country:guinée équatoriale

  • L’argent fou de la Françafrique - L’affaire des biens mal-acquis - BDfugue.com
    https://www.bdfugue.com/l-argent-fou-de-la-francafrique

    À qui profite le crime ?Paris. Septembre 2011. La justice française saisit avenue Foch plusieurs dizaines de véhicules de luxe appartenant à Téodorin Obiang Nguema, fils aîné du président de la Guinée Équatoriale. C’est la première action concrète d’une enquête fincancière ouverte cinq ans auparavant. Une investigation tentaculaire qui a permis de mettre au jour l’incroyable fortune accumulée en France par plusieurs chefs d’états africains et leurs proches... avec la complicité de l’État français.Xavier Harel, journaliste et fin connaisseur des rouages de la Françafrique, nous fait découvrir les ramifications aussi scandaleuses que complexes de l’affaire des « biens mal acquis ». Il signe une enquête particulièrement documentée commencée quelques années plus tôt dans La Revue Dessinée avec le dessinateur Julien Solé. Entre corruption, jeux de pouvoir, scandales pétroliers et financiers, il revisite les pages les plus sombres de la Ve République : soixante ans d’une histoire qu’on a préféré vous faire oublier.

    #bd

  • Israël : un ex-ministre mis en examen pour espionnage au profit de l’Iran
    http://www.europe1.fr/international/israel-un-ex-ministre-mis-en-examen-pour-espionnage-au-profit-de-liran-36862

    Gonen Segev est accusé d’intelligence avec l’ennemi en temps de guerre. Il aurait été recruté par les services de renseignements iraniens.

    Un ancien ministre israélien a été mis en examen vendredi pour espionnage présumé au profit de l’Iran, a indiqué lundi dans un communiqué le Shin Beth, le service de sécurité intérieure.

    Gonen Segev, ministre de l’Énergie et des Infrastructures entre 1995 et 1996, a été arrêté en mai à l’aéroport à Tel-Aviv, après avoir été refoulé de Guinée équatoriale du fait d’une précédente condamnation pour trafic de drogue.

    Il aurait été recruté par les services de renseignements iraniens en 2012. Résidant au Nigéria depuis quelques années, il est accusé d’intelligence avec l’ennemi en temps de guerre. Le Shin Beth le soupçonne d’avoir été recruté par les services de renseignements iraniens en 2012 à Lagos, la capitale nigériane.

    Gonen Segev aurait rencontré ses contacts iraniens à de multiples reprises dans différents pays et leur aurait transmis des informations sur la sécurité et les ressources énergétiques en Israël, précise le Shin Beth. Élu député en 1992 sur une liste d’extrême droite, Gonen Segev avait quitté son parti et voté en faveur des accords d’Oslo II en octobre 1995, permettant au Premier ministre Yitzhak Rabin de faire passer au Parlement la seconde phase de cet accord controversé qui était censé mener à la création d’un État palestinien. Il avait été nommé ministre de l’Énergie et des Infrastructures juste après.

    #israël #iran

  • ONU : veto américain à une résolution appelant à protéger les Palestiniens
    01 juin 2018 21h14
    https://www.romandie.com/news/ONU-veto-am-ricain-une-r-solution-appelant-prot-ger-les-Palestiniens/923700.rom

    Nations unies (Etats-Unis) - Les Etats-Unis ont mis leur veto vendredi aux Nations unies à un projet de résolution présenté par le Koweït au Conseil de sécurité et réclamant la protection des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie occupée.

    Peu de temps après ce vote, le Conseil de sécurité a rejeté un projet de résolution américain rendant responsable le Hamas palestinien des récentes violences dans la bande de Gaza.

    Dix pays, dont la Chine, la France et la Russie ont voté pour le texte présenté par le Koweït. Quatre autres (Royaume-Uni, Ethiopie, Pologne, Pays-Bas) se sont abstenus alors que les Etats-Unis ont voté contre.

    Concernant le texte américain, les Etats-Unis sont le seul pays à avoir voté pour. Onze pays se sont abstenus tandis que le Koweït, la Bolivie et la Russie ont voté contre.

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    les 15 membres actuels :
    les 5 permanents : Chine, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France , Royaume-Uni.
    les 10 tournants
    Bolivie, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Koweït , Pays-Bas, Pérou, Pologne, Suède .

  • La stratégie qui sauve les gorilles des montagnes en Afrique

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/05/07/la-strategie-qui-sauve-les-gorilles-des-montagnes_5295662_1650684.html

    La population de gorilles des montagnes, en Afrique centrale et de l’Est – un millier d’individus environ –, est en augmentation. Un cas unique parmi les grands singes, menacés d’extinction.

    Le jour vient à peine de se lever, découvrant la tête encore embrumée du ­Mikeno. Fusil à l’épaule, les gardes silencieux avancent sur les versants du volcan couverts de champs de pommes de terre et de haricots, tirés au cordeau, qui mènent au parc des Virunga. Il y a longtemps que, sur ces hautes terres densément peuplées du Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), les paysans se sont installés aux marches de la plus ancienne aire protégée d’Afrique.

    A peine franchie la fine clôture de fil de fer flanquée d’une pancarte fixant le début de la ­réserve, la nature reprend ses droits, et commence le royaume unique et fragile des ­derniers gorilles de montagne. Gorilla beringei beringei – toujours classée en danger critique d’extinction par l’Union internationale de ­conservation de la nature (UICN) – est la seule sous-espèce parmi les grands singes dont le nombre (880 au dernier ­recensement) soit en augmentation. A côté des moyens militaires ­déployés pour tenir à distance les braconniers et les groupes armés ­sévissant dans cette région fracturée par les guerres et la pauvreté, le rôle joué par les scientifiques est au cœur de ce rare succès d’une campagne de ­conservation, initiée à la fin des années 1960 par la primatologue américaine Dian Fossey.

