all land arrivals in the EU for the same year,” according to a report by Radoslav Stamenkov, the head of the Bulgaria office at the International Organization for Migration. The “migration shock” that began in 2013 created social tensions “in a country that had a very limited experience of receiving migrants,” Stamenkov wrote.

      Kanev sees BNO Shipka and similar groups as xenophobic nationalists at best, or at worst, violent and racist extremists. In October 2015, an Afghan migrant was shot and killed when he tried to cross into Bulgaria. In November, protests by locals over rumors of disease forced the temporary closure of the country’s largest refugee camp and led to riots.

      “There are ongoing criminal proceedings against a number of these groups,” Kanev said. Bulgarian vigilantes have detained migrants and tied them up, sometimes beating and humiliating them before forcing them back across the border, he added.

      Asked for its position on vigilante groups, Bulgaria’s Interior Ministry did not respond.
      Jokes and Cigarettes

      Back in the forests of the Strandzha Massif, BNO Shipka is going out on patrol. In bitter cold and with snow on the ground, this isn’t the high season for refugees crossing from Turkey. Some still try.

      After a series of short speeches by leaders, members gear up and head toward the border. But the presence of a large group of people in ski masks and military regalia dashing from cover to cover in view of the highway attracts the attention of local authorities.

      Two border police officers, accompanied by several soldiers armed with assault rifles, drive up in four-by-fours and ask for an explanation. They seem less concerned than confused. Most BNO Shipka members wear Bulgarian military fatigues from their own service so the groups merge, trading jokes and cigarettes. Only the slung rifles indicate who is an active soldier and who is a vigilante.

      The authorities seem unsure what to do, particularly with members of the media present.

      A BNO Shipka squad leader informs journalists that police are letting them continue, but the training mission has been completed and the team will return to the fishing lodge. As the group marches back, police follow them having called in reinforcements.

      No one is detained or questioned further, but police return the following day.

      Undeterred, BNO Shipka members record a video message to Trump. They put on snow camouflage oversuits and sneak around police stationed at the road leading to the lodge.

      Asked if he is afraid Bulgaria is losing its identity, founding member Ivanov nods. "If we don’t do something soon,” he said. “It’s not just Bulgaria, but all of Europe.”

      BNO Shipka didn’t catch any migrants this time. Still, they intend to keep looking.


      https://www.nbcnews.com/storyline/europes-border-crisis/bulgarian-vigilantes-patrol-turkey-border-keep-migrants-out-n723481

  • This Is Your Brain on Silence - Issue 38 : Noise
    http://nautil.us/issue/38/noise/this-is-your-brain-on-silence-rp

    One icy night in March 2010, 100 marketing experts piled into the Sea Horse Restaurant in Helsinki, with the modest goal of making a remote and medium-sized country a world-famous tourist destination. The problem was that Finland was known as a rather quiet country, and since 2008, the Country Brand Delegation had been looking for a national brand that would make some noise. Over drinks at the Sea Horse, the experts puzzled over the various strengths of their nation. Here was a country with exceptional teachers, an abundance of wild berries and mushrooms, and a vibrant cultural capital the size of Nashville, Tennessee. These things fell a bit short of a compelling national identity. Someone jokingly suggested that nudity could be named a national theme—it would emphasize the honesty of (...)

  • Mineurs isolés étrangers : l’essentiel sur l’accueil et la prise en charge en France

    Un mineur isolé étranger (MIE) est un jeune de moins de 18 ans qui n’a pas la nationalité française et se trouve séparé de ses représentants légaux sur le sol français. De sa minorité découle une incapacité juridique, et de l’absence de représentant légal une situation d’isolement et un besoin de protection. Il n’existe pas de statut juridique propre aux MIE. Ces derniers se trouvent donc à un croisement, relevant à la fois du droit des étrangers et, au titre de l’enfance en danger, du dispositif français de protection de l’enfance, qui ne pose aucune condition de nationalité. Cette dualité imprègne l’ensemble des enjeux liés à la problématique des MIE. Pourtant, le statut d’enfant devrait prévaloir, conformément aux engagements de la France, au titre de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.

    Malgré une visibilité croissante de la problématique de l’accueil des MIE, il reste difficile d’obtenir des données fiables et précises sur leur nombre. On estime que 8 000 MIE se trouvent en France métropolitaine. À cela s’ajoutent les chiffres de l’Outre-mer, où l’estimation est sensiblement du même ordre. Le profil des MIE dans les pays européens est sensiblement le même. Une très grande majorité d’entre eux sont des garçons (70 à 95% selon les pays).

    Cette brochure s’adresse à toute personne s’intéressant à la question des mineurs isolés étrangers et souhaitant acquérir une vision d’ensemble de la thématique. L’objectif visé est de fournir un éclairage sur les différents enjeux de l’accueil et de la prise en charge de ce public en france.

    Le 13 avril 2015, la brochure réalisée par la Direction de la protection des mineurs isolés étrangers de France terre d’asile, « Mineurs étrangers isolés – l’essentiel sur l’accueil et la prise en charge en France » a obtenu le label du Défenseur des droits pour le 25ème anniversaire de la Convention des droits de l’enfant.


    http://www.france-terre-asile.org/notre-expertise/mineurs-isoles-etrangers/details/7/184.html
    #MNA #mineurs_non_accompagnés #asile #migrations #réfugiés #France #mineurs #rapport

    • Le droit à demander l’asile des mineurs isolés étrangers dans l’UE

      Des mineurs étrangers sans représentant légal sont présents dans les 27 pays de l’Union européenne. Comme les adultes, une grande partie de ces jeunes a fui les conflits et les persécutions dont ils étaient victimes dans leur pays d’origine : enrôlement des mineurs, trafic d’enfants pour prostitution, exploitation sexuelle, mutilation génitale des filles, travail des enfants … nombreuses sont les raisons qui poussent ces enfants sur les routes de l’exil, en quête de d’asile et de protection. L’Union européenne est particulièrement concernée par cette question puisqu’elle accueille 74% des mineurs isolés demandeurs d’asile.

      Afin de mieux cerner les enjeux de cette problématique, une étude de droit comparé intitulée « Le droit d’asile des mineurs isolés étrangers dans l’Union européenne » dresse, pour la première fois, un panorama des systèmes d’asile européens à l’égard des mineurs isolés étrangers.

      Ce projet, cofinancé par le programme « Droits fondamentaux et citoyenneté de l’Union européenne », a été coordonné par France terre d’asile (France) et réalisé en partenariat avec six organisations non gouvernementales : Consiglio Italiano per i Rifugiati (Italie), Hungarian Helsinki Committee (Hongrie), International Humanitarian Initiative Foundation (Pologne), Institute for Rights, Equality & Diversity (Grèce), Shelter. Safe house (Lettonie), Terre des Hommes (Allemagne).

      http://www.france-terre-asile.org/notre-expertise/mineurs-isoles-etrangers/details/7/151.html
      #Europe #droit_d'asile

  • Un étrange pic de radioactivité en Finlande
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/08/un-etrange-pic-de-radioactivite-en-finlande_4878846_3244.html

    Le régulateur finlandais du nucléaire (STUK) a annoncé mardi 8 mars l’ouverture d’une enquête sur l’origine d’un pic exceptionnel de radioactivité au césium-137 détecté à Helsinki, qui ne représente selon lui pas de danger pour la santé mais reste inexpliqué.

    Une concentration de 4 000 microbecquerels par mètre cube d’air de l’isotope radioactif du césium-137 a été mesurée dans la capitale entre le 3 et le 4 mars, selon la directrice de la surveillance de la radioactivité. C’est 1 000 fois le niveau normal, ce qui est « tout à fait exceptionnel du point de vue de la sécurité nucléaire », mais un million de fois moins que le niveau auquel la population doit se rendre dans des abris.

  • La #Suède veut expulser jusqu’à 80.000 demandeurs d’asile #déboutés

    La Suède veut expulser jusqu’à 80.000 demandeurs d’asile déboutés
    Stockholm (AFP) 28.01.2016 - 00:22
    La police rassemble un groupe de migrants en provenance du Danemark, le 19 novembre 2015 près de Malmö, en Suède - TT NEWS AGENCY/AFP/Archives

    La Suède entend expulser jusqu’à 80.000 migrants arrivés sur son sol en 2015 et dont la demande d’asile a été ou sera rejetée, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Anders Ygeman.

    « On parle de 60.000 personnes mais cela peut monter à 80.000 », a indiqué le ministre au quotidien financier Dagens Industri (DI) et à la télévision publique SVT, précisant que le gouvernement avait demandé à la police et à l’Office des migrations d’organiser ces retours.

    En temps ordinaire, les expulsions s’effectuent sur des vols commerciaux mais compte tenu des nombres évoqués, « nous allons devoir utiliser plus d’avions charters » spécialement affrétés et les expulsions s’étaleront sur plusieurs années, a ajouté M. Ygeman.

    En 2015, 163.000 réfugiés ont déposé une demande d’asile en Suède, l’équivalent de 1,3 million de personnes pour un pays de 80 millions d’habitants comme l’Allemagne, laquelle a reçu 1,1 million de réfugiés sur la même période.

    Sur les quelque 58.800 dossiers traités l’an dernier par l’office suédois, 55% ont été acceptés, moyenne sur laquelle se fonde le ministre de l’Intérieur pour arriver aux 80.000 expulsions envisagées selon l’estimation haute.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/la-suede-veut-expulser-jusqua-80000-demandeurs-dasile-deboute
    #réfugiés #asile #migrations #expulsion #renvoi

  • Helsinki, Finlande : Sombres salutations au gouvernement français
    https://fr-contrainfo.espiv.net/2016/01/27/helsinki-finlande-sombres-salutations-au-gouvernement-francais

    18 – 24 janvier : de nombreux panneaux JC Decaux le long d’une des routes la plus passante d’Helsinki ont été tagués avec des slogans en soutien à la Zad. Nous voulons exprimer notre solidarité aux défenseurs de la Zad et aussi notre indignation envers les médias français qui répandent une propagande (...) —

  • Helsinki et Tallinn préparent un tunnel sous la Baltique
    http://www.europe1.fr/international/helsinki-et-tallinn-preparent-un-tunnel-sous-la-baltique-2645377

    La Finlande et l’Estonie souhaitent relier leurs capitales avec un tunnel sous-marin pour favoriser les échanges économiques.

    La Finlande et l’Estonie ont signé mardi un protocole d’accord actant leur volonté de travailler à la construction d’un tunnel sous-marin reliant leurs deux capitales, Helsinki et Tallin.

    Des dizaines de milliers d’Estoniens travaillent dans l’agglomération d’Helsinki et beaucoup d’entre eux traversent la mer baltique chaque semaine pour rejoindre la capitale finlandaise. « Helsinki et Tallin représentent à elles deux une zone économique d’environ 1,5 million de personnes », souligne la municipalité d’Helsinki dans un communiqué.

    « Pour tirer de la région le maximum de son potentiel, les transports entre les deux villes doivent être plus rapides et plus fluides qu’à présent. » Un tunnel ferroviaire pourrait permettre de réduire le trajet entre les deux villes à 30 minutes contre 90 actuellement, dit encore le communiqué.

    La construction de l’ouvrage, d’une longueur susceptible d’atteindre 92 kilomètres, coûterait entre 9 et 13 milliardsd’euros. Le tunnel pourrait être exploitable en 2025.

  • 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/08/cinq-questions-sur-la-serie-d-agressions-de-femmes-a-cologne_4844209_3214.ht

    Selon un rapport de police, les forces de l’ordre ont été totalement dépassées, ne prenant pas la mesure des événements. Si bien que, le lendemain de la nuit de la Saint-Sylvestre, la police de Cologne a d’abord dressé un « bilan positif » de la soirée. « Comme l’an passé, les festivités sur les ponts du Rhin, dans le centre de Cologne et de Leverkusen se sont déroulées de façon pacifique », a ainsi annoncé, samedi 1er janvier, le communiqué officiel des forces de l’ordre.

    Les premières plaintes ont été déposées dès le samedi après-midi, une trentaine étant enregistrées. Lundi, le chiffre a doublé, avec soixante plaintes. La police s’est alors décidée à communiquer. Mais il aura fallu attendre mardi pour que les autorités politiques prennent l’ampleur des événements.

    Jeudi, la presse publie des extraits d’un autre rapport sur l’intervention des forces de l’ordre. Un récit qui détaille des violences bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent. Selon ce document, qu’ont pu se procurer Bild et Spiegel Online, la place de la Gare s’est transformée en un lieu de violence et de peur, où la police, totalement dépassée, s’est montrée incapable de contrôler les diverses agressions, vols et attaques aux bouteilles et feux d’artifice contre les passants.

    Mais que s’est-il passé la nuit de la Saint Sylvestre à Cologne ? Cet article du Monde soulève beaucoup d’interrogations et n’apporte que peu de réponses hormis celles de la classe politique et de son opportunisme

    #police #sexisme #viol #populisme #migrants

  • A #Cologne, l’#agression de dizaines de #femmes au #Nouvel_An suscite l’indignation

    A Cologne, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar pour des dizaines de femmes, agressées aux abords de la gare centrale.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/05/forte-emotion-en-allemagne-apres-l-agression-d-au-moins-90-femmes-dans-la-nu
    #culture_du_viol
    cc @odilon

    • Berlin condamne une vague d’agressions sexuelles lors du Nouvel An

      Le gouvernement allemand a condamné mardi une centaine d’agressions sexuelles commises à Cologne (ouest) la nuit de la Saint-Sylvestre et attribuées par la police à des hommes d’origine nord-africaine, mais s’est refusé à toute « instrumentalisation » visant les réfugiés.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/berlin-condamne-une-vague-dagressions-sexuelles-lors-du-nouve

    • Voici un bel exemple d’#amalgame... La conclusion de ce bref reportage est particulièrement préoccupante...

