city:koweït

  • L’ère de stabilité des pays du Golfe a pris fin - Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/931726/lere-de-stabilite-des-pays-du-golfe-a-pris-fin.html

    Depuis près de trois ans, la montée des courants sunnites radicaux dans un pays, le Koweït, où la composante chiite représente un tiers de la population totale est très palpable. Les dernières élections parlementaires du 27 juillet 2013 avaient montré un renforcement du poids des islamistes sunnites avec l’élection de 7 députés, seuil maximal atteint jusque-là, sur une représentation totale d’une cinquantaine de sièges parlementaires.

    Par ailleurs, une des figures du salafisme, le Koweïtien cheikh Shafi al-Ajmi, n’a jamais été arrêté au Koweït où les cellules dormantes de l’État islamique (EI) sont nombreuses. Cet homme est impliqué dans le massacre des Syriens chiites du village de Hatla près de Deir ez-Zor, en Syrie (juin 2013), et il figure sur la liste noire aux États-Unis des personnes accusées de financer les organisations comme le Front al-Nosra et l’État islamique.
    Interpellé par les autorités koweïtiennes en août 2014 à son retour d’Arabie saoudite, il avait aussitôt été relâché sans faire l’objet de poursuites. Or, il semble que des personnes comme ce cheikh, très impliquées dans le terrorisme en Syrie et faisant partie du réseau de soutien de l’EI au Koweït, aient fini par rompre la trêve non déclarée avec les autorités officielles qui ferment l’œil depuis trop longtemps sur le rôle actif de ces obscures personnalités dès lors qu’elles ne représentaient pas une menace pour la stabilité intérieure.

  • La mer Adriatique, nouvelle frontière de l’industrie pétrolière ?
    http://multinationales.org/La-mer-Adriatique-nouvelle-frontiere-de-l-industrie-petroliere

    Le #Monténégro se voit déjà en futur« Koweït des Balkans ». La #Croatie envisage des plateformes pétrolières au large de ses superbes îles. L’Albanie agite les cadeaux fiscaux pour attirer géologues et foreurs. La Mer Adriatique va-t-elle changer de visage pour s’ouvrir aux compagnies pétrolières et gazières ? Au risque de sacrifier son attrait touristique et de vivre sous la menace d’une marée noire qui, dans cette mer fermée, aurait des conséquences dévastatrices. Écologistes et citoyens commencent à se (...)

    #Enquêtes

    / Croatie, #Albanie, Monténégro, #Industries_extractives, #Énergies_fossiles, #Industries_extractives, #industries_extractives, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, fiscalité, normes et (...)

    #fiscalité #normes_et_régulations

  • De Venise à Corfou, la Mer Adriatique sous la menace de nouveaux forages pétroliers
    http://www.bastamag.net/Gaz-et-petrole-dans-l-Adriatique

    Le Monténégro se voit déjà en futur« Koweït des Blakans ». La Croatie envisage des plateformes pétrolières au large de ses superbes îles. L’Albanie agite les cadeaux fiscaux pour attirer géologues et foreurs. La Mer Adriatique va-t-elle changer de visage pour s’ouvrir aux compagnies pétrolières et gazières ? Au risque de sacrifier son attrait touristique et de vivre sous la menace d’une marée noire qui, dans cette mer fermée, aurait des conséquences dévastatrices. Ecologistes et citoyens commencent à se (...)

    #Décrypter

    / #Europe, Pollutions , #Multinationales, #Climat, A la une

    #Pollutions_

  • Le climat, c’est cuit : pourquoi la conférence climatique de Paris sera un succès | Oil Man
    http://petrole.blog.lemonde.fr/2015/05/25/le-climat-cest-cuit-pourquoi-la-conference-climatique-de-paris-
    Mathieu Auzaneau

