country:cameroun

  • Cameroun : La police et Huawei signent une convention pour généraliser les caméras de surveillance
    http://koaci.com/cameroun-police-huawei-signent-convention-pour-generaliser-cameras-surveillan

    Après avoir lancé une campagne citoyenne pour dénoncer les suspects dans les quartiers, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la police camerounaise et Huawei, sont désormais liés par une convention pour généraliser l’installation des cameras de surveillance à travers le pays. Douala et Yaoundé, les principales métropoles qui bénéficient déjà d’un réseau de vidéo surveillance électronique, vont voir leurs capacités renforcer. Et, les autres villes du pays, vont également pouvoir bénéficier du même (...)

    #Huawei #CCTV #surveillance #vidéo-surveillance

  • هيئة كبار العلماء بالأزهر يؤكد ان الطلاق الشفوي يقع دون الحاجة لتوثيقه في مخالفة لمطلب رئاسي أواخر الشهر الماضي | رأي اليوم
    http://www.raialyoum.com/?p=616603

    En plus de la défaite de l’Egypte face au Cameroun à la CAF, d’autres problèmes pour Sissi qui avait demandé le soutien d’Al-Azhar pour que le divorce oral (selon une formule rituelle expéditive) ne soit effectif qu’après un document légal (et écrit). Les sages cheikhs ont dit non.

    #islam #égypte

  • Exclusif : L’OCDE ouvre une enquête sur le WWF — une première mondiale - Survival International
    http://www.survivalfrance.org/actu/11555

    Il s’agit d’une première mondiale : un membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a accepté d’examiner une plainte au sujet du Fonds mondial pour la nature (WWF). Ce dernier est accusé d’avoir financé des #violations des droits de l’homme au #Cameroun. Jusqu’à présent, cette procédure avait été réservée aux entreprises multinationales.

    Survival a soumis une plainte en février 2016, citant de nombreux exemples d’abus et de #harcèlements violents à l’encontre des « #Pygmées » baka par des brigades anti-braconnage au Cameroun. Ces brigades sont financées par le #WWF. Survival affirme également que le WWF n’a pas cherché à obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des communautés concernant les projets de protection de la nature sur leurs territoires ancestraux.

    #droits_humains #Baka #peuples_autochtones

  • J – 93 : Nuit de cauchemar, le chat de Laurence, à quatre heures du matin, est venu me vomir dessus, j’ai débord senti une chaleur dégeulasse me couler sur les joues, le long des parois du respirateur, je n’ai pas bien compris ce qu’il se passait et quand je l’ai compris, en retirant mon masque qui me pulse un air qui vient d’un peu plus loin, j’ai été rattrapé par cette odeur putride. Je n’ai eu que le temps de me précipiter aux toilettes pour rendre moi-même. Faut-il que j’aime Laurence pour m’occuper de cette bestiole neurasthénique et que j’ai du respect à revendre pour son père dont c’était la dernière volonté qu’une bonne âme vienne à s’occuper de cette petite chatte tendue comme un arc.

    Je suis parvenu à me rendormir et j’ai même domri un peu au-delà de huit heures ce qui n’est pas fréquent pour moi, non seulement les jeunes gens commencent à me céder leur place assise dans le métropolitain mais en plus je comence à faire comme les vraiment vieux qui se lèvent, quoi qu’il arrive, et sans effort, à 6 heures du matin.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2014/sons/20140924_jacques_demierre001.mp3

    J’ai passé une belle matinée, écoutant le disque de Jacques Démierre, Jonas Kocher Axel Dörner, buvant et me refaisant du café, travaillant dans le garage, dans un premier temps à ce que j’ai fini par décider, une imbrication en spirale des différentes pages bâties sur le mode d’ Ursula , bénissant le dieu des ivrognes de m’avoir fait conserver un suffixe en .html et non .htm comme presque toutes les autres pages du Désordre pour la page index de telle sorte qu’il a été facile de renommer cette dernière en pele-mele.htm et de faire des rechercher/replacer de tous les liens vers cette page index.html dans les nombreux répertoires et sous répertoires des différentes formes Ursula . Avant de déjeuner j’ai pris le temps de transférer et d’importer deux nouveaux fichiers vidéographiques dans le programme de projection pour Apnées , notamment la fameuse séquence de machine à écrire acquise de haute lutte.

    Je me suis rapidement cuisiné des filets de cabillaud, j’ai fait une sieste trop rapide à mon goût, je me suis refait un dernier café pour la route et puis j’ai pris le chemin de l’exposition à propos du Bauhaus au Musée des Arts Décoratifs, exposition dont je me faisais toute une joie, laquelle a été douchée avec fracas par une exposition entièrement centrée sur les arts décoratifs — d’un autre côté le nom de l’institution aurait pu me mettre sur la voie — et pas du tout, mais alors pas du tout, sur tout ce que le Bauhaus avait pu réunir d’artistes géniaux, Klee, Moholy Nagy, Albers, etc ... cela m’a toujours amusé comment c’est finalement à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs que l’on m’aura enseigné (inculqué) cette forme de dégoût viscéral de tout ce qui est décoratif, y compris, finalement, un comble, le Bauhaus . Par jeu tout de même, en dépit d’une foule abondante, j’ai tenté, et généralement échoué, à retrouver de tête les noms des artistes ayant produit les œuvres qui avaient tant intrigué ou plu à intrigué @reka ( https://seenthis.net/messages/562127 ). En sortant, considérant que dans l’intervalle de trois quarts d’heure qui a duré ma visite (ma vitesse de circulation dans une exposition est une mesure très juste de mon désintérêt en général, à Arles ma fille Madeleine m’a déjà chronométré dans une exposition de l’oncle Raymond de la qualité française, dix secondes, pas plus), la queue n’a pas beaucoup raccourci, je souris à l’idée qu’arrivant sur les lieux j’ai envoyé un petit message à Julien qui avait décliné mon invitation à aller visiter cette exposition ensemble, lui disant qu’en déclinant il s’évitait une queue longue d’une bonne centaine de mètres, me souhaitant bon courage, espérant pour moi que cette queue en vaudrait la chandelle (merci de l’intention, louable mais pas très performative), je lui avais répondu qu’une seule photographie de Moholy Nagy valait de faire la queue pendant une heure s’il le fallait, et, de fait, dans cette exposition il n’y avait guère que ce petit duo de photographies de Moholy Nagy de même que les deux petits collages de Kurt Kranz qui ont trouvé grâce à mes yeux.

    J’ai eu un peu d’étonnement tout de même à regarder la grande carte du rayonnement du Bauhaus dans le monde, relevant ce que je savais à propos de Moholy Nagy à Chicago, souriant à l’idée qu’il avait donc été le professeur de Barbara Crane , cela ne s’invente pas, non, mon étonnement est venu du signalement que le camp d’extermination d’Auschwitz avait été architecturé par un ancien du Bauhaus qui avait apparemment mal fini, un certain Fritz Ertl. J’ai repensé, toutes proportions mal gardées, à ces deux sales cons en première année aux Arts Déco qui étaient des militants du Front National, se destinant donc plus tard, l’un au graphisme des affiches du FN (étant donné le sujet, je ne suis pas certain que les Arts Déco étaient la meilleure filière possible) et l’autre de la bande dessinée de propagande (et là pareil, terrible erreur d’orientation, les Arts Déco étant sans doute le pire endroit qui soit pour en faire tant il y avait du mépris pour cette matière, même par les professeurs d’illustration censés l’enseigner à ceux qui voulaient), je me demande ce qu’ils sont devenus, quittant les Arts Déco après une première année qui avait dû sérieusement les décevoir — je me souviens que l’un d’eux faisait du plat à Daphna ce qui la dégoutait un peu, je la comprends, et ce qu’elle a balayé d’un revers de main en lui expliquant qu’elle était juive, les choses auxquelles on pense en visitant l’exposition décevante du Bauhaus au musée des arts décoratifs.

    A la recherche d’un catalogue plus compréhensif que cette exposition de ce que fut le Bauhaus (je me suis rabattu que le livre de Taschen , apparemment bien meilleur de par ses choix éditoriaux, de sa qualité d’impression, de sa maquette et même de son papier, pour la moitié du prix que celui du catalogue de l’exposition, je dis ça je ne dis rien) je me suis dit qu’ils n’avaient pas été bien malins dans la boutique du musée des arts décoratifs à n’avoir pas songé à une petite édition de rien du tout, en bois, du jeu d’échecs de Josef Hartwig, un vendeur m’indiquant qu’en fait si, mais que cela était parti comme des petits pains à la période de Noël, mais qu’en me connectant au site du fabricant, NAEF, je pourrais sans doute en acheter un, et je me disais tiens voilà une petite idée d’un cadeau pour Nathan, un bel objet, Nathan avec lequel il n’est pas toujours facile d’échanger en terme de beauté des choses, mais voilà, de fait, je me suis connecté sur le site du fabricant qui me propose de me soulager de trois cents euros pour un jeu d’échecs qui est parti comme des petits pains au moment des fêtes, ça va, ce n’est pas la crise pour tout le monde et je me demande combien de ces jeux connaissent un peu de vie aujourd’hui dans leurs salons bourgeois où nul doute ils sont remisés sur une table basse, la case noire droite en bas à droite, ce qui est l’indication irréfragable d’une maison dans laquelle on ne connait même pas les règles du jeu, bref on l’aura compris j’étais d’humeur mitigée quand je suis rentré à la maison.

    Je me suis fait une tasse de thé et je suis descendu dans le garage tenter de travailler un peu à Apnées , et apprivoiser ma nouvelle table MIDI bien plus réduite que l’ancienne, je me suis un peu énervé en écrasant par maladresse, et par deux fois, la nouvelle configuration acquise de haute lutte avec l’ancienne désormais sans objet, mais ça va. J’ai tenté, pour le moment sans succès, d’acquérir les images vidéos produites par mon appareil-photo en direct pour quelque effet de mise en abyme auquel je pense, mais là aussi ce n’est pas encore acquis, dans le foisonnement de tous les câbles que je garde par devers moi, pas un seul de type HDMI qui aurait sans doute permis l’effet désiré, ce n’est que partie remise, ej vais bien en trouver un qui traine dans une armoire du boulot.

    http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/doneda_le_quan_ninh.mp3

    Je suis remonté dans la cuisine me faire une soupe chinoise que j’ai avalée avec d’épouvantables bruits de succions de ses vermicelles tout en écoutant Lê Quan Nihn avec Michel Doneda, j’ai commencé à lire un peu le livre sur le Bauhaus , dont j’ai compris que c’était effectivement le livre qui manquait à ma compréhension historique de cette école, puis je suis monté au Kosmos pour y voir Neruda de Pablo Larrain. Que j’ai adoré à mon plus étonnante surprise vu comment je trainais des pieds pour y aller.

    En allant me coucher, après un peu de lecture à propos de la Guerre du Cameroun, je me suis dit que cela avait été une excellente journée en dépit de son début peu ragoûtant, tout de même se faire vomir dessus dans son sommeil par un chat.

    #qui_ca

  • l’#Afrique verse 400 milliards d’euros par An à la France | Ivoirebusiness.net

    http://www.ivoirebusiness.net/articles/scandale-selon-un-journal-allemand-lafrique-verse-400-milliards-deur

    #françafrique #colonialisme #néocolonialisme

    quand les Allemands s’en mêlent : Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA.

    "Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique, prévient l’ancien président Jacques Chirac.

    Dans les années 1950 et 60, la France a décidé les colonies françaises d’Afrique à devenir indépendante. Bien que le gouvernement de Paris a accepté les déclarations d’indépendance formelles, elle a appelé les pays africains à signer un soi-disant « pacte pour la poursuite de la colonisation". Ils y ont convenu d’introduire la monnaie coloniale française FCFA ( « Franc pour les colonies françaises en Afrique"), maintenir les écoles françaises et système militaire, et d’établir le français comme langue officielle.
    Le Franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la zone Franc. Cette monnaie qui constitue un frein à l’émergence de ces pays a été créée en 1945, date où la France a ratifié les accords de Bretton Woods et procédé à la mise en oeuvre de sa première déclaration de parité au fonds monétaires international (FMI). Cela s’appelait à l’époque « Franc des Colonies Françaises d’Afrique ».

    En vertu de cette loi, 14 pays africains sont encore obligés de stocker environ 85 pour cent de leurs réserves en devises à la Banque de France à Paris. Ils sont sous le contrôle direct du Trésor français. Les pays concernés n’ont pas accès à cette partie de leurs réserves. Les 15 pour cent des réserves ne suffisant pas à leurs besoins, ils doivent emprunter des fonds supplémentaires du Trésor français au prix du marché. Depuis 1961, Paris contrôle toutes les réserves en devises étrangères du Bénin, du Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et le Gabon.

    –—

    Françafrique : 440 milliards d’Euros pillés par la France aux Africains... | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/021116/francafrique-440-milliards-deuros-pilles-par-la-france-aux-africains

    ranc CFA quand les Allemands s’en mêlent : Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA. « Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique ».

    –—

    Frankreich kann seinen Status nur mit Ausbeutung der ehemaligen Kolonien halten - DWN
    https://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/03/15/frankreich-kann-seinen-status-nur-mit-ausbeutung-de

    Der französische Staat kassiert von seinen ehemaligen Kolonien jährlich 440 Milliarden Euro an Steuern. Frankreich ist auf die Einnahmen angewiesen, um nicht in der wirtschaftlichen Bedeutungslosigkeit zu versinken, warnt der ehemalige Präsident Jacques Chirac. Der Fall zeigt: Eine gerechte Welt ist schwer möglich, weil die ehemaligen Kolonialmächte von der Ausbeutung selbst abhängig geworden sind.

  • Le #WWF accusé de « violation des #droits_de_l’homme » au #Cameroun
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/01/06/cameroun-une-enquete-lancee-contre-wwf-pour-violation-des-droits-de-l-homme_

    Jusqu’alors, seules les multinationales pouvaient être amenées à justifier leurs pratiques devant l’Organisation de coopération et de développement économiques (#OCDE), qui regroupe les 35 pays industrialisés de la planète. Depuis jeudi 6 janvier, les organisations non gouvernementales (ONG) originaires de ces pays savent que cela peut aussi leur arriver.

    Ironie de l’histoire, c’est une ONG qui a déposé plainte à l’OCDE contre WWF, le fonds mondial pour la nature, en mettant en cause les agissements de ses patrouilles anti-braconnage contre les peuples de l’ethnie Baka dans les forêts protégées du sud-est du Cameroun. La plaignante, Survival International, défend de longue date les droits des peuples autochtones et s’est toujours montrée très critique à l’encontre des mouvements conservationnistes qu’elle taxe volontiers de « colonialisme vert ».

  • Retour sur la situation de la famille d’Adama Traore + « mixité sociale » + islamophobie | Décolonisons
    http://www.canalsud.net/?Retour-sur-la-situation-de-la

    Ce mois-ci, retour sur la situation de la famille d’Adama Traore, « la mixité sociale » à la française, Islamophobie et guerre contre le terrorisme. Nous vous proposons également nouvelles rubriques

    Le traitement de la colonisation par les manuels scolaires,

    les grandes figures de la révolution africaine assassinées : Ruben Um Nyobe assassiné par la France au Cameroun. Et puis comme toujours, lecture d’un extrait de livre en fin d’émission. Durée : 1h28. Source : Canal Sud

    http://www.canalsud.net/IMG/mp3/decolonisons_20dec16.mp3

  • J – 145 : Je ne sais pas vous, mais pour moi, ce genre de rendez-vous est une plaie : votre conseiller bancaire souhaite vous rencontrer pour faire un point annuel sur votre situation et étudier avec vous l’opportunité de vous présenter quelques une de nos nouveau produits. Je pense que je suis parvenu à user la patience de mes deux précédents conseillers qui ont fini par laisser tomber et ne plus ni m’appeler ni tenter vainement d’attirer mon attention sur ceci ou cela.

    Ma nouvelle conseillère, elle, s’est montrée d’un opiniâtreté à la fois courtoise et très opérante et je suis désormais assis tel un gibier que l’on a réussi à attirer vers la clairière voulue, d’une humeur aussi maussade que vous pouvez imaginer, mais ma nouvelle conseillère n’est pas tout à fait nouvelle, elle est derrière le comptoir d’accueil de l’agence de la banque depuis une dizaine d’années, aimable et elle entend bien étrenner comme il se doit ses nouvelles responsabilités de conseillère, je veux bien lui accorder cela, cette dame a toujours été aimable et compétente, va pour le rendez-vous pour faire le point sur votre situation.

    Par exemple, je vois, Monsieur De Jonckheere, que d’après les informations dont je dispose à votre propos, vous n’avez qu’un seul enfant, Madeleine, détentrice, elle-même, d’un compte chez nous or je vous ai déjà vu au restaurant d’en face avec d’autres enfants, opiniâtre et observatrice. Je tente une sortie façon, mais vous savez que ma banque et son service informatique que je connais un peu (il se trouve que j’y travaille en qualité d’ingénieur informaticien depuis un peu plus de quatre ans maintenant) ignorent tout de ce genre de choses ne me choque pas plus que cela, on peut même dire que cela me donne du contentement. Oui, mais Monsieur De Jonckheere, quand la direction m’embête pour que je vous embête parce que vous êtes à découvert, je ne sais pas si cela arrive, si je sais que vous êtes père de famille nombreuse alors que je vois que vous êtes aussi célibataire, je me dis que je peux vous aider et vous protéger un peu. Non ? Sourire de ma conseillère qui vient de marquer un essai, en coin, tout en finesse, ma conseillère 5, moi zéro. Vous voulez dire que vous pouvez éventuellement m’épargner le sempiternel cours de morale qui a le don de m’énerver, surtout quand les dépassements de découvert que j’ai pu avoir par le passé étaient en grande partie dus au fait que je ne pouvais pas ne pas faire face aux frais engendrés par les soins de mon enfant autiste ? Je recolle au score suite à une pénalité, ma conseillère cinq, moi trois.

    Votre fils est autiste ?

    Oui.

    Mon petit frère était autiste. Il est mort il y a une vingtaine d’années, dans son sommeil, on n’a jamais su de quoi.

    Je suis désolé, il se trouve que je sais aussi un peu ce ce que c’est que la perte d’un petit frère.

    Vous aussi.

    Mêlée au centre, introduction qui revient à ma conseillère.

    Et donc, je vois très bien votre situation, c’était celle de mes parents, alors je ne vais vraiment pas vous embêter, je vous pose deux ou trois questions pour être sûre que votre situation est bien à jour et je vous relâche je sais que dix minutes un quart d’heure sont des biens précieux dans la vie d’un parent d’enfant autiste. Essai sous les perches de ma conseillère, ma conseillère douze, moi trois.

    Vous avez un remboursement d’emprunt pour la maison ?

    Oui, jusqu’en juillet 2021

    A quel taux ?

    Aucune idée.

    Est-ce que vous voulez vous renseigner pour savoir si des fois on ne pourrait pas vous proposer mieux chez nous ?

    Non.

    Et là autant vous dire que le comportement normal d’une conseillère c’est de vous harceler et ne pas comprendre que vous puissiez ignorer, du tout au tout, le taux de votre emprunt

    J’aurais fini de payer en juillet 2021, c’est tout ce que je sais.

    Je vois que vous mettez un peu d’argent de côté, est-ce que vous voulez faire des modifications ?

    Non

    Est-ce que cela vous dérange si je fais passer un petit programme sur vos comptes pour savoir si cela correspond bien à ce que vous pouvez mettre de côté pour vous éviter de faire des régulations de temps en temps ?

    Je m’en moque un peu.

    Je ferai cela un autre jour et si je vois qu’il y a une optimisation à faire je vous envoie un petit couriel, je crois que j’ai fini, vous allez pouvoir rentrer chez vous vous occuper de vos enfants.

    Vous êtes très gentille Madame, je crois que l’on va bien s’entendre, j’ai bien vu que vous aviez absolument tout compris.

    Oui, ne vous inquiétez, on va tout faire par courriel. Elle est marrante votre adresse de mail desordre.net ?

    C’est le nom de mon site internet.

    C’est original et qu’est-ce qu’il y a dans votre site internet

    Et bien comme le dit son nom, beaucoup de choses très mal rangées, des photographies, des vidéographies, des dessins, des enregistrements sonores, des textes…

    Des textes que vous écrivez vous-même ?

    Oui

    Que vous publiez ?

    Ben en fait en mars, je vais avoir un roman qui va sortir.

    Oh dites-moi absolument, je vais le noter, j’aime beaucoup lire.

    Une fuite en Egypte.

    Ah un thème biblique très bien.

    Oui, mais enfin vous savez il y a aussi pas mal de scène de sexe notamment

    Léger rougissement de ma conseillère bancaire, cela me permet de marquer un essai en coin, je rate la transformation, ma conseillère, douze, moi, huit.

    Et en ce moment vous travaillez sur un autre roman ?

    Non en ce moment je tente de travailler sur un film documentaire mais c’est très compliqué parce que le sujet de mon film s’est braqué et ne veut plus faire le film avec moi. Et pourtant c’était un beau sujet. Cela parle à la fois de l’occupation allemande en France et de la guerre d’indépendance au Cameroun.

    Ah Monsieur De Jonckheere, je veux tout savoir à propos de ce film

    Vous êtes d’origine camerounaise c’est ça ?

    Non, je suis Camerounaise, je ne veux pas de la nationalité française après tout ce que la France a fait de mal au Cameroun, je refuse de prendre la nationalité française.

    En fait le rendez-vous était censé durer une petite heure, les questions financières, encore que financières pour parler de ma situation bancaire, vous l’aurez compris c’est un peu grandiloquent, mais le reste de la discussion a beaucoup tourné à propos de l’UPC, de Bolloré et des guerres post coloniales de la France, tout à fait le genre de conversation que l’on devrait tout le temps avoir avec sa conseillère bancaire, et ne vous inquiétez pas Monsieur De Jonckheere, je vais regarder vos opérations avec discrétion, si je vois des choses à faire pas compliquées, je vous envoie un petit courriel. Et bon courage avec Nathan, vous allez voir, vous allez vous en sortir, j’en suis sûre.

    Il faut que je me gendarme un peu, un jour je vais avoir envie d’embrasser ma conseillère bancaire.

    Exercice #49 de Henry Carroll : Photographiez la vérité

    #qui_ca

  • « Partir du petit bout de la lutte »
    Entretien avec Julie, membre de ReAct-Paris

    par Alexane Brochard & Ferdinand Cazalis, illustré par Benoit Guillaume
    paru dans CQFD n°149 (décembre 2016)
    http://cqfd-journal.org/Partir-du-petit-bout-de-la-lutte

    Qu’est-ce que le ReAct ?
    C’est une petite association qui s’est créée à Grenoble en 2011 autour de quelques militants, avec l’idée que beaucoup d’injustices sociales et environnementales reposent sur le pouvoir excessif et croissant des multinationales. D’où l’envie d’un réseau transnational d’intervention, en développant des réseaux militants en vue d’actions directes coordonnées contre des multinationales ciblées. L’association s’est alors mise en route autour d’un projet en particulier : une rencontre en 2011 avec des paysans camerounais qui se sont fait voler leur terre par les entreprises de Bolloré, très implantées sur le continent africain. Ils étaient complètement démunis face à une entreprise basée en France, mais qui a ses plantations d’huile de palme au Cameroun. Le travail du ReAct a été alors de mettre en lien les riverains camerounais de Bolloré avec ceux du Libéria, de Sierra Leone, ou du Cambodge, victimes des mêmes exactions.
    En 2013-14, en même temps que des actions coordonnées dans plusieurs pays, des membres des diasporas camerounaises, ivoiriennes, cambodgiennes vivant en France se sont invités à la tour Bolloré, le jour de l’AG du groupe. Munis de bêches, de râteaux, de pioches, ils ont jardiné la pelouse en disant : « On n’a plus de terres disponibles dans notre pays, alors on vient planter le manioc sur votre pelouse, M. Bolloré. » Au même moment, ils étaient des centaines à occuper les terres et bloquer les usines au Cameroun, au Liberia, au Cambodge et en Côte d’Ivoire. Vincent Bolloré a finalement accepté une négociation internationale avec des représentants de chaque pays en novembre 2014. Des engagements ont été pris, les avancées sur le terrain sont notables (rétrocession de parcelles, compensations pour les terres accaparées, arrêt des pollutions des eaux), mais la lutte est encore loin d’être gagnée et les actions se sont multipliées en 2015-16 pour pousser la multinationale à aller plus loin.
    Dans notre jargon, les militants du ReAct ne sont pas les « leaders » de la mobilisation, mais les « organisateurs ». La différence est importante. Les organisateurs ne portent pas la colère : ils sont plus distants de l’objet de la lutte, ont le temps de faire ce travail d’organisation, et sont parfois payés comme permanents. Les leaders, eux, subissent la domination. Ils vont partir de leur colère pour construire leurs revendications, avec toutes les personnes concernées et prêtes à s’engager.

    #Community_Organizing #React #Organisation

  • Un vote massif pour le droit du peuple Palestinien à l’auto-détermination
    Ma’an News, mercredi 23 novembre 2016
    http://www.france-palestine.org/Un-vote-massif-pour-le-droit-du-peuple-Palestinien-a-l-auto-determ

    New York - Ma’an - Un vote a eu lieu lundi 21 novembre, à la Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles de l’Assemblée générale des Nations Unies (la Troisième Commission) sur une résolution approuvant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, la résolution a été adoptée par 170 pays contre 7 qui se sont opposés, (Canada, Israël, Îles Marshall, Micronésie, Nauru, Palaos, États-Unis) et cinq pays se sont abstenus de voter (Cameroun, Côte d’Ivoire, Honduras, le Royaume de Tonga et Anwato).

    La résolution réaffirme le droit du peuple palestinien à l’auto-détermination, y compris le droit à un état palestinien indépendant, et prie instamment tous les États, les organismes et les organisations des Nations Unies de continuer à soutenir le peuple palestinien et les aider à réaliser leur droit. La résolution souligne également la nécessité urgente de mettre, sans délai, fin à l’occupation israélienne qui a commencé en 1967, et de parvenir à un règlement pacifique juste, durable et global entre les parties palestinienne et israélienne, sur la base des décisions des Nations Unies, les termes de référence de Madrid, l’Initiative de paix arabe et la feuille de route, pour trouver une solution durable au conflit israélo-palestinien sur la base de l’existence de deux États.

    Traduit pour l’AFPS par Moncef Chahed

  • Anniversaires et pertes de mémoire
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/262-novembre-2016/article/anniversaires-et-pertes-de-memoire-5182

    Le 26 octobre, #François_Mitterrand aurait eu 100 ans : un anniversaire que s’est empressé de célébrer le pouvoir socialiste actuel, en mal de reconnaissance. Au #Cameroun, il faudra attendre 2033 pour fêter les 100 bougies du dictateur #Paul_Biya : 2033, c’est seulement 2 ans avant l’émergence qu’il a promise à son pays, annoncée sans rire pour 2035. Mais dès ce 6 novembre, on a pu célébrer le 34ème anniversaire de son accession au pouvoir – seulement un an et demi après celle de Mitterrand en France –, lui (...)

    #262_-_novembre_2016

    / Cameroun, François Mitterrand, Paul Biya, #Édito, #Élections

  • Les safaris-chasse de Benjamin de Rothschild impliqués dans des abus contre les « Pygmées » - Survival International
    http://www.survivalfrance.org/actu/11491

    Survival International a découvert qu’une opération de #safaris de #chasse_à_l’éléphant, conjointement détenue par le milliardaire français Benjamin de #Rothschild, a été impliquée dans la #violation des droits de « #Pygmées » #baka locaux et de leurs voisins. Parmi ces violations figurent des #expulsions illégales et des #tortures.

    L’opération est basée au #Cameroun, dans deux « aires protégées » louées par Benjamin de Rothschild. Elle offre aux touristes la possibilité d’abattre, contre la somme de 55.000 euros, un éléphant de forêt.

    Afin de créer cette opération de #chasse aux #trophées, les Baka ont été expulsés de leur #territoire ancestral — ce qui est contraire au droit international. Des #soldats, #policiers et #gardes_armés patrouillent le territoire ; les Baka ont maintenant été informés que les patrouilleurs tireraient à vue si les Baka pénétraient sur le territoire pour chasser afin de nourrir leurs familles, ramasser des plantes ou se rendre sur des sites sacrés.

    ...

    Le Fonds mondial pour la nature (WWF) est très actif au Cameroun où les « aires protégées » permettant la chasse aux trophées font partie de l’un de ses « paysages écologiques » clefs. Le WWF doit encore commenter ces allégations ou annoncer s’il compte prendre des mesures.

    #monde_civilisé #terres #lamentable

  • La fiction en quête de l’Histoire camerounaise
    http://www.cases-rebelles.org/emission-n68

    Dans cette émission n°67 nous avons réuni Hemley BOUM, autrice des « Maquisards », une fiction historique riche sur le maquis nationaliste en pays Bassa et l’engagement des populations dans la lutte pour l’indépendance du Cameroun ; Rose NDENGUE, qui prépare actuellement une thèse intitulée « Femmes, pouvoir politique et sphère publique en post(-)colonie. Le cas du Cameroun : 1945-2010 » ; et Yves MINTOOGUE, qui travaille lui sur la « mobilisation des couches populaires de la société pendant la période coloniale, dans le maquis notamment » pendant les luttes d’indépendance. Durée : 55 min. Source : Cases rebelles

    http://www.cases-rebelles.org/emission_68.mp3

  • Grave révélation sur le pacte colonial entre la France et quelques pays africains - Wikistrike
    http://www.wikistrike.com/2016/11/grave-revelation-sur-le-pacte-colonial-entre-la-france-et-quelques-pays-

    La chaîne de télévision Vox Africa vient de diffuser une information qui fait froid dans le dos et qui pourrait sans doute renforcer le sentiment anti-français en Afrique.

    Selon cette chaîne panafricaine, la France oblige encore de nos jours, plusieurs pays d’Afrique francophone à payer un impôt colonial à la France. En d’autres termes, il y a encore des pays africains qui reversent d’importantes sommes d’argent à la France pour la simple raison que ces pays d’Afrique francophone sont redevables envers la France pour les avoir colonisés.

    Cet impôt colonial continue d’être versé malgré l’indépendance des pays africains. Aujourd’hui, 13 pays d’Afrique Francophone ainsi que la Guinée-Equatoriale sont obligés par la France de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France.

    Ces quatorze pays africains qui sont obligés de payer l’impôt colonial et de verser 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sont entre autres : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Cameroun, le Togo, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo Brazzaville, la Guinée-Equatoriale, et le Gabon.

    La France permet à ces différents pays africains d’avoir accès à seulement 15% de leur argent. S’ils veulent avoir un montant un peu plus élevé que ces 15%, ils doivent nécessairement emprunter à des taux commerciaux. Il faut dire que cette démarche est grave de conséquence, car elle suscite la révolte des peuples africains qui se sentent grossièrement exploités mais aussi, cette méthode française d’exploitation du continent africain cultive une haine profonde de la part des Africains envers la France.

     
    Plusieurs observateurs africains convergent sans exception à l’idée que les Africains doivent mettre un terme à de tels accords qui visiblement maintiennent l’Afrique dans le sous-développement et par conséquent entraine le continent dans la misère permanente.

     

    source : http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-27475.html

  • Bolloré et le rail au Cameroun : en finir avec l’impunité des firmes mondialisées 
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/24/bollore-et-le-rail-au-cameroun-en-finir-avec-l-impunite-des-firmes-mondialis

    Une cause externe a été pointée, qui masque mal un chapelet d’incuries et des accusations portées tant vers le transporteur que vers les pouvoirs publics. La cause externe : l’effondrement d’un pont sur l’axe routier reliant les deux métropoles a mécaniquement poussé les voyageurs vers les gares. Cet afflux aurait lui-même conduit les opérateurs de la Camrail à doubler les wagons, faisant passer le convoi de neuf à dix-sept rames. La responsabilité du transporteur est donc ici engagée et une question se pose : une telle surcharge était-elle supportable sur un réseau décrié depuis des années pour sa fragilité, voire son délabrement ?

    Depuis la privatisation des chemins de fer camerounais et la concession octroyée au groupe #Bolloré en 1999, ce dernier est suspecté de n’avoir pour préoccupation que le profit et de négliger celui des engagements pris, notamment sur la maintenance et l’entretien des infrastructures.

    ...

    Plus prosaïquement, les firmes mondialisées disposant d’un pouvoir de quasi-Etat dans l’Etat ne jouissent-elles pas, du fait de l’inévitable collusion entre les sphères économiques et publiques, d’une impunité de fait ? Les morts et les blessés sur les rails auront-ils droit au Droit ? Les interférences de l’une à l’autre des sphères publique et privée donnent le sentiment d’une imbrication des acteurs qui aboutit au musellement de la justice sur l’autel de la raison économétrique.

    ...

    Comme le disait le philosophe allemand Ulrich Beck, décédé en 2015, « la production sociale des richesses est désormais inséparable de la production sociale des risques ». Autrement dit, nous sommes passés d’une forme de distribution de biens en continu, tel que le proclamait la société industrielle et capitaliste, à la distribution de maux et d’inconfortables imprévus qu’accélère le capitalisme mondialisé postindustriel et financier. Ce dernier, par son avarice ou sa tendance à la prédation, entretient la machine à fabriquer des catastrophes de masse. Comment ? En s’arc-boutant, comme Harpagon, sur sa cassette. La « désharpagonisation » passe par la création d’autorités de surveillance indépendantes chargées, en Afrique et ailleurs, de civiliser les firmes mondialisées en leur rappelant leurs obligations. Pour en finir avec la « main basse » sur le Cameroun utile, pour reprendre une expression de Mongo Beti, il faut que Camrail honore les engagements souscrits et que l’Etat sanctionne sans ciller toute défaillance.

    #Cameroun #impunité #transport #sécurité

  • Retour sur une page sombre de l’Histoire franco-camerounaise
    http://www.france24.com/fr/20161021-focus-france-cameroun-histoire-upc-repression-crime-guerre

    Nous vous proposons de revenir sur une période méconnue des relations entre la France et le Cameroun. Dans les années 1950 et 1960, après l’indépendance du pays, les autorités du pays, soutenues par la France, ont combattu ceux qu’elle qualifiait de rebelles, à savoir les membres de l’Union des populations du Cameroun, l’UPC, parti nationaliste de gauche. Nos journalistes ont recueilli le récit d’un témoin capital, un ancien soldat français envoyé au Cameroun entre 1962 et 1964. Source : France 24

  • Ça n’a pas fait la une Soixante-dix morts et près de six cents blessés dans la catastrophe ferroviaire au Cameroun
    Non, ce n’est pas le titre de l’article, le titre c’est :
    Une victime française dans la catastrophe ferroviaire au Cameroun
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/21/cameroun-entre-yaounde-et-douala-un-train-deraille-et-la-route-est-coupee_50

    L’accident a fait plus de soixante-dix morts et près de six cents blessés, selon le dernier bilan. « J’ai appris avec tristesse le tragique accident ferroviaire survenu le 21 octobre », a réagi dans son communiqué M. Ayrault, qui ne précise pas l’identité de la victime française.

    ...

    L’un des principaux axes routiers de l’Afrique centrale était en effet coupé vendredi entre les deux grandes villes du Cameroun, Yaoundé et Douala, en raison de l’effondrement d’un pont après de fortes pluies. La route a été coupée dans les deux sens au niveau de Matomb, à 68 kilomètres de Yaoundé, à la suite de l’« effondrement d’une buse métallique sur la RN3 », a annoncé le ministère des travaux publics.

    #Bolloré #journalisme
    http://www.bollore-africa-logistics.com/qui-sommes-nous/filiales-en-afrique/cameroun.html

  • Déclaration de la Directrice générale de l’UNESCO sur la Vieille ville de Jérusalem et ses remparts, Patrimoine mondial de l’UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
    14.10.2016 - UNESCOPRESS
    http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/statement_by_the_director_general_of_unesco_on_the_old_city-1

    Paris, 14 octobre – « Comme je l’ai rappelé à maintes reprises, et encore récemment à l’occasion de la 40ème session du Comité du Patrimoine mondial, la Vieille ville de Jérusalem est la ville sacrée des trois monothéismes, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. C’est au titre de cette diversité et de cette coexistence religieuse et culturelle que la ville a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Le patrimoine de Jérusalem est indivisible, et chacune de ses communautés a droit à la reconnaissance explicite de son histoire et de son lien avec la ville. Nier, occulter ou vouloir effacer l’une ou l’autre des traditions juive, chrétienne ou musulmane revient à mettre en péril l’intégrité du site, contre les raisons qui justifièrent son inscription sur la Liste du patrimoine mondial.

    Nulle part ailleurs qu’à Jérusalem les traditions et patrimoines juifs, chrétiens, musulmans, s’imbriquent à ce point et se soutiennent les uns les autres. Ces traditions culturelles et spirituelles s’appuient sur des textes et des références, connus de tous, qui font partie intégrante de l’identité et de l’histoire des peuples. Dans la Torah, Jérusalem est la capitale du Roi des juifs David, où Salomon construisit le Temple qui abrita l’Arche d’Alliance. Dans l’Evangile, Jérusalem est le lieu de la passion et de la résurrection du Christ. Dans le Coran, Jérusalem est la destination du voyage nocturne (Isra) que le prophète Mohammed fit depuis la Mecque jusqu’à la Mosquée Al Aqsa.

    Dans ce microcosme de notre diversité spirituelle, des peuples différents fréquentent les mêmes lieux, parfois sous des noms différents. La reconnaissance, l’usage et le respect de ces noms sont essentiels. La Mosquée Al Aqsa / Al-Haram-al-Sharif, sanctuaire sacré des musulmans, est aussi le Har HaBayit – ou Mont du Temple – dont le Mur Occidental est le lieu le plus sacré du Judaïsme, à quelques pas du Saint Sépulcre et du Mont des Oliviers révérés par les Chrétiens.

    La valeur exceptionnelle universelle de la ville, qui lui a valu d’être inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, tient à cette synthèse, qui est un appel au dialogue, non à la confrontation. Nous avons une responsabilité collective qui consiste à fortifier cette coexistence culturelle et religieuse, par la force des actes, et aussi par la force des mots. Cette exigence est plus forte que jamais, pour apaiser les divisions qui portent atteinte à l’esprit multiconfessionnel de la ville.

    Lorsque ces divisions rejaillissent sur l’UNESCO, une Organisation dédiée au dialogue et à la recherche de la paix, elles l’empêchent de mener à bien sa mission. La responsabilité de l’UNESCO est de faire vivre l’esprit de tolérance et de respect de l’histoire, et c’est mon engagement quotidien en tant que Directrice générale, auprès de tous les Etats Membres. Je m’emploierai à cette tâche en toutes circonstances car c’est notre raison d’être : rappeler que nous formons une seule humanité et que la tolérance est la seule voie pour vivre dans un monde de diversité. »

  • Cameroon-Info.Net : : Cameroun-Info.Net : Le Portail du Cameroun
    http://www.cameroon-info.net/article/cameroun-accaparement-des-terres-244-fermiers-camerounais-portent-pla

    244 fermiers camerounais portent plainte contre SGSOC, ex-filiale de la firme américaine #Herakles, pour #violation de propriété. La première audience a été fixée au 9 novembre 2016. Parmi les plaignants, 231 sont originaires du village de Nguti, dont la population avait demandé à ce que l’entreprise respecte une zone tampon de 5 km autour de leurs fermes. Ce qui n’a pas été le cas.

    « Comment allons-nous vivre si SGSOC prend nos plantations ? Comment allons-nous manger ? », S’interroge Susan Tah Agbo, une mère de famille qui soutient 24 personnes grâce à 20 hectares de terres. « Je n’ai rien d’autre. Je ne veux pas qu’on me donne de l’argent, qui sait combien de temps ça durera ? Ca ne pourra pas aider mes enfants et petits-enfants, mais ma terre si, car j’ai des récoltes chaque année », ajoute-t-elle.

    #Cameroun #terres

  • Accord bananier
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/260-septembre-2016/article/accord-bananier-5162

    Au #Cameroun, le Groupement Inter­ patronal du Cameroun (GICAM) est désormais dirigé par un Français. Suite au décès début août de son président, le Camerounais André Fotso, l’organisation patronale a confié les rênes de la boutique à celui qui était alors son premier Vice­pré­ sident, pour qu’il assure l’intérim jusqu’en 2019. Un peu comme si notre MEDEF était dirigé par un des cadres nord­américains de Monsanto, au moment même où le débat fait rage autour des traités transatlantiques de libre­échange que l’Union (...)

    #260_-_septembre_2016

    / Cameroun, #Salves, #APE

  • Grosses ficelles de Fillon
    http://survie.org/billets-d-afrique/2016/260-septembre-2016/article/grosses-ficelles-de-fillon-5154

    Le 28 août, au lancement de sa campagne pour la primaire de droite, #François_Fillon s’est publiquement proclamé négationniste du passé colonial et esclavagiste de la France. Déjà, en 2009, alors Premier ministre en visite à Yaoundé, il avait asséné, au sujet des victimes de la guerre menée au #Cameroun dans les années 1955/65 contre les indépendantistes : « Je dénie absolument que des forces françaises aient participé, en quoi que ce soit, à des assassinats au Cameroun. Tout cela, c’est de la pure invention (...)

    #260_-_septembre_2016

    / Cameroun, François Fillon, #Histoire, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs