• Explosion in Berlin-Charlottenburg : Unbekannte sprengen Blitzer am Kurfürstendamm
    https://www.berliner-zeitung.de/news/berlin-charlottenburg-explosion-von-blitzer-am-kurfuerstendamm-li.2

    C’est la guerre. Après de nombreux assassinats et des agressions quotidiennes contre les autres automobilistes, motards, cyclistes et piétons la guérilla des conducteurs death-proof vient de faire sauter une colonne radar placée au début de son circuit préféré Kurfürstendamm à Berlin-Halensee.

    12.12.2023 von Eva Maria Braungart - Trümmerteile des Blitzers flogen bis zu 60 Meter weit. Bereits Ende Oktober explodierte ein Blitzer in der gleichen Straße.

    Unbekannte haben in der Nacht zu Dienstag einen Blitzer auf dem Berliner Kurfürstendamm in Charlottenburg gesprengt. Ein Passant gab an, dass das Gerät gegen 2.15 Uhr explodierte. Wie die Berliner Polizei mitteilte, flogen Trümmerteile der Säule bis zu 60 Meter weit durch die Luft.

    Die alarmierten Einsatzkräfte sicherten am Ort Spuren, die auf die Verwendung eines pyrotechnischen Gegenstands schließen lassen. Der polizeiliche Staatsschutz ermittelt zu dem oder den Tätern und fertigt offenbar mehrere Anzeigen an. Darunter sei das Herbeiführen einer Sprengstoffexplosion und schwere Sachbeschädigung.

    Bereits am 20. Oktober wurde eine Blitzersäule ebenfalls am Kurfürstendamm gesprengt. Die Kosten eines Blitzers belaufen sich je nach Ausstattung auf 80.000 bis 130.000 Euro.

    Kurfürstendamn
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Kurf%C3%BCrstendamm

    Straßenlänge: 3500 Meter
    ...
    Der Kurfürstendamm wurde um 1542 als Dammweg vom Berliner Stadtschloss zum Jagdschloss Grunewald angelegt und diente zunächst als Reitweg für den Kurfürsten Joachim II.

    #Berlin #Halensee #Kurfürstendamn #excès_de_vitesse

  • How to play Amazon New World with an RTX 3090 without bricking your GPU | Windows Central
    https://www.windowscentral.com/quick-fix-helps-avoid-amazon-new-worlds-gpu-killing-fiasco

    Players are reporting that capping the FPS is successfully preventing their graphics cards from overheating. It seems that the reason why New Worlds is putting GPUs at risk is because the menus don’t have built-in FPS caps like other games do, causing elite graphics cards like the RTX 3090 to render the menus in 9000+ FPS and burn themselves out.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #performances #excès #défaut #défaillance #culture #gpu #new_worlds #jeu_vidéo_new_worlds #pilote

    • Clairement, malgré l’aspect haut de gamme de la carte, il y a un défaut dans le pilote. Celui-ci devrait ralentir automatiquement la carte pour réduire la chaleur produite.

      Une autre tendance absurde dans le jeu vidéo consiste à ne pas activer par défaut la synchronisation vidéo verticale (V-SYNC), faisant bourriner les cartes dans le vide, vu que tenter d’afficher plusieurs centaines d’images par seconde sur un écran limité à 60 Hz (cas typique), ou même 144 Hz (écrans de gamers), ne sert pas à grand chose.

      Certes, il y a désormais des écrans de gamers pouvant aller jusqu’à 240 Hz, et nul doute qu’il y ait des joueurs de GPU haut de gamme qui en bénéficient. Mais là encore, une synchronisation vidéo verticale est la bienvenue, pour limiter des calculs inutiles.

  • Macron roi

    Alors que le #Parlement est en ce jour transformé en une chambre d’enregistrement des désirs du Roi, il importe de revenir sur le bilan d’une année de gouvernement-covid. Est-ce la pandémie qui est hors de contrôle, ou bien notre président ? Les deux certainement.

    « Le président a acquis une vraie #expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » #Jean-Michel_Blanquer, Le Monde, le 30 mars 2021

    « Ce n’est pas Macron qui manque d’#humilité, c’est l’humilité qui n’est pas à la hauteur », #EmmanuelMacronFacts

    « Père Ubu – Allons, messieurs, prenons nos dispositions pour la bataille. Nous allons rester sur la colline et ne commettrons point la sottise de descendre en bas. Je me tiendrai au milieu comme une citadelle vivante et vous autres graviterez autour de moi » Alfred Jarry, Ubu roi, Acte IV, scène 3

    Je serai bref. On écrit bien trop sur Macron. Les trois épigraphes ci-dessus disent à peu près tout. Il faudrait juste ajouter que dans certaines versions de la mythologie grecque Hybris est l’un des enfants de la Nuit et d’Érèbe, une divinité des Enfers. L’#hybris désigne la #démesure, l’#excès_de_pouvoir et le vertige auquel il conduit. La Vème République est une détestable machine à produire de l’hybris. Des présidents hors de contrôle.

    En ce 31 mars 2021, Macron roi préside un #Conseil_de_défense_sanitaire où ne siège autour de lui qu’une petite grappe de ministres choisis par ses soins. Conseil opaque, soumis au secret et échappant à tout #contrôle_législatif . Le soir du même jour, il annonce ses décisions à ses sujets, au nom d’un « nous », dont on ne saura jamais s’il est de majesté ou s’il renvoie aux choix collectifs et débattus d’un #exécutif. Ce « je-nous » annonce donc le #reconfinement de toute la métropole, avec la fermeture des écoles. Je propose de déduire de ces décisions les trois #échecs de Macron, qui correspondent à trois #fautes, lesquelles sont directement en rapport avec la démesure qui caractérise le personnage, #démesure encouragée par la fonction et notre #constitution épuisée. Quand faire le #bilan d’une politique se résume, de facto, à la caractérologie de son Auteur, on se dit qu’il est grand temps de changer de République et d’en finir avec le #présidentialisme.

    Le premier échec de Macron roi, c’est le reconfinement de toute la métropole avec ses conséquences en termes de #santé_mentale, de #précarisation accrue pour les plus pauvres et les classes moyennes, et d’aggravation de la #crise_économique. L’engagement pris à de multiples reprises de ne pas reconfiner nationalement n’a jamais été accompagné de la politique qu’un tel choix exigeait. Macron a mis tout le pays dans une #impasse. Le reconfinement est la conséquence directe de ce choix. La décision de laisser filer l’#épidémie fin janvier, - dans un contexte de diffusion des variants, avec l’exemple anglais sous les yeux, et contre l’avis de toute la #communauté_scientifique -, a été, littéralement, criminelle. Macron était parfaitement informé de la flambée qui aurait lieu mi-mars. Nous y sommes.

