• Jérome Leleu, « Charles Bettelheim et la Révolution cubaine (1960-1971) » :
    http://www.revue-rita.com/notes-de-recherche6/jerome-leleu.html

    Charles #Bettelheim, un économiste #marxiste, est malheureusement tombé dans « un oubli relatif » selon Leleu. Pourtant, il y a tant à découvrir chez ce théoricien !

    Je débute un Projet de Recherche, probablement sur le « grand débat » en #économie qui a lieu en #Cuba de 1963 à 1965. Connaissant les contours des deux positions qui s’y affrontent—mais pas grand chose de plus—j’ai eu la joie d’apprendre de la part de Cédric Durand, professeur dans le séminaire, qu’il y a des archives de Bettelheim potentiellement exploitables sur ce sujet.

    Justement, c’est Leleu qui semble être le seul à les avoir véritablement exploités pour l’instant, élaborant deux excellents articles (je partagerai le second plus tard).

    Dans celui-ci, c’est l’histoire du lien que Bettelheim forme avec la #Révolution_cubaine qui est explorée. Pendant huit ans et huit séjours sur l’île, il conseille, il planifie, il met en avant ses positions contra #Che_Guevara.

    Un bel article à lire !

  • Le vol des cerveaux : une arme politique contre Cuba ! — Michel TAUPIN

    Le vol des cerveaux (formés gratuitement par l’État) est une politique odieuse qui limite les capacités de Cuba à se développer et à intervenir à l’extérieur lors de catastrophes humaines. Marco Rubio, tête de pont des contre-révolutionnaires patentés, en est un des promoteurs à Washington. Selon le New-York Times, entre 2006 et 2014 les programmes illégaux de Washington ont provoqué l’émigration de 5 490 médecins cubains. « Il est pour le moins incongru que les États-Unis valorisent les contributions des médecins cubains dépêchés par le gouvernement pour aider à faire face à des situations de crises dans le monde alors qu’ils s’évertuent à déstabiliser l’État cubain en encourageant les défections », souligne encore le New York Times. Il faut rappeler que le programme visant à provoquer l’exode de médecins, a débuté en août 2006, lorsqu’Emilio Gonzalez, un Cubano-américain farouchement opposé au gouvernement de l’île, était à la tête du Service de citoyenneté et d’immigration des États-Unis.

    https://www.legrandsoir.info/le-vol-des-cerveaux-une-arme-politique-contre-cuba.html


    #Cuba

  • Infectious Diseases sur Twitter
    https://twitter.com/InfectiousDz/status/1558398742100951042

    For years there was no mening B vaccine

    1) It was uncommon. Most meningitis cases not serotype B meningococcus

    2) It was hard. Polysaccharide vaccines worked against A, C, W-135 but B’s polysaccharide capsule didn’t work. It was too similar to human neural adhesion molecules

    Cuban researchers facing an outbreak in 1980s found a solution. They took a different route and produced outer membrane vesicles, rather than polysaccharide (carbohydrate) vaccines.

    Their vaccine worked.

    But given Cuban’s isolation the vaccine was not globally used.

    Cuban vaccine was shared for research. It showed it could be done. Outbreaks to mening B were few and far between, though.

    Others outbreaks in Norway and New Zealand led to the roll out other non-polysaccharide vaccines. Outbreaks in universities also prompted more use.

    There are now meningitis B vaccines, particularly for those highest risk (immunocompromised, microbiologists, some university students) and in outbreaks.

    #Cuba #science #méningite #méningoB #vaccin

  • Cubani lungo la rotta balcanica: un’intervista
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Balcani/Cubani-lungo-la-rotta-balcanica-un-intervista-218621

    A poco più di due mesi di distanza da un articolo sul viaggio degli esuli cubani verso l’UE, torniamo sull’argomento con le voci dei diretti interessati raccolte a Bihać, in Bosnia Erzegovina. Con un focus particolare: la comunità LGBT

    • voir aussi :
      Le goût « vintage » de l’Histoire

      Cela faisait plusieurs semaines que je suivais la « route des Balkans » en Serbie, l’itinéraire que des milliers de réfugiés empruntent à travers la péninsule balkanique pour rejoindre l’Europe et y demander l’asile. C’était en 2014. Au centre pour réfugiés d’Obrenovac, à quelques dizaines de kilomètres de Belgrade, ma présence était devenue habituelle. Un soir, le directeur me demande de l’aider à trouver des personnes parlant espagnol pour traduire un texte. C’est ainsi que je fais la connaissance de Yaite et Jany, deux « filles » du pays de Fidel Castro. L’une était dentiste, l’autre infirmière.

      J’étais surpris par leur présence dans ce lieu et encore plus bouleversé par le fait que deux Cubaines demandaient l’asile en Serbie… En effet, selon de vieux accords qui remontent à l’époque de Tito, les ressortissants cubains peuvent voyager en Serbie sans demander de visa. Quelle meilleure opportunité que celle-ci pour fuir Cuba et tenter sa chance dans le continent européen ? Ces deux femmes, après avoir été exploitées comme barmaids au Monténégro, avaient décidé de se remettre en route et de quitter les Balkans.

      Quelques jours plus tard, dans un autre centre, je rencontre Mayte, une doctoresse cubaine. Avec son mari, elle avait abandonné l’île de l’économie planifiée et décidé de se rendre en Serbie pour tenter sa chance, en tant que médecin, dans une économie libre. En pleurant, elle me confie : « J’avais lu sur Wikipédia que la Serbie était un grand pays, en forte expansion économique... » Quelques heures après notre rencontre, Mayte et sa famille, après bien des désillusions en Serbie, se sont confiés à un passeur pour rejoindre la Hongrie et y déposer leur demande d’asile. Il fut un temps où les dissidents communistes étaient les bienvenus dans ce pays. L’histoire a parfois un goût vintage.

      https://www.lacite.info/hublot/decembre-2016

      #réfugiés_cubains #Balkans #route_des_Balkans #Cuba

    • Exils : qui sont les Cubains de la route des Balkans ?

      Perdus dans le flot des réfugiés venus du Moyen-Orient et d’Afrique, personne ou presque ne parle d’eux. Mais des Cubains, fuyant la répression du régime castriste, s’engagent aussi depuis plusieurs années sur la route des Balkans. Dont de nombreux membres de la communauté LGBT. Témoignages.

      « Nous sommes partis à cause de la répression à Cuba et notamment la discrimination envers les homosexuels », raconte Ramon. « Les gens de la communauté LGBTQI ne trouvent pas de travail et peuvent être arrêtés à tout moment. Nous nous sentions en danger à cause de notre orientation sexuelle. Parfois, on vous met en prison pendant des semaines, voire des mois ou des années... Mon fiancé est resté en prison pendant deux mois. Il travaillait dans un club en tant que drag queen, et la police l’a arrêté alors qu’il rentrait chez lui à pied. Ils se fichaient bien que ce soit son travail. Ils l’ont accusé d’exploiter la prostitution masculine. » « Ce passage en prison a été très dur, j’ai même tenté de me suicider », ajoute son ami Luis.

      « La dictature cubaine n’accepte pas les personnes homosexuelles. Bien sûr, il y a des familles plus compréhensives que d’autres, mais tu peux tomber sur des gens prêts à te frapper dans la rue », poursuit Ramon. « Tu ne sais pas comment te défendre, tu ne peux pas faire appel à la police, car cela risquerait d’être pire. Les droits des gays sont niés. »

      La Havane-Moscou-Belgrade
      « Quand le Covid est arrivé à Cuba, les choses allaient déjà très mal. La situation était particulièrement difficile pour les homosexuels, identifiés comme des ennemis publics. Le régime était contre eux, d’autant plus que Cuba reste un pays catholique. Avec la pandémie, l’ennemi numéro 1 est devenu le virus, mais les conditions de vie se sont effondrées, beaucoup de gens ont perdu leur travail, alors que l’inflation devenait galopante. Seuls ceux qui ont de la famille aux États-Unis peuvent s’en sortir », explique Jose, qui a participé aux manifestations de l’été 2021 contre le régime. « J’ai été emprisonné durant deux semaines et battu par la police. Je suis mannequin, mais cela faisait deux ans que j’étais au chômage. Quand les manifestations ont commencé, on pensait que les États-Unis pouvaient nous aider, mais cela s’est avéré être un faux espoir. Personne ne s’intéresse à ce qui se passe à Cuba. »

      Le trajet des exilés cubains est généralement toujours le même : ils partent en avion pour la Russie, puis de là pour la Serbie, car ils peuvent accéder sans visa à ces deux pays. « Je suis arrivé en Russie il y a huit mois avec ma petite sœur, qui avait un contrat là-bas, mais elle est repartie à Cuba à la fin de celui-ci. Le billet pour Moscou coûte 1000 dollars, mais au moins, on peut séjourner légalement en Russie. C’est la seule destination européenne [avec un vol direct] qui nous soit ouverte, et c’est là que j’ai découvert que beaucoup de Cubains utilisaient cette voie pour rejoindre l’Europe », raconte Jose. « En Russie, les Cubains sont traités comme des chiens », nuance toutefois Ramon, qui est resté un mois là-bas avec son compagnon Luis, en travaillant au noir.

      “J’avais trouvé un sosie en Espagne, mais ça coûtait trop cher, près de 1000 euros.”

      « Beaucoup de Cubains prennent ensuite l’avion pour la Serbie, car ils n’ont pas besoin de visa non plus pour ce pays, puis ils continuent vers le Monténégro et de là, ils arrivent en Grèce », explique José. « En Grèce, vous achetez un billet pour l’Espagne et vous êtes dans l’UE. Ça marche comme ça : il faut trouver quelqu’un qui vous ressemble en Espagne, et cette personne envoie sa pièce d’identité à son alter ego cubain en Grèce. C’est comme ça que de nombreux Cubains, présentant des passeports et parlant couramment l’espagnol passent sans être inquiétés à l’aéroport. J’avais trouvé un sosie en Espagne, mais ça coûtait trop cher, près de 1000 euros… De plus, les autorités grecques ont commencé à comprendre le mécanisme et à faire plus de vérifications. À mon arrivée en Serbie, je pensais aller tout de suite en Grèce, mais on m’a dit que la situation était problématique là-bas, que ce n’était plus si facile de quitter le pays... En Serbie, j’ai rencontré un compatriote qui m’a expliqué comment faire pour se rendre en Europe, où traverser la frontière. »
      « Nous sommes restés trois mois en Serbie, en travaillant au noir dans une usine sans gagner grand-chose. Nous avons finalement passé la frontière à pied et nous voilà en Bosnie-Herzégovine depuis deux mois. Nous avons déjà tenté trois fois le game », explique Ramon. Le « game », c’est le passage clandestin en Croatie, toujours aussi dangereux. « Beaucoup de Cubains franchissent la frontière entre la Serbie et la Bosnie-Herzégovine en payant un passeur cubain pour traverser la Drina. Moi, je suis passé tout seul, mais la police m’a trouvé et m’a envoyé ici, à Bihać.

      “La violence de la police croate est incroyable. Je ne pensais pas qu’une telle chose pouvait exister en Europe.”

      « Entrer de la Serbie en Bosnie-Herzégovine, c’était vraiment facile », poursuit Jose. « Je pensais que je pourrais rejoindre l’Italie ou l’Espagne en une dizaine de jours. Je pensais que c’était comme d’aller de Cuba au Nicaragua et de là aux États-Unis, ce qui est assez simple : vous payez le passeur et vous y arrivez rapidement. Quand j’ai tenté le game pour la première fois, j’ai compris que c’était vraiment difficile. Je n’ai essayé que deux fois, mais la troisième je veux absolument la réussir. »

      Puis il ajoute : « Les Cubains ont tendance à suivre toujours les mêmes chemins, c’est pourquoi la police les attrape. Je connais l’itinéraire grâce à d’autres personnes qui nous ont donné des suggestions. On a essayé avec des femmes, avec des enfants, mais la police s’en fichait. (...) La dernière fois que des Cubains ont essayé, ils se sont cachés dans la forêt, puis ont appelé l’OIM, qui a à son tour alerté la police croate qui les a expulsés vers la Bosnie. Les responsables de l’OIM ont déclaré qu’ils ne pouvaient rien y faire... »
      « La violence de la police croate est incroyable », confirme Ramon. « Je ne pensais pas qu’une telle chose pouvait exister en Europe. Nous sommes tombés trois fois sur elle. Nus étions avec des femmes. Ils ne nous ont pas battus, mais ils ont volé tout ce que nous avions. Nous avions tellement peur et ne savions pas quoi faire. (...) Les policiers nous ont volé notre nourriture, notre eau, notre argent. (...) À chaque fois, nous avons essayé de demander l’asile en Croatie, mais la police nous hurlait ’go, go’… »

      “L’Union européenne connait-elle la situation des exilés cubains ?”

