• #Ebola : 9 cas en République Démocratique du Congo - A la une - Destination Santé
    https://destinationsante.com/ebola-9-cas-republique-democratique-congo.html

    Depuis le 22 avril, 9 cas suspects avec 3 décès ont été notifiés dans la zone de santé de Likati, soit un taux de létalité de 33,3%, selon un bilan officiel au 11 mai 2017. Au total, parmi les « cinq échantillons de sang prélevés chez les cas suspects et analysés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), un seul s’est révélé positif au virus Ebola, sérotype Zaïre par RT-PCR », a indiqué le Ministre de la Santé Publique.

  • La RCA s’organise face à l’épidémie d’#Ebola qui débute en #RDC voisine

    En Centrafrique, la réponse médicale s’organise après le début d’épidémie d’Ebola en RDC voisine. Bien que le cas recensé se trouve dans une zone assez difficile d’accès, les autorités ont préféré prendre les devants afin de pallier tout risque de contagion dans le pays.

    http://centrafrique-presse.over-blog.com/2017/05/la-rca-s-organise-face-a-l-epidemie-d-ebola-qui-debut
    #Congo #santé #république_démocratique_du_congo

  • Virus genomes reveal factors that spread and sustained the Ebola epidemic : Nature : Nature Research
    http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature22040.html?WT.ec_id=NATURE-20170413&spMailingID=53838452&spUserID=MjI3

    Virus dispersal between administrative regions estimated using the GLM phylogeography model (see Methods). The arcs are between population centroids of each region, show directionality from the thin end to the thick end and are coloured…

    #visualisation #ebola #réseaux #santé #épidémiologie

  • Ebola, géographie d’un virus. Enjeux socio-spatiaux en Afrique Centrale

    https://espacepolitique.revues.org/3475

    L’épidémie qui a sévit en Afrique de l’Ouest depuis plus d’un an a fait, à la date du 15 avril 2015, prés de 25 791 cas et 10 689 morts. Au regard des travaux que nous avons menés entre 2005 et 2010, dans le cadre d’une thèse, sur les facteurs anthropiques d’émergence et de diffusion de la Fièvre hémorragique à virus Ebola – FHVE –, nous souhaitons ici éclairer les processus qui participent à faire de ces épidémies des crises sanitaires aiguës, bien que ces dernières soient avant tout des crises sociales. Nous avons souligné dans notre thèse que les rapports Nord-Sud mondialisés sont particulièrement mis en exergue lors de ces crises, illustrant comment la lutte contre l’épidémie et la gestion de la crise peuvent induire des ruptures de communication qui participent à la contestation des plus démunis et à la reconfiguration durable des territoires après la crise. On souhaite dans ce texte mettre en avant les enseignements tirés des épidémies passées, trop peu pris en compte par les acteurs de la lutte contre l’épidémie actuelle, pour souligner les récurrences des processus sociaux à l’œuvre dans toute épidémie de FHVE, quel qu’en soit son contexte.

    #ébola #santé #afrique

  • The big story I now perceive is a bifurcation of the market between what used to be called high and low culture. For genre fiction (think sexy vampires) and other genres where there is a lot of self-publishing, readers seem to be moving to cheap (often 99 cent) ebooks from Amazon’s large and growing self-publishing program. Amazon doesn’t release its ebook sales stats, but we know that they already have 65% of the ebook market and through their self-publishing program may reach a disturbing 90% in a few years. Meanwhile, middle- and high-brow books for the most part remain at traditional publishers, where advances still grease the wheels of commerce (and writing).

    http://www.dancohen.org/2016/07/12/whats-the-matter-with-ebooks-an-update

    #ebook #digital #selfpress

  • La fonction offrir un #ebook est disponible sur nos marques blanches – ‘tea’
    https://www.tea-ebook.com/2016/11/la-fonction-offrir-un-ebook-est-disponible-sur-nos-marques-blanches

    Offrir un ebook est simple d’utilisation, il suffit de :
    – Cliquer sur Offrir depuis la fiche produit ou sur Offrir ce(s) livres sur la page de validation du panier.
    – Saisir les coordonnées du destinataire (nom, prénom, mail) et l’accompagner d’un message (facultatif)
    – Valider la commande. Le destinataire recevra l’ebook par email et le client ayant fait le cadeau recevra un mail de confirmation de commande.