      Journaliste: «Decine di donne sono state aggredite sessualmente da gruppi di uomini, fino a 30 stando alle testimonianze, di apparenze medio-orientale o nord-africana»

      –-> « Des dizaines de femmes ont été agressées sexuellement par des groupes d’hommes, jusqu’à 30 selon les témoignages, avec une apparence moyen-orientale ou maghrébine »

      Ralf Jaeger, ministre de l’intérieur Rhénanie-du-Nord-Westphalie: «Abbiamo identificato 3 sospetti, spero che capirete che, visto che non abbiamo ancora effettuato nessun arresto, non posso rivelare di più»

      –-> "Nous avons identifié 3 suspects, j’espère que vous comprenez que, vu qu’aucune arrestation

      Conclusion :

      Journaliste: «Per il momento nessuno sa dire se gli autori delle aggressioni siano persone che da tempo vivono in Germania o se si tratti di rifugiati arrivati negli ultimi mesi dal Medio-Oriente. Un’ondata a cui i tedeschi hanno aperto le porte affermando di essere in grado di gestirla. Il dibattito è più che mai aperto, chiunque siano gli autori dei fatti di capodanno»

      –-> « pour le moment personne ne peut dire si les auteurs des agressions soient des personnes qui vivent depuis longtemps en Allemagne ou s’il s’agit de réfugiés arrivés il y a peu du Moyen-Orient. Une vague à laquelle les Allemands ont ouvert les portes en affirmant être en mesure de la gérer. Le débat est plus que jamais ouvert, indépendamment de l’identité des auteurs »

      Source : http://www.rsi.ch/la1/programmi/informazione/telegiornale/Telegiornale-6626707.html
      C’est le reportage intitulé « Aggressioni in Germania, 90 denunce »
      #réfugiés #asile #migrations #préjugés #médias #journalisme

    • Et l’analyse d’un collaborateur de la RSI depuis Berlin... dans l’interview qui suit le reportage dont j’ai relaté ci-dessus.

      Introduction de la journaliste :

      «Una vicenda che capita in un momento particolare, con la Germania che si ritrova a dover far fronte a questo massiccio afflusso di profughi. Ti chiedo come reagisce il paese a questa notizia»

      –-> « Un événement qui tombe dans un moment particulier, avec l’Allemagne qui se retrouve à devoir faire face à un afflux massif de réfugiés. Je te demande comment le pays réagit à cet événement... »

      Regardez l’image :


      le mot en dessus de Rassismus est tellement caché qu’on ne le voit pas...

    • La maire de Cologne moquée pour ses conseils aux femmes après une vague d’agressions

      La maire de la ville allemande de Cologne, théâtre à la Saint-Sylvestre d’une vague d’agressions sexuelles, faisait mercredi l’objet de critiques et quolibets, particulièrement sur Twitter, pour son #conseil donné aux femmes de se tenir à bonne #distance des inconnus.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/la-maire-de-cologne-moquee-pour-ses-conseils-aux-femmes-apres

    • Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des réfugiés « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      Les événements de la Saint-Sylvestre à la gare de Cologne sont en passe de devenir un véritable scandale en Allemagne. Selon les informations publiées par le journal Welt am Sonntag, la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpellées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens », précise le journal.

      Welt am Sonntag, classé à droite dans la presse allemande, s’appuie sur le témoignage anonyme de policiers présents place de la Gare au moment des faits. Blessés par les critiques exprimées par le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, à leur endroit, les fonctionnaires ont révélé que les informations données par le chef de la police locale, Wolfgang Albers, n’étaient pas justes. Ce dernier avait dit que la police ne disposait d’aucune information sur l’identité des agresseurs. La maire de Cologne, Henriette Reker, avait même ajouté que « rien ne permettait de dire qu’il s’agissait de réfugiés ». (...)

      Jeudi, la presse allemande avait déjà publié des extraits d’un autre rapport de police, celui de l’intervention des forces de l’ordre place de la Gare, le soir de la Saint-Sylvestre. Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent.

      Selon ce document qu’ont pu se procurer Bild et le Spiegel Online, la place de la Gare de Cologne s’est transformée ce soir-là en un lieu de violence et de peur, où la police, totalement dépassée, était incapable de contrôler les diverses agressions, vols et attaques aux bouteilles et feux d’artifice contre les passants.(...)

      ...les agressions de groupes d’hommes consistant à encercler des jeunes femmes pour les agresser sexuellement et les voler étaient un phénomène nouveau.

    • En #Suisse et en #Finlande aussi

      Des agressions sexuelles contre des femmes, comparables à ce qui s’est passé à Cologne (Allemagne), ont eu lieu à Zurich la nuit de la Saint-Sylvestre, a annoncé jeudi la police de la ville. « Plusieurs plaintes pour agressions sexuelles et vols ont été déposées », a précisé la police, qui fait le parallèle dans son communiqué avec les événements signalés dans plusieurs villes allemandes. La police, qui a ouvert une enquête, a lancé un appel à témoin et demandé à d’éventuelles autres victimes de venir porter plainte. Environ 25 vols ont été signalés durant la nuit du 31 décembre à Zürich, alors que quelque 120.000 personnes se pressaient autour du lac de la ville. La police, en enquêtant sur ces vols, a découvert que plusieurs victimes ont aussi fait état d’agressions et violences sexuelles. Une demi-douzaine de femmes ont indiqué avoir été encerclées et soumises à des #attouchements par « plusieurs hommes à la #peau_sombre », qui s’étaient mêlés à la foule. La police a précisé que la plupart des plaintes ont été déposées dans les dernières 24 heures.

      En Finlande, la nuit de la Saint-Sylvestre a donné lieu à un niveau inhabituel de harcèlement sexuel à #Helsinki, a annoncé jeudi la police finlandaise. Des forces de sécurité en patrouille la nuit du 31 décembre ont constaté de « nombreux faits de #harcèlement_sexuel » sur une place centrale de la capitale finlandaise, où 20.000 fêtards s’étaient réunis, sans toutefois qu’aucune plainte n’ait été déposée. Trois cas d’agressions sexuelles ont en revanche été rapportés, dont deux ont donné lieu à des plaintes, dans la plus grande gare d’Helsinki, où s’étaient rassemblés quelque 1.000 #demandeurs_d'asile, pour la plupart irakiens, selon un communiqué de la police. Les suspects, trois demandeurs d’asile, ont été placés en détention. « Il n’y a pas eu de tels cas de harcèlement lors de la nuit du Nouvel An de l’an dernier, ni en d’autres occasions... C’est un phénomène totalement nouveau à Helsinki », a déclaré Ilkka Koskimaki, le chef adjoint de la police de la ville. La police a indiqué dans un communiqué qu’elle s’était préparée « de manière exceptionnelle » après avoir reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne.

      http://m.leparisien.fr/international/agressions-sexuelles-en-allemagne-seize-suspects-pour-plus-de-120-plain

    • Agressions sexuelles à Cologne : une trentaine de suspects, dont des demandeurs d’asile

      L’enquête sur les violences physiques et les vols dont ont été victimes des femmes le soir du Nouvel An à Cologne continue. Selon le ministère de l’intérieur, la police a établi une liste de « trente et un suspects, dont les noms sont désormais identifiés », de vol et d’agressions, mais pas à caractère sexuel.

      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/08/violences-a-cologne-berlin-annonce-que-sur-31-suspects-18-sont-demandeurs-d-

    • Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman

      Des agressions similaires à celles de Cologne ont aussi été constatées à Hambourg, à Helsinki en Finlande, mais aussi à Zurich. De fortes craintes sont exprimées, notamment par la population féminine, face à l’arrivée en grand nombre de réfugiés originaires du monde musulman. Débat entre Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, et Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise

      http://www.rts.ch/audio/la-1ere/programmes/forum/7377093-les-femmes-suisses-et-la-crainte-du-migrant-musulman-08-01-2016.html

      A noter que le journaliste début avec « attention à ne pas faire d’amalgames »... mais... lisez le titre de cette émission :
      « Les femmes suisses et la crainte du migrant musulman »
       :-(

    • Le aggressioni contro le donne a Colonia, in Germania

      Un branco di maschi è un branco di maschi. A qualunque latitudine e di qualunque colore (anzi: “colore presunto”) essi siano. Con rara onestà intellettuale e morale, l’ha ricordato ieri su Repubblica Gabriele Romagnoli, a partire dalla sua propria esperienza di studente universitario bolognese, nonché di “maschio sessualmente arretrato”, che quarant’anni fa partecipava, o assisteva, ai riti goliardici di carnevale che ogni anno contemplavano caccia, molestie e palpeggiamento delle ragazze. E lo si potrebbe ricordare con svariati altri esempi presi dal mondo occidentale, bianco e libero, dove stupri di gruppo, molestie di varia natura, femminicidi di varia efferatezza non smettono di accadere. Oppure con altri esempi tratti dal circuito militare, occidentale e orientale, settentrionale e meridionale, dato che sempre nelle guerre, e in qualunque guerra, le donne continuano a essere la preda succulenta che gli eserciti di maschi si contendono, o il marchio etnico che cercano di conquistare, o la presunta altrui proprietà che cercano di rapinare.


      http://www.internazionale.it/opinione/ida-dominijanni/2016/01/08/colonia-capodanno-molestie
      #patriarcat

    • I fatti di Colonia riguardano tutti noi maschi (non solo i migranti)

      Gli episodi di Colonia hanno squarciato un velo. Nell’Europa multietnica c’è un problema che riguarda il rapporto fra i generi. Un gruppo di uomini ha attaccato un gruppo di donne in un luogo pubblico e le ha sottoposte a violenze, molestie, palpeggiamenti. Sono fatti inaccettabili e non possiamo sottovalutarli. Così come non può essere sottovalutato un dato culturale, e cioè che protagonisti di queste azioni sono migranti provenienti da una specifica regione del mondo, con uno specifico background culturale-religioso.

      In estrema sintesi, i fatti di Colonia ci indicano due errori da evitare: da un lato non si possono negare le insidie del multiculturalismo e il problema di certi ambienti culturali verso la libertà delle donne e delle minoranze, dall’altro la violenza maschile non può essere problematizzata come fatto essenzialmente culturale che riguarda solo gli islamici. Occorre, piuttosto, ribellarsi all’inciviltà in maniera aperta coinvolgendo tutti, a partire dalla comunità di migranti. Ma soprattutto è importante coinvolgere in questo discorso tutti i maschi: la violenza maschile è un nostro problema, una nostra colpa. E non è detto che gli uomini che hanno assalito le donne di Colonia la notte di Capodanno non abbiano agito sotto un arcaico fantasma maschile che riguarda ancora tutti, cristiani, musulmani e atei, occidentali e no, migranti e nativi.

      http://www.huffingtonpost.it/marco-palillo/i-fatti-di-colonia-riguardano-tutti-noi-maschi-non-solo-i-migranti_b_
      #multiculturalisme #masculinité #masculinities

    • Per le strade di Colonia

      E sono sicura di non essere stata sfortunata. Anzi, forse sono stata “fortunata” che in questi dieci e più anni di vita e viaggi in giro per il mondo non mi sia accaduto niente di più grave. Perciò non mi venite a raccontare che è Colonia, che sono gli immigrati nordafricani. Le aggressioni sessuali, più o meno violente, sono tutte figlie di una cultura maschilista di cui sono imbevuti uomini e donne, in Europa e altrove. In cui le donne sono a disposizione, sono di proprietà di un uomo e se non lo sono, se hanno l’ardire di andare in giro da sole, con altre donne, magari pure vestite come pare a loro, allora sono un piatto da buffet per tutti quelli che vogliono ficcarci le mani.
      Se c’è una cosa che Colonia deve insegnare è che il rischio di aggressioni sessuali contro le donne è una cosa quotidiana, che può manifestarsi in ogni momento, in ogni città, e che limita di fatto la nostra libertà di persone di muoverci, di lavorare, di divertirci. Se possiamo trovare una cosa positiva nel post-Colonia è che la società europea potrà a causa di questi eventi rendersi conto di cosa vivano le donne tutti i giorni, e fare di tutto per cambiarlo.


      https://ledonnevisibili.wordpress.com/2016/01/08/per-le-strade-di-colonia
      #sexisme_quotidien

    • Vu le sujet et le contexte, Je reproduis exceptionnellement la lettre hebdomadaire de Léosthène :

      31 décembre, nuit barbare en Europe

      « Je suis Syrien. Vous devez me traiter avec courtoisie. Mme Merkel m’a invité ».
      Témoignage d’un policier allemand de Cologne (voir note 5).

      « Ils voulaient surtout commettre des agressions sexuelles, ou, pour le dire dans leur logique, s’amuser sexuellement ». Ce sont les mots d’un policier allemand rapportés par le journal Welt am Sonntag qui s’appuie sur un rapport de la police de Cologne du 2 janvier. Faits repris par le quotidien Die Welt le 7 janvier (1) et par Le Monde daté du même jour (2). Il aura donc fallu une semaine pour qu’émerge un début d’information fiable sur l’ampleur des « agressions sexuelles de masse » (selon les termes de la police de Cologne) commises simultanément et selon le même mode opératoire dans plusieurs pays européens pendant la nuit du nouvel an : en Allemagne, bien sûr, Cologne d’abord (121 plaintes à ce jour), Hambourg (plus de 50 plaintes), Berlin et Francfort (plaintes isolées pour l’instant), Stuttgart, Salzbourg en Autriche, mais aussi en Suisse, à Zurich (3) et dans la banlieue de Bâle et en Finlande (Helsinki). Le nombre de plaintes augmentant de jour en jour, aucune analyse d’ensemble n’est disponible, à notre connaissance, au moment où nous écrivons. Le recensement le plus complet étant celui du très sérieux Telegraph britannique (4) à la date du 8 janvier.