    Pendant que la Libye s’abîme dans le néant politique et le terrorisme (la Libye, vous savez : notre petit Irak à nous, où Alain Juppé, lorsqu’il était le ministre des affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, se croyait en mesure d’ouvrir la voie à de juteux profits pour les pétroliers français), Laurent Fabius et François Hollande savent tirer habillement du feu de la guerre qui embrase le Moyen-Orient la vente, Cocorico !, de quelques avions de guerre, profitant sans crainte du vide laissé par l’intenable position américaine héritée du chaos engendré par le pétrolissime George Bush. Nous (vous et moi) acceptons donc de vendre les armes françaises « dernier cri » – le Canard Enchaîné nous apprend cette semaine que ces ventes se font pour la première fois sans la moindre restriction – à des pétro-potentats dont l’exercice du pouvoir politique, au Qatar, au Koweït, aux Emirats arabes unis et bien sûr en Arabie Saoudite, consiste à ne pas trop chercher à entraver les flots de pétro-dollars de « donateurs privés » (selon l’expression reprise dans une récente enquête du Congrès américain) qui alimentent depuis bientôt quarante ans les formes sans cesse plus périlleuses et monstrueuses du fanatisme islamiste. (Tandis que contre toute attente et malgré des mois de bombardements, les finances de Daesh demeurent solides, indique le New York Times.)

    A sept mois de la conférence sur le climat, la diplomatie française ne redoute pas de contribuer à asseoir un peu plus la puissance des monarchies pétrolières du Golfe, dont l’Ouest ne semble décidément plus avoir d’autre choix que de laisser s’épancher aujourd’hui au Yemen, et demain où ?, un aventurisme militaire qui paraît rechigner à respecter les cessez-le-feu et qui, selon Human Rights Watch, larguerait des bombes à fragmentations made in the USA. Va comprendre, Charles : la bonne vieille politique arabe de la France prend un sacré drôle de tour. Et ce, comme de juste, dans l’indifférence à peu près générale ici.

    #pétrole

  • Dans le monde d’Orwell, tout ce beau linge prétend « lutter contre le terrorisme » et « mener des opérations humanitaires » : La Jordanie et les Etats-Unis lancent les exercices Eager Lion
    http://fr.sputniknews.com/international/20150505/1015958536.html

    Selon le commandant jordanien des exercices, le général Fahd al-Damin, les militaires s’entraîneront pendant deux semaines à lutter contre le terrorisme, à protéger la frontière, à évacuer les civils, à mener des opérations humanitaires et de sauvetage, à gérer les accidents aux ouvrages civils.

    […]

    Les manœuvres ont réuni les forces terrestres, aériennes et maritimes de Jordanie, des Etats-Unis, de France, d’Italie, de Belgique, du Canada, d’Australie, de Pologne, du Pakistan, d’Arabie saoudite, d’Egypte, d’Irak, du Qatar, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Liban, de Koweït, ainsi que les représentants de l’Otan.

  • « Suprême honneur », François Hollande sera l’« invité d’honneur » du CCG et sera le premier à « recevoir cet honneur » (oui, scribouillard, tu as écrit trois fois « honneur » dans le même paragraphe, je te sens ému). Ça commence bien, en son honneur, les Séoudiens ont déjà décapité 5 personnes (évidemment, comme d’hab, aucun ressortissant séoudien) :
    http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/qatar-arabie-saoudite-hollande-soigne-ses-relations-avec-les-8604316.html

    Suprême honneur, le locataire de l’Elysée assistera donc mardi, en tant qu’"invité d’honneur", en Arabie saoudite au sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui regroupe l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar. Il est le premier chef d’Etat occidental à recevoir cet honneur.

    Arabie : cinq personnes décapitées
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/05/04/97001-20150504FILWWW00148-arabie-cinq-personnes-decapitees.php

    Deux Yéménites, un Tchadien, un Erythréen et un Soudanais, condamnés à mort pour meurtre et vol lors d’un cambriolage, ont été décapités aujourd’hui à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, a annoncé le ministère saoudien de l’Intérieur.

  • محكمة كويتية تقضي بحبس رئيس تحرير صحيفة “السياسة” سنة لإدانته بـ”الإساءة للنبي محمد” | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=249241

    Chez nos amis dans le Golfe, et plus précisément au #Koweït, on condamne un rédac chef à un an de prison (appel possible) parce qu’il a rappelé que #Mahomet, avec d’être prophète, avec un petit garçon et berger...

    Dans le même genre, l’ambassade d’Arabie saoudite au Koweït, mais si !, réclame une enquête à l’encontre d’un député koweïtien qui a l’outrecuidance de critiquer la politique étrangère du Royaume d’#Arabie_saoudite (au Liban, vous imaginez bien que sur place c’est juste impossible ! http://www.raialyoum.com/?p=249065)

  • Trois monarchies pétrolières du Golfe déposent 6 milliards $ à la banque centrale d’Egypte
    http://www.agenceecofin.com/gestion-publique/2304-28423-trois-monarchies-petrolieres-du-golfe-deposent-6-milliards-

    « Chacun de ces trois pays a déposé 2 milliards de dollars, qui sont venus s’ajouter aux réserves de change de l’#Egypte », a précisé le gouverneur de la Banque centrale égyptienne, Hisham Ramez, indiquant que les intérêts de ces dépôts a été fixé à 2,5% pour des échéances variant de trois à cinq ans.

    Lors d’une conférence d’investisseurs organisée du 13 au 15 mars dernier dans la station balnéaire égyptienne de Sharm el-Cheikh, quatre pays du Golfe (#Arabie_saoudite, Emirats_arabes_unis, #Koweït et Sultanat d’Oman) avaient, promis à l’Egypte 12,5 milliards de dollars sous forme d’investissements, de dons et de dépôts à la Banque centrale.

    Selon un bilan arrêté début mars par le ministère égyptien de l’Investissement, le Koweït, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont fourni 23 milliards de dollars d’aide à l’Egypte cours des 18 mois qui ont suivi la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l’armée en juillet 2013.

    Cette aide a pris la forme de livraisons de carburants, de dons en cash et de dépôts à la Banque centrale. Très hostiles aux Frères musulmans, dont le président déchu Mohamed Morsi est issu, les trois pétromonarchies du Golfe investissent lourdement en Egypte pour assurer la réussite de son successeur, Abdel Fattah al #Sissi, ancien chef d’état-major des forces armées.

  • Les #bailleurs_de_fonds appelés à mettre la main à la poche pour la #Syrie

    KOWEÏT/DUBAÏ, 1 avril 2015 (IRIN) - Des hauts fonctionnaires de 78 pays et plus de 40 organisations internationales se sont réunis à Koweït le mardi 31 mars à l’occasion de la troisième conférence humanitaire internationale des donateurs pour la Syrie, dans un contexte de préoccupation croissante face au manque de financements.

    http://www.irinnews.org/fr/report/101309/les-bailleurs-de-fonds-appel%C3%A9s-%C3%A0-mettre-la-main-%C3%A0-la-poche-
    #aide

    • CARTE : Quels sont les pays qui contribuent équitablement a l’effort humanitaire pour la syrie ?

      Beyrouth, 1 avril 2015 (IRIN) - En amont de la conférence des bailleurs de fonds organisée à Koweit City pour mobiliser le soutien financier requis pour répondre à la crise syrienne qui a débuté il y a quatre ans, une organisation non gouvernementale (ONG) a posé la question suivante : quels sont les pays riches qui ont apporté une contribution équitable pour l’intervention humanitaire ?

      http://www.irinnews.org/fr/reportfrench.aspx?ReportID=101310

    • Conférence des donateurs pour la Syrie : Trois tendances clés

      Koweït City, 2 avril 2015 (IRIN) - Les bailleurs de fonds internationaux qui se sont réunis à Koweït City mardi ont promis un montant record de 3,8 milliards de dollars pour soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse à la crise syrienne, qui entre dans sa cinquième année. Voici trois tendances clés identifiées à l’issue de la conférence.

      http://www.irinnews.org/fr/reportfrench.aspx?ReportID=101313

  • Liban : le calvaire des réfugiés palestiniens de Syrie - 31/03/2015
    http://www.rfi.fr/emission/20150331-liban-vie-est-dure-refugies-palestiniens-syrie

    RFI - Reportage International http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/modules/actu/201503/REP_2_30_Internat_31-03-15_Liban_la_vie_est_dure_pour_les_refugie

    Le Koweït accueille aujourd’hui la conférence des donateurs pour la Syrie. La guerre dans le pays a créé une crise humanitaire sans précédent dans la région, et les besoins à couvrir ne cessent d’augmenter.

