company:saipem

  • Shamoon, le malware qui terrorise les sociétés pétrolières, en embuscade en Italie
    https://cyberguerre.numerama.com/305-shamoon-le-malware-qui-terrorise-les-societes-petrolieres-

    L’un des logiciels les plus dangereux du monde a refait surface en Italie. Shamoon serait responsable d’une vaste attaque de la compagnie Saipem, liée au secteur pétrolier. La notoriété du malware destructeur Shamoon s’est faite au Moyen-Orient. Connu pour être un des logiciels parmi les plus dangereux du monde, le code malfaisant fut derrière l’immobilisation — à deux reprises — de la Saudi Aramco. La firme pétrolière avait vu ses données détruites et remplacées provoquant de lourds dégâts financiers. (...)

    #malware #hacking #Shamoon #Saipem #Aramco

    //c0.lestechnophiles.com/cyberguerre.numerama.com//content/uploads/sites/2/2018/12/4648545892_7ac77ca30d_b.jpg

  • Shamoon malware destroys data at Italian oil and gas company
    https://www.zdnet.com/article/shamoon-malware-destroys-data-at-italian-oil-and-gas-company

    A new variant of the Shamoon malware was discovered on the network of Italian oil and gas contractor Saipem, where it destroyed files on about ten percent of the company’s PC fleet, ZDNet has learned. The vast majority of the affected systems were located in the Middle East, where Saipem does a vast majority of its business, but infections were also reported in India, Italy, and Scotland. Shamoon is one of the most dangerous strains of malware known to date. It was first deployed in two (...)

    #Saipem #Aramco #malware #Shamoon #hacking

  • Tensions entre Chypre et la Turquie au sujet de l’exploration gazière
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/02/11/tensions-entre-chypre-et-la-turquie-au-sujet-de-l-exploration-gaziere_525521

    L’incident pourrait encore compliquer la résolution du problème chypriote. Chypre a estimé, dimanche 11 février, que la Turquie, qui occupe la partie nord de l’île, avait violé « le droit international » en bloquant un navire italien parti explorer du gaz dans les eaux de l’île méditerranéenne.

    Le grand groupe italien de l’énergie ENI a indiqué à l’agence de presse chypriote que des navires de la marine turque avaient donné l’ordre à l’un de ses bateaux de s’arrêter en raison « d’activités militaires » dans ce secteur. Il faisait route vers le bloc 3 de la Zone économique exclusive (ZEE) de Chypre, à l’est de l’île divisée, en vue de commencer l’exploration de cette zone.
    […]
    Chypre, qui a lancé des opérations de forage il y a plus de sept ans au large de ses côtes, a annoncé jeudi la découverte d’importantes réserves de gaz au bloc 6, au sud-ouest du bloc 3, par le groupe ENI et le français Total. L’an dernier, ExxonMobil et Qatar Petroleum ont signé un contrat de licence avec Nicosie pour explorer le bloc 10, situé près du champ gazier égyptien « Zohr », où d’immenses réserves de gaz ont été découvertes.

    Il y a un peu plus de 3 ans, incident au même endroit : un bateau turc prospectait sur cette zone
    https://seenthis.net/messages/307986
    (avec carte des « blocs » d’exploration)

    • Standoff on High Seas as Cyprus Accuses Turkey of Blocking Exploratory Drillship in Eastern Mediterranean – gCaptain
      http://gcaptain.com/standoff-on-high-seas-as-cyprus-accuses-turkey-of-blocking-exploratory-dri


      The Saipem 12000 drillship

      A spokesman for Eni said on Sunday the Saipem 12000 drill ship had been heading from a location southwest of Cyprus towards an area southeast of the island on Friday when it was stopped by Turkish military ships and told not to continue because of military activities in the destination area.
      […]
      A spokesman for the Italian foreign ministry confirmed that Turkish authorities were not allowing the ship to proceed towards its destination.

      Italy is following the matter “at the highest level through its diplomats in Nicosia and Ankara … and following all possible diplomatic steps to resolve the question,” the spokesman said.

      A spokesperson for Italy’s state-controlled Eni said the ship, which was travelling after reporting a natural gas discovery in another prospect within Cypriot maritime boundaries on Feb. 8, would remain stationary until the issue was resolved.

      “The vessel has prudently executed the orders and will remain in position pending an evolution of the situation,” the spokesperson said.

      The ship was heading to Block 3 of Cyprus’s exclusive economic zone, ENI said.

      Turkey’s ministry of foreign affairs, in a statement on Sunday did not make any mention of obstructing the Eni ship but said exploration of Block 3 was a unilateral move by Greek Cypriots that violated the sovereign rights of Turkish Cypriots on the ethnically-split island and Greek Cypriots were jeopardising security and stability in the region.

      Position du Saipem 12000 sur MarineTraffic à l’instant (le point bleu clair au centre, à l’arrêt) il n’est pas encore entré dans le Bloc 3.

    • Cyprus accuses Turkey of blocking ship again in gas exploration standoff
      https://www.reuters.com/article/us-cyprus-natgas-turkey/cyprus-accuses-turkey-of-blocking-ship-again-in-gas-exploration-standoff-id

      Cyprus accused Turkey on Friday of threatening to use force against a drillship chartered by Italy’s Eni, in a standoff over hydrocarbons rights in the eastern Mediterranean.

      There was no immediate reaction from Turkey, which has vowed to prevent Greek Cypriots from exploring for oil or gas around the ethnically-split island. Turkey says some areas of Cyprus’s offshore maritime zone fall under its jurisdiction.

      On Feb. 9, the Turkish navy on maneuvers in the Mediterranean stopped the Saipem 12000 vessel on its way to drill for gas in the waters off Cyprus, triggering a diplomatic standoff that has underscored tensions in the region over competing claims for offshore resources.

  • Sanctions-Proof Oil Rig Thwarts U.S. Policy From Cuba to Russia - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-12-19/sanctions-proof-oil-rig-thwarts-u-s-policy-from-cuba-to-russia


    The Scarabeo 9 platform
    Photographer: Muhammed Enes Yildirim/Getty Images

    The oil rig was built mostly in China and drilled its first well in Cuba. Now it’s delivering a victory for Russia in its fight against U.S. sanctions. 

    Italian oil giant Eni SpA and Russia’s state-controlled Rosneft PJSC are using the Scarabeo 9 ultra-deepwater rig to drill in water more than 2,000 meters (6,600 feet) deep in the Black Sea. It’s the first well drilled by a western company at a Russian oil project that falls squarely under U.S. sanctions imposed on the sector in 2014.

    For Vladimir Putin, it’s a second energy-sector victory in a little over a week after the $27 billion Yamal liquefied natural gas project started shipping cargoes despite U.S. sanctions against its controlling shareholder.

    It is important not because of the size, but from a geopolitical perspective it is key,” said Alejandro Demichelis, director at boutique investment bank Hannam & Partners. “Eni and the Italians in general have been closer to Russia than they have been to the U.S., at least in terms of oil and gas. They have always been on Putin’s side to solve problems.
    […]
    The Scarabeo 9 is one of the very few units in the industry which is using a technology which is not an American one,” Saipem’s then CEO Pietro Franco Tali told investors before its maiden voyage to Cuba.

  • En Algérie, la corruption alimentée par l’argent du pétrole

    « Panama Papers » : en Algérie, l’argent du pétrole passe par l’offshore

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/04/panama-papers-en-algerie-l-argent-du-petrole-passe-par-l-offshore_4895493_32

    L’accueil en grande pompe, le 17 mars, de Chakib Khelil, le ministre de l’énergie algérien de 1999 à 2010, en fuite depuis trois ans et soupçonné de corruption, a été pris en Algérie comme une provocation – la preuve de l’impunité dont jouissent les proches du chef de l’Etat. Et une façon d’enterrer l’affaire Sonatrach, la compagnie pétrolière nationale, qui défraie la chronique depuis 2010. Le mandat d’arrêt international contre M. Khelil a été annulé pour vice de forme, le juge qui a instruit l’affaire muté, le procureur général limogé. Mais l’ancien ministre n’a pas été blanchi par la justice algérienne.
    C’est donc depuis son pays que l’ami d’enfance du président Abdelaziz Bouteflika pourra suivre l’audience qui devait s’ouvrir lundi 4 avril, à Milan. La justice italienne enquête depuis 2013 sur un versement de 198 millions d’euros effectué par Saipem, une filiale du groupe pétrolier italien ENI, à des intermédiaires proches de M. Khelil, en contrepartie de plus de 8 milliards d’euros de contrats signés avec Sonatrach.
    L’épisode italien fait suite à une première procédure, qui a débuté en 2010 par la spectaculaire décapitation judiciaire de l’ensemble du management du groupe pétrolier public et s’est soldée, le 2 février, par des peines plutôt légères pour l’ancien PDG de la Sonatrach et deux de ses enfants. Les douze autres accusés ont bénéficié de non-lieu ou de peines avec sursis.
    Déjà condamnée pour corruption, en 2013, au Nigeria, Saipem s’était attaché en Algérie les services de deux hommes de confiance de l’ancien ministre de l’énergie algérien, Farid Bedjaoui et Omar Habour, aujourd’hui tous deux en cavale et soupçonnés d’avoir orchestré le versement de commissions à des officiels algériens et aux dirigeants de Saipem.

    Myriade de comptes offshore
    La firme panaméenne Mossack Fonseca a d’ailleurs enregistré, au début des années 2000, une myriade de sociétés offshore pour le compte de Farid Bedjaoui, 46 ans, golden boy de nationalité algérienne, française et canadienne, dont le dernier lieu de résidence connu est Dubaï. Neveu de l’ancien ministre des affaires étrangères, il est aujourd’hui au cœur du dossier. C’est sur les comptes bancaires émiratis de l’une de ses sociétés, Pearl Partners Ltd, domiciliée à Hongkong, qu’ont été versés les 198 millions d’euros, conformément au contrat signé le 17 octobre 2007 avec Saipem – de simples honoraires, selon ses avocats.
    Une partie de cette somme a ensuite été transférée vers la société Sorung Associates Inc., une entité créée par Mossack Fonseca à la demande de la société suisse de gestion de fortune Multi Group Finance, le 28 février 2007. M. Bedjaoui a un mandat de gestion sur Sorung Associates et gère des comptes à la Banque privée Edmond de Rothschild SA à Genève. C’est dans cet établissement que l’ancien chef de cabinet du PDG de Sonatrach, Réda Hemche, neveu de M. Khelil, a disposé d’un compte approvisionné de 1,75 million de dollars entre l’été 2009 et janvier 2010.

    Dix-sept sociétés enregistrées
    « Ces sociétés offshore n’ont rien d’extraordinaire pour un homme d’affaires international, elles ont été passées à la moulinette par les autorités compétentes, et rien n’a été trouvé », assure Me Emmanuel Marsigny, avocat de M. Bedjaoui. Les autorités italiennes ont découvert que le nom du fuyard apparaît dans au moins dix-sept sociétés domiciliées au Panama, aux îles Vierges britanniques et aux Emirats arabes unis. Onze de ses sociétés ont été enregistrées entre 2004 et 2010 par Mossack Fonseca, à la demande de la société suisse Multi Group.

    Soupçons de pots-de-vin
    Lorsque le nom de M. Bedjaoui apparaît dans la presse en 2013, Mossack Fonseca panique. L’agence d’investigation financière du gouvernement des îles Vierges britanniques lui adresse un courrier, en février 2014, exigeant des détails sur ses sociétés. Notamment Minkle Consultants SA, qu’il détient avec son coaccusé, Omar Habour, domicilié à Neuilly-Sur-Seine et à Genève. Ce dernier, qui possède avec M. Khelil une propriété dans le Maryland, au nord-est des Etats-Unis, aurait reçu un virement de 34,3 millions de dollars (30 millions d’euros) sur un de ses comptes au Liban. Contacté par Le Monde, son avocat, Yam Atallah, n’a pas souhaité réagir.
    Omar Habour apparaît comme le bénéficiaire effectif de quatre sociétés enregistrées par la firme panaméenne. Interrogée par les autorités des îles Vierges sur la société Girnwood International Engineering Ltd, Mossack Fonseca se contente de répondre le 8 mars 2014 : « Le bénéficiaire effectif est M. Farid Bedjaoui. » Il ne pouvait cependant ignorer que M. Habour était également partie prenante de la société, aux côtés de Ziad Dalloul, beau-frère de M. Bedjaoui.
    « Il y a encore des zones d’ombre, et il est probable que des pots-de-vin aient été versés et que d’autres officiels algériens en aient profité, déclare Djilali Hadjadj, le porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption. Mais la justice algérienne ne coopère pas avec le parquet italien et retient certains renseignements. » Les preuves pourraient bien se trouver dans des paradis fiscaux et les archives de Mossack Fonseca.

    #Algérie #Corruption #PanamaPapers