    La ronde quotidienne peut commencer. « Nous devons savoir où ils se trouvent et vérifier qu’ils sont en bonne santé », explique le chef ranger, Martin Kazereri, quinze ans de service. Partis en éclaireurs, les pisteurs tracent à la ­machette une mince voie dans un mur de branches et de lianes entrelacées et encore ruisselantes des pluies abondantes de la nuit. Les coordonnées GPS relevées la veille servent de point de départ pour retrouver le chemin ­emprunté par le groupe. Au bout de deux heures de marche, dans le silence de la forêt, perce le bruit des bois qui craquent sous le poids des juvéniles grimpant vers les cimes.

    Au sol se dévoile le spectacle d’un imposant dos argenté entouré de quatre femelles et des ­petits tranquillement installés à jouer et à manger. La présence des rangers ne provoque aucune surprise. Les regards se croisent comme entre vieux amis. On s’observe. Puis la vie ­reprend son cours. Indifférente aux intrus. ­Bageni – qui signifie « accueillant » en ­kinyarwanda, la langue ­parlée dans cette région – a toujours connu les hommes. L’impavide dos argenté, âgé de 20 ans, a grandi dans une famille d’« habitués » avant de s’éloigner pour fonder son propre clan.

    A une distance réglementaire fixée à sept mètres minimum pour limiter les risques de transmission de virus, les gardes qui ont enfilé un masque sur le bas de leur visage, contrôlent l’état de ­l’assemblée, dénombrent les absents avant de se retirer. Toutes leurs observations seront consignées dans la grande base de données gérée au quartier général du parc à Rumangabo, où chaque gorille possède sa fiche d’identité agrémentée de sa photo et de son empreinte nasale.

    « Des mois en forêt sans voir un seul gorille »

    Ces patrouilles permettent de maintenir un contact avec les huit familles apprivoisées du parc des Virunga, où se trouve la partie la plus étendue de l’habitat du grand singe. Mais, au-delà des frontières avec l’Ouganda et le Rwanda, où des zones protégées ont également été sanctuarisées par la création de parcs nationaux, le même rituel rythme le travail des rangers. « Lorsque nous décidons de mettre les gorilles au contact des hommes, nous prenons aussi l’engagement de les protéger, car nous les rendons plus vulnérables. C’est un devoir », rappelle Anna Behm-Masozera, la directrice de l’International Gorilla Conservation Programme (IGCP).

    Le décor n’est ici plus le même. Dans le centre de Kigali, la capitale rwandaise, au quatrième étage d’une tour, cette organisation, fondée en 1991 par deux ONG, le Fonds mondial pour la nature (WWF) et Fauna & Flora International, a aidé à mettre sur pied le dispositif de surveillance des gorilles dans les trois pays. Elle participe aux recensements que les scientifiques s’efforcent de mener tous les cinq à dix ans.

    En cette fin du mois de mars, Anna Behm-Masozera revient d’Ouganda. La forêt impénétrable de Bwindi, située au nord des Virunga, abrite la deuxième population de gorilles des montagnes sur un territoire de 330 kilomètres carrés. Un nouveau recensement vient d’y être lancé sous la tutelle de l’organisation transfrontalière réunissant les gestionnaires des parcs des trois pays. « Cela demande de gros efforts de temps et d’argent. Nous ne pourrions y parvenir sans une étroite collaboration. Plus de 150 personnes – pisteurs, chercheurs, porteurs, cuisiniers… – sont sur le terrain et se relaient tous les quinze jours dans la forêt », explique-t-elle.

    Les équipes ne se contentent pas de repérer les traces laissées par les primates, elles relèvent aussi tous les signes indiquant la présence d’activités ­illégales dans le parc. Le nombre de pièges est comptabilisé comme les sites de coupes illégales et de fabrication du charbon de bois qui restent une menace principale pour la forêt. « Elles vont partout où il est possible d’aller. Mille kilomètres ont été parcourus pour réaliser un premier comptage. Un deuxième sera réalisé en septembre, explique Mme Behm-Masozera. Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous pouvons passer des mois en forêt sans voir un seul gorille. »

    Les résultats ne seront pas publiés avant fin 2019, lorsque le laboratoire de l’université de Californie, à Davis, aura livré l’analyse génétique des échantillons d’excréments qui lui ont été confiés. Cette technique fondée sur l’exploitation de l’ADN a été utilisée pour la première fois en 2010 par l’Institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste, à Leipzig. Elle permet d’affiner l’inventaire jusque-là établi en comptant les nids que les gorilles construisent chaque soir pour passer la nuit.

    Une stratégie de conservation payante

    L’annonce de nouvelles évaluations est toujours un moment attendu avec fébrilité par les chercheurs. Elles sont le seul juge de paix de leur stratégie de conservation. Les derniers chiffres, qui ­remontent à 2010-2011, ont révélé un effectif total de 880 gorilles – 480 dans les Virunga et 400 dans l’enclave de Bwindi –, traduisant une hausse de 25 % par rapport au début de la décennie. Les résultats définitifs du recensement conduit en 2015 dans les Virunga pourraient, d’ici quelques semaines, montrer que le seuil du millier a été franchi.

