country:états-unis

  • Les terres rares, une nouvelle géopolitique des matières premières
    https://www.mediapart.fr/journal/international/280619/les-terres-rares-une-nouvelle-geopolitique-des-matieres-premieres

    En pleine guerre commerciale avec les États-Unis, le président chinois menace de prononcer un embargo sur les exportations chinoises de terres rares. Ces matériaux et métaux sont devenus essentiels dans la transition écologique et le numérique. Et la Chine en détient le quasi-monopole. Il en sera question au G20. Décryptage avec Guillaume Pitron, auteur de « La Guerre des métaux rares. »

    #International #Numérique,_terres_rares,_Etats-Unis,_Chine,_matières_premières,_guerre_commerciale,_Transition_énergétique

  • La Cour suprême américaine exclut la question de la nationalité du #recensement de 2020 [et refuse d’apporter des limites au #gerrymandering]
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/27/la-cour-supreme-americaine-exclut-la-question-de-la-nationalite-du-recenseme

    Les arguments avancés par l’administration Trump pour justifier sa décision ne tenaient pas. Il s’agit d’un revers pour le président, qui s’est impliqué dans le dossier.

    La Cour suprême des Etats-Unis a infligé un revers, jeudi 27 juin, à l’administration Trump en lui interdisant d’ajouter une question sur la nationalité dans le prochain recensement de la population, prévu en 2020. Dans sa décision « Department of commerce v. New York », elle a estimé que les arguments avancés par le département du commerce, dont dépend le bureau du recensement, pour justifier sa décision ne tenaient pas.

    Il s’agit d’un revers pour le président républicain, qui s’est impliqué à plusieurs reprises dans le dossier. « Pouvez-vous imaginer un recensement dans lequel vous n’auriez pas le droit de dire si quelqu’un est Américain ou pas ? », « ce serait totalement ridicule », déclarait-il encore mi-juin. En mars 2018, l’administration Trump avait décidé de réintroduire une question sur la nationalité, abandonnée depuis le recensement de 1950, dans les formulaires pour le recensement de 2020. La décision, prise par le secrétaire d’Etat au commerce, Wilbur Ross, avait suscité un tollé chez les démocrates.

    Selon eux, la question risque d’intimider les étrangers en situation irrégulière et donc d’entraîner une sous-estimation des populations des Etats abritant de nombreux immigrés, qui s’avèrent être souvent démocrates. Une vingtaine d’Etats, comme la Californie ou New York, ainsi que des grandes villes, comme Chicago ou San Francisco, et des défenseurs des droits des étrangers ont saisi la justice, et un juge fédéral de New York a entamé l’examen de leur plainte le 5 novembre 2018. Le gouvernement a contre-attaqué devant la Cour suprême des Etats-Unis pour lui demander de circonscrire les preuves recevables par le juge new-yorkais, et notamment d’écarter des dépositions de certains responsables du secrétariat au commerce.

    Le bureau du recensement avait mis l’administration Trump en garde sur les conséquences négatives d’une telle question. Ses experts avaient évalué qu’au moins 1,6 million de personnes se garderaient de participer au recensement si on leur demandait leur nationalité.
    Ils ont depuis revu leurs estimations pour les porter à 6,5 millions de personnes (sur une population totale d’environ 320 millions), selon les documents judiciaires présentés à la Cour suprême. Le recensement, qui doit se tenir obligatoirement tous les dix ans selon la Constitution, conditionne l’octroi de 675 milliards de dollars de subventions fédérales et le nombre de sièges à la Chambre des représentants attribués à chaque Etat.

    Sans se prononcer sur le bien-fondé de la question, la Cour suprême a estimé que les justifications de Wilbur Ross étaient « artificielles ». « On nous a présenté une explication qui n’est pas cohérente avec ce que les archives révèlent du processus de décision et des priorités de l’administration », écrit-elle à une courte majorité (cinq juges sur neuf).

    Elle laisse toutefois la porte ouverte pour que le gouvernement Trump fournisse des explications plus convaincantes. Mais le calendrier est serré : les formulaires du recensement 2020 doivent être imprimés cet été. L’ACLU, la puissante organisation de défense des libertés civiles, a immédiatement salué « une victoire pour les immigrés et les communautés de couleur en Amérique ».

    Dans une autre décision, la Cour suprême des Etats-Unis a refusé de fixer des limites au gerrymandering, l’art subtil du découpage électoral destiné à favoriser le parti au pouvoir. Après avoir botté en touche à plusieurs reprises sur ce sujet, elle a refusé d’invalider deux cartes électorales, l’une en Caroline du Nord jugée trop favorable aux républicains, l’autre dans le Maryland qui avantageait les démocrates.
    La décision a été prise à une courte majorité : les cinq juges conservateurs ont estimé qu’il n’était pas du ressort des tribunaux de s’immiscer dans cette question politique. Leurs quatre collègues progressistes ont pris une position contraire.

  • États-Unis : une femme ayant reçu une balle dans le ventre reconnue coupable de la mort de son foetus - Marie Claire
    https://www.marieclaire.fr/etats-unis-une-femme-ayant-recu-une-balle-dans-le-ventre-reconnue-coupab

    Les faits se sont déroulés le 4 décembre 2018, en milieu de journée. Selon la police, Marsha Jones s’est disputée avec Ebony Jemison, 23 ans, sur l’identité du père du bébé. Cette dernière lui a alors tiré dans l’estomac. La jeune femme a été emmenée à l’hôpital par des proches, mais le foetus, visiblement une fille, n’a pas survécu.

