• CADTM - [Video] Emprunts toxiques, quelles conséquences aujourd’hui ?
    http://www.cadtm.org/Video-Emprunts-toxiques-quelles

    Interview de Patrick Saurin par Nora Hamadi lors de l’émission « Un monde en docs » sur la chaîne Public Sénat.

    Patrick Saurin est membre du Collectif pour un audit citoyen de la dette (CAC) et du CADTM France, porte-parole de Sud Solidaires BPCE, auteur du livre « Les prêts toxiques : Une affaire d’état » et membre de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce, créée le 4 avril 2015.

    Première banque mondiale de financement des collectivités locales au début des années 2000, Dexia, banque franco-belge vend des prêts structurés à des milliers de communes, départements et régions de France. Mais en 2008, en pleine crise des subprimes, la banque fait faillite, et ces emprunts révèlent leur vraie nature : les taux d’intérêts s’envolent, ce sont des emprunts toxiques pour les collectivités qui se retrouvent à rembourser des sommes folles. Mais alors comment expliquer le scandale Dexia ? Face à ces prêts toxiques, que peuvent faire les collectivités, asphyxiées par les remboursements ? Les banques sont-elles aujourd’hui assez contrôlées ?

    #dette_odieuse #Ya_basta

  • #Grèce - La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette | Okeanews
    http://www.okeanews.fr/20150617-la-dette-grecque-illegale-illegitime-et-odieuse-selon-le-rapport-p

    Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la #dette issue des plans d’austérité est une violation directe des #droits_fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.

    • Le Comité apporte en effet une déconstruction en règle du storytelling européen sur la Grèce depuis 2010. Rappelons rapidement ce dernier. Le pays a vécu jusqu’en 2009 dans une sorte d’indolence coupable jusqu’à ce que les marchés, censeurs justes et impitoyables, réveillent les Hellènes et les appellent à expier leurs fautes. Le FMI et les Européens sont alors venus au secours des Grecs avec bienveillance, en leur prêtant les sommes nécessaires à leur sauvetage, mais, évidemment, en leur imposant, pour leur propre bien, des « réformes » destinées à les protéger, à l’avenir, de telles crises. Le Comité a, mercredi, rejeté entièrement ce qui apparaît désormais comme un mythe.

      Aussi a-t-il rappelé ces faits têtus qui, à eux seuls, réduisent à néant ce storytelling. Le niveau de dépenses publiques grecques est resté, durant toute la période, inférieur à la moyenne européenne. Les raisons de l’explosion de la dette résident ailleurs : jusqu’à l’entrée dans la zone euro, ce sont les taux d’intérêts élevés qui ont fait exploser principalement l’endettement qui avait été contracté par la Grèce pour ramener le niveau de protection sociale du pays à un niveau qui, in fine, est toujours resté en deçà de celui de l’Europe occidentale. Une fois dans la zone euro, la dette publique a été augmentée sous l’effet cette fois de taux anormalement bas et d’une perte de compétitivité brutale. Le Comité insiste aussi sur le niveau « injustifié » des dépenses militaires et l’importance de l’évasion fiscale qui a pesé sur les recettes. Point donc de Grecs paresseux vivant de la dépense publique et comptant sur l’argent « allemand » pour payer.

      Surtout, le Comité rappelle que la crise grecque trouve aussi son origine dans l’explosion de l’endettement privé, alimenté par les banques grecques et étrangères dans le pays. Il souligne que le gouvernement de George Papandréou en 2009 s’est évertué “à présenter les éléments d’une crise bancaire en crise de la dette souveraine”. Le Comité confirme ainsi les doutes qui circulaient en Grèce depuis quelques années : ce gouvernement a volontairement intégré, avec la complicité d’Eurostat, des éléments qui ne devaient pas l’être dans le calcul du déficit public et de la dette pour 2009. Le but était d’alimenter le storytelling de la dépense excessive.

      http://www.les-crises.fr/la-dette-grecque-est-illegale-illegitime-et-odieuse-selon-le-rapport-prel
      #imaginaire #austérité #justice_fiscale
      lien avec http://seenthis.net/messages/76334

  • La dette odieuse de l’Irak - Club de Paris - par Eric Toussaint - mardi 16 mai 2006
    http://clubdeparis.fr/spip.php?article5

    Depuis 20 ans, alors que les gouvernements des pays débiteurs n’ont pas mené bataille sur la question de la dette odieuse, les grandes puissances (qui sont en même temps les créanciers) se sont bien gardées de la remettre sur le tapis.