    Le second échec de Macron roi, distrait et appuyé par son fou préféré dans son obstination à ne #rien_faire pour sécuriser sérieusement l’#Éducation_nationale, aura été la #fermeture contrainte des #écoles et le prolongement du semi-confinement des étudiant.es, qu’il convient de ne pas oublier : les dégâts sont pour elle et eux sans fin, que certain.es aident à réparer : https://blogs.mediapart.fr/parrainer-un-e-etudiant-e/blog/260221/parrainer-un-e-etudiant-e-pour-entrer-dans-le-monde-dapres-appel-ten. En plus des scandales des #masques, des #tests et des #vaccins, Macron et son gouvernement sont en effet directement comptables d’une #inaction incompréhensible. Monté sur son « cheval à phynances », Macron roi a certes arrosé les entreprises de centaines de milliards, mais n’en a dépensé aucun pour l’#Hôpital, l’École, l’#Université, la #Recherche et plus généralement la #sécurisation_sanitaire des #lieux_publics, parmi lesquels tous les lieux de #culture.

    Or, depuis bientôt un an, des chercheurs font la démonstration que des solutions existent (voir ici : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/120121/rendre-l-universite-aux-etudiants-sans-attendre-les-decideurs ) et que la stratégie « #Zéro_Covid » est certainement la plus efficace et la plus propre à protéger des vies : voir par exemple les propositions concrètes de Rogue-ESR (https://rogueesr.fr/zero-covid). Pourquoi donc « une intelligence comme la sienne » ne parvient-elle pas à s’élever jusqu’à la compréhension que la #détection de la saturation en #CO2 d’un lieu fermé et l’utilisation de #filtres_Hepa sont des dispositifs techniques simples, efficaces et susceptibles de limiter la propagation du #virus ? Même des esprits infiniment plus bornés que le sien – Wauquiez par exemple (https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/covid-l-efficacite-des-purificateurs-d-air-contre-le-sa), qui dégage 10 millions pour des #purificateurs_d’air dans les écoles et lycées - ont parfaitement saisi au bout de 6 mois ce que Macron-Roi mettra deux ans à reconnaitre.

    Le troisième échec de Macron roi, le plus terrible, est le nombre de #morts, de vies brisées, de souffrances psychiques et physiques que des années de soins peineront à soulager. Bientôt 100 000 morts. Des légions de "covid longs", des enfants, des adolescents et des étudiants habités par l’angoisse de contaminer leur parents … Question : combien de milliers de vies auraient pu être épargnées, non pas seulement par des décisions énergiques fin janvier 2021, mais par un véritable #plan_d’action visant à apporter une sécurité sanitaire digne de ce nom, à toute la population ? Pourquoi 3000 #lits de #réanimation supplémentaires seulement maintenant et pas à l’été 2020, avant la seconde vague ? Pourquoi Zéro mesure technique et financière pour les #universités quand des étudiants se suicident ? Pourquoi Zéro vaccin pour protéger les enseignants ? Pourquoi faire si peu de cas de « La valeur d’une vie » (https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/260121/la-valeur-d-une-vie) ?

    L’analyse des causes de ces #échecs montre que ce ne sont pas des #erreurs, mais des #fautes politiques. Tout d’abord une gestion présidentialiste et autocratique de la #crise_sanitaire, couplée avec un virage idéologique vers l’extrême droite. Ensuite le refus de toute #politique_d’anticipation, qui est à concevoir comme une conséquence du « #en-même-temps » : le #laisser_faire néolibéral du macronisme se conjugue avec un retrait massif de l’#Etat et un affaiblissement de la #Fonction_publique. Enfin la #gestion_sanitaire de Macron roi a pris lors de cette épidémie la forme d’un #pari : s’accoutumer au virus, #vivre_avec, le laisser filer permettra peut-être d’éviter un #confinement. Le pari au lieu de la #raison et de la #délibération, le jeu avec la science, le rêve de devenir un savant, l’adulation de Raoult, Macron roi devenu « l’expert », l’épidémiologiste en chambre. La limite de cette folie est éthique : un #pouvoir, quel qu’il soit, ne peut pas parier des vies comme dans une partie de poker.

    A ces trois fautes correspondent trois marqueurs de l’identité politique de Macron roi : l’#opportunisme, le #jeu et le #cynisme. Macron est certainement le président le plus dangereux que nous ayons eu depuis Pétain. Il est le président qui aura consenti à la mort de dizaines de milliers de citoyen.ne.s, qui aura fait le lit de l’#extrême_droite et aura remplacé la politique par un jeu de roulette russe. Président hors de contrôle, il est devenu à lui seul le haut comité médical qu’il a institué. Il est devenu à lui seul tout le Parlement. Il est devenu sa propre caricature. Le Roi et le fou du Roi. Seul en son Palais, "divertissant son incurable ennui en faisant des paris avec la vie de ses sujets"*.

    Pascal Maillard

    Père Ubu s’interrogeait ainsi : « Le mauvais droit ne vaut-il pas le bon ? ». Il parait que sous la plume de Jarry cette question rhétorique renvoyait au cynisme politique de Bismarck.

    * L’expression est de l’écrivain Yves Charnet, dans un livre à paraître.

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/010421/macron-roi

    #macronisme #Macron #France #covid #coronavirus #Blanquer

  • La France en « position intermédiaire » face à la pandémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/13/la-france-en-position-intermediaire-face-a-la-pandemie-de-covid-19_6055842_3

    La mission indépendante présidée par le Suisse Didier Pittet et chargée d’évaluer l’exécutif sur la gestion de la #crise_sanitaire en France rend ce mardi son rapport d’étape avant le rendu final de décembre. Par Delphine Roucaute et Béatrice Madeline

    Tirer des enseignements de la première vague pour pouvoir rectifier le tir à l’automne. C’est l’objectif que se donne le rapport d’étape présenté mardi 13 octobre par la mission sur l’évaluation de la gestion de la crise sanitaire due au Covid-19. Confiée il y a plus de trois mois par Emmanuel Macron à l’infectiologue et épidémiologiste suisse Didier Pittet, cette mission est chargée de fournir une analyse indépendante sur la manière dont l’exécutif français a fait face à l’épidémie. Ces premières préconisations arrivent au moment où la France commence à affronter la deuxième vague de l’épidémie, alors que les mesures de restriction se multiplient sur le territoire national pour tenter d’enrayer la propagation du virus. « On n’imaginait pas que les choses seraient si compliquées au moment du rapport d’étape , confie au Monde l’un des cinq membres de la mission, Raoul Briet, président de la première chambre de la Cour des comptes. C’est une matière inflammable. »

    Alors que la France fait figure de mauvaise élève européenne depuis la rentrée en étant l’un des premiers pays où le virus a recommencé à circuler intensivement, « en matière d’excès de mortalité, la France occuperait une position intermédiaire par rapport à ses voisins européens » , note le rapport. Cette comparaison des #excès_de_mortalité prend en compte les variations saisonnières au cours des années précédentes (comme les morts causées par la grippe), ainsi que la structure démographique des différents pays.

    Satisfecit global

    Autre indicateur intéressant, créé par le groupe de recherche de la mission : le nombre de jours passés au-dessus du seuil de un décès de patient atteint de Covid-19 par million d’habitants. Cet indice « permet d’approcher à la fois la sévérité de la crise dans le pays donné et l’efficacité des politiques mises en place pour diminuer son impact » , soulignent les auteurs. Quand les Etats-Unis s’enfoncent dans la crise et témoignent de leur manque de réactivité et d’efficacité dans la gestion de la vague épidémique, la France se place, là encore, en position intermédiaire, avec soixante-huit jours enregistrant plus de 66 morts causées par le Covid-19, contre trente-quatre jours avec plus de 8 morts pour l’Autriche ou quarante-quatre jours à plus de 83 morts pour l’Allemagne.

    Infographie Le Monde

    Au chapitre économique et social, les travaux conduits par Laurence Boone, économiste en chef de l’OCDE, décernent un satisfecit global à la gestion de la crise en France : ni le soutien budgétaire apporté aux entreprises, ni les dispositifs d’activité partielle, qui ont permis de préserver l’emploi, n’ont à souffrir de la comparaison internationale. Certes, l’activité économique en France a chuté de manière plus importante au premier semestre (– 13,8 %) qu’en Allemagne, par exemple, alors que la surmortalité a été plus élevée. Mais cette moindre performance n’est pas liée, selon les experts, à la qualité de la réponse en matière de politique économique, mais bien à « l’intensité » – durée, périmètre et ampleur – du #confinement. Avec huit semaines de confinement total, étendu à tout le territoire, la France a donc donné un coup de frein plus puissant à son économie que certains de ses voisins, tels que la Belgique ou l’Allemagne.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés

    Quelques facteurs supplémentaires sont toutefois venus aggraver l’impact du confinement sur l’activité : l’inquiétude des ménages, qui a pesé sur la consommation, l’arrêt de certaines activités même « sans injonction juridique » … Ce phénomène n’est pas propre à la France : l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni sont également concernés. Autre point négatif : la chute de l’activité dans les administrations publiques et dans certaines activités de service aurait pu être moindre si le #télétravail avait pu « pallier l’absence de travail en présentiel », soulignent les auteurs du rapport, dans une critique à mots couverts.

    De même, l’insuffisance des équipements sanitaires, suivie d’une « mise au point laborieuse des protocoles » , a entravé au début de la crise l’activité dans les secteurs de la construction et des travaux publics. La tenue du premier tour des élections municipales a également pu jouer un rôle perturbateur.

    Assurer les conditions d’une reprise durable et dynamique suppose aujourd’hui de « rassurer » les salariés et de permettre ainsi leur retour sur leur lieu de travail. Pour cela, la mission formule quelques recommandations à destination des ministres, en particulier ceux chargés du travail et des transports : donner plus de flexibilité aux salariés pour « répondre aux craintes engendrées par l’utilisation des transports en commun aux heures de pointe » . Elle suggère également que les entreprises puissent proposer – et non imposer – des tests de dépistage du SARS-CoV-2 à leurs salariés. « Les données macroéconomiques ne reflètent pas toute la réalité. Dans une seconde étape, d’ici au mois de décembre, il faudra éclaircir les conséquences de la crise pour les populations les plus fragiles » , estime Anne-Marie Moulin, médecin et philosophe, membre de la mission. Pour y parvenir, elle compte conduire une enquête de terrain, et s’appuyer sur les récents travaux d’une équipe de l’Inserm sur les inégalités sociales face au virus.

    Pistes d’amélioration

    Les auteurs du rapport notent dans la gestion globale de l’épidémie certains ratés, notamment des « défauts manifestes d’anticipation, de préparation et de gestion » . « Le discours sur les #masques_ [jugés d’abord inutiles pour les non-soignants puis imposés de manière généralisée en septembre] _a été un mauvais départ, qui a créé une perte de confiance. Le citoyen français a beaucoup moins confiance dans son gouvernement que les Italiens ou les Allemands » , admet le président de la mission, Didier Pittet, ajoutant que « la manière dont a été appliqué le confinement a créé une déresponsabilisation de la population qui n’a pas été opportune » , notamment par les attestations à remplir avant de sortir de chez soi. La communication mise en place par le gouvernement, elle, est jugée « perfectible » , ayant provoqué « un sentiment d’infantilisation et de défiance » dans la population française.

    Par ailleurs, l’effort de #dépistage n’a pas tenu ses promesses, selon le rapport, notamment en raison d’une sorte de retard à l’allumage. Aujourd’hui, la stratégie « tester, tracer, isoler » portée par le gouvernement doit amener à s’interroger sur la gestion « de la priorisation, les délais de restitution des résultats et surtout leur utilisation opérationnelle en vue du contrôle de l’épidémie (traçage, isolement) » . « Ce qui manque le plus, ce sont des analyses plus fines des clusters » , souligne Pierre Parneix, médecin de santé publique au CHU de Bordeaux et membre de la mission. « Il faut faire des #enquêtes_de_terrain_ , renchérit Didier Pittet. _De l’épidémiologie d’intervention pour casser les #chaînes_de_transmission. » Et comprendre au plus près comment les contaminations se multiplient dans certaines situations.

    Face à la deuxième vague, quelles sont les options du gouvernement ?

    Plusieurs préconisations sont ainsi données pour la gestion de la crise actuelle, comme accroître la couverture vaccinale contre la grippe et préparer la mise en œuvre d’un éventuel vaccin contre le Covid-19, ce qui impliquerait de réfléchir dès aujourd’hui à l’éventuelle mise en place d’un « #passeport_immunitaire » pour attester l’immunité des personnes. Ou engager dès maintenant une étude approfondie sur la question des reports de soins (opérations reportées ou diagnostics différés), qui risquent de compliquer la crise sanitaire dans les mois qui viennent. Enfin, travailler sur la concertation pour permettre une adhésion de la population sur le long terme. « On était dans une phase d’urgence et il faut entrer dans une phase associant davantage les parties prenantes. Il faut faire monter à bord tous les Français car on ne peut pas gérer une telle crise par le haut » , conclut Raoul Briet. La mission rendra son rapport définitif en décembre.

