company:almunajem

  • Le groupe saoudien Almunajem prend 25 % du capital de Doux, qui fait du « faux halal » mais est distribué dans de nombreux pays arabes - y compris à La Mecque - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/10/20/le-groupe-saoudien-almunajem-prend-25-du-capital-du-volailler-doux_4509218_3

    Le volailler breton attendait depuis longtemps cet engagement. Le groupe familial saoudien Almunajem est entré au capital de Doux, son partenaire depuis 40 ans, à hauteur de 25 % en convertissant sa créance, a annoncé Doux lundi 20 octobre.

    Avec cette décision, Almunajem « confirme son engagement stratégique de contribuer durablement à l’objectif de toutes les parties prenantes, de pérennisation des activités industrielles et des marques du groupe Doux dans leur configuration actuelle ».

    L’entrée d’Almunajem s’est faite « dans le cadre des accords passés avec D&P, principal actionnaire [de Doux], et en application des dispositions prévues ». D&P Finance, la holding de Didier Calmels, homme d’affaires spécialisé dans la reprise d’entreprises en faillite, réduit ainsi sa participation au capital de Doux à 75 %.

    IMPORTATEUR DISTRIBUTEUR EN ARABIE SAOUDITE

    Doux avait été placé en redressement judiciaire en juin 2012 en raison de dettes importantes. Dans la foulée, le volailler avait supprimé près d’un millier d’emplois avant d’établir un plan de continuation, validé fin novembre 2013 par le tribunal de commerce de Quimper. Ce plan de continuation reposait sur un accord de recapitalisation prévoyant que la société D&P devienne l’actionnaire majoritaire avec 52,5 % du capital. A ses côtés, devait également entrer au capital le groupe Almunajem (25 %), premier client du volailler. La famille Doux devait garder 22,5 % des parts, contre 80 % auparavant.

    Cet accord devait être finalisé au premier trimestre 2014. Cependant, fin juin, le volailler avait indiqué que le capital du groupe était détenu à 100 % par D&P, assurant qu’Almunajem et la famille Doux avaient toujours la possibilité d’entrer au capital.

    Almunajem est un groupe diversifié dans le secteur de l’agroalimentaire qui opère notamment en tant qu’importateur grossiste de denrées surgelées. Il est l’importateur distributeur exclusif de Doux en Arabie saoudite.

  • Un groupe saoudien va-t-il vraiment investir dans Doux ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/l-arabie-saoudite-va-t-elle-investir-dans-doux-1198783-2013-11-02
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/11/02/1198785/images/ressource/doux.jpg

    Un groupe saoudien envisage une entrée possible au capital de l’entreprise de volaille Doux, alors que le producteur breton est en redressement judiciaire depuis juin 2012 et a déjà supprimé un millier d’emplois.

    Le groupe saoudien Almunajem s’est dit prêt à « prendre une participation significative au capital » de l’entreprise bretonne Doux, en redressement judiciaire. Si le montant de l’investissement envisagé reste « confidentiel », le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, a précisé que sa participation serait d’environ « 25% ».

     L’homme d’affaires saoudien a annoncé qu’Almunajem « travaillait de manière très étroite » avec le gouvernement français pour faire avancer ce dossier.

     L’entrée possible du Saoudien au capital du groupe Doux avait été évoquée dès septembre. Le tribunal de commerce de Quimper doit rendre fin novembre sa décision sur le plan de continuation que la société lui présentera.

     M. Al Kouatli s’est dit « optimiste » sur les chances de conclure « un pacte d’actionnaires », avec la famille Doux, qui contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas (20%).

    Une filière agroalimentaire en difficulté

    Cette annonce du côté de Doux semble être une bonne nouvelle dans un secteur avicole en difficulté en Bretagne.

    Tilly-Sabco, un autre grand volailler breton, a annoncé jeudi qu’il suspendait à partir de janvier sa production de poulets pour l’export, en raison de la fin d’aides européennes. Mille emplois sont menacés. Tilly-Sabco a tenté un rapprochement avec Doux pour sauver la filière avicole bretonne, mais ce dernier a choisi jusqu’ici de faire cavalier seul.

    La mise en redressement judiciaire de Doux a signé une prise de conscience à l’échelle nationale des problèmes de la filière agroalimentaire en Bretagne, qui n’ont fait qu’empirer depuis, notamment avec la fermeture de l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère).

    Le gouvernement a tenté de calmer les esprits en promettant des aides aux volaillers bretons, pour compenser les subsides européens pour faire face à la concurrence de produits brésiliens. Reste à savoir si ces gestes seront suivis d’effet.

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