      Les journaux Bild et le Spiegel avaient, dès le 6 janvier, publié le témoignage d’un chef de patrouille de Cologne (« Un récit accablant, qui montre que les violences commises ce soir-là sont bien plus graves que les autorités ne l’avaient reconnu jusqu’à présent », constate le Monde) : on le trouve traduit en anglais (5) le 7 janvier, comme on trouve via Twitter une très courte vidéo de 51 secondes, depuis censurée mais que nous avons pu regarder (voir ci-dessous) d’une scène d’agression illustrant parfaitement le mode opératoire. Au milieu d’une foule dense d’hommes jeunes, une jeune femme est encerclée par une vingtaine d’agresseurs qui, ensemble, la pressent et se livrent avec violence à des attouchements obscènes. « En dépit des cris des victimes qui demandaient de l’aide », témoigne le chef de patrouille, « les officiers de police ont été dans de nombreux cas incapables de les atteindre parce que la foule se tenait tout autour en groupes importants et en cercles ». Le tout dans un désordre redoutable, la police étant intervenue dès 21H45 sur la place de la Gare (en face de la Cathédrale) où se multipliaient les incidents dans une foule d’hommes agités, « issus de l’immigration », alcoolisés et/ou drogués, jetant des bouteilles, pétards et feux d’artifice – y compris sur les voitures de police. La foule se densifie à ce point que les forces de l’ordre, vers 22H45 et « après consultation du centre de commandement de la police nationale » décident d’évacuer la place « entre la gare et les marches de la Cathédrale ».

      « L’évacuation a commencé à 23H30, des marches de la Cathédrale vers le square (…). Elle s’est achevée à 00H15. Pendant et après l’opération, nous avons eu à gérer de multiples confrontations physiques avec des individus comme avec des groupes de personnes, des vols divers, le tout survenant simultanément en des endroits différents. Après les assauts sévères de migrants masculins, de nombreuses femmes et jeunes filles choquées et en larmes sont venues au bureau de police, et des policiers ont été envoyés sur les lieux des attaques. L’identification des assaillants n’était plus possible. Les forces de l’ordre n’ont pas pu être présentes lors de toutes les attaques, assauts et crimes, qui étaient trop nombreux et menés simultanément ». Et encore : « Les victimes et témoins ont été menacés, et c’est seulement la présence continue de la police et de passants de bonne volonté qui ont empêché les viols » (une ou deux plaintes pour viol avéré avaient été déposées au 7 janvier). « Je n’ai jamais rencontré, en 29 ans de carrière, un tel manque de respect envers les forces de police » (5) concluait ce chef de patrouille courageux, qui démentait les déclarations du chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, qui après avoir nié toute violence (« nuit détendue »), prétendait n’avoir aucune information sur l’identité des agresseurs, comme le faisait Henriette Reker, maire de Cologne (« rien ne permet de dire qu’il s’agissait de réfugiés »), privilégiant la thèse de gangs Nord-Africains.

      Parce, nous dit le Monde, après les informations de son confrère Welt am Sonntag,, « la police de Cologne, contrairement à ce qu’avait au départ déclaré sa direction, dispose d’informations très précises sur les auteurs des agressions sexuelles commises ce soir-là. Les forces de l’ordre auraient en effet contrôlé dans la soirée une centaine de personnes à la suite de ces actes de violence. Quelques-unes d’entre elles auraient été interpelées et placées en garde à vue peu après les faits. « Seule une petite minorité de ces personnes étaient des Nord-Africains, la plus grosse partie était des Syriens » précise le journal » (2). On apprend du même coup qu’il n’y a pas mille mais deux milles personnes en cause, « réparties dans un rayon de deux kilomètres autour de la gare centrale » ou que le chef du syndicat de police en Rhénanie du Nord-Westphalie, Arnold Plickert, qui défend ses camarades (« Je peux comprendre que des collègues diffusent des informations de façon anonyme. Ils veulent se défendre contre les fausses accusations qui circulent »), affirme que « personne ne s’attendait à cela, et personne ne pouvait le prévoir ». Vraiment ? Parce que malgré le chef de la police d’Helsinki, Ilkka Koskimaki, qui a démenti d’abord tout lien ou comparaison avec les événements de Cologne (5), la police finlandaise a publié un communiqué par lequel elle faisait savoir s’être préparée « de manière exceptionnelle », ayant reçu des informations selon lesquelles « des demandeurs d’asile auraient eu des projets similaires à ceux concernant la gare de Cologne » (7).

      Nous lisons bien qu’il y avait bien un « projet » des demandeurs d’asile et que la police en était informée en Finlande ?

      Les modes opératoires sont bien semblables d’une ville à l’autre (le porte-parole de la police de Zurich, Margo Cortesi, confirme bien à l’AFP que ce qui s’y est passé « est un scénario un peu identique à ce qui s’est passé à Cologne et dans d’autres villes allemandes » (3)). Il s’agit bien d’autre part de migrants - pour ceux qui ont été arrêtés parmi les agresseurs de Cologne - si l’on en croit la déclaration de Tobias Plate, porte–parole du ministère de l’Intérieur allemand, le 8 janvier (8). Et le rapport publié par Bild (5) note bien que les policiers ont soupçonné que « les événements de la nuit avaient été planifiés par avance ». Faut-il comprendre que la question est si « politiquement sensible » que les médias ont préféré censurer d’abord les événements de Cologne pendant plusieurs jours (une chaîne publique de télévision allemande s’en est excusée, la presse française est à peu près muette) et ne rapportent les autres agressions qu’en ordre soigneusement dispersé ? Que nous tenons la raison de l’invraisemblable conduite du maire de Cologne, Henriette Reker, qui a nié d’abord toute relation avec les « réfugiés » avant de proposer aux femmes un « code de conduite » (se tenir, entre autre renoncement à sortir seules et à porter des jupes, surtout courtes, à plus d’une ‘distance d’un bras’ des hommes (sic), ce qui fait les délices – et provoque la colère - de Twitter) ? Ou celle des errances des dirigeants allemands, et de leurs déclarations très embarrassées ? Trop tard, souligne notre confrère De defensa (9), qui cite les rares réflexions qui ont suivi l’affaire (Zero Hedge a publié plusieurs papiers (10), Russia Today (RT) lui a consacré un ‘Live’ toujours actif (11) et publié en français une analyse du philosophe et historien britannique John Laughland le 6 janvier) (12). L’affaire est comprise pour ce qu’elle est, même inconsciemment, par tout le monde : « L’incompatibilité de l’immigration massive avec la stabilité des sociétés d’accueil ne peut plus être dissimulée derrière la relative rareté et les caractères spécifiques que cela engendre en temps normal ».

      Pour notre part, nous en resterons, parce qu’il y a « projet » et visiblement projet pensé et actions coordonnées, au constat que nous faisions dans notre dernière lettre. Les stratèges-théoriciens de l’Etat islamique (Abou Moussab al-Souri, ancien compagnon de Ben Laden et le corpus de ses textes (1600 pages), parus en décembre 2004, L’appel à la résistance islamique globale et Abou Bakr al-Naji, L’administration de la sauvagerie : l’étape la plus critique à franchir par la Oumma) ont défini leur objectif – comme l’EI avait annoncé sa volonté d’envoyer un million de migrants vers l’Europe : il s’agit bien de provoquer par la violence et la terreur une situation de chaos destinée à déconsidérer les dirigeants des pays concernés. Honnêtement, nous n’avions pas pensé à ce mode d’action – avec ce que signifie le viol, sa barbarie et sa symbolique. Mais les fanatiques islamistes ont une dangereuse imagination mortifère. Non, les violeurs de Cologne et d’ailleurs ne « s’amusaient pas sexuellement ». Ils propageaient chaos et violence. Et s’il faut avoir peur, c’est des commentaires imbéciles d’Henriette Reker (peut-on porter plainte contre elle pour complicité de terrorisme ?) et de ses émules, tous ceux qui confondent les agresseurs et les victimes désignées comme coupables.

      Quant à Angela Merkel ? Qu’elle se débrouille avec la catastrophe qu’elle a provoquée le nez sur ses besoins en bas salaires - et les conséquences politiques de cette nuit barbare, qui seront graves. Mais surtout qu’elle garde ses « réfugiés » (13% d’enfants, 15% de femmes, ce qui reste sont des hommes jeunes). Nous avons assez à faire avec nos propres affaires.

      Hélène Nouaille


      Vidéo :

      Le témoignage d’un videur de l’hôtel Excelcior de Cologne, face à la Cathédrale (sous-titré en français, 3 minutes 11)
      https://www.youtube.com/watch?v=-fOAcRzHgbg



      La vidéo supprimée de l’agression d’une jeune femme allemande à Cologne le 31 décembre (51 secondes)
      https://www.youtube.com/watch?v=P9uteaoPSJQ

      Restait, le 8 janvier, une photo, déjà éloquente :
      https://twitter.com/17Novembre1796/status/685196270701559809


      Notes :

      (1) Die Welt, le 7 janvier 2016, Wolfgang Büscher, Martin Lutz, Till-Reimer Stoldt, « Die meisten waren frisch eingereiste Asyleweber » (« La plupart d’entre eux étaient des demandeurs d’asile de fraîche date »)
      http://www.welt.de/politik/deutschland/article150735341/Die-meisten-waren-frisch-eingereiste-Asylbewerber.html

      (2) Le Monde, le 7 janvier 2016, Cécile Boutelet (Berlin, correspondance), Des policiers attribuent les agressions de Cologne à des policiers « tout juste arrivés en Allemagne »
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/07/la-police-de-cologne-reconnait-avoir-ete-depassee-lors-des-agressions-du-nou

      (3) Le Temps/AFP, le 7 janvier 2016, Agressions sexuelles à Zurich la nuit du 31 décembre
      http://www.letemps.ch/suisse/2016/01/07/agressions-sexuelles-zurich-nuit-31-decembre

      (4) The Telegraph, le 8 janvier 2016, Two teenage girls gang-raped by four ‘Syrian nationals’ in southern Germany
      http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/germany/12088341/Two-teenage-girls-gang-raped-by-four-Syrian-nationals-in-southern-Germa

      (5) The New Observer, le 7 janvier 2016, Cologne Sex Attack : Horror Police Report
      http://newobserveronline.com/cologne-sex-attack-horror-police-report-revealed

      (6) YLE, le 7 janvier 2016, NBI (National Board Investigation) : no German link in Helsinki train station incident
      http://yle.fi/uutiset/nbi_no_german_link_in_helsinki_train_station_incident/8577608

      (7) 20 Minutes avec AFP, le 8 janvier 2016, Finlande : comme à Cologne, hausse des agressions sexuelles pour la nuit du 31
      http://www.20minutes.fr/monde/1761927-20160108-finlande-comme-cologne-hausse-agressions-sexuelles-nuit-3

      (8) Sputnik en français, le 8 janvier 2016, Cologne : presque tous les agresseurs sont des migrants
      http://fr.sputniknews.com/international/20160108/1020796241/agressions-sexuelles-cologne.html

      (9) De defensa, le 7 janvier 2016, La nuit de Cologne, ou le crash des civilisations
      http://www.dedefensa.org/article/la-nuit-de-cologne-ou-le-crash-des-civilisations

      (10) Zero Hedge, le 7 janvier 2016, Tyler Duden, The « Monster » Unmasked : Cologne Police Admit « Most Of The Attackers Were Refugees »
      http://www.zerohedge.com/news/2016-01-07/monsters-revealed-cologne-cops-say-most-attackers-were-refugees

      (11) RT en continu (‘Live’), le 8 janvier 2016, Le chef de la police de Cologne suspendu suite à la vague d’agressions du 31
      https://francais.rt.com/international/13262-stuttgart-hambourg-ont-aussi-ete

      (12) RT (Russia Today), le 6 janvier 2016, John Laughland, Afflux migratoire en Allemagne : antiracisme et féminisme, des valeurs incompatibles ?
      https://francais.rt.com/opinions/13364-allemagne-immigres-peur-images

    • Allemagne : Merkel pour l’#expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis

      La chancelière allemande Angela Merkel s’est prononcée samedi en faveur d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice en Allemagne, en l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.

      http://www.courrierinternational.com/depeche/allemagne-merkel-pour-lexpulsion-des-refugies-condamnes-meme-

      Le débat en Suisse autour de l’#initiative contre les #criminels_étrangers (dite initiative de #mise_en_oeuvre) va être bien bien dur... Et la campagne de votation bien difficile, hélas, vu les faits de Cologne et les prises de positions de l’Allemagne...
      Pour mémoire : http://seen.li/9gbx

    • @reka euh... on doit la prendre au sérieux cette lettre là ? C’est pas un peu exagéré ? Le texte de John Laughland sur RT est bourré de machin masculinistes qui m’ont semblé assez craignos et le commentaire dedefensa est à la limite de l’intelligible... Après bon c’est quand même grave ce qui s’est passé... Je crois qu’il y a eu des viols comme ça sur la place tahir pendant la révolution egyptienne (enfin j’ai vu ça dans un film)... bon. Quelle merde.

    • nan mais euh attends on est sérieux quand on parle d’un événement prévu et calculé là ? C’est ce qu’implique tes tags et j’avoue que... enfin j’arrive pas trop à y croire là

    • Il y a eu un commentaire très intéressant d’un prof allemand (d’un institut de l’immigration et de l’intégration, ou quelque chose comme cela d’une université dont je ne me rappelle plus le nom) qui est passé ce soir à ARTE Journal (09.01.2016), mais malheureusement ARTE n’archive pas online ses journal télé... donc impossible de récouter, re-regarder ou simplement en prendre des notes...
       :-(

    • ben... hystérie collective permise par une bonne vielle culture du viol ? Je disais ça aussi par rapport à la lettre de Léosthène qui parle d’une stratégie de l’EI en Europe et je n’arrive pas à croire à un truc concerté, prévu, décidé à l’avance... Je crois plus à un... truc délirant c’est-à-dire pas prévu. Chai pas...