    #covid-19 #rapport #économie #gouvernement

    • Rapport public - Mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 et sur l’anticipation des risques pandémiques - Rapport d’étape, 13 octobre 2020. Auteur(s) : Didier Pittet - Laurence Boone - Anne-Marie Moulin - Raoul Briet - Pierre Parneix
      https://www.vie-publique.fr/rapport/276679-gestion-de-crise-la-covid-19-et-anticipation-des-risques-pandemi

      La Mission remettra son rapport final au mois de décembre 2020. Le présent rapport d’étape présente la méthodologie de travail, expose les premiers constats et analyses quantitatives, qui seront approfondis par la suite, et appelle l’attention des pouvoirs publics sur plusieurs points :

      Faire partager une claire conscience du contexte (vivre durablement avec le virus) et transformer la communication ;
      Mieux asseoir la légitimité des décisions en matière sanitaire ;
      Assumer clairement que les #tests ont vocation à casser les chaînes de transmission ;
      Mener une politique volontariste pour accroître la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière et préparer la mise en oeuvre d’un éventuel #vaccin anti-Covid ;
      Organiser le partage d’information entre ARS et établissements de santé de manière à garantir la prise en charge de l’ensemble des patients ;
      Rassurer sur la sécurité au #travail ;
      Engager sans tarder une étude approfondie sur la question des #reports_de_soins.

      Le travail de cette mission officielle (voir le résumé posté ci-dessus par l’imMonde) s’ajoute aux résultats des enquêtes #EpiCov et #CoviPrev. Le couvre-feu ne s’est pas décidé sans une lecture de ces résultats (critiques).
      Sauf que tout ce que touche le gouvernement (masques, test, santé publique) se transforme en déchet et ce de façon renouvelée, répétée, constante. L’exemple des masques restant parmi les plus clairs (avant celui des tests). Il n’y en avait pas besoin, et pas assez pour les soignants ; il y en a, et on doit les porter y compris là où c’est inutile, mais c’est de la drouille souvent bien moins efficace que ce qui serait possible (pas de réelles normes de fabrication, pas de chaines de production de ces « équipements personnels » là où chaque individu est suspect de mal faire). Et ils ne sont de nouveau pas nécessaires là où c’est un enjeu public qui nécessiterait une dépense collective (école). Et il manque de nouveau des FFP2 dans les services de santé. Alors qu’il aurait fallu en fabriquer, de même que des chirurgicaux corrects, y compris pour certaines circonstances auxquelles la population générale peut être confrontée (visites aux vieux vieux par exemple).
      Les cost killers , c’est la gabegie, criminelle.

      #vivre_avec_le_virus

  • #Népotisme et #conflits_d’intérêts au sommet de la recherche

    Le roi Macron aime à placer ses proches. Voulant imposer par tous les moyens son conseiller personnel à la tête du #HCERES, il prend aussi le risque de malmener l’indépendance et l’intégrité de la #recherche française, au moment où elle en a le plus besoin.

    Il y a assez peu de doute que #Thierry_Coulhon sera nommé ce 28 juillet à la présidence du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur français (HCERES). Mais ce sera, une fois de plus, au prix de l’indépendance de cet organisme, qui a justement le statut d’« autorité administrative indépendante ». Car le prix à payer sera très élevé, aussi bien pour le conseiller #Coulhon que pour l’Elysée, et plus encore pour toute la recherche. Qu’on en juge :

    1. Après qu’un appel à candidature a été lancé courant décembre 2019 pour assurer la succession de Michel Cosnard à la présidence du HCERES - son mandat s’était achevé fin octobre -, des échanges et des « auditions » informelles se déroulent : plusieurs candidats sont entendus par la ministre mais aussi par le conseiller enseignement supérieur et recherche du président, à savoir Thierry Coulhon. Or Thierry Coulhon est également candidat à cette fonction. Un conseiller assurément très particulier, doué de cette aptitude au dédoublement qu’exige la politique dite d’excellence : il aura été l’auteur de sa propre audition. Pour protester contre cette candidature politique qui rend manifeste une situation de conflit d’intérêts et pour se réapproprier le contrôle des valeurs et du sens des métiers de la recherche, le collectif RogueESR lance le 20 janvier une candidature collective à la présidence du HCERES, qui sera rejetée par le ministère malgré les 5400 signatures de soutien.

    2. Le conflit d’intérêts est si évident et les protestations si vives que la ministre Frédérique Vidal en est réduite à saisir début mars le Collège de déontologie de son ministère, lequel rend son avis le 29 mai. On peut le lire ICI. Dans un langage poli et avec de multiples pincettes, nos savants déontologues reconnaissent ceci : « une apparence de conflits d’intérêts peut naître de la candidature, à une nouvelle étape de la procédure, d’une personnalité qui avait, à un stade antérieur, reçu, dans le cadre de ses attributions, les candidats alors déclarés. » Et ils ajoutent : « L’éventuelle nomination à la tête d’une autorité administrative indépendante d’une personne qui exerçait immédiatement auparavant des responsabilités auprès des autorités du pouvoir exécutif est également de nature à susciter des hésitations ». C’est peu dire ...

    3. Contrainte par les recommandations du Collège de déontologie, la ministre lance un nouvel appel à candidatures. Parmi les 160 candidatures déposées, dont une majorité suscitée à nouveau par le collectif RogueESR qui a invité les collègues à procéder cette fois à des candidatures individuelles, la haute administration du Ministère parvient à sélectionner en moins d’une semaine quatre candidats qui seront auditionnés mardi 28 juillet. Thierry Coulhon, dont on aurait pu imaginer qu’une fois le masque tombé il serait sagement resté confiné en son palais, a présenté à nouveau sa candidature. Il fait partie des quatre sélectionnés, lesquels doivent être départagés par une commission de quatre membres, dont deux sont possiblement en situation de conflit d’intérêts. Je joins à ce billet un communiqué de RogueESR qui résume bien la situation à la veille du grand oral.

    Macron aime privatiser le pouvoir autant que les services publics. Les situations de conflits d’intérêts se multiplient dans l’ESR depuis le lancement de la "Loi liberté et responsabilité des universités" en 2007, dont Thierry Coulhon, il convient de s’en souvenir, avait piloté la mise en application, au cabinet de Valérie Pécresse. Treize ans après, minés par des potentats locaux et parfois de véritables petites mafias, les universités et les organismes de recherche du service public sont devenus un terrain de chasse privilégié pour les cabinets de consultance en tous genres et pour les petites et grandes entreprises du secteur privé. Avec Macron, le sommet de l’Etat est, de ce point de vue, une véritable école du vice. Mais l’école a aussi ses ratés. Depuis bientôt un an, Macron patine à imposer son conseiller personnel à l’ESR à la tête du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur.

    Les 17-18 septembre 2019, le HCERES organisait un colloque sur le thème « Bilan et perspectives de l’évaluation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation : 2015-2025 ». Cedric Villani devait ouvrir le colloque. Empêché pour cause d’élections municipales, il fut remplacé, au pied levé, par Thierry Coulhon. Convenant que sa prise de parole était contraire à son état de conseiller politique du président qui l’oblige à la mutité, il concéda « le plaisir d’une très légère transgression » (26 :30 dans la vidéo ci-dessous). Plaisir qui se prolongea par un authentique discours de candidat, alors même que Michel Cosnard n’avait pas encore achevé son mandat. Il est vrai qu’en Macronie, où l’impunité rivalise avec l’indécence, le conflit d’intérêts n’est rien de plus qu’une « très légère transgression ». Et le népotisme un pur divertissement.