    Si de nombreux chercheurs ont apporté leur pierre à cette success story, ceux du Karisoke ­Research Center, au Rwanda, peuvent sans fausse modestie revendiquer d’avoir toujours été aux avant-postes de cette longue bataille. Grâce à sa fondatrice, Dian Fossey, la plupart des connaissances accumulées sur les gorilles des montagnes proviennent de l’observation des groupes contactés depuis la fin des années 1960 dans la zone rwandaise. Aujourd’hui, le centre, après avoir traversé les heures les plus sombres du pays, poursuit son travail dans un élégant ­bâtiment blanc et vert installé sur l’avenue principale de la ville de Musanze, entre le palais de justice et l’hôpital.

    Par temps clair, le volcan Karisimbi et le mont Visoke, entre lesquels la primatologue, assassinée en 1985, avait installé son premier campement, se dessinent à l’horizon. L’icône continue d’inspirer les lieux. Au rez-de-chaussée, une ­exposition permanente invite le visiteur dans l’intimité de son bureau sur lequel est présenté le gros classeur noir où ont été soigneusement rangés ses notes dactylographiées et les nombreux croquis qui lui permettaient de représenter ­l’empreinte nasale, propre à chaque animal. Au mur, des photos jaunies figent la légende de la grande dame. « Elle a été la première à montrer au monde que les gorilles sont des géants pacifiques », commente Winnie Eckardt, qui dirige les programmes de recherche du centre depuis 2015.

    Mais, cinquante ans après le début de l’aventure, de nouvelles questions ont émergé. ­L’impact du changement climatique en fait partie. Les études ont montré des modifications – pour l’heure sans conséquence majeure – dans la densité et la distribution géographique des plantes dont se nourrissent les gorilles. Mais les chercheurs savent qu’un jour le sujet viendra s’ajouter aux multiples contraintes dont ils doivent tenir compte pour garantir la survie de l’espèce.

    En attendant, un autre événement intrigue ces infatigables observateurs : depuis quelques années, les familles ont tendance à se scinder en petits groupes. « Nous ne savons pas expliquer pourquoi, mais des relevés de terrain ont montré que, sur un territoire qui est restreint, cela entraîne des rencontres beaucoup plus fréquentes entre les groupes », rapporte la jeune femme en avouant la crainte de voir les conflits et les infanticides se multiplier à l’avenir.

    Elaboration d’un indicateur de stress

    Dans un article, publié en 2014, dans l’American Journal of Primatology, sur les déplacements des gorilles des montagnes, Damien Caillaud, après avoir étudié les mouvements, sur une période de douze ans, des groupes d’habitués suivis quotidiennement par le Karisoke Center, concluait par une nouvelle rassurante : « L’augmentation spectaculaire de la population des gorilles depuis les plus bas niveaux enregistrés au début des années 1980 ne s’accompagne pas d’une compétition ­accrue pour la nourriture. » Les groupes semblent avoir réglé cette possible rivalité en migrant vers des zones du parc moins densément occupées.


    Femelle gorille avec son petit, dans le parc des Virunga (République Démocratique du Congo), en février.

    En revanche, poursuit le chercheur français ­associé au centre rwandais : « Certains résultats pourraient annoncer de futurs problèmes. Nous observons qu’à partir de 2007 les groupes ont commencé à se diviser. De trois groupes de grande taille, ils ont évolué en neuf groupes de tailles ­variables [ils étaient onze en 2017]. Bien que ces ­familles ne semblent pas s’affronter pour la nourriture, leurs interactions ont été multipliées par six. Les rencontres entre les gorilles des montagnes peuvent être violentes, conduisant à des blessures ou à la mort. Les petits sont davantage en danger lorsque des dos argentés de groupes opposés cherchent à les tuer pour contraindre les femelles à les rejoindre. » Les grands mâles, qui pèsent jusqu’à 200 kilos et affichent une taille moyenne de 1,60 mètre, peuvent aussi être grièvement blessés. « Le nombre de décès survenus lors de ces contacts a été multiplié par deux. »

    « Seule cette mémoire que nous avons accumulée depuis des décennies sur le comportement des grands singes des Virunga nous permet de détecter de nouvelles menaces, de dire qu’il se passe quelque chose et au besoin d’alerter les gestionnaires des parcs », plaide Winnie Eckardt. Dans le bureau qu’elle occupe au premier étage du bâtiment, elle a troqué l’uniforme de terrain pour une jolie robe à fleurs. Ses nouvelles fonctions lui laissent moins de temps pour aller en forêt. Elle est aussi chargée d’encadrer la nouvelle génération des étudiants rwandais et congolais, qui assureront la protection des géants à l’avenir. Le centre ­accueille environ 400 étudiants chaque année et jusqu’à une vingtaine de jeunes chercheurs.

    Elle n’en a pas pour autant mis de côté ses propres travaux. Ses dernières investigations ont permis d’élaborer un indicateur de stress à partir des concentrations d’hormone glucocorticoïde détectée dans 6 000 échantillons de matières ­fécales provenant de 127 gorilles. « Les gorilles ­vivent dans un environnement en constante évolution. Nous devons savoir s’ils s’y adaptent sans difficulté ou si cela génère chez eux des troubles durables », explique-t-elle en montrant des courbes indiquant des pics de stress en fonction de différents événements. « Cette méthode permet de recueillir des informations de manière non ­intrusive pour l’animal. »

    Intervention de l’homme

    Interférer le moins possible. Continuer à les ­observer pour mieux les connaître et les protéger, sans modifier leurs comportements ni risquer de les mettre en danger. Fixer des limites à la présence des hommes qui, avec le développement du tourisme, a pris une ampleur que n’avaient pas imaginée les pionniers de la primatologie. A quelques pâtés de maison du Karisoke Research Center, les vétérinaires de l’association américaine Gorilla Doctors sont eux aussi confrontés à ce ­dilemme.

    « Nous avons une règle : n’intervenir que si leur vie est en danger du fait des hommes. Nous devons éviter de modifier la dynamique naturelle de ces populations », explique le docteur Jean Bosco Noheri, chargé du programme de surveillance. Une quarantaine d’interventions se produisent en moyenne par an. Il peut s’agir d’animaux pris au piège des braconniers ou blessés après s’être imprudemment aventurés dans les champs bordant les limites des parcs, pour y manger le maïs dont ils sont friands. Il arrive aussi qu’ils décident de sauver des gorilles qui se sont battus à mort – faisant une entorse aux principes.

    L’une des plus grandes craintes reste la transmission d’un virus humain, dont il serait difficile de maîtriser la propagation. A la fin des années 1980, des cas suspects de rougeole ont conduit à la vaccination d’une soixantaine de gorilles après plusieurs décès. L’origine du virus n’a jamais été établie avec certitude, provoquant une grande controverse parmi les scientifiques. « Notre proximité génétique rend ces primates très vulnérables. Des cas d’infection respiratoire d’origine humaine sont avérés », poursuit le vétérinaire rwandais en énumérant la checking-list en neuf points, qui doit être suivie lors des visites de contrôle régulièrement effectuées par les treize professionnels arpentant les différents parcs.

    Pertes de poids, nez qui coule, respiration difficile, présence de plaies… Lorsque cela est jugé nécessaire, de ­puissants antibiotiques sont administrés à distance grâce à des pistolets permettant d’atteindre l’animal sans que le soignant ait besoin le ­toucher. « Il est très difficile de trouver le juste ­équilibre, de savoir jusqu’où il faut aller dans la protection. Mais je crois que jusqu’à présent les ­risques que nous prenons ont été bien calculés », se rassure le docteur Noheri.

    Besoin d’espace

    Une chose est certaine. Dans les Virunga ou dans la forêt impénétrable de Bwindi, pour sauver les gorilles des montagnes de l’extinction, la conservation est sortie de ses sentiers balisés. Elle est allée bien au-delà de la gestion traditionnelle d’aires protégées pour inventer une approche que certains ont, depuis, qualifiée d’« extrême conservation ». « Il ne s’agit plus seulement de limiter l’impact négatif de l’homme sur la faune sauvage, mais de le faire intervenir positivement par des actions ciblées, en fournissant des soins vétérinaires et une surveillance rapprochée des animaux », théorisait Martha Robbins (Institut Max Planck) en 2011.

    Cela a nécessité des moyens financiers, eux aussi hors norme, assurés par des bailleurs étrangers, des grandes ONG internationales de protection de la nature et des recettes croissantes tirées du tourisme.


    Gorille mâle, dans le parc des Virunga (République Démocratique du Congo), en février.

    En se retournant sur le chemin accompli, Winnie Eckardt se dit fière d’avoir pu inscrire sa vie dans les pas de Dian Fossey. L’avenir, pourtant, n’est pas écrit. « Que va-t-il se passer ? Les gorilles survivent dans un espace si restreint. Deux toutes petites îles dans un milieu où la terre est si convoitée », s’interroge-t-elle. En janvier, l’ONG African Wildlife Foundation a offert au gouvernement rwandais les 27,8 hectares adjacents au parc qu’elle venait d’acquérir. Un confetti.

    Le geste est pourtant plus que symbolique. Pour que le peuple des gorilles des montagnes puisse continuer à croître, il a besoin d’espace. Si la superficie très circonscrite de son habitat a jusqu’à présent été un atout pour sa sauvegarde, les scientifiques savent que, dans un proche avenir, celui-ci pourrait devenir une limite qu’il sera difficile de repousser.

    Danger critique d’extinction

    Les deux espèces de gorilles ­suivies par l’Union internationale de conservation de la nature sont classées en danger critique ­d’extinction, le stade ultime avant que soit constatée leur disparition. Les gorilles de l’Ouest (Gorilla gorilla) sont les plus nombreux. La dernière estimation, publiée en avril, établit leur nombre à 361 900 pour la sous-espèce communément appelée « gorilles des plaines de l’Ouest » (Gorilla gorilla gorilla) dont l’habitat se répartit sur sept pays (Angola, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et ­Nigeria). Le Cameroun héberge aussi le gorille de la rivière Cross (Gorilla gorilla diehli) dont il ­restait moins de 300 individus au milieu des années 2000.

    L’autre espèce dite des gorilles de l’Est (Gorilla beringei) est présente en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda. Il en resterait environ 4 000 dits des plaines de l’Est ­(Gorilla beringei graueri), et 880 pour la sous-espèce des gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei), qui est la seule dont le nombre augmente. Ces populations de l’Est africain ont particulièrement souffert des guerres répétées qui ont déchiré la région.

  • La honte | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/03/19/la-honte
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1489943034

    Corée du Sud, Allemagne, Brésil, Guatemala… nombreux sont les pays où la corruption a un prix. Tou-te-s ont été soupçonné-e-s de malversation : Park Geun-hye, Christian Wulff, Dilma Rousseff, Otto Pérez, respectivement président-e de la République de Corée du Sud, d’Allemagne, du Brésil, du Guatemala, démissionnent après quelques années d’exercice du pouvoir. En Roumanie, la guerre des citoyens contre la corruption est déclarée et est devenue une ligne de conduite dans les affaires politiques. Au Nigeria, des tentatives du même type voient le jour. Il y a bien évidemment des réfractaires : Jacob Zuma en Afrique du Sud, Teodoro Obiang en Guinée Équatoriale, Alpha Condé en Guinée, Omar Al Bashir au Soudan, Robert Mugabe au Zimbabwe, Paul Biya au Cameroun, et ceux qui les ont précédés, qui restent impunis.❞

  • l’#Afrique verse 400 milliards d’euros par An à la France | Ivoirebusiness.net

    http://www.ivoirebusiness.net/articles/scandale-selon-un-journal-allemand-lafrique-verse-400-milliards-deur

    #françafrique #colonialisme #néocolonialisme

    quand les Allemands s’en mêlent : Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA.

    "Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique, prévient l’ancien président Jacques Chirac.

    Dans les années 1950 et 60, la France a décidé les colonies françaises d’Afrique à devenir indépendante. Bien que le gouvernement de Paris a accepté les déclarations d’indépendance formelles, elle a appelé les pays africains à signer un soi-disant « pacte pour la poursuite de la colonisation". Ils y ont convenu d’introduire la monnaie coloniale française FCFA ( « Franc pour les colonies françaises en Afrique"), maintenir les écoles françaises et système militaire, et d’établir le français comme langue officielle.
    Le Franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la zone Franc. Cette monnaie qui constitue un frein à l’émergence de ces pays a été créée en 1945, date où la France a ratifié les accords de Bretton Woods et procédé à la mise en oeuvre de sa première déclaration de parité au fonds monétaires international (FMI). Cela s’appelait à l’époque « Franc des Colonies Françaises d’Afrique ».

    En vertu de cette loi, 14 pays africains sont encore obligés de stocker environ 85 pour cent de leurs réserves en devises à la Banque de France à Paris. Ils sont sous le contrôle direct du Trésor français. Les pays concernés n’ont pas accès à cette partie de leurs réserves. Les 15 pour cent des réserves ne suffisant pas à leurs besoins, ils doivent emprunter des fonds supplémentaires du Trésor français au prix du marché. Depuis 1961, Paris contrôle toutes les réserves en devises étrangères du Bénin, du Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et le Gabon.

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    Françafrique : 440 milliards d’Euros pillés par la France aux Africains... | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/jecmaus/blog/021116/francafrique-440-milliards-deuros-pilles-par-la-france-aux-africains

    ranc CFA quand les Allemands s’en mêlent : Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA. « Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique ».

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    Frankreich kann seinen Status nur mit Ausbeutung der ehemaligen Kolonien halten - DWN
    https://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/03/15/frankreich-kann-seinen-status-nur-mit-ausbeutung-de

    Der französische Staat kassiert von seinen ehemaligen Kolonien jährlich 440 Milliarden Euro an Steuern. Frankreich ist auf die Einnahmen angewiesen, um nicht in der wirtschaftlichen Bedeutungslosigkeit zu versinken, warnt der ehemalige Präsident Jacques Chirac. Der Fall zeigt: Eine gerechte Welt ist schwer möglich, weil die ehemaligen Kolonialmächte von der Ausbeutung selbst abhängig geworden sind.

  • La justice saisit les voitures de Teodorin Obiang sur le tarmac de Cointrin | L’Hebdo

    http://www.hebdo.ch/hebdo/cadrages/detail/la-justice-saisit-les-voitures-de-teodorin-obiang-sur-le-tarmac-de-cointrin

    On a envie de lui filer une fessée déculottée, presque. On se demande juste, vu l’état du réseau routier en Guinée-équatoriale.

    Par François Pilet

    Décodage. Le vice-président de Guinée équatoriale tentait de faire sortir de Suisse ses onze bolides de luxe. Trop tard : ils ont été aussitôt séquestrés.

    Teodorin Obiang, 47 ans, s’est de nouveau fait confisquer ses jouets. Lundi 31 octobre dans la soirée, le Ministère public de Genève a fait saisir 11 voitures de luxe appartenant au vice-président de Guinée équatoriale, une minuscule république pétrolière d’Afrique centrale dont la majorité des 740 000 habitants vit dans une pauvreté absolue et sous la coupe d’un des régimes dictatoriaux les plus corrompus du monde.

    Parmi les véhicules séquestrés, les procureurs genevois ont mis la main sur une Porsche 918 Spyder devisée à plus de 750 000 euros, une Bugatti Veyron à 2 millions ainsi qu’une Koenigsegg One, une inestimable supercar suédoise, réputée comme étant la plus puissante du monde et produite à 7 exemplaires seulement. Les voitures étaient discrètement garées dans la zone de fret de l’aéroport de Cointrin.

    Selon toute vraisemblance, Teodorin Obiang, alerté par l’ouverture récente d’une enquête du parquet genevois à son encontre, tentait de mettre ses bolides à l’abri en les faisant expédier par avion-cargo vers une destination inconnue. Encore raté.

    Saisies à répétition

    Fils aîné du président équatoguinéen, Teodorin Obiang est un habitué des procédures de séquestre. En 2011, les procureurs français chargés de l’affaire dite « des biens mal acquis » avaient déjà fait saisir 18 voitures de luxe lui appartenant, abritées dans un immense hôtel particulier de 101 pièces et 4000 m2 du XVIe arrondissement de Paris. La demeure était si vaste qu’il a fallu dix jours aux enquêteurs pour la perquisitionner. Puis rebelote en 2014, cette fois aux Etats-Unis.

    L’accusant d’avoir blanchi des fonds issus de la corruption, le Département de la justice américain lui avait confisqué sa villa à Malibu, une collection d’objets ayant appartenu à Michael Jackson et 28 voitures de collection. En septembre dernier, après cinq ans d’imbroglios diplomatico-judiciaires, Teodorin Obiang a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « détournement de biens publics, de corruption ou d’abus de biens sociaux commis en Guinée équatoriale ».

    Selon les juges, les sommes dilapidées en vêtements, bijoux, objets d’art, immobilier et véhicules de luxe atteindraient les 200 millions d’euros, uniquement en France. Un montant difficilement conciliable avec son salaire ministériel de l’époque, officiellement fixé à 8000 dollars par mois.

    Multiples visites à Genève

    Parmi les destinations favorites de Teodorin Obiang, la seule qui l’accueillait encore à bras ouverts était la Suisse. En mars dernier, L’Hebdo avait révélé les allées et venues incessantes des avions privés du clan Obiang à Genève. Celui du père s’y est posé onze fois entre janvier 2015 et mars 2016, y stationnant huitante-six jours.

    Le jet Dassault 900 de Teodorin a passé soixante-neuf jours à Genève, en huit séjours. Un autre jet équatoguinéen, un Falcon 50, est resté huitante-trois jours à Cointrin en neuf voyages. Un des avions utilisés par le clan, placé sur liste noire par l’Union européenne pour des raisons de sécurité, obtenait régulièrement des autorisations spéciales de l’Office de l’aviation civile pour venir se poser à Genève.

    Ces séjours à répétition montrent une chose : pendant toute la période durant laquelle les autorités américaines et françaises enquêtaient sur lui, Teodorin Obiang gérait ses affaires depuis Genève. L’hôtel particulier parisien et une bonne partie des dépenses étaient réglés par des sociétés suisses. Après plusieurs demandes d’entraide adressées par la France, le Ministère public genevois a finalement décidé d’ouvrir sa propre enquête, comme l’ont révélé la Tribune de Genève et 24 heures le 18 octobre dernier.

    La nouvelle a probablement résonné comme le tocsin au sein du clan Obiang. Selon nos informations, plusieurs voitures ont été entreposées sur le tarmac de Cointrin peu après la confirmation de l’ouverture de l’enquête. Plusieurs autres véhicules, dont la fameuse Koenigsegg One, y ont été acheminés lundi dans la matinée.

    Alerté dans l’après-midi, le Ministère public a réagi très rapidement, prononçant le séquestre quelques heures plus tard. Calquée sur celle lancée en France, la procédure genevoise se base sur des « soupçons de blanchiment de fonds issus de la corruption et de gestion déloyale » à l’encontre de la Guinée équatoriale.

    La vente aux enchères des voitures de Teodorin Obiang saisies à Paris, qui s’était tenue en 2013 à l’hôtel Drouot, avait rapporté 3 millions d’euros à l’Etat français. Elle avait aussi offert de belles occasions aux amateurs – honnêtes – de bolides de luxe.

    #guinée-équatoriale #suisse #obiang #corruption #dictature

    • … discrètement garées…

      eueueuh, le jaune pétard derrière les grillages de la zone de fret, c’est discret ?

      sinon, la photo sur le véhicule porte-autos c’est visiblement la saisie d’avant. On y reconnait bien la Bugatti Veyron (au rez-de-chaussée devant une autre Bugatti) et une « discrète » Ferrari rouge (au 1er étage, devant une « discrète » Ferrari jaune)

      D’ailleurs, ne serait-ce pas lui (ou un homme de paille) qui a racheté les véhicules de la saisie précédente ?

  • Le fils du président de #Guinée_équatoriale devant la justice française
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/09/07/01016-20160907ARTFIG00172-le-fils-du-president-de-guinee-equatoriale-devant

    Teodorin Obiang, soupçonné de s’être frauduleusement bâti un patrimoine considérable en France, a été renvoyé en correctionnelle ouvrant la voie au premier procès français des « #biens_mal_acquis ».
    Âgé de 47 ans, il vient d’être promu fin juin au poste de vice-président par son père Teodoro Obiang Nguema, lui-même président de Guinée équatoriale. Teodorin Obiang a été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris, selon une source proche de l’enquête interrogée par l’AFP ce mercredi. Hôtel particulier de 4000 m2 dans le très chic XVIe arrondissement de Paris, voitures de marques prestigieuses, acquisition d’une partie de la collection Yves Saint Laurent-Pierre Bergé pour 18,3 millions d’euros, grands crus, costumes sur mesure : il est soupçonné de s’être frauduleusement bâti un patrimoine considérable en France. Les dépenses du fils du président équato-guinéen en France paraissent ainsi très éloignées du quotidien de ce petit pays pétrolier d’Afrique centrale, dont plus de la moitié des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

    Teodorin Obiang est poursuivi pour blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics, d’abus de confiance et de corruption. L’instruction a permis d’établir qu’il a acquis « en France, entre 2007 et 2011, soit directement, soit par l’intermédiaire de prête-noms ou sociétés écrans, un patrimoine mobilier et immobilier évalué à plusieurs dizaines de millions d’euros », ont relevé les juges dans leur ordonnance rendue lundi. Il s’est constitué ce patrimoine alors qu’il était ministre de l’Agriculture et des Forêts, investissant en France l’argent « de la corruption » et « le produit des détournements de fonds publics » dans son pays, ont ajouté les juges, suivant les réquisitions du parquet national financier (PNF) qui avait demandé le 23 mai son renvoi en procès.

  • Arrestation de centaines d’immigrants clandestins en Guinée Équatoriale
    http://grigrinews.com/arrestation-de-centaines-immigrants-clandestins-en-guinee-equatoriale/3053

    Actualités Afrique « 31/03/2015, Malabo, Guinée Équatoriale : La traque des sans papiers, opérée depuis lundi en Guinée Équatoriale par la police et la gendarmerie, a déjà abouti à l’arrestation de centaines de ressortissants des autres pays d’Afrique. »(c) 2015 - Grigrinews.com

    #Guinée_équatoriale

  • Visite amicale en dictature (presque) francophone
    http://survie.org/billets-d-afrique/2015/244-mars-2015/article/visite-amicale-en-dictature-4915

    Annick Girardin, secrétaire d’État au développement et à la #Francophonie, s’est rendue en visite en #Guinée_équatoriale du 8 au 10 février, à l’occasion de la finale de la Coupe Africaine des Nations. La Guinée équatoriale est en effet membre de l’Organisation Internationale de la Francophonie depuis 1989, pour des raisons qui ont moins à voir avec la défense de la langue française qu’avec celle de la Françafrique sous Mitterrand. Aucun membre du gouvernement français ne s’était rendu dans le pays depuis 8 (...)

    #244_-_mars_2015

    / Guinée équatoriale, #Téodoro_Obiang, Francophonie, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • #côte_d'ivoire : Habiba Touré et Lucie Bourthoumieux, les « Gbagbo girls »
    http://www.scoop.it/t/actualites-afrique/p/4034221535/2014/12/26/cote-d-ivoire-habiba-toure-et-lucie-bourthoumieux-les-gbagbo-girls

    Elles ont en commun d’avoir défendu des personnalités importantes du clan Gbagbo. La Franco-Camerounaise Lucie Bourthoumieux (à droite), 46 ans, fut l’avocate de la Guinée équatoriale. Dans les années 2000, elle est devenue conseillère juridique du président ivoirien Laurent Gbagbo. Proche de Simone, elle est très présente lors de la crise postélectorale. Elle est au tribunal de Korogho le 30 novembre 2011, jour du transfert de l’ancien chef d’État à La Haye. Non accréditée à la Cour pénale internationale (CPI), elle ne peut pas intégrer le collectif d’avocats qui le défend, ce qui ne l’empêche pas de rendre visite à son ancien client. Née en France de père ivoirien, Habiba Touré, 32 ans, est autant juriste que militante de la cause Gbagbo. Après avoir épaulé l’ex-chef d’État, elle défend son fils Michel (...)

    http://img.scoop.it/61rMTEc5DBd4uETHfcHnHzl72eJkfbmt4t8yenImKBV9ip2J1EIeUzA9paTSgKmv

  • #Biens_mal_acquis : le jeu trouble de la #Société_générale en Afrique
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/14/biens-mal-acquis-le-jeu-trouble-de-la-societe-generale-en-afrique_4366407_32

    Il apparaît, d’après les documents auxquels Le Monde a eu accès, que la Société générale a autorisé des conditions de travail très dangereuses pour son personnel expatrié, tout en permettant le transfert en France d’importantes sommes d’argent au profit du clan Obiang, qui règne sur la Guinée-Equatoriale. Or, les enquêteurs – ou plutôt l’enquêteur, car un seul policier français travaille sur ce dossier pourtant sensible – ont recueilli des témoignages révélant que ces sommes provenaient notamment de commissions illégales perçues sur le marché du bois par l’actuel vice-président de la Guinée équatoriale, Teodorin Obiang – visé par un mandat d’arrêt –, fils du président en exercice, Teodoro Obiang.

  • Femme, diversité culturelle et développement linguistique en Guinée Équatoriale à travers « Ekomo »de Maria Nsue Angüe
    http://www.larevuedesressources.org/femme-diversite-culturelle-et-developpement-linguistique-en-gu

    Présentation de l’auteur Maria Nsué Angüe est née en 1945 à Ebebeyin (Rio Muni) en Guinée Équatoriale. Elle a émigré avec sa famille en Espagne où elle a découvert sa passion pour l’écriture en étudiant la littérature hispanique. Elle a été journaliste pour la télévision et le théâtre à Addis-Abeba en Éthiopie. Elle a également été Ministre de l’Education Nationale, de la Culture et de la Femme en Guinée Équatoriale. Après des années de désillusions politiques, elle décide de résider de manière permanente à Madrid. (...)

    #Feuillets_africains #Afrique #Négritude #Guinée_Equatoriale

  • Guinée Equatoriale : le pétrole à quel prix ?
    http://survie.org/francafrique/article/guinee-equatoriale-le-petrole-a-4470

    Le 26 mai 2013, des élections auront lieu en #Guinée_équatoriale afin d’élire les conseils municipaux, les députés de la Chambre des Représentants du peuple et les membres du Sénat. Ces élections cachent la préparation de la succession du président Teodoro Obiang Nguema par son fils Teodorin. Elles se préparent dans un climat de terreur[1]. Communiqué du Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politique en Afrique, 23 mai 2013. La Guinée Equatoriale, Etat de 720 000 habitants, avec 76,8% de (...)

    #Françafrique

  • France/Guinée équatoriale: Teodoro Obiang perd en appel contre le CCFD - France/Guinée équatoriale - RFI

    http://www.rfi.fr/afrique/20130426-franceguinee-equatoriale-teodoro-obiang-perd-appel-contre-le-ccfd-biens

    Le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a perdu, hier à Paris, un procès pour diffamation intenté contre une association française de développement ayant publié un rapport au sujet des présumés « biens mal acquis ». La cour d’appel de Paris a débouté le président équato-guinéen de ses poursuites en diffamation contre le Comité catholique contre la faim et pour le développement

    #guinée-équatoriale #dictature #obiang #développment #pauvreté

  • Exxon Mobil tricarde en Norvège ?

    Le conseil ethique norvégien va sans doute conseiller au fonds souverain (pétrolier) de vendre ses participations Exxon Mobil en raison de ses liens avec le pouvoir dictatorial en Guinée équatoriale

    Ketil Solvik Olsen, le responsable des finances du Fremskrittpartiet (FrP, extrême droite populiste) craint que les Etats-Unis ne réagissent vivement si Exxon Mobil est jugé indésirable par le Fonds pétrolier norvégien. Il rappelle que les Etats-Unis pourraient bien aussi critiquer les activités de Statoil, la compagnie pétrolière nationale norvégienne, pour ses activités en Iran !

    Aftenposten a rapporté mercredi dernier que le Conseil éthique avait déclaré que les activités des compagnies pétrolières en Guinée équatoriale violent gravement les « normes éthiques fondamentales », parce que la production pétrolière ne profite qu’à l’élite au pouvoir alors que la grande majorité de la population vit dans l’extrême pauvreté.

    En Guinée équatoriale, Exxon Mobil est l’opérateur pétrolier le plus important et surtout le plus lucratif, et est également la dixième plus importante compagnie dans laquelle le Fonds souverain norvégien a investi. Le responsable d’extrême-droite explique que si la recommandation du conseil éthique st appliquée par le fonds souverain, ce serait très disproportionné car Exxon Mobil exerce ses activités aussi dans de nombreux autres pays.

    « Exxon Mobil est une entreprise importante de taille gigantesque aussi bien par le nombre d’employés, la surface géographique et la valeur financière : l’affaire de Guinée équatoriale représente un tout petit truc de rien du tout, et on ne peux pas "blacklister" une entreprise rien que pour ça ! » explique-t-il au journaliste d’Aftenposten. « Je ne défends pas la gouvernance du pays, bien sur, mais on ne peut pas dire que Exxon Mobil n’est pas une société éthique juste à cause de cela ».

    Vous noterez au passage comment un politicien d’un parti infréquentable, depuis sa confortable Norvège, peut essuyer ses pieds de riche sur tout un peuple supplicié.

    Øystein Norgeng, professeur d’économie spécialisé dans les questions énergétique :

    « La Norvège et le Fonds souverain ici est un des plus grands investisseur mondiaux. Si le Fonds souverain se retire d’Exxon Mobil, ça va très certainement attirer l’attention, ouvrir les yeux du public aussi bien aux Etats-Unis qu’en Norvège... Un tel signal sera remarqué. Exxon Mobil va sûrement ne pas beaucoup aimer si la décision est prise concrètement, mais en fait, pour la Norvège, ce n’est pas très important : Exxon Mobil n’est pas très impliqué dans le système de production pétrolière en Norvège, et l’entreprise n’a pas fait de grosses découvertes sur le plateau continental norvégien. Mais ça sera intéressant de voir ce que sera la réaction officielle de l’administration américaine. L’administration d’Obama va probablement réagir moins durement que ne l’aurait fait celle de Bush. Obama a une autre attitude, plus souple, il a un "plus grand sens des droits humains". Il s’est également avéré être plus "humble" que Bush, et plus sensible aux réactions du monde extérieur, de l’opinion publique ».

    Kristin Kragseth, la représentante d’Exxon Mobil en Norvège réplique :

    « Peu importe où nous sommes dans le monde, nous maintenons des normes éthiques élevées, nous nous conformons aux lois et règlements et respectons la culture locale. Aussi bien en Guinée équatoriale qu’en Norvège ou dans tous les autres pays dans lesquels nous opérons. Exxon Mobil a participé activement à l’Initiative de Transparence des Industries Extractives (ITIE) et a soutenu et collaboré avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, entre autres, pour le développement d’initiatives pour promouvoir une plus grande transparence. Nous avons également organisé un atelier en Guinée équatoriale pour TRACE International, qui, entre autres choses, comptait des représentants des autorités comme des représentants de la société civile. Le but était d’aider le gouvernement et les différents acteurs à comprendre et à se conformer aux normes et conventions internationales contre la corruption ».

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    Le Fonds souverain norvégien

    Jusqu’à présent, 54 entreprises ont été bannies du Fonds pétrolier parce qu’elles ont été jugées contraire à des principes éthiques.

    19 parce qu’elles produisaient le tabac, 18 produisant des mines anti-personnelles, des bombes à sous-munitions, et 10 parce qu’elles détruisaient gravement les milieux naturels.

    Le géant de la distribution américain Walmart a été interdit en 2006 pour violations graves et systématiques des droits humains.

    Le Conseil étudie en ce moment dans le détail les activités d’Exxon Mobil qui opère en Guinée équatoriale et décidera plus tard si elle "recommande" au Fonds de se débarrasser des intérêts qu’elle a dans Exxon Mobil.

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    Les plus grands investissements du Fonds souverain norvégien

    Nestlé
    Shell
    HSBC
    Novartis
    Apple
    Roche Holding
    BlackRock
    BP
    Sanofi
    Exxon Mobil

    Je me demande pourquoi seulement Exxon Mobil, j’ai l’impression que toutes ces sociétés pourraient, selon les normes du conseil ethique, tomber dans la catégorie des indésirables...

    Source : Aftenposten

    Tror USA reagerer kraftig mot Norge hvis Exxon dumpes
    http://www.aftenposten.no/okonomi/innland/Tror-USA-reagerer-kraftig-mot-Norge-hvis-Exxon-dumpes-7183864.html

    #fonds-souverain #exxon-Mobil #pétrole #norvège #économie #investissement #guinée-équatoriale

  • Sommet ACP : une consécration pour la diplomatie de Guinée équatoriale...

    [qui, comme tout le monde le sait bien, est très fréquentable]

    http://www.rfi.fr/afrique/20121214-sommet-acp-consecration-pour-diplomatie-guinee-equatoriale-union-africa

    Le 7e sommet ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) s’achève ce vendredi 14 décembre. Quelle que soit la manière dont il se terminera, il restera comme une formidable opération de charme à l’égard de la communauté internationale. Une riposte également aux nombreux détracteurs de la Guinée équatoriale. Avant ce grand rendez-vous, le pays avait déjà accueilli le sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, preuve que sa diplomatie est active.