  • Une histoire de pdf - Le Blog de Cyrille BORNE
    https://cyrille-borne.com/article2178/une-histoire-de-pdf

    Pour #réduire_la_taille_d_un_fichier_pdf, une ligne de commande :

    gs -q -dSAFER -dNOPAUSE -dBATCH -sDEVICE=pdfwrite -dPDFSETTINGS=/paramètre -sOUTPUTFILE=output.pdf -f input.pdf

    Le paramètre qui va bien va dans l’ordre de compression de la qualité la plus pourrie à la meilleure : screen, #ebook, printer.

    #compression #liberer_de_la_place_sur_mon_disque_dur :-)

  • Comment faire bouillir une population sans qu’elle ne s’en rende compte
    https://reflets.info/comment-faire-bouillir-une-population-sans-qu-elle-ne-s-en-rende-compte

    Tout le monde ou presque connaît l’histoire de la grenouille que l’on fait bouillir vivante à feu doux. Le principe que raconte cette histoire est simple : si vous voulez faire cuire une grenouille vivante en la faisant bouillir, il ne faut pas la plonger dans une casserole d’eau bouillante, puisque sous l’effet de la […]

    #France #On_s'en_fout #Politique #Cuisine_politique #ébouillanter_une_grenouille_vivante #élection_2017 #FN #illusion_sociétale #LR #maintien_du_système #médias #Propagande #PS

  • Anna Livart : poubelle la vie ! Mémoires d’une balayeuse
    http://information.tv5monde.com/terriennes/anna-livart-poubelle-la-vie-112732

    Après avoir réussi son concours de balayeuse comme cinq cent autres personnes (dont quarante femmes), Anna Livart a été l’une de ces employées municipales habillées de vert et de jaune fluo citron, une de ces personnes, balai à la main, que l’on croise sans jamais les distinguer : les éboueurs font partie du paysage. Mais Anna, elle, vous a peut être remarqué !

    @mad_meg

    #travail

  • Surprises au fond des poubelles et espérance de vie limitée : le merveilleux quotidien des éboueurs - Basta !
    http://www.bastamag.net/Surprises-au-fond-des-poubelles-allongement-des-tournees-esperance-de-vie

    Pénible par nature, le métier d’éboueur l’est d’autant plus lorsque les tournées se font plus nombreuses, sans moyens humains supplémentaires. Les éboueurs sont parfois pris en étau entre les restrictions budgétaires des collectivités territoriales et la volonté des entreprises de faire des bénéfices. C’est ce qu’a remarqué Franck Désprez, un journaliste basé à Nancy, en Lorraine. Pendant quatre mois, il a travaillé en tant qu’intérimaire parmi les éboueurs du Grand Nancy. Il raconte l’ordinaire méconnu de ces galériens des aurores.

    #éboueure #éboueur #travail #espérance_de_vie

    • La vue n’est pas le seul sens mis à rude épreuve. L’odorat et le toucher le sont aussi. Beaucoup de sacs poubelles, une fois compressés sous l’effet de la presse, explosent et délivrent le jus contenu à l’intérieur, parfois en plein sur le visage du ripeur accroché à l’arrière du camion. Du lait caillé, même largement périmé, passe encore. Mais la « purée » jaillie des poubelles d’une maison de retraite, elle, est vite insupportable.

      Pire que les fonds de poubelles, l’éboueur est confronté à de nombreux dangers. L’un a eu la main entaillée par un couteau, lorsqu’il était intérimaire dans les années 1990. Cicatrice à vie. Un autre a eu très peur à cause d’une seringue. Une simple inhalation d’un bio-aérosol, et ce sont des problèmes pulmonaires, gastro-intestinaux et cutanés, qui peuvent s’ensuivre. Un malheureux contact avec des moisissures peut entraîner des réactions allergiques [4]. Rien qu’une poussière peut provoquer un décollement de la rétine. « Ce n’est même plus rouge qu’il était, mon œil... », me racontait un intérimaire.