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/270720/nepotisme-et-conflits-d-interets-au-sommet-de-la-recherche
    #université #facs #France

    • HCERES: le principe d’#indépendance bafoué

      Chères et chers collègues,

      La présidence du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur français (HCERES) est vacante depuis le 30 octobre 2019. Un premier appel à candidatures avait été annulé sur avis du collège de déontologie de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, du fait de l’opacité du processus et des critères d’évaluation et de sélection des candidatures et du fait des conflits d’intérêts notoires de l’un des candidats, Thierry Coulhon, conseiller auprès du président de la République.

      Lors du second appel, le ministère a reçu 160 candidatures en plus de celle de Camille Noûs, soutenue par RogueESR. Il est surprenant que tant de candidatures aient pu être examinées en si peu de temps, sans rapporteurs scientifiquement compétents pour lire les travaux et évaluer leur qualité. Il est très surprenant que Thierry Coulhon se présente à nouveau à cette fonction, malgré l’avis du collège de déontologie de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Il est encore plus surprenant que la commission d’audition soit présidée par Claire Landais, secrétaire générale du gouvernement. Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur français (HCERES) est une Autorité administrative indépendante, c’est-à-dire une institution qui agit au nom de l’État et dispose d’un réel pouvoir, sans pour autant relever de l’autorité du gouvernement. L’idéal régulateur de la recherche et de l’Université est fondé sur l’autonomie du monde savant vis-à-vis de tous les pouvoirs — politique, religieux et économique. Les libertés académiques sont ainsi garanties par le préambule de la constitution. Conformément à ce principe, le HCERES est supposé définir « les mesures propres à garantir la qualité, la transparence et la publicité des procédures d’évaluation ». Aussi, un organisme comme le HCERES ne peut se concevoir comme un instrument de pilotage politique. Sous la direction de Jacques Toubon, le Défenseur des droits a montré ce que devait être la liberté de fonctionnement d’une Autorité administrative indépendante. Il devrait en être de même pour la présidence du HCERES, qui aurait dû être choisie par une instance scientifique indépendante, composée de membres extérieurs. Au contraire, le comité d’audition (Jean-François Bach, Christine Clerici, Suzanne Fortier et Alain Schuhl) comporte deux membres dont les institutions seront évaluées par le HCERES et qui sont donc en conflit d’intérêt notoire.

      Quatre candidats seront auditionnés le 28 juillet : Jean-Luc Autran, Véronique Chanut, Thierry Coulhon et Catherine Dargemont. Jean-Luc Autran a été signataire de la tribune parue le 20 janvier 2020 dans le journal Le Monde, qui rappelait les conditions minimales de l’autonomie de la recherche. Il aura la lourde tâche de défendre les principes fondateurs de la recherche et de l’Université, mis à mal depuis bientôt deux décennies.

      L’audition par la représentation nationale de la personne choisie, qui précède sa prise de fonction, devrait avoir lieu à l’automne. Nous faisons un appel aux collègues juristes pour fournir une aide dans la rédaction d’une question prioritaire de constitutionnalité et attaquer le décret de nomination devant le Conseil d’Etat pour irrégularité de procédure, au cas où la personne nommée ne soit pas conforme au principe d’indépendance du HCERES et, surtout, de la science et de l’Université.

      Le collectif RogueESR

      PS : Le projet de loi de programmation de la recherche modifie le fonctionnement du HCERES en son article 10. Il ne s’attaque pas au principe d’indépendance dont on redoute qu’il soit bafoué. Il réaffirme en revanche le fait que l’évaluation par le HCERES, avec possiblement un retour des « notes », conditionnera fortement la répartition moyens entre les institutions.

      Message reçu via la mailing-list Rogueesr, le 24.07.2020

      #présidence #présidence_HCERES

    • L’évaluateur évalué… 5. La candidature-alibi ?

      Au cours du mois de juillet, nous avons appris que quelques candidats à la présidence de l’HCERES avaient été auditionnés. « Appris » est certainement un grand mot : lu à l’occasion d’un tweet de #Jean-Luc_Autran, professeur à Aix-Marseille Université, , qui nous apprenait qu’il y avait défendu un programme.

      https://twitter.com/JeanLucAutran/status/1286207735894364160?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

      Autran était-il le seul candidat auditionné ? Nul ne le sait. Enfin, rien d’officiel n’est apparu sur le site du MESRI.

      https://www.aefinfo.fr/acces-depeche/632264

      Interrogé par Newstank1 et par Academia, Jean-Luc Autran a accepté de présenter les différents points du programme présenté devant un comité dont on ne connaît à cette heure la composition2.

      Jean-Luc Autran indique avoir déposé sa candidature à la présidence de l’Hcéres à l’occasion de l’initative #NousSommesCandidat.

      « Cette candidature, qui n’était pas prévue dans mon parcours d’enseignant-chercheur, est motivée par la situation et l’évolution de l’ESR que je juge très préoccupante sous bien des aspects, dont le sujet majeur de l’évaluation ».

      L’évaluation tient une place centrale dans l’ESR, mais, pour ce collègue qui observe l’évolution préoccupante de l’ESR depuis 20 ans, elle pose problème :

      elle est devenue très bureacratique, chronophage – ce qui ne laisse pas d’inquiété
      elle est désormais pilotée par une technocratie composée de « professionnels de l’évaluation », déconnectés des réalités du terrain, obéissant à ses propres règles, à ses propres indicateurs, sans que, en retour, les chercheurs de terrain puissent avoir leur mot à dire.

      Pour Jean-Luc Autran,

      « la contestation est une première étape, comme un cri d’alarme fort et parfois désespéré mais, à mon sens, elle ne peut s’éterniser car elle porte un grave préjudice à toute la communauté dont le niveau d’exaspération est de plus en plus élevé ».

      Sa candidature est ainsi un moyen, peut-être moins radical que ce qui pourrait être, de proposer un autre projet pour l’enseignement supérieur et la recherche par rapport à ceux qui existent3 . L’évaluation doit être un moye, non une fin, pour conduire l’ensemble des collègues et des collectifs à progresser, non une sanction qui a pour effet principal de démobiliser.

      « Si je sollicite aujourd’hui la direction du Hcéres, c’est pour un mandat de mission extrêmement clair : garantir l’autonomie du processus d’évaluation du monde universitaire et de la recherche, et dans ce cadre, opérer un véritable choc de simplification et un choc de confiance en redonnant tout son sens à l’évaluation, pour que celle-ci soit une « évaluation de progrès », de nouveau partagée et acceptée par toute la communauté et à tous les niveaux.
      Car l’Hcéres doit avant tout garantir l’autonomie et l’indépendance du monde universitaire et de la recherche sur les sujets essentiels de l’évaluation et de l’intégrité scientifique ».