    • Laideur, ignominie. Oui.
      Comment ça arrive ? Des inclues festives payeraient ici tribu pour toute l’inclusion d’Europe et pour la police et la ville. Leur joie de vivre affichée à cet instant feraient d’elles des trophées pour des mâles sans feu ni lieu. Un moment de revanche. Pour un célibataire endurci par des mois de trajet périlleux qui a dû rompre toute attache (si ce n’est un coup de fil de ci de là) un simple baiser est certainement un luxe inouï [ceci n’est pas une excuse !] .

      Sauf preuve contraire, il n’y a en principe, il me semble, pas besoin de plan et de chef d’orchestre pour que la misère sexuelle ajoutée à une culture machiste et à l’absence de famille et de proches disponibles - là où ont majoritairement lieu les agressions sexuelles et les viols - pour que cela ait lieu dans la rue, lorsque le contrôle qui y règne y est altéré. L’extranéité à une société qui se défend au moins autant qu’elle dit accueillir (cf les centaines d’attaques contre les lieux habités par des migrants en Allemagne ces derniers mois) aurait débouché sur un « carnaval » d’une cruauté injustifiable. Les proies se sont (re)faites prédateurs, se sont sauvées dans la prédation. Le rapport de forces s’inverse, là où c’est - terriblement - encore possible, là où « la femme » peut être vue et prise comme objet et objet d’abus, par des objets d’abus, « chez eux » et ici. Une femme devenue abstraite de ne correspondre, en nul visage, dans aucun bras, aucun sourire adressé, à aucun usage (ni tendresse ni toucher d’aucune sorte), à aucune relation .
      Le réfugié, c’est la figure du gueux, du non citoyen, hors de la fête de « la bonne année » qui vient, célébrée par tous. Et cette fois il en a pris sa part. L’année commence par le vol d’un #contact, voire d’une pénétration. C’est dégueulasse, parfaitement dégueulasse, mais il n’y a pas besoin de manager pour que de telles saloperies arrivent. Il suffit que la situation s’y prête.

      Une alternative à de telles saloperies existe (avec difficultés) lorsque de la barbarie de l’État et de ce « bonheur » que ces fêtes viennent dire, s’écartent des moments de côtoiement, (hautement contradictoires) où cela peut frotter avec des situations où le discours de la modèle (qui fait a postériori sa pub ?) : "Nous ne sommes pas du gibier" est présent en acte. Ensemble nous ne sommes pas le gibier de la police, par exemple, et si celle ci s’en prend à nous, c’est ensemble que nous cherchons à déjouer ce rapport.
      Des expulsions de La Chapelle aux occupations place de la République, il y à un type de rapport qui se cherche, pas harmonieux, pas simple, et bien trop faible, qui modifie l’équation, qui ne laisse que fort peu de temps propice à de telles abjections, qui ne structure pas l’espace en champ de foire où il faudrait rivaliser d’adresse pour montrer que l’on sait s’emparer de force de l’objet interdit (lafame). Et si des hommes migrants y rencontrent des femmes d’ici, c’est autrement.
      Rien d’idéal. Rien d’idéal. Et d’ailleurs, c’est très faible, bien trop faible.

    • Germany’s Post-Cologne Hysteria

      ON New Year’s Eve, hundreds of men gathered in the plaza at the main train station in Cologne, Germany, groping and robbing scores of women as they passed by. By the end of this week the police had received 170 complaints, including 120 related to sexual assault.

      http://www.nytimes.com/2016/01/09/opinion/germanys-post-cologne-hysteria.html?smid=fb-share&_r=1
      signalé par @unagi sur seenthis : http://seenthis.net/messages/447751

    • Hemmungslos

      Betrunkene entblößen sich, fassen Frauen unters Dirndl und feuern sich gegenseitig an: Im Bierzelt auf dem Oktoberfest legen manche Männer sämtliche Hemmschwellen ab. Doch die meisten Übergriffe auf Frauen werden nie geahndet.

      http://www.sueddeutsche.de/muenchen/sexuelle-uebergriffe-auf-dem-oktoberfest-entbloessung-im-bierzelt-1.115

      #Oktoberfest
      Selon cet article :
      Une moyenne de 10 cas d’abus sexuels signalés chaque année à la fête de la bière de Munich. Et 200 cas qui ne sont pas signalés à la police.

      Et la question surgit assez spontanément : Combien de musulmans sont présents à la Fête de la bière ?

    • Rape Culture in Germany Is Not an Imported Phenomenon

      Sexual assaults and even rape happen every year at big events like Oktoberfest. “The way to the toilet alone is like running the gauntlet: within 50 feet, you can be sure to tally three hugs from drunken strangers, two pats on the ass, someone looking up your dirndl and some beer purposely splashed right down your cleavage,” wrote Karoline Beisel and Beate Wild in 2011, in the Süddeutsche Zeitung. An average of 10 reported rapes take place each year at Oktoberfest. The estimated number of unreported cases is 200.

      https://www.vice.com/en_uk/read/rape-culture-germany-cologne-new-years-2016-876

    • Studie: Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland

      Bei der Studie „Lebenssituation, Sicherheit und Gesundheit von Frauen in Deutschland“ handelt sich um die erste repräsentative Befragung zu Gewalt gegen Frauen in Deutschland.

      Die Studie wertet Interviews von mehr als 10.000 Frauen im Alter zwischen 16 und 85 Jahren aus, die über ihre Gewalterfahrungen in verschiedenen Lebensphasen berichten. Parallel dazu haben weitere Teilerhebungen die Gewaltbetroffenheiten einiger schwer erreichbarer Bevölkerungsgruppen erfasst. Dazu gehörten insbesondere Frauen osteuropäischer und türkischer Herkunft sowie Prostituierte, Frauen in Asylbewerberheimen und Gefängnissen.

      Die Studie schließt damit bestehende Wissenslücken über das Ausmaß von Gewalt gegen Frauen in nahezu der gesamten Bevölkerung. Sie hat die Grundlage geschaffen, um gezielte Maßnahmen und Strategien zum Abbau von Gewalt im Geschlechterverhältnis und zur Verbesserung der Hilfe- und Unterstützungssituation für gewaltbetroffene Frauen zu entwickeln.

      http://www.bmfsfj.de/BMFSFJ/Service/publikationen,did=20560.html

      Avec un résumé en anglais:
      http://www.bmfsfj.de/RedaktionBMFSFJ/Abteilung4/Pdf-Anlagen/kurzfassung-gewalt-frauen-englisch,property=pdf,bereich=bmfsfj,sprache=de,rwb

    • Markus Gabriel: «Nessuno scontro fra culture sono solo criminali»

      «Parlare di culture, in casi come questo, è una sciocchezza. Quello che è successo a Colonia, ma anche ad Amburgo e Francoforte, è un crimine a sfondo sessuale organizzato da bande. Certo, in gran parte commesso da nordafricani o rifugiati, pare. Ma bande. Lo scontro tra culture non c’entra».

      "Il problema è sociale, non culturale. E cioè capire quale antagonismo sociale scatena comportamenti agghiaccianti come quelli di Capodanno e che non può essere risolto se il sindaco Heker consiglia di tenere «a distanza gli sconosciuti». Associarli alla cultura musulmana è un grave errore, perché, per esempio, cose del genere non sono mai accadute nei quartieri islamici in Germania. Si tratta di criminali, come i criminali tedeschi, vedi i neonazi".

      http://www.repubblica.it/esteri/2016/01/09/news/markus_gabriel_nessuno_scontro_fra_culture_sono_solo_criminali_-130884096/?ref=search

    • Planifiées ?
      Les violences de Cologne ont été probablement planifiées, selon le ministre de la justice allemand
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/10/les-violences-de-cologne-ont-ete-probablement-planifiees-selon-le-ministre-d

      Les violences sans précédent contre des femmes à Cologne qui ont scandalisé l’Allemagne ont très vraisemblablement été coordonnées et planifiées, a estimé dimanche 10 janvier le ministre de la justice, Heiko Maas, dans une interview au quotidien Bild :

      « Quand une telle horde se rassemble pour enfreindre la loi, cela paraît sous une forme ou une autre planifié. Personne ne me fera croire que cela n’a pas été coordonné ou préparé »
      Lire aussi : 5 questions sur les agressions massives de femmes lors du Nouvel An à Cologne

      Quelque 379 plaintes ont été déposées à ce jour, dont 40 % pour agressions sexuelles, selon la police. Cette nuit-là, des dizaines d’hommes agissant en bandes s’en étaient pris à des femmes en plein centre-ville, au milieu d’une foule masculine estimée au total à un millier de personnes.

      « Nous devons urgemment clarifier comment on a pu en arriver à de tels actes », a souligné le ministre. Quand bien même des demandeurs d’asile sont suspectés par la police, il a mis en garde contre les amalgames avec tous les réfugiés arrivant dans le pays.

      « Il est hasardeux de faire un lien entre l’origine d’une personne et sa propension à enfreindre la loi », a-t-il dit car les statistiques montrent que les réfugiés « commettent en proportion autant de délits que les Allemands ».

    • De mon point de vue, le véhicule de tout cela est avant tout une culture/éducation patriarcale. Ça vaut pour l’Allemagne et pour la Syrie. Même si on peut noter quelques différences entre les deux cultures, elles sont fondées sur le patriarcat et le sexisme. Sur le mode opératoire, des groupes d’hommes se regroupant autour d’une femme pour lui faire subir des agressions sexuelles, ce n’est pas seulement pour « compenser un manque », cela vise clairement à humilier ces femmes. Ce pourquoi j’ai tagué #viol_de_masse et #viol_comme_arme quelque soit l’origine des agresseurs et violeurs.

    • Vu sur facebook

      Traduction :
      Dans le cas des agressions en Allemagne, ils disent que les musulmans veulent colonisent l’Europe. Et moi je suis devenue, tout à coup, une de « nos femmes ».
      Mais quand j’ai été violée alors que j’étais jeune ils me disaient « tu l’as cherché »

      Tout est dit, je crois.

    • Colonia, violenza è: usare le donne per giustificare il razzismo

      In qualunque stazione – di bus e treni – sono frequenti gli scippi per mano di chi approfitta della confusione per derubarti. Il metodo è sempre lo stesso: due o tre persone si avvicinano. Quando tante persone premono sul tuo corpo non ti rendi conto del fatto che ti stanno derubando. Alla stazione di Palermo, Roma, Bologna, Napoli, Firenze, Milano, gli scippi avvengono per mano di persone del luogo o anche no. Quello che li lega è il fatto che commettono crimini per fare soldi. Il crimine non è di tipo etnico. Lo scippo è una spiacevole faccenda che riguarda il mondo intero. Sui mezzi pubblici poi non passa giorno in cui non sia tastata, spremuta, strofinata, molestata, una donna. Si tratta di molestie, e anche queste riguardano il mondo intero.

      Quando a molestare o a stuprare in branco sono persone di cultura “cristiana” non demonizziamo milioni di persone d’occidente. Se un molestatore è musulmano ciò non vuol dire che tutti i musulmani sono molestatori. Attribuire la violenza misogina solo a uomini di una particolare etnia fornisce l’alibi a chi mette in discussione il fatto che quella è una trasversale violenza di genere e non si fa altro che legittimare le politiche razziste di Paesi che farebbero di tutto pur di negare l’ingresso a chi ha bisogno di una speranza di futuro

      A chi dice che l’attacco a Colonia, e in altre città, sia una tecnica di guerra, scontro di civiltà, contro il nostro civilissimo (si, come no!) stile di vita, ricordo che quello di cui evitano di parlare si chiama violenza di genere. Le donne sono vittime di aggressioni, stupri, violenze, in tempi di pace e di guerra e non serve che paesi noti per aver colonizzato altre nazioni, usando lo stupro come arma di guerra, oggi attribuiscano ad altri quel che hanno commesso i propri eserciti. Parlare di guerra dell’Islam all’occidente, usando l’allarmismo all’insegna di un “salviamo le nostre donne”, è solo uno dei tanti modi in cui le donne vengono usate per realizzare politiche neocolonialiste e razziste. Un po’ come quando iniziò la guerra in Afghanistan per salvare le donne oppresse. Peccato che poi furono consegnate a un governo ancor più violentemente misogino. Ricordate poi che la stessa cosa si diceva degli italiani, un tempo, accusati di essere ladri e stupratori. Ma si sa che abbiamo la memoria corta.

      http://www.ilfattoquotidiano.it/2016/01/09/colonia-violenza-e-usare-le-donne-per-giustificare-il-razzismo/2359054

    • Hollaback

      Six years ago in 2010, our executive director Emily May sat down with Assemblymember Jim Brennan and asked, “what could New York State do to reduce harassment?” They were both determined that increasing criminalization wasn’t the answer, and the two batted around ideas for over an hour.

      One of the problems that concerned them both was how reports of sexual violence on the subway were swept under the rug. The data was difficult to find, and riders were kept in the dark about which trains were safest. This not only silenced survivors — it put riders at further risk, as they didn’t have the information they need to advocate for safer subways.

      Assemblymember Brennan put together a bill that would require the NYPD to submit a report to the City Council annually that detailed subway crimes including, “aggravated sexual abuse,” “sexual misconduct,” “rape,” use of abusive or obscene language or gestures,” and “following,” among other felonies.

