• CGW Museum - Columns
    https://cgwmuseum.org/columns/index.php?id=5

    Being on the receiving end of a transaction involving counterfeit items, is, as you can imagine, exceptionally frustrating. Obviously there’s a personal stake. But it’s even more upsetting in a community that, in the overall scheme of things, is relatively niche - small enough so that most people know each other at least to some extent - and where relationships are generally quite friendly and transactions are largely executed on trust. It’s particularly egregious when the counterfeiter is not only a member of this community, but a well-known one who has regularly engaged in discussions on the authenticity of games and who has denounced other potential counterfeiters. When that happens, it is a fundamental betrayal of an accepted code of conduct that hits at some very basic values and principles. And it’s a behaviour that is damaging not just to a few individuals, but to the community as a whole.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #contrefaçon #apple_ii #jeu_vidéo_the_chambers_of_xenobia #jeu_vidéo_fracas #jeu_vidéo_santa_paravia #jeu_vidéo_fiumaccio #jeu_vidéo_enchanted_island #jeu_vidéo_wizard_and_the_princess #jeu_vidéo_softporn #jeu_vidéo_blue_sky_software #jeu_vidéo_cannonball_blitz #jeu_vidéo_pegasus_ii #disquette #cassette #enrico_ricciardi #collection #préservation

  • #Huile_d’olive : alerte à la #fraude !
    https://reporterre.net/Huile-d-olive-alerte-a-la-fraude

    Le problème, souligne Ingrid Kragl, est que la DGCCRF ne communique ni les noms des marques épinglées, ni les sanctions prises : « C’est l’opacité la plus totale, et cela entretient un sentiment d’#impunité… Les fabricants peuvent continuer à frauder, puisque les risques encourus, notamment en termes de réputation, sont minimes ! » Résultat, les consommateurs n’ont aucun moyen de se prémunir des #contrefaçons.

  • Cory Doctorow : « #propriété_intellectuelle » est un euphémisme malencontreux
    https://cfeditions.com/coryDoctorowIP

    La raison pour laquelle l’[?OMPI] utilise ce terme est simple à comprendre : ceux dont on « vole la propriété » entrent bien plus en sympathie dans l’imagination du public que « les entités industrielles qui ont vu empiéter sur le périmètre de leur monopole », qui était la manière la plus commune de parler des #contrefaçons avant que la « propriété intellectuelle » ne prenne l’ascendant.

    En dernière instance, ce que nous appelons « propriété intellectuelle » est justement du #savoir - des #idées, des #mots, des #musiques, des #modèles, des #marques, des #secrets ou des bases de données. Ces choses-là ressemblent à la propriété par certains côtés. On peut les vendre, et parfois vous devez investir de fortes sommes d’argent et de travail dans les développements nécessaires à leur réalisation.

    Hors de contrôle

    Mais la connaissance est différente de la propriété par bien d’autres aspects, au moins aussi importants. En premier lieu, elle n’est pas spontanément « exclusive ». Si vous entrez chez moi, je peux vous en faire sortir (vous exclure de ma maison). Si vous volez ma voiture, je peux la reprendre (vous exclure de ma voiture). Mais une fois que vous avez entendu ma chanson, une fois que vous avez lu mon livre, une fois que vous avez vu mon film, il n’est plus sous mon contrôle. A part avec des électrochocs à forte dose, je ne peux pas faire en sorte que vous oubliiez les phrases que vous venez de lire.

    C’est cette différence qui rend le terme « propriété » si troublant dans l’expression « propriété intellectuelle ».

  • Bientôt sur ARTE :
    #Interpol, une police sous influence

    Pour pallier un budget insuffisant, Interpol, la police mondiale, noue d’étranges partenariats avec des #multinationales (#Philip_Morris, #Sanofi...), des institutions accusées de corruption (la #Fifa), et des pays controversés (#Qatar, #Émirats_arabes_unis...). Une #enquête sidérante au cœur de la collusion public/privé.

    Interpol, la mythique #police mondiale, souffre d’un sous-financement chronique. Ses 192 États membres ne mettent pas suffisamment la main à la poche. En 2000, #Ron_Noble, son nouveau secrétaire général, de nationalité américaine – une première pour une institution qui, auparavant, puisait ses dirigeants dans le vivier européen –, lui fait prendre un virage à 180 degrés. Dans les médias, il martèle qu’il lui faut un milliard de dollars, au lieu des quelques dizaines de millions qui lui sont alloués. Mais les États font la sourde oreille. L’organisation se lance alors dans d’ahurissants partenariats public/privé avec des multinationales (Philip Morris International, Sanofi…), des institutions accusées de corruption (la Fifa), et encaisse les chèques mirobolants d’États controversés (Qatar, Émirats arabes unis…). Consacré à la lutte contre la cybercriminalité, le Complexe mondial pour l’innovation d’Interpol, inauguré en 2015, a ainsi vu son budget multiplié par cinq grâce à la « générosité » de Singapour (qui, jusqu’en 2009, figurait sur la liste des paradis fiscaux). Ce dernier a financé, à lui seul, la construction du bâtiment, érigé sur son territoire alors qu’il devait au départ se situer près du siège lyonnais d’Interpol. Ces financements influent sur les enquêtes de l’organisation, engendrant de graves conflits d’intérêts. Le successeur de Ron Noble, l’Allemand #Jürgen_Stock, arrivé en 2014, tente d’infléchir cette tendance, mais les interrogations demeurent.

    Opacité
    Pendant cinq ans, deux journalistes indépendants, l’un français, Mathieu Martiniere, l’autre allemand, Robert Schmidt, ont mené une enquête à quatre mains et sur trois continents sur l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol). Rares sont en effet les médias invités à franchir ses grilles. Accompagné d’un commentaire limpide décortiquant l’enchevêtrement des intérêts publics et privés, le film s’appuie sur des images d’actualité, de nombreuses interviews de journalistes et de chercheurs, mais aussi d’anciens et actuels dirigeants d’Interpol. Il dresse ainsi un état des lieux de nos polices, à l’heure où la sécurité se privatise et où la cybercriminalité atteint un tel degré de technicité qu’elle contraint les agents à coopérer avec des entreprises. Au passage, le documentaire lève le voile sur quelques dérives : des notices rouges (les célèbres avis de recherche d’Interpol) instrumentalisées pour traquer des dissidents chinois ou turcs, une coopération insuffisante entre États membres… À travers le cas d’école d’Interpol, une plongée éclairante au cœur de la collusion entre pouvoirs économique, politique et régalien.


    https://www.cinema-comoedia.com/film/249533

    C’est encore les @wereport qui sont derrière cette enquête
     :-)

  • La #Mondialisation des pauvres. Loin de Wall Street et de Davos

    La mondialisation ne se résume pas au succès de quelques multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. Les acteurs les plus engagés dans la mondialisation demeurent discrets, souvent invisibles. Depuis une trentaine d’années, les routes de l’échange transnational ont connu de profondes mutations. Elles relient aujourd’hui la Chine, l’atelier du monde, à un « marché des pauvres » fort de quatre milliards de consommateurs, en Algérie, au Nigeria ou en Côte d’Ivoire. Pour apercevoir ces nouvelles « Routes de la Soie », il faut se détacher d’une vision occidentalo-centrée et déplacer le regard vers des espaces jugés marginaux, où s’inventent des pratiques globales qui bouleversent l’économie du monde. On découvre alors une « autre mondialisation », vue d’en bas, du point de vue des acteurs qui la font.


    http://www.seuil.com/ouvrage/la-mondialisation-des-pauvres-armelle-choplin/9782021366525
    #livre #globalisation #marginalité #économie #marges #géographie_de_la_mondialisation #ressources_pédagogiques #post-modernisme #pauvreté #économie #marginalité #géographie #géographie_économique
    #inégalités #mondialisation_des_pauvres

    • Olivier Pliez : « Avec le #bas_de_gamme et la #contrefaçon, la mondialisation s’installe au plus près des pauvres »

      Les géographes #Armelle_Choplin et #Olivier_Pliez ont suivi à travers le monde les #vêtements, #jouets et autres extensions de cheveux de leur lieu de fabrication jusqu’au marché où ils sont vendus. Ces objets sont les indices d’une « mondialisation des pauvres » qui s’étend jusque dans les pays occidentaux.
      Peut-on parler de mondialisation sans passer par Wall Street, Davos, et tous les hauts lieux qui en sont habituellement les symboles ? Oui, répondent les géographes Armelle Choplin et Olivier Pliez dans la Mondialisation des pauvres (Seuil, La République des idées, 2018). Délaissant Manhattan ou la City de Londres, ils se sont rendus en #Afrique_du_Nord et dans le #golfe_de_Guinée, mais aussi en #Turquie et en #Chine, pour montrer que des espaces pauvres, que nous croyons exclus de la globalisation économique, ont aussi leurs réseaux internationaux. A défaut d’actions et de flux financiers, ces circuits voient transiter des produits bas de gamme : vêtements, électroménager, tongs, extensions de cheveux ou encore parpaings et ciment.
      En retraçant les parcours de ces #objets, ils dessinent les #réseaux d’une « #mondialisation_par_le_bas », de plus en plus sophistiqués et de plus en plus étendus. Né au cours des années 90 dans les marchés installés dans de nombreuses villes méditerranéennes comme Marseille, ce commerce à bas prix explose dans des métropoles chinoises d’envergure mondiale, où les produits bas de gamme s’exportent par conteneurs entiers. Olivier Pliez revient sur les logiques d’organisation de ce #commerce.

      Vous présentez cette « mondialisation par le bas » en suivant des objets à travers le monde. Comment les avez-vous choisis ?

      Nous avons sélectionné ceux qui révélaient l’étendue des réseaux à travers le monde. Nous racontons ainsi comment un homme d’affaires a fait fortune grâce aux extensions de cheveux artificiels : simple revendeur de mèches à Barbès dans les années 80, il est ensuite devenu le principal revendeur pour l’Europe, avant d’installer ses propres usines au Bénin puis au Nigeria, où il emploie 7 000 personnes ! Cet exemple de réussite économique, où des produits fabriqués en Afrique se vendent en Europe, nous pousse à sortir de nos schémas habituels : l’Afrique n’est pas seulement un continent pris au piège de la Françafrique ou de la Chinafrique. Certes, la mondialisation est avant tout un rapport de dominant-dominé, avec des riches qui exploitent des pauvres, des Nord qui profitent des Sud. Mais ces espaces pauvres et dominés intéressent le marché car ce sont des lieux de #consommation - je pense à des produits neufs mais aussi, par exemple, aux voitures de seconde main en provenance d’Europe - et parfois même des lieux de production d’objets que l’on ne trouve pas ailleurs. Nous essayons donc de montrer comment des marchands, des fabricants, qui ne sont pas les plus armés face à la mondialisation, arrivent tout de même à tirer parti de ces #réseaux_d’échanges.

      Comment a évolué ce commerce au fil du temps ?

      Tout a commencé dans les années 80 avec le « #commerce_au_cabas » : des gens se rendaient dans des marchés tel celui de #Belsunce à #Marseille. Ils achetaient des produits bas de gamme comme des vêtements, des objets électroniques ou du petit électroménager, qu’ils ramenaient à la main au Maghreb pour les rerevendre. Ce commerce est un succès, et la demande se fait de plus en plus forte, à tel point que les marchands augmentent les volumes et achètent les marchandises par conteneurs entiers. Ils vont alors se fournir vers des villes plus grandes : d’abord #Istanbul, puis #Dubaï, et enfin, des villes chinoises comme #Yiwu : véritable #ville-marché à deux heures de train au sud de Shanghai, on y trouve des magasins d’usines ouverts 364 jours par an, où l’on peut se fournir en « menus articles », c’est-à-dire des #appareils_ménagers, des #jouets, de la #papeterie, des #vêtements ou encore des #objets_religieux. Dans les cafés, des marchands parlent « affaires », dans toutes les langues.

      Marseille, Istanbul, Dubaï, et maintenant Yiwu : pourquoi ce commerce se déplace-t-il à l’Est ?

      Chaque changement de ville correspond à un élargissement des lieux de consommation, et donc à une augmentation de la demande. A Marseille dans les années 90, le marché alimente surtout le #Maghreb. Puis les marchands maghrébins sont partis se fournir à Istanbul, au moment où la chute de l’URSS fait exploser la demande de consommation dans l’aire ex-soviétique. Cette ville offre alors des prix plus intéressants que Marseille. Lorsque Dubaï émerge à son tour, ce sont l’#Iran et toute la #corne_de_l’Afrique qui s’ajoutent à la liste des lieux de consommation. Enfin, en Chine, Yiwu est une #ville_globale, qui vend des produits dans le monde entier. En plus des affiches en arabe ou en russe, on voit aussi des panneaux en espagnol, preuve de la présence de marchands latino-américains.

      Les villes qui se font doubler perdent-elles leur rôle commercial ?

      A Marseille, le #marché_de_Belsunce a disparu et le quartier est en cours de #gentrification. A Istanbul ou Dubaï, villes très internationales, le commerce reste très actif mais répond à des besoins plus spécifiques : par exemple, Dubaï assure des livraisons plus rapides que Yiwu. Plus largement, pour rester en compétition, de nombreuses villes se spécialisent : celles de #Malaisie vendent des #meubles_en_bois, celles du #Vietnam du #textile, etc.

      Qu’est-ce qui explique en Chine le succès de Yiwu, bien moins connue qu’Istanbul ou Dubaï ?

      Yiwu est connue des grossistes, pas des touristes. Contrairement à ses concurrentes, elle s’est développée pour le marché, alors qu’ailleurs, le marché naissait dans la ville préexistante. A la fin des années 90, Yiwu a fait le choix d’installer des magasins ouverts toute l’année, alors que ses concurrentes chinoises proposaient des foires ouvertes dans un temps limité, ce qui était plus contraignant pour les acheteurs. De plus, elle permet l’exportation sur de petits volumes - l’équivalent d’un demi-conteneur -, ce qui attire des marchands moins fortunés. Et puis, Yiwu a aussi élargi ses gammes de produits, en continuant à vendre du bas de gamme, mais en ajoutant des éléments de meilleure qualité, toujours dans le domaine du vêtement, des jouets, du papier. Il y a quelques années, on y trouvait jusqu’à 90 % de produits de contrefaçon. Ce n’est plus le cas. Cela permet d’atteindre de nouveaux marchés de consommation, jusque dans les pays du Nord ! En France, certaines grandes surfaces discount ou de petites boutiques proposent des produits venus de villes comme Yiwu.

      Donc, la « mondialisation des pauvres » concerne aussi les pays riches ?

      Oui. On le voit par exemple à #El_Eulma, le plus grand marché d’#Algérie, connu dans tout le Maghreb. On y trouve notamment des vêtements et des #fournitures_scolaires que tout le monde vient acheter, y compris des personnes qui vivent en Europe mais qui y viennent pendant leurs vacances. Les mêmes types de produits sont ainsi présents en #Afrique, en #Amérique_latine, en #Asie_du_Sud-Est, mais aussi ainsi dans les pays occidentaux : à Yiwu, les Etats-Unis et l’UE figurent en bonne place dans les listes de clients importants. C’est en quelque sorte l’illustration concrète des nouvelles routes de la soie que la Chine étend dans le monde entier. Aujourd’hui, des trains relient Yiwu à Téhéran, mais aussi à Madrid et à Londres ou Budapest. Economiquement, le #transport_maritime reste moins coûteux, mais c’est un symbole important de l’étendue de sa puissance commerciale.

      Ces réseaux commerciaux pourront-ils satisfaire les futurs besoins de l’Afrique, en forte croissance démographique ?

      En ce qui concerne le besoin de consommation, oui. Ce sera notamment le cas du golfe de Guinée : cette région portuaire de 30 millions d’habitants, anglophones ou francophones, a de bons atouts pour s’intégrer aux réseaux mondiaux. Pour d’autres zones, comme pour la bordure méridionale du Sahel, ce sera plus dur, même si les grandes capitales de cette zone affichent des publicités pour le port le plus proche, ce qui montre l’existence de lien avec le commerce international. En revanche, les activités économiques ne fourniront pas d’emploi à tout le monde, loin de là.

      Votre livre montre des commerçants qui circulent dans le monde entier. Comment analyser les contraintes que leur impose la politique migratoire européenne ?

      Tous les spécialistes des migrations disent depuis trente ans : laissez-les circuler ! Les conséquences de la fermeture des frontières européennes sont faciles à mesurer. Dans les années 90 et 2000, Istanbul a attiré de nombreux commerçants qui ne pouvaient pas se rendre en France faute de #visa. Aux Etats-Unis, des travaux ont montré la même chose dans les relations avec l’Amérique latine : les personnes avec un double visa circulaient et créaient cette mondialisation. Quand les contraintes de circulation s’accroissent, le commerce ne s’arrête pas, il se reporte. C’est bien ce qu’ont compris les Chinois en créant Yiwu et en y garantissant un bon accueil des marchands maghrébins, et plus largement, arabes.

      Avec cette image d’hommes et de produits circulant pour le plus grand bien de tous, ne glisse-t-on pas vers une « mondialisation heureuse » qui néglige la question des inégalités ?

