• On va préciser : il parle d’effets indésirables sur les génériques.
      Or, il est maintenant établi depuis le Levothyrox que les excipients peuvent influer sur la manière dont le principe actif est libéré et agit dans l’organisme.

      Mais il a fallu des dizaines de milliers de plaintes de patients pour que les toubibs arrêtent de traiter les patients comme des débiles et reconnaissent qu’effectivement, les modifications effectuées sur les génériques par les labos n’étaient pas neutres.

      Donc, changer le traitement d’un patient, avoir des plaintes sur le changement et le traiter par le mépris ne devrait plus être admissible.

      Les toubibs — vu leur comportement général face au covid — seraient bien avisés de revenir à un peu d’humilité.
      Leur validisme paternaliste me sort vraiment par les trous de nez, d’autant que la situation sanitaire générale est vraiment à chier et qu’une partie d’entre eux n’y est pas pour rien.

    • un toubib en qui j’ai une confiance non nulle me signalait depuis son expérience clinique, et à rebours d’un penchant commun (ne pas favoriser les labos) que des molécules génériquées pouvaient être moins efficaces. comment c’est fabriqué ne compte pas seulement en matière d’effets secondaires (et pour les traitements anti cancer, ça peut être moche) mais aussi en terme d’efficacité thérapeutique directe semble-t-il.
      j’en concluait qu’il fallait dépouiller les labos ’inventeurs’ de toute la recette plutôt que de faire de pauvres génériques pour pauvres.
      #médicaments #génériques

    • J’utilise une cortisone et d’entrée de jeu le docteur m’a dit pas le générique surtout les patient‧es se plaignent de brûlures . Le générique coûte genre dix centimes d’euros de moins. Du coup je dois faire l’avance tous les mois et attendre le remboursement cpam puis mutuelle. C’est un médoc pas cher du tout mais ça fait suer. Le pharmacien me dit à chaque fois la composition est la même pourtant ! Gna gna gna ! M’énerve. #médicaments#excipients#effets_secondaires.

  • Le vaccin de rappel contre le Covid-19 peut provoquer de l’urticaire chronique Geneviève Dentan - RTS

    Une étude menée au niveau suisse par le CHUV le confirme : l’urticaire chronique est l’un des effets secondaires engendrés chez certaines personnes par la troisième dose de vaccin contre le Covid-19. Cette pathologie crée de fortes démangeaisons et des gonflements.

    Depuis un an, les consultations pour des problèmes d’urticaires sont fréquentes au service d’immunologie et d’allergie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).


    Une patiente a vu l’apparition des premiers signes de la pathologie quelques jours après avoir reçu une dose de rappel du vaccin contre le Covid-19. Elle soigne ses crises d’urticaire, qui reviennent désormais régulièrement, avec de la cortisone et des antihistaminiques.

    « Quand j’ai des crises, je fais des photos », explique-t-elle en montrant des images de ses jambes perclues de plaques rouges. « La sensation est celle d’une brûlure », décrit-elle.

    L’urticaire est chronique lorsqu’elle persiste plus de six semaines. « Je n’ai vraiment jamais eu d’allergie par le passé. Au début, c’était une irritation partout, une envie de gratter qui devenait de plus en plus forte », témoigne un patient, lui aussi traité pour de l’urticaire chronique apparue après le « booster ».

    Les femmes davantage touchées
    Ces cas sont loin d’être isolés. Une étude réalisée à l’échelle de la Suisse par le CHUV confirme les liens entre la dose de rappel et l’apparition d’urticaire. Si en Suisse 100’000 personnes ont reçu la troisième dose du vaccin contre le Covid-19, l’étude révèle que 25 d’entre elles vont développer de l’urticaire chronique.

    Ces effets secondaires touchent plutôt les personnes âgées de 40 ans, ainsi qu’une majorité de femmes, à un taux de 60%.

    « L’hypothèse actuelle est que certaines personnes sont prédisposées à faire de l’urticaire chronique, et au moment où on stimule la réponse immunitaire à travers une troisième dose de vaccin, ce dernier le déclenche », explique Yannick Muller, responsable du pôle d’allergologie au CHUV.

    Démangeaisons et gonflements
    De son côté, Swissmedic affirme prendre en compte ces résultats : "Si nous constatons, à partir des effets indésirables annoncés, qu’il existe de nouveaux signaux qui ne sont pas connus dans les études cliniques des entreprises productrices, nous intégrons ces signaux dans les informations destinées aux patients et aux professionnels. Nous avons procédé de la sorte pour les signaux « urticaire » et « myocardite »", indique l’autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques.

    L’urticaire chronique n’est pas dangereuse pour la santé, mais la maladie a un impact direct sur la qualité de vie, avec des démangeaisons sévères et des gonflements de certaines partie du corps.

    Source : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13881562-le-vaccin-de-rappel-contre-le-covid19-peut-provoquer-de-lurticaire-chro

    #covid #sante #coronavirus #santé #pandémie #vaccination #covid #urticaire #Femmes #myocardite #vaccins #effets_secondaires

  • Comment la « #prime_Macron » s’est en partie substituée au salaire, et pourquoi c’est fâcheux

    Environ 30 % du montant des primes ont remplacé des hausses de salaire, a calculé l’Insee. Ceci, alors que les salaires peinent à suivre l’envolée de l’inflation.

    « Les salaires ont moins augmenté au quatrième trimestre que ce qui aurait pu être ». Dans sa dernière note de conjoncture, rendue publique mercredi 15 mars 2023, l’Insee met en lumière un des #effets_pervers de la « prime Macron », mise en place pour soutenir le pouvoir d’achat des Français. " Ce que nous avons calculé, c’est que 30" % "du montant de cette prime se serait substitué à du salaire mensuel de base "​, indique Julien Pouget, chef du département de la conjoncture de l’Insee. Autrement dit, 100 € de prime ont remplacé 30 € de hausses de salaire. 

    Les entreprises privilégient la prime

    Un gain pour le salarié ? Pas si sûr. Car contrairement au salaire, rien ne garantit qu’une prime sera reconduite d’une année sur l’autre – à moins qu’un accord d’entreprise le spécifie. Les employeurs ont donc tout intérêt à privilégier cette « #prime_de_partage_de_la_valeur » (#PPV) plutôt qu’une augmentation pérenne. D’autant plus que, second avantage pour eux, elle est exonérée de #cotisations_sociales (dans la limite de 3 000 €, et même 6 000 € pour les entreprises ayant signé un accord d’intéressement). Le salarié y trouve son compte à court terme, mais faute de cotisations, la prime ne rentre pas dans le calcul de ses droits à la #retraite. La prime est aussi exonérée d’impôt sur le revenu pour les salariés gagnant jusqu’à trois fois le Smic.

    Les #salaires_réels ont reculé

    Les versements ont été " massifs fin 2022, avec de potentiels effets d’aubaine "​, commente l’Insee dans sa note de conjoncture. Près de 5 millions de salariés ont perçu cette prime, soit 30 % de l’ensemble des salariés. Le montant moyen est de 806 € par bénéficiaire, pour un total de 4,4 milliards d’euros.

    " Les versements de PPV ont été particulièrement élevés au mois de décembre "​, observe aussi l’Insee. « Le faible dynamisme des #salaires_de_base au quatrième trimestre suggère l’existence d’effets d’aubaine : en l’absence du dispositif de PPV, des employeurs auraient sans doute versé, sous une forme différente, une partie du montant de la prime à leurs salariés. » ​Cette part est estimée à " environ 30" % ».

    En moyenne, sur l’année 2022, les salaires ont augmenté de 5,7 % (l’Insee mesure le « salaire moyen par tête »). Corrigé des effets de l’#inflation, c’est tout de même une hausse réelle de +0,4 %. Toutefois, cette hausse est due en partie à un moindre recours aux dispositifs de chômage partiel, comparé à l’année 2021. Sans cet effet mécanique, et corrigé de l’inflation, les salaires réels ont reculé de 1,8 %. Un recul " inédit depuis le début des années 1980 "​, commente l’#Insee.

    https://www.ouest-france.fr/economie/social/comment-la-prime-macron-sest-en-partie-substituee-au-salaire-et-pourquo
    #primes #salaire #travail #France #macronisme #statistiques #chiffres

  • On connaissait le danger du #paracétamol pouvant occasionner une intoxication hépatique aigüe. #selon_une_étude, il pourrait aussi altérer notre jugement.

    Danger avec le Paracétamol : il augmenterait la prise de décisions dangereuses - Astuces Au Quotidien
    https://astucesauquotidien.com/sante/danger-avec-le-paracetamol-il-augmenterait-la-prise-de-decisions

    Baldwin Way, un des responsables de cette étude, a déclaré que « l’acétaminophène semble faire en sorte que les gens ressentent moins d’émotions négatives lorsqu’ils envisagent des activités à risque. Ils n’ont tout simplement pas aussi peur »

    Bon après, le protocole expérimental est discutable parce que faire remplir des petites cases de 1 à 7 à des étudiants bien au chaud (ou pas) dans un amphi, je me demande si c’est bien fiable pour mettre en évidence les effets psychotropes de l’#acétaminophène.