      Bill A4310A was consistently shot down by Mayor Bloomberg’s team despite widespread support from New Yorkers for Safe Transit, a coalition of community based organizations. This year, it gained traction. Assemblymember Brennan worked with Senator Golden to push the bill. And we are proud to announce that six years after that first meeting…


      http://www.ihollaback.org
      #cartographie #visualisation #harcèlement_sexuel #harcèlement_dans_la_rue #témoignage #crowdsourcing

    • Statistics – Stop Street Harassment Studies

      Street harassment is an under-researched topic, but each existing study shows that street harassment is a significant and prevalent problem. Read the 2014 SSH national report on street harassment in the USA for the latest research.


      http://www.stopstreetharassment.org/resources/statistics/sshstudies
      #statistiques

      Pour télécharger le rapport :
      http://www.stopstreetharassment.org/wp-content/uploads/2012/08/National-Street-Harassment-Report-November-29-20151.pdf

    • Violences contre des femmes à Cologne : ce qui s’est vraiment passé

      Des heurts ont éclaté samedi en marge d’une manifestation de l’extrême droite dans la ville où les agressions de la Saint-Sylvestre ont déclenché le plus de plaintes. La contre-enquête du JDD met en avant la complexité des faits.

      Selon les informations du JDD, les enquêteurs y voient la main de la #mafia_marocaine, de plus en plus puissante dans la région. Une commission spéciale (Sonderkommission) dite « #Soko_Casablanca » a surveillé plus de 2.000 suspects l’an passé et a alerté en décembre sur l’infiltration de ce #gang de trafiquants et de pickpockets dans les foyers de réfugiés. « Il pourrait s’agir d’une démonstration de force, un fait d’armes pour lequel ils sont allés chercher du renfort parmi les réfugiés arabophones et désœuvrés de la ville », avance Sebastian Fiedler, représentant du syndicat de la police criminelle en Allemagne (Bund deutscher Kriminalbeamter). « On a assisté à une opération similaire à Francfort cet automne : la mafia locale de la drogue a recruté des Érythréens pour un gros coup aux abords de la gare. »

      http://www.lejdd.fr/International/Europe/Violences-contre-des-femmes-a-Cologne-ce-qui-s-est-vraiment-passe-767815

    • « Cologne » et les faits

      – Il s’agit principalement de vols à la tire et de vols par la ruse : des gens se sont fait piquer leur portefeuille, leur smarthpone, etc. On parle de cas d’agressions sexuelles parce que la ruse consiste à harceler les femmes pour les distraire et leur piquer leurs affaires. Ainsi à Cologne, 2 plaintes pour viol ont été enregistrées suite au 31 décembre et toutes les autres concernent des vols, dont 40% avec « harcelement »*.

      – Les voleurs sont recrutés un peu partout par la criminalité organisée. Celle-ci recrute bien entendu là où c’est le plus simple. Visiblement, les centres d’accueils surpeuplés par des personnes qui ont dû se débrouiller pour survivre sont une excellente cible. La police devrait donc protéger ces centres de cette criminalité qui y recrute ses exécutants. Toutefois, le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés.

      le ministre de l’intérieur, Heiko Maas, a précisé aujourd’hui qu’il « existait des données statistiques sur le taux de criminalité auprès des réfugiés. Elles démontrent que ce taux est égal à celui des allemands ». Cf. : http://www.spiegel.de/politik/deutschland/uebergriffe-in-koeln-justizminister-maas-vermutet-organisierte-aktion-a-1071

      https://annelowenthal.wordpress.com/2016/01/10/cologne-et-les-faits

    • Avec plaisir @tintin... C’est que j’ai aussi suivi un peu de près pour préparer mon intervention à la radio ce matin sur le sujet :
      Colonia off limits

      Più video-sorveglianza, più presenza delle forze dell’ordine nelle strade, una giustizia veloce e leggi più dure per i profughi che commettono reati: dopo gli attacchi a sfondo sessuale della notte di San Silvestro a Colonia il Governo di Angela Merkel tira il freno a mano. Pegida ha colto l’occasione per ribadire, attraverso manifestazioni e scontri, il rifiuto degli stranieri e qualcuno preannuncia la fine del multiculturalismo.

      Dopo le aggressioni alle donne a Colonia le denunce per aggressione sono nel frattempo salite a 379 e la società tedesca si interroga sulla gestione della crisi migratoria. La polizia tedesca ha finora individuato 32 persone, per la maggioranza immigrati. Tutti gli uomini identificati, 29 dei quali avevano un permesso di soggiorno in Germania, sono stati accusati di aggressione e furto. Quanto successo ha profondamente scioccato molti tedeschi e la Cancelliera Angela Merkel ha proposto di «togliere il diritto d’asilo, o il diritto alla procedura per ottenerlo, ai profughi che dovessero macchiarsi di reati, anche per quelli per i quali è prevista la sospensione condizionale».

      Per discutere di questa problematica in Germania, avendo anche un occhio di riguardo su quanto succede in Svizzera in materia di integrazione, a Modem intervengono:

      Cristina del Biaggio, Geografa e responsabile di Vivre ensemble, un servizo di informazione sul diritto di asilo;

      Tommaso Pedicini, Capored. redazione italiana di Funkhaus Europa (WDR) Colonia;

      Amina Sulser, Mediatrice interculturale in Ticino, di origine maghrebina.

      Registrato: il prof. Prof. Karl-Siegbert Rehberg, Sociologo dell’Università di Dresda.

      http://www.rsi.ch/rete-uno/programmi/informazione/modem/Colonia-off-limits-6623953.html

    • Sur Facebook, les réfugiés syriens dénoncent les agressions de Cologne

      Les violences de la nuit du réveillon ont fait réagir les Syriens fraîchement arrivés en Allemagne, fustigeant à coups de hashtag ces comportements qui jettent le discrédit sur leur communauté. Beaucoup redoutent l’amalgame et le rejet, certains imaginent un complot de l’extrême droite ou d’Assad.

      http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/11/facebook-les-refugies-syriens-denoncent-les-agressions-cologne-2627

      Hashtag #SyrerGegenSexismus

    • Un court commentaire qui me semble bien faire le point. En 1’45 minute :
      Patrick Le Fort : migrants et violences sexuelles, briser les tabous
      A lire ici :

      A l’incompréhension et à la colère vient se rajouter un malaise profond. Les responsables de ces actes sont pour la plupart étrangers. A Cologne, certains d’entre eux sont des requérants d’asile arrivés l’an dernier, d’après les autorités allemandes.

      Peu à peu, la parole se libère. Selon la presse suédoise, des agressions sexuelles commises en 2014 et 2015 dans un festival pour adolescents à Stockholm ont été passées sous silence. Leurs auteurs seraient des demandeurs d’asile mineurs non accompagnés.

      Malgré les craintes de représailles anti-étrangers, malgré les arguments offerts en cadeau à l’extrême droite et à sa rhétorique d’exclusion, nos pays ont le devoir de s’engager dans la voie de la vérité. Ne serait-ce que parce que les mensonges par omission sont autant de bombes à retardement.

      Faire la vérité, puis apporter une réponse. Sanctionner pénalement les auteurs de délits et de crimes. Pour cela, nos Etats de droit disposent déjà des outils juridiques nécessaires.

      Le véritable défi concerne la dimension sexuelle des agressions du Nouvel-An. Les délinquants originaires de pays arabes ont été éduqués dans un autre rapport à la femme.

      Adressons un message sans ambiguïté : nos valeurs ne sont pas négociables. Il faut en finir avec le manichéisme : un migrant n’est pas meilleur ni plus mauvais qu’un homme ou une femme nés ici. En revanche, il pose un défi en matière d’intégration. Dans ce domaine, toutes les solutions devront être analysées, sans œillères et sans tabou cette fois-ci.

      A écouter ici :
      http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/signature/7390757-patrick-le-fort-migrants-et-violences-sexuelles-briser-les-tabous-12-01-

    • Un texte qui revient sur le déroulement des événements et du silence de la police
      http://www.buzzfeed.com/rossalynwarren/ce-qui-sest-vraiment-passe-a-cologne
      Agressions sexuelles à Cologne : « C’était dégueulasse. Tout était dégueulasse »
      Je retiens en particulier ceci

      Selon elle, le nombre de femmes à avoir porté plainte pour agressions sexuelles est « extraordinaire » –pas seulement pour le nombre en tant que tel, mais parce que les femmes avec lesquelles elle travaille ont bien souvent trop peur pour aller porter plainte et signaler les violences dont elles sont victimes.

      « Elles se sentent tellement soutenues dans les médias et ailleurs, qu’il est plus facile pour elles d’en parler », déclare Armgard. Mais elle craint que ce niveau de bienveillance envers les victimes ne soit lié qu’à la nationalité des agresseurs. « Les femmes devraient toujours être soutenues de la sorte, mais malheureusement, elles ne le sont pas ».

    • Nouvelle année, nouvelles difficultés pour les réfugiés

      OXFORD, 12 janvier 2016 (IRIN) - Le début de l’année 2016 marque une nouvelle période difficile dans la réponse européenne à la crise des réfugiés. L’année qui commence va-t-elle s’écouler sous le signe d’un nivellement par le bas ? Ou bien les États membres vont-ils tirer les leçons de 2015 et parvenir au consensus nécessaire pour réagir avec humanité à l’arrivée de centaines de milliers de nouveaux réfugiés ?

      http://www.irinnews.org/fr/report/102354/nouvelle-ann%C3%A9e-nouvelles-difficult%C3%A9s-pour-les-r%C3%A9fugi%C3%A9s

    • Commentaire d’une collègue :

      Evidemment, ces actes doivent être jugés pour ce qu’ils sont - des délits et des crimes. En revanche, on ne peut que s’interroger sur le fait que quand un homme blanc agresse une femme, il est considéré comme atteint d’une pathologie et nullement représentatif de son groupe ou de sa culture, au contraire de ces agresseurs de la nuit du 31 décembre à Cologne « pour la plupart étrangers ». Depuis on entend tous les jours qu’il faut « éduquer » les étrangers à respecter les femmes (trois fois ce matin sur rts1). Alors je suis pour une telle éducation, à condition qu’elle commence à l’école et qu’elle soit destinée à tous et toutes - mais là je ne suis pas sûre qu’on atteigne un tel consensus !!!

    • Très bon éditorial du Courrier...

      Condamner ne suffira pas

      On n’a pas fini de parler de la nuit du 31 décembre à Cologne. Il faut dénoncer aussi bien les agressions sexuelles qui y ont eu lieu que la récupération politique et extrémiste dont celles-ci font l’objet. La police de Cologne fait état jusqu’ici du chiffre impressionnant de 516 plaintes ; 40% d’entre elles concernent des agressions sexuelles dont deux viols. La quasi-totalité des suspects sont d’origine étrangère, annoncent les autorités allemandes. Les agressions auraient même été concertées – mais peu d’informations sont disponibles à ce sujet.

      Les ratonnades contre des migrants, elles, ont bien été organisées, annoncées sur Facebook, et menées à Cologne, tandis que, à l’appel du mouvement islamophobe Pegida, des milliers de personnes se rassemblaient dans plusieurs villes pour protester contre l’arrivée massive de réfugiés. L’extrême droite se délecte de ce type de pensées essentialisantes – des étrangers impliqués dans des agressions démontrent la dangerosité de tous les étrangers, qui n’ont donc rien à faire chez nous – qu’elle propage dans la société. La Sontagszeitung tentait dimanche de mesurer le nombre d’agressions sexuelles commises en Suisse tant par des ressortissants suisses qu’étrangers afin de comparer les niveaux de dangerosité respectifs des diverses populations. Si ces comparaisons ne sont pas raison, c’est aussi, comme le rappelle du bout des lèvres le journal dominical, que les hommes jeunes et célibataires sont surreprésentés parmi les demandeurs d’asile – comme dans les statistiques de la criminalité. Et parce que la plupart des migrants vivent des contextes de fragilisation et d’isolement social qui peuvent servir de détonateur. La justice, quand elle fonctionne bien, permet d’apprécier ces éléments, au contraire des raccourcis stigmatisants.
      Depuis le 31 décembre, les nouveaux défenseurs des droits des femmes se nomment donc Pegida ou Marine Le Pen – qui n’a pas manqué de réagir. « La sécurité des femmes n’est plus assurée en Europe », clament-ils. Comme si elle l’avait été jusqu’ici. Ce n’est pas d’aujourd’hui que des femmes allemandes dénoncent les comportements sexistes, le harcèlement sexuel et les viols pendant l’Oktoberfest de Munich. Déplacer l’indignation que suscitent des faits scandaleux sur leurs auteurs permet de fermer les yeux sur la violence contre les femmes qui n’a pas attendu les brassages de population récents pour apparaître. Renvoyer chez eux tous les migrants, comme le réclament certains, ne règlera donc rien.
      Les actes commis le 31 décembre doivent être punis, quelle que soit la nationalité des auteurs. Reste que le travail de prévention est indispensable. Quand Angela Merkel a prononcé son célèbre « Wir schaffen es » (« Nous y arriverons »), elle n’a pas dit quand... A long terme, l’intégration ne doit pas être un vain mot.

      http://www.lecourrier.ch/135649/condamner_ne_suffira_pas

    • #Carnaval de Cologne

      Les autorités de Cologne ont déjà exprimé leurs craintes à la veille du prochain carnaval de la ville. On les comprend, mais peut-être est-ce là l’occasion de réfléchir sur la signification profonde du Carnaval. Cette fête marque au solstice d’hiver la fin d’un cycle et le recommencement d’un nouveau, passage qui se fait pendant quelques jours sur le mode d’un « renversement » généralisé : le temps s’inverse (on remonte aux origines et aux comportements les plus primitifs), les rôles sociaux et sexuels s’inversent selon des rites ancestraux eux aussi, un Roi de substitution prend temporairement le pouvoir, amenant avec lui la levée des interdits et encourageant le port du masque qui rend les transgressions encore plus faciles... Bien évidemment, à la fin de la fête, ce Roi de substitution est brûlé comme le Bonhomme Hiver et les règles de la vie « normale » sont rétablies.