    Mais pour la police, Ebony Jemison n’est pas la coupable. « L’enquête a démontré que la seule véritable victime là-dedans était le foetus, avait déclaré le lieutenant de police Danny Reid lors de l’altercation. C’est la mère de l’enfant qui est à l’initiative de la dispute, et l’a poursuivie, ce qui a entraîné la mort de son propre bébé. [...] [Il, ndlr] n’avait pas choisi d’être mis au milieu de cette dispute inutile, alors qu’[il] dépendait de la protection de sa mère. »

    #guerre_aux_femmes

  • Gabbard explose le premier débat démocrate
    https://www.dedefensa.org/article/gabbard-explose-le-premier-debat-democrate

    Gabbard explose le premier débat démocrate

    Hier soir aux USA avait lieu le premier des deux débats présentant vingt candidats démocrates pour les présidentielles (10 dans chaque débat). Bien entendu complètement ignorée avant le débat, mentionnée souvent faussement après sinon laissée à son statut de non-personne par la presseSystème, la députée Tulsi Gabbard s’est révélée de loin comme le plus populaire et la gagnante du débat d’après la majorité les sondages “en-ligne”, – les moins sûrs scientifiquement et sans le professionnalisme des experts du sondage, donc les plus assurés d’être proches du véritable sentiment d’intérêt, sinon de soutien des téléspectateurs et internautes. En général, Gabbard assure entre 30% et 40% des vbotes, devant Elizabeth Warren avec autour de 12%-15% des votes.

    ZeroHedge.com donne une (...)

  • Iran. Trump évoque l’éventualité d’une « guerre courte » - Monde - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/monde/iran-trump-evoque-l-eventualite-d-une-guerre-courte-26-06-2019-12323250

    Donald Trump a évoqué la possibilité d’une guerre contre Téhéran « qui ne durerait pas très longtemps », prenant le contre-pied de son homologue iranien qui semblait jouer l’apaisement.

    Ce mercredi, Donald Trump a assuré ne pas espérer un tel conflit, mais ses déclarations sonnent comme un nouvel avertissement à l’Iran : « Nous sommes dans une position très forte, et ça ne durerait pas très longtemps, je peux vous le dire. (…) Et je ne parle pas de troupes au sol », a-t-il expliqué sur la chaîne Fox Business Network.

    Un peu plus tard, il a estimé que les dirigeants iraniens seraient « stupides » et « égoïstes » de ne pas chercher un accord pour se délester des sanctions américaines. « L’Iran peut faire ce qu’il veut, cela m’est égal, j’ai tout le temps qu’il faut. Mais leur pays est en détresse économique (…). Leurs dirigeants devraient prendre soin de la population », a-t-il lancé.

    Hassan Rohani a, de son côté, assuré à son homologue français Emmanuel Macron que l’Iran ne cherchait « la guerre avec aucun pays », pas même les États-Unis.

    En Conseil des ministres, il a évoqué l’accord sur le nucléaire iranien, conclu avec six grandes puissances en 2015 et menacé depuis que les États-Unis en sont sortis unilatéralement en mai 2018. « Je le dis aux Américains : vous avez choisi le mauvais chemin. Je le dis aux Européens : vous faites fausse route avec votre inaction. Et je leur dis (à tous) de revenir à leur serment et à leurs engagements », a-t-il déclaré.

    Ce mercredi, les membres européens du Conseil de sécurité de l’ONU ont publié une déclaration commune critiquant le comportement des États-Unis, mais aussi de l’Iran concernant l’accord de 2015.

  • Le phénomène ThinkerView ou le triomphe de l’info non-formatée
    https://www.marianne.net/medias/le-phenomene-thinkerview-ou-le-triomphe-de-l-info-non-formatee

    Attirant des centaines de milliers d’internautes, ThinkerView se pose en "anti-chaîne info" et semble surtout répondre à un besoin inassouvi de comprendre la complexité du monde.

    C’est devenu une sorte de must de l’interview. Un endroit privilégié où l’on s’adresse à ceux qui ne regardent plus la télé. En témoigne le geste d’Edwy Plenel annonçant le 24 mai qu’il profite de son passage sur ThinkerView pour lancer une offre d’abonnement à Mediapart, avec un accès gratuit le week-end suivant son intervention en direct. Un signe marketing de l’intérêt porté à « la chaîne qui monte », comme l’a qualifiée l’ex-directeur de la rédaction du Monde. L’influence médiatique a dérivé vers le Web, et une chaîne YouTube peut connaître plus de retentissement que tout autre canal. Alain Juillet en fut sidéré après sa visite en 2018 dans le décor noir à la lumière soignée de ThinkerView. « J’ai été invité par l’intermédiaire d’amis qui travaillent dans l’intelligence économique et qui m’ont incité à accepter, confie cet ancien directeur du renseignement à la DGSE. En arrivant dans la cave faisant office de studio, je me suis demandé ce que je faisais là. Mais j’ai découvert un monde à l’impact effarant. J’avais déjà fait des passages télé, mais jamais connu ça. Des gens m’arrêtent depuis dans la rue parce qu’ils m’ont vu sur ThinkerView. »

    Son interview, un panorama de la géopolitique mondiale, approche les 900 000 vues. Pour plus de deux heures de décryptage, ce que l’on ne voit nulle part ailleurs. Un livre atteste l’effet ThinkerView : Crépuscule, de Juan Branco. Best-seller de ce printemps, il est numéro un des ventes dès sa sortie. Ignoré par les médias mainstream, ce pamphlet contre la Macronie est paru une semaine après que son auteur s’est retrouvé dans le fauteuil de l’interviewé. « Il est impossible de mesurer l’impact sur les ventes mais l’effet amplificateur paraît évident », remarque Florent Massot, coéditeur de Crépuscule. Branco a rapidement accumulé plus de 1 million de vues, l’audience record de la chaîne, supérieure à celle de bon nombre de programmes de télévision. Mais dans ce format long qui parvient à captiver l’auditoire. « Thinker view, c’est l’antichaîne info », estime Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, invité pour des entretiens où il explique comment la propagande fausse notre vision des conflits. Avec une liberté de ton rare.

    « L’intervieweur pose des questions simples auxquelles on peut répondre de façon directe », résume l’analyste. ThinkerView, c’est d’abord cet intervieweur qui n’apparaît pas à l’écran et se fait appeler Sky. Il refuse de nous rencontrer et déclare quand on lui demande d’où il vient : « Tu ne vas rien savoir sur moi. » Pas même son identité. On découvrira toutefois qu’il est un fils de médecin, d’une quarantaine d’années, qui ne dément pas se prénommer Bertrand. La page Wikipédia de ThinkerView lui accole le nom de « Calinou », patronyme à l’imaginaire affectueux renvoyant à une culture revendiquée par Sky, celle des hackeurs.
    Rejet du journalisme du "star system"

    « Ce milieu écrit sous pseudo depuis que les journalistes de reflets.info ont été menacés de mort et convoqués à la DGSE pour avoir enquêté sur la surveillance numérique, rappelle Fabrice Epelboin, spécialiste du Web qui enseigne à Sciences-Po et publia sur Reflets. Je connais Bertrand depuis longtemps, mais, réflexe typique de hackeur pour ne pas mettre l’autre en danger, je ne veux pas savoir son nom. Il a raison de ne pas le divulguer, et ça s’inscrit dans son rejet en bloc du journalisme du star system. »

    Ledit Bertrand « n’aime pas les journalistes ». Du moins ceux d’aujourd’hui, car il « regrette le temps où les gens prenaient le temps de se parler », comme dans « Italiques », l’émission de l’ORTF à laquelle participait Marc Ullmann. Ce journaliste, décédé en 2014, apparaît comme son mentor. Il l’a accueilli au Club des vigilants, un think tank créé en 1999 avec le but d’apprivoiser l’avenir en agissant pour le mieux afin d’éviter le pire. Là où Bertrand imagina ThinkerView, lancé en 2013 avec l’aide d’amis travaillant comme lui dans la sécurité informatique et le soutien de Marc Ullmann.

    Le premier interviewé fut Jacques Blamont, pionnier de la recherche spatiale et auteur d’Introduction au siècle des menaces. Dans sa vidéo inaugurale, il parle d’ « une humanité qui va dans le mur » alors que la technologie avance à une vitesse exponentielle inédite. « Le genre de considérations qui échappe totalement au public », soulignait cet octogénaire, répondant aux objectifs de ThinkerView : « Ecouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture » et « appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde. »

    « C’est une chaîne lanceuse d’alerte », considère Stéphanie Gibaud, qui a consacré un livre (la traque des lanceurs d’alerte, Max Milo Editions) aux poursuites dont sont victimes ceux qui ont déclenché l’alarme. Invitée à ThinkerView en juin 2017, elle appréciait déjà ce « média qui pousse à la réflexion en présentant des regards inhabituels. On y découvre la collapsologie, les dysfonctionnements de notre système économique, mais aussi des esquisses de solution pour le futur ». Depuis six ans, plus de 150 interviews ont été réalisées, avec dès la troisième, l’apparition d’un logo représentant un cygne noir. Une référence à la théorie selon laquelle un événement aussi rare qu’imprévisible peut avoir des conséquences colossales.
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    Comment Internet a bouleversé la manière de se forger une culture politique

    Comme à la recherche de ces tournants clés, ThinkerView accueille une large palette d’invités. Un banquier peut annoncer que « la réalité du risque est camouflée à tous les niveaux » d’un système financier où l’on joue déraisonnablement sur les effets de levier. Le ministre conseiller de l’ambassade de Russie se voit interroger sur l’usine à trolls qui s’activa depuis son pays à influencer des élections à l’étranger. Des experts en énergie nous informent sur la réalité du pétrole de schiste, et des hackeurs, sur la possibilité d’une cyberdictature. Un policier apporte son expérience dans la lutte contre le terrorisme, un ingénieur avertit de l’impasse écologique où nous mène le high-tech, un taxi dénonce le sacrifice de sa profession, un général explique pourquoi la guerre revient tandis qu’un illustre physicien livre un cours magistral sur le boson de Higgs. Autant d’intervenants qui font dire aux fidèles de la chaîne qu’elle relève du service public. « La diversité et la qualité des invités qui ont le temps de développer une pensée complexe me permettent de mieux saisir ce monde dans lequel on vit », note Jean-Philippe, un artisan de 52 ans.
    Démarche de hackeur

    On peut s’étonner que ThinkerView ait su attirer depuis ses débuts des personnalités qui vont de l’homme d’affaires libanais Michel Eléftériadès au professeur de l’université de Berkeley Peter Dale Scott, de l’activiste des mers Paul Watson au footballeur Lilian Thuram en passant par le philosophe Edgar Morin, le mathématicien Cédric Villani ou encore Marc Luyckx Ghisi, conseiller de Jacques Delors à la Commission européenne en charge de la prospective. « Bertrand a un gros carnet d’adresses et un culot qui lui permet de brancher n’importe qui », indique son ami Olivier Delamarche, analyste financier avec qui il a cofondé en 2014 Les Econoclastes, un think tank multidisciplinaire très porté sur la macroéconomie. Un des terrains de prédilection de ThinkerView qui a sollicité à maintes reprises des représentants de ces éconoclastes.

    Mais, « la plupart du temps, les invités nous sont proposés par la communauté qui nous suit comme on regarderait une série, avec des gens qui interagissent entre eux, explique Bertrand, pour signifier l’importance de la connectivité avec un public partie prenante du programme grâce à Internet. On est partout, du livreur de pizza au banquier international, et des poissons pilotes sortent du banc pour dénicher des auteurs ou des personnalités intéressantes. » En établissant éventuellement le contact. Avec cette méthode, ThinkerView, forte de sa communauté et de son audience, arrive aujourd’hui à recevoir à peu près qui elle veut.

    Tout a longtemps dépendu d’un engagement bénévole. Un précieux apport technique a été offert par Les Parasites, collectif de jeunes cinéastes qui réalisait les émissions et a aidé à concevoir ce décor graphique sur fond noir immédiatement reconnaissable. Il peut s’installer n’importe où, par exemple au ministère de Mounir Mahjoubi pour l’entretien de ce dernier. Les Parasites ont également permis d’obtenir en 2018 une subvention du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) de 50 000 €.

    “LA QUALITÉ A UN COÛT, MAIS IL EST ESSENTIEL DE RESTER GRATUIT. C’EST LA DÉMARCHE DU HACKEUR QUI MET TOUT SUR LA TABLE ET LAISSE FAIRE CE QU’ON VEUT.” BERTRAND

    « Sans cela on aurait arrêté, mais si la communauté arrive à nous faire tenir, on ne redemandera pas cette aide », signale Bertrand. Car un système de crowdfunding est utilisé depuis un an pour financer une équipe qui s’est professionnalisée. Et la communauté répond présente en apportant chaque mois de quoi payer les techniciens, le matériel, un studio, ainsi qu’un salaire pour Sky. En mai 20 000 € ont été récoltés grâce à plus de 2 000 donateurs. De quoi pérenniser un modèle économique où certains paient pour que chacun puisse en profiter. « La qualité a un coût, mais il est essentiel de rester gratuit, insiste Bertrand. C’est la démarche du hacker qui met tout sur la table et laisse faire ce qu’on veut. »
    Soupçons de conspirationnisme

    Depuis six mois, la presse se penche sur ce phénomène, avec des articles dans les Inrocks et sur Francetvinfo. A chaque fois, on cherche à percer ce mystère incarné par Sky, et on conclut sur un soupçon de conspirationnisme en s’appuyant sur Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, qui diagnostique chez ThinkerView « une culture complotico-compatible » ou un « tropisme procomplotiste ». Dans M, le magazine duMonde, un article a également été consacré à cette chaîne qui a connu une hausse significative de ses abonnées sur YouTube depuis le mouvement des « gilets jaunes ». « Il a été modifié dans la version Web après parution, relate Laureen Ortiz, son auteur, une journaliste qui a travaillé aux Etats-Unis pour Libération et l’AFP. Il a été ajouté que ThinkerView avait des relents conspirationnistes et que Les Econoclastes produisaient des analyses biaisées, sans dire en quoi. A mon sens, de l’idéologie est venue se mêler à l’affaire, alors que je me borne au terrain et me fie à mon instinct. Or, j’ai surtout senti chez Sky une sorte de résistance à l’esprit libre, voire anar. »

    Découvrant le relookage conspi de son article, Laureen a publié un commentaire toujours en ligne indiquant que des ajouts avaient été effectués sans son accord, et elle a réclamé que sa signature soit retirée. Cette suspicion de conspirationnisme repose sur le reproche fait à ThinkerView d’avoir invité une poignée d’individus catalogués dans une indéfinie mouvance complotiste, comme le sulfureux panafricaniste Kemi Seba ou le journaliste Laurent Obertone qui a publié des enquêtes sur la délinquance et l’immigration dont Marine Le Pen a fait la promotion.

    « Ils représentent des courants de pensée très importants dans la société, objecte Fabrice Epelboin. Même s’ils peuvent mettre mal à l’aise, ne pas leur donner la parole ne fait qu’accroître leur crédit en laissant monter le sentiment qu’il y a des choses à cacher. » « Appréhender la réalité, c’est la regarder intégralement, même quand ça dérange votre idéologie, ajoute Alain Juillet. Cela ne m’étonne pas que l’on taxe ThinkerView de conspirationnisme, car cet anathème tombe vite aujourd’hui pour qui sort de la pensée unique. Mais une autre perception se met en place chez un public qui ne veut plus se faire manipuler et préfère s’informer sans se limiter à une seule lorgnette ne proposant qu’une vision partielle et partiale. »

    Alors on peut toujours aller chercher des poux à ThinkerView, trouver que son intervieweur a laissé dérouler certains discours sans les contredire, ou qu’il ferait parfois mieux de se taire, mais cette chaîne comble un vide médiatique en répondant à un besoin de connaissance. Sans œillères, et en incitant à remettre en question ce qui se dit à l’écran grâce à la plate-forme Captain Fact qui offre la possibilité de réfuter les affirmations d’un intervenant. Le succès de ThinkerView devrait plutôt interpeller notre profession, que Sky fustige tout en l’idéalisant, lui qui a interviewé Denis Robert, Paul Moreira ou Elise Lucet, en partisan de l’investigation. « Je respecte la vraie presse et ceux qui ont dédié leur vie à ce boulot comme à une passion, mais la majorité des journalistes est tenue en laisse ou affamée », déplore l’homme dans l’ombre. À la profession de démontrer sa capacité à produire une info débridée.

