• Honte à ceux qui font de l’#Antisémitisme leur fonds de commerce !
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article151

    Des officines zélées (CRIF, BNVCA…) ont pris l’habitude de dégainer instantanément pour faire taire toute critique de la politique israélienne. Une propagande bien rodée Vous vous réclamez du droit international, vous revendiquez l’égalité des droits pour les Palestiniens ? Vous êtes antisémites. Vous dénoncez l’occupation et la colonisation ? Vous êtes antisémites. Vous n’acceptez pas l’expulsion du peuple palestinien de son propre pays en 1948-49 et vous êtes pour le droit au retour des réfugiés (...) (...)

    #Analyses #Activeast #Alain_Soral #Antifa #Antiimpérialisme #Anticolonialisme #Antiracisme #Dieudonné #islamophobie #Palestine

  • #Dieudonné - Où vont les matières premières ? | quartierslibres
    https://quartierslibres.wordpress.com/2013/08/05/ou-vont-les-matieres-premieres

    Excellente question posée par Dieudonné. A chaque fois qu’il fait de la retape pour un leader nationaliste d’envergure nationale ou groupusculaire qui lui explique qu’il y a trop d’immigrés en France, Dieudonné acquiesce et parle du flux des matières premières.
    Il explique de manière candide que cela ne pose de problème à personne que les matières arrivent en Europe et que cela génère de la misère sur le continent africain.
    En effet, cela ne pose pas de problème à tout le monde. En tous cas certainement pas aux mercenaires qui vivent du pillage. Cela n’en pose pas non plus aux responsables des formations politiques qui viennent faire des affaires avec les chefs d’Etats locaux. Parmi ces hommes politique, on trouve aussi Jean-Marie Le Pen.

    JMLP_Bongo

    Un des piliers du système de pillage économique de l’Afrique par les entreprises avec la complicité des gouvernements français et locaux, qu’on appelle la Françafrique, est Paul Biya.

    • Dieudonné part au Cameroun avec la femme d’un homme politique qui dit qu’il y a trop d’immigrés en France mais qui prend des pots de vin au passage sur le pillage de l’Afrique.
      Ensuite, il prétend alerter le monde sur la déforestation et ses répercussions sur les populations locales en compagnie de la femme du chef d’État qui, depuis 1982, règne grâce aux liens tissés avec les intérêts économiques français qui spolient les richesses du Cameroun.

      Soit Dieudonné est stupide et il sert « à l’insu de son plein gré » les intérêts des pillards économiques qui oppressent au Cameroun et en France.
      Soit il sait très bien ce qu’il fait et méprise profondément les gens des deux pays parce qu’il y a sans doute de l’argent en jeu.

    • Ça me fait penser à :

      I often respond to this argument by saying I’m all for closing the border to Mexico (and everywhere else, for that matter, all the way down to closing bioregional borders), so long as we close it not only to people but to resources as well. No bananas from Mexico. No coffee. No oil. No tomatoes in January. Many of the people who leave their families in Mexico (or any other impoverished nation) to come to the United States to work do so not because they hate their husbands or wives yet have not gotten to the point in their therapy where they feel comfortable expressing (much less acting on) this. Nor is it generally because they’re bored with Cancun, Acapulco, and their other normal vacation spots and have decided this tourist season to take a Reality Tour™ of the bean fields of the San Joachin Valley. They come, one way or another, because the integrity of their resource base and their community (insofar as there can meaningfully be said to be a difference) have already been compromised: the resources have been stolen, and the community is unraveling. Of course this migration, too, is part of the unraveling. From the beginning of history, this is why people have moved from country to city.

      #Derrick_Jensen, Endgame vol 1

  • La Galaxie Dieudonné - Conférence/Débat au Molodoï
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article147

    Depuis ses premiers « dérapages » il y a près de dix ans, Dieudonné a rassemblé autour de lui des soutiens hétéroclites. « Sept familles » gravitent autour de celui qui se présente comme le « trublion de la politique ». D’abord constituée le temps d’un scandale ou d’une élection, la nébuleuse participe ensuite d’un projet plus large et ambitieux. Un nouveau cycle historique de l’extrême droite semble se cristalliser. Réseaux, contacts, convergences et parcours des diverses composantes de la « galaxie (...) (...)

    #Rendez-vous #Antifa #Dieudonné #slider

  • Soral et Dieudonné. Complotisme ou parrésia ?

    « Professionnels de la communication, usant de tactiques sophistiquées pour se garantir audience et succès commercial », Soral et Dieudonné constituent « un phénomène important », aux yeux du politologue Hamdi Nabli. Un paradoxe, « dans la mesure où leur “pensée” est nulle ». Démonstration.