  • Liste des pays de la Ligue arabe classés par PIB. En gras, ceux qui participent à la « coalition » des braves, et en italique celui qui reçoit les bombes.

    Arabie saoudite 748 milliards de $
    Émirats arabes unis 402
    Égypte 272
    Irak 229
    Algérie 210
    Qatar 203
    Koweit 176
    Maroc 103
    Oman 80
    Libye 74
    Soudan 66
    Tunisie 67
    Liban 44
    Syrie 40 (2007)
    Yémen 36
    Jordanie 33
    Bahrein 33
    Palestine ~ 7 (?)
    Somalie 6 (2009)
    Mauritanie 4
    Djibouti 1,5
    Comores 0,6

  • L’#Egypte confortée dans son rôle-clé contre les jihadistes | Slate Afrique
    http://www.slateafrique.com/564117/legypte-confortee-dans-son-role-cle-contre-les-jihadistes

    Vendredi à l’ouverture de la conférence économique internationale sur l’"Avenir" de l’Egypte à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït, qui ont déjà déversé des milliards sur l’Egypte depuis la destitution de M. Morsi, ont créé la surprise en promettant 12 milliards de dollars d’aides ou d’investissements cumulés, dont trois milliards en dépôts à la Banque centrale. Oman a rajouté 500 millions.

  • محكمة استئناف تؤيد اغلاق صحيفة الوطن الكويتية | القدس العربي Alquds Newspaper
    http://www.alquds.co.uk/?p=297759

    Bonnes nouvelles des médias arabes : fermeture du quotidien Al-Watan au Koweït. Quant à la chaîne Alarab, il est fort possible qu’elle mette la clé sous la porte après quelques heures d’émission depuis Manama il y a une quinzaine de jours !

  • L’étrange arrivée de milliers de militaires américains au Koweït
    http://www.brujitafr.fr/2015/02/l-etrange-arrivee-de-milliers-de-militaires-americains-au-koweit.html

    Alors que les évolutions, en Irak, en Syrie et au Yémen ne cessent de retenir l’attention des opinions publiques, les sources d’information ont fait part de l’étrange arrivée de milliers de militaires américains, au Koweït.

    Environ, 4.000 effectifs militaires US, dotés d’équipements militaires complets, dont des dizaines de chars et blindés, sont arrivés, vendredi, au Koweït. On est porté à croire que ces forces vont participer aux opérations contre le groupe Daesh, dans la région, notamment, en Irak. Avec l’arrivée, au Koweït, des nouveaux militaires US, dont la plupart ont, déjà, participé à des missions, sur le sol irakien, ces forces constitueront la plus grande mission terrestre américaine, dans la région.

    Les renforts américains, au Koweït, interviennent, quelques jours après que le Président américain, (...)

  • العلم السوري يرفرف غدا فوق السفارة السورية في الكويت بألوانه الحمراء والبيضاء والسوداء.. انه انقلاب كبير لم يكن متوقعا قبل 22 شهرا.. ما الذي حدث؟ وما هي اسبابه ومتى نرى العلم نفسه يرفرف في الرياض والدوحة؟
    http://www.raialyoum.com/?p=197707

    Le drapeau syrien flottera demain sur l’ambassade syrienne au Koweït (...) C’est un retournement de situation total, impossible à imaginer il y a 22 mois. Que s’est-il passé ? Quand verra-t-on le même drapeau flotter à Riyad ou à Doha ?

    Résumé de l’éditorial d’ABA. Le retour de la Syrie officielle au Koweït accompagne la reprise des relations avec la Tunisie, le premeier pays à avoir fermé son ambassade tandis que Marzouki proposait l’asile politique à Bachar el-Assad. Les causes de ce renversement de situation ? Les nouvelles alliances US, l’essor de l’Etat islamique, les changements politiques régionaux en Tunisie et en Egypte, signe de l’affaissement de l’alliance Turquie-Qatar, la baisse du prix du pétrole, le développement d’un terrorisme dans les pays du Golfe, l’initiative diplomatique russo-égyptienne pour une solution en Syrie. En définitive, on peut même imaginer que pour la prochaine réunion de la Ligue arabe au Caire en mars prochain, al-Moallem (le ministre syrien des AE) occupera le siège de la délégation syrienne om figureront peut-être les actuels chefs de l’actuelle opposition.