    Soudain, les 10 et 11 avril 2003, la dette odieuse apparaît dans le discours de l’administration Bush. Celle-ci demande à la France, à l’Allemagne et à la Russie (qui s’étaient opposées à la guerre contre l’Irak) de renoncer à leurs créances sur l’Irak. Toute la presse internationale relaie en long et en large. La dette odieuse est explicitement mentionnée. Après quelques jours, les seuls à continuer d’en parler sont le quotidien financier anglais Financial Times (FT) et quelques autres organes de la presse internationale (International Herald Tribune, Wall Street Journal). Les éditorialistes du Financial Times réclament fermement le retrait de cette proposition. Pour le FT, si l’on ressort cette proposition, cela peut être évoqué pour beaucoup de pays du Tiers Monde et de l’ex-bloc soviétique. Cela peut donner des idées aux gouvernements des pays endettés qui vont finir par réclamer l’application de cette doctrine et si ce ne sont pas les gouvernements, ce sont les mouvements sociaux de ces pays qui vont le faire (au Brésil, ou en Afrique du Sud par exemple où la dette du régime de l’apartheid a atteint 24 milliards de dollars). Le FT explique que l’administration Bush joue avec le feu et met en danger les créanciers [1].

    Qu’est-ce qu’une dette odieuse ?

    « Si un pouvoir despotique (le régime de Saddam Hussein, NDLR) contracte une dette non pas selon les besoins et les intérêts de l’Etat, mais pour fortifier son régime despotique, pour réprimer la population qui le combat, cette dette est odieuse pour la population de l’Etat entier. Cette dette n’est pas obligatoire pour la nation : c’est une dette de régime, dette personnelle du pouvoir qui l’a contractée ; par conséquent, elle tombe avec la chute de ce pouvoir » (Alexander Sack, Les effets des transformations des Etats sur leurs dettes publiques et autres obligations financières, Recueil Sirey, 1927). La doctrine de la dette « odieuse » s’applique parfaitement au cas de l’Irak.

    Cette doctrine date du 19e siècle. Elle a été utilisée lors du conflit opposant l’Espagne et les Etats-Unis en 1898. A cette date, Cuba, auparavant colonie espagnole, passe sous le contrôle (protectorat) des Etats-Unis et l’Espagne exige des Etats-Unis qu’ils lui remboursent la dette due par Cuba à son égard. Les Etats-Unis refusent en déclarant cette dette odieuse, c’est-à-dire contractée par un régime despotique pour mener des politiques contraires aux intérêts des citoyens. Ce qui est important, c’est que cette déclaration, finalement reconnue par l’Espagne, est inscrite dans un traité international, le Traité de Paris, qui fait donc jurisprudence.(...)

    #dette_odieuse

  • Colloque PEUT-ON RÉCUPÉRER L’ARGENT DES DICTATEURS ?... Billets, Paris - Eventbrite

    https://www.eventbrite.fr/e/billets-colloque-peut-on-recuperer-largent-des-dictateurs-remise-du-prix-

    Remise du prix dictat-or par nos amis de l’Observatoire Géopolitique des Criminalités (OGC) :) Il sera attribué, par un jury composé de membres de l’OGC et de personnalités extérieures qualifiées, au Chef d’État dictatorial qui a pillé son pays avec le plus d’efficacité.

    Prenant conscience de l’ampleur des ravages causés par la corruption, de son coût global et de ses liens avec d’autres formes de criminalité organisée, la communauté internationale a, depuis une quinzaine d’années, réagi en négociant et en adoptant un certain nombre de conventions spécialisées en matière de lutte contre la corruption.

    Grâce à l’entrée en vigueur de la Convention de Merida en 2005, elle dispose pour la première fois d’un cadre international pour traiter des questions relatives aux biens mal acquis par les dictateurs en exercice ou déchus.

    #criminalité_financière #corruption