    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/170913/soral-et-dieudonne-complotisme-ou-parresia

    • Pour moi le « complotisme », ce n’est qu’une forme de superstition, telle que la superstition a construit l’imaginaire humain depuis la nuit des temps. Il s’agit d’un réflexe de défense de notre esprit face à la complexité et l’imprévisibilité du monde. On cherche une causalité, des relations de cause à effet par tous les moyens, basée sur l’observation et l’interprétation à posteriori, pour se donner l’illusion que tout s’explique, tout se contrôle, tout est prévisible. La superstition c’est un fantasme de puissance absolue personnifié, ramené à l’échelle de l’individu pour se le rendre « représentable », intelligible. Pour les croyants Dieu a créé l’univers, pour les complotistes, une caste de puissants tire les ficelles du monde... Dans les deux cas, on est dans une construction superstitieuse...

      J’aime bien sinon ce passage qui résume parfaitement ce que je souhaite faire comprendre aux islamophobes qui sévissent ici ou là

      Alors que l’intégration des fils d’immigrés s’effectue lentement mais sûrement, les Éric Zemmour, les Élisabeth Lévy et tous les décomplexés de France, sous le sceau de la libre pensée, de l’immoralisme et de Philippe Murray (le pauvre, s’il savait…), se permettent d’exprimer des opinions politiques tendancieuses dans une posture faussement courageuse : leur cible, l’islam, est l’entité la moins forte dans le rapport de forces actuel, et le système tout entier use de la peur de l’islam comme stabilisateur social factice.

    • #Soral #Dieudonné #complotisme #nihilisme

      Sinon c’est un peu un gloubiboulga avec 40 références par phrase (ouais je suis trop cultivé mec), qui critique Soral et prend en bonne partie la « défense » de Dieudonné. En tout cas argumente pour dire que c’est de la pataphysique, du grotesque, qu’il est plus intelligent que Soral, que ce n’est pas fait en y croyant vraiment mais pour aller au bout des limites.

    • @petit_ecran_de_fumee j’aime bien ta définition, pour son originalité. Après je ne la partage pas, pour moi le complotisme, (sous entendu « tous les pouvoirs sont des complots », et pas « il existe des complots ») est une forme de croyance politique un peu folle, qui conservera son essort tant que le pouvoir décisionnel ne sera pas partagé par le plus grand nombre. Leur imagination continuera a faire florès de tout ce qui leur passe sous la main. La superstition est profondément lié à la religion, elle est souvent défini comme un excès de celle-ci.

      @rastapopoulos oui je suis d’accord avec l’aspect un peu étrange des références. Et je pense que Dieudonné croit en ce qu’il dit, que ce n’est pas que du spectacle, mais bien de la politique.

  • La Horde – Quand Pierre Carles salit la mémoire de Clément

    http://lahorde.samizdat.net/2013/07/15/quand-pierre-carles-salit-la-memoire-de-clement

    Signalé par Marc Endeweld à qui je dis merci (et qui devrait cesser de poster sur FB pour venir en bien meilleurs companie, ici, sur seenthis, mais bon)

    Décidément ce mois de juillet est mortel de chez mortel :

    Le réalisateur Pierre Carles s’est cru malin en publiant dans le numéro d’été de Siné Hebdo une « analyse » aussi faussement impertinente qu’erronée à propos du meurtre de Clément Méric : celui-ci serait le résultat de la lutte des classes, avec Clément dans le rôle de l’affreux bourgeois cultivé, et Morillo dans celui de la pauvre victime prolétaire. Bien qu’il ne fasse en réalité que reprendre le discours misérabiliste que l’extrême droite relaie depuis des semaines, accordons lui la possibilité d’une lecture « marxiste » de l’événement, mais pour lui rappeler que Morillo, c’est le Lumpenproletariat, un supplétif de la bourgeoisie, le bras armé de sa domination…

    Article11 - Clément Méric, mort pour ses idées dans un monde sans idées - Serge Quadruppani et Odile Henry

    http://www.article11.info/?Clement-Meric-mort-pour-ses-idees#pagination_page

    n une récente tribune publiée dans Siné Mensuel, le cinéaste Pierre Carles avance l’idée qu’il faudrait aussi analyser le récent meurtre de Clément Méric par des nervis d’extrême-droite à l’aune de l’opposition de classes. C’est cette grille de lecture très simplifiée que réfutent ici Serge Quadruppani et Odile Henry.