      Nous dénonçons cette mondialisation qui est source d’inégalités. Mais nous essayons de comprendre comment elle s’installe au plus près des pauvres pour les inclure dans le #marché. Ce n’est pas une mondialisation plus angélique que l’autre, mais on n’en parle pas ou peu, notamment parce qu’il est difficile de quantifier les #flux qui circulent, comme on le fait pour les autres lieux de la mondialisation. Il manquait aussi une géographie à ce champ très marqué par les sociologues et les anthropologues, c’est ce que nous avons voulu faire.

      http://www.liberation.fr/debats/2018/04/06/olivier-pliez-avec-le-bas-de-gamme-et-la-contrefacon-la-mondialisation-s-
      #frontières #ouverture_des_frontières #fermeture_des_frontières #circulation #route_de_la_soie (les nouvelles "routes de la soie")

  • Divorce commercial entre la marque de chaussure, Birkenstock, et Amazon Europe

    Dès le 1er janvier, la marque familiale allemande ne commercialisera plus ses produits chez #Amazon Europe. La présence de #contrefaçons, en nombre sur le géant de la vente en ligne, est invoquée par la marque.

    Birkenstock, créé il y a presque 250 ans, connue mondialement pour ses sandales aux semelles ergonomiques et après une longue série d’avertissements pour produits contrefaits, a dénoncé l’absence de réaction de la part d’Amazon et la présence, encore et toujours, de nombreuses contrefaçons.


    Jusqu’à 70% moins cher
    Des copies de sandales jusqu’à 70 % moins cher que les originales seraient toujours en vente sur le site. Pour Birkenstock, les risques sont limités, moins de 10 % de ses ventes sont réalisées en ligne

    Mais ce qui n’est ici qu’un exemple met en évidence un problème beaucoup plus large chez Amazon, qui gère assez difficilement la présence de contrefaçon. Quand vous achetez via Amazon, ce n’est pas forcément chez Amazon que vous achetez. Amazon fait appel à plein de revendeurs tiers et c’est comme ça que leur modèle économique fonctionne.

    Il y a un véritable flux de produits contrefaits sur ces plateformes, un problème qui s’est accentué depuis quelques années avec la présence accrue de revendeurs chinois. Apple a déjà porté plainte contre des chargeurs, adaptateurs et autres accessoires contrefaits, et des marques de jouets aussi dans un marché, il est vrai, réputé très difficile à contrôler puisque trois quarts de la production vient de Chine.

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    La suite https://www.rtbf.be/info/economie/detail_divorce-commercial-entre-la-marque-de-chaussure-birkenstock-et-amazon-eu

    • Amazon et Ebay sommés de retirer des faux Lego représentant des soldats du IIIe Reich
      http://www.lefigaro.fr/societes/2017/12/14/20005-20171214ARTFIG00298-amazon-et-ebay-sommes-de-retirer-des-faux-lego-re

      « Des figurines vendues par l’entreprise allemande CustomBricks sont en vente libre sur Amazon et l’étaient jusque très récemment sur Ebay. Ces figurines, contrefaçons de Lego, sont des reproductions de soldats de l’armée du IIIe Reich, responsables de crimes contre l’humanité », affirme l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) dans un communiqué. « Sur YouTube, des vidéos réalisées avec ces figurines et visionnées plusieurs millions de fois reproduisent la révolte du ghetto de Varsovie, le camp d’Auschwitz ou des armées entières de soldats du IIIe Reich », ajoute-t-elle. « La vente de figurines de soldats du IIIe Reich banalise et fait l’apologie de crimes contre l’humanité. Nous demandons à Amazon et Ebay de retirer ces figurines de leur site et à YouTube de supprimer les vidéos mettant en scène ces figurines. En cas de refus de leur part, nous agirons en justice pour exiger l’application du droit français », déclare son président Sacha Ghozlan.
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      Sur Amazon, des figurines de soldats ou d’officiers de l’armée allemande, parfois équipés de fusils, mortiers ou grenades à main, sont disponibles à partir de 11,95 euros. On y trouve également divers accessoires et véhicules, comme des chars ou des canons mobiles. Sur les fiches techniques de ces objets, le fabricant les recommande à un public de « 14 ans et plus ».
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  • Belgique : Des médicaments achetés au rabais et travestis légalement. RTBF - Odile Leherte - 5 Septembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-medicaments-achetes-au-rabais-et-travestis-legalement?id=9700387

    La société Pi Pharma se présente comme leader sur le marché de l’importation parallèle en Belgique. Elle achète des lots de médicaments à l’étranger, les négocie au meilleur prix, les importe en Belgique où elle les reconditionne. « Nous avons environ 250 personnes qui travaillent pour modifier les boîtes et les notices des boîtes dans les trois langues belges bien sûr », explique à la RTBF le porte-parole de PI Pharma, Leon Van Rompay. Ils peuvent aussi changer le nom du médicament : en pharmacie, le « Detralex » roumain n’évoquerait rien au patient belge habitué au nom « Daflon », pour la même molécule.

    La société peut découper les blisters, y coller un double film d’aluminium avec le nom belge du médicament. Tout cela donne au médicament une drôle d’allure, même si rien de tout cela n’est illégal.
    « C’est une technique qui est promue par l’Union européenne dans une grande philosophie d’instaurer davantage de concurrence sur le marché, commente Joris Van Assche, administrateur délégué de FEBELGEN. Un principe qu’on approuve. Mais on voit qu’au niveau de la mise en œuvre en Belgique, l’effet réel est très limite. Ils ne sont pas moins chers ».

    Olivier Bailly, journaliste à Médor a enquêté pendant plusieurs mois. Il a analysé le prix de plus de 300 médicaments :  "Dans 80% des cas, le prix des médicaments importés était équivalent ou plus élevé que celui des médicaments concurrents".

    Alors, à quoi sert ce marché de l’importation parallèle de médicaments ?
    « À enrichir ceux qui ont trouvé le filon », assène Anne Hendrickx, économiste aux mutualités socialistes. « Ce ne sont pas des produits qui ont un intérêt en termes de santé publique. Au total, en Belgique, on doit approcher les 100 millions d’euros de vente en importations parallèles. À peu près la moitié est financée par l’assurance maladie et l’autre moitié est financée directement par le patient, soit par la part qu’il paye sur ses médicaments remboursés, mais aussi via des médicaments qui ne sont pas du tout remboursés, comme le Viagra, le Xanax… »

    « Ceci est vraiment enregistré et autorisé par l’Agence fédérale des médicaments. On peut donc rassurer le patient pour sa santé, ajoute Jean Hermesse, président des Mutualités chrétiennes. Mais on déplore un manque de transparence. »

    Ce manque de transparence est pointé par les deux mutualités, mais aussi par certains pharmaciens. « Nous avons pour politique de ne pas vendre de médicaments d’importation parallèle », nous explique Caroline, qui a préféré taire le nom de sa pharmacie. « Pour nous, c’est tromper le patient. Car ce n’est pas son médicament habituel. »
    Si l’Agence du médicament accepte ce reconditionnement, c’est parce qu’il s’agit de la même molécule. C’est ce même argument qui mène à une situation quelque peu surréaliste. « Au cours de mon enquête, j’ai pu remarquer qu’un médicament générique pouvait être reconditionné avec un blister du médicament original. »

    Le médicament de traitement de l’hypertension « Valsartan Sandoz » s’est ainsi retrouvé recouvert d’une pellicule mentionnant le Diovan de Novartis. Le patient qui prend le médicament original Diovan de Novartis a pu voir son médicament remplacé du jour au lendemain par le générique, le Valsartan Sandoz, sans le savoir.

    Des actions en justice sont actuellement en cours
    Le groupe Novartis est furieux. Quand nous avons sollicité Novartis, le groupe pharmaceutique nous a répondu par mail que « Novartis considère tout remplacement de marque de produits génériques par la marque de produits originaux comme constituant une infraction de marque et une pratique commerciale déloyale. Des actions en justice sont actuellement menées contre les importateurs parallèles engagés dans de telles pratiques. »

    Pour les mutualités chrétiennes et socialistes, ce marché d’importation parallèle brouille en tout cas les cartes. « Pour la plupart des patients, le risque, c’est la confusion, insiste Anne Hendrickx. Parfois le médicament a le même aspect. Parfois pas. Imaginez la personne qui prend plusieurs pilules de différentes couleurs et qui a ses habitudes. Du jour au lendemain, cela change, sans qu’elle en ait été prévenue. Cela peut l’induire en erreur. »

    Anne Hendrickx déplore par ailleurs, un manque de clarté du message dans un contexte plus large de lutte contre la contrefaçon des médicaments. « On sait qu’on peut trouver sur internet des médicaments contrefaits qui peuvent être dangereux. On dit aux patients de se méfier d’un médicament qui paraît un peu bizarre. Et ici, on dit le contraire, on peut avoir découpé dans la plaquette, la pilule peut être différente. C’est normal. »

    La solution proposée passe par la clarté absolue du pharmacien. « Il faut que le pharmacien prévienne le patient qu’il ne lui donne pas son médicament habituel. Comme ça, si le patient repère un médicament étrange, il saura que c’est normal. »

    L’enquête d’Olivier Bailly est à lire dans Médor https://medor.coop/fr/article/medocs-remballer-extrait

    #médicaments #big_pharma #Belgique #union_européenne #concurrence #contrefaçon #novartis #sandoz #Roumanie #Diovan #Valsartan #Médor #prix #industrie_pharmaceutique #pharma #Santé #trucage

  • Les eurodéputés veulent que la Commission se libère des #Lobbies du #tabac
    https://www.mediapart.fr/journal/international/130316/les-eurodeputes-veulent-que-la-commission-se-libere-des-lobbies-du-tabac

    Les eurodéputés exhortent la commission européenne à ne pas reconduire un accord sulfureux, qui la lie depuis douze ans au géant du tabac #Philip_Morris. Cet accord « revient à confier la lutte contre la criminalité organisée à Al Capone », estime ainsi l’écolo français José Bové. L’exécutif de Jean-Claude Juncker hésite.

    #International #contrefaçon #Dalligate #John_Dalli #Kristalina_Georgieva #Parlement_européen #Philippe_Juvin #Transparence #UE

  • La #HADOPI : totem et tabou - Rapport du Sénat (8 juillet 2015)
    http://www.senat.fr/notice-rapport/2014/r14-600-notice.html

    Le 1er octobre 2010, les premières recommandations de la procédure de réponse graduée étaient envoyées aux internautes. Après plusieurs mois de débats houleux à l’Assemblée nationale et au Sénat, une censure éclatante du Conseil Constitutionnel et une levée de boucliers des défenseurs de la liberté de l’Internet, la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) était née.

    Près de cinq ans plus tard, alors que les critiques ont laissé la place à l’indifférence et que ses moyens n’ont cessé de se réduire, quel est le bilan de la Hadopi ? Les résultats obtenus comme les évolutions techniques du piratage rendent-ils désormais l’institution obsolète ? Au contraire, ne doit-elle pas être maintenue, à tout le moins pour le symbole qu’elle représente en matière de protection des auteurs et de la création, à l’heure où ils n’ont jamais tant semblé en danger ?
    La mission d’information de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication consacrée à la Hadopi a tenté de répondre à ces questions et d’envisager ce que pourrait être une Hadopi rénovée, instrument efficient des politiques de lutte contre le #piratage et interlocuteur respecté des internautes.

    A l’issue de quatre mois de travaux, une vingtaine d’auditions et deux déplacements, respectivement à Bruxelles et dans les locaux de la Hadopi, M. Loïc Hervé (UDI-UC - Haute-Savoie) et Mme Corinne Bouchoux (ECOLO - Maine-et-Loire), co-rapporteurs de la mission d’information, développent douze propositions pour une Hadopi modernisée, outil parmi d’autres de la lutte contre la #contrefaçon culturelle et de la protection du droit des auteurs sur #Internet.

    #droit_d'auteur via @mona

  • Le pseudo-complot sataniste des Illuminati — Deux siècles d’irrésistible mondialisation d’une mystification à la con (1797-2015). « Pense-bête
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=6278

    À l’origine de cette #légende, un #fait établi : l’Ordre des #Illuminati a bien été fondé en 1776 dans le duché de Bavière (à dominante catholique alors que l’Allemagne du Nord était luthérienne) par l’ancien élève des Jésuites & juriste à la Faculté d’Ingolstadt Adam Weishaupt (1748-1830). En soi, le phénomène n’a rien d’original. Depuis le début du XVIII siècle, à travers toutes les villes d’Europe, des universitaires, scientifiques, philosophes ou notables, épris d’un rationalisme « éclairé » et d’une quête éthico-spirituelle hétérodoxe, créent des sociétés et confréries plus ou moins secrètes pour propager leurs idées sans subir les interdits professionnels et autres emprisonnements arbitraires à la demande du clergé. Leur clandestinité répond d’abord à la brutalité répressive d’un ordre moral théocratique, même si chez certaines Loges de la franc-maçonnerie cette dissimulation obligée s’accompagne d’un goût ésotérique pour les rituels d’initiation, d’un cloisonnement pyramidal et de signes de reconnaissance symboliques.(...)

    C’est juste après les attentats du #11 _septembre_2001, que toutes les légendes démoniaques touchant à l’emprise mondiale d’une seule et même société secrète trouvent leur synthèse dans le méta-complot Illuminati. Côté évangélistes d’ultra-droite, via la caisse de résonance du Net ou des télés privées, leur propagande prend une ampleur considérable, s’appuyant entre autres sur les signes de connivences qu’échangeraient ces maîtres du monde ainsi que les images subliminales obscènes introduites jusque dans les dessins animés de Disney.

    Côté scène Hip Hop, on observe une prolifération d’une obnubilation similaire en rumeurs incontrôlables. La plus prégnante concerne le rappeur 2Pac (fils d’une militant des #Black_Panthers) qui aurait été assassiné en septembre 1996 par les sbires de ladite Loge satanique pour avoir projeté d’intituler son album Killuminati. Au milieu des années 2000, une mutation s’opère. Ce sont désormais des stars du Rap ou R&B qui sont accusées, via interviews ou réseaux sociaux, d’être les marionnettes manipulées par leurs maîtres restées dans l’ombre (autrement dit, des Noirs ayant vendus leur âme à l’élite « judéo-maçonnique » blanche, mais sans prendre ni le risque ni la peine de le dire, comprend qui peut…). A tel point que le mouvement des Five Percenters est lui-même suspecté d’être une confrérie à la solde de ses frères ennemies. Parmi les cibles privilégiées de ces règlements de compte en cascades : Jay-Z, Beyoncé ou Rihana, ceux-ci n’hésitant pas à mimer exprès certaines gestuelles sataniques pour faire le buzz… Comme si les bobards ad hominem n’étaient plus ici que le prétexte à mettre en scène leur rivalité et agrémenter leur showbizness d’un storytelling fort rentable. On objectera qu’il ne s’agit plus là que d’un storytelling ludique où les Illuminati jouent le rôle d’Anti-Héros de pacotille, à l’image de leur frères ennemis les Super-Heros des Comics Marvel.

    Il n’empêche, que des millions de jeunes groupies du monde entier se familiarisent avec cette forme de #scepticisme-là – une méfiance envers le discours dominant des médias aussitôt retournée en hypothèse complotiste –, fait froid dans le dos. Ces racontars juvéniles ont beau, la plupart du temps, être déconnectés de leur background idéologique d’origine, – une Secte « judéo-maçonnique » à l’emprise mondialisée –, cette coquille presque vide produit son effet dévastateur : le dévoiement de toute conscience politique, remettant en cause l’ordre social, la propagande de tel ou tel Pouvoir institué, par l’esprit a-critique d’une fixette paranoïaque.

    D’autant que la jonction entre les argumentaires de #conspirationnistes de l’#extrême-droite évangéliste et les dérivatifs Killuminati de la contre-culture Hip Hop est toujours possible. En puisant, par exemple, à la source des mêmes best-sellers, ceux de Dan Brown, de Anges et Démons (2000) à Da Vinci Code (2003), surfant sur l’ambigu fil du rasoir de l’authentique révélation documentée et de la pure fiction, pour brouiller les pistes et diffuser de pernicieuses contre-vérités historiques.

    Autre cas de jonction, plus alarmant encore, quand le scénariste animateur-radio Alex Jones, figure de proue du mouvement Tea Party et climato-sceptique accusant l’État fédéral de planifier un eugénisme à l’échelle planétaire, reçoit dans son émission-vidéo PrisonPlanet.com, diffusée sur le Web, le rappeur KRS-One, lui suggérant que le président Obama et lui aussi une « puppet of the New World Order », alias les Illuminati, thèse reprise par le Professor Griff de Public Ennemy ou par le chanteur américano-péruvien du groupe Immortal Technique. Jusqu’à ce que, par retour de flamme du délire paranoïde, ce même Axel Jones soit dénoncé sur la Toile comme un « #juif_caché » et « agent provocateur » manipulé par les Illuminati.

    Et la scène française n’a pas été épargnée par cette résurgence du message idéologique anti-« judéo-maçonnique » dans le phrasé a priori émancipateur dudit « rap conscient ». Il n’y a qu’à voir le véritable délire antisémite de la chanson « Illuminazi 666 », produite en 2008 par un ancien membre du groupe Assassin, sous son nouveau blaze, Rock’n squat, alias Mathias Cassel, frère de l’acteur et pote de Mathieu Kassovitz :

    « Ils sont tous impliqués dans ces sociétés secrètes / John Kerry, George Bush, Tony Blair, Elysabeth / Grande Patronne du trafic d’opium / Illuminazi 6.6.6., le mensonge démasqué dans mon mix, mix ,mix / Y a pas de guerres que des bénéfices, les bankers, les cartels 6.6.6. / Skulls & Bones pratiquent des rites sataniques / Vénèrent Jabulon le nom de diable pour les juifs, / Magog est le nom de George Bush dans leurs rites / c’est le nom de l’armée de Satan, aïe aïe y a un hic ! »

    Ce cas demeure sans doute assez isolé, mais le virus dormant de la rumeur peut aussi profiter à d’autres cinglés.

    Arrêtons-nous là, sous peine de surestimer le nombre des adeptes identitaires, d’où qu’ils viennent, de cette idéologie du soupçon ciblé (ou de sombrer comme P.-A. Taguieff dans le délire néo-complotiste contre le péril « gauchisto-islamiste »).
    Reste que la vigilance est plus que jamais nécessaire – comme le dossier « Complot partout, révolution nulle part », du journal CQFD de décembre 2014 le soulignait – face à la contamination de la pensée critique contemporaine par les pires #contrefaçons_du_discours_contestataires. Un dernier coup d’œil du côté du Street Art suffit à montrer comment la dénonciation orwellienne d’un Big Brother totalitaire d’hier & de demain peut virer, à son insu ou pas, du côté d’une imagerie ésotérico-fascisante.

  • Library Genesis / LibGen
    https://sites.google.com/site/themetalibrary/library-genesis

    Based in Russia, this is the largest currently openly available collection. They have several initiatives: i. 1 million files of mainly non-fiction ebooks, ii. 900k of mainly fiction ebooks, iii. 20 million papers from journals of science, history, art etc., iv. comics, magazines and paintings; totally amounting to at least 30 TB — easily the Library of Congress of the digital world. The Libgen movement mainly focusses on downloading whole collections that have already been posted in fora or as torrents, although a significant portion is also due to individual efforts.

    Pratique.

    #Accès_libre #Article_scientifique #Base_de_données #Contrefaçon #Culture #Datalove #Libre_accès_(édition_scientifique) #Livre_numérique #Science

  • Téléchargement : le club secret et élitiste des passionnés du partage en ligne
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/09/22/telechargement-le-club-secret-et-elitiste-des-passionnes-du-partage-en-ligne

    Quelques milliers d’internautes ont décidé de se regrouper en communautés très fermées afin de partager – de façon illégale – des œuvres culturelles rares ou dans des formats de très bonne qualité.

    Si seulement j’avais le temps...

    #BitTorrent_(protocole) #Cinéma #Contrefaçon #Culture #Musique #Pair_à_pair #Peer-to-peer #Piratage_informatique #Tracker #Tracker_BitTorrent

    • article vraiment fascinant sur les #marchés_de_gros (#électronique mais pas seulement) en #Chine, la #contrefaçon, la #douane

      These shops have a lot of great stories as to how they came across these goods and you would be forgiven for believing one of them to be honest, they can tell a good story.

      When this container of incredibly priced shoes arrives at customs and you are getting them inspected before they clear through and can be delivered to your warehouse what will happen when they ask to see your documentation allowing you to import a trademarked brand? You guessed it. Best case scenario you lose the goods, worst case you lose a lot more. In fact so many shipping companies are sick of this headache they may ask to see your trademark rights documentation before shipping the goods.

      Les produits refurbished :

      These are “genuine products” which did actually start life as a factory original item. They are then stripped down with the internals removed and replaced with Chinese copy parts. Hard drives, screen, processors, camera lenses, and casings are all stripped off and sold for a profit then replaced with inferior, but working replacements.

      avec un effet contre-intuitif sur la destination géographique de ces produits :

      These places are becoming more and more popular now as countless foreign markets emerge where branded originals are extremely expensive. Not for instance in the UK and USA where branded originals are actually quite good value. I am talking about African, Middle East and South American countries where high demand and low supply for genuine branded goods means that these lower quality refurbished models have a good market.

      I have met a lot of interesting people from African countries who are opening hotels or bars there and come here to buy the products that just aren’t available back home.

      Like this guy below who has travelled here to buy two hundred 32” lcd tv’s his boss needs for the hotel bed rooms in his latest development because there is no place where they come from to buy such things. Many times I have shown them the price in the UK on my ipad and they have been close to jumping on a plane to make a call into an Argos store.

      #commerce #afrique #import-export

    • Déjà en 2009 j’avais vu au Ghana des hotels intégralement équipés en matériel Chinois - de la plomberie au papier toilettes en passant par les télévisions... Probablement sans compter les matériaux de constructions - comme le mentionne cet article: http://www.scmp.com/magazines/post-magazine/article/1521076/afro-chinese-marriages-boom-guangzhou-will-it-be-til-death - “Today, he owns a five million yuan (HK$6.3 million) flat in Zhujiang New Town, Guangzhou’s smartest district, drives a car worth US$64,000 and speaks Putonghua. Issa ships 50 to 200 containers home per year - full of construction materials, because ’they’re the most lucrative’ - and makes an average US$2,000 on each container”.

    • Oui... Bizarre cette vague Chinoise chez moi ces derniers temps... Ca doit probablement avoir quelque chose à voir avec l’intérêt croissant de ma femme à trouver des fournisseurs de mèches Africaines directement là-bas... Je suis contaminé par la curiosité !

  • Le #fichage systématique des #échanges_postaux adopté en trois heures
    http://www.pcinpact.com/news/84535-le-fichage-systematique-echanges-postaux-adopte-en-trois-heures.htm

    Comme une lettre à la #poste ! La proposition de #loi socialiste sur la #contrefaçon a été adoptée en seulement trois heures par les #sénateurs. Au menu notamment, des peines de contrefaçon plus musclées et un fichage monstre de l’ensemble des biens achetés ou vendus à distance par les #internautes français, vers l’étranger, l’#Union_Européenne comprise.

  • De la fausseté des variétés anciennes de #légumes
    http://www.dumieletdusel.com/archives/2013/11/06/28376387.html

    Cependant il existe vraiment des variétés anciennes, me rétorquerez-vous, avec raison. Prenons par exemple les fameuses tomates cœur de bœuf. Cette variété est effectivement ancienne, c’est une grosse tomate très irrégulière, très charnue et parfaitement invendable dans la grande #distribution car elle ne supporte pas les chocs une fois qu’elle est à maturité. Comme il y a un regain d’intérêt du public pour ces tomates ayant beaucoup de goût, que croyez-vous qu’’ont mijoté les industriels, les petits malins Savéol et compagnie ? Eh bien ils ont recréé une pseudo tomate cœur de bœuf, qui ressemble vaguement à l’autre parce qu’elle est côtelée, mais un œil averti la reconnaît tout de suite car trop régulière. Elles ont toutes la même tête et la même taille. De plus, à la coupe, on voit qu’elle est creuse alors que la vraie est pleine et charnue. Et au goût... c’est tout simplement lamentable. La cœur de bœuf industrielle est une menteuse !

    #agriculture #consommation

    • @aude_v oui et derrière cette approche libertarienne Kokopelli c’est aussi pas mal de business, c’est assez triste.
      Leur gros bouquin « les semences de kokopelli » (que j’avais acheté dans mon enthousiasme de l’époque), mi catalogue, mi manuel de production de semences avec 2-3 conseils de culture, dont rien ne justifie le prix.
      Les marges énormes de leurs sachets de graines rémunérés quelques centimes à leurs producteurs respectifs.
      Les nombreux voyages annuels de leur président (à vie ?) en Inde (que je mets en lien aussi avec les positions de ce dernier quant au réchauffement climatique).

      Depuis quelques années, pour ce que je n’autoproduis pas je me fournis chez Biaugerme http://www.biaugerme.com, chez qui l’adéquation discours-pratique est d’un autre ordre.
      Et deux réseaux non commerciaux plus locaux que je connais un peu directement ou indirectement : http://www.haziensarea.org/index.php/eu.html au Pays Basque et http://biodiva.free.fr/spip2/index.php3 dans le Quercy-Rouergue.

    • Ce qui me dérange c’est la sacralisation des anciennes variétés de légumes ou de fruits. Ces variétés ne sont pas forcément meilleures ou plus résistantes parce qu’elles sont anciennes.

      Ca se voit dans la critique de Kokopelli où les travaux de Tom Wagner sont snobé alors qu’il fait un travail peut être capital pour créer des variétés de pommes de terre fertiles qui peuvent être reproduites par graines pour supprimer les virus au lieu d’utiliser des techniques high-tech de laboratoire.