    #médicaments #toxicité #effets_secondaires

    • L’étude en question : https://academic.oup.com/scan/article/15/7/725/5897711?login=false

      Abstract

      Acetaminophen, an analgesic and antipyretic available over-the-counter and used in over 600 medicines, is one of the most consumed drugs in the USA. Recent research has suggested that acetaminophen’s effects extend to the blunting of negative as well as positive affect. Because affect is a determinant of risk perception and risk taking, we tested the hypothesis that acute acetaminophen consumption (1000 mg) could influence these important judgments and decisions. In three double-blind, placebo-controlled studies, healthy young adults completed a laboratory measure of risk taking (Balloon Analog Risk Task) and in Studies 1 and 2 completed self-report measures of risk perception. Across all studies (total n = 545), acetaminophen increased risk-taking behavior. On the more affectively stimulating risk perception measure used in Study 2, acetaminophen reduced self-reported perceived risk and this reduction statistically mediated increased risk-taking behavior. These results indicate that acetaminophen can increase risk taking, which may be due to reductions in risk perceptions, particularly those that are highly affect laden

  • Coronavirus : le régulateur européen approuve l’utilisation de vaccins anti-Covid pour les bébés dès six mois RTBF Belga - Théa Jacquet

    Le régulateur européen a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l’utilisation à partir de l’âge de six mois des vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna, les premiers sérums anti-Covid à être autorisés pour les moins de cinq ans dans l’UE.

    L’Agence européenne des médicaments (EMA) a en parallèle également recommandé d’autoriser un vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale de SARS-CoV-2.

    L’EMA a « recommandé d’inclure l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour Comirnaty », de Pfizer, et « l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans pour Spikevax » , de Moderna, a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. Les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes seront plus faibles, a expliqué l’EMA.

    Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination en trois doses. Chez les enfants de 6 mois à 5 ans, Spikevax peut être administré en primo-vaccination en deux doses.

    Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a conclu que « les bénéfices de Comirnaty et de Spikevax chez les enfants âgés de 6 mois à 4 et 5 ans, respectivement, l’emportent sur les risques » , soulignant que les effets secondaires sont généralement légers ou modérés et améliorés quelques jours après la vaccination.

    Le vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 est quant à lui recommandé pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans ayant déjà eu une primo-vaccination contre le Covid-19. Un vaccin Spikevax adapté ciblant Omicron BA.1 et la souche originale avait été autorisé en septembre.

    Omicron et ses sous-variants ont été dominants tout au long de 2022, prenant rapidement la place des variants précédents Alpha et Delta.

    #bénéfices #risques #bébés de véritables #cinglés #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    Source : https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-regulateur-europeen-approuve-lutilisation-de-vaccins-anti-covid-

    • Enfin une bonne décision de l’#ue, l’#union_européenne !

      L’action des laboratoires pharmaceutiques va permettre aux locataires des Ephad, (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), de ne plus se faire contaminer par leurs petits enfants.

      Enfin, ça, c’est la théorie, parce que ça n’a pas été testé.

      Au fait, les essais cliniques, ils ont été réalisé où ? En Afrique ?

      A lire, RTBF : Non, les essais cliniques du vaccin anti-Covid de Pfizer ne portaient pas sur la transmission du virus  : https://www.rtbf.be/article/non-les-essais-cliniques-du-vaccin-anti-covid-de-pfizer-ne-portaient-pas-sur-la

      #cobayes

    • Labos pharmaceutiques : Merck mis en examen pour « tromperie aggravée » dans le dossier Levothyrox Suisse - RTS - afp/sjaq
      médicaments, vaccins un marché captif comme un autre

      C’est un nouveau volet dans l’affaire du Levothyrox : la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a été mise en examen pour « tromperie aggravée » dans le volet pénal du dossier du changement de formule de ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.

      « Le président de Merck en France a été entendu » mardi au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille, a annoncé le groupe dans un communiqué mercredi. A l’issue de cette audition, « la juge d’instruction a décidé de mettre la société Merck en examen pour tromperie aggravée ».


      Cette décision est liée aux « modalités d’information mises en place au moment de la transition de l’ancienne à la nouvelle formule en 2017 », pour ce médicament prescrit contre l’hypothyroïdie, ajoute l’entreprise. C’est une étape supplémentaire dans le feuilleton judiciaire opposant le laboratoire à de nombreux patients et patientes.

      Nombreux effets secondaires
      Au cœur de cette affaire : la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée sur le marché français fin mars 2017. Cette nouvelle formule utilise toujours le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients, pour rendre sa composition plus stable.

      Or, des malades se sont plaints rapidement de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Au point qu’une pétition pour réclamer le retour de l’ancienne formule avait alors recueilli plus de 170’000 signatures (elle en compte même plus de 300’000 aujourd’hui).

      Une enquête pénale pour tromperie aggravée, homicide et blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui avait été ouverte à Marseille en mars 2018, aboutissant à la mise en examen rendue publique mercredi.

      #confiance #tromperie #pharma #big_pharma #effets_indésirables #tromperie #charlatanisme #fric #excipients #effets_secondaires #médicaments

      La suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13476407-merck-mis-en-examen-pour-tromperie-aggravee-dans-le-dossier-levothyrox.

    • We Were Lied To About Vaccines ADMITS Pfizer!

      Soon after the COVID vaccines were made available to the public, we were told by the likes of Joe Biden, CDC Director Rochelle Walensky and Rachel Maddow that the vaccines prevented infection and stopped transmission. Yet recently, during a recent hearing in front of the European Parliament, Pfizer’s President of International Developed Markets Janine Small admitted that the company never tested the company’s vaccine for transmission. Her excuse? The company had to move at the “speed of science” to get the vaccine to market.

      https://www.youtube.com/watch?v=QeyHfwCshPk

  • Ce matin sur Inter, Léa « Prise de conscience féministe » Salamé annonçait que pour commenter le programme de la fachotte Giorgia Meloni en Italie, elle allait demander son avis à cette spécialiste de l’extrême-droite et de Mussolini qu’est Marine Le Pen.

    Je t’avoue que j’ai pas écouté, mais que j’ai déjà un avis très tranché sur la pertinence de cet entretien.

  • COVID-19 : l’impact du vaccin sur le cycle menstruel mieux cerné Angie Landry - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1899084/covid19-vaccin-menstruations-etudes-age-ethnicite

    L’âge, l’ethnicité et l’historique de grossesse ou de fausses couches sont parmi les facteurs pouvant influencer la réaction du cycle menstruel au vaccin, conclut une nouvelle étude publiée vendredi dans la revue Science Advances. https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abm7201#con1

    Si on savait que le vaccin contre la COVID-19 – comme la plupart des vaccins – pouvait perturber les menstruations des personnes normalement menstruées, de nouvelles observations permettent de constater que les femmes ménopausées ou encore des hommes transgenres sont aussi touchés, notamment par des saignements plus abondants.

    “Je pense qu’il est important de savoir que ces effets peuvent arriver, afin de ne pas avoir peur, de ne pas être sous le choc ou d’être pris au dépourvu”, a déclaré Katharine Lee au quotidien The New York Times, première auteure de l’étude et anthropologue biologique à la faculté de médecine de l’Université Washington, au Missouri.

    La levée de boucliers des personnes avec un utérus https://www.rad.ca/dossier/gyneco/476/vaccins-covid19-menstruations-etudes dès le début des grandes campagnes de vaccination contre la COVID-19, a motivé les chercheurs à mener cette recherche exhaustive.

    À ce jour, il s’agit de la plus vaste étude sur le lien entre le vaccin contre la COVID-19 et le cycle menstruel. Par l’entremise d’un sondage en ligne, des chercheurs de l’Université de l’Illinois et de la Washington University School of Medecine ont colligé les données associées à 39 129 personnes vaccinées.

    Si des biais peuvent être observés – les effets post-vaccin sont “autorapportés” par les répondants – l’étude, menée par une majorité de femmes, souligne que “l’objectif était d’abord de délimiter les expériences vécues par le plus large éventail de personnes possible”. Il s’agit d’ailleurs d’une rare étude où l’échantillon ne se limite pas qu’aux femmes cisgenres.

    Saignements abondants… ou surprenants
    Les recherches qui ont précédé celle récemment parue dans Science Advances se sont surtout penchées sur les effets du vaccin sur la durée des règles, avant et après l’injection d’une dose, plutôt que, par exemple, sur les caractéristiques des saignements menstruels.

    Qui plus est, cette publication met également en évidence les différents groupes de personnes touchées et les changements concrets observés, des paramètres qui étaient absents d’importantes études comme celle publiée dans la revue Obstetrics & Gynecology https://journals.lww.com/greenjournal/fulltext/9900/association_between_menstrual_cycle_length_and.357.aspx en janvier dernier.