      Cette façon des sociétés de libérer les pulsions pendant un temps limité est tellement « nécessaire » que les religions s’y sont pliées, des religions païennes au christianisme, dans un étonnant syncrétisme qui explique que le Carnaval puisse se dérouler de la Toussaint à l’Avent et de Noël au début du Carême.
      Les débordements de la Saint-Sylvestre peuvent-ils se déchiffrer comme une forme de carnaval improvisé avant le carnaval « officiel », comme un moment de défoulement et d’oubli pour de jeunes immigrés qui vivent dans des conditions particulièrement précaires après avoir évité la mort de justesse. Je ne veux rien excuser. J’essaie simplement de comprendre ce qui a pu se passer. Si des réfugiés ont participé à de tels agissements, il faut certes le dire ouvertement et éventuellement prendre des sanctions. Mais pas les renvoyer à une mort quasi certaine dans leurs pays d’origine et encore moins condamner tous les réfugiés et la politique d’ouverture au nom de telles dérives.

      http://www.lecourrier.ch/135664/carnaval_de_cologne

    • Amnesty condamne la violence sexuelle contre les femmes

      Amnesty International condamne les événements de la veille du Nouvel An à Cologne et dans d’autres villes allemandes comme une violation grave du droit à l’intégrité physique des femmes. Dans le même temps, Amnesty rejette la propagande raciste contre les réfugiés.

      https://www.amnesty.ch/fr/pays/europe-asie-centrale/allemagne/docs/2016/amnesty-condamne-la-violence-sexuelle-contre-les-femmes

    • La Misogynie orientale

      Les honteux événements de Cologne, mais aussi ceux de Zurich, lors de la célébration de la nouvelle année, où des dizaines de femmes se sont fait maltraiter, agressées dans leur intimité et sexuellement par des hommes réfugiés, soulèvent une controverse prenant de l’ampleur et de l’ingratitude envers l’État qui a ouvert ses portes à un million de réfugiés notamment syriens. Ces comportements arriérés et archaïques sont fort nuisibles car qu’ils créent des amalgames entre les familles de réfugiés innocents et les éléments criminels. Ils ont également une incidence significative sur l’affaiblissement de la position des forces progressistes de l’Ouest, ouvertes à la diversité et apportent de l’eau au moulin des populistes et xénophobes, comme le mouvement PEGIDA. Ce dernier utilise ces incidents comme prétexte pour mobiliser davantage le public contre la présence musulmane en Allemagne et continuer d’affaiblir les partis traditionnels et les valeurs d’une société ouverte sur lesquelles est construite l’Allemagne moderne.

      http://www.albinfo.ch/fr/la-misogynie-orientale

    • Publié sur facebook par une collègue spécialiste des migrations :

      Sur les réfugiés en Allemagne, mise au point par mon collègue Klaus-Gerd Giesen
      "Une mise au point au sujet des « événements de Cologne » s’impose : la publication, par les titres sérieux de la presse allemande (dont notamment le « Frankfurter Allgemeine Zeitung » et le « Süddeutsche Zeitung ») des premiers témoignages de migrants, et celle des rapports de police, fait apparaître que :
      1° les vols à la tire ont été commis, surtout à l’intérieur de la gare souterraine (que je connais très bien), par quelques dizaines de membres de bandes organisées, essentiellement d’origines marocaine et algérienne, qui y sévissent toute l’année et qui, en raison des arrivées et départs massifs de dizaines de milliers de voyageurs en train ou en RER pour participer aux festivités publiques du réveillon, étaient particulièrement mobilisés cette nuit-là. L’une de leurs tactiques consiste à procéder à plusieurs à des attouchements simultanés sur une femme pour détourner son attention le temps de lui dérober ses portable, sac, portefeuille, etc. Hélas !, il ne s’agit pas d’un fait nouveau.
      2° les autres nombreuses agressions sexuelles, parfois plus graves encore, sont pour la plupart le résultat d’une beuverie de Saint-Sylvestre par des hommes de nationalités très diverses (allemande, serbe, syrienne, turque, iranienne, marocaine, américaine, etc.) et agissant souvent la bouteille à la main. Ils n’étaient probablement pas plus d’une centaine, répartis en plusieurs groupes, soit dans la gare, soit mélangés sur la place entre la gare et la célèbre cathédrale à une foule de plus de 2000 personnes qui s’y était donné rendez-vous sur les réseaux sociaux pour assister aux feux d’artifice ou qui étaient simplement de passage vers les quais du Rhin tout proches.
      3° la thèse, largement véhiculée par de nombreux médias à l’échelle quasiment planétaire, d’un « fait culturel islamique », voire d’une incompatibilité des « valeurs islamiques » et des « valeurs allemandes » (sic !), ne tient donc pas du tout debout (islam et alcohol semblent de toute façon plutôt incompatibles).
      4° la thèse d’un crime prémédité et organisé par plusieurs milliers de réfugiés s’est également effondrée.
      5° vu la foule très compacte dans la gare pendant plusieurs heures et la structure quelque peu labyrinthique de celle-ci, la police fédérale, compétente à l’intérieur de la gare et jusque 30 mètres alentour, n’a pas pu faire son travail correctement, et la police municipale, compétente à l’extérieur, a trop tardé à évacuer la place.
      6° la presse locale (par exemple le « Kölner Stadtanzeiger ») avait relaté certains faits dès le lendemain. En revanche, plusieurs titres de la presse nationale, dont notamment le tabloïd « Bild » et le quotidien conservateur « Die Welt », ne se sont emparés des événements que plusieurs jours plus tard, en racontant parfois n’importe quoi, y voyant évidemment une occasion en or pour déstabiliser la politique d’ouverture de la chancelière allemande Merkel à l’égard des réfugiés. De par là, ils portent une grande responsabilité dans la montée en puissance très rapide des sentiments xénophobes et des mouvements d’extrême-droite, tel que Pediga, en Allemagne. De nombreux titres de la presse étrangère, dont même la BBC et « Le Monde », se sont contentés de simplement traduire des extraits de « Die Welt » ou de « Bild am Sonntag », sans chercher à procéder à des vérifications.
      7° les réfugiés et migrants interrogés récemment par la presse dans leurs foyers d’accueil se disent atterrés par, et avoir honte du comportement abject de quelques-uns de leurs compatriotes, et estiment que les lois allemandes en matière d’agression sexuelle sont beaucoup trop laxistes.

    • Colonia, la differenza fra quello che è successo e quello che ci hanno raccontato

      La gestione da parte delle istituzioni delle denunce dei casi di violenza sessuale e il racconto che ne è derivato sui media testimoniano un’impreparazione preoccupante nel comprendere e contrastare certi fenomeni. A partire dai numeri. Che vanno dati e interpretati nella loro interezza e complessità

      http://www.vita.it/it/article/2016/01/12/colonia-la-differenza-fra-quello-che-e-successo-e-quello-che-ci-hanno-/137888

      Ce paragraphe est intéressant :

      Secondo i dati forniti dalla polizia della Westfalia, sono oltre 11.000 i casi accertati di furto e violenza registrati nei dintorni della stazione centrale nel corso degli ultimi 3 anni: quanto accaduto la notte di Capodanno non è dunque un episodio isolato

      –-> 11’000 cas de violences et vols ont été enregistrés par la police de Cologne ces 3 dernières années... il ne s’agirait donc pas d’un cas isolé

      Et ça continue ainsi :

      Nella sola ultima edizione dell’Oktoberfest di Monaco di Baviera la polizia locale ha registrato oltre 40 denunce per molestie sessuali, nessuna delle quali a carico di “uomini di origine araba o africana”.

      –-> dans la dernière édition de l’Oktoberfest de Munich, la police de Bavière a enregistré plus de 40 cas d’harcèlements sexuels, aucune à charge d’un homme d’origine arabe ou africaine

    • Autriche. Cologne : les femmes, le sexe et le patriarcat

      Le journal autrichien Falter revient sur les agressions en masse de femmes à Cologne lors de la Saint-Sylvestre avec un dessin en noir et blanc montrant une foule d’hommes s’en prenant à quelques femmes isolées et à un policier. Pas de gros titre, mais sous le dessin une citation de Simone de Beauvoir : “Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou plus méprisant qu’un homme inquiet pour sa virilité.”

      http://www.courrierinternational.com/une/autriche-cologne-les-femmes-le-sexe-et-le-patriarcat

    • New Charlie Hebdo cartoon suggests dead 3-year-old refugee Alan Kurdi would have become sexual attacker

      In hindsight, the death of Alan Kurdi, a 3-year-old Syrian refugee who washed up on a Turkish shore after the boat he was in sank, may mark the high point in European public sympathy for refugees. The widespread reports that refugees and migrants were involved in mass sexual assaults in Cologne and other European cities on New Year’s Eve could well be its nadir.

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2016/01/13/a-new-charlie-hebdo-cartoon-portrays-dead-3-year-old-refugee-aylan-k

    • Derrière les agressions de femmes à Cologne, un choc des cultures ?

      L’agression de centaines d’Allemandes par des groupes de dizaines d’hommes officiellement « originaires d’Afrique du Nord et du monde arabe » a scandalisé l’Europe. Comment l’expliquer ? Par un mépris de la femme propre à certaines sociétés musulmanes ?
      L’idée d’un choc des cultures est d’autant plus abusive que ces immigrants ont un rapport à l’islam très variable. Nombre de jeunes Afghans arrivés récemment en Suisse fuient par exemple le fondamentalisme et apprécient la possibilité de vivre à l’occidentale, sans être contraint de faire leurs prières ou de cacher leur femme.

      http://www.letemps.ch/monde/2016/01/13/derriere-agressions-femmes-cologne-un-choc-cultures

    • Agressions sexuelles en Allemagne : les lacunes de la loi

      Les auteurs des agressions sexuelles de Cologne risquent de ne pas être condamnés ; la faute au Code pénal allemand qui ne prend pas en compte la notion de surprise. Le gouvernement promet d’y remédier.


      http://www.lesnouvellesnews.fr/agressions-sexuelles-en-allemagne-les-lacunes-de-la-loi

    • Viol et fantasmes sur « Europe »

      L’écrivain algérien Kamel Daoud réagit aux agressions sexuelles qui ont bouleversé l’Allemagne à Nouvel An. Des réfugiés, explique-t-il, nous ne voyons que le statut, pas la culture. C’est ainsi que leur accueil est placé sous le signe de la bureaucratie et de la charité, sans tenir compte des préjugés culturels et des pièges religieux.

      http://www.hebdo.ch/hebdo/id%C3%A9es-d%C3%A9bats/detail/viol-et-fantasmes-sur-%C2%ABeurope%C2%BB

    • Colonia e la razzializzazione del sessismo

      Il sospetto coinvolgimento di circa 22 richiedenti asilo e di numerosi nord-africani nei borseggiamenti e nelle molestie sessuali denunciati da decine di donne durante il capodanno nella città di Colonia – e in altre città tedesche – è stato usato dalle destre per brandire l’immagine dell’uomo islamico come minaccia ai diritti delle donne.

      http://www.lavoroculturale.org/colonia-razzializzazione-sessismo
      #racialisation_du_sexisme

    • Syrian refugees in Cologne fear backlash

      Syrian refugees living in Cologne say they’re afraid they’ll have to pay the price for the actions of gangs of men, said to be of Arab and North African origin, who assaulted and robbed women in the city on New Year’s Eve. Twenty-two asylum seekers are reported to be among the suspects that German police have identified so far.

      http://www.irinnews.org/report/102365/syrian-refugees-in-cologne-fear-backlash

    • Racialising sexism is no good for women

      The fact that some two dozen male asylum seekers and numerous men of North-African descent have been linked to the muggings and sexual assaults in Cologne and other German cities on New Year’s Eve is being shamelessly used by various right wing movements to brandish the trope of Muslim men as a threat to women’s rights.


      http://salvage.zone/online-exclusive/racialising-sexism-is-no-good-for-women

    • J’ai pu réécouter l’interview à #Wolfgang_Kashuba (http://www.kaschuba.com) qui était passé à ARTE Journal le 9 janvier 2016. Du coup, j’ai retranscrit, vu que c’est visible uniquement pendant 7 jours...

      « C’est le gros problème. On fait comme s’il s’agissait d’un comportement propre aux réfugiés ou aux étrangers, mais il suffit de lire les rapports de la campagne twitter sur le harcèlement sexuel, il y a 3 ans, de lire les témoignages de femmes agressées dans le métro ou à la fête de la bière de Munich pour se rendre compte que tous ces incidents, attouchements, agressions, font partie du quotidien en Allemagne. Et ne sont pas des événements importés »
      "Certains groupes de réfugiés sont issus ou de milieux sociaux ou religieux qui font preuve de peu de respect à l’égard des femmes, chez nous aussi les comportement à l’égard des femmes ne sont pas homogènes. On ne peut donc pas généraliser. Partant de là, la première mesure à prendre est de durcir les paragraphes de loi correspondants, en précisant que si une femme ou un homme dit ’non’, c’est ’non’".
      « Il faut sortir les réfugiés des foyers, pour qu’ils retrouvent une forme de vie plus sociale, qu’ils suivent des cours d’allemand, de formation, qu’ils trouvent un emploi. Il existe déjà des zones de contact qui vont dans ce sens. Beaucoup de jeunes issus de milieux où les contacts avec les femmes sont rares, se retrouvent dans des situations où les femmes occupent des fonctions de juge, d’enseignante, de professeure. Et je crois que c’est une bonne chose. Il faut insister pour faire valoir nos règles et si cela pose problème, leur expliquer ces règles »

    • L’autre point de vue...
      Agressions, exploitation, #harcèlement_sexuel : le lot des femmes réfugiées en Europe

      Amnesty International a recueilli en Allemagne et en Norvège les propos de quarante réfugiées qui s’étaient rendues en Grèce depuis la Turquie, avant de traverser les Balkans. Elle rapportent avoir vécu dans la peur et la violence permanente.

      http://www.liberation.fr/planete/2016/01/18/agressions-exploitation-harcelement-sexuel-le-lot-des-femmes-refugiees-en
      #victimes

    • Can Germany Be Honest About Its Refugee Problems ?