      « Personne ne nous a vraiment expliqué le voyage que nous allions entreprendre. Nous avions juste échangé des informations entre Cubains, mais rien de précis. Nous n’avons passé que quelques jours à Sarajevo, puis nous sommes venus à Bihać. Nous sommes également passés à Banja Luka, où on ne nous a pas embêtés. À Mostar, en revanche, on percevait de la haine contre les migrants », précise Ramon.

      « L’Union européenne connaît-elle la situation des exilés cubains ? », s’interroge-t-il. « Si elle connaissait la situation à Cuba, elle nous accueillerait. » « Nous voudrions obtenir l’asile dans l’Union européenne et pouvoir enfin vivre tranquillement », explique Luis, son compagnon. « Nous voulons trouver un endroit où nous cesserons enfin d’être victimes de discriminations à cause de notre orientation sexuelle, en Italie ou en Espagne... J’ai déjà des parents installés à Trévise, en Italie. J’aimerais bien y trouver du travail dans un local gay. »

      Jose aussi irait bien faire sa vie en Italie. Il a des amis installés à Trieste et à Rome, tandis que Carlos préfère se rendre en Espagne où l’attend son fiancé. « En réalité », conclut José, « je suis prêt à m’installer n’importe où. Pour peu que j’aie des papiers en règle, je suis prêt à faire n’importe quel travail ».

      https://www.courrierdesbalkans.fr/LGBT-paroles-d-exiles-cubains-sur-la-route-des-Balkans

    • Les Cubains s’exilent jusqu’en Serbie, qui les exempte de visas

      Le pays des Balkans n’exige pas de visas aux Cubains, qui sont nombreux à fuir leur pays en crise. Une communauté cubaine s’est donc établie en Serbie. Certains y voient une porte d’entrée vers l’Union européenne, d’autres s’y installent. Comme cette jeune femme qui témoigne sur le site indépendant de La Havane “14ymedio”.

      Peu de Cubains sauraient placer la Serbie sur une carte du monde. Et encore moins donner le nom de sa capitale, Belgrade, ou raconter toutes les guerres et les démembrements qui lui ont donné sa forme actuelle.

      Le souvenir de l’ère soviétique et d’un pouvoir resté trop longtemps entre les mains d’un seul homme fort (le maréchal Tito, pour les Serbes ex-Yougoslaves) est sans doute le seul point commun entre le pays des Balkans et l’île des Caraïbes.

      Si les Cubains s’intéressent aujourd’hui à la Serbie, c’est pour une seule raison : ce pays est l’un des rares à ne pas leur demander de visa, et cela, combiné à sa proximité (et à son adhésion potentielle) avec l’Union européenne, suffit à en faire une destination de choix pour les candidats à l’émigration.

      “J’ai entendu parler de la Serbie par des amis cubains qui avaient émigré quelques années plus tôt”, explique Diana, jeune Havanaise installée à Novi Sad, sur les bords du Danube, depuis un an :

      “Le voyage a été long et cher, mais j’ai fini par y arriver.”

      (#paywall)
      https://www.courrierinternational.com/article/migrants-les-cubains-s-exilent-jusqu-en-serbie-qui-les-exempt

  • Cuba veut faire homologuer ses vaccins contre le Covid-19 par l’OMS
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/16/cuba-veut-faire-homologuer-ses-vaccins-contre-le-covid-19-par-l-oms_6113833_

    Cuba veut faire homologuer ses vaccins contre le Covid-19 par l’OMS
    Le groupe pharmaceutique BioCubaFarma va déposer un dossier auprès de l’agence onusienne pour faire reconnaître deux vaccins contre le Covid-19 et leur permettre une large commercialisation internationale.
    Cuba se prépare à jouer dans la cour des grands. La Havane doit en effet demander au début de mars à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la « préqualification » de deux de ses vaccins contre le Covid-19, Abdala et Soberana 02, pour permettre leur reconnaissance internationale, a déclaré le directeur du groupe d’Etat BioCubaFarma, Eduardo Martinez, mardi 15 février.« Nous prévoyons d’envoyer le dossier à l’OMS dans les premières semaines de mars », a-t-il fait savoir. Le groupe BioCubaFarma a créé et fabriqué Abdala. Cuba a développé en tout trois vaccins contre le Covid-19, utilisés sur l’île ainsi que dans des pays comme le Venezuela, le Nicaragua, le Vietnam et l’Iran. Ces vaccins sont basés sur une protéine recombinante, la même technique utilisée par les entreprises américaine Novavax et française Sanofi.BioCubaFarma a informé l’OMS avoir mis au point un nouveau complexe industriel à Mariel, à 50 kilomètres à l’ouest de La Havane, pour fabriquer ses vaccins à une échelle industrielle, comme le requiert l’organisation. « Ils nous ont répondu d’envoyer le dossier et qu’ils viendraient effectuer l’inspection pour nous attribuer la préqualification lorsque le complexe serait opérationnel », a déclaré M. Martinez.
    « Nous pensons que [les vaccins cubains] seront reconnus sans aucun problème. Nous avons l’expérience et nous avons déjà eu d’autres vaccins [contre d’autres maladies] qui sont passés par ce processus de préqualification », a-t-il ajouté. Les vaccins cubains « ont prouvé qu’ils étaient sûrs », avec déjà 88 % de la population immunisée et l’épidémie sous contrôle localement.
    Sous embargo des Etats-Unis depuis 1962, Cuba développe ses propres vaccins depuis les années 1980. C’est le premier pays d’Amérique latine à en avoir mis au point contre le Covid-19. Ce pays de 11,2 millions d’habitants a enregistré 1 062 154 cas, dont 8 746 décès. Mardi, il a annoncé seulement 630 cas au cours des dernières vingt-quatre heures et aucun décès.M. Martinez a expliqué que les premiers essais au complexe de Mariel respectaient « les paramètres de qualité » requis ; cependant, l’entreprise est confrontée à des problèmes de financement. « Nous avons réussi à exporter, en fin d’année dernière, des vaccins et des médicaments et nous avons du mal à être payés face au refus des banques de travailler avec nous », en raison de l’embargo américain, ce qui a retardé le règlement de matières premières nécessaires à l’industrie pharmaceutique cubaine. Seuls dix vaccins contre le Covid-19 sont aujourd’hui formellement approuvés pour une utilisation d’urgence par l’OMS, en plus d’une vingtaine de formulations autorisées localement dans plusieurs pays.