      Évidemment, les dangers ne se trouvent pas uniquement au fond des poubelles. Après s’être pris une seringue dans la main, un jeune intérimaire a cumulé, à lui seul, une cheville foulée sur une bordure, lors d’un « coup de bourre » (deux mois d’arrêt), et une douleur inquiétante au cœur, accompagnée de suées (deux jours d’arrêt). Malchance ou conséquence du rythme qu’il faut tenir ?
      Espérance de vie limitée

      D’après le responsable d’exploitation de la Rimma, les accidents sont, la plupart du temps, causés par des personnes extérieures à l’entreprise. En 2013, un chauffeur passablement éméché s’est encastré à l’arrière du camion-benne, encastrant un ripeur entre le capot et la benne. Après avoir passé un long moment dans le coma, le ripeur a subi de nombreuses opérations, notamment des poses de broches et des greffes de peau. Même s’il peut marcher avec des béquilles, aux dernières nouvelles, il serait toujours handicapé. C’est l’accident le plus grave survenu dans l’entreprise, qui affirme que les accidents ne cessent de diminuer.

      L’entreprise fait bien de mettre en avant le taux d’accidentologie des éboueurs, bien moins frappant que l’espérance de vie pour mesurer la dangerosité du métier. Une enquête de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, réalisée en 2004 [5], révélait que l’espérance de vie des éboueurs « à 60 ans est de 16 ans et se situe en dessous de celle des hommes ouvriers non qualifiés en France (17 ans), et loin derrière celle de l’ensemble de la population masculine au même âge (19,4 ans) ».

  • Pourquoi les ordures sont-elles ramassées dans certaines rues de Paris et pas d’autres ? - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/06/09/pourquoi-les-ordures-sont-elles-ramassees-dans-certaines-rues-de-paris-et

    Depuis deux jours, une partie de Paris croule sous les poubelles qui débordent et les tas d’ordures qui s’amoncellent sur les trottoirs. Avec le retour impromptu de la chaleur, les odeurs se font d’ailleurs plus prégnantes, au grand embarras de la ville de Paris qui comptait se faire belle pour l’Euro 2016. En bloquant les 3 principaux centres de traitement de déchets d’Ile-de-France mais aussi les garages des bennes, les grévistes espèrent ainsi faire plier le gouvernement sur la loi travail de Myriam El Khomri.

    Certains Parisiens vivent pourtant dans un quartier tout à fait propre. Un arrondissement sur deux est en fait épargné par la grève. Non pas que les résidents se soient organisés pour nettoyer eux-mêmes leurs rues, mais ces quartiers sont tout simplement entretenus par des sociétés privées. Les services municipaux ne s’occupent que de dix arrondissements. Tandis que Veolia gère la collecte du XIXe et du XIe, Pizzorno est en charge du XVIIIe, du Xe et du XVe, Derichebourg s’occupe du Ier, du IIIe, du IVe et du VIIe, et enfin Urbaser se concentre sur le XIIIe. Quatre entreprises privées qui affirment n’avoir aucun salarié en grève. Ce qui est d’autant plus étonnant puisque la loi El Khomri provoque la colère des fonctionnaires alors qu’elle ne concerne que le secteur privé.

    A travers des appels d’offres, la mairie de Paris délègue au secteur privé la gestion de la collecte dans un ou plusieurs arrondissements . En juillet 2014, le groupe Pizzorno a ainsi remporté celle des Xe et XVIIIe arrondissement (constituant un seul lot) et celle du XVe (qui se suffit à lui-même en terme de démographie). Des marchés qu’ils gardent cinq ans, avant de devoir les reconquérir lors d’un nouvel appel d’offres. « Nous avons été retenus pour nos capacités techniques et nos prix », explique Frédéric Guigou, responsable de la communication de Pizzorno. La direction de Veolia en Ile-de-France confirme les arguments financiers et techniques sur lesquels repose la décision finale d’attribuer tel lot à telle entreprise.
    Heures supplémentaires

    Mais les différents blocages des sites de traitement de déchets et la grève des conducteurs de benne ont rebattu les cartes. Pressée par l’Euro, la mairie de Paris a décidé de passer à l’action pour « faciliter la collecte ». Mercredi, Anne Hidalgo a ainsi annoncé « redéployer le dispositif pour régler la situation là où elle est le plus critique aujourd’hui ». D’abord, certains agents publics qui n’ont pas rejoint le mouvement de grève sont payés en heures supplémentaires pour intervenir sur plus de secteurs que d’ordinaire. Mais surtout, la mairie de Paris a appelé à la rescousse les entreprises privées concurrentes. Si Pizzorno affirme n’avoir aucune information à ce propos et dit se « concentrer sur les arrondissements dont [il a] la charge », Veolia admet avoir été sollicité depuis le 6 juin pour les IIe, IXe, XIIe et XXe arrondissements. Ce bouleversement dans la répartition traditionnelle de la collecte des ordures parisiennes ne risque d’ailleurs pas de s’achever : réunis dans le plus grand centre de traitement de déchets d’Europe, à Ivry-sur-Seine/Paris XIII, les grévistes ont décidé de poursuivre leur mobilisation jusqu’au 14 juin.

    #éboueure #éboueur #grève #privatisation

  • La grève des éboueurs s’étend, la situation devient critique à Paris
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/06/09/la-greve-des-eboueurs-s-etend-la-situation-devient-critique-a-paris_4944354_

    A la veille de l’ouverture de l’Euro, la situation devient critique dans la capitale où le ramassage des ordures n’est plus assuré que dans un arrondissement sur deux. Mercredi, la Mairie a demandé à la police d’intervenir dans deux garages de camions de ramassage bloqués par des militants CGT à Ivry-sur-Seine.

    « Outre des centres du Syctom, l’établissement public qui gère les trois sites de la région parisienne, la Ville a été confrontée plusieurs fois depuis jeudi dernier à des blocages ponctuels des garages où stationnent les bennes de collecte, indique la Mairie dans un communiqué. Ceux-ci sont le fait de quelques militants de la CGT. »

    Face à une « situation préoccupante », la mairie explique avoir été « contrainte de recourir à la force publique » et avoir dû redéployer ses effectifs pour soulager les établissements les plus touchés. Elle appelle « à la reprise du dialogue au niveau national, entre l’Etat et les syndicats, pour parvenir à une solution durable qui mette fin à ce conflit social ».

    Selon la Mairie, les arrondissements où la collecte est perturbée sont ceux où elle est assurée par les services municipaux, les autres relevant du secteur privé.

    #éboueure #éboueur #grève #privatisation

  • Loi El Khomri : « Si la #France pue, c’est à cause du gouvernement »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/080616/loi-el-khomri-si-la-france-pue-cest-cause-du-gouvernement

    Blocage de l’usine de déchets d’Ivry-sur-Seine- Juin 2016 © Rachida El Azzouzi Les cheminées du plus grand incinérateur d’Europe à Ivry-sur-Seine sont éteintes. La CGT bloque le site depuis dix jours pour protester contre la #loi_sur_le_travail. D’autres centres en Ile-de-France, à Fos-sur-Mer et en Arège, suivent le mouvement.

    #Economie #éboueurs #grève #social

  • #Ebola : persistance du virus dans le sperme 9 mois après - A la une - Destination Santé
    https://destinationsante.com/ebola-persistance-virus-sperme-9-mois-apres.html

    Ces observations soulignent la nécessité de recommander, au niveau international, l’utilisation de #préservatifs par les survivants dans les mois suivant leur guérison. Par ailleurs, les chercheurs insistent sur l’importance de développer, voire de systématiser le suivi des survivants, afin de limiter les risques de recrudescence de l’épidémie.

  • Un livre électronique verrouillé par un #drm sera toujours un recul comparé à un livre imprimé (vidéo) | April
    http://www.april.org/un-livre-electronique-verrouille-par-un-drm-sera-toujours-un-recul-compare-un

    La Journée internationale contre les DRM (« menottes numériques ») le 3 mai est l’occasion de rappeler à quel point ces menottes numériques sont dangereuses pour les utilisateurs comme pour les développeurs de logiciels libres, et empêchent des usages, pourtant tout à fait légitimes, des œuvres. Les DRM réduisent grandement les droits des lecteurs et font que, justement, un livre électronique n’est pas équivalent à un livre imprimé. Avec un livre électronique sans DRM, l’utilisateur a globalement les mêmes droits que ceux dont il dispose avec un livre papier (possibilité de le prêter, de le lire autant de fois qu’il le souhaite, en tout lieu ou sur tout périphérique, ... ), alors qu’avec un livre électronique verrouillé par un DRM l’utilisateur n’a que des droits limités. Regardez, partagez cette vidéo (...)

    #ebook

  • L’épidémie de viols provoquée par Ebola | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/117047/ebola-epidemie-viols

    « Cela ne devrait surprendre personne si on envisageait les épidémies comme n’importe quelle autre catastrophe, explique Monica Onyango, chercheuse en santé mondiale à l’Université de Boston. Les épidémies sont identiques à des situations de conflit. Vous avez une lacune de gouvernance, vous avez du chaos et de l’instabilité. Autant de facteurs qui fragilisent les femmes face à la violence sexo-spécifique. » (...)

    (...) les victimes n’ont pas été correctement prises en charge et que les services qui pouvaient exister ont été entravés par l’épidémie et les mesures déployées pour y faire face. 
    Un phénomène qui s’explique notamment par la formation des équipes chargées de la lutte contre les épidémies : elles arrivent, œuvrent à stopper la propagation de la maladie et repartent le plus vite possible. « Nous n’avions tout simplement pas les moyens de voir au-delà de l’épidémie, confirme Kaci Hickox, infirmière de Médecins Sans Frontières (MSF), présente en 2014 au Sierra Leone. Nous n’étions absolument pas formés pour nous occuper des viols et de la violence sexuelle, l’ampleur de l’épidémie était trop importante. Tous les humanitaires ont été plus que débordés. »

    (je ne recommande pas ce site trash qu’est Slate, mais cette traduction est intéressante)
    #viol #ebola #MSF #humanitaire #urgence

  • Eboueur et fier de l’être
    http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/05/01/eboueur-et-fier-de-l-etre_4911592_4497916.html

    « Sur l’échelle sociale, on est tout en bas. Le regard des gens change dès que tu parles de ton métier. Tu descends d’un étage. L’éboueur qui vous dit qu’il n’a jamais ressenti le mépris, il ment. Il faudrait qu’un directeur de banque vienne à notre place, qu’il sente ce qu’on ressent. C’est indescriptible. J’ai un collègue, Charles, qui a défilé comme soldat sur les Champs-Elysées. Dans les rues, l’année d’après, avec la tenue jaune, je peux vous dire que plus personne ne l’applaudissait…

    Il y a tellement d’a priori sur nous  : on fait grève, on est des fainéants, des privilégiés, des bons à rien, bons qu’à un métier de merde. Quand on leur ­demande ce qu’ils font, certains collègues répondent «  agent technique à Bordeaux Métropole  ». Mais si on n’assume pas, on ne changera pas les mentalités  ! On voit des gens se boucher le nez avec leur écharpe quand ils passent à côté du camion, même quand c’est la collecte des papiers et que ça ne sent rien. On a de beaux camions, des tenues nickel, mais c’est une histoire de perception.

    #travail

    • profession du père , sur les fiches de renseignements scolaires , éboueur , c’était plus payant d’etre migris discriminé... en plus impossible d’essayer de le faire entendre sans avoir les menaces du zorroburka d’alors !

    • A tous les gens qui likent, pour de vrai, vous avez envie de le faire ce boulot ? Remuer des caisses de merde de dizaines de kilos ?
      Ou vous préférez vos boulots d’intellos ?

    • Tu sais @bob, moi qui n’ai toujours eu que tes tafs saisionniers, le jour où un de mes potes a fait la saison comme éboueur, avec plus de 2000 euros par mois pour 5 heures de taf, je me suis dit que nos représentations étaient complêtement connes, car la plupart des autres saisonniers gagnés beaucoup moins pour des tafs pas plus réjouissants, par exemple les domestiques, parce que c’est ça le terme, des hôtels ou des campings (j’te jure que des chiottes c’est pire que des poubelles, en général). En gros, ce que je veux dire c’est que des tafs de merde, sans mauvais jeu de mot, c’est la plupart des tafs. Donc, je rejoins @RastaPopoulos, le problème c’est la répartition des tâches ingrates à la maison comme à la ville. En ce qui concerne la pensée, ou la création artistique, elles aussi doivent être partagées, mais pas rémunérées (et pourtant j’ai fait des études de sciences humaines et de théâtre dans le but de gagner ma vie de cette manière, et j’espère bien que ça fonctionne un jour ou l’autre)
      À ce propos je crois que c’est important que les intellectuels précaires prennent conscience qu’ils ne sont pas des producteurs mais des employés. Ce qui nous obligent à nous mettre au second plan, si nous croyons à la lutte des classes et, surtout, aux effets de l’appartenance de classe sur les représentations du monde.

    • Je rejoins aussi @rastapopoulos sur l’idée que les boulots ingrats ou pénibles, mais d’une importance vitale pour la communauté, soient assumés de manière tournante par la communauté. Que chacun en prenne bien la mesure, que ce soit en pénibilité qu’en utilité.

      Éboueurs, un boulot vital, oui, et qui a probablement plus contribué à l’augmentation de l’espérance de vie que les médecins, surtout quand ils s’estiment supérieurs à leurs patients.

      Mon grand-père était un sale type, mais il m’avait enseigné le respect des boueux, ses copains de bistrot, parce que sans eux, me disait-il, nos rues seraient jonchées d’ordures où prolifèreraient les rats et les maladies et que, bourgeois ou manants, nous aurions tous une vie nettement moins longue et intéressante…

      Finalement, pour rejoindre @cazueladepolo, être prolo, effectivement, ça construit durablement les représentations sociales !

    • Entendu au parc - comme quoi tout le monde n’a pas le même point de vue sur les agents communaux, d’une maman à son enfant qui lui disait de mettre son papier à la poubelle (oui) : « il faut que les poubelleurs ils aient encore du travail, (sous-entendu pour qu’ils ne se retrouvent pas au chômage) alors je laisse mon papier par terre ».

    • Chez nous le balayeur de rue n’existe plus. Dans les annéees 1980 on pouvait encore saluer son balayeur de quartier qui faisait sa ronde chaque jour comme le facteur. On les connaissait, ils étaient là quotidiennement et remplissaient une fonction utile. Tous les deux étaient d’ailleurs bien payés.

      Aujourd’hui le balayeur municipal a cédé la place à une petite voiture qui passe une fois toutes les semaines. Chaque jour c’est un facteur différent en plus des livreurs d’Ebay et d’Amazon qui sonnent à n’importe quelle heure chez tous les habitants . On ne peut pas leur parler, parce qu’il n’ont plus le temps. De toute manière mamie ne le ferait pas parce que ce sont des Russes, des Turcs ou des Arabes, alors elle n’a pas envie de papoter avec eux comme elle le faisait avec leur collègue du passé.

      C’est pareil pour les éboueurs. Avant ils avaient droit à un joli pourboire pour Noël qui représentait parfois la moitié d’un salaire mensuel. A travers le statut d’employé municipal la sécurité d’emploi et les avantages de la convention collective leurs étaient garantis. Aujourd’hui ce sont les ouvriers de trois ou quatres entreprises privées qui viennent chercher les diverses poubelles spécialisées. On les recrute parmi les nombreux chômeurs et ne leur concède qu’un SMIC pour des heures de travail interminables. Personne ne leur parle encore.

      Voilà comment les petits gens vivent la mondialisation et le libéralisme.

    • sur les eboueur.e.s à Paris je peu donner quelques infos. Il faut distingué les eboueur.e.s qui balayent et sont « au cul du camion » qui touchent le SMIG pour 35h par semaine avec quelques primes, des conducteur.ice.s de véhicules qui ont un salaire de 600 à 800 euros de plus + les primes et sont beaucoup moins nombreu.ses.x que les premier.e.s
      Pour la ville de Paris le ramassage des ordures a été privatisé dans la plus part des arrondissements. C’est pas évident a voire mais sur les camions en plus du sigle « pp- propreté de Paris » il y a un autre logo style Veholia ou autre selon le sous traitant. Les eboueur.e.s de la ville font toujours le balayage, ramassage des encombrants, le nettoyage après les marchés, l’efficace des tags, l’arachage des affiches sauvages, Et la pause de panneaux électoraux et puis les feuilles mortes. Le nettoyage apres les manifs, sur le perif la nuit, après les accidents de la route et pour les coins a pisses bien coriaces sont fait par une brigade spéciale qui a des horaires différents. Pour paris il y a 8600 agents de propreté dont environ 20% de femmes. La première eboueure est arrivée en 2002. Et deux conductrices viennent d’être nommees.
      Et pour ta question bob c’est rigolo que tu la pause car je suis justement une intello postulante pour ce job (d’où mes infos sur le taff)

    • @mad_meg ne le fais pas, tu es comme un pianiste qui doit faire attention à ne pas exposer ses mains au riques du travail manuel :-)

      Pour toi un tel boulot risque de se transformer en perte de temps de vie, parce que tu tu as autre chose à faire. OK, c’est faire preuve de beaucoup de courage et d’esprit social quand on ne dédaigne pas le travail manuel. Dans une société juste on verra tous les normaliens et lauréats d’HEC travailler comme plongeur ou éboueur pendant quelques années de leur vie. Malheureusement ce n’est pas pour demain, alors il est d’autant plus urgent de passer au choses essentielles une fois qu’on arrive au bout des quelques années de jeunesse. Nous savons que cette perspective est réservée aux chanceux et aux combattant/e/s acharné/e/s.

