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  • La #mobilité sur le #territoire entre besoins et attentes - 27/04/2019 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2019/04/27/la-mobilite-sur-le-territoire-entre-besoins-et-attentes,8169336.php

    Mobilisée depuis 2011, l’association « Bien vivre dans le Gers » fait entendre sa voix lorsque germent des projets qui pourraient nuire à la qualité de vie dans le département. Opposée ainsi au développement d’une agriculture par trop industrielle, elle n’oublie pas pour autant que pour vivre sur ces territoires il faut pouvoir y travailler et s’y déplacer. Un constat qui a motivé le lancement ce printemps des États généraux de la mobilité dans le Gers. Une opération qui donne lieu à l’organisation de réunions publiques comme à Mirande en premier lieu, puis à Condom cette semaine. « Nous attendons des autorisations pour les prochaines dates, sachant que le maire de Lectoure a refusé de nous recevoir », explique Sylviane Baudois, la présidente de l’association. « Les demandes et les propositions qui seront collectées au fil des réunions seront rassemblées dans un document qui sera transmis aux élus, collectivités locales, pouvoirs publics, acteurs publics et privés du transport, et intervenants économiques du département. Elles feront aussi l’objet d’une dernière réunion publique, le 18 juin, à Auch », annonce-t-elle encore.

    En attendant, au gré de réunion plus ou plus fréquentées et animées, chaque territoire du département à l’opportunité de faire remonter ses besoins et attentes. À Condom, ce sont en particulier les dessertes par le bus qui ont été discutées. « Il pourrait être envisagé des rotations plus nombreuses et mieux adaptées aux besoins des utilisateurs. De nouveaux trajets tel que Nogaro-Condom-Lectoure ou Auch-Condom pourraient également être proposés ». Entre Condom et Agen, la fréquentation régulière et croissante de la ligne soutenu par un Sivu interdépartemental et interrégional confirme en tout cas la pertinence de ce mode de transport.

    « Nous demandons aussi la réouverture de la ligne ferroviaire Auch-Agen aux voyageurs ainsi que le maintient et l’amélioration de la ligne Auch-Toulouse, le développement du transport à la demande et du covoiturage, la mise en place de modes doux complémentaires, et de solutions alternatives pour diminuer les déplacements. Il s’agit de sortir du « tout voiture » et de mettre en place la transition écologique nécessaire, en concertation avec les usagers ».

    Contact : 06 83 20 51 96.

  • La Polonaise | Flickr - Photo Sharing !
    https://www.flickr.com/photos/monolecte/24322378869

    Flickr

    C’est marrant, ce nouveau pâtissier ne fait que de vieilles #pâtisseries totalement disparues au profit des mousses et des trucs très Lenôtre . On a l’impression de retourner chez nos grands-parents.

    Pâtisserie traditionnelle qui n’est pas sans m’évoquer la charlotte russe d’ Il était une fois en Amérique .

  • L’eau augmente, à qui la faute ? - 07/01/2015 - LaDepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/07/2023989-l-eau-augmente-a-qui-la-faute.html

    Alors que syndicat d’#eau potable des cantons de Plaisance, Riscle, Aignan et Nogaro augmente le #prix de l’eau de 12,78%, le conseil général ne veut pas porter le chapeau

    On se demande ce que l’on paie vraiment, dans un département où les agriculteurs refusent d’appliquer la directive nitrate @marclaime

  • A Nogaro, l’école compte plus de maîtres que de classes - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/09/13/plus-de-maitres-que-de-classes-1167073-2536.php

    Une fois leur niveau testé en début d’année, les élèves forment des groupes homogènes pour le français et les mathématiques. « Il ne s’agit pas d’école à deux ou trois vitesses, avertit René-Pierre Halter, directeur académique des services de l’Éducation nationale. Les élèves changent de groupe dès qu’ils progressent. » Alors que certains raccrochent leur wagon à la locomotive, les autres approfondissent leurs connaissances au-delà du programme.

    Pour appliquer cette méthode, il faut des moyens : une maîtresse supplémentaire dans le cas de l’école nogarolienne, afin de répondre à l’idée que chaque enfant a des besoins différents et apprend à son rythme. « Redoubler retarde les élèves pour toute la durée de leur parcours scolaire et universitaire, » explique René-Pierre Halter.

    J’ai beaucoup médité cette info, me demandant pourquoi j’en avais une mauvaise opinion alors que j’aurais du trouver ça cool, cette idée de proposer des enseignements différenciés pour permettre aux plus faibles de ne pas se laisser distancer... et puis j’ai compris, au bout d’un long moment, ce qui était complètement déconnant dans cette recette pédagogique.

    1. Niveaux = hiérarchisation. Il s’agit, en fait, de passer outre à cette pénible hétérogénéité des groupes d’enfants. Le problème, c’est que la différence est la règle et que cette règle, une éducation non pas formatrice, mais dédiée au formatage, forcément, elle s’en accommode mal. Il ne s’agit donc pas de soutenir ou de mettre plus possibilités en direction des élèves en difficulté (ce qui était, en fait, le job des quasi défuntes RASED), mais bien d’installer une ségrégation par niveau, sous-entendu, une classification des élèves plus ou moins réceptifs au type de formation dispensée par l’éducation nationale. Or les différences d’apprentissage entre les enfants ne sont pas des handicaps quand on n’est pas immergé dans une culture de la compétition, de la sélection et du tri, bien au contraire.

    2. Le mépris des enfants ou la négation de l’effet feedback. Ça, c’est le point d’achoppement de pratiquement toutes les pédagogies dont j’ai entendu parler jusqu’à présent : dans ce papier comme ailleurs, les principaux intéressés, les enfants, ne sont pas conviés à la fête. On ne leur a pas demandé leur avis et je ne pense pas qu’on le fera. Cette pédagogie leur est donc imposée en partant des nécessités d’efficacité et de résultats quantitatifs des professeurs, des désidératas des parents et ne prend absolument jamais en compte que les enfants ne sont pas seulement les objets des projets pédagogiques, voir les sujets d’expérimentation qu’on en fait le plus souvent à leur corps défendant, mais qu’ils en sont les acteurs conscients.
    Autrement dit, combien de temps, à votre avis, faudra-t-il aux enfants pour traduire ce joyeux exercice d’autosatisfaction flagornant en des termes bien plus concrets, du genre : « merde, je suis avec les nuls, je suis un nul », « youpi, je suis un surdoué comme mes parents me le rabâchent depuis toujours et vos gueules les mongolos du groupe des nuls » ?
    En gros, les enfants savent très vite quels sont les enjeux de l’organisation scolaire et y adaptent leurs propres stratégies adaptatives qui renfoncent ou inhibent le joyeux plan de départ. Il est intéressant qu’une institution chargée de former un groupe social soit à ce point hermétique à l’idée que ce groupe social a conscience de ce qu’on lui administre et soit en capacité de réagir.

    3. Le mensonge originel. On pourrait admettre que le regroupement par niveau, même dans le système d’hypercompétition qu’est l’école, puisse éventuellement servir les intérêts du groupe des décrocheurs. Sauf qu’il suffit d’y réfléchir une seconde pour comprendre qu’il s’agit du groupe qui y a tout à y perdre et que l’objet de la manœuvre est de satisfaire les parents des bons élèves (les parents les plus actifs et présents dans l’institution) quant à la neutralisation des boulets pour font « baisser le niveau » et « ralentissent les progrès » des supposés bons (c’est à dire essentiellement les gosses de profs et de cadres sup) sans être obligé, du point de vue de l’institution, de revenir sur les économies budgétaires qui ont engendré les sureffectifs de classes, lesquels font partis des principaux facteurs de manque d’efficacité de l’école.

    L’article sert le gros cache-misère habituel qui tend à faire croire que la mise en place de groupes de niveau permettra aux « faibles de rattraper leur retard ». Rien que ces concepts de faibles et de retard devraient nous mettre la puce à l’oreille quant à la véritable nature de ce qui se passe ici : à savoir une compétition sans merci, une course de fond, avec une prime aux sprinteurs.
    Pour que les groupes de niveau marchent dans le sens du « rattrapage » hypothétique des mauvais, cela suppose qu’il n’existe qu’une façon d’apprendre, qu’une manière de progresser, qu’avec plus de quantité d’apprentissage, on peut avancer plus vite (et que donc les faibles sont en retard), mais surtout, cela impliquerait que pendant ce temps, les forts seraient conviés à passer de longues heures à faire du macramé, le temps que les faibles comblent leur retard.

    Héhéhéhé : personne ne croit à cette hypothèse qui revient à dire dans le langage et la pensée pédagogique qui sous-tend le concept de groupes de niveaux qu’il suffit de rassembler les 2 CV entre elles pour qu’elles rattrapent le peloton de tête des Ferrari.

    On comprend bien que le but n’est pas le rattrapage du groupe faible, mais bien l’échappée du groupe fort.

    4. La coopération plutôt que la compétition. Ma fille a aimé ses classes uniques avec ces 2 ou 3 niveaux mélangés, précisément, parce qu’ils étaient hétérogènes. Quand elle était chez les petits, elle était libre d’écouter les leçons des grands quand elle en avait envie et quand elle s’est retrouvée chez les grands, elle a tiré une grande satisfaction de son rôle de tutrice envers les plus jeunes. En tant qu’actrice de ses apprentissages, elle a toujours bien compris que ses progrès personnels dépendaient étroitement des progrès de l’ensemble et donc de la part d’elle-même qu’elle pourrait y investir et des bénéfices qu’elle pourrait tirer des interactions avec les autres.
    C’est à dire, tout le contraire des groupes de niveaux