    Les chercheurs démontrent cette fois que les réactions post-vaccin varient énormément selon deux axes : un premier touchant les personnes dites “normalement menstruées” et un deuxième lié aux personnes qui ne le sont normalement pas, comme des femmes ménopausées ou des hommes trans.

    On dénote à cet effet que 42 % des personnes dites normalement menstruées ayant répondu au sondage ont affirmé avoir eu des saignements largement plus abondants qu’à l’habitude après avoir reçu leurs doses de vaccin. Près de 44 % des répondants n’ont toutefois remarqué aucun changement dans le débit de leurs saignements.

    De plus, 71 % des personnes sous contraceptifs réversibles à action prolongée (stérilets, implants contraceptifs, etc.) ont pour leur part eu des saignements plus importants après l’une ou l’autre des injections.

    Quant aux personnes dites “non normalement menstruées”, un retour inopiné des saignements menstruels a été remarqué, que ce soit intermittent ou accru dans 66 % des cas des personnes ménopausées et chez 39 % des répondants trans, qui étaient d’ailleurs sur une prise d’hormones du sexe désiré.

    Plusieurs facteurs sociodémographiques
    Selon Katharine Lee, d’autres facteurs pourraient être liés aux personnes ayant vécu des effets indésirables après leurs vaccins.

    Entre autres, les femmes “plus âgées” et non caucasiennes étaient plus susceptibles de vivre des saignements plus abondants après avoir reçu une dose du vaccin contre la COVID-19.

    Les chercheurs font un constat similaire pour celles ayant un historique de grossesse, et même que celles ayant subi une fausse couche ou un arrêt de grossesse étaient davantage à risque.

    Un autre élément d’intérêt : les dérèglements importants observés chez les personnes vivant avec des problèmes de fertilité.

    Une importante proportion des répondants ayant rapporté des saignements abondants vivaient avec l’endométriose (51 %), l’adénomyose (54,9 %), la ménorragie (44,4 %), un ou des fibromes (49,1 %) ou le syndrome des ovaires polykystiques (46,2 %).

    Une réaction normale, mais méconnue
    Cette nouvelle étude souhaitait notamment mettre en lumière que les inquiétudes émises pendant la pandémie sont une preuve qu’il faut davantage sensibiliser – et surtout rassurer – les femmes et les personnes avec un utérus aux potentiels effets secondaires des vaccins. Et pas seulement par rapport à celui contre la COVID-19.

    Il est somme toute normal que le cycle menstruel soit déstabilisé après l’injection d’un vaccin, disent plusieurs experts.

    Selon Dre Jennifer Kawwass, endocrinologue à l’Université Emory d’Atlanta et qui n’a pas participé à cette nouvelle étude, il faut se rappeler que les fluctuations du cycle menstruel devraient être considérés comme tout autre dérèglement ou effet secondaire perçu après un vaccin.

    “Tout comme votre température corporelle ou votre pression sanguine, qui fournit des indices sur votre état santé”, a-t-elle déclaré au New York Times.

    Dans un dossier de Rad https://www.rad.ca/dossier/gyneco , le médecin-épidémiologiste Gaston De Serres rappelait en avril dernier que “les hormones ont un rôle à jouer dans la réponse immunitaire et la réponse en termes d’effets secondaires qu’on observe avec les vaccins [...] et il y a une réponse [aux vaccins] qui est différente chez les femmes [par rapport aux hommes]”.

    Les chercheurs de l’étude parue dans Science Advances soulignent à plusieurs reprises que les cliniciens ont toutefois un devoir crucial d’éducation à la santé. Ils regrettent à ce titre que les angoisses de plusieurs femmes aient été associées à des inquiétudes jugées futiles.

    Ils déplorent aussi l’intervention de certains d’entre eux dans les médias, qui stipulaient qu’“aucun mécanisme biologique” ou qu’“aucune donnée” ne soutenait de relation possible entre le vaccin et les dérèglements menstruels.

    _ « Les modifications des saignements menstruels ne sont ni rares ni dangereuses, mais il est nécessaire de prêter attention à ces expériences pour renforcer la confiance en la médecine. »
     Une citation de Extrait de l’étude parue dans Science Advances

    Une sommité en matière de santé des femmes, la directrice scientifique de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Dre Cara Tannenbaum, expliquait dans un autre reportage du dossier Gynéco https://www.rad.ca/dossier/gyneco/473/histoire-vagin-sante-femmes-gyneco de Rad que ce n’est pas d’hier que les femmes se sentent invalidées quant à leurs tracas de santé.

    Selon elle, c’est justement en ayant davantage d’études sur le cycle menstruel et la vaccination contre la COVID-19 – comme celle qui vient d’être publiée –, qu’on pourra rétablir le manque de connaissances.

    Pour déclarer tout effet secondaire à la suite du vaccin contre la COVID-19, il faut s’adresser à un professionnel de la santé qui devra remplir le Rapport d’une manifestation clinique grave ou inhabituelle après une vaccination au Québec ou le Formulaire de rapport des effets secondaires suivant l’immunisation de Santé Canada.

    #Femmes #cobayes #vaccins #pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #sars-cov-2 #vaccination #confinement #covid #vaccins #santé_publique #sante #effets_secondaires

  • Viral 14 / Reconnaître l’indésirable
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/viral-14-reconnaitre-lindesirable-7S-DuK9YQJq8wO6DffHDLw

    La commission d’enquête parlementaire sur les #effets_indésirables des vaccins anti covid publie un rapport d’étape qui reconnaît la réalité humaine d’une souffrance jusqu’ici largement niée. L’une des rapportrices, la sénatrice Florence Lassarade, invite…

    #Covid-19 #Vaccination
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-viral-14-reconnaitre-lindesirable-7S-DuK9YQJq8wO6

  • Vax anti-covid / effets indésirables sur les femmes / action en justice

    Le Sénat auditionne mercredi 6 avril des membres d’un collectif de femmes qui dénonce les effets indésirables des vaccins anti-Covid sur les menstruations.

    [...] collectif « Où est mon cycle », auditionnée lundi au Parlement européen, entendu mercredi par une commission d’études sur les effets secondaires des vaccins au Sénat.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/covid-19-des-femmes-accusent-le-vaccin-l-ablation-de-l-

  • Vaccin Covid : Les femmes, deux fois plus susceptibles d’avoir des effets secondaires
    https://fr.timesofisrael.com/vaccin-covid-les-femmes-deux-fois-plus-susceptibles-davoir-des-eff

    Selon une nouvelle étude israélienne, les femmes seraient presque deux fois plus susceptibles que les hommes de déclarer des effets secondaires après avoir reçu le vaccin Pfizer contre le coronavirus.

    L’étude https://www.mdpi.com/2076-393X/10/2/233 a examiné les rapports du ministère de la Santé de personnes ayant ressenti des effets secondaires après avoir reçu une dose du vaccin Pfizer-BioNTech entre décembre 2019 et juin 2021. L’étude inclut également trois enquêtes supplémentaires datants de juin et septembre 2021.

    L’étude a été publiée la semaine dernière dans la revue médicale Vaccines.


    Une femme enceinte se fait vacciner contre la COVID-19 au centre commercial de Givatayim, aux abords de Tel Aviv, le 23 août 2021. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

    Selon une nouvelle étude israélienne, les femmes seraient presque deux fois plus susceptibles que les hommes de déclarer des effets secondaires après avoir reçu le vaccin Pfizer contre le coronavirus.

    L’étude a examiné les rapports du ministère de la Santé de personnes ayant ressenti des effets secondaires après avoir reçu une dose du vaccin Pfizer-BioNTech entre décembre 2019 et juin 2021. L’étude inclut également trois enquêtes supplémentaires datants de juin et septembre 2021.

    L’étude a été publiée la semaine dernière dans la revue médicale Vaccines .

    Les chercheurs ont examiné les différences entre les sexes dans les comptes-rendus, constatant que les femmes étaient 1,89 fois plus susceptibles de déclarer des effets secondaires après la première dose de vaccin et 1,82 fois plus susceptibles après la deuxième dose.

    « Nous ne savons pas quel mécanisme est impliqué, mais cela peut être lié à des différences entre les sexes dans le système immunitaire ou dans la perception des effets secondaires. Une possibilité est que le système immunitaire chez les femmes réagisse plus fortement aux antigènes étrangers que chez les hommes  », a déclaré Manfred Green, le chercheur principal de l’étude, cité par la start-up israélienne NoCamels.

    La fatigue, la faiblesse et la douleur dans le bras injecté étaient tous des effets secondaires bénins courants du vaccin Pfizer. Les effets secondaires graves étaient beaucoup plus rares.

    Selon l’étude, publiée la semaine dernière, le ratio de femmes signalant des douleurs dans les bras après avoir reçu le vaccin était sept fois plus élevé après la première dose et 4,13 fois plus élevé après la deuxième dose.


    Un flacon de vaccin Pfizer-Biontech COVID-19 est vu dans une clinique de santé Clalit à Jérusalem, le 8 août 2021. (Olivier Fitoussi/Flash90)

    L’étude a indiqué que la proportion de femmes signalant des maux de tête après avoir reçu le vaccin était également plus élevée que celle des hommes – 9,15 fois plus élevée après la première dose et 3,28 fois plus élevée après la deuxième dose.

    Selon les données du ministère de la Santé, les effets secondaires bénins étaient nettement moins fréquents après la troisième dose de vaccin https://fr.timesofisrael.com/taux-deffets-secondaires-le-plus-faible-pour-la-3e-dose-selon-le-m par rapport aux première et deuxième injections.

    Le ministère de la Santé a déclaré qu’en dépit de ses efforts pour collecter des données sur les effets secondaires du vaccin, il était probable qu’il y ait eu une sous-déclaration importante de cas plus bénins qui ne nécessitaient aucune attention médicale.
    . . . . .
    #Femmes #vaccins #risques #politique #Pandémie #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #Docteurs #Médecins #Israel #effets_secondaires #santé_publique #covid

  • #Suisse : Alessandro Diana : « Les effets secondaires sont moindres après la 3e dose » gma
    https://www.rts.ch/info/suisse/12799755-alessandro-diana-les-effets-secondaires-sont-moindres-apres-la-3e-dose.

    Alors que plusieurs cas d’inflammations du coeur ont été recensés, notamment dans le monde du sport, l’infectiologue Alessandro Diana reconnaît qu’un lien peut exister avec le vaccin contre le Covid-19. Selon lui, les effets secondaires sont toutefois « moindres » après la troisième dose.

    Deux athlètes suisses ont annoncé ces derniers jours souffrir d’une péricardite et d’une myocardite, des maladies cardiaques inflammatoires.

    Si la marathonienne Fabienne Schlumpf n’a pas évoqué le vaccin contre le coronavirus, la sprinteuse vaudoise Sarah Atcho a clairement fait le lien entre ses symptômes et la troisième piqûre.

    Selon Alessandro Diana, la myocardite et la péricardite sont des effets secondaires graves des vaccins à ARNm contre le Covid-19. « Ce sont surtout les hommes de moins de 30 ans qui sont touchés. Il y a une incidence de 6 cas sur 100’000 après la deuxième dose. Mais ce chiffre est faible en comparaison avec celui des personnes qui contractent le virus. L’incidence est de 40 cas sur 100’000 pour des myocardites dues au virus », explique le spécialiste mercredi dans La Matinale.

    Essoufflement et fatigue
    L’infectiologue indique par ailleurs qu’il y a moins d’effets secondaires après la troisième dose de vaccin. « Cela concerne les effets banals, comme les maux de tête ou la fièvre, mais également les myocardites, qui sont moins rapportées. »

    Ces inflammations cardiaques, qui peuvent survenir dans les deux semaines après l’injection, se manifestent par un essoufflement et un état de fatigue prolongé. « Quand elles surviennent après une vaccination, elles sont généralement moins importantes que des myocardites provoquées par le virus. Elles ne requièrent souvent pas une hospitalisation », relève Alessandro Diana.

    Virginie Masserey, cheffe de section à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), rappelle pour sa part que le rapport bénéfices-risques est toujours en faveur de la vaccination.

    « Ces myocardites et péricardites évoluent généralement favorablement. Si les gens ont des palpitations et des douleurs thoraciques, ils doivent aller consulter un médecin et se mettre ensuite au repos », ajoute la spécialiste.

    #myocardites #péricardites #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique

  • Parce qu’ils ne sont bons qu’à ça Viktor DEDAJ - Le grand soir
    https://www.legrandsoir.info/parce-qu-ils-ne-sont-bons-qu-a-ca.html

    Marre d’entendre « Il ne faut pas surcharger les services de soins »

    Ca veut dire quoi, exactement ? S’il ne restait que 10 lits, comment faire pour ne pas les surcharger ?

    D’ailleurs, comment est déterminée la capacité théorique des services de soins ? Si cette capacité est calculée en fonction d’une activité « normale », il y a déjà là un gros, très gros, problème.

    Que feront-ils si demain, ou après demain, une autre crise sanitaire surgit ? Si c’est un nouveau virus, pourront-ils sortir de derrière les fagots un nouveau vaccin « miracle » ? Si non, quel est le scénario envisagé ? Empiler les malades à plusieurs par lit ? Utiliser les couloirs ? Monter des tentes ?


    Si c’est un accident nucléaire, demanderont-ils aux gens de se confiner en attendant une baisse des radiations - disons dans 10.000 ans ?

    On fabrique bien des avions, des missiles, des porte-avions en « prévision » d’un évènement qu’on espère n’arrivera jamais. Tout le système de défense, par définition, est en « surcapacité » (c’est-à-dire « sous employé ») permanente, juste au cas où...

    Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir un système de santé en surcapacité permanente, juste au cas où ? Un système où le personnel de santé ne travaillerait en « temps normal » que 4 jours par semaine, 6 heures par jour - par exemple. Sous-payés, certes (faut pas rêver non plus) mais toujours frais et dispos, au lieu d’être en flux tendu tous les jours de la semaine, 52 semaines par an ? Peut-être même avec retraite à 45 ans comme certains tirs-au-flanc de l’armée ?

    La comparaison est d’autant plus choquante si on considère que la préparation militaire est censée n’être que dissuasive. Mais on ne dissuade ni un virus ni les retombées d’un accident industriel ou d’une catastrophe naturelle.

    Il est toujours fascinant de voir le spectacle - car il s’agit d’un spectacle - de la classe politico-médiatique qui fait semblant - car ils ne font que semblant - d’être soudainement extrêmement préoccupés par la santé de la population. Disons que ça ne correspond pas du tout aux personnages.

    J’ai déjà constaté qu’ils adorent tous la surenchère, les réunions de crise, les communiqués, les dépêches de presse en flux continu, la cacophonie généralisée. Ca leur donne de l’importance, ça cloue le bec aux critiques. Ca évite aussi d’avoir à expliquer ou rendre des comptes. Ils se prennent tous pour des Churchill réclamant du sang, de la sueur et des larmes.

    N’importe quel pignouf avec un semblant de pouvoir peut se donner l’impression de participer à l’Histoire avec un grand « H ». Torse bombée, mains sur les hanches, à scruter les déviants. Ca l’agace en même temps que ça lui plaît. On passe des applaudissements au balcon aux menaces de radiation en moins de temps qu’il ne faut pour l’apparition d’une variante.

    Oubliez le « gouverner, c’est prévoir ». L’ambiance « conflit militaire version allégée », ils adorent ça. Ils adorent ça parce qu’ils ne sont « bons » qu’à ça.

    Alors, du coup...

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’un vaccin aussi peu efficace être imposé avec autant de férocité. Ce n’est pas rassurant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de traitements, même partiellement ou peu efficaces (mais c’est déjà ça), se faire dézinguer aussi systématiquement et disparaître du radar. Ca pose de sérieuses questions.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de médecins censurés, menacés et réduits au silence et qui pour la plupart me paraissent tenir des propos cohérents et sensés (sans que je puisse juger de leur exactitude). Ca donne une sale impression.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler de responsables politiques formulant des assurances qui seront contre-dites si rapidement et si ouvertement. C’est plutôt inquiétant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de personnes partir en vrille dans le syndrome du larbin et soudainement faire confiance à des escrocs patentés et des menteurs pathologiques. Y’a des claques qui se perdent.

    Je n’ai jamais ressenti cette impression d’être soudainement entouré d’énergumènes vociférants et à l’évidence paniqués qui prétendent exercer sur moi - par dépit ? - une violence psychologique et physique alors que j’essaie d’être le plus pragmatique, raisonnable et « scientifique » possible. Ca donne envie de les remettre à leur place

    Viktor Dedaj

    #sante #santé #Hôpital #Soignantes #Soignants #Lits #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #effets_secondaires #test #violence #Larbins

  • Un fonds valaisan pour indemniser les victimes de la vaccination contre le Covid-19 ? Didier Morard - rhonefm
    https://www.rhonefm.ch/actualites/un-fonds-valaisan-pour-indemniser-les-victimes-de-la-vaccination-contre-le-c

    Le Valais se dotera-t-il d’un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19 ? Quatre députés ont déposé une motion au Grand Conseil en ce sens.

    Des députés valaisans veulent s’inspirer de Bruxelles. Quatre élus au Grand Conseil – deux verts (Frédéric Carron et Christine Pustel) et deux UDC (Pierre Contat et Cynthia Trombert) – proposent comme dans l’Union européenne de créer un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19. Concrètement, le texte - que s’est procuré Rhône fm - demande à l’Exécutif cantonal de mettre par prévision de l’argent de côté pour indemniser ceux qui ont subi des AVC, des thromboses ou des effets neurologiques graves à la suite de la vaccination.

    « Au niveau mondial, les effets secondaires commencent à être répertoriés et forcément les victimes, qui auront leur vie brisée, vont demander un dédommagement à l’Etat », s’inquiète Frédéric Carron, député écologiste. Les motionnaires – à l’image de l’UDC Pierre Contat – accusent les fabricants des vaccins de « s’être déchargés de toute responsabilité » quant aux effets négatifs de leur produit. Et le Montheysan de souligner qu’au final les pays devront payer la facture : « En Suisse, le fédéralisme fait que les cantons auront une responsabilité. »

    Pour le financement de ce fonds d’indemnisation, les motionnaires proposent de l’alimenter avec les bénéfices redistribués par la Banque nationale suisse ou les autres revenus exceptionnels attribués au canton. « On pourrait imaginer que dans la péréquation financière, une partie soit dédiée à l’indemnisation des victimes des vaccins contre le Covid. Le problème est national mais il se répercute sur les cantons », indique Pierre Contat.

    Le consentement suffisamment éclairé
    Pour comptabiliser le nombre de personnes concernées par les conséquences du vaccin, une seconde intervention parlementaire a été déposée par les mêmes députés. Le postulat demande la mise en place d’une pharmacovigilance. « C’est un observatoire cantonal, qui doit tenir un registre des effets secondaires. Cette statistique permettra d’anticiper les éventuelles indemnisations », précise Pierre Contat. Autre volet du postulat : une meilleure information juste avant l’injection sur les effets graves de la vaccination.

    « Une jurisprudence dit qu’il faut un consentement suffisamment éclairé. Il ne suffit pas de dire aux gens qu’il y a quelques effets secondaires légers. Les vaccinations se font à toute vitesse, toutes les deux minutes et sans explications d’un médecin », s’insurge Pierre Contat.

    Le caractère urgent de ce postulat n’a pas été retenu par le Bureau du Grand Conseil. En conséquence, le texte sera traité par voie normale au plus tôt au printemps 2022, voire au-delà.

    Thèses d’antivax ?
    Co-auteur de la motion, le député Vert Frédéric Carron s’est fait connaître notamment pendant cette crise pour avoir participé à une manifestation anti-Covid à Sion. Alors doit-on voir dans cette intervention parlementaire, une ultime proposition d’antivax (anti-vaccins) ? « Je ne suis pas antivax mais pour la liberté. Le Conseil fédéral nous a trompés en disant que le choix de la vaccination serait libre. Finalement des pressions sont mises les unes derrière les autres pour nous pousser à la vaccination », regrette Frédéric Carron. L’UDC Pierre Contat abonde : « J’ai toujours fait tous mes vaccins mais ceux contre le Covid sont toujours en phase de test et je ne peux pas accepter que l’on fasse un test mondial. »

    La motion sur le fonds d’indemnisation sera aussi vraisemblablement traitée le printemps prochain. « Avoir le choix est un droit constitutionnel. J’espère qu’il va y avoir un réveil au Grand Conseil », conclut Pierre Contat.

    #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #effets_secondaires #Suisse #test

    • Une vaccination obligatoire entrainerait une prise de la responsabilité par les gouvernants.
      Un fond d’indemnisation serait alors nécessaire.

      Cette demande peut donc aussi être interprétée comme une préparation à cette obligation de vaccination.

  • Les personnes qui ont très mal réagi au vaccin auront un certificat de vaccination sans deuxième dose Belga
    https://bx1.be/categories/news/les-personnes-qui-ont-tres-mal-reagi-au-vaccin-auront-leurs-cst

    Les personnes qui ont fait une réaction grave à la vaccination contre le Covid-19 et pour qui une deuxième injection n’est plus envisageable peuvent également recevoir un certificat de vaccination par l’un des 21 médecins de référence officiels. Cette attestation n’est pas contre valable qu’en Belgique, a indiqué samedi la Taskforce vaccination.

    Depuis septembre, certaines personnes qui, pour des raisons médicales (risque élevé de réactions allergiques notamment) ne peuvent pas se faire vacciner, peuvent se voir proposer par l’un de ces 21 médecins de référence, une attestation leur permettant le remboursement sans limite des tests PCR. A peine quelques dizaines de personnes en ont profité depuis le début de l’année scolaire, malgré la quantité importante de demandes reçues, la plupart des personnes pouvant être vaccinées moyennant quelques adaptations, a précisé la taskforce lors d’un point de presse.

    Depuis peu, les personnes ayant eu une réaction indésirable très grave (ayant entraîné une hospitalisation) après une première vaccination peuvent également être envoyées par leur médecin généraliste vers un médecin de référence qui pourra envisager d’utiliser un vaccin différent pour la prochaine vaccination anti-coronavirus ou, si cela n’est pas possible, une attestation permettant d’obtenir un CST-vaccination, mais qui ne s’appliquera qu’au territoire belge.

    #vaccins #effets_secondaires #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique 

  • Liste des footballeurs morts sur un terrain en 2021
    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_footballeurs_morts_sur_un_terrain

    La presse sportive en parle assez peu, probablement de peur que le football soit interdit.

    2018 1 décès.

    2019 8 décès.

    2020 3 décès.

    2021, on est déjà à 15 décès

    03/01/2021 - Alex Apolinario - décède à l’hôpital quatre jours après avoir fait un arrêt cardiorespiratoire sur le terrain - Source : RMC Sport.
    https://rmcsport.bfmtv.com/football/portugal-forte-emotion-apres-le-deces-d-un-jeune-joueur-bresilien_AN

    11/04/2021 - Reda Saki (Maroc) - s’effondre lors d’un match de championnat amateur puis décède peu de temps après son transfert à l’hôpital - Source : africatopsports.com.
    https://www.africatopsports.com/2021/04/12/maroc-joueur-meurt-match

    04/06/2021 - Giuseppe Perrino (Italie) - Décédé d’un arrêt cardiaque lors d’un match en hommage à son frère - Source marca.com.
    https://www.marca.com/en/football/international-football/2021/06/05/60bbd7d722601d9a708b4608.html

    17/06/2021 - Robert Lima (Salvador) - Meurt au cours d’un match amical, victime d’une crise cardiaque - Source today.in-24.
    https://today.in-24.com/sport/News/2311.html

    21/06/2021 - Viktor Marcell Hegedüs (Hongrie) - Décédé après s’être effondré lors d’un entraînement - Source budapestherald.
    https://www.budapestherald.hu/sport/2021/06/26/an-18-year-old-hungarian-football-player-collapsed-and-died-during-tr

    16/07/2021 - Imad Bayoumi (Egypte) - S’effondre dans un match puis meurt à l’hôpital - Source eg24.news.
    https://www.eg24.news/2021/07/the-death-of-a-retired-egyptian-player-during-a-friendly-match-to-pay-tribute

    17/08/2021 - Moira Claire Arney (Texas) - Décédée lors d’un entraînement avec son équipe - Source Forth Worth Star-Télégram.
    https://www.star-telegram.com/news/state/texas/article253583989.html

    04/09/2021 - Jens De Smet (Belgique Pays Bas) - Effondré sur le terrain, probablement à victime d’une cardiomyopathie - Source Sud Info.
    https://lacapitale.sudinfo.be/829129/article/2021-09-07/un-jeune-de-27-ans-decede-en-match-de-foot-amateur-mon-frere-etai

    05/09/2021 - Dylan Rich (Angleterre) - Victime d’un malaise cardiaque lors d’un match, il est hospitalisé puis décède trois jours plus tard - Source Voici.fr.
    https://www.voici.fr/news-people/actu-people/mort-de-dylan-rich-a-17-ans-le-footballeur-a-ete-victime-dun-malaise-cardiaque

    11/09/2021 - Frédéric Lartillot (Ain) - Succombe à une crise cardiaque dans les vestiaires après un match amical - Source Le Progrés.
    https://www.leprogres.fr/culture-loisirs/2021/09/11/deces-d-un-joueur-de-foot-apres-un-match-ses-coequipiers-ont-tout-tente-po

    28/09/2021 - Antonello Campus (Sardaigne) - Décède suite à une crise cardiaque à la fin de l’entraînement d’une équipe de jeunes - Source unionesarda.it/news.
    https://www.unionesarda.it/news-sardegna/sassari-provincia/tragedia-in-campo-malore-fatale-per-lallenatore-della-juniones-dellusine

    07/10/2021 - Niels De Wolf (Belgique) - Décédé à l’hôpital quelques jours après avoir fait un arrêt cardiaque dans les vestiaires - Source RTL 5mn.
    https://5minutes.rtl.lu/sport/international/a/1798456.html

    08/10/2021 - Benoît Sabard (Cher) - Succombe à un arrêt cardiaque pendant la seconde mi-temps - Source Ouest France.
    https://www.ouest-france.fr/centre-val-de-loire/cher/cher-un-footballeur-meurt-d-un-arret-cardiaque-en-plein-match-7461855

    10/10/2021 - (France) Un joueur de Saint James est victime d’une crise cardiaque - Source actu.fr/normandie .
    https://actu.fr/normandie/avranches_50025/un-joueur-de-foot-fait-un-arret-cardiaque-avant-le-match-saint-james-contre-avr
    Toujours vivant

    17/10/2021 - Badr Laksour (Vaucluse) - Mort d’un arrêt cardiaque en fin de première mi-temps. Source Ouest France.
    https://www.20minutes.fr/faits_divers/3153839-20211021-avignon-un-footballeur-amateur-meurt-d-un-arret-cardiaque

    24/10/2021 - Jean Megarus (Isére) - Victime d’un malaise cardiaque à la mi-temps, il n’a pas pu être ranimé. Source Rennes maville.
    https://rennes.maville.com/sport/detail_-isere.-un-gardien-de-but-meurt-dans-les-vestiaires-au-cours-

     #santé #santé_publique #décès #football #sport #foot #football_is_a_country #fifa #presse

    • Rugby : décès de l’internationale écossaise Siobhan Cattigan à 26 ans
      https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/rugby-deces-de-l-internationale-ecossaise-siobhan-cattigan-a-26-ans-2021120

      01/12/2021 La Fédération écossaise de rugby a annoncé le décès brutal de l’internationale Siobhan Cattigan à l’âge de 26 ans. « Scottish Rugby est profondément attristé d’apprendre le décès de l’internationale écossaise Siobhan Cattigan. Les pensées de tous nos employés et joueurs vont à la famille de Siobhan et à de nombreux coéquipiers du comté de Stirling et de l’Écosse en cette période incroyablement difficile », indique la Fédération dans un communiqué, qui ne précise pas les causes de son décès. Trois-quarts polyvalente, Siobhan Cattigan avait porté le maillot écossais à 19 reprises.


      Siobhan Cattigan avait été sélectionnée 19 fois en équipe d’Écosse. Photo Scottish Rugby

    • Diminué depuis qu’il est vacciné, Jérémy Chardy suspend sa saison L’équipe ! ! ! !
      https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Jeremy-chardy-suspend-sa-saison/1287521

      Jérémy Chardy (73e mondial) a été contraint de suspendre sa saison, sans savoir pour combien de temps, en raison d’une réaction au vaccin Pfizer contre le Covid. « Depuis que j’ai eu mon vaccin (entre les Jeux olympiques et l’US Open, ndlr), j’ai un problème, j’enchaîne les galères. Du coup, je ne peux pas m’entraîner, je ne peux pas jouer », a-t-il confié à l’AFP en expliquant ressentir de violentes douleurs partout dans le corps dès qu’il fait un effort physique.

      « Je préfère prendre plus de temps pour me soigner et être sûr que, dans le futur, je n’aurai pas de problème »

      Durant plusieurs semaines, le Français (34 ans) s’est posé des questions sur la provenance de ces douleurs quasiment paralysantes. « Maintenant, j’ai été voir deux docteurs, j’ai fait des tests, donc je sais ce que j’ai et le plus important, c’est de me soigner. Je préfère même prendre plus de temps pour me soigner et être sûr que, dans le futur, je n’aurai pas de problème, plutôt que d’essayer de revenir le plus vite possible sur le court et me retrouver avec encore des problèmes de santé. Dans la tête, c’est difficile parce que je ne sais pas combien de temps ça va durer. Pour l’instant, ma saison est arrêtée et je ne sais pas quand je reprendrai », a-t-il encore souligné, toujours sous le choc vingt-quatre heures après avoir reçu les résultats de ses analyses.
      . . . . . .

    • Officialisation des réactions graves suite aux vaccins.
      Les personnes qui ont très mal réagi au vaccin auront un certificat de vaccination sans deuxième dose Belga
      https://bx1.be/categories/news/les-personnes-qui-ont-tres-mal-reagi-au-vaccin-auront-leurs-cst

      Les personnes qui ont fait une réaction grave à la vaccination contre le Covid-19 et pour qui une deuxième injection n’est plus envisageable peuvent également recevoir un certificat de vaccination par l’un des 21 médecins de référence officiels. Cette attestation n’est pas contre valable qu’en Belgique, a indiqué samedi la Taskforce vaccination.

      Depuis septembre, certaines personnes qui, pour des raisons médicales (risque élevé de réactions allergiques notamment) ne peuvent pas se faire vacciner, peuvent se voir proposer par l’un de ces 21 médecins de référence, une attestation leur permettant le remboursement sans limite des tests PCR. A peine quelques dizaines de personnes en ont profité depuis le début de l’année scolaire, malgré la quantité importante de demandes reçues, la plupart des personnes pouvant être vaccinées moyennant quelques adaptations, a précisé la taskforce lors d’un point de presse.

      Depuis peu, les personnes ayant eu une réaction indésirable très grave (ayant entraîné une hospitalisation) après une première vaccination peuvent également être envoyées par leur médecin généraliste vers un médecin de référence qui pourra envisager d’utiliser un vaccin différent pour la prochaine vaccination anti-coronavirus ou, si cela n’est pas possible, une attestation permettant d’obtenir un CST-vaccination, mais qui ne s’appliquera qu’au territoire belge.

      #vaccins #effets_secondaires #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique 

  • Les arguments en faveur des vaccins évoluent donc.

    1. D’abord, il était efficace à plus de 95%, n’avait aucun effet secondaire, et il empêchait l’infection et la transmission.

    2. Puis son efficacité a été revue à la baisse.

    3. Puis on a découvert qu’il n’empêchait ni infection ni transmission.

    4. On nous a alors dit qu’il empêchait seulement les formes graves et qu’il permettait d’atteindre l’immunité de groupe.

    5. Puis on a vu s’accumuler des déclarations d’effets secondaires nocifs mais les “autorités” nous ont assuré qu’il n’y avait aucun rapport de cause à effet.

    6. Puis on a reconnu du bout des lèvres qu’il y avait en effet des effets nocifs (myocardites/AVC/zonas/allergies..) mais qu’ils étaient statistiquement négligeables.

    7. Puis on a découvert que l’efficacité baissait rapidement, au point qu’il faut injecter une 3ème dose au bout de 8 mois.

    8. Puis on a découvert que la pandémie flambait dans les pays les plus vaccinés (Israël, Islande, Seychelles, Royaume-Uni…).

    9. Puis les autorités de ces pays ont commencé à déclarer que l’immunité de groupe ne pouvait pas être atteinte par le vaccin mais par l’immunité naturelle.

    10. Puis on a découvert des double-vaccinés qui souffrent de formes graves et même en meurent.

    11. On nous alors a expliqué alors que les double-vaccinés :
    • ont statistiquement beaucoup moins de formes graves que les non-vaccinés
    • lorsqu’ils meurent de la Covid 19, c’est en souffrant moins.

    CONCLUSION
    Le narratif change sans cesse sur les bienfaits des vaccins Pfizer et Moderna, mais il ne change jamais pour :
    • les vaccins russe, chinois, cubain et français (Valneva), qui restent interdits dans l’Union européenne
    • les traitements, dont l’Ivermectine, qui restent interdits malgré l’accumulation d’études positives.

    #vaccin #vaccins #effets_secondaires #épidémie #contagion #vaccination #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie #Ivermectine #Pfizer #Moderna

  • Coronavirus : Singapour verse une compensation à des victimes d’effets secondaires du vaccin
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_coronavirus-singapour-verse-une-compensation-a-des-victimes-d-effets-sec

    Le gouvernement de Singapour a versé un total de 782.000 dollars singapourien (environ 490.000 euros) à 144 personnes ayant souffert d’effets secondaires après avoir été vaccinées contre le coronavirus, a annoncé mardi le ministère de la Santé de la ville-État.

    Une indemnité de 225.000 dollars a notamment été versée à un garçon de 16 ans victime d’une crise cardiaque alors qu’il faisait de l’exercice la semaine suivant son injection. L’agence sanitaire de Singapour (HSA) a déclaré avoir reçu, jusqu’au 31 juillet, près de 10.000 rapports d’effets indésirables. Parmi ceux-ci, 400 ont été classés comme « graves ».

    Plus de 4,2 millions d’habitants de Singapour ont déjà reçu deux doses de vaccin contre le coronavirus sur une population totale de 5,7 millions. Cela en fait le pays d’Asie avec la couverture vaccinale la plus élevée, selon les données officielles de Our World in Data, géré par l’Université d’Oxford.

    Depuis le début de la pandémie, Singapour a enregistré 44 décès liés au Covid-19, ce qui est l’un des taux de mortalité les plus bas du monde.

    #vaccin #vaccins #effets_secondaires #épidémie #contagion #vaccination #pression_sociale #médecins #covid-19 #coronavirus #santé #covid #sars-cov-2 #pandémie

  • À #Calais, l’absurde #confiscation des #tentes des migrants

    À Calais, l’#expulsion tous les deux jours des terrains occupés par les exilés se double d’une confiscation de leurs #effets_personnels. Tentes, duvets, documents... sont, en théorie, stockés et peuvent être récupérés. Dans les faits, huit à dix tonnes d’affaires finissent chaque mois à la poubelle.

    Calais (Pas-de-Calais), reportage

    9 heures du matin, par 2 °C. Janvier à Calais. En bord d’un terrain à l’est de la ville, Matin [1] et ses amis frissonnent, le visage enfoncé jusqu’au nez dans leur col, les poings roulés dans les manches étirées. Ils sont jeunes, certains mineurs, originaires de plusieurs provinces afghanes, et viennent de se faire expulser du terrain de sable et de boue qu’ils occupent en bordure d’une voie ferrée. Ils ont une question, qu’ils répètent en boucle aux journalistes : « Why ? » — pourquoi ? Car ces opérations, menées toutes les 48 heures dans sept endroits différents de la ville, sont suivies de peu d’effets, tant en termes de mise à l’abri que d’accompagnement social, notamment en ce qui concerne les mineurs isolés. Il faut juste, à intervalles réguliers, faire le vide sur place — « éviter les points de fixation », dit l’État. « Tout est rendu difficile », peste Matin, regard dans ses pieds. « Ils arrivent, nous disent simplement go ! go ! Et on n’a pas intérêt à rester discuter. »

    Pour éviter les installations de #campements, plusieurs leviers existent. La mairie de Calais a ainsi lancé une série de #déboisements le long des routes et dans les zones de promenade, où les exilés ont l’habitude de camper. Autre moyen de pression : l’expulsion régulière des terrains occupés, avec saisie des effets personnels laissés sur place. En 2020, Human Rights Observers (HRO) a comptabilisé 967 d’expulsions.

    Les jeunes sont remontés : ce matin, l’opération s’est déroulée sans interprète. Impossible de palabrer avec les forces de l’ordre pour réclamer l’essentiel, impossible de passer le cordon des gendarmes pour aller récupérer leurs affaires. Tentes, couchages... autant d’équipements pourtant capitaux en hiver. De toute façon, tout ce qu’ils n’auront pas pu traîner en vitesse dans la bâche à leurs pieds sera soit jeté, soit emporté. [2] Il leur faut donc vider les lieux, puis négocier, réclamer leurs biens. Une routine à laquelle se plient, de mauvais gré, migrants et associations qui les accompagnent. Après le passage des uniformes, des silhouettes en veste bleue s’activent : ce sont les nettoyeurs d’#APC, société privée sous contrat, qui récupère les objets susceptibles de faire l’objet d’une réclamation. Le convoi se termine immanquablement par un camion chargé de tentes, duvets, tapis de sol, vêtements, téléphones, documents ou argent.

    528 tentes et #bâches ont été prises rien que sur le mois de décembre 2020

    Destination poubelle ? Jusqu’à récemment — janvier 2018 — c’était encore le cas. En colère, les associations avaient même porté une plainte [3], classée sans suite. Depuis, l’État a mis en place un processus spécifique à Calais. Outre les nettoyeurs d’APC, un acteur de l’économie solidaire a été sollicité pour récupérer et mettre à disposition les affaires emportées. Elle aussi située dans l’est de la ville, la #Ressourcerie_du-Calaisis, gérée par #Face_Valo, une association d’insertion, fait office de #dépôt depuis trois ans. Un accord non lucratif, comme le précise un encadrant technique du magasin qui souhaite rester anonyme : « Nous sommes simplement défrayés à la quantité d’objets qui passe par le stockage ici, au poids. Nous tenons des registres. »

    Les quantités en question : plusieurs tonnes par mois, dont des centaines de tentes, cruciales en hiver. Selon Human Rights Observers, qui documente l’action des pouvoirs publics à Calais, 528 tentes et bâches ont été prises rien que sur le mois de décembre 2020.

    « On court toujours après ! Tout ce que l’on retire d’ici est soit abîmé, soit trempé »

    C’est à la ressourcerie que les jeunes Afghans se regroupent en fin de matinée, comme toutes les 48 heures. Leur terrain est à proximité. Ils sont les seuls à être venus attendre en petit groupe l’arrivée du convoi du jour. « Ceux des autres camps plus éloignés, comme #Fort-Nieulay par exemple, ne viennent presque jamais, malgré le fait que nous les informions du dispositif lors de nos maraudes », déplore Pénélope, coordinatrice pour HRO. Le manque de temps peut expliquer ce désintérêt : l’accord prévoit un accès aux affaires deux heures durant, tous les jours ouvrés, de 10 h à midi. Des horaires qui coïncident avec la fin des expulsions matinales d’une part, et les distributions de nourriture et d’eau de l’association la Vie Active de l’autre. « Il faut donc faire un choix entre sauter un repas ou perdre sa tente », selon Pénélope.

    Le taux de casse et de pertes explique aussi le peu d’intérêt des migrants pour ce système. Le jour de notre reportage, le camion d’APC, arrivé non à 10 h mais à 11 h 20, a déchargé des tentes disloquées, brisées, alourdies de matériel. Pour certaines, elles ont déjà fait ce voyage quatre ou cinq fois. Une tutelle supplémentaire : ce sont les bénévoles de #HRO, et non les migrants, qui doivent remettre la liste des objets réclamés, suivant ce qu’ils ont pu observer. C’est Isabella qui en était chargée ce matin-là. Problème : comme les journalistes, HRO est maintenu en dehors des cordons de police, et ne peut donc pas correctement observer ce qui a été pris — en plus de noter les atteintes aux droits humains. « On fait le décompte comme on peut, selon ce que nous rapportent les expulsés, et on compare avec ce qui est déchargé », dit-elle à Reporterre, appuyée sur la porte du camion d’APC pour annoter son tableau. Les nettoyeurs, eux, font des va-et-vient dans le conteneur.

    Charge aux migrants, autorisés à entrer en groupe de trois dans l’édicule en tôle blanche, de faire le tri. « On n’a pas l’impression que ces affaires sont à nous, on court toujours après ! Tout ce que l’on retire d’ici est soit abîmé, soit trempé », soupirait Hamar [4], sorti en trombe — midi sonnait — avec une tente sur le dos, le masque sur le nez et des gants en plastique empruntés. Vu le gel nocturne, récupérer des affaires sèches est un enjeu de survie. Matin, lui, était à la recherche de son téléphone : un coup d’œil dans le containeur lui a été accordé, juste avant la fermeture. Peine perdue.

    « Neuf fois sur dix, aller réclamer un papier perdu en ressourcerie se solde par un échec »

    Avec ses moyens, HRO travaille à comptabiliser le différentiel affaires prises / affaires restituées en état. « Pour le moment, nous n’avons à disposition que des chiffres concernant une minorité des cas : les personnes qui se sont présentées à la ressourcerie », explique Pénélope. Des chiffres évocateurs : sur l’année écoulée, 52 % des personnes venues réclamer leurs affaires ont déclaré à HRO les avoir récupérées en état satisfaisant et en totalité. Un taux qui s’effondre à un inquiétant 27 % quand il s’agit d’objets de valeur : médicaments, smartphones, argent liquide et documents. « On est proche de mettre en place un stockage bien plus adapté », répond l’encadrant de la ressourcerie. Le magasin plancherait sur un local où les biens seraient présentés catégorisés, à l’abri des intempéries. Quant aux objets de valeur au taux de perte si importants, les documents notamment, « quand ils sont retrouvés, nous avons déjà pour consigne stricte de les réserver à part et de les mettre à disposition ».

    Margot Sifre, juriste de la Cabane juridique, une structure d’accompagnement des migrants, recueille les doléances de ceux qui ont perdu un papier : « Neuf fois sur dix, aller réclamer un papier perdu en ressourcerie se solde par un échec. Au lieu de compter dessus, les déclarations de perte et demandes de récépissés se systématisent, simplement pour ne pas être en défaut trop longtemps face aux autorités. »

    Contrairement à ce qui est encore en pratique dans la commune de Grande-Synthe, où les affaires enlevées finissent directement à la benne, le dispositif calaisien a le mérite de poser, sur le papier, la question de la propriété de ces biens. Dans les faits, les affaires restent très majoritairement jetées et le conteneur vidé environ tous les dix jours. Selon le magasin, ce sont huit à dix tonnes d’affaires non réclamées qui finissent chaque mois emportées par les camions-poubelles. Direction un site d’enfouissement, à trente kilomètres à vol d’oiseau.

    https://reporterre.net/A-Calais-l-absurde-confiscation-des-tentes-des-migrants
    #migrations #asile #réfugiés #harcèlement #frontières

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  • La durée d’instruction des demandes d’asile et ses effets de long terme sur l’#intégration des réfugiés

    Les variations de la #durée_d’instruction des demandes d’asile peuvent expliquer, toute chose égale par ailleurs, pourquoi les réfugiés de profil similaire s’intègrent différemment. En s’appuyant sur l’Enquête longitudinale sur l’intégration des primo-arrivants (ELIPA), qui suit sur trois années (2010, 2011, 2013) les immigrés français ayant signé le Contrat d’Accueil et d’Intégration (CAI) en 2009, on constate que plus la durée d’instruction est longue, plus l’intégration (une fois le statut de réfugié obtenu) est lente — un effet qui ne disparaît pas complètement dans le temps.

    La période d’instruction de la demande d’asile est une période de grande #incertitude et de #stress pour les demandeurs d’asile. C’est une source supplémentaire de #démotivation et de #désillusion. De plus, ne possédant qu’un permis de séjour temporaire, les demandeurs d’asile sont pratiquement exclus du #marché_du_travail, ne peuvent pas suivre les cours officiels de langue et n’ont pas accès à d’autres formes de #droits_fondamentaux et d’aides disponibles pour les réfugiés. Ils ne sont pas en mesure de construire et de planifier leur avenir, d’investir dans le capital humain et social de la société d’accueil. En outre, leur capital humain pré-migratoire se déprécie et devient obsolète.

    Les données de l’enquête ELIPA permettent de quantifier les #coûts_socio-économiques liés à la durée d’instruction de la demande d’asile et de mettre en évidence la persistance de ses #effets_négatifs sur l’intégration des réfugiés à long terme, une fois le statut de réfugié obtenu.

    Si nous prenons pour exemple l’#intégration_économique, les résultats montrent que plus les réfugiés vivent longtemps en #France, plus ils ont de chances d’être en #emploi, mais cet impact positif sera réduit par les effets négatifs liés au temps qu’ils ont passé à attendre la reconnaissance officielle de leur statut de réfugié. On constate également que, pour chaque réfugié, la période d’attente se « dilue » progressivement avec le temps et donc que l’ampleur de son impact négatif s’estompe elle aussi peu à peu. Une fois le statut de réfugié obtenu, on pourrait ainsi s’attendre à ce que l’effet négatif de la période d’instruction disparaisse après quelques années et mette tous les réfugiés sur un même pied d’égalité vis-à-vis de l’intégration.

    Tel n’est pas le cas. Ce point est illustré sur le graphique ci-dessous. Pour les réfugiés qui ont connu des délais d’instruction différents, les chances d’intégration dans le marché de l’emploi connaissent une convergence dans le temps mais avec la persistance d’importants écarts. Si nous comparons un réfugié qui a passé 5 années à attendre la reconnaissance de son statut avec un individu qui aurait obtenu un titre de séjour dès son arrivée, les chances du premier d’accéder à l’emploi après 10 années depuis l’obtention de son statut de réfugié seront de 22,2 points de pourcentage (p.p.) inférieures, toute chose égale par ailleurs. Et même après 40 ans de résidence permanente, bien qu’il diminue, l’écart persiste avec un niveau de 7,4 p.p. Pour les réfugiés ayant connu un délai d’attente d’un et de dix ans, ces écarts s’élèvent à 1,6 p.p. et 13,3 p.p. respectivement après 40 ans. Ainsi, plus la durée d’instruction est rapide, plus les chances d’une intégration économique réussie sont élevées.

    Les implications politiques de ces résultats sont importantes. Ils soulignent la nécessité d’une réduction de la durée d’instruction des demandes d’asile, parce qu’elle augmente les risques d’apparition d’une trappe de « #non-intégration » pour les personnes dont le statut de réfugié serait reconnu trop tardivement.

    –-> Lecture du graphique

    Ce graphique présente le nombre d’années depuis l’obtention du statut de réfugiés (sur l’axe des abscisses) et l’écart de probabilité d’être en emploi avec l’individu de référence (sur l’axe des ordonnées). Trois réfugiés avec des délais d’attente d’un, de cinq et de dix ans sont comparés avec une personne théorique (l’individu de référence) qui aurait reçu son permis de séjour immédiatement après son arrivée (période d’instruction = 0). Des valeurs négatives sur l’axe des ordonnées signifient que des réfugiés avec des durées d’instruction strictement supérieures à zéro ont moins de chance d’être en emploi par rapport à l’individu de référence pour lequel la durée d’instruction est égale à zéro. Par exemple, au moment où les trois réfugiés ont reçu leurs permis de séjour permanents (0 sur l’axe des abscisses), leur probabilité d’avoir un emploi était de 66,5 p.p. inférieure par rapport à l’individu de référence (l’axe des ordonnés). Si l’on s’intéresse à leurs chances d’être en emploi 5 ans après, les écarts des probabilités par rapport à l’individu de référence ont diminué mais à des rythmes différents pour s’établir à 11,1 p.p., 33,3 p.p. et 47,5 p.p. respectivement pour chacun de ces trois réfugiés.

    http://icmigrations.fr/2020/06/08/defacto-020-04
    #asile #migrations #réfugiés #procédure_d'asile #durée

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  • Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris, est mort du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/05/28/claude-goasguen-depute-les-republicains-de-paris-est-mort_6041029_3382.html

    Farouche partisan de l’Algérie française, le jeune homme soutient le candidat d’extrême droite Jean-Louis Tixier-Vignancour lors de l’élection présidentielle de 1965. A Paris, où il est venu poursuivre sa scolarité, il préside, en 1967 et 1968, la « Corpo » des étudiants en droit, qui, en matière de violence, n’a rien à envier à Occident, le groupuscule de ses amis Alain Madelin, Gérard Longuet et Patrick Devedjian. Ancien rugbyman amateur, Claude Goasguen n’est pas le dernier à se battre. « Je me suis fourvoyé », admettra-t-il plus tard.

    […]

    Grand défenseur des beaux quartiers, qu’il juge maltraités par les maires socialistes de Paris, Claude Goasguen consacre alors une autre part de son temps à combattre l’antisémitisme et soutenir Israël, un pays pour lequel ce Méditerranéen s’est pris de passion. Des années durant, il préside le groupe d’amitié parlementaire France-Israël. « Mon grand regret est de ne pas être juif moi-même », confie-t-il un jour. Il est aussi en première ligne dans la défense des chrétiens d’Orient.

    La fin de sa carrière se révèle chahutée. En 2016, ses propos selon lesquels la France a « un problème avec les Maghrébins » suscitent la polémique.

    Oui, bref… après s’être « fourvoyé », il ne s’est donc jamais trop éloigné de ses fondamentaux.

  • Covid-19 : deux mois après leur infection, de nombreux patients présentent de nouveaux symptômes - France 3 Paris Ile-de-France
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/grand-paris/covid-19-deux-mois-apres-leur-infection-nombreux-patien


    Une fois de plus, la stratégie de l’immunité collective comme priorité à l’#économie démontre sa profonde connerie tant elle est prise dans une remarquable carences de données comme les séquelles à moyen terme pour des infectés du #coronavirus qui n’ont souvent pas été hospitalisés voire même dépistés, mais qui restent incapable de recommencer à trimer 2 mois après.

    C’est ce qu’a fait Cyril Theophilos. Le jeune homme de 20 ans, originaire d’Alfortville, a frôlé la catastrophe. Alors qu’il ne présentait plus de signes de la maladie depuis un mois, il s’est réveillé un matin avec « les poumons bloqués ». Direction les urgences de Créteil où lui a été diagnostiqué une embolie pulmonaire. Le jeune homme est alors placé sous assistance respiratoire pendant trois jours. Son hospitalisation va durer 11 jours. « Je suis toujours sous morphine et anticoagulants. Les médecins m’ont dit que je pourrais garder ces traitements pendant 6 mois. Cela attenue les douleurs mais je suis très vite essoufflé. Je ne peux plus courir. » Un cas loin d’être isolé. Les médecins ont en effet constaté une recrudescence d’embolies pulmonaires chez des jeunes âgés de 20 à 30 ans.

  • Retour dans la nature : la vie sauvage s’est épanouie, respectons-la | Gaspard d’Allens
    https://reporterre.net/Retour-dans-la-nature-la-vie-sauvage-s-est-epanouie-respectons-la

    Oiseaux, insectes, mammifères... Ces 45 jours d’accalmie, en pleine période de reproduction, ont permis un début de ’réensauvagement’. Naturalistes et organisations environnementales appellent à un déconfinement pédagogique pour éviter un afflux massif dans les espaces naturels. Et plaident pour une « nouvelle culture de l’humilité ». Source : Reporterre

  • Sète : un requin filmé ce jeudi matin dans les eaux du port de plaisance https://www.midilibre.fr/2020/04/30/sete-un-requin-filme-ce-jeudi-matin-dans-les-eaux-du-port-de-plaisance,886

    Les images ont été tournées ce jeudi 30 avril par un salarié du port de plaisance de Sète, qui a vu surgir un aileron au milieu des pontons. 

    « J’ai vu un aileron. Il y a beaucoup de thons en ce moment. Alors j’ai filmé. Mais en fait, c’était un requin ! Un requin peau bleue. Il faisait 2 m, 2 m 50 », raconte Dorian Britto.

  • Distanciation sociétale : mauvais timing pour la consultation publique belge sur le sort des déchets hautement radioactifs - La Libre
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/distanciation-sociale-mauvais-timing-pour-la-consultation-publique-belge-sur

    Passage « en douce » : la décision de l’ONDRAF de lancer, en plein confinement, leur consultation publique sur l’avenir de la gestion des déchets radioactifs
    (ONDRAF : Office National des Déchets Radioactifs et des matières Fissiles enrichies

    #nucléaire #stratégie_du_choc #déchets_nucléaires #consultation_publique #exercice_de_la_démocratie #effets_d’aubaine