  • Pourquoi il faut en finir acec l’interventionisme occidental au Moyen-Orient
    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/12/05/31002-20141205ARTFIG00121-l-occident-doit-changer-de-diplomatie-au-moyen-or

    ourquoi il faut en finir acec l’interventionisme occidental au Moyen-Orient
    Le FIGARO
    Par Michel Guénaire 05/12/2014

    L’histoire commence le 17 janvier 1991. Ce jour-là, près de 2.000 avions américains, britanniques et français lancent l’opération dite « Tempête du désert » contre l’Irak qui avait annexé le Koweït. Depuis, les interventions militaires se sont succédé au Moyen-Orient, où l’Occident semble poursuivre un éternel ennemi. Le visage de cet ennemi a pu changer : Irak nationaliste, Iran chiite, Syrie alaouite ou radicalisme djihadiste sauvage. L’Occident entretient une guerre continue, qui mène toujours plus vers le chaos dans cette région du monde.

    Les mobiles de l’Occident se sont multipliés. Pour la première guerre d’Irak de 1991, il s’agissait de protéger le principe de droit international public de la souveraineté d’un État. Lors de la seconde guerre d’Irak en 2003, les États-Unis voulaient venger l’affront des attentats du 11 septembre sur leur sol et entreprendre la lutte contre les pays de l’« axe du Mal ». Quand ses interventions ont débordé en Afrique du Nord, avec le renversement du régime du colonel Kadhafi en 2011, puis en Afrique noire, avec l’intervention au Mali deux ans plus tard, l’Occident avançait encore la libération de peuples opprimés.

    La cause structurelle de l’ingérence occidentale est la recherche de la maîtrise des ressources pétrolières et gazières. Celle-ci a commencé dans l’ancienne région de la Mésopotamie au lendemain de la Première Guerre mondiale, quand les compagnies occidentales ont cherché à contrôler l’exploitation des pétroles à l’intérieur d’une « ligne rouge » définie par les accords de Londres de 1928, qui englobait les territoires détachés de l’ex-Empire Ottoman, c’est-à-dire la nouvelle Turquie, l’Irak, la Syrie et tous les États de la péninsule arabe, hormis le Koweït.

    L’erreur profonde vient de là. L’Occident aurait dû s’en tenir à acheter l’énergie dont il avait besoin et laisser les pays arabes libres de leur destin comme il le leur avait d’ailleurs promis au lendemain de la Première Guerre mondiale. La rente pétrolière que détiennent aujourd’hui les États du Golfe est l’échec éclatant de cette volonté d’hégémonie initiale.
    La cause conjoncturelle de l’ingérence occidentale est l’impunité de la puissance occidentale après l’effondrement du bloc soviétique

    La cause conjoncturelle de l’ingérence occidentale est l’impunité de la puissance occidentale après l’effondrement du bloc soviétique. Il y a deux années entre la chute du Mur de Berlin, intervenue le 9 novembre 1989, et l’intervention de 1991. Les deux dates sont liées. La fin de la Guerre froide a libéré la force de l’Occident. Elle a aussi redonné de leur vigueur aux instances des Nations unies, Assemblée générale et Conseil de sécurité, que les pays occidentaux ont utilisé pour obtenir un consentement de la communauté internationale à leurs interventions.