      Hamburg — FOR all its horror, what happened on New Year’s Eve in Cologne and other German cities might help the Germans solve a longstanding problem. The issue is not the one-million-plus refugees who have come to us in the first place. It is how to deal with problems that immigrants might be, are or will be causing.

      Solutions proposées par l’auteur :

      First, find a way to separate the free riders and criminals from the refugees. Thanks to the lack of identity checks at the borders in the past months, we just don’t know whether many of those who have poured into Germany have done so for good reasons or bad. This has to be established now by all possible means, by taking fingerprints, photos and other personal information and exchanging them with authorities in the home countries.

      Then we need to deport those who have no right to stay, quickly and visibly. The German government says that currently, 8,000 people from northern Africa, mostly from Morocco and Tunisia, are obliged to leave Germany, but they can’t be sent back because their home countries won’t accept them without papers. These countries need to be pressured into cooperation.

      Finally, we have to be willing to intern those who arrive without passports. This sounds harsh, but it is appropriate. People who cross the border without ID must be prevented from roaming freely within Germany. Once in semi-custody (meaning that you cannot get into Germany, but you’re free to go home), it wouldn’t take long to determine where they came from, and why.

      The idea isn’t new: Special sites for people from the Balkans who filed mostly pointless asylum requests after the fighting there were set up in Bavaria. This has reduced the influx from these countries considerably.

      http://www.nytimes.com/2016/01/16/opinion/can-germany-be-honest-about-its-refugee-problems.html?smprod=nytcore-iphone

    • We need to talk about Cologne

      We, refugee and migrant communities settled in different EU countries, from different nationalities and backgrounds, strongly condemn the recent sexual attacks against women in Germany. We would like to express our sorrow and sympathy to the victims of these terrible attacks. We condemn any violence against women, be they nationals or foreigners, perpetrated by foreigners or nationals. Perpetrators should be prosecuted and convicted. It is important now to clarify and understand what happened so that people, in particular women, feel safe again, justice can be done, and further violence prevented. We did not flee violence there to accept it here.
      Refugees arriving are not dangerous but in danger. It would not be fair for a few individuals to make us forget the millions who are doing their best to overcome all the obstacles to settle and integrate into European societies.

      http://www.refugees.gr/en/latest-news/484-we-need-to-talk-about-cologne

    • It’s the culture, stupid! Or is it?

      Returning to the young men in Cologne and their dysfunctional view of women, it is obvious that there is an urgency to the situation at the moment. Pegida are marching, and the extreme right is gloating across the continent now. For starters, the police has to sort itself out and get on with its work. It will then be necessary to enlighten the young men about the German way of life, legislation and values. But at the end of the day, they must be incorporated into social contexts which convince them that they have arrived in an individualist society where independent women are a natural component in all parts of society. Integration is based on experiences, not on courses. This also means that the currently fast flow of refugees into Europe is problematic. For this transition not to fail, they must get something useful and meaningful to do, get to know some natives and pick up the language quickly. It is the responsibility of government at all levels to make these adaptations possible. Should vast numbers of refugees end, unintegrated, on welfare, the only beneficiaries are the extreme movements on either side. They are only capable of creating distrust, divisiveness and mutual suspicion.

      http://thomashyllanderiksen.net/2016/01/16/its-the-culture-stupid-or-is-it

    • Après Cologne, les féministes se divisent sur l’interprétation des agressions

      Les violences du nouvel an à Cologne provoquent un vif débat entre féministes : les unes font du sexisme une spécificité du monde musulman, tandis que les autres, menant de front la lutte contre les crimes sexuels et le racisme, exigent un renforcement de l’arsenal juridique afin qu’« aucune impunité » ne soit plus tolérée.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/210116/apres-cologne-les-feministes-se-divisent-sur-l-interpretation-des-agressio

    • Un petit hors pistes. De par mon expérience personnelle, tous les « migrants » venant du Maghreb, Égypte compris et que j’ai rencontrés, sont des gens qui vivent en Europe depuis le début de leur adolescence, mineurs isolés pour une partie, « illégaux » pour tous, et ayant l’expérience de la violence et du racisme institutionnels pour la quasi totalité. Donc des personnes qui sont ballotées de France en Italie, d’Italie en Grèce, de Greèce en... De boulots de merde en boulots de merde, travail au noir, précarité. Une vie d’expulsion.
      Je peux voir Cologne comme conséquence du traitement de l’immigration et des personnes immigrées en France et en Europe et les agressions commises par des personnes qui sont tout a fait au fait de la « culture » occidentale pars qu’ils la pratiquent depuis une quinzaine d’années pour la plupart.
      Dans les centres se sont aussi les gens qui posent le plus de problème par la consommation de drogues et d’alcool, sans compter les problèmes psy d’une vie marginalisée.
      Quand je parle d’expérience personnelle c’est dire que ce que j’ai vu n’est peut être représentatif de rien.

    • No alla violenza sulle donne da chiunque essa provenga...

      “No” è il testo, tutto il testo, di quella che credo sia la poesia più breve in lingua italiana mai scritta (il poeta Franco Fortini dedicò l’epigramma al non amico Carlo Bo). Un analogo “No”, assoluto e senza appello, va agli intollerabili atti di sopraffazione che si sono prodotti a Capodanno a Colonia: una notte buia, quella che ha aperto il 2016, dove si è spenta per un momento troppo lungo la bellezza che è intima sorella della poesia e di ogni essere umano.

      http://www.areaonline.ch/No-alla-violenza-sulle-donne-da-chiunque-essa-provenga-128a4000

    • Stretched to the Limit: Has the German State Lost Control?

      After the violent excesses in Cologne on New Year’s Eve, German government failures have come to light, with many asking if the country is still safe. Police and the justice system have been stretched to their limits. New laws won’t fix the problem, but extra personnel could.

      A good place to start, particularly given the dark events in Cologne, is with the police. How is it possible that the square in front of the train station could morph into a zone of lawlessness? Why was the state not present on that New Year’s Eve night? Was there a lack of police? Where they overwhelmed by the mob?

      The consequences of not being able to deport have become apparent in places like Cologne. Or in the state of Saxony. An Interior Ministry report from the end of 2015 notes that a quarter of all foreigners suspected of committing crimes in the state were Tunisians, despite the fact that they comprise only 4 percent of all immigrants in the state. So far, authorities haven only succeeded in deporting very few. After months of pressure, the Tunisian Embassy recently sent the German government a list of 170 nationals the country would possibly be willing to take back — a token gesture of goodwill.


      http://www.spiegel.de/international/germany/germans-ask-if-country-is-still-safe-after-cologne-attacks-a-1073165.html

    • Cologne : la ligne de crête… vraiment ?

      Le sujet est révoltant, cauchemardesque et fait couler beaucoup d’encre. Entre médiatisation tardive, faillite des forces de l’ordre, prises de position déplacées de certaines autorités (maire de Cologne, Bernard Cazeneuve), diffusion d’informations non vérifiées (vidéo de la place Tahrir), récupération par les milieux anti-migration et enquête qui avance lentement, les évènements qui ont eu lieu le soir de Nouvel An à Cologne cumulent toutes les difficultés d’analyse.

      http://www.hebdo.ch/les-blogs/amarelle-cesla-le-dessous-des-cartes/cologne-la-ligne-de-cr%C3%AAte%E2%80%A6-vraiment

    • An interview with four Syrian refugees in Germany: “Sexually harassing women is completely unacceptable.”

      BY FRIDA THURM AND CHRISTIAN BANGELThey are Muslim men, and they want to stay in Germany. We spoke with four Syrian refugees about good women, bad men and getting used to a new culture’s rules.

      https://espminetwork.files.wordpress.com/2016/02/mohammad-f-links-ammar-b-und-sein-bruder-mohammad-b-re
      http://espminetwork.com/2016/02/01/an-interview-with-four-syrian-refugees-in-germany-sexually-harassing-w

    • Encore??!!??
      German police say major newspaper’s story about a rampaging Arab ‘sex mob’ was wrong

      On Feb. 6, Germany’s most-read newspaper reported that dozens of Arab men, presumed to be refugees, had rampaged through the city of Frankfurt on New Year’s Eve. The men were said to have sexually assaulted women as they went through the streets; the newspaper dubbed them the Fressgass “sex mob,” referring to an upmarket shopping street in the city.

      Bild’s report sparked widespread concern in Germany. The nation has taken in millions of migrants over the past few years, and there had been reports of a similar incidents in Cologne and other cities the previous New Year’s Eve.

      But police investigating the crime now say that the allegations included in the article are “without foundation.”

      https://www.washingtonpost.com/news/worldviews/wp/2017/02/14/german-police-say-major-newspapers-story-about-a-rampaging-arab-sex-

    • La #décolonisation et l’#arabe_sexualisé

      L’affaire des viols de Cologne le jour de l’an 2016 et la façon dont les migrants et plus largement les musulmans ont été visés en tant que prédateurs/agresseurs sexuels du fait d’une culture réputé profondément différente et sexiste – différente parce que sexiste, sexiste parce que différente[1] – est un nouvel épisode qui croise les questions de #migrations et de #sexualité, de sexisme et de #racisme.

      http://www.contretemps.eu/decolonisation-sexualisation-larabe
      #sexisme

    • J’aimerais juste un jour que cette longue veille puisse me servir à écrire quelque chose d’intelligent, mais je ne sais pas si j’y arriverai un jour... mais qui sait, peut-être quelqu’un d’autre, peut-être même toi, @mad_meg ? Cela aurait au moins servi à quelque chose...

  • http://www.liberation.fr/liseuse/publication/05-01-2016/1/#1424294

    Alors que les procès de migrants s’enchaînent dans le sud du pays depuis septembre, les manquements du système judiciaire sont criants.

    Huit heures du matin au tribunal de Szeged, principale ville du sud de la Hongrie, près de la frontière avec la Serbie. C’est l’heure où, quasi quotidiennement, commencent les procès de migrants accusés d’avoir illégalement franchi la frontière magyare. Ce matin-là, cinq Erythréens comparaissent au pénal. Appréhendés par la police un dimanche matin à l’aube, ils sont jugés deux jours plus tard. « Ne pourrait-on pas enlever leurs menottes aux prévenus ? » demande la juge. Les six policiers antiémeute bardés d’un gilet pare-balles s’exécutent.

    Bien qu’une clôture ait été achevée à la mi-septembre sur 175 kilomètres de frontière avec la Serbie, et à la mi-octobre côté croate, des trafiquants continuent à acheminer des fugitifs via la Hongrie, qui demeure le chemin le plus court entre la Serbie et l’Allemagne. La clôture voulue par le Premier ministre, Viktor Orbán, pour « défendre l’Europe et la Hongrie chrétienne » est facile à couper. Aussi le gouvernement hongrois a-t-il ajouté à son dispositif une barrière juridique. En vertu d’une modification du code pénal entrée en vigueur le 15 septembre, toute personne franchissant la frontière « verte » (avec la Croatie) est passible de poursuites et encourt jusqu’à trois ans de prison. Depuis la mi-septembre, les procès de migrants s’enchaînent : 1 059 procédures ouvertes, près de 750 personnes jugées en trois mois. Au début, le tribunal, vaste édifice néoclassique, était tellement encombré qu’il a fallu réquisitionner des chambres de l’hôtel voisin et tenir des audiences dans d’autres villes. En cette fin d’année, le rythme est moins effréné : entre quinze et vingt procès par semaine.

    « Passeur pakistanais ». Les cinq accusés érythréens sont auditionnés tour à tour dans leur langue maternelle, le tigrigna, et traduits par un interprète recruté par la cour. Quatre d’entre eux étaient soldats. Le cinquième homme, Keshi M. H., est un jeune prêtre orthodoxe de 29 ans. « A la frontière macédonienne, on nous a refoulés, ils ne laissent passer que les Syriens et les Irakiens, raconte ce père d’une fille de 6 ans. Alors nous avons rencontré un passeur pakistanais. Un guide nous a amenés jusqu’aux barbelés, qu’il a coupés. Il nous a dit : "Vous êtes arrivés en Hongrie, marchez un peu, une auto viendra vous chercher." » Mais la voiture n’est jamais venue. Les cinq hommes ont fait du stop, puis ont été interceptés lors d’un contrôle de police sur la route.

    Le prêtre a fui l’Erythrée il y a six ans, après avoir été enrôlé de force dans l’armée. « Je voulais porter la croix, pas un fusil. Alors ils m’ont mis en prison mais je me suis échappé lors d’une mutinerie, beaucoup de prisonniers ont été tués », raconte-t-il. Puis la fuite au Soudan, en Egypte et en Israël, où il a fait la plonge pendant trois ans avant d’être expulsé. Veut-il demander l’asile en Hongrie ? La question rend Keshi M. H. perplexe : « Je ne sais pas, je ne connais pas la Hongrie et je voulais aller en Norvège, où j’ai de la famille. »

    L’avocate commise d’office intervient : « Si vous aviez plus d’informations sur la Hongrie, et si vous vous sentiez en sécurité, vous resteriez ici ? » « Oui », répond le prêtre. « La seule raison pour laquelle vous demandez l’asile maintenant, c’est parce que la police vous a arrêté ! Si vous n’aviez pas été attrapé, vous auriez continué vers la Norvège », contre-attaque la procureure. L’avocate plaide énergiquement la cause de ses clients qui risqueraient leur vie s’ils retournaient en Erythrée. Impossible, selon elle, de les refouler en Serbie. « Ce pays n’offre pas les garanties nécessaires à une demande d’asile : administration surchargée, pas de vraie possibilité de faire appel, centres d’accueil insuffisants », ajoute-t-elle. Peine perdue. Peu avant midi, le tribunal rend sa décision : les cinq hommes sont condamnés à être expulsés en Serbie et interdits d’entrée sur le territoire hongrois pendant un an. L’avocate décide de faire appel.