    Incipit A11 : Le texte de Serge Quadruppani et Odile Henry mis en ligne ci-dessous se veut une réponse à une tribune de Pierre Carles sur la mort de Clément Méric, récemment publiée dans Siné Mensuel. Ladite tribune avait été proposée à Article11 en même temps qu’à Siné Mensuel. Nous avions décidé de ne pas la publier, Siné Mensuel l’a fait.
    En mettant en ligne cette réponse argumentée et nécessaire de Serge et Odile, nous ne souhaitons pas susciter une énième polémique (d’autant que nous admirons le travail de ce cinéaste - d’ailleurs interviewé par Article11 en décembre 2009). Mais simplement ouvrir un débat nécessaire sur les réponses à apporter au renouveau de l’extrême droite la plus rance. Punto.

    • je cite juste cet extrait du texte de Serge Quadruppani et Odile Henry

      Nous tolérons chaque jour d’obéir à un État qui a fait de la chasse aux Roms un des arguments de sa légitimité, nous tolérons d’entendre des députés, pas tous niçois, et des causeurs professionnels, pas tous zemmouriens, proclamer leur racisme, leur islamophobie, leur misogynie, leur homophobie. Nous tolérons que les amis de Morillo tuent un arabe en marge d’un cortège du FN, saccagent des bars homos, cassent du pédé, chassent la bougnoule rebaptisée pour les besoins de leur cause « femme voilée ». Nous tolérons une politique dÉtat vieille de plusieurs décennies qui, avec ses programmes dits « d’accession à la propriété individuelle », a délibérément séparé les plus pauvres des moins pauvres4 et créé ainsi des ghettos. Qui, à travers son aménagement du territoire et son discours sur la « métropolisation », a créé ces zones périurbaines où prospère le front national. Nous tolérons que la banalisation du discours frontiste se retrouve dans tout l’arc parlementaire, nous tolérons la création d’un terreau culturel et spatial propice aux ligues fascistes.

      Et si, dans nos fors intérieurs ou sur Facebook, tout cela, nous ne le tolérons pas, que faisons-nous concrètement, pour nous y opposer ?

    • Un commentaire d’un bien nommé « antifa75 », concentré de rhétorique par association :

      De pire en pire Pierre Carles. mais ce n’est pas une première : son film récent « DSK, Hollande, etc. » a été réalisé avec une proche du dieudonniste Olivier Mukuna, la colloniste Aurore Van Opstal. On peut y visionner une séquence et dans laquelle François Ruffin du journal Fakir fait l’apologie de Cheminade et Dupont-Aignan. Rien de surprenant donc à ce que Carles salisse aujourd’hui la mémoire de Clément.

      A propos de Ruffin, avez-vous lu le dernier Fakir ? Il y est fait l’apologie de Chouard (dont Ruffin, tout comme Lordon, est un ami) et de la nation et Ruffin y rend hommage à « l’hyper-efficacité » du FN dans une interview assez hallucinante d’Emmanuel Todd. A noter que dans ce journal une rubrique est tenue par les souverainistes de Bastille-République-Nations qui compte parmi ses membres le négationniste Bruno Drewski et le cadre de l’UPR Laurent Dauré (aussi membre d’Acrimed, qui a pourtant parfaitement connaissance de sa double étiquette), ceci sans compter les nombreux autres dérapages passés de Fakir (apologie des « matons humanistes » de la prison d’Amiens, des super flics que sont les douaniers ou interview de l’économiste larouchiste Maurice Allais). Mais comme dirait Bricmont, c’est sûrement de la « culpabilité par association »… En tout cas tous ces nationaux-staliniens moisis n’ont vraiment aucune leçon d’antifascisme à donner !

    • Perso, je ne tolère rien du tout et pendant longtemps, j’ai pensé qu’il fallait occuper le terrain quotidien des idées en contrant sans cesse l’idéologie fasciste quand elle pond, non pas dans la tête des intellos qui tiennent le crachoir, mais plutôt dans celle des gens ordinaires qui sont imprégnés chaque jour de la banalité de ce discours.
      En gros, ne pas laisser passer les allusions xénophobes, interroger des gens d’un air faussement naïf sur les raisons concrètes et non fantasmées de leur rejet, les pousser dans leurs retranchements, leur faire admettre l’inexistence de leur fantasmes, les pousser à critiquer et remettre en question chaque jour les vérités officielles en général et le journal de Pernaud en particulier...

      Bref, ça, c’était avant le massacre Sarko et le racisme d’État franchement assumé. Maintenant, je ferme ma gueule, parce que dans pratiquement toutes les assemblées publiques je suis l’ultra minorité, parce que la pensée raciste et pire, la pensée de haine et d’exclusion de l’autre, de celui qui n’est même que très vaguement différent est aujourd’hui hégémonique.

      Et le champ du rejet ordinaire s’est élargi. Je me suis déjà tapé des journées entières à tenter de me boucher les oreilles mentalement contre la diatribe anti-casso’s. Je ne sais pas si vous y êtes exposés, là où vous vivez, mais chez moi, c’est d’une extrême banalité, la haine du casso’s (pour les cas sociaux, pour ceux qui vraiment ne connaîtrait pas) avec des enfilades de clichés longues comme un jour sans Ricard : abrutis, consanguins, se reproduisent comme des lapins, vivent aux crochets du bon citoyen, ont des gosses violents, sales, bêtes et méchants, picolent, battent leur femme, ruinent les apparts, sont dangereux sur la route avec leurs caisses pourris, sont faignants, illettrés...

      Ça peut vraiment durer toute une journée et tout le monde participe joyeusement à la curée, puisque voilà un défouloir bien commode à la somme des frustrations quotidiennes, voilà celui qui est plus bas que tout les autres et sur le dos duquel se construit une nouvelle unité sociale de l’exclusion : les petits prolos qui en chient en bas de l’échelle, précaires, scotchés au SMIC à vie et aux multi-boulotx pour maintenir (on comprend avec quelle nécessité !) l’illusion d’un train de vie qu’ils ne peuvent se permettre, les petits proprios qui crachent leur haine du pauvre, tout en faisant fructifier leur locatif pourri à la limite du marchand de sommeil en louant précisément aux seuls qui sont bien obligés de se loger là, à savoir les cassos, les petits patrons, qui les paient quand ils y pensent, les déclarent encore moins et se plaignent de leur manque d’ardeur à l’ouvrage, les services sociaux, débordés et impuissants mais dont c’est le gagne-pain, les fonctionnaires, encore le cul au chaud -pour combien de temps ? - qui dénigrent les effets de l’exclusion sociale de ces gens sans jamais penser à leurs causes, les mieux lotis qui pensent qu’on pourrait s’épargner des impôts en éliminant les surnuméraires, ceux qui ne participent qu’à la marge à la grande machine à faire du pognon, et les CSP+ qui ont trouvé là une nouvelle catégorie pour exprimer leur condescendance sans prendre le risque de se faire taxer de racistes.

      C’est bien pratique, la construction sociale du cassos : tu peux y mettre tous les emmerdeurs dedans, y compris les arabes, les noirs, les asiatiques - ah non, pas les asiatiques, parce qu’ils sont discrets et travailleurs, eux... - et balancer ta merde sans que ça ne choque plus personne d’autre que les archéo-gauchistes de mon espèce.

      Et oui, même chez les camarades de la gauche avec le couteau entre les dents, j’ai déjà entendu de bien belles envolées sur les cassos qui n’ont rien à envier aux discours frontistes les plus répugnants, le tout avec à peu près les mêmes champs sémantiques, les mêmes généralisations à outrance, la même déshumanisation de la cible de la haine et les mêmes justifications.

      Concrètement, aujourd’hui, je ferme ma gueule dans le monde réel, parce que je suis totalement inaudible devant ce grand consensus que je trouve particulièrement dégueulasse.
      Concrètement, je pense qu’il faut continuer d’écrire, d’analyser, de démonter et de dénoncer ce discours et cette vision du monde, mais même là, la même logique d’habituation est à l’œuvre et c’est glaçant.

    • Oui, @rastapopoulos j’avais lu ces trucs qui arrivent à associer des figures de la gauche de combat, comme Ruffin ou Lordon, à une dérive fasciste, ce qui donne une bonne idée du sérieux de la démarche et me fait poser la question depuis lors de qui sont ces antifas et pour qui pédalent-ils ? Personnellement, je trouve que nous avons suffisamment d’ennemis de classe pour ne pas commencer à nous canarder dans les pieds entre nous.

      Pour Lordon, c’est tellement risible que cela devrait, pour le moins, amener les lecteurs de ces dénonciateurs à prendre quelque recul et à se poser quelques questions.
      Pour Ruffin... je savais, dès le départ de l’affaire Mermet, qu’il allait être coincé entre le marteau en l’enclume, entre ses idées et son attachement personnel à Mermet. Je me suis dit : tout va bien, il a compris qu’il doit fermer sa gueule (oui, en ce moment, on est dans cette ambiance qui te fait fermer ta gueule tant que tout ce que tu diras sera retenu contre toi) et laisser passer l’orage, parce que pile, il perd, et face, il l’a dans l’os. Finalement, il a fini par craquer et s’exprimer dans un numéro d’équilibriste que je ne lui envie pas et du coup, il s’est pété la gueule de partout.
      Après, on s’est déjà frités tous les deux sur le ton peu trop couillu-caribou du journal et de pas mal de ses rédacteurs. En gros, dans la lutte des classes, ils ont un peu oublié celles qui lavent les chaussettes des prolos et ça a, un peu, tendance à m’énerver.
      Mais ça n’enlève rien au reste de l’œuvre de Fakir... à nous de la compléter :-)