      Pour ce faire, Jean-Luc Autran entend procéder, à la tête d’une équipe de direction entièrement renouvelée, à une analyse en profondeur des procédures d’évaluation en cours et définira une nouvelle méthodologie dans le respect des textes, plus proche des acteurs et actrices de la recherche, en vue d’établir un « dialogue constructif, enrichissant, positif, entre évalués et évaluateurs, c’est-à-dire entre pairs ».

      Ainsi, pour résumer le changement d’approche de l’évaluation, je proposerai que le nouveau slogan du Hcéres ne soit plus « évaluation et qualité » mais « évaluer pour progresser ».

      Jean-Luc Autran se dit très attentif à deux choses :

      - la collégialité des décisions et l’harmonie de travail entre les équipes et au sein de la directions, toujours à l’écoute des personnels, comme il a pu le faire ces dernières années dans mon laboratoire.
      – aux moyens accrus à l’Office français de l’intégrité scientifique pour qu’il remplisse pleinement sa mission essentielle englobant les problématiques d’intégrité, d’éthique et de déontologie.
      – l’ajustement permanent des procédures, condition indispensable de réappropriation par la communauté de son système d’évaluation.
      – nouer un dialogue avec les partenaires européens.

      Par ailleurs, le candidat se préoccupera de :

      – l’utilisation du crédit impôt recherche dont il faut expertiser les résultats,
      - le bien-être étudiant et la lutte contre la précarité étudiante dont il faut faire un critère politique dans le suivi des établissements ;
      – ou encore les politiques de développement durable des établissements.

      Pour conclure, Jean-Luc Autran a listé une série de propositions dans un programme de travail qu’Academia reprend ici.

      13 propositions de Jean-Luc Autran pout la présidence du Hcéres

      – Expertiser les résultats du Crédit d’Impôt Recherche ;
      - Utiliser les prérogatives du Hcéres pour mener à bien un audit des besoins matériels et humains ainsi qu’un bilan social de l’ESR à tous les niveaux ;
      - Faire du bien-être étudiant et de la lutte contre la précarité étudiante un critère politique dans le suivi des établissements ;
      - Proposer la suppression de la commission des titres d’ingénieurs et évaluer la qualité des formations privées délivrant ce titre ;
      - Évaluer systématiquement les présidences et vice-présidence des établissements du supérieur ;
      – Mettre en place une évaluation permanente des membres des strates administratives par les personnels, destinés à les faire progresser dans l’exercice de leurs fonctions, sur la base des meilleures pratiques ;
      - Mettre en place une procédure d’institution des normes d’évaluation, discipline par discipline, par la communauté académique elle-même ;
      – Limiter le nombre de pièces prises en compte dans les dossiers de candidature et de carrière (articles, livres, etc) pour en finir avec la course au chiffre ;
      – Interdire dans les évaluations de valoriser les pratiques académiques qui supposent des voyages en avion ou des déplacements coûteux ;
      - Refondre totalement les procédures, calendriers et organisations des comités de visite en simplifiant à l’extrême le formalisme en vigueur, la durée et le travail en amont demandé aux structures évaluées.
      – Limiter drastiquement la longueur des documents à fournir pour les évaluations des unités de de recherche, des formations, des écoles doctorales et des établissements ;
      - Interdire l’utilisation du tableur Excel, des diagramme SWOT et des diagrammes de Gantt dans toutes les procédures d’évaluation ;
      - Limiter la longueur des rapports d’évaluation à une page recto-verso pour les unités de recherche, les écoles doctorales, les formations et à cinq pages pour les établissements.

      ’audition de Jean-Luc Autran est-elle un alibi à la consécration du calife ? Sans doute : le candidat ne semble guère se faire d’illusions sur le caractère vicié de la procédure MESRI. Sa candidature, en revanche, s’avère très sérieuse et une alternative intéressante à la suppression pure et simple de l’HCERES. L’absence d’ambition carriériste, politique ou vénale4. du candidat, son inscription dans la démarche collective #NousSommesCandidatE, la rend même dangereusement crédible. Il propose même un programme véritable neuf, venant compléter — on devine en coordination — le rôle du Conseil national des universités et du Comité national de la Recherche scientifique.

      Espérons que la représentation nationale fera valoir l’intérêt qu’il y a à nommer une personnalité universitaire toujours active, soucieuse du progrès scientifique, connaissant parfaitement la gabegie, en temps et en argent, du système actuel.

      https://academia.hypotheses.org/25327

    • La nomination à la présidence du HCERES entachée d’une #faute_déontologique et d’une atteinte au principe de #séparation_des_pouvoirs

      Lettre ouverte du 11 octobre 2020

      La crise sanitaire a mis en évidence l’existence d’une crise de la recherche scientifique, dans son fonctionnement institutionnel comme dans son rapport à la société. En effet la pandémie n’a pas seulement pris en défaut les instances de pilotage qui avaient renoncé ces dernières années à accorder des financements décisifs à la recherche sur les coronavirus. Les controverses relatives aux mesures sanitaires ont aussi confirmé que l’acceptation démocratique de mesures fondées sur des diagnostics scientifiques était conditionnée à la confiance de la population envers une recherche indépendante et intègre, aux antipodes des bureaucraties cooptées et toujours soupçonnées de conflits d’intérêts.

      L’un des enjeux de cette crise touche au pilotage de la politique scientifique en France. Depuis quinze ans, ces politiques font abstraction d’une évidence simple : une science au service de la démocratie et des citoyens requiert disputatio, collégialité, autonomie et temps long. A contrario, le pilotage stratégique de la science par l’évaluation quantitative et par une mise en compétition réglée de tous contre tous porte atteinte à la confiance que les citoyens peuvent placer dans une science soucieuse de l’avenir de nos sociétés. C’est pourtant l’optique qui guide toutes les réformes de ces dernières années et qui anime l’actuel projet de loi de programmation de la recherche (LPR). Au cœur de cette évolution qui concourt à faire dévier la science de sa logique d’intérêt général, on trouve une instance : le Haut Conseil de l’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES), l’autorité administrative indépendante en charge de l’évaluation de l’ensemble des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche.

      Le 2 octobre dernier, les services de l’Élysée ont officialisé par un communiqué de presse le choix d’Emmanuel Macron de proposer la nomination d’un de ses conseillers à l’Élysée, M. Thierry Coulhon[1], à la tête de cette autorité censée être « à l’abri de toute pression […] des autorités gouvernementales » comme le précise, le plus sérieusement du monde, le HCERES sur son site internet. Cette décision vient clore un processus de nomination long et litigieux, engagé fin 2019, après que le mandat du président précédent, M. Michel Cosnard, eut pris fin.

      L’appel à candidatures avait suscité une mobilisation massive de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche française, soucieuse de contribuer activement à la définition des normes de probation de son travail, garantes de son intégrité, de façon responsable et en toute indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques, économiques et religieux. Une candidature collective avait ainsi été déposée à l’initiative du collectif RogueESR en janvier 2020, rassemblant 1378 volontaires mobilisés sous la bannière #NousSommesCandidat. Le sens de cette candidature collective à la présidence du HCERES était très clair : garantir l’autonomie et l’indépendance absolue du processus d’évaluation par les pairs du monde universitaire et de la recherche.

      Si elle était avalisée par les commissions compétentes de l’Assemblée Nationale et du Sénat, la nomination de Thierry Coulhon serait de nature à aggraver la crise de confiance que traverse actuellement le monde scientifique, et ce au pire moment. Car cette proposition de nomination est entachée de deux problèmes graves, sur le plan de la déontologie professionnelle et sur celui de l’éthique de la vie politique.
      Une faute déontologique

      En tant que conseiller du Président de la République, M. Coulhon intervient dans les arbitrages sur les politiques publiques et les nominations en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Il exerce de facto une autorité réelle sur les administrations et établissements publics qui se trouvent dans son champ de compétences et sur ses dirigeants. Or, à plusieurs reprises au long du processus de désignation du président du HCERES, M. Coulhon s’est placé en position de juge et partie. Le collège de déontologie du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ne s’y est d’ailleurs pas trompé ; dans son avis du 29 mai 2020, il écrivait dans la langue feutrée qui le caractérise : « L’éventuelle nomination à la tête d’une autorité administrative indépendante d’une personne qui exerçait immédiatement auparavant des responsabilités auprès des autorités du pouvoir exécutif est également de nature à susciter des hésitations. »

      M. Coulhon s’est de nouveau porté candidat lors du second appel à candidature publié en juin dernier. Le conseiller du Président, qui n’a pas jugé opportun de quitter ses fonctions dans l’intervalle, a été auditionné le 28 juillet 2020 comme trois autres candidats servant de faire-valoir, par une commission d’examen présidée par la Secrétaire générale du Gouvernement et composée de quatre personnalités ès-qualités, dont une présidente d’université et un directeur général d’organisme de recherche. Ces derniers sont soumis à l’autorité directe de l’HCERES en matière d’évaluation, ainsi qu’à l’autorité indirecte du conseiller élyséen dans leurs mandats respectifs. Les conflits d’intérêt sont tellement flagrants qu’on a du mal à croire qu’une telle composition de la commission d’examen ait pu paraître judicieuse à qui que ce soit.

      Des auditions publiques auraient pourtant permis de lever le voile sur la teneur des échanges et d’apprécier l’équité de traitement des différents candidats.
      Une atteinte au principe de séparation des pouvoirs

      Si le candidat ne semble pas troublé par sa position de conseiller à l’Élysée, ce conflit d’intérêt manifeste est cependant en totale contradiction avec l’ambition d’une « République exemplaire », que défendit lors de la campagne de 2017 l’autorité de nomination, à savoir le Président de la République. En matière d’exemplarité républicaine, cette nomination d’un conseiller élyséen à la tête d’une autorité « indépendante » est d’une tout autre teneur que celle, par exemple, de Jacques Toubon au poste de Défenseur des droits par François Hollande. Les propos du collège de déontologie furent véritablement inspirés et prémonitoires : tout ceci est bien « de nature à susciter des hésitations. »

      Précisons pour finir que cette alerte ne vise en rien la personne de M. Coulhon, mais cette volonté tenace de passer outre le principe d’indépendance de l’instance en charge des normes de la science en France. Si l’indépendance n’est pas une condition suffisante pour garantir l’exercice d’une science autonome et désintéressée, telle que la société la souhaite, elle en est cependant une condition nécessaire. Cette nomination à la tête d’une autorité indépendante constituerait un redoutable précédent et assurément une grave infraction au principe de séparation des pouvoirs. Toute notre société pourrait bientôt en payer le prix. C’est pourquoi nous appelons les députés et sénateurs membres des commissions compétentes à rejeter la nomination de M. Coulhon à la présidence du HCERES.

      https://rogueesr.fr/presidence_hceres

    • Hcéres : recours en annulation au #Conseil_d'État contre la nomination de T. Coulhon et du collège

      https://twitter.com/JulienGossa/status/1346501887546290177

      Le texte de l’article sur Newstank :

      Onze enseignants-chercheurs titulaires déposent au Conseil d’État une requête en annulation de deux décrets concernant le Hcéres pour « excès de pouvoir », le 04/01/2021.

      Les décrets visés sont :
      • le décret du 30/10/2020 « par lequel le président de la République nomme son propre conseiller, Thierry Coulhon, à la présidence du collège du Hcéres » ;
      • et le décret du même jour « par lequel le Premier ministre désigne les trente membres du collège du Hcéres », indiquent les onze requérants.

      Selon eux, « le mémoire déposé auprès du Conseil d’État établit le caractère manifestement illégal de ces deux décrets et déploie, pour le démontrer, une argumentation juridique en sept points ».

      « Au-delà de la démonstration proprement technique développée dans la requête déposée auprès du Conseil d’État, cette démarche — pour le moins inhabituelle de la part d’universitaires — entend dénoncer le caractère inacceptable de la procédure suivie par le gouvernement pour procéder à ces nominations, et en particulier à la nomination de M. Coulhon : de bout en bout suspecte de conflits d’intérêts, coupable d’entorses graves à la déontologie, cette procédure est en contradiction avec tous les standards internationaux requis par des nominations à une agence de cette importance », affirment-ils.

      Sollicité le 05/01 par News Tank pour une éventuelle réaction à cette requête en annulation, Thierry Coulhon, président du Hcéres, n’a pas souhaité réagir.

      Les onze requérants Les onze enseignants-chercheurs requérants se disent issus « tant des sciences exactes et expérimentales que des lettres, arts, sciences humaines et sociales, ou du droit » et avoir « répondu à l’un ou l’autre des appels à candidatures lancés par la ministre de l’Esri “en vue de pourvoir la fonction de membre du collège du Hcéres appelé à exercer la fonction de président” ».

      Sollicité par News Tank le 05/01/2020 pour connaître la liste des onze requérants, Antoine Chambert-Loir, professeur des universités en mathématiques à l’Université de Paris qui les représente et fait partie des 11 E-C, ne la fournit pas, car « une partie d’entre eux craint d’éventuelles pressions », indique-t-il.

      « Combat contre une vision dépassée de l’évaluation » Selon les requérants, de façon plus générale, cette requête « participe au combat contre une vision dépassée de l’évaluation, qui contredit les intérêts mêmes de l’enseignement supérieur et de la recherche ». Le terrain contentieux s’impose

      Par ailleurs, elle « témoigne, enfin, du gouffre qui sépare aujourd’hui les managers de l’enseignement supérieur et de la recherche et celles et ceux qui font vivre ce service public au quotidien. Faute de tout dialogue, le terrain contentieux s’impose désormais comme l’une des rares voies à disposition pour faire valoir des arguments auxquels le gouvernement reste sourd.

      Il est complémentaire des autres actions actuellement en cours, en particulier le refus de toute participation aux procédures d’expertise demandées par le Hcéres ».

      #recours #excès_de_pouvoir #Conseil_d'Etat

  • Les nouvelles règles de la plaisance en Finistère étonnent les gens de mer - Coronavirus - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/coronavirus/les-nouvelles-regles-de-la-plaisance-en-finistere-etonnent-les-gens-de-


    Illustration François Destoc

    Les plaisanciers sont de nouveau autorisés à naviguer en Finistère, mais en famille ou en solitaire. Interdiction de faire appel à un équipier ou de renforcer l’équipage en cas de sortie familiale. Il va falloir faire preuve d’une grande prudence en ce tout début de saison.

    Le préfet du Finistère a autorisé les plaisanciers à reprendre la mer des ports et des lieux de mouillage autorisés par ses services. Dans l’article 2 de son arrêté, il est indiqué que « les activités de plaisance à un autre titre que commercial et professionnel, sont réservées à la pratique individuelle ou à celle des personnes regroupées au sein d’un même domicile ». En clair, on ne peut plus embarquer un complice de pêche ou un équipier à la voile sur son bateau personnel. Idem pour les sorties familiales. Impossible de faire appel à un équipier supplémentaire.

    Transposition terrestre
    Ces nouvelles dispositions imposent la plus grande prudence de la part des usagers qui doivent, encore plus que d’habitude pour une reprise des activités nautiques (a fortiori après deux mois de confinement), s’assurer de la qualité de leur matériel, du niveau de leurs compétences et de leur forme physique.

    Dans le milieu des gens de mer, cette nouvelle règle du jeu a quelque peu étonné. Des marins expérimentés évoquent « une décision surprenante », « une obligation terrestre transposée au monde maritime », « un traitement inégalitaire par rapport aux dispositions appliquées à terre ».

    Combien de plaisanciers vont partir seuls en mer alors qu’ils ont l’habitude de naviguer à deux voire à plusieurs selon certaines conditions et certains lieux de pêche ? En famille, les compétences et les bras seront-ils suffisants sans l’appoint d’un équipier adulte supplémentaire, si le vent monte ou un événement de mer se produit ?

    Les pêcheurs plaisanciers savent qu’à deux à bord, l’alerte est facilitée, les gestes qui sauvent encore possibles. La logique de la sécurité sanitaire s’oppose-t-elle à celle de la sécurité en mer ?

    Augmentation des sorties en solo
    Pour les services préfectoraux sollicités, il n’y a aucun débat en la matière. Ces dispositions concernent « le contexte sanitaire du moment dicté par la menace d’un virus planétaire ».

    La question se pose tout de même, selon l’amiral Frédéric Damlaimcourt, délégué départemental de la SNSM en Finistère. « Ce n’est pas la décision qu’on aurait pu attendre ». « Il s’agit, de fait, d’une ouverture restreinte de la pratique, et l’on peut craindre une augmentation des sorties en solitaire pas toujours maîtrisées ». De son côté, la préfecture maritime de l’Atlantique insiste sur les règles de sécurité à ne pas négliger, « particulièrement en début de saison, avec un matériel et un organisme pas rodé ».

    Pas les mêmes règles qu’à terre
    Pour le patron de la SNSM finistérienne, il faut bien mesurer les risques en cas de sortie en solo ou avec des enfants non-amarinés. « Dans le doute, il vaut mieux renoncer à certaines sorties tant que l’arrêté s’applique ». L’amiral Frédéric Damlaimcourt observe, cette fois-ci à titre personnel, « que l’on est autorisé à inviter ses voisins pour boire un verre, jusqu’à dix personnes, en appliquant les gestes barrières, mais que l’on ne peut pas avoir ces mêmes voisins sur son bateau, en prenant les mêmes précautions ».

    Espace de liberté, autrefois, la mer fait aujourd’hui l’objet de mesures renforcées de distanciation. Comme indiqué dans l’article 6, « le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Rennes ».

    • A quel moment on fait partie d’une famille ? quand on s’est marié·e avec un·es des membres, ou qu’on a produit un ou plusieurs enfants, faut-il en plus vivre advitam avec eux ? Est-ce qu’on peut divorcer le lendemain de la noce, et si on refuse le mariage, juste coucher un soir ?
      Merci Monsieur le préfet de m’expliquer ce qui semble être une vision très moralo sexuelle du covid : si les membres d’un même groupe ont une sexualité socialement acceptable ils n’ont pas besoin de se protéger.
      #moralocovid
      #famille_obligatoire
      #excès_de_pouvoir

  • Pollution : une surmortalité « significative » est mesurée autour du bassin de Lacq - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/191219/pollution-une-surmortalite-significative-est-mesuree-autour-du-bassin-de-l

    Selon une #étude de #Santé_publique_France, on trouve « une surmortalité pour les pathologies de l’appareil respiratoire » autour des usines du #bassin_de_Lacq. Mais ces nouvelles mesures ne permettent pas d’évaluer si les industries sont la cause de cet excès de décès. [...]

    Surprise, la méthode retenue aujourd’hui par Santé publique France est la même qu’en 2002 : une étude épidémiologique dite écologique, c’est-à-dire utilisant des données de façon agrégée et par zone géographique. Or seul un autre genre d’étude, dite analytique, étudiant les situations individuelles d’une série de personnes (par cohorte ou en suivant des cas témoins, par exemple) permettrait d’établir un lien de causalité entre la proximité des usines et l’#excès_de_mortalité.

    #industrie #pollution #santé #méthodologie

  • Tension maximale au centre de rétention du Mesnil-Amelot | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/politique/tension-maximale-au-centre-de-retention-du-mesnil-amelot-144642
    https://www.publicsenat.fr/sites/default/files/styles/pse_accueil_entete/public/medias/2019/07/dailymotion-x7e89gs.jpg?itok=9ohXT03m

    Depuis quelques semaines, la tension est montée d’un cran dans le plus grand centre de #rétention_administrative de France, situé en bout de piste de l’aéroport Charles de Gaulle. Au point que la #Cimade, l’association qui vient en aide aux étrangers en situation irrégulière, a choisi de quitter les lieux, dénonçant les conditions de vie et une situation de violence. Une délégation sénatoriale s’est rendue sur place.

    […] « Au-delà des conditions de vie, la question est pourquoi des personnes sont ici alors qu’elles n’ont rien à y faire ? » s’interroge Yves Daudigny, le sénateur socialiste de l’Aisne à l’initiative de la visite des parlementaires au CRA du Mesnil-