      Alors il faut se battre et ne jamais se laisser décourager, ne jamais accepter les détours imposés. Je comprends qu’on se trouve parfois dans une situation où on a l’impression qu’on nous presse le canon du revolver contre la tempe , comme on dit chez nous, mais en vérité on se laisse faire parce qu’on n’ose pas sauter le pas. Il y a une vielle maman à soigner, des enfants à élever, et cette peur, soeur de la mauvaise conscience, ce fardeau qu’on a cloué sur nos épaules pendant notre enfance.

      Il existe une quantité illimitée de raisons pour accepter des choses qui nous empêchent de grandir, de devenir indépendants, de développer notre créativité et savoir-faire dans l’intérêt du monde entier. La vie est plus simple quand on a vécu et compris ses choses parce qu’on n’a plus d’excuses.

      Mais qu’est-ce que je raconte. Chacun et chacune de nous doit juger de sa propre situation et prendre ses décisons aussi indépendamment que possible. Donc j’arrête de me mêler dans des affaires qui ne me concernent que très indirectement.

      Disons que je préfère regarder tes créations accomplies au plaisir des échanges avec la syndicaliste éboueuse que tu incarnerais sans doute avec une perfection aussi impressionnante ;-)

    • Merci @klaus de t’inquiété pour mes petites mains. :)
      C’est pas sur qu’ils veuillent de moi à la propreté de Paris, je manque quant même un peu de biscottos et c’est possible que mon profil atypique les mette mal à l’aise ou qu’il y ai trop de candidat·e·s avec de meilleurs aptitudes pour ce travail que moi. Et je ne compte pas arrêter de dessiner, même si je pense que dans les premiers temps je vais être surtout occupé à dormir avec des bandes enduites de crème anti-inflammatoire sur les bras, les tibias comme dit le monsieur de l’article. ^^


      edit : @klaus ne t’inquiete plus pour mes petites mains. La ville ne m’as pas embauché.

  • Les premières poubelles : Angers.fr
    http://www.angers.fr/decouvrir-angers/reperes/histoire-d-angers/chroniques-historiques/les-premieres-poubelles/index.html

    Le ramassage des ordures ménagères à l’aide de poubelles est apparu à Angers il y a à peine plus de cent ans et n’a été généralisé qu’en 1931. Jusque-là, les ordures étaient disposées en tas dans les rues.

    De tout temps, le nettoiement des villes a été une préoccupation. Déjà en 1531, le roi François Ier prenait pour Paris une ordonnance afin que les déchets ménagers soient mis en paniers et ramassés tous les jours : décision restée sans suite. C’est le préfet Eugène Poubelle qui instaure à partir de 1884 pour chaque foyer parisien un système de trois boîtes à ordures ménagères, avec déjà un souci de tri sélectif : une pour les papiers et chiffons, une autre pour les matières putrescibles et la dernière pour le verre, les faïences et les coquilles d’huîtres.

    #histoire #éboueur #éboueure #éboueuse #déchet

  • Histoire des déchets de Lutèce à Paris, le préfet Eugène Poubelle, l’inventeur de la poubelle - Planète Écho
    http://www.planete-echo.net/CollecteParis/EugenePoubelle.html

    Pendant longtemps, les Parisiens ont jeté leurs déchets sur la voie publique ou dans les fossés. C’est grâce à ces déchets, qui se sont fossilisés, que l’on peut reconstituer les modes de consommation des Parisiens depuis deux mille ans. Merci les déchets, témoins du passé !

    Prenons quelques instants pour tourner les pages de l’histoire de Paris, la fameuse « Ville Lumière ». Ce retour en arrière nous montre que la Capitale n’a pas toujours été aussi belle qu’on veut bien nous le faire croire.

    En voici quelques exemples :
    – En 1184, Philippe Auguste souhaite lutter contre la marée montante des ordures dans Paris en commandant le pavage des rues de la cité. Quatre cents ans plus tard, seulement la moitié des rues est pavée.
    – En 1348, une ordonnance du prévôt de Paris prononce pour la première fois des amendes contre le défaut de nettoiement.
    – Louis XII décide, en 1506, que la royauté se chargera du ramassage des ordures et de leur évacuation. À la taxe prévue pour ce service s’ajoute celle destinée à financer l’éclairage axial des rues. La taxe prend le nom de « taxe des boues et des lanternes ». L’hostilité générale enterra cette ordonnance pour longtemps.
    – En 1750, Rousseau quitte la Capitale en la saluant par un « Adieu, ville de boue ! ». Il est vrai que Paris était connu depuis longtemps sous ce vocable puisque Lutèce [viendrait] du latin lutum qui signifie boue.
    – Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Louis Sébastien Mercier, véritable reporter parisien de l’époque, signe de belles formules dans son Tableau de Paris, exemples : « O, superbe ville ! Que d’horreurs dégoûtantes sont cachées dans tes murailles ! » Ou encore, « En général le Parisien vit dans la crasse ».
    – En 1799, une ordonnance de police impose aux propriétaires et locataires parisiens de balayer chaque jour devant leur logis.
    – En mars 1883 est créée une taxe spécifique « balayage ». Au même moment, les découvertes de Pasteur se révèlent décisives dans l’histoire de l’hygiène. C’est aussi la période des grands travaux, entrepris par Haussmann, qui transforment le paysage urbain parisien.

    Le 24 novembre 1883, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, signe le fameux arrêté qui oblige les propriétaires parisiens à fournir à chacun de leurs locataires un récipient muni d’un couvercle. Ainsi naissent les poubelles (voir plus bas l’histoire de l’arrêté Poubelle). Parallèlement commence le ramassage de la boîte à ordures qui prendra rapidement le nom de poubelle !

    Le préfet Poubelle avait tout prévu : dimension et contenance des boîtes. Il avait même imaginé la collecte sélective. Trois boîtes étaient obligatoires : une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons, et une dernière pour le verre, la faïence ou les coquilles d’huîtres ! Ce nouveau règlement ne fut que partiellement respecté. Concernant le tri, plus d’un siècle après, on le redécouvre...

    Il aura fallu attendre près d’un siècle entre l’invention de la poubelle et la mise en place d’une véritable collecte et de lieux de stockage des déchets. En 1975, la loi confie aux collectivités locales la responsabilité d’organiser la collecte des déchets ainsi que leur traitement ou leur stockage dans un lieu agréé.

    Devant le développement des décharges et les problèmes de pollution (des sols surtout), la loi est modifiée en juillet 1992 : les collectivités locales doivent s’organiser pour supprimer les dépôts sauvages et valoriser les déchets par le recyclage, le compostage ou l’incinération propre (ce qui reste à démontrer !).
    Au même moment, dans de nombreuses communes françaises, la société Eco-Emballages (agréée par les pouvoirs publics) lance un programme de récupération et de valorisation des déchets d’emballages ménagers. Les déchets deviennent source de matière première et d’énergie, ils sont valorisés. À Paris, il faudra attendre novembre 1997 pour qu’une expérience de collecte sélective en porte à porte soit proposée dans un secteur du 13ème arrondissement (la collecte du verre date de 1984, celle du papier-carton, la fameuse poubelle bleue, est lancée à titre expérimentale dans une petite partie du XVe arrondissement en 1989 puis étendue à tous les arrondissement en... 1993 !).
    La généralisation de la collecte sélective débute en juin 2000 dans 5 arrondissements. La nouvelle équipe municipale conduite par Bertrand Delanoë poursuit l’extension de la collecte sélective mais modifie considérablement le système (suppression de la poubelle bleue ; les papiers-cartons seront jetés dans le bac jaune avec les emballages). Depuis fin 2002, la collecte sélective est installée dans tous les arrondissements (consulter notre page sur la collecte sélective à Paris). Afin d’augmenter encore plus la quantité de déchets recyclés, et afin de permettre aux Parisiens de trier encore plus, une seconde collecte sélective est généralisée début 2006 (cette seconde collecte du bac jaune remplace une collecte du bac vert).

    Hier, les chiffonniers « faisaient » nos poubelles ; aujourd’hui, c’est une véritable industrie, créatrice d’emplois, qui s’en occupe.

    #déchet #éboueur #éboueure #éboueuse #histoire #poubelle