(...) Les autorités redoutent la présence de black blocs. Craignez-vous des débordements lors des manifestations que vous organisez ?
Les seules craintes que l’on a, c’est celle des violences policières et des violences d’État. Pour le reste, on est très clair sur notre consensus d’action. Je pense qu’il sera respecté. Si du coté de l’État, ils prennent leurs responsabilités pour que cela se passe du mieux possible, il n’y aura aucun problème.
Mais il y a des provocations. Le centre de rétention administrative (CRA) d’Hendaye, qui sert a emprisonner des migrants et des mineurs isolés est fermé en août. Vous savez pourquoi ? Pour emprisonner, pour mettre en garde à vue des militants du contre-sommet. Ce CRA est situé à 300 m de nos conférences débats. Et juste à coté du parcours de la manifestation. On considère cela comme une provocation de l’État.
Nous ferons tout pour faire baisser le niveau de violence et pour ne pas répondre à la violence par la violence.
Comment ?
Un service de médiation va être mis en place le jour de la manifestation, composé de bénévoles et de personnes expérimentées qui sont en train de discuter de la façon dont ils vont pouvoir faire respecter notre consensus d’action, des techniques non violentes à mettre en oeuvre pour ne pas participer à cette escalade de la violence.