    #Covid-19#migrant#migration#cuba#oms#sante#vaccin#venezuela# #nicaragua#vietnam#iran#industriepharmaceutique#circulation

  • A small island nation has cooked up not 1, not 2 but 5 COVID vaccin...
    https://diasp.eu/p/14073484

    A small island nation has cooked up not 1, not 2 but 5 COVID vaccines. It’s Cuba!

    Cuba has one of the world’s highest COVID vaccination rates, with more than 85% of the nation fully immunized and kids as young as 2 getting inoculated. And it’s done so using homegrown vaccines.

    #news #npr #publicradio #usa posted by pod_feeder_v2

    • propre lien :

      https://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2022/02/01/1056952488/a-small-island-nation-has-cooked-up-not-1-not-2-but-5-covid-vaccines-its-cuba

      [...]

      Cuba’s success in developing COVID vaccine at a pace on par with some of the world’s largest pharmaceutical companies may seem surprising. The country has been in economic and social turmoil. It’s been facing shortages of food, fuel and foreign currency, that sparked major street protests last summer. Pandemic lockdowns further battered the economy, depriving the country of one of it’s largest sources of revenue- tourism. U.S. President Trump in his final days in office, ramped up sanctions against the communist island, making it even harder for Cuba to import raw materials and pharmaceutical manufacturing equipment. But William LeoGrande, a professor of government at American University in Washington, D.C. who’s written extensively about Cuba, wasn’t surprised that Cuba’s bet on a domestic vaccine paid off. LeoGrande says many people in the U.S. often underestimate the sophistication of the Cuban biotech industry.

      “The reason is because there are large sectors of the Cuban economy that really don’t work very well,” he says. “And so the image that that creates here in the United States is that nothing works in Cuba. But the reality is that there are some sectors and biotechnology is one of them that work pretty well.”

      LeoGrande says Cuba’s rapid development of 5 COVID vaccines was a major coup for the Caribbean nation.

      “Cuba was able to vaccinate virtually the entire population without having to worry about access to foreign vaccines while most of the Third World is not yet vaccinated because the vaccines are all produced in the developed countries,” he says. “And finally, Cuba may be able to generate some revenue by selling the vaccines to other developing countries at a time when it is really in desperate need of foreign exchange currency.”

      One potential stumbling block for exporting Cuban COVID vaccines is that hasn’t made progress in getting regulatory authorization for the products from the WHO. Individual countries are still welcome to authorize the shots locally if they so wish but a stamp of approval from WHO or another major regulator would make it far easier for Cuba to export these medical products.

      Cuba has submitted Soberana 1, Soberana 2, Soberana Plus and Abdala for Emergency Use Listing by the WHO but their application hasn’t moved forward. Notes on the WHO’s website tracking the status of vaccine applications says that the regulatory body is still “awaiting information on strategy and timelines for submission” regarding the communist nation’s COVID vaccines.

      [...]

      #Cuba #vaccins #covid #biotechnologie

    • Vaccin #Soberana 02

      https://en.wikipedia.org/wiki/Soberana_02#Efficacy

      [...]

      Efficacy

      The interim results of a Phase III trial in Cuba has shown an efficacy of 62% after only two doses.[9][10][11] Two-dose vaccine efficacy of 62% against symptomatic disease was attained “during predominant transmission of the beta VOC.”[12] When combined with a booster dose of Soberana Plus, the vaccine showed an efficacy of 91.2%,[13] according to BioCubaFarma.

      The interim results of the Phase III trial in Iran show that the efficacy of a two-dose regimen is 51.31% against symptomatic disease, 78.35% against severe disease, and 76.78% against hospitalization.[14][15] A third dose of Soberana Plus increases the efficacy against symptomatic disease to 70.58%, 83.52% against severe disease, and 91.76% against hospitalization.[14] 89% of the cases in the Iranian trial were identified as having the delta strain.[15]

      The final results of the Phase III trials in Cuba show an efficacy against symptomatic disease of 71.0% against the beta and delta strains, while a third dose of Soberana Plus increased the efficacy up to 92.4%.[12] Efficacy against severe disease and death is 100% for the heterologous three-dose regimen.[16]

      The final results of the Phase III trial in Iran show an efficacy of 67% against symptomatic disease and 96.5% against severe disease and hospitalization for a heterologous three-dose regimen.[17][18] No deaths were observed in the trial group that received the three-dose regimen.[19] Unlike the Phase III trials in Cuba,[12] the majority of cases throughout the entire trial were of the delta strain (more than 90% at the time of vaccine evaluation).[20]

      [...]

  • Auf Kuba gibt es keine Impfpflicht – aber über 90 Prozent Geimpfte So wird das gemacht
    https://www.unsere-zeit.de/so-wird-das-gemacht-164756

    Volker Hermsdorf 14. Januar 2022 - Während in Deutschland über eine Impfpflicht gestritten und Ungeimpften die Schuld am Verlauf der vierten Welle gegeben wird, beweist Kuba, dass der Kampf gegen die Pandemie auch ohne Zwangsmaßnahmen erfolgreich geführt werden kann. Voraussetzung dafür ist ein solidarisches Gesellschaftsmodell, das den Bedürfnissen der Bevölkerungsmehrheit Vorrang vor Profitinteressen einer Minderheit einräumt.

    Auch ohne Impfpflicht haben laut Angaben der Johns-Hopkins-Universität in der sozialistischen Inselrepublik bis zum vergangenen Montag über 92,6 Prozent der Bevölkerung eine Erstimpfung erhalten und knapp 85,9 Prozent waren bereits vollständig geimpft. Obwohl Gesundheitsminister José Angel Portal Miranda davor warnte, dass die „Zahl der mit der Omikron-Variante infizierten Patienten in den nächsten Tagen weiter rapide ansteigen“ werde, betrug die Sieben-Tage-Inzidenz am Montag noch 92,5. Die Letalitätsrate, das heißt der Anteil an Infizierten, die an der Krankheit stirbt, war Anfang der Woche auf 0,85 Prozent gesunken, während sie in der Bundesrepublik mit 1,51 Prozent fast doppelt so hoch war.

    Trotz der – auch in der Pandemie – mehrfach verschärften US-Blockade und dem Versuch, das Land durch gewalttätige Aktionen einiger aus dem Ausland finanzierter Provokateure zu destabilisieren, hat Kuba gute Voraussetzungen, die Omikron-Welle besser zu überstehen als die kapitalistischen Länder mit ihren restriktiven Maßnahmen.

    Laut Weltgesundheitsorganisation verfügt Kuba weltweit über die höchste Zahl an Ärzten im Verhältnis zur Bevölkerung. Ein Arzt betreut 122 Einwohner, in Deutschland sind es 231. Das System von Familienärzten und Krankenschwestern in allen Stadtteilen, mehr als 11.000 Arztpraxen und 450 Polikliniken ist das Fundament eines staatlich organisierten Gesundheitswesens, in dem Vorsorge und Versorgung von Patienten nicht den Profitinteressen privater Eigentümer untergeordnet sind. In Kuba entwickelte Medikamente und Impfstoffe werden von staatlichen Unternehmen hergestellt. Sie sind dem Schutz der eigenen Bevölkerung wie auch von Menschen in anderen Ländern verpflichtet und nicht den Pharmariesen, die möglichst hohe Gewinne anstreben. Das sozialistische System Kubas schafft Vertrauen und erweist sich als überlegen, während sich die antagonistischen Widersprüche des kapitalistischen Systems in der Pandemie verschärfen.

    Ein Gesundheitswesen, das auf Privatisierung, Einsparungen, Fusionen, Personalabbau, Krankenhausschließungen und Gewinnmaximierung setzt und den Menschen in Pflegeberufen eine angemessene Bezahlung verweigert, schafft kein Vertrauen. Eine Regierung, die dafür verantwortlich ist, ebenso wenig.

    Während die Aktionäre von Pharmaunternehmen, deren Gewinne explodieren, und andere Profiteure der Pandemie sich die Hände reiben, stehen kleine Gewerbetreibende und Selbstständige vor dem Bankrott. Erwerbslose, prekär Beschäftigte und Rentner müssen nicht nur entscheiden, ob sie essen oder heizen wollen, sondern werden auch bei der Gesundheitsversorgung immer öfter zur Kasse gebeten.

    Das alles ist Grund zum Protest und steht doch nicht im Mittelpunkt der sogenannten Corona-Demonstrationen in Deutschland. Das kapitalistische Wirtschaftssystem ist auch mit restriktiven Maßnahmen nicht fähig, die Krise zu lösen. Es verschärft sie, spaltet und schafft so auch den Nährboden für rechte Rattenfänger. Das Beispiel Kuba zeigt, dass es auch anders geht.

    #coronavirus #Cuba #vaccination

  • Omar Sosa et Seckou Keita : au-delà des mers et de l’aube
    https://pan-african-music.com/omar-sosa-seckou-keita-interview

    C’est hallucinant comment dès la moindre première note de kora j’ai des frissons et les larmes aux yeux, je sais pas ce que j’ai avec cette instrument, ça fait de l’ASMR je sais pas…

    près leur premier album Transparent Water, les deux musiciens se sont trouvés sur un ilôt de tranquillité, dans une bulle suspendue entre deux confinements, pour réunir leurs racines, le piano et la kora au-delà des mers, entre Cuba, l’Afrique et un monde nouveau à dessiner… L’album Suba, c’est l’Afrique à leur façon. Avec humilité et respect.

    C’est ce voyage magique (avec en guests Jacques Morenlenbaum, Dramane Dembélé, et Gustavo Ovalles), enregistré entre Minorque et Osnabrück en Allemagne, qu’ils nous racontent à deux voix.

    https://www.youtube.com/watch?v=BAEcEDyvYLg

    #musique #Omar_Sosa #Seckou_Keita #Cuba #Sénégal #Afrique #piano #kora #chanson #interview #beau

    • C’est hallucinant comment dès la moindre première note de kora j’ai des frissons et les larmes aux yeux, je sais pas ce que j’ai avec cette instrument, ça fait de l’ASMR je sais pas…

      Je ne vois qu’une seule explication : Mory Kanté

  • Dans le contexte de sanctions criminelles et de diabolisation obsessionnelle étasuniennes le titre est quand même assez extraordinaire.

    #Covid-19 : les #vaccins cubains prochainement autorisés, l’Amérique latine souffle - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-les-vaccins-cubains-prochainement-autorises-lamerique-latine-sou

    Les vaccins cubains peuvent être stockés entre 2 et 8 degrés, un atout en Amérique latine où la haute réfrigération est parfois difficile.

    #Cuba

  • « T’es au courant, camarade ? A propos du soutien de la gauche au gouvernement cubain, sans tenir compte des expériences des Cubains noirs »

    Juan Fernando a 31 ans, il est cubain, noir et docker au port de La Havane, dans cet ordre, comme il le souligne. Le matin du 11 juillet, Juan a reçu par WhatsApp et Facebook des vidéos montrant une sorte de révolte à San Antonio de los Baños, une ville située au sud-est de La Havane, dans la province occidentale d’Artemisa.

    Juan a rapidement négligé les vidéos et n’a pas fait grand cas de l’affaire. Après tout, au cours des derniers mois, Cuba a connu des manifestations sans précédent de dissidence publique de masse. Le mouvement de San Isidro, le #27N et les manifestations individuelles de frustration à l’égard du système dans toute l’île ont remis en question le message officiel de consensus social et de soutien au Parti. Comme le dit Juan, « rien ne change jamais, alors pourquoi trop y penser ? ». Mais Juan avait tort. Rien de tel n’est jamais arrivé dans le Cuba révolutionnaire.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/08/20/tes-au-courant-camarade-a-propos-du-soutien-de-la-gauch

    #international #cuba

  • Activision Blizzard Shareholders Voice Concerns Over Ongoing Lawsuit - Game Informer
    https://www.gameinformer.com/2021/08/04/activision-blizzard-shareholders-voice-concerns-over-ongoing-lawsuit

    The state of California is currently suing Activision Blizzard following a two-year investigation into the company’s behind closed doors workplace culture. The lawsuit addresses various labor abuse allegations, including sexual harassment, gender discrimination, and a “frat boy” culture regarding internal behavior. As more details surface in relation to the lawsuit, an investor’s call took place on August 3, and the overall feeling of the meeting felt different than the usual shareholder conference. Though advertising goals and release timelines were addressed, including news about Diablo II and Overwatch 2, a portion of the call took on a somber tone as questions from stakeholders were fielded about the future of the company.

    Investisseurs et analystes financiers s’inquiètent de l’impact du procès en Californie à l’encontre de Blizzard Entertainment et de la réorganisation de l’éditeur, en particulier sur la productivité et les sorties des jeux vidéo à venir.

    #activision_blizzard #blizzard_entertainment #business #bourse #justice #procès #frat_boy_culture #bro_culture #boys'_club #environnement_toxique #jeu_vidéo #jeux_vidéo #jeu_vidéo_diable_ii #jeu_vidéo_overwatch_2 #discrimination #harcèlement #bobby_kotick #jennifer_oneal #mike_ybarra #wilmnerhale #amazon #syndicalisme #daniel_alegre #matthew_cost #morgan_stanley #productivité #allen_adham #bill_cosby_suite #cubicle_crawls #suicide #andrew_uerkwitcz #jefferies #jeu_vidéo_overwatch #jeu_vidéo_diablo #j._allen_brack #environnement_toxique #ubisoft

  • Pourquoi les Cubains ont protesté le 11 juillet (et autres textes)

    Les manifestations de rue qui ont éclaté dans tout Cuba le 11 juillet sont un événement sans précédent dans les plus de 60 ans qui se sont écoulés depuis le triomphe de la révolution cubaine. Mais pourquoi maintenant ? Cet essai explore les facteurs historiques, économiques et politiques qui aident à clarifier les causes du 11 juillet, examine le rôle des États-Unis, et réfléchit brièvement à l’avenir de Cuba.

    Le dimanche 11 juillet, Cuba a éclaté dans des manifestations de rue. Contrairement à la grande manifestation de rue qui a eu lieu en 1994 et qui s’est limitée au Malecón, la longue route à plusieurs voies de La Havane face au golfe du Mexique, le déclenchement de la manifestation du 11 juillet avait une portée nationale. Il y a eu des manifestations dans de nombreuses villes, y compris Santiago de Cuba à l’est, Trinité au centre de l’île et La Havane à l’ouest. L’accès croissant aux médias sociaux dans l’île a joué un rôle important dans la propagation rapide des manifestations ; il n’est pas étonnant que le gouvernement ait immédiatement suspendu l’accès à certains sites de médias sociaux et ait mis fin à tous les appels téléphoniques en provenance de l’étranger.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/08/04/pourquoi-les-cubains-ont-proteste-le-11-juillet-et-autr

    #international #cuba

  • « Un cri de désespoir » et autres textes sur Cuba

    Leonardo Padura : « Un cri de désespoir » :
    Un appel pour les personnes détenues et disparues :
    Karel Kostal : Pain et Liberté :
    Dan La Botz : Quelle devrait être la position des socialistes sur Cuba aujourd’hui ? :
    Jessica Dominguez Delgado : Pourquoi les protestations du 11 juillet ont-elles éclaté ? :
    Ivette García González : Paix et gestion politique des conflits :

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/18/un-cri-de-desespoir-et-autres-textes-sur-cuba

    ##international #cuba

  • Sur la mer

    SCI Galeano

    https://lavoiedujaguar.net/Sur-la-mer

    Mai 2021

    Pensant à ses passagers, comme il se doit, le capitaine Ludwig a recommandé de partir dans l’après-midi du 2. La houle prévue pour le 3 allait faire souffrir sans nécessité les marin·e·s novices. C’est pourquoi le capitaine a proposé d’avancer le départ à 16 heures le deuxième jour du cinquième mois.

    Le sous-commandant insurgé Moisés l’a écouté attentivement et a été d’accord. Ainsi, par ces temps où on a coutume d’utiliser le mot « historique » pour tout et n’importe quoi, c’est la première fois que le zapatisme effectue quelque chose de programmé plus tôt que prévu (en général, on traîne et on commence en retard). Ergo : c’est quelque chose d’historique dans le zapatisme.

    L’Escadron 421 est donc parti le 2 mai 2021 à 16 h 11’30’’. Voici deux rapports différents sur la même étape de la navigation.

    Rapport de l’Escadron 421 au Haut Commandement zapatiste :
    Itinéraire du navire La Montagne. Les heures indiquées correspondent à l’horaire officiel de Mexico (UTC -5).

    2 mai 2021. À 16 h 11’30’’, La Montagne a commencé son voyage à une vitesse d’environ 4 nœuds (1 nœud = 1,852 km/h). À 16 h 21’30’’, elle a mis le cap au sud-sud-est et à 17 h 23’04’’, La Montagne a commencé à virer légèrement à l’est. À 17 h 24’13’’ on a commencé à manœuvrer pour déployer toute sa voilure. (...)

    #Mexique #Cuba #navigation #voilier #zapatistes

  • Socialisme cubain : innovation, sciences et technologie. | Histoire et société

    Dans un article publié dans la revue Annales de l’Académie des sciences de #Cuba, le président de la République Miguel #Díaz-Canel Bermúdez a constaté que, dans notre pays, il est indispensable de disposer d’un système de gestion publique fondé sur la #science et l’innovation, l’un des trois piliers qui étaye cette pratique.

    Il ne peut y avoir de véritables #souveraineté, développement durable et prospérité sans créer des ressources de connaissances et de science, de technologie et d’innovation et s’en saisir, a souligné, dans un article, le président cubain – Photo : Studios Revolución

    Parmi d’autres bases sur lesquelles repose ce système de gestion, Díaz-Canel évoque des expériences de la décennie écoulée, notamment les progrès dans les liens entre la science, l’innovation, la formation de ressources humaines et le développement local ; idem pour les concertations entre la science et le gouvernement afin d’aborder des questions complexes de la plus haute importance, telles la Covid 19 et son extension ultérieure à la souveraineté alimentaire et à l’éducation en matière de nutrition.

    https://histoireetsociete.com/2021/04/23/socialisme-cubain-innovation-sciences-et-technologie

  • #Relations_Internationales #Amérique_latine

    –-De Santiago à Caracas, la main noire de Washington, par Franck Gaudichaud (Le Monde diplomatique, juin 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/06/GAUDICHAUD/53071

    En Amérique latine, l’ère des coups d’Etat en douce, par Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique, août 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/LEMOINE/50711

    Combat de l’aigle et du dragon en Amérique latine, par Anne-Dominique Correa
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/10/CORREA/63589
    #Asie_Chine #Etats-Unis

    Dégel sous les tropiques entre Washington et La Havane, par Patrick Howlett-Martin (Le Monde diplomatique, novembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11/HOWLETT_MARTIN/50943


    Ce qui attend l’Amérique latine sous la présidence Trump, par Alexander Main (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/MAIN/57004
    #WikiLeaks

    " Les câbles diplomatiques du département d’État révélés par WikiLeaks en 2010 et 2011 peignent un tableau différent : les diplomates américains recourent à des méthodes bien rodées pour affaiblir, récupérer ou éliminer des mouvements politiques gênants — entendre « de gauche »"

    "Le 28 juin 2009, le président du Honduras Manuel Zelaya, proche du Venezuela, était renversé par l’armée. La secrétaire d’État Hillary Clinton refusait de reconnaître le coup d’État, ce qui aurait conduit à suspendre la plupart des aides américaines. Les manœuvres de Washington contribuant à la réussite du putsch ont scandalisé la région (3), sans que cela empêche les États-Unis de soutenir les gouvernements conservateurs qui se sont succédé depuis à Tegucigalpa."

    " Argentine et Brésil ont basculé à droite après douze années de gouvernements progressistes. Chaque fois, l’administration Obama a apporté son concours à ces évolutions : opposition aux prêts des institutions multilatérales accordés à Buenos Aires (rapidement levée après l’arrivée au pouvoir du conservateur Mauricio Macri en 2015) et soutien diplomatique au gouvernement par intérim au Brésil alors qu’une procédure de destitution (controversée) contre la présidente Dilma Rousseff était encore en cours"

    "Nul ne sait quelle sera réellement l’action du nouveau président américain. Depuis le début de la campagne, il s’est montré démagogue et capricieux. Mais la composition de son cabinet éclaire néanmoins la politique probable de son administration"

    "Quid de Cuba ? Toute remise en question de la politique d’ouverture susciterait l’opposition d’une grande partie du monde des affaires, soucieux de profiter d’un nouveau marché"

    " une certitude : la principale menace pour l’hégémonie américaine dans la région proviendra de #Chine"

    #Asie

    #Cuba veut le marché… sans le capitalisme, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, octobre 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/A/57967

    La Bolivie les yeux vers les flots, par Cédric Gouverneur (Le Monde diplomatique, septembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/GOUVERNEUR/53715

    #Commerce_international #Routes_maritimes #Transports #Panama_canal #Chine #Etats-Unis #Amérique_Centrale #Amérique_Latine #Amérique_du_Sud

    Qui a tué Berta Cáceres ?, par Cécile Raimbeau (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/RAIMBEAU/56454
    #Libéralisme #Energie #Privatisations

    "l’oligarchie est la principale bénéficiaire de cet emballement pour la « houille blanche » (l’énergie hydroélectrique), encouragé par les prêts de banques internationales — Banque mondiale, Banque interaméricaine de développement (BID) et Banque centre-américaine d’intégration économique (BCIE) — et les filiales des agences de coopération européennes qui se consacrent au soutien du secteur privé des pays du Sud : la française Proparco (filiale de l’Agence française de développement), l’allemande DEG, la néerlandaise FMO… Ces organismes d’économie mixte n’hésitent pas à s’allier plus ou moins discrètement avec des fonds de pension et des multinationales, à travers des montages complexes."

    –Équateur : De Rafael Correa à Guillermo Lasso en passant par Lenin Moreno
    13 avril par Eric Toussaint
    http://www.cadtm.org/Equateur-De-Rafael-Correa-a-Guillermo-Lasso-en-passant-par-Lenin-Moreno?var_m

    –Fièvre des canaux en #Amérique_centrale, par François Musseau (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/MUSSEAU/50759

    -"Sur l’échiquier géostratégique, le Panamá s’attend à en tirer avantage. Outre son canal, il dispose de six ports, d’un chemin de fer, d’une voie rapide et, avec Colón, de la plus vaste zone de libre-échange du monde après Hongkong. « Plus qu’un couloir, ce chenal est en passe de devenir un grand carrefour logistique », confirme M. Alberto Alemán, ex-directeur du canal, aujourd’hui à la tête de Panamá Pacífico, un complexe de 1 400 hectares où sont installées une centaine de multinationales, à l’est de la capitale. « Il y a ici le seul port avec des terminaux dans les deux océans. C’est un atout crucial. »

    Mais la concurrence s’aiguise, et d’autres projets de raccourci maritime ont vu le jour, avec des degrés d’avancement divers. Le plus simple se situe au nord : le passage du Nord-Ouest, qui relie Pacifique et Atlantique via l’archipel arctique canadien. Avec le réchauffement climatique, cette route glacée pourrait offrir, à terme, un nouvel itinéraire aux navires." ;

    –" le Salvador, le Honduras et le Costa Rica ont évoqué en 2011 la création de voies de passage sur leurs territoires. Début 2012, le Guatemala a créé un organisme, le Couloir interocéanique du Guatemala (CIG), qui prévoit de relier deux ports — à construire — pour un coût de 7,5 milliards de dollars. Il ne s’agit pas là de percement, mais de « canaux secs » acheminant les marchandises d’un porte-conteneurs à un autre par voie ferrée ou routière.

    Depuis la fin des années 2000, un même projet d’un coût similaire existe en Colombie, pays baigné par les deux océans. « En réalité, plus que des canaux secs, il s’agit de réseaux de transports densifiés, commente l’analyste péruvien Luis Esteban Manrique sur le site Infolatam. Avec le désavantage, pour les compagnies maritimes, qu’elles paient cher le chargement et le déchargement des marchandises. » Selon la Banque interaméricaine de développement (BID), une cargaison de 10 000 conteneurs équivaut à 18 trains, ou 5 800 camions. En d’autres termes, il faudrait plusieurs kilomètres de trains pour décharger un seul porte-conteneurs...

    De tous les projets de corridor interocéanique, celui du Nicaragua est de loin le plus ambitieux — et le plus controversé. Car les autorités ont bel et bien l’intention de percer un canal sur près de 300 kilomètres." ;

    –"Alors que le canal panaméen ne peut accueillir les porte-conteneurs de plus de 110 000 tonnes, celui-là permettrait le passage de colosses de métal de 250 000 tonnes mesurant jusqu’à 450 mètres de long. Son tracé, approuvé en juillet dernier, avait déjà été imaginé par les conquistadors espagnols." ;

    –"la concession accordée par Managua à HKND illustre les ambitions stratégiques de Pékin. Selon le site nicaraguayen El Confidencial, derrière M. Wang se cache l’Etat chinois lui-même. Tout comme le projet de canal sec en Colombie, ceux du Guatemala et du Salvador sont financés par la .