    #masculinisme

  • Le massacre des limules ! – RefracTerre
    https://refracterre.news/2019/02/04/le-massacre-des-limules

    La limule un petit arthropode, vieux de 450 millions d’années, risque aujourd’hui l’extinction à cause des groupes pharmaceutiques qui exploitent son sang bleu, contenant des cellules aux caractéristiques bien particulières.

    La limule a survécu à quatre extinctions massives et pourtant aujourd’hui elle est surexploitée par l’Homme qui a fait de son sang bleu un véritable produit convoité par le monde entier. En raison de son utilisation pharmaceutique, plus de 430 000 limules sont aujourd’hui tuées chaque année sans pour autant faire la « une » des journaux.

    Ce petit arthropode, aussi vieux qu’un fossile vient d’être placé sur la liste des animaux vulnérables de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). La raison de son exploitation : un sang bleu contenant des cellules qui réagissent au contact de bactéries et qui permettent alors de détecter une contamination de matériel chirurgical, de dialyse ou autres médicaments. Un sang si rare que la demande a explosé pour en faire l’un des produits les plus chers du monde, vendu à plus de 10 000 euros le litre.

    Aujourd’hui l’industrie pharmaceutique tue des limules en masse.
    Une espèce dont la population s’apprête à diminuer de 30% selon les scientifiques. La branche asiatique de la limule risque d’ailleurs de s’éteindre en premier, car en Asie l’animal y est aussi consommé après sa ponction, tandis qu’aux Etats-unis elle est parfois relâchée. Ce geste est souvent inutile puisque très peu d’entre elles survivent suite à l’intervention.

    Mais son sang n’est pas sa seule faiblesse :
    Leur propre sang n’est pas la seule menace qui pèse sur les limules. Elles doivent également faire face à une diminution des plages disponibles pour pondre leurs œufs ainsi qu’à la prolifération d’algues toxiques…

    Un triste sort qui se profile pour cette espèce qui avait pourtant réussi à vivre en paix jusque-là et ce pendant des millions d’années.

    #nos_ennemis_les_bêtes #big_pharma

  • L’agence fédérale de l’aviation américaine a décelé une nouvelle faille « potentielle » du 737 MAX
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/26/l-agence-federale-de-l-aviation-americaine-a-decele-une-nouvelle-faille-pote

    L’avionneur Boeing va devoir réparer cette faille, qui est de nature à retarder l’essai en vol du 737 MAX modifié, nécessaire pour la re-certification de l’appareil.

    Le retour dans le ciel du Boeing 737 Max va devoir être reporté. L’agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) a décelé une nouvelle faille « potentielle », a-t-elle annoncé mercredi 26 juin. Le régulateur demande à l’avionneur de réparer cette dernière, qui est de nature à retarder l’essai en vol de l’appareil modifié, test nécessaire pour la re-certification de l’avion, locomotive des ventes du constructeur et cloué au sol depuis mi-mars.

    Dans un document adressé au gendarme des marchés, la SEC, l’avionneur explique que la FAA lui a demandé de « s’occuper d’un problème spécifique en vol que les changements de logiciel du 737 MAX sur lesquels Boeing travaille depuis huit mois ne prennent pas en compte ».

    « Boeing est d’accord avec la décision et la requête de la FAA et est en train de travailler sur ledit logiciel afin de répondre à la demande » de l’autorité, ajoute le groupe de Chicago. Il ajoute qu’il ne soumettra pas le 737 MAX modifié pour certification « tant que nous n’aurons pas satisfait toutes les exigences (…) pour un retour en service en toute sécurité ».

    Selon une source proche du dossier ayant requis l’anonymat, lors des tests sur simulateur la semaine dernière, des pilotes de la FAA ont eu du mal à reprendre le contrôle de l’avion après avoir activé le système anti-décrochage MCAS, mis en cause dans l’accident de Lion Air en Indonésie en 2018 et celui d’Ethiopian Airlines en mars en Ethiopie.

    Le vol test nécessaire pour enclencher le calendrier de retour dans le ciel du 737 MAX aux Etats-Unis ne pourra donc pas être effectué avant le 8 juillet, a commenté à l’Agence France-Presse (AFP) une source gouvernementale.

    Il va falloir à la FAA au moins de deux à trois semaines pour examiner les modifications effectuées par Boeing pour régler le problème, a dit cette source. En outre, il est difficile de savoir pour l’instant si le colmatage de cette faille exige une simple mise à jour du logiciel ou des changements en profondeur. Dans ce dernier cas, le 737 MAX devrait rester immobilisé au sol pendant encore de longues semaines.