    • Tu as oublié les guillemets autour d’archéo-gauchiste :-D

      Cousine de mon fils, une semaine avec nous en congés... « travailler au noir, au moins on gagne sa vie, on n’est pas obligé de donner la moitié en impôts », et un jour ou deux après, « la sncf si c’était privé, ça fonctionnerait mieux et y-aurait pas d’accident, c’est public et y sont pas capables de pas avoir d’accident, en plus y sont toujours en retard, les trains sont pourris et les gares sont vieilles ».

      J’ai coupé court la seconde fois en évoquant la dissonance cognitive, qu’on ne peut pas avoir simultanément moins d’impôts et de meilleurs services publics... (sauf dans l’esprit malsain d’un libéral évidemment).

      J’ai eu de la chance, on n’a pas côtoyé de situation pouvant donner lieu à une diatribe raciste... J’ai peu de doutes, et j’imagine que la petite cousine y serait allée de son couplet. Vivre à la campagne, loin de la ville, c’est étonnant comme ça émousse la tolérance...

      Je lisais bp314 qui évoquait les ampoules dans les mains. La mixité sociale est à mon sens un facteur bien plus efficace de compréhension de la complexité du monde que les ampoules dans les mains.

    • Non, y a pas de guillemets...
      Sinon, je crois aussi dans la vertu des ampoules dans les mains. j’ai plusieurs fois eu l’occasion d’avoir des boulots du bas d’échelle, ceux qui peinent à payer le loyer tout en te faisant mal au corps. C’est important, je crois, de ressentir à quel point le sale boulot fait mal au corps et pas seulement après 50 ans.
      Si les mecs qui nous gouvernent avaient eu un peu plus d’ampoules dans les mains, jamais aucun d’entre eux n’aurait oser proposer le recul de l’âge de la retraite.

    • @monolecte :

      Concrètement, aujourd’hui, je ferme ma gueule dans le monde réel, parce que je suis totalement inaudible devant ce grand consensus que je trouve particulièrement dégueulasse.
      Concrètement, je pense qu’il faut continuer d’écrire, d’analyser, de démonter et de dénoncer ce discours et cette vision du monde, mais même là, la même logique d’habituation est à l’œuvre et c’est glaçant.

      Il est clair qu’on a besoin de reprendre « nos forces » pour envisager une contre-offensive idéologique. Comme au rugby, on est vraiment dominé, l’idéologie de droite a vraiment pris l’ascendant psychologique comme disent les commentateurs sportifs. Les lieux communs, les banalités, les blagues qui sortent spontanément entre voisins, dans la rue, au boulot, c’est la pensée des Grosses Têtes, le café du commerce. La pression de conformité est très forte, on se censure.
      L’écrit permet de reconstituer et travailler notre argumentaire. Faut pas lâcher :-)

      Y a aussi une question de cycles de motivation.
      On peut se relayer !
      Justement, depuis que je me suis remis à écrire abondamment (à cause de Sarko), j’ai retrouvé confiance en moi et dans mon argumentaire, pour ne plus me laisser faire dans la vraie vie.
      Je ne laisse plus rien passer, même quand je suis en minorité.
      Que ce soit via le boulot ou au village, je restais tétanisé des qu’on m’assénait un vieux pontife café-du-commercialisé anti-arabes, anti-pauvres, anti-fonctionnaires, anti-Etat, que sais-je encore.
      Petite victoire récente : clouer le bec à un vieux commercial arrogant (mon voisin) qui sortait les vieux clichés sur le coût du travail, les charges sociales, les chômeurs, etc... chiffres à l’appui, devant les autres voisins.
      Faut pas se résigner. Faut penser que l’on doit faire tâche d’huile. Les renvoyer dans leur 22. Surtout garder confiance en soi et dans la capacité humaine à se comporter intelligemment parfois... ça diffusera, et un jour le vent pourra tourner... :-)
      #utopie

    • Signalons quand même que #Pierre-Carles a répondu à #La-Horde :

      Bonjour,

      Je comprends que vous ayez été choqué par mon article sur le meurtre de #Clément-Méric paru dans le dernier numéro de « Siné mensuel » mais le rapprochement que vous opérez entre #Nabe, Dieudonné et moi est intellectuellement malhonnête. Vous sous-entendez que je serais, par capillarité, proche de #Dieudonné, autant dire ambigu avec l’extrême droite. La preuve, selon vous ? L’image où j’apparais aux côtés de l’écrivain #Marc-Edouard-Nabe lors d’une présentation du film « #Choron, dernière ».

      Au risque de vous dérouter un peu plus, il ne me semble pas que Marc-Edouard Nabe soit un écrivain d’#extrême-droite. Si, en tant que réprouvé du monde de la littérature, Nabe (qui s’auto-édite) peut être perçu comme proche d’un autre réprouvé du monde du spectacle (Dieudonné), cela ne fait pas pour autant de lui un proche de l’extrême droite (contrairement à Ménard, Meyssan, Soral ou… Dieudonné). Au delà du fait que j’apprécie la prose de Nabe (surtout ses derniers livres , son journal et ses samizdats ; un peu moins ses premiers essais ou romans, trop exaltés à mon goût), il était légitime qu’il figure dans le film sur le professeur Choron que j’ai présenté avec lui, le dessinateur Vuillemin et le réalisateur Martin à l’Espace Saint Michel à Paris. C’est en grande partie grâce à Nabe que nous avons aujourd’hui des retranscriptions des conférences de rédaction du « Charlie Hebdo/#Hara-Kiri » de la grande époque (celui dirigé par Cavanna et Choron dans les années 70, pas celui qu’il est devenu avec Philippe Val et Charb). Nabe a assisté à un certain nombre de ces réunions historiques et a pris la peine, à l’époque, de retranscrire les dialogues en question. Ayant bien connu Choron, il était normal qu’il figure dans le documentaire que nous avons réalisé avec Martin (dans lequel apparait également Cavanna). Ma présence aux côtés de Nabe a donc plusieurs explications et ne permet pas pour autant d’établir un rapprochement avec Dieudonné (avec qui je n’ai pas d’affinités ni n‘ai jamais eu le moindre contact). Si l’on suit votre raisonnement, si l’on pousse votre logique jusqu’au bout, Jean-Luc Mélenchon qui a été toujours été un fervent partisan d’Hugo Chavez serait idéologiquement proche d’Alain Soral puisque que les amis nationalistes-racialistes de Soral citent eux aussi Chavez positivement. Délirant, non ?

      Pour en revenir à Clément Méric, je n‘ai jamais mis en doute le fait que Clément ait été un militant courageux , engagé dans des causes nobles et œuvrant aux côtés des dominés. Mais cela avait déjà été largement raconté par la « grande presse » au moment de son meurtre, raison pour laquelle je n’ai pas jugé utile de le rappeler (cf. les articles parus dans « Libération », dans « Le Journal du Dimanche » etc…) . Travaillant actuellement à l’écriture d’un nouveau film sur #Bourdieu, j’ai probablement été plus sensible que d’autres à la notion de « capital culturel » et au fait que les militants d’extrême gauche et les militants d’extrême droite ne disposaient pas, du moins dans cet affrontement, du même niveau de capital. Je n’ai lu cela nulle part dans la presse, raison pour laquelle j’ai rédigé ce texte dont on n’a retenu que la première partie (il me semblait que le dernier tiers du texte était plus intéressant mais, étant insuffisamment étoffé, il a été occulté par le début). Le fossé culturel, scolaire et social qui séparait Clément de son meurtrier doit nous poser question. Peut-être estimez-vous qu’il s’agit d’une extrapolation hasardeuse de ma part, mais il me semble que le fait que la bande de Morillo ait un profil sociologique différent de celui de Méric et de ses amis, n’est pas sans importance. Le fait que de plus en plus de militants d’extrême gauche soient issus des classes moyennes supérieures ou de la petite bourgeoisie intellectuelle et artistique n’enlève rien à leur engagement. Je ne vois pas bien en quoi rappeler la position sociale de Méric « salit sa mémoire ».

      J’espère ne pas trop aggraver mon cas auprès de vous en maintenant que la dissolution des bandes d’ultra droite ne résoudra pas grand chose. J’étais opposé à la dissolution d’Action Directe dans les années 80, je l’étais tout autant lorsque le gouvernement français et l’UE ont classé les insurgés des FARC (Colombie) dans la catégorie des « terroristes ». Plutôt que de perdre du temps à cela, les gouvernants devraient essayer de mettre fin aux inégalités économiques, sociales et culturelles. On n’entendrait alors plus parler de Morillo et de sa bande. Et Clément serait peut-être encore des nôtres.

      Pierre Carles

      PS : j’ai oublié de signaler que mon article était originellement intitulé « Excuses sociologiques » et que je ne suis pas responsable de la manière dont il a été présenté par « Siné Mensuel », notamment en une du journal.

    • Je n’ai pas lu l’article initial de Pierre Carles. En général je ne le trouve pas toujours subtil dans son propos, et on peut lui reprocher de ne pas avoir respecté le temps du deuil avant de disséquer l’affaire. Mais là sa réponse est solide, et je trouve que l’amalgame photographique et l’insinuation de la Horde est indigne, les procès d’intention ne protègent de rien, par contre ils empoisonnent forcément tout...

    • Pierre Carles toucherait certainement mieux sa cible en constatant l’existence d’une convergence d’intérêts objective entre tous les exclus, diabolisés et non diabolisés.

      Reste à voir quels intellectuels prétexteront que le jugement sévère qu’on peut légitimement porter sur certains de ces exclus disqualifie d’office la recherche de l’union des opprimés contre les oppresseurs. Ne répondez pas, je crois que chacun a exprimé ses positions sur ce sujet, et, de toute façon, quiconque n’a rien de mieux à faire d’exprimer une opinion sur ce sujet n’est en réalité pas concerné, car supplétif du Capital.

  • Vertige esthétique et sentence d’une vérité « Dieu est mort »
    http://strassdelaphilosophie.blogspot.fr/2013/05/la-dure-sentence-dieu-est-mort-hegel.html

    le monde du souci des bonnes mœurs, de la coutume et de la religion (…) se sont donc enfoncés dans la conscience comique, et la conscience malheureuse est le savoir de cette perte toute entière. Est perdue pour elle aussi bien la valeur par soi-même de sa personnalité immédiate, que celle de sa personnalité pensée. La confiance dans les lois éternelles des dieux s’est tue, tout aussi bien que les oracles qui faisaient savoir le particulier. Les statues sont maintenant des cadavres dont a fui l’âme vivifiante, de même que l’hymne n’est plus qu’une suite de mots dont toute croyance s’est enfuie. Les tables des banquets des dieux sont vides de breuvages et de nourriture spirituelle, et la conscience ne voit plus revenir, dans les fêtes et les jeux, la joyeuse unité de soi avec l’essence. Il manque aux œuvres des Muses la force de l’esprit, pour qui a surgi, de l’écrasement des dieux et des hommes, la certitude de soi-même. Elles sont donc désormais ce qu’elles sont pour nous, de beaux fruits arrachés de l’arbre, un destin amical nous en a fait l’offrande, à la façon dont une jeune fille nous présente ces fruits ; il n’y a ni vie effective de leur existence, ni l’arbre qui les a portés, ni la terre, ni les éléments qui ont constitué leur substance, ni le climat qui a défini leur détermination, ni encore l’alternance des saisons qui dominaient le processus de leur devenir. –Ainsi donc le destin ne nous donne pas (…) le printemps et l’été de vie soucieuse des bonnes mœurs et de la coutume dans laquelle elles ont fleuri et mûri, mais uniquement le souvenir voilé de cette effectivité. C’est pourquoi ce que nous faisons en jouissant d’elles n’est pas une activité de service divin par laquelle adviendrait à notre conscience la vérité parfaite qui est la sienne et qui la comblerait, mais c’est une activité extérieure, celle qui, par exemple, essuie les gouttes de la pluie ou la fine poussière déposées sur ces fruits, et qui à le place des éléments intérieurs

    Hegel

    #Hegel #Philosophie #Esthétique #Phénoménologie #Être #Matière #Choses #Ethique #Ontologie #Art #Rire #Dieu #Libération #Conscience #Tragédie #Intériorité #Mélancolie

  • A Secret Life (BBC 2012)

    Des barbus qui invoquent #Dieu en permanence dans une langue gutturale, des #femmes voilées soumises à leur mari, des châtiments corporels pour les enfants, la peur d’une #répression de la part de la communauté religieuse si on dévie des normes ; vous l’avez deviné, ce #film #documentaire parle des …

    http://www.youtube.com/watch?v=HtNXvE_rLoE

    … Amish, aux #Etats-Unis.

    #religion #technologie #excommunication etc.

    • Cette communauté est invraisemblable. J’y ai été il y a 15 ans, c’est au sud de la Pennsylvanie à quelques dizaines de kilomètres d’où st originaire la famille de mon père... Une plongée dans le passé tout à fait extraordinaire, des restaurant amish où on mange très bien...

      Immortalisé dans le film « Witness » avec Harrison Ford (1985).

  • @bravepatrie, sors de ce corps !!!

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/nathalie-rheims/sarkozy-l-histoire-immediate-09-05-2013-1665059_1452.php
    Par NATHALIE RHEIMS

    C’est le cas lorsqu’il deviendra pour six mois président de l’Europe et que le vent de l’histoire se mettra à souffler avec la crise financière mondiale. On le voit, soudain, se métamorphoser en homme-orchestre, s’emparant partout du leadership, avant que les autres aient eu le temps de réagir, en toute occasion, même en Géorgie avec un Poutine médusé, à Washington où il « convoque » Bush à un G20 pour réguler le capitalisme mondial. C’est dans ces moments, quand l’incendie se propage, que s’affirme une sorte de Bonaparte qui sommeillait en lui et qui, tout à coup, surgit tel un fantôme, lui donnant l’illusion de n’avoir plus de limites.

    La question que je me pose est celle-là : comment notre pays, notre vieille nation, a-t-elle pu produire un personnage aussi atypique, qui ressemble aussi peu à son personnel politique traditionnel ? Cela saute aux yeux dans ces deux documentaires où nous avons affaire à une véritable « bête politique ». Il lui manquait, comme à tous les hommes de cette envergure, de vivre la défaite, la vraie, celle que les peuples aiment tant leur infliger, et d’apprendre à la surmonter. Peut-être est-il en train de faire ? Lui en laissera-t-on le temps ? La suite de son roman historique nous le dira.

    #sarkozy #dieu_vivant

  • #dieu est-il homosexuel ?
    http://reflets.info/dieu-est-il-homosexuel

    C’est une question importante et qui mérite d’être posée. Mais ce n’est pas la seule, malencontreusement. L’homosexualité de Dieu semble avérée : Dieu aimait un homme, Adam. Parce qu’au début, chers lecteurs, il n’a créé qu’une seule créature, et de même sexe que lui. C’est marqué : l’homme est à son image. Ensuite, parce que [...]

    #On_s'en_fout #bible #catholiques #charia_laïque #homosexualité #Mariage_pour_tous #Religion

  • #Russie : théorie du #complot sur la #météorite

    Face à la rareté des éléments attestant de l’explosion, des théories du complot se multiplient pour expliquer ce qui est à l’origine de la boule de feu et de l’énorme onde de choc enregistrée vendredi matin dans ce secteur où se trouvent nombre d’usines d’armement.
    Le chef de file des nationalistes russes, Vladimir Jirinovski, a ainsi déclaré à la presse à Moscou qu’"il ne s’agit pas d’une météorite. Il s’agit d’une #arme nouvelle testée par les Américains". Un pope de la région où a été entendue l’explosion a parlé pour sa part d’une intervention divine. Les médias sociaux russes sont quand à eux inondés de rumeurs et d’hypothèses relatives à l’explosion.

    #États-Unis_d'Amérique #Dieu

    Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/17/la-meteorite-russe-trente-fois-plus-puissante-que-la-bombe-d-hiroshima_18339

  • Contribution à l’impiété
    http://www.magmaweb.fr/spip/spip.php?article641

    #Dieu n’existe pas, seule existe la parole qui s’en réclame. Dieu ne parle donc pas, seul parle celui qui professe son existence. La parole professe l’existence de ce qui n’existe pas, mais ce qui n’existe pas vient aussitôt à l’existence par cela même qui est une parole. Le cercle vicieux du discours prophétique, et le cercle infernal d’une « vérité » qui n’est valable que si on demande instamment à une foule de fidèles d’y apposer sa foi, naissent tous les deux de toutes pièces. Pas seulement le discours mais aussi le symbole puissant de sa légitimation et les opérations potentielles dont il sera capable.

  • Quelqu’un a vu passer ça, chez Rezo.net ? Parce que l’article part du site Le Grand Soir pour arriver à Adolf Hitler, en passant par Alain Soral, Dieudonné, Jean Bricmont, Noam Chomsky, Silvia Cattori et... Rezo.net. La liste des commentaires est ultra-longue mais néanmoins intéressante par moments...

    Le Grand soir : analyse des dérives droitières d’un site alter - Article11
    http://www.article11.info/spip/Le-Grand-soir-analyse-des-derives#nb9

    Il est à ce titre problématique – voire navrant - de constater que Rezo.net, portail d’informations alternatives qui fait référence au sein de la « gauche de gauche », continue de référencer certaines publications du Grand Soir, donnant ainsi à ce site une visibilité qu’il ne mérite pas.

    #rezo #dieudonné #soral #rougebrun #chomsky