    « Il existe un “rêve chinois”, confie un interlocuteur qui souhaite conserver l’anonymat. Celui de contrôler un couloir stratégique par lequel passerait le gros des exportations du pays vers les Amériques. »" ;

    –"Bien qu’ils aient rétrocédé le chenal panaméen, les Etats-Unis dominent son trafic, et les navires battant pavillon nord-américain y bénéficient d’une priorité de passage, ce qui peut retarder sensiblement les autres porte-conteneurs. « Stratégiquement, c’est toujours leur canal, nous assure Miguel Antonio Bernal, professeur de droit constitutionnel à l’université de Panamá. C’est là qu’ils font passer leurs sous-marins ; là qu’ils interviendront militairement dès que leurs intérêts seront contrariés. Même nos autorités l’ont admis. »"

    Routes maritimes des Amériques, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/canaux-am-centrale

    Honduras : Le paradis néolibéral des « villes modèles » ne verra pas le jour, par Guillaume Beaulande (Le Monde diplomatique, 29 novembre 2012)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-11-29-Honduras
    Passage en force au #Honduras, par Alexander Main (Le Monde diplomatique, janvier 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/MAIN/58277
    #Relations_Internationales_Etats-Unis
    #Etats-Unis_Relations_Internationales

    Verrouillage fiscal en Amérique centrale, par Mikaël Faujour (Le Monde diplomatique, décembre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/12/FAUJOUR/54388

    -"Pour Aaron Schneider, chercheur à l’université de Denver, « dans les sociétés contemporaines marquées par une croissante interconnexion et interdépendance, le vrai contrat social est la politique fiscale (2) »." ;
    –"L’ouvrage de l’Institut centre-américain d’études fiscales (3) montre comment l’élite locale a « socialisé les coûts privés à travers la dette publique », organisé l’impossibilité juridique et constitutionnelle de toute réforme fiscale contraire à ses intérêts, ou encore augmenté les impôts indirects (les plus injustes). Avec méthode, elle a ainsi construit une paix néolibérale, quitte à exercer le pouvoir elle-même" ;
    –" Fini la logique de la guerre froide : elles sont passées d’une domination par la coercition et la force à une domination par le consentement "

    Panamá sans les Panaméens, par Allan Popelard & Paul Vannier (Le Monde diplomatique, juillet 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/POPELARD/53193

    Au Nicaragua, que reste-t-il du sandinisme ?, par Bernard Duterme (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/DUTERME/56231

    Nicaragua : intensification des pressions diplomatiques sur Ortega. 17.07.2018
    https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/07/17/nicaragua-intensification-des-pressions-diplomatiques-sur-ortega_5332483_322

    Au Nicaragua, une élection privée d’opposition. par Gabriel Hetland , novembre 2021
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/11/HETLAND/64036

    Le piège de la dépendance se referme sur le Mexique, par James M. Cypher (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/CYPHER/57364#Traités_commerciaux_ALENA #ALENA #Libre_Echange #Mexique #Etats_Unis

    Au Mexique, « modernisateurs » d’hier et d’aujourd’hui, par James M. Cypher (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/CYPHER/57343
    #Economie

    Nouvelle donne en Amérique latine (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/A/54514
    #Amérique_latine #Amérique_du_Sud

    L’illusion colombienne : du « modèle » néolibéral latino- américain aux manifestations réprimées dans le sang
    27 mai par Maxime Perriot
    https://www.cadtm.org/L-illusion-colombienne-du-mode%CC%80le-ne%CC%81olibe%CC%81ral-latino-ame%CC%8

    Feu sur l’« ennemi intérieur » en #Colombie
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/06/ALLEN/63171

    –Le tourniquet présidentiel péruvien
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/MIGUS/62657

    Pour la première fois, un président qui ressemble à la population
    Au #Pérou, deux mondes face à face. de Romain Migus 
    https://www.monde-diplomatique.fr/2021/09/MIGUS/63481

  • Au Gabon, 162 médecins cubains pour « éradiquer les déserts médicaux »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/04/13/au-gabon-162-medecins-cubains-pour-eradiquer-les-deserts-medicaux_6076573_32

    La délégation compte 53 généralistes, 52 spécialistes, 50 infirmiers spécialisés et 7 ingénieurs radiologues et biomédicaux, dont les salaires seront payés par Libreville.Le Gabon a accueilli 162 médecins cubains venus renforcer l’offre de soins et « éradiquer les déserts médicaux », a annoncé, lundi 12 avril, le ministère de la santé. « Ils seront déployés sur l’ensemble du territoire national, dans tous les centres hospitaliers, pour une période de deux ans renouvelable », a déclaré à l’AFP Lionel Ndong Eyeghe, conseiller en communication du ministre de la santé : « Le but est d’éradiquer les déserts médicaux. ».
    La délégation, arrivée dimanche, compte 53 médecins généralistes, 52 spécialistes, 50 infirmiers spécialisés et 7 ingénieurs radiologues et biomédicaux, dont les salaires seront payés par l’Etat gabonais. « Nous avons dans certaines régions des déserts médicaux. […] Avec ces médecins cubains, nous allons renforcer les CHU [centres hospitaliers universitaires] en médecins spécialistes et les départements reculés », a déclaré le ministre de la santé, Guy Patrick Obiang Ndong, à leur arrivée.
    Cette annonce intervient alors que le Gabon fait face à une forte hausse des cas de contamination de Covid-19, qui met le système hospitalier sous tension. Depuis le début de la pandémie, ce pays d’un peu moins de 2 millions d’habitants a annoncé officiellement 20 600 cas, dont 127 décès.
    En juin 2017, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, et son homologue cubain, Raul Castro, avaient signé un accord de coopération. Fierté nationale du régime castriste, les missions médicales cubaines à l’étranger sont aussi devenues l’une des principales sources de revenus du gouvernement de l’île caribéenne, grâce à l’envoi de milliers de soignants dans des dizaines de pays.

    #Covid-19#migrant#migration#cuba#gabon#sante#personnelmedical#medecin#circulationtherapeutique#economie#systemesante