  • Le Venezuela affirme avoir déjoué une tentative de « coup d’Etat » militaire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/26/le-venezuela-affirme-avoir-dejoue-une-tentative-de-coup-d-etat-militaire_548

    Le ministre de la communication vénézuélien a accusé l’opposition, les Etats-Unis, la Colombie et le Chili d’avoir planifié l’assassinat de Nicolas Maduro.

    « Nous serons implacables au moyen d’une contre-offensive révolutionnaire face à une tentative de coup d’Etat fasciste, implacables ! » C’est ce qu’a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro mercredi 26 juin, dans un discours radiotélévisé quelques heures après que son gouvernement avait affirmé avoir déjoué un coup d’Etat prévoyant l’assassinat du président socialiste.

    L’opération, impliquant des militaires actifs et en retraite ainsi qu’un ancien chef du renseignement, devait avoir lieu entre dimanche et lundi, selon le ministre de la communication, Jorge Rodriguez. « Nous avons assisté à toutes les réunions de planification du coup d’Etat », a-t-il affirmé. Des agents gouvernementaux auraient été infiltrés dans la préparation de cette tentative de renversement de M. Maduro et son remplacement par un général.

    Jorge Rodriguez a accusé le président de droite colombien Ivan Duque de « planifier des coups d’Etat, des assassinats du président » et le chef de file de l’opposition, Juan Guaido, d’être derrière ce putsch. Des allégations que ce dernier a rejetées.

  • Les gros yeux de l’été
    https://www.dedefensa.org/article/les-gros-yeux-de-lete

    Les gros yeux de l’été

    Il n’y a pas grand-chose à signaler que je n’ai pas déjà signalé. Ce qui se passe est plus ou moins une redite, mais les attitudes semblent avoir changé. Il y a un nouveau développement qu’on désignera “faire les Vrais Gros Yeux” et, à ce rythme, cela pourrait bientôt devenir un sport olympique.

    Les États-Unis sont en pilote automatique, en mode de croisière vers l’effondrement, submergés par la dette et politiquement dysfonctionnels, mais toujours en train d’essayer d’intimider le monde. En réponse, le monde s’est mis à faire les gros yeux de manière coordonnée à l’échelle mondiale : les Américains (et/ou leurs mandataires) endommagent certains pétroliers dans le golfe Persique et accusent l’Iran d’avoir fait le coup. Comme cela n’a pas eu l’effet escompté, les Américains (et/ou leurs (...)

  • Aux Etats-Unis, Bernie Sanders propose l’annulation totale de la dette étudiante
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260619/aux-etats-unis-bernie-sanders-propose-l-annulation-totale-de-la-dette-etud

    Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate pour 2020, propose d’annuler purement et simplement 1 600 milliards de dollars de dettes étudiantes. Une proposition qui va plus loin que celle d’Elizabeth Warren et qui est très critiquée par les démocrates modérés, mais qui répond à une vraie urgence.

    #Analyse #dette_étudiante,_Etats-Unis,_Bernie_Sanders,_dette,_economie,_elisabeth_warren

  • 3,800 Volunteers Have Joined an Artist to Challenge Trump’s Idea of a “Big, Beautiful Wall” on the US–Mexico Border

    With the help of thousands of volunteers, #Enrique_Chiu is creating a large-scale mural on Mexico’s side of the border to spread a message of peace.


    https://hyperallergic.com/506480/3800-volunteers-have-joined-an-artist-to-challenge-trumps-idea-of-a-b
    #USA #Etats-Unis #murs #barrières_frontalières #frontières
    #art #graffitis

    Et la question qui notamment Anne-Laure Amilhat Szary se pose... en invitant des artistes à rendre le mur "joli"... ne réifie-t-on pas le mur ? N’est-ce pas une démarche contre-productive ?

    • L’expression des artistes est qualifié de jolie par Anne-Laure Amilhat Szary. Ca me fait le même effet d’entendre reproché à une cause d’être porté par une belle voix.
      C’est ma manière de répondre par l’absurde à ce reproche qui me semble absurde.

    • En fait, Anne-Laure qualifie peut-être de « joli » l’expression des artistes, mais justement pour dénoncer l’effet pervers que ça induit... Pour connaître bien son travail, c’est vraiment quelqu’un qui a dès le début dénoncer l’effet pervers des actions artistiques sur les murs frontaliers.

    • Elle dit notamment cela :
      https://halshs.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/809322/filename/Amilhat_que_montrent_les_murs.pdf
      et ça :

      Partout où les frontières se ferment, des formes de border art surgissent. Le border art, c’est à la fois l’art de la frontière, l’art à la frontière et l’art sur la frontière. Les murs-frontières où le border art s’est le plus illustré sont les murs les plus médiatiques : Israël / Palestine, Etats-Unis / Mexique, Berlin et puis les deux autres cas qui ont été beaucoup mobilisés : Belfast et Chypre. Les murs-frontières sont un catalyseur extrêmement fort du border art et le border art est un catalyseur de ce que les murs-frontières nous disent.

      https://www.franceculture.fr/video/border-art-signe-de-fermeture-du-monde
      #border_art

      Elle met en évidence l’ambiguïté du border art, qui réifie ce qu’ils essaient de dénoncer...

    • Citation :

      « Ces images fonctionnent comme des prophéties autoréalisatrices : une fois investis des millions dans la construction d’une barrière dont les clichés seront régulièrement présentés dans les médias, il devient évident pour le destinataire de cette communication que le danger contre lequel la barrière devait le prémunir est réel. Selon un syllogisme fallacieux, l’immigrant illégal voit sa dangerosité confirmée par l’ampleur du dispositif mobilisé pour le combattre ».

