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  • Une journaliste enquêtant sur les fraudes aux subventions de l’UE assassinée en Bulgarie
    https://www.crashdebug.fr/international/15167-une-journaliste-enquetant-sur-les-fraudes-aux-subventions-de-l-ue-a

    (c) REUTERS / TVN.bg

    Le corps de la journaliste d’investigation Viktoria Marinova a été découvert ce samedi dans un parc de la ville bulgare de Ruse. Il n’est pas exclu que son assassinat soit lié à ses activités professionnelles. Elle menait actuellement une enquête sur des faits de corruption impliquant des fonds européens.

    Viktoria Marinova, responsable administrative et présentatrice de la chaîne bulgare TVN, a été retrouvée morte ce samedi 6 octobre dans un parc de la ville bulgare de Ruse, a annoncé ce dimanche le procureur régional, Georgy Georgiev.

    Selon la police locale, la jeune femme âgée de 30 ans aurait été frappée à la tête et étranglée. Le ministre bulgare de l’Intérieur a également ajouté qu’elle avait été violée.

    Les enquêteurs n’excluent pas que son assassinat soit lié à ses (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • En Bulgarie Viktoria Marinova, journaliste violée, assassinée pour avoir pointé la corruption à grande échelle
    08 oct 2018 par Sylvie Braibant avec AFP
    https://information.tv5monde.com/terriennes/en-bulgarie-viktoria-marinova-journaliste-violee-assassinee-po

    L’assassinat et le viol de Viktoria Marinova, journaliste bulgare d’une chaîne de télévision locale, qui s’était récemment intéressée à des dossiers de corruption, n’étonne malheureusement plus, après ceux d’autres enquêtrices pugnaces, cibles privilégiées des nouvelles mafias, politiques et économiques.

    Le corps de Viktoria Marinova, 30 ans, responsable administrative et présentatrice sur TVN, une chaîne locale de Ruse ou Roussé ou même Roustchouk (nord du pays, proche de la frontière avec la Roumanie), a été découvert samedi 6 octobre 2018 dans un parc de la ville. C’est le procureur régional, Georgy Georgiev qui en a fait l’annonce. La jeune journaliste avait été frappée à la tête et étranglée, le ministère de l’Intérieur précisant qu’elle avait aussi été violée.
    Une « précision » effrayante, que l’on retrouve dans d’autres assassinats récents de femmes journalistes, tel celui de la suédoise Kim Wall en août 2017...

    #corruption #féminicides #viols

    • « Mon silence blesse ma conscience. Nous avons plus de 23 sœurs qui, en un an, ont été renvoyées de la congrégation car elles ont été abusées sexuellement, il y a eu un abus d’autorité. » Le 24 juillet, sur le plateau de la TVN, la chaîne de télévision nationale du Chili, sœur Yolanda Tondreaux et cinq religieuses de la congrégation du Bon samaritain ont dénoncé la série d’abus sexuels commis par les prêtres qui rendaient visite à leur communauté de Molina, rattachée au diocèse chilien de Talca.

      De l’autre côté de l’Atlantique, c’est une autre religieuse qui brise le silence, vingt ans après son agression. Dans un article d’Associated Press publié le 28 juillet, une sœur italienne raconte l’abus sexuel dont elle a été victime alors qu’elle se confessait auprès d’un prêtre à Bologne. « Cela a ouvert une blessure en moi, raconte-t-elle. J’ai fait comme si rien ne s’était produit. » Le 29 juin, en Inde, une sœur indienne a porté plainte pour viol et plusieurs agressions sexuelles contre un évêque du diocèse de Jalhandar qui, pour sa part, nie les faits.
      Depuis quelques mois, des cas d’abus commis par des membres du clergé sur des religieuses émergent de tous les continents. La libération de la parole due au mouvement #MeToo, né dans le sillage de l’affaire Weinstein en octobre 2017, se répandrait dans les ordres. Ces religieuses témoignent aussi de l’inaction et du silence de l’Église face à des pratiques qui seraient connues depuis une vingtaine d’années.

      À la fin des années 1990, des rapports avaient été présentés au Vatican. Parmi eux, celui de la sœur Maura O’Donohue, médecin et coordinatrice pour le sida au sein du Fonds catholique de développement outre-mer de la Caritas. Elle avait réalisé un sondage auprès de religieuses dans 23 pays en 1994. Elle y dénonçait, au milieu d’autres situations tragiques, les viols commis par des prêtres sur des religieuses, considérées comme des partenaires « sûres », dans les pays gravement atteints par l’épidémie de sida. Ces enquêtes devaient rester privées, mais le journal américain National Catholic Reporter les avait mises en ligne en 2001.

      #viol #catholicisme

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      La révolte des nonnes au Kerala
      https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/21/la-revolte-des-nonnes-au-kerala_5358317_4497186.html

      Les religieuses de la Congrégation des missionnaires de Jésus-Christ dénoncent l’inertie de l’Eglise et des autorités face aux accusations de viols d’une congréganiste par un évêque.

      Samedi 8 septembre, cinq religieuses vêtues de robes marron et coiffées d’un voile se sont installées sur une place de Kochi (Inde), dans l’Etat du Kerala, avec des pancartes sur les genoux et un micro.

      Jusqu’alors, personne n’avait voulu les entendre. Ni les responsables politiques, ni les médias, ni les autorités ecclésiastiques indiennes, et encore moins le Vatican. Alors depuis deux semaines, les cinq nonnes de la Congrégation des missionnaires de Jésus-Christ se relaient pour dénoncer l’inertie de l’Eglise et des autorités indiennes après les accusations de viol d’une congréganiste à l’encontre d’un évêque.
      « Nous nous battrons à l’intérieur de l’Eglise et de la congrégation. Nos supérieurs ont coupé tous les liens avec nous dès le moment où nous les avons questionnés. Mais nous continuerons à nous battre. » sœur Anupama

      Une religieuse de 44 ans accuse l’évêque Franco Mullackal de treize agressions sexuelles, entre 2014 et 2016. Après avoir alerté sa hiérarchie à plusieurs reprises, en vain, elle a finalement décidé de porter plainte, fin juin. La police a attendu près d’un mois et demi avant d’interroger le prélat qui est à la tête de la congrégation, basée à Jalandhar, dans l’Etat du Pendjab. Un délai inhabituellement long.
      Un geste de colère inouï en Inde

      L’évêque a finalement donné, le 16 septembre, sa démission temporaire au pape François pour se consacrer à sa défense, après avoir rejeté les accusations. Il a été arrêté et inculpé pour « viol », vendredi 22 septembre.

      La congrégation, de son côté, accuse la religieuse d’avoir « enfreint la discipline » de sa communauté et d’« avoir eu une liaison avec un chauffeur de taxi ».
      Monseigneur Franco Mullackal (en blanc), évêque de Jalandhar, est escorté par la police, près de Kochi, dans l’Etat du Kérala, le 21 septembre.

      Ce scandale éclate quelques semaines seulement après la publication, en août, d’une lettre du pape François dans laquelle ce dernier exprime « la honte et la repentance » de l’Eglise concernant les abus sexuels commis par des membres du clergé, et la passivité des responsables qui les ont couverts.

      Lire aussi : Violences sexuelles : le pape François condamne, les victimes demandent des actes

      « Nous nous battrons à l’intérieur de l’Eglise et de la congrégation, a déclaré la sœur Anupama, l’une des cinq religieuses à l’initiative du sit-in. Nos supérieurs ont coupé tous les liens avec nous dès le moment où nous les avons questionnés. Même les prêtres ont cessé de venir au couvent pour célébrer la messe. Mais nous continuerons à nous battre. »

      Ce geste de colère est inouï dans un pays où les nonnes n’ont pas l’habitude d’organiser des protestations, encore moins de dénoncer les agressions sexuelles. L’audace des cinq religieuses a pris de court le pays tout entier et, au fil des jours, le mouvement de soutien s’est amplifié. Des poètes, des acteurs de cinéma, des associations de résidents, des syndicats étudiants, de toutes les confessions, les ont rejointes sur le square de Kochi. « C’est le combat d’une religieuse sans argent ni pouvoir ni influence contre la puissante Eglise », explique Shyju Antony, l’un des leaders du mouvement.
      Le silence des responsables politiques

      Seuls absents : les responsables politiques de tous bords. Sauf un, P. C. George, député régional indépendant, qui a qualifié la religieuse de « prostituée ». « Douze fois, elle y a pris plaisir, et la treizième fois c’est un viol ? Pourquoi n’a-t-elle pas porté plainte la première fois ? », a-t-il déclaré à la presse locale.

      Dans un Etat où les chrétiens forment près de 19 % de la population, les partis hésitent à critiquer l’Eglise, y compris les communistes au pouvoir dans l’Etat du Kerala : « Même eux sont sous l’influence de l’Eglise », maugrée Shyju Antony.

      Des catholiques se sont pourtant mobilisés. Le père Augustine Vattoli, de l’Eglise catholique syro-malabare, a fondé le mouvement Save Our Sisters (SOS, Sauvez nos sœurs) pour venir en aide à la victime présumée de viols. « Bien sûr que ce scandale entache la réputation de l’Eglise, mais nous espérons qu’il va réveiller les consciences, explique-t-il. Le silence de l’Eglise est insupportable. »

      Sur le site d’informations India Currents, le prêtre capucin Suresh Mathew a également dénoncé en août les conditions de vie des religieuses. « En Inde, les nonnes de nombreuses congrégations ne sont pas autorisées à utiliser leur téléphone portable ou à envoyer des e-mails pour être en contact avec leurs proches », écrit-il, ajoutant qu’elles doivent « utiliser des vêtements pendant leurs règles car les serviettes hygiéniques sont interdites. »

      Par crainte que la révolte des sœurs ne se propage, plusieurs congrégations, dont celle de la mère du Carmel, ont demandé à leurs nonnes de ne surtout pas prendre part au débat, y compris sur Whatsapp ou sur les réseaux sociaux.

  • Les handicapés cessent leur occupation du Parlement polonais afp/ebz - 27 Mai 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/monde/9600308-les-handicapes-cessent-leur-occupation-du-parlement-polonais.html

    Une dizaine de jeunes handicapés qui occupaient depuis quarante jours avec leurs familles un couloir du Parlement à Varsovie pour réclamer une hausse de leurs maigres revenus ont annoncé dimanche qu’ils avaient mis fin à leur mouvement.

    « Après quarante jours, nous suspendons notre protestation au Parlement », a déclaré à la chaîne de télévision polonaise TVN24 une des manifestantes, Iwona Hartwich, qui campait dans le Parlement avec son fils #handicapé de 23 ans. « Nous sommes inquiets pour le bien-être de nos enfants, nous sommes coupés de tout », a-t-elle expliqué.


    Le couloir où campaient les handicapés a en effet été bloqué durant le weekend par les autorités, qui ne leur ont laissé l’accès libre qu’à une seule salle de bains, alors que la session de printemps de l’assemblée parlementaire de l’#Otan se déroulait un peu plus loin dans le même bâtiment.

    Les protestataires demandaient une allocation mensuelle de 120 euros pour 72’000 #handicapés adultes répondant à certains critères. Le gouvernement a refusé, invoquant des raisons budgétaires.

    #pologne #guerre_aux_pauvres très #pauvres

  • Débat sur l’avortement, entre hommes, à la télévision publique polonaise | Euronews
    http://fr.euronews.com/2018/03/29/debat-sur-l-avortement-entre-hommes-a-la-television-publique-polonaise

    La télévision publique polonaise a récemment consacré une partie de son émission de débat à l’avortement en invitant... uniquement des hommes. Aucune femme n’a été conviée à discuter du projet de loi controversé qui interdirait les interruptions de grossesse même en cas de malformations ou maladie génétique du fœtus.

    La Pologne fait partie des pays les plus restrictifs d’Europe en matière d’avortement. La population est divisée sur le sujet et une partie d’entre elle manifeste régulièrement pour dire son opposition aux tentatives du gouvernement de réformer l’accès à l’avortement. La loi actuellement en vigueur remonte à 1993 et permet une interruption de la grossesse en cas de danger pour la vie de la mère ou en cas d’inceste ou de viol.

    Le débat, dont vous pouvez voir une capture d’écran ci-dessus, a été diffusé sur Telewizja Polska dimanche dernier et est encore disponible en VOD. C’est un talk-show hedomadaire qui copie le modèle de deux programmes similaires sur les chaînes privées Plsat et TVN. Plus de la moitié de cet épisode (environ 34 minutes sur l’heure que dure l’émission) a été consacré à l’IVG. Voici les panelistes invités :

    Ryszard Czarnecki, député européen du parti au pouvoir PiS, ancien vice-président du Parlement européen démis de cette dernière fonction en février dernier pour « faut grave » Il avait comparé l’une de ses compatriotes de l’hémicycle de collaboratrice nazie,

    Marcin Kierwinski, représentant du principal parti d’opposition, Plateforme Civique, pro-européen,

    Pawel Bejda, représentant d’un autre parti d’opposition, le Parti du Peuple, démocrate-chrétien et ruraliste,

    Tomasz Rzymkowski membre du mouvement populiste et anti-système de droite Kukiz’15. Parfois critique du gouvernement, ce mouvement est le plus souvent proche des positions du premier ministre Morawiecki,

    Mirosław Suchoń, du parti Nowoczesna ("moderne" en Polonais), une force d’opposition libérale, pro-européenne et fortement critique de l’exécutif,

    Krzysztof Szczerski, Secrétaire d’État chargé des affaires internationales auprès du président de la République de Pologne.

    Ce dernier y fulmine contre les « libéraux de gauche » qui militent pour le droit de « tuer des enfants ». Selon lui, le problème de la démocratie en matière d’avortement réside dans le fait que les fœtus avortés n’ont pas le droit de vote.

    Selon Daniel Tilles, journaliste et historien qui gère les comptes Facebook et Twitter Notes de Pologne souligne que les producteurs de l’émission savaient que le sujet principal du jour serait l’avortement et ont choisi en toute conscience de n’inviter aucune femme. « C’est courant en Pologne ». Il rapporte à Euronews que « le même jour, une seule femme était l’invitée de l’émission concurrente de la chaîne privée TVN quand il y avait trois femmes pour trois hommes dans l’émission de Polsat ».
    Quand les femmes utilisent la dérision pour contre-attaquer

    En janvier, cinq femmes ont décidé de se moquer de ces débats 100% masculins pour parler d’un sujet qui les concerne elles au premier chef. Elles ont donc organisé un faux débat télévisé où elles échangent sur la santé sexuelle des hommes. La discussion porte donc sur les problèmes d’érection et sur le fait que, comme le rapporte Notes de Pologne, le viagra est disponible sans ordonnance dans le pays alors que la pilule contraceptive est soumise à prescription médicale.

    « Je pense que les hommes devraient être protégés du viagra car c’est un médicament extrêmement puissant qui comporte de nombreux effets secondaires » argumente ainsi l’une des invitées. « Une érection est un don de Dieu » lui répond une autre. « Utiliser du viagra interfère avec les plans de Dieu. »

    https://www.youtube.com/watch?v=KzNAA-UYwNw


    #IVG #non_mixité #pologne #domination_masculine #contraception #religion #catholicisme #orthodoxes #christianisme