      Maintenant on comprend mieux comment tout ça marche et il y a des techniques pointues accessibles aux amateurs (voir Breed your own vegetables varieties de Carole Deppe). Il serait dommageable de croire qu’on ne peut pas faire mieux que les anciens. Des tas d’amateurs tentent de rendre fertiles des ails ou des tubercules des Andes, de transformer les scorsonères en des salades vivaces, de rendre les pastèques vivaces ...

    • @nicolasm

      Ces variétés ne sont pas forcément meilleures ou plus résistantes parce qu’elles sont anciennes.

      Y’a quand même quelques chances si elles ont survécu qu’il y ait de bonnes raisons gustatives productives ou pour la résistance aux maladies. Sinon cultiver la diversité ne nuit jamais, les différences entre deux tomates comme la Crimée et la St Pierre ou la productivité de la petite poire jaune te permettent aussi différents usages culinaires.

      Tant mieux si on assiste à un effet de mode ’graines anciennes’, pourvu que cela dure et s’étende car la règle dans les potagers de campagne est plutôt roundup, engrais, tue-limaces et graines de supermarché…
      Un conservatoire de graines n’est pas forcément rempli de conservateurs et les conserves de légumes anciens peuvent même être fraîches :)
      L’un n’empêche pas l’autre, on peut tester de nouvelles plantes et utiliser des anciennes.

      L’inquiétude de perdre des graines anciennes a des fondements réels, ne serait-ce que la disparition de la paysannerie et faire mieux que les anciens est un terme curieux, de quels anciens parles-tu ? Vers quel progrès tendre ?
      J’aimerais connaitre l’Histoire du potager et savoir pourquoi en si peu de temps on a perdu la connaissance des plantes et de leur culture. En moins d’un siècle, on a bousillé la culture du sol, le vin des égyptiens était un remède aujourd’hui c’est plutôt du poison.

      #progrès #modernité

    • @touti, je ne suis pas contre les variétés anciennes hein, surtout pas. Mais je vois dans les milieux #écologie, #bio et #permaculture une sorte de filtre où ancien = bien, et moderne = mal.

      Les variétés anciennes sont importantes en tant que telles, et en tant que base génétique pour de nouvelles variétés. Les variétés anciennes n’ont pas forcément étaient sélectionnées pour le meilleur goût, ne sont pas forcément résistantes aux maladies ayant muté récemment ou importées, et pour certaines espèces les variétés traditionnelles étaient « juste » le résultat de sélection des plus performantes et des traits dominants dans les croisements (pour les cucurbitacées par exemple). Et elles ont été sélectionnées dans (et pour) des conditions de cultures certes non industrielles mais à l’ancienne, et il pourrait y avoir des variétés (à développer) plus adaptées à une culture en permaculture (sol paillé, polyculture d’espèces ...).

      En bref, je voulais dire que les variétés anciennes sont une bonne base, mais pas forcément le Graal.

    • moderne=mal
      Oui, tout à fait, et je pense que cette méfiance se justifie. La notion de modernité n’est pas constituée du respect du cycle naturel, de la vie, de la lenteur, de la capacité d’observer avant d’agir. L’idée même de progrès est aussi à remettre en cause parce qu’il y a tellement de choses à (ré)apprendre avec humilité.
      Tu parles de permaculture, mais ce n’est pas un point de vue théorique, c’est une pratique longue et laborieuse avant de porter ses fruits, un état d’esprit assez éloigné de la technicité moderne au rendu immédiat. #Emilia_Hazelip racontait comment avoir des abricotiers de 800 ans, pourtant ils ne peuvent exister que si on a la capacité d’envisager que ce que l’on plante aujourd’hui est pour un futur inconnu.

    • @touti
      La modernité et le progrès portent en eux tout un bagage idéologique fort justement analysé par la #décroissance. Cela dit il serait très dommageable de se priver de ces deux notions pour envisager un futur meilleur :
      – Modernité : nos actions s’inscrivent dans un cadre, des connaissances, une urgence, des techniques, des matériaux qui n’étaient pas les mêmes que dans les générations précédentes
      – Progrès : oui on peut faire mieux que nos ancêtres, et j’espère qu’on le fera car la vie n’était pas spécialement rose. On peut organiser d’autres formes de (non-)gouvernance, redéfinir la propriété de la terre, mettre en place de meilleurs systèmes agricoles (#permaculture, #keyline_system, #élevage_leader_follower, l’#holistic_management, #restoration_agriculture), on a encore la technologie pour faire du terrassement, facilement pour mettre en place des systèmes d’#aquaculture, peut être bientôt des #céréales_vivaces, le meilleur des espèces et variétés de tous les continents. Alors oui il faut regarder en arrière et prendre tout ce qu’il y a pu y avoir de bon pour notre futur post pétrole (et il y en a eu des tas, bien obligés), mais surtout faire un hybride avec ce qu’il y a de bon dans nos sociétés modernes (y en a) et chez les #sociétés_primitives. Sinon je ne suis pas sûr qu’on y arrive, et surtout que ce soit un truc enthousiasmant pour les jeunes générations. #blabla

    • @nicolasm monter des salades pour permettre aux jeunes générations de croire que l’avenir est enthousiasmant c’est pas trop ma tasse de thé, sur qu’il faudrait un truc plus fun que Fukushima.
      Quand tu dis modernité et progrès et que tu cites derrière tous ces modes de culture qui permettent de restaurer la terre parce qu’elle est devenue désert, de la respecter, d’éviter de la gorger de saloperies, d’être en harmonie avec les autres, je ne vois pas bien ce qu’il y a de moderne à part que cela se passe aujourd’hui. Je suis bien d’accord qu’il faut réparer les conneries et tenter de faire un peu mieux que FNSEA et PACA réunis…
      mais c’est pas de la modernité, c’est juste une nécessité essentielle.

    • Si tu ne vois pas ce qu’il y a de moderne à faire reculer le désert et vivre en harmonie avec les autres, je t’encourage à regarder l’histoire de la dernière centaine de siècles, tu pourras y déceler un cycle récurent de montée d’une civilisation, de déforestation, d’érosion des sols, de dégradation des voies navigables et d’irrigation, de salinisation, et de crash de la civilisation en question.

      Et si tu te renseignes mieux sur les techniques que j’ai citées, tu verras quelles sont des avancées, parfois révolutionnaires, et qu’elles datent d’un siècle maxi, souvent de moins de 50 ans.

      Et tu peux utiliser un ton plus courtois au passage, ça pourra pas faire de mal

    • Je suis moi aussi très réservée sur les vocables « progrès » et « modernité » qui revoient véritablement à tout un tas de technologies ou de pratiques qui n’ont pas apporté le bonheur, loin s’en faut. Je préfère parler d’#agriculture_heureuse, non pas parce que les paysans s’éclatent en désherbant mais parce qu’elle est vertueuse à tout point de vue. Pour les rendements, l’environnement, le paysans, les animaux, etc. Que se soit « nouveau » ou pas, comme dans le marketing, on s’en fout, et on s’en fout d’autant plus que les techniques agricoles s’appuient le plus souvent sur des pratiques antérieures. L’agriculture est le premier logiciel libre et qu’elle le reste.

    • Mais il ne s’agit pas de sacraliser des variétés anciennes parce qu’elles sont anciennes, mais de pérenniser celles d’entre elles qui ont fait leurs preuves parce qu’elles sont délicieuses au goût, faciles à reproduire et à s’adapter.

    • @nicolasm il n’y a rien de méprisant dans mes propos, si ce sont les salades qui te gênent, désolée si ça t’a perturbé, mais elles me font rire. Il y a tellement de croyances dans la modernité et le progrès, même s’il y a peut-être mésentente sur le vocabulaire, que je me méfie de ce que cela véhicule.
      J’ai regardé avec intérêt les modes agricoles que tu dis modernes, certaines dont j’ignorais le nom sont très intéressantes mais je ne vois rien qui n’ait été pensé et fait auparavant. Les techniques modernes ne sont pas pour moi de cet ordre, le pourcentage de terres en permaculture ou en bio est mineur, la modernité pousse le bio vers l’industrialisation et bien loin de la pensée de l’écologie politique. L’#ethnobotanique est une science passionnante, elle permet de comprendre les interactions entre les sociétés humaines et les plantes.
      Si la modernité nous permettait de vivre les uns avec les autres plus harmonieusement et de faire reculer le désert j’y adhèrerai volontiers, malheureusement notre lien avec la nature est de plus en plus lointain. Tu as la chance d’évoluer dans un milieu qui requestionne ces rapports et tente de se rapprocher de cette connaissance, profites en bien.

    • @odilon on est d’accord sur les anciennes semences, même si je pense que les grainetiers les trouvent très peu performantes, et veulent plus contrôler les flux de distribution que le patrimoine génétique des anciennes variétés (dont ils ont un accès complet).

      @touti je t’assure que ces concepts n’existaient pas avant, et que du coup ils méritent toute notre attention car sinon on retournera dans une agriculture à l’ancienne qui avait aussi beaucoup de défauts.

      Par exemple l’Holistic management est une stratégie qui peut être mise en place très facilement grâce à une technologie moderne (les clôtures électriques facilement bougées par une seule personne + batterie + panneau solaire éventuel).


      Faut-il rejeter cette méthode d’élevage à cause de cette technologie moderne, voir de pointe ?

    • @nicolasm

      Faut-il rejeter cette méthode d’élevage à cause de cette technologie moderne, voir de pointe ?

      Mazette, tu penses que poser des piquets électriques solaires est une technologie moderne de pointe ?

      Respect du cycle de la terre, association de plantes, méthodes d’irrigation, jachère, culture en terrasses, sans labour, mulch, restauration des terres ne sont ni modernité ni progrès, ou nous n’avons pas la même définition du mot, tout cela existe depuis longtemps, le seul progrès est que l’on admet tout juste la nécessité de repenser notre rapport destructeur avec la nature, c’est bien l’essentiel.
      Avant les clôtures électriques existaient d’autres séparateurs pour les terres, par exemple pour effectuer les rotations de pâturages, comme des murets ou des haies, ou les fils de fer barbelé.

      Pas d’inquiétude, l’agriculture à l’ancienne ne reviendra jamais, #Goldsmith de la revue « The Ecologist » disait que cultiver en marge du monde agricole actuel sans prendre position globalement était impossible car nous subissons les pluies acides, les engrais des voisins, les ogms et les marchés boursiers.

      La modernité permet d’aller vite, d’accélérer des cycles, de réduire la main-d’oeuvre, de rentabiliser des investissements en les planifiant et d’étudier rationnellement et scientifiquement le possible futur. Cela conforte même, nécessité humaine oblige, l’idée que l’on fait mieux qu’avant.
      Sous ce prétexte de modernité et de progrès qui reste toujours aussi vendeur (sauf dans le milieu que tu décris en bio et permaculture qui doute de la modernité en elle même) on a acculé les agriculteurs à s’endetter, à déverser des pesticides, des engrais et, entre autres, à supprimer les haies pour aboutir à l’inverse de l’#agriculture_heureuse, au point que les suicides sont légions et que la paysannerie disparait. Par contre on peut employer un seul mexicain qui en une journée pourra poser 3ha de clôtures.

      Nature pas moderne :

    • @nicolasm, seenthis n’est vraiment pas un lieu pour la parano, ici on apprend à se connaitre, ou pas.
      Je pense défendre dans la vraie vie, par mes actes, des modes de vie plus écologique, au sens politique et pratique du terme. Je me heurte régulièrement à ceux qui dénigrent les semenciers de graines anciennes, aux artisans qui refusent d’utiliser la chaux à la place du ciment, aux villageois qui détruisent des murs de 300 ans d’âge pour construire des parkings, aux jeunes qui se disent ébénistes et qui coupent des poutres en chêne pour en faire des buches.
      Tous ces gens ont en commun de faire cela au nom de la modernité et du progrès et de persévérer en méprisant ouvertement ceux qui font autrement, pire parfois je tombe sur des industriels qui défendent ces méthodes ’modernes’ coûte que coûte, là, je sais plus facilement que c’est pour le fric.
      C’est pour cela que je te disais que tu as de la chance d’évoluer dans un milieu sensible à ces questions, parce que c’est une petite minorité en face de modes barbares.
      Tu n’as pourtant pas l’air de parler de modernité de la même façon, tant mieux, mais qui me le dit, sinon toi même lorsqu’on te pousse dans tes retranchements ;)

  • La controverse sur les #médicaments « contrefaits » | Monde | Economie | Santé et nutrition
    http://www.irinnews.org/fr/report/98901/la-controverse-sur-les-médicaments-contrefaits

    Pour Mogha Kamal-Yanni, conseillère senior en politique médicale d’Oxfam, les préoccupations des compagnies pharmaceutiques sont purement commerciales et ne sont pas pertinentes pour les initiatives de #santé publique.

    En regroupant les deux, « on transfère la responsabilité de contrôler et de faire respecter les droits de #propriété_intellectuelle du détenteur privé de ces droits aux gouvernements, qui ont des ressources très limitées, et on ne règle pas le problème. Ce sont les médicaments de mauvaise qualité qui sont le véritable problème », a dit Mme Kamal-Yanni lors d’une réunion à la Chatham House, à Londres.

    La législation en matière de #copyright et de propriété intellectuelle varie fortement d’une région du monde à l’autre en dépit des efforts d’harmonisation déployés par des pays comme les États-Unis et le Japon, où sont basées de nombreuses compagnies pharmaceutiques.

    On rapporte un certain nombre de cas dans lesquels des médicaments génériques fabriqués légalement dans des pays comme l’Inde et destinés à d’autres pays où leur utilisation est tout aussi légale, comme le Nigeria ou le Brésil, ont été saisis alors qu’ils transitaient par l’Europe sous prétexte qu’ils violaient des #brevets reconnus par la législation européenne.

    Résultat ? Les tentatives pour sceller un accord international destiné à lutter contre les médicaments contrefaits ont rencontré une vive opposition. Des pays comme le Brésil, la Chine et l’Inde ont notamment accusé les géants pharmaceutiques de tenter d’utiliser l’#OMS pour éliminer la concurrence des médicaments génériques, plus abordables.

    Selon Anna George, du Centre de sécurité sanitaire mondiale de la Chatham House, l’industrie pharmaceutique doit cesser de mettre l’accent sur le terme fourre-tout de « contrefait ».

    #contrefaçon #génériques #big_pharma

  • A qui le crime profite
    « Manière de voir » n° 130 — Août-septembre 2013http://www.monde-diplomatique.fr/mav/130

    De Pablo Escobar à Jérôme Cahuzac… Profitant des lacunes des règles et des lois, du secret bancaire et de la circulation sans contrôle des capitaux, truands et cols blancs, chacun dans son registre, s’en donnent a cœur joie. Et régulièrement, les gouvernements jurent qu’ils vont agir énergiquement…

    L’éditorial de Maurice Lemoine, qui a coordonné ce numéro :

    En bandes organisées
    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/130/LEMOINE/49481

    Rien de nouveau sous le soleil ? Des organisations hors la loi existaient déjà dans l’Antiquité, au Moyen Age, durant l’Ancien Régime et les décennies passées. Mais, depuis la fin du XXe siècle, les abandons de souveraineté et la mondialisation libérale ont permis aux capitaux de circuler sans frein d’un bout à l’autre de la planète. Et favorisé ainsi l’explosion d’un marché de la #finance hors de contrôle, auquel s’est connectée cette grande truanderie.

    #Violence #Fiscalité #Sécurité #Drogue #Fraude #Contrefaçon #Narcotrafic #Corruption #Libéralisme #Mondialisation #Capitalisme #Criminalité_financière

    Lu dans « Le Monde diplomatique » : 1982-1988
    http://www.monde-diplomatique.fr/mav/130/A/49486

  • Aurélie Filippetti confie une mission anti#piratage à la coprésidente d’#Hadopi - PC INpact
    http://www.pcinpact.com/news/80696-aurelie-filippetti-confie-mission-antipiratage-a-copresidente-dhadop

    Dans son exposé, Aurélie Filippetti évoque en effet qu’« en matière de lutte contre la #contrefaçon commerciale, il est nécessaire de promouvoir à l’échelle européenne une réflexion d’ensemble sur le rôle des #intermédiaires de l’internet dans la prévention et la cessation des comportements délictuels, voire criminels. » Prévenir un délit futur, c’est l’anticiper, et donc filtrer. C’est typiquement tout l’enjeu de l’affaire #Allostreaming qui vise à impliquer les moteurs et les fournisseurs d’accès afin d’empêcher la réapparition d’un site judiciairement bloqué...

    Mieux, la ministre ajoute qu’elle veillera « à expliquer les réflexions qui sont conduites au niveau national et à mettre en avant les aspects européens de la mission Lescure ». Pierre Lescure, en « missi dominici », ira ainsi promouvoir ces pistes « dans différents pays européens ». Voilà qui tombe au mieux : le professeur de droit Pierre Sirinelli vient de se voir charger au CSPLA de rouvrir le chantier du #droit_d'auteur et spécialement celui de la directive EUCD, celle d’où sont nées les lois Dadvsi et Hadopi.
    http://www.pcinpact.com/news/80599-le-chantier-europeen-droit-dauteur-souvre-au-ministere-culture.htm

    #filtrage #fai

  • Communiqué d’Act Up-Paris contre la « journée anti-contrefaçon »
    http://www.actupparis.org/spip.php?article5181

    il est indispensable de dissocier les enjeux de santé publique (composition chimique des produits) et enjeux économiques ayant trait à la protection de la propriété intellectuelle (utilisation détournée de marques).

    cf. http://seenthis.net/messages/141939
    #ACTA #santé #pharma #brevets #contrefaçon

    (à noter : au bout de 2 jours globalvoicesfr a fini par valider mes deux commentaires sur l’article http://fr.globalvoicesonline.org/2013/05/26/146846 ) ; mais sans réponse de l’auteur à ce jour…

  • tiens, Global Voices verse dans la propagande pro-#big_pharma

    le problème évoqué est bien réel, mais il doit aussi être lié à l’absence de médicaments à prix abordables sur ces marchés… et donc, entre autres, aux actions de lobbying pro-#brevets de ces mêmes industriels du médicaments présentés ici comme des chevaliers blancs ; cf. #ACTA, sujet pas du tout évoqué par l’article…

    mélanger à dessein violations de #propriété_intellectuelle et problème des faux médicaments, c’est de la fraude intellectuelle

    >> Journée mondiale anti-#contrefaçon : Le cas des médicaments
    http://fr.globalvoicesonline.org/2013/05/26/146846

    Le 28 mai aura lieu la journée mondiale anti-contrefaçon. L’occasion de s’intéresser aux différents domaines frappés par ce fléau moderne, de l’art à la maroquinerie en passant par les parfums, le textile, les produits d’entretien ou encore les casques audio. (...)

    l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 10% des médicaments fabriqués sont des faux.


    Nombre d’incidents causés par de faux médicaments, par année. Graphique de PSI (domaine public).

    La contrefaçon de médicaments touche tous les pays, sans exception, qu’ils soient développés ou moins. Elle atteint parfois des proportions vertigineuses, comme pour le traitement du paludisme, bidon une fois sur deux. En Europe, elle représente 24% des saisies douanières, soit davantage que les cigarettes. En 2010, elle a généré 75 milliards de dollars de bénéfices. Plus que le marché de la drogue. Une situation grave sur le plan de la santé publique, combattue à grand renfort de mesures plus ou moins idoines, plus ou moins efficaces.

    Fer de lance de ce combat en France, le #Leem (les entreprises du médicament) s’est doté en 2003 d’un comité anti-contrefaçon. Il assure un lien en continuum entre industriels et autorités publiques (service des douanes, justice…). Vigie plutôt que réelle force de frappe, ce comité n’en demeure pas moins en première ligne dans le processus de modernisation des techniques anti-contrefaçon. Ces innovations sont de tous types : boîtes scellées, code-barres, hologrammes sur les emballages…

    Mais la lutte contre la contrefaçon passe aussi par une coopération accrue entre industriels et forces de l’ordre.

    #santé

    • j’ai envoyé une réponse sur le site (elle est « en modération ») :

      Cet article de propagande est d’une malhonnêteté alarmante. “La santé des citoyens a-t-elle vraiment un prix ?” Parlez-en au Leem et à l’industrie pharmaceutique, que vous présentez dans cet article comme le chevalier blanc. Car l’industrie est en partie responsable de la situation, du fait de son acharnement à maintenir les prix les plus élevés possibles, via les brevets, ce qui rend les médicaments inabordables dans les pays où, justement, on trouve le maximum de fakes. Est-ce un hasard ? Peut-on écrire un article pareil sans mentionner ce qui s’est passé avec ACTA ?

      En faisant passer un réel problème de santé publique (la tromperie sur la marchandise) pour un problème de propriété industrielle, les lobbyistes de big pharma veulent démontrer que leur propre comportement (la défense des brevets CONTRE la santé publique) serait en fait un comportement tout à fait favorable à la santé publique.

      La manipulation est habile et efficace ; hélas, il s’agit d’une fraude intellectuelle dangereuse.

      # 26 Mai 2013, 16:03

    • pour mémoire la « journée mondiale anti-contrefaçon » évoquée en début d’article est organisée par le lobby des lobbies de la propriété intellectuelle, le GACG, et en France le « Comité Colbert » (http://www.gacg.org/Member).

      Créé en 1954, le Comité Colbert rassemble 75 maisons françaises de luxe et 13 institutions culturelles. Elles œuvrent ensemble au rayonnement international ...

      (pas vraiment des amis de la santé publique mondiale comme Médecins sans frontières ou Act Up…)

    • à noter aussi, le graphique provient du lobby : « Pharmaceutical Security Institute »
      http://www.psi-inc.org

      The Pharmaceutical Security Institute, Inc., a notfor-profit, membership organization dedicated to addressing pharmaceutical counterfeiting issues, is based in Vienna, Virginia.

    • @Fil tu as lu les contributions de l’auteur (5 à ce jour).
      http://fr.globalvoicesonline.org/2013/04/13/143616

      J’ai eu du mal à dépasser le titre de celle sur l’ANI, mais après le premier paragraphe, j’ai craqué…

      Compromis sur le projet de loi sur l’emploi en France
      Mardi 9 avril, l’Assemblée nationale a entériné le projet de loi sur l’emploi. Une transposition légale qui sanctionne avec succès des mois de négociations au cours desquels les partenaires sociaux ont su s’entendre pour améliorer la flexibilité des entreprises sans nuire à la sécurité des salariés. Voilà qui tord le cou aux clichés sur la culture du conflit à la française et qui prépare un terreau fertile de compétitivité pour l’avenir.

  • MEDICAMENTS CONTREFAITS, UNE MALADIE DE LA MONDIALISATION | Geopolcrim | Criminalités Revue de géopolitique

    http://geopolcrim.info/?p=2718

    MEDICAMENTS CONTREFAITS, UNE MALADIE DE LA MONDIALISATION
    04 mars 2013

    Deux jours de conférence ont planché à Vienne, à la mi février, sur les tenants et aboutissants de ce trafic mondial de médicaments

    Attention, médicaments. Le trafic de médicament frauduleux inquiète l’ONUDC, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. Si ces médicaments ne relevaient que de la contrefaçon, le préjudice ne concernerait que les frimes pharmaceutiques qui se verraient lésées par ces imitations spoliant leurs brevets. Mais ces médicaments contrefaits sont aussi dangereux, « nocifs pour la santé et parfois mortels », le continent africain étant particulièrement touché. La moitié et jusqu’à 60% des médicaments contre les infections dans certaines régions d’Asie ou d’Afrique contiennent des agents actifs en dehors des limites acceptées, ce qui peut entraîner des réactions en chaîne et des résistances microbiennes , chaque patient sous-traité devenant un vecteur à travers lequel des « supermicrobes »peuvent se développer, représentant une menace de prolifération globale, véritable enjeu de santé publique.

    #drogues #médicaments #santé #contrefaçon

  • Counterfeit medicine from Asia threatens lives in Africa | The Guardian
    http://www.guardian.co.uk/world/2012/dec/23/africa-counterfeit-medicines-trade

    Though it may seem like an immense amount of trouble to counterfeit a £3 packet of malaria pills, Lulukay noted that the global trade was estimated at £46bn a year. Counterfeiters know their markets well and target medications accordingly. Efforts to combat the activity are in their infancy. (...) India has stepped up oversight, “China is only now just catching on”

    #pharma #médicaments #contrefaçon #malaria #paludisme

    • China rejects claims of producing fake medicine for Africa | World news | guardian.co.uk
      http://www.guardian.co.uk/world/2012/dec/28/china-rejects-fake-medicine-africa

      China has denied allegations that it has been exporting huge amounts of counterfeit medication to Africa, threatening public health in east Africa, five days after the Guardian published a front page exposé on the phenomenon.

      The official Xinhua news agency said a foreign ministry spokeswoman rejected the accusation, but “called on foreign traders to procure medicines from legitimate companies through standardised channels”.

      #réfutation

    • India rejects claims it exported fake medicine to Africa | World news | guardian.co.uk
      http://www.guardian.co.uk/world/2013/jan/02/india-rejects-fake-medicine-africa

      India has denied claims that it has exported large quantities of counterfeit medication to Africa, after the Guardian published a front-page exposé on the phenomenon.

      “No fake medicines have been sent from India to the continent of Africa,” a spokesman for the ministry of external affairs in Delhi said.

  • Scandale de #contrefaçon nucléaire en #Corée_du_Sud
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/09/03/scandale-de-contrefacon-nucleaire-en-coree-du-sud_1754896_3244.html

    Corruption, problèmes techniques, manque de transparence : la filière #nucléaire sud-coréenne vit une année 2012 difficile. Surtout depuis la révélation – discrète et peu relayée dans la presse – du scandale de la contrefaçon de pièces détachées du groupe français Areva.