      Amilhat Szary, 2015, Qu’est-ce qu’une frontière aujourd’hui ?

  • John Bolton, l’homme qui pousse Trump à faire la guerre
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250619/john-bolton-l-homme-qui-pousse-trump-faire-la-guerre

    Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton fut un partisan enthousiaste de la guerre en Irak. Le voilà qui cherche désormais à convaincre Trump de l’opportunité d’une guerre avec le régime de Téhéran.

    #Analyse #Iran,_John_Bolton,_Etats-Unis,_Donald_Trump,_A_la_Une

  • Pourquoi les Etats-Unis ont besoin d’un pétrole cher
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250619/pourquoi-les-etats-unis-ont-besoin-d-un-petrole-cher

    En une décennie, les États-Unis sont passés du statut de premier importateur mondial de pétrole à celui de premier producteur mondial. Toutes leurs perspectives géopolitiques et économiques s’en trouvent modifiées. Ils privilégient désormais un pétrole cher. D’autant que le secteur d’exploration pétrolière, malgré des productions records, croule sous les dettes et ne gagne pas d’argent. Cette nouvelle donne pèse aussi sur les choix diplomatiques américains.

    #ÉNERGIES #gaz_de_schiste,_fracturation_hydraulique,_OPEP,_Huile_de_schiste,_Etats-Unis,_Iran,_pétrole

  • Signe Des Temps ? Les conditions météorologiques sur toute la planète deviennent absolument folles
    https://www.crashdebug.fr/international/16180-signe-des-temps-les-conditions-meteorologiques-sur-toute-la-planete

    Nous n’avons jamais vu les conditions météorologiques mondiales devenir aussi folles qu’elles ne l’ont été jusqu’à présent en 2019. Des températures record sont en train de monter partout sur la planète, mais entre-temps, certaines régions des États-Unis viennent d’être ensevelies sous des quantités massives de neige. La sixième plus grande ville de l’Inde est littéralement à court d’eau en raison de conditions extrêmement sèches, mais en Amérique centrale, il ne cesse de pleuvoir. En fait, le Midwest est en train d’être frappé par des tempêtes plus violentes au moment où j’écris cet article. Pendant ce temps, l’Australie est forcée d’importer d’énormes quantités de blé en raison de l’extraordinaire sécheresse que connaît actuellement ce pays. Partout (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Les sanctions US contre le guide suprême iranien « ferment la voie de la diplomatie » (Sputnik)
    https://www.crashdebug.fr/international/16179-les-sanctions-us-contre-le-guide-supreme-iranien-ferment-la-voie-de

    En imposant de nouvelles sanctions « stériles », visant cette fois-ci le chef de l’État iranien, les États-Unis ont décidé de fermer de manière « permanente » la voie de la diplomatie entre Washington et Téhéran, a déclaré ce mardi 25 juin la diplomatie iranienne.

    Après que Washington a annoncé de sévères sanctions contre l’ayatollah Ali Khamenei, et plusieurs hauts gradés des Gardiens de la révolution, la pression sur Téhéran augmente encore. Pour le porte-parole des Affaires étrangères, Abbas Moussavi, les sanctions américaines « ferment la voie de la diplomatie ».

    « Imposer des sanctions stériles contre le guide suprême de l’Iran [l’ayatollah Ali Khamenei, ndlr] et le chef de la diplomatie iranienne [Mohammad Javad Zarif], c’est fermer de façon permanente la voie de la diplomatie avec le gouvernement (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Quel contrôle démocratique sur la #vidéosurveillance privée en réseau ?
    http://www.internetactu.net/2019/06/25/quel-controle-democratique-sur-la-videosurveillance-privee-en-reseau

    Aux États-Unis, les quartiers résidentiels les plus aisés ne sont pas toujours les mieux pourvus en caméras de vidéosurveillance publiques. C’est pourtant dans ces quartiers que se développe une nouvelle forme de surveillance, popularisée notamment par le succès de Ring, la sonnette vidéo d’Amazon, explique le journaliste Alfred NG (@alfredwkng) (...)

    #Articles #Débats #démocratie #sécurité

  • D’un côté, celui états-unien (https://seenthis.net/messages/684302) et de l’autre, celui mexicain, la #frontière se militarise...
    Mexique : 15 000 hommes pour stopper les migrants

    Le Mexique a déployé près de 15 000 policiers et militaires à sa frontière avec les États-Unis dans le cadre de l’accord conclu avec Washington pour freiner l’immigration illégale, a annoncé lundi le ministre de la Défense, Luis Cresencio Sandoval.

    https://www.latribune.ca/actualites/monde/mexique-15000-hommes-pour-stopper-les-migrants-27107bd38bb7624923ae7e9210c

    #frontières #asile #migrations #réfugiés #militarisation #militarisation_des_frontières #Mexique #USA #Etats-Unis

  • Iran, le fiasco de Trump
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240619/iran-le-fiasco-de-trump

    Par incompétence et bêtise, le président américain Donald Trump, poussé par son entourage fondamentaliste et néoconservateur, n’a jamais été aussi près d’attaquer l’Iran. Son opposition personnelle aux guerres extérieures se heurte aux impasses créées par ses décisions et sa propre rhétorique belliciste.

    #Note_de_veille #Etats-Unis,_Donald_Trump,_Iran

  • Vaccins : les Français sont les plus sceptiques au monde (Les Echos)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16172-vaccins-les-francais-sont-les-plus-sceptiques-au-monde-les-echos

    Un Français sur trois ne croit pas que les vaccins sont sûrs, montre une enquête mondiale publiée ce mercredi par Wellcome/Gallup. C’est la proportion la plus élevée des 144 pays étudiés. Ils sont aussi 19 % à ne pas croire les vaccins efficaces et un Français sur dix ne croit pas qu’il soit important de vacciner les enfants.

    Le vaccin contre la rougeole existe depuis 50 ans, il est sûr, sans danger et peu cher. Pourtant, la maladie a tué 135.000 personnes dans le monde l’an passé. Une partie de l’explication provient de l’essor d’un sentiment anti-vaccins qui se développe dans un certain nombre de pays développés, dont les Etats-Unis et la France.

    De fait, « un Français sur trois ne croit pas que les vaccins sont sûrs », relève l’institut de sondage américain Gallup dans (...)

  • Une prophétie vieille de 400 ans relie les événements récents en Iran à la guerre de Gog et Magog (Breakingisraelnews)
    https://www.crashdebug.fr/international/16171-une-prophetie-vieille-de-400-ans-relie-les-evenements-recents-en-ir

    Détroit d’Ormuz

    Par Adam Eliyahu Berkowitz 23 juin 2019, 14h59

    "Hachem a une épée ; elle est rassasiée de sang, elle est gorgée de graisse - Le sang des agneaux et des boucs, La graisse des rognons des béliers. Car Hachem fait un sacrifice à Botsra, un grand massacre dans le pays d’Édom." Isaïe 34:6 (L’Israël Bible™)

    Des soldats de l’armée iranienne. (Wikimedia Commons)

    Jeudi dernier, l’Iran a abattu un drone de surveillance Global Hawk de 130 millions de dollars américains à l’aide d’un missile sol-air au-dessus du détroit d’Hormuz. Il y a deux semaines, deux pétroliers ont été attaqués avec des mines Limpet attachées magnétiquement à leur coque. Après une enquête, les États-Unis ont blâmé l’Iran pour ces attaques. Mais est-ce tout (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Iran : Donald Trump promet de nouvelles sanctions « majeures » (Le Parisien)
    https://www.crashdebug.fr/international/16169-iran-donald-trump-promet-de-nouvelles-sanctions-majeures-le-parisie

    Au moins pour l’instant l’option militaire est écartée...

    Le président américain s’exprime face aux médias, le 22 juin 2019, à Washington, aux Etats-Unis. AFP/Saul Loeb

    Le président américain Donald Trump a promis pour lundi de nouvelles sanctions « majeures » contre l’Iran, lequel a menacé les Etats-Unis de conséquences dévastatrices pour leurs intérêts dans la région en cas d’attaque contre son territoire.

    « L’Iran ne peut pas avoir d’armes nucléaires ! », a tweeté le président américain. « Nous mettons en place des sanctions supplémentaires majeures contre l’Iran lundi », a-t-il ajouté. Selon l’accord international sur le nucléaire conclu en 2015, mais dont Washington s’est retiré en 2018, l’Iran s’est engagé à ne pas se doter de l’arme atomique.

    Iran cannot (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Assurance #chômage : une réforme tragique pour les précaires par Samuel Churin | Politis
    https://www.politis.fr/articles/2019/06/assurance-chomage-une-reforme-tragique-pour-les-precaires-40569

    Le #bonus-malus fonctionnera de la manière suivante : plus le nombre de salariés qui s’inscrivent à Pôle emploi après avoir travaillé pour une entreprise est important par rapport à son effectif, plus une entreprise paiera de cotisations patronales à l’assurance chômage.

    Cette façon de faire est en place aux États-Unis (merci Mathieu Grégoire pour l’info) et a des conséquences bien perverses à commencer par le non-recours aux droits. En clair, un deal est passé entre l’employeur et son salarié afin que ce dernier ne s’inscrive pas à Pôle emploi. Ainsi l’employeur ne paye pas de malus pour le salarié, en échange de quoi il lui promet de lui donner du travail. Si le salarié ne se plie pas à cette demande, il ne l’embauche plus. Le non-recours aux droits sera une « belle » manière, assez radicale, de faire des économies sur le dos des plus fragiles.

    Il y avait bien une arnaque dans le bonus-malus ! #chantage

  • Poutine dit qu’une action militaire américaine contre l’Iran serait une « catastrophe pour la région » (Foxnews)
    https://www.crashdebug.fr/international/16166-poutine-dit-qu-une-action-militaire-americaine-contre-l-iran-serait

    Le président russe Vladimir Poutine a averti jeudi les États-Unis de ne pas prendre d’action militaire contre l’Iran à la suite du récent accident d’un drone américain et des attaques contre des pétroliers près du détroit d’Ormuz.

    S’exprimant lors d’une émission télévisée, M. Poutine a déclaré que l’action militaire des États-Unis contre l’Iran - que Washington blâme pour les deux événements - serait une "catastrophe pour la région au minimum" et déclencherait une escalade des hostilités avec des résultats imprévisibles.

    Ces commentaires ont été formulés quelques jours à peine après que l’administration Trump eut annoncé que 1000 soldats américains supplémentaires seraient déployés au Moyen-Orient.

    Le président russe Vladimir Poutine répond à la question d’un (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales