• Blog gaulliste libre : L’euro, boulet économique
    http://www.gaullistelibre.com/2013/12/leuro-boulet-economique.html

    Les statistiques économiques sont très révélatrices. En 2013, le PIB de la zone euro reculera de 0,4%, alors qu’il progressera de 1 à 2% dans tous les autres pays dits développés. Depuis plus de 10 ans, la monnaie unique est un boulet accroché aux pieds des économies qui en font partie.

    Des résultats économiques désastreux

    Les défenseurs de l’euro soutiennent qu’il vaut mieux y rester car en sortir provoquerait un cataclysme économique. Outre le fait que l’histoire économique démontre que la sortie d’une union monétaire est non seulement facile mais aussi libératoire pour un pays, c’est le moyen d’éviter une analyse des performances économiques de la zone euro, qui sont calamiteuses depuis le début. Déjà, dans les années 2000, la zone euro cumulait faible croissance, maintien d’un fort chômage, forte montée de l’endettement et gros déséquilibres. Bien pire que tous les autres pays dits développés....

    #économie
    #Banque-d'Angleterre
    #BCE
    #croissance
    #création-monétaire
    #euro
    #Fed
    #Union-Européenne

  • La chasse aux Dogmes | Le site d’Alain Grandjean
    http://alaingrandjean.fr/2013/12/02/la-chasse-aux-dogmes

    ..... Le débat entre libre-échange et protectionnisme est multi-séculaire. Il est à l’origine d’une littérature économique abondante qui montre là-aussi que la liberté des échanges ne peut être optimale dans la « vraie vie ». Peu importe, disent les libéraux : faisons tendre la vraie vie vers l’idéal des modèles. Exemple : si les « rigidités » du marché du travail nuisent à l’efficacité supposée du libre-échange, ce qu’il faut c’est les supprimer. Ben voyons ! Je ne reprendrai pas ici les termes du débat mais vous propose plutôt quelques bonnes références[viii]. L’essentiel me semble être de réfuter l’idée selon laquelle les économistes seraient favorables au libre-échange et les citoyens plutôt contre, par manque de culture ou de capacité d’abstraction. La littérature théorique montre au contraire que les vertus du libre-échange sont plus que discutables et conditionnées à des hypothèses non vérifiées en réalité. La supériorité du libre-échange est donc un simple dogme. On peut (et on doit) imaginer des solutions qui permettent de protéger les pays d’une concurrence biaisée, par des conditions sociales ou environnementales indécentes, ou par une monnaie sous-évaluée[ix]......

    1 L’ #efficience-des-marchés, en particulier des #marchés-financiers
    2 La supériorité du #libre-échangisme
    3 La nécessaire #liberté des #échanges de #capitaux ou le #dogme de l’ #interdiction du #contrôle des capitaux
    4 La #neutralité de la #monnaie et l’origine exclusivement #monétaire de l’ #inflation
    5 L’interdiction faite aux #Etats de bénéficier de la #création-monétaire
    6 La nécessaire #indépendance de la #Banque-Centrale ; son rôle limité à la maîtrise de l’inflation du prix des #biens et #services

  • Wojtek Kalinowski » Blog Archive » Economie écologique et la monnaie
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/kalinowski/2013/11/11/economie-ecologique-et-la-monnaie

    Encore un mot sur « Création monétaire et financement de la transition énergétique », pour reprendre le titre du séminaire dont j’ai parlé dans le poste précédent. Cet intitulé interpelle mais pourrait aussi prêter à malentendu quant à la « création monétaire » elle-même, surtout lorsque quelqu’un a pris l’habitude, comme c’est mon cas, de côtoyer des chercheurs désireux d’explorer « la monnaie dans tous ces états » et des acteurs sociaux voulant, comme on dit, « s’approprier la monnaie ».

    Le malentendu fut vite dissipé, car il a été question de la création monétaire classique, celle des banques privées, et du débat sur comment les amener, ainsi que les investisseurs institutionnels, à allouer les fonds (monnaie-crédit et épargne préalable) à la transition écologique. Toujours est-il que l’intitulé invite à se poser des questions qui nous entraîneraient loin du cadre existant : faut-il changer les règles de l’émission ou l’architecture monétaire pour réussir la transition écologique, et si oui, comment ?

    En restaurant le circuit du trésor, qui avait joué un rôle clé dans la reconstruction d’après-guerre ? (L’intéressé se reportera utilement à l’excellente thèse de Benjamin Lemoine, et plus largement aux écrits de Bruno Théret, avec qui nous avons formulé une proposition assez iconoclaste de « monnaie fiscale » contre la crise de la zone euro).

    En renouant avec la tradition du crédit mutuel sans intermédiation bancaire traditionnelle, s’inspirant par exemple de l’expérience de la monnaie suisse WIR ?

    En faisant de la monnaie un bien public, donc en supprimant le droit de seigneuriage pour ne payer plus que les frais d’émission et de gestion ?

    Ou encore en autorisant une pluralité d’acteurs émetteurs, voire une pluralité de monnaies (moyens de paiements) au sein même d’un espace monétaire unifié par l’unité de compte ?

    Bref, en mettant la création monétaire en débat, on risque de tomber sur un champ foisonnant, où l’on trouve non seulement des idées mais également des expériences pratiques : monnaies locales et régionales, monnaies-temps, systèmes d’échange locaux, jusqu’aux monnaies électroniques qui, à l’instar de Bitcoin, défrayent la chronique de la presse économique.

    Ce champ d’innovation commence à intéresser les autorités monétaires. En France, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution vient de terminer des consultations sur le statut des monnaies locales ; j’en profite pour utiliser la carte qui résulte du recensement des monnaies locales en France, puisque’il existe peu de données en la matière.

    #économie
    #écologique
    #monnaie
    #création-monétaire
    #financement (de la transition énergétique)