    Ce cycle d’unilatéralisme occidental a pris fin avec la crise financière de 2008, parce que celle-ci a révélé la fragilité politique et économique de l’Occident. De ce point de vue, les deux guerres menées libyenne et malienne sonnent comme des guerres en retard ou des opérations opportunistes, incapables d’établir après elles l’ordre des pays libérés.
    L’interventionnisme occidental au Moyen-Orient s’est enfin trouvé confronté aux pays musulmans. Il a pris pour cible le monde musulman, comme si ce dernier avait remplacé le monde communiste, ennemi proclamé durant la Guerre froide. Il a ainsi creusé le fossé entre la culture musulmane et la culture occidentale. L’effet à rebours d’une telle politique est la guerre que déclarent maintenant les djihadistes radicaux d’un État islamique autoproclamé à l’Occident. La guerre répond à la guerre.

    Il faut sortir du scénario funeste de cet interventionnisme occidental qui ne crée aucun ordre du monde. Une règle et son exception doivent être arrêtées : la règle serait dorénavant la non-intervention, l’exception l’intervention. Cette dernière ne devrait être justifiée que dans des cas d’intérêt stratégique déterminant et indiscutable. Selon cette règle, les guerres en Irak, en Libye et au Mali, n’auraient jamais dû avoir lieu, mais la poursuite actuelle des djihadistes radicaux est légitime. En devenant plus rares et plus concentrées, les attaques occidentales seraient plus efficaces. L’éradication des djihadistes serait aujourd’hui plus rapide avec les moyens regroupés des interventions anciennes.

    Nos responsables politiques doivent le mesurer. Ils s’inscrivent tous dans la ligne de cet interventionnisme jugé politiquement mais surtout culturellement nécessaire par eux. Ils se trompent. Il leur faut sortir de l’inconscience qui consiste à intervenir sans suite dans des pays, à heurter la culture de ces pays, à devoir affronter en retour la guerre des éléments incontrôlés de ces pays. L’Occident doit changer de diplomatie au Moyen-Orient.

  • L’avant-garde combattante des Frères Musulmans par Haytham Manna (SIHR)
    http://www.madaniya.info/2014/11/19/l-avant-garde-combattante-des-freres-musulmans

    S’il est aisé de trouver des fatwas et des critiques, de forte tonalité, à l’encontre du gouvernement saoudien et de ses dignitaires religieux (loyalistes ou opposants), de même qu’à l’encontre des Emirats Arabes Unis ou du Koweït, nous n’avons pu en revanche dénicher le moindre mot critique à l’encontre du Qatar ou à l’encontre des personnalités salafistes leurs deux versions, tant les prédicateurs que les djihadistes, depuis la militarisation du mouvement populaire en Syrie.

    Ces personnalités et ce groupement ont sans nul doute réussi, chacun à sa façon, à accentuer dans une large mesure la tonalité du discours confessionnel du mouvement djihadiste, hors Syrie. Ils ont aidés en cela, d’abord par le discours wahhabite véhément à l’encontre de ses contestataires, l’intervention directe des fractions armées chiites en soutien au régime syrien, ensuite, les campagnes médiatiques qui se sont développées mutuellement sur les chaines haine sunnites et chiites qui ont fai éclosion tels des champignons dans la zone, enfin.

    Pour ce faire, il suffit d’observer le site du mouvement « Harakat Ahrar As Sham » et du « Front Islamique » dans leurs diverses composantes, -même celles n’opérant pas sous leur bannière-, pas uniquement Da’ech et Jobhat An Nosra, d’une part, et les sites des groupements chiites d’autre part, tels « Al Fadl Ben Abbas » pour prendre l’exacte mesure du degré atteint par l’opération consistant à souiller la lucidité politique par des considérations religieuses d’un autre temps en ce que tous les groupements estimaient que cette bataille qu’ils engageaient au XXIe siècle constituait le prolongement de batailles passées, bien que révolues, qui ont finalement déboucher à assassiner l’esprit et la vie, de même que le principe de la dignité humaine prescrite par le Coran ainsi que les principes de liberté et de concitoyenneté.

    Une telle pathologie confessionnelle a projeté le pays et sa population dans un cycle de violence spécifique, alliant l’arriérisme à la réclusion mentale, propice au développement d’une mentalité éradicatrice déblayant la voie à la pulsion mortifère, l’instinct de meurt et la pulsion de mort. En dépit de sa manifestation de manière éclatante dans le secteur oriental de la Méditerranée, il ne saurait être considéré comme une spécificité locale.

  • فهد العنزي نجم المنتخب الكويتي يسجل هدفا قويا في مرمى السلطات الكويتية لصالح “فريق البدون” ويعيد مظالمهم الى خريطة الاهتمام العالمي وحقوق الانسان
    http://www.raialyoum.com/?p=179726

    Je ne sais pas comment ils font au Koweït, mais leures joueurs nationaux n’ont pas la nationalité locale ! Néanmoins, le fait que quelques députés aient demandé la "naturalisation" d’un joueur qui a eu la bonne idée de marquer un but décisif (contre l’Irak !) peut profiter à terme aux centaines de milliers de "bidouns" (les sans nationalités) qui vient dans le pays.
    #foot_arabe

  • Pas encore de compromis régional à l’horizon... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/883349/pas-encore-de-compromis-regional-a-lhorizon.html

    Des sources libanaises proches du 8 Mars estiment à cet égard qu’en dépit des déclarations officielles, la position des pays du Golfe, dont l’Arabie et le Qatar, reste ambiguë au sujet de l’EI.

    Selon ces sources, l’argent continue d’affluer dans les caisses de l’EI, en provenance des pays du Golfe, notamment le Koweït, le Qatar et l’Arabie, sachant que le million de dollars quotidien gagné par ce groupe grâce à la vente du pétrole, via la Turquie, suffit à peine à acheter les munitions, l’EI ayant besoin d’autres revenus pour assurer la survie de l’État islamique qu’il a fondé. Selon les sources proches du 8 Mars, l’origine de la pensée takfiriste vient d’ailleurs de l’Arabie, dont plusieurs milliers de combattants ont rejoint l’EI. D’ailleurs, la récente attaque contre un bâtiment sécuritaire officiel saoudien, dans la ville de Charoura à la frontière avec le Yémen, a montré à quel point l’esprit takfiriste est bien implanté dans le royaume.

    Selon les quotidiens saoudiens, les membres du commando sont saoudiens, même s’ils sont venus par le Yémen pour faire sauter le bâtiment, dans un attentat-suicide spectaculaire. Malgré cela, les ulémas dans les mosquées n’ont pas condamné cette attaque. Aujourd’hui, les autorités saoudiennes exercent de fortes pressions sur les ulémas dans une tentative de les pousser à promouvoir la « modération », décrétée par le roi Abdallah dans son dernier discours à la nation. Elles ont même annoncé l’arrestation d’une dizaine d’ulémas qui ne se sont pas conformés à cette injonction, mais lorsque la presse saoudienne annonce l’arrestation d’une dizaine d’ulémas, c’est qu’il y en a beaucoup d’autres qui sont dans la même situation, mais les autorités cherchent à leur faire peur. Par exemple, aux Émirats arabes unis, les autorités ont carrément ordonné aux ulémas qui prêchent dans les mosquées de s’inspirer de la doctrine d’al-Azhar en Égypte, au lieu de la ligne religieuse wahhabite. C’est dire combien « le mal takfiriste » est bien ancré au sein de la hiérarchie religieuse saoudienne et au sein de la base populaire. Même chose au Koweït, où des manifestations pro-EI ont eu lieu, et en Jordanie, où la province de Maan est quasiment acquise aux thèses extrémistes.

    • Les sources proches du 8 Mars sont convaincues que tant que les fonds continueront à affluer vers l’EI cela signifiera que la guerre contre ce groupe n’est pas sérieuse. Même la résolution 2170 du Conseil de sécurité qui condamne l’EI ne prévoit pas un mécanisme de lutte contre ce phénomène. Il s’agirait encore d’une position de principe qui ne s’est pas vraiment concrétisée. D’une part, parce que dans les pays du Golfe, cet esprit est largement implanté et qu’il faut du temps pour le combattre et, d’autre part, parce que certains États régionaux et internationaux continuent à croire que l’EI, s’il est contenu, peut être utile dans la lutte contre l’Iran et ses alliés dans la région. Tant que cette idée continuera à prévaloir, précisent les sources du 8 Mars, il y a peu de chances d’aboutir à des compromis qui seraient de nature à soulager la région. L’heure des solutions, au Liban et ailleurs, n’a donc pas encore sonné. Reste à savoir si l’EI pourra être contenu ou bien s’il lancera une nouvelle attaque-surprise là où on ne l’attend pas.

    • « certains États régionaux et internationaux continuent à croire que l’EI, s’il est contenu, peut être utile dans la lutte contre l’Iran et ses alliés dans la région », cette idée est d’ailleurs développée dans un article précédent de la même :
      http://www.lorientlejour.com/article/882944/le-nouveau-statu-quo-contenir-lei-mais-maintenir-la-menace.html

      Aujourd’hui, le monde entier parle de combattre l’EI, mais derrière les déclarations officielles, certaines attitudes restent ambiguës. La source diplomatique arabe précitée précise ainsi qu’il est à craindre que l’EI soit entré dans le bazar des négociations internationales. Les États-Unis se sont contentés de fixer les limites de cette « Daoula islamiya », à la porte d’Erbil, et sur une large portion du territoire syrien, dont les provinces de Raqqa, de Hassaka et une partie de la province d’Alep. De la sorte, la menace demeure, mais elle reste limitée à un territoire bien précis et dirigée contre le régime syrien et l’Iran via le régime irakien. Les pays du Golfe sont rassurés parce que la menace est contenue et ils peuvent continuer leur bataille contre le régime syrien... Israël, qui n’arrive pas à défaire le Hamas, peut au moins être tranquille sur l’incapacité de « l’axe de la résistance » à réchauffer certains fronts, et les États-Unis continuent à avoir l’initiative et les atouts dans les négociations à venir. Le problème c’est que la dynamique de l’EI est lancée et elle pourrait échapper à tout contrôle...

    • Il y avait aussi un article la semaine dernière, dans lequel l’Arabie séoudite semble mettre ses conditions avant de réellement s’engager :
      http://seenthis.net/messages/286149

      Saudi Arabia is prepared, Abdulrahman suggests to confront ISIS, but only – and only if - “a political solution [is] imposed in Syria and Iraq” — a regime change that leads to wider Sunni mobilization. The sectarian policies of Assad and Maliki “triggered this chaos. Therefore, the solution lies in strong central governments in both Baghdad and Damascus with American, Western and regional support.”

  • « Jenxcus » & « Bladabindi » : chevaux « de troie » kowëtiens ou algériens ?
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2210

    C’est pour la première fois que les réseaux d’Internet sont infectés de logiciels malveillants dont on soupçonne leur provenance d’Algérie et du Koweït. Les deux pays ont fait la surprise puisqu’ils n’avaient pas la renommée de maîtrise et encore moins, ils sont inconnus comme recelant ce genre de piraterie de haut vol. C’est donc une première mondiale que deux types de virus leur soient attribués. Deux malwares assez perfectionnés permettant d’exécuter des fonctions comme l’affichage d’un écran (...)

    Internet et entreprises qui soumettent des articles pour des liens retours.

    / diplomatie, sécurité, commerce, économie (...)

    #Internet_et_entreprises_qui_soumettent_des_articles_pour_des_liens_retours. #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale

  • مغردون يتهكمون على إعلان الكويت بيع البدون
    http://www.alarabonline.org/?id=23162

    رار بيع الكويت البدون، وهي فئة اجتماعية غير محددة الجنسية، إلى دولة عربية مقابل 15000 ألف للفرد يشعل موقع تويتر تهكما وسخرية.

    Campagne au Koweït sur les réseaux contre un projet de « vendre » des sans-papiers (bidoun), à 15 000 dollars l’unité, à un pays arabe fauché (le Soudan semble-t-il).

    J’ai cru à un gag mais apparemment la nouvelle est sérieuse : un article sur la question en avril déjà : http://www.freerepublic.com/focus/news/2878349/posts

    @zara : des infos ?

    • plus sérieusement, c’est une idée fixe depuis le projet de nationalité économique aux Comores. Tout le Koweit en parle depuis samedi, il semble que ce soit venu d’un membre de la famille royale (déjà dans la tourmente....si on en croit Oxxi)