    Monnaie. Presque tous les migrants sont condamnés, non à la prison mais à être renvoyés en Serbie. Sur les 729 personnes jugées à Szeged entre le 15 septembre et le 13 décembre, seules trois ont été relâchées. « Ce qu’on entend lors de ces procès, ce sont des récits de gens qui ont échappé à la violence et à la mort. Or, selon l’article 31 de la convention de Genève, on ne doit pas criminaliser des réfugiés, même s’ils sont entrés illégalement sur le territoire », indique Aniko Bakonyi, du comité Helsinki hongrois. Voici le hic : Belgrade refuse de reprendre la majorité de ces expulsés. Fâchée par la clôture magyare qui a causé une pagaille sans nom, la Serbie rendrait ainsi aux Hongrois la monnaie de leur pièce. Résultat : les condamnés restent en détention, dans des centres fermés comparables à des prisons, dans l’attente d’une hypothétique expulsion. La détention peut durer jusqu’à douze mois mais est limitée à trente jours pour les familles, qui sont transférées dans des camps de réfugiés. Libres de sortir, elles finissent par s’évanouir dans la nature et tentent de gagner l’Autriche.

    Le tribunal s’appuie sur une directive communautaire qui autorise chaque Etat membre à dresser sa propre liste de pays « sûrs » qui appliquent parfaitement le droit d’asile. Le 1er août, la Hongrie a ajouté la Serbie sur sa liste. Les juges hongrois appliquent aveuglément la loi et prononcent le refoulement vers la Serbie, sans tenir compte des mises en garde du Haut Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), ni du fait que leur jugement ne peut être appliqué. « Les décisions des juges semblent déconnectées de la réalité », estime Timea Kovacs, avocate spécialiste des droits humains. « Les migrants ne comprennent pas pourquoi ils se retrouvent devant le tribunal. On leur demande s’ils veulent l’asile ; ils ont peur de répondre car ils n’en connaissent pas les conséquences. C’est une question à laquelle on ne peut pas répondre rapidement par oui ou par non. Une procédure de demande d’asile demande du temps », observe Babar Baloch, porte-parole du HCR à Budapest.

    Grain de sable. Le lendemain, Ahmed F., un Kurde de 26 ans, habitant de Slemani (Syrie), comparaît devant la cour. Deux mois plus tôt, il a été condamné mais, ne pouvant être expulsé, il est resté en prison. Selon la loi, le tribunal doit renouveler l’ordre de détention tous les soixante jours. Une représentante de l’Office de l’immigration demande de prolonger la détention du prévenu. « La Serbie ne veut pas le reprendre, mais nous souhaitons l’expulser au Kurdistan », dit la fonctionnaire.

    Un grain de sable bloque tout : l’administration a oublié de convoquer un interprète kurde. Après des coups de fil passés tous azimuts, impossible de trouver un traducteur. La juge ne renouvelle pas la détention. Ahmed a été sauvé par un bug de la bureaucratie. Depuis la mi-septembre, quelque 300 personnes auraient ainsi été libérées car les autorités n’ont pu justifier leur maintien en détention. Près de 400 personnes seraient cependant toujours derrière les barreaux. Souriant, Ahmed comprend qu’il sera transféré dans un centre « ouvert » d’où il sera libre de sortir. « Mais pourquoi donc ai-je passé deux mois en prison ? » Cela, il ne le saisit toujours pas.

    #migrations #Réfugiés #hongrie #violence

  • Journal télévisé de la Télé suisse italienne (rsi) :
    Titre « I rifugiati in Lapponia », à partir de la minute 10’20 :
    http://www.rsi.ch/play/tv/telegiornale/video/telegiornale?id=6565432

    Voici la transcription et traduction (rapide et non complète) du texte :
    Intro : « Chaque jour, nombreuses familles avec enfants traversent la #frontière suèdoise et rejoignent le Nord de la #Finlande pour déposer une demande d’asile. Ici, en Finlande, ils se sentent les bienvenus »

    Reportage depuis #Tornio : « Ici 200-300 migrants traversent la frontière suédoise pour déposer une demande d’asile »
    Une garde-frontière finlandaise dit : « A quelques km d’ici il y a la frontière, nous organisons donc des bus, qui attendent les demandeurs d’asile, car nous savons plus ou moins quand ils arrivent. Nous nous basons sur les transports publics suédois »
    Journaliste : « Le mécanisme fonctionne bien : deux fois par jour, à 11h et à 15h, un bus suédois arrive avec des réfugiés »
    Un policier finlandais : « Nous ne savons pas pourquoi ils décident de venir ici, en Finlande. Quand nous le leur demandons, ils nous disent qu’ils sont heureux de venir ici et qu’ils se sentent les bienvenus »
    Journaliste : « Le centre d’enregistrement a été construit dans une ex-école, ici les demandeurs d’asile restent au maximum 24 heures, juste le temps pour que la procédure puisse se dérouler. La majorité d’entre eux vient d’Irak et Afghanistan »
    Puis, après enregistrement, les demandeurs d’asile sont assignés à un des différents centres d’enregistrements qui existent sur le territoire finlandais.

    Ma #question :
    La Suède a signé à ma connaissance les accords de #Dublin... ainsi que la Finlande... Comment se fait-il que la Finlande ne renvoie pas les demandeurs d’asile arrivant par bus vers la #Suède ??

    #réfugiés #asile #migrations

  • Malgré le « mur », la #Hongrie est plus que jamais traversée par les migrants

    Le mur de barbelés dressé pour fermer la frontière avec la Serbie est aisément contourné. Jamais autant de migrants n’ont traversé la Hongrie, plus de 70 000 depuis que ce pays est officiellement bouclé ! Passés par la Croatie, les réfugiés sont aussitôt conduits vers l’Autriche par les autorités hongroises.

    http://www.mediapart.fr/journal/international/290915/malgre-le-mur-la-hongrie-est-plus-que-jamais-traversee-par-les-migrants
    #migrations #asile #réfugiés #murs #barrières_frontalières

    L’article complet :

    9 septembre 2015 | Par Corentin Léotard

    Le mur de barbelés et de grilles dressé pour fermer la frontière avec la Serbie est aisément contourné. Jamais autant de migrants n’ont traversé la Hongrie, plus de 70 000 depuis que ce pays est officiellement bouclé ! Passés par la Croatie, les réfugiés sont aussitôt conduits vers l’Autriche par les autorités hongroises qui multiplient les pressions sur l’Allemagne et l’Union européenne.

    Budapest, correspondance.- Le 15 septembre, la Hongrie faisait entrer en vigueur un arsenal législatif très coercitif et bouclait son mur de grilles et de barbelés sur la frontière avec la Serbie pour fermer la principale porte d’entrée dans l’espace Schengen. Sous l’œil des caméras du monde entier, cette opération de communication poursuivait un double objectif : montrer à sa population que le gouvernement n’avait pas perdu le contrôle de la situation ; dissuader les candidats à l’exil et les migrants de passer par la case Hongrie.

    Or depuis ce jour, la forteresse hongroise a déjà vu passer près de soixante-dix mille personnes ! Cette fois, via la Croatie (voir les statistiques de la police hongroise).
    Quelques migrants continuent de se présenter aux points d’entrée officiels de la frontière hungaro-serbe, mais leur demande d’asile est expédiée, en violation flagrante avec les directives européennes, selon le rapport détaillé rédigé par le Comité Helsinki. Quant à ceux qui se risquent à passer les barbelés, ils sont conduits en garde à vue puis expulsés du pays avec en prime une interdiction d’une ou deux années de se représenter dans l’espace Schengen. Comme attendu, la nouvelle législation qui criminalise le franchissement de cette clôture n’entraîne jamais, dans les faits, les peines de prison prévues par la loi.

    Avec le « mur » le long de la frontière serbe, les Hongrois ont donc réussi à dévier le flux vers l’Ouest… mais pas autant qu’ils l’espéraient. Car au lieu d’ouvrir une nouvelle route migratoire vers la Slovénie puis l’Autriche, les Croates reconduisent immédiatement en bus les migrants jusqu’à la frontière hongroise beaucoup plus proche. Non sans créer des remous diplomatiques. Furieuses, les autorités hongroises n’ont pas d’autre choix que de laisser entrer et prendre en charge ces dizaines de milliers migrants.

    Les Hongrois avaient « forcé » la frontière autrichienne au début du mois de septembre, c’est maintenant au tour des Croates de faire de même avec la frontière hongroise. Les autorités hongroises les enregistrent puis, à leur tour, les acheminent en bus jusqu’à la frontière autrichienne, sous escorte militaire. Des milliers de soldats ont été déployés pour appuyer les opérations de la police, équipés de quelques blindés et de fusils d’assaut chargés avec des balles en plastique pour dissuader toute tentative de passage en force des migrants… et pour satisfaire (partiellement) les exigences du parti néonazi Jobbik.

    Il n’est donc plus question pour le premier ministre Viktor Orbán de jouer le pourrissement – il s’est engagé à « ramener l’ordre avant Noël » – et de laisser des milliers de personnes en perdition dans la capitale. Budapest a été vidée des migrants au début du mois et à la gare de Keleti, le point chaud au plus fort de la crise au mois d’août, la population habituelle des sans-abri a repris ses quartiers, squattant les tentes placées à même le bitume pour les réfugiés. Désormais, la crise migratoire doit se passer loin des regards et l’hystérie dans les médias publics à la botte du pouvoir est retombée, comme si la crise appartenait déjà au passé.

    Budapest achemine donc les réfugiés, mais veut continuer à se montrer intraitable. Les quarante kilomètres de « frontière verte » avec la Croatie (aux rares endroits où elle ne s’appuie pas sur l’obstacle naturel de la rivière Drave, affluent du Danube) devraient être ceints de barbelés d’ici deux semaines. Manœuvre tactique ou revirement pragmatique, le gouvernement Orban a proposé cette semaine la création d’un corridor entre les pays des Balkans et l’Allemagne, via la Hongrie. « Si on ne nous soutient pas dans cet effort [de faire respecter les accords de Schengen], que l’on nous indique clairement que l’accord de Schengen n’est plus contraignant, et nous devrions alors organiser un corridor par lequel les migrants peuvent atteindre l’Autriche et l’Allemagne. » C’est aussi une menace : si l’Autriche et l’Allemagne ne soutiennent pas la Hongrie dans son rôle de gardienne de la frontière Schengen, qu’elles en assument les conséquences.

    Il est vrai que, vu de Budapest qui a la charge de contrôler la frontière externe de l’espace Schengen, les positions allemandes (et autrichiennes) ont souvent été ambiguës et contradictoires. Les messages d’accueil émis par Berlin tout en pressant, en coulisses, la Hongrie de faire appliquer rigoureusement les règles Schengen et Dublin, ont placé les autorités hongroises dans une situation intenable. Heureusement, les dérapages tant redoutés de la police ne se sont pas produits à ce jour, et même les opposants les plus virulents à Orbán concèdent que la police hongroise fait preuve de professionnalisme et de retenue.

    Par l’intermédiaire de János Lázár, qui lui est proche, le premier ministre hongrois tire à boulets rouges sur la chancelière allemande et ses déclarations « irresponsables ». Il dénonce « l’impérialisme moral » allemand, mais fait mine lui-même de vouloir aider de son mieux l’Allemagne qui se trouve « dans une situation délicate ». Signe que le gouvernement Orbán reste encore sous contrôle, des barbelés tirés à la hâte sur des sections de la frontière entre la Hongrie et la Slovénie ont été tout aussi subitement retirés, comme l’a raconté RFI. Faut-il y voir une intervention de Bruxelles, la Slovénie appartenant elle aussi à l’espace Schengen ?

    Une enquête publiée par l’Institut Publicus suggère que, si la population hongroise est majoritairement opposée à l’idée d’accueillir des réfugiés (55 %), elle ne cède pas totalement à la propagande gouvernementale. Deux tiers des Hongrois estiment qu’aider les migrants est un devoir moral. Selon Publicus, l’opinion publique se montre modérément satisfaite de la gestion de la crise par le gouvernement Fidesz. Le parti du premier ministre, Fidesz, reste de loin la formation politique la plus populaire, mais avec une abstention très forte, moins d’un quart de l’ensemble de l’électorat le soutenant réellement.

  • Colère sociale en #Finlande : la plus grande manifestation depuis 25 ans
    http://fr.euronews.com/2015/09/18/colere-sociale-en-finlande-la-plus-grande-manifestation-depuis-25-ans

    Vendredi noir en Finlande dans les transports et les services publics en raison d’un appel à la grève contre l’#austérité. Quelque 30 000 personnes se sont rassemblées à Helsinki pour dire non aux coupes dans les dépenses publiques destinées à faire sortir le pays de la récession. Les #grèves de cette ampleur sont rares dans ce pays habitué au compromis social.

  • Réfugiés : la police hongroise ferme le principal passage à la frontière serbe

    Réfugiés : la police hongroise ferme le principal passage à la frontière serbe
    Röszke (Hongrie) (AFP) 14.09.2015 - 16:57
    Une famille de migrants dans un camp à la frontière entre la Hongrie et la Serbie, près de Röszke, le 11 septembre 2015 - AFP/Archives

    La police hongroise a fermé lundi après-midi le principal point de passage emprunté par les migrants pour traverser la frontière serbo-hongroise, à Röszke, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    Une quinzaine de policiers en uniformes bleus se sont mis en travers de la voie ferrée qui était longée chaque jour par des milliers de migrants voulant entrer en Hongrie, empêchant leur passage, pendant que d’autres policiers tendaient des fils de fer en travers de la voie, selon la même source.

    http://www.courrierinternational.com/depeche/refugies-la-police-hongroise-ferme-le-principal-passage-la-fr
    #Hongrie #fermeture_des_frontières #asile #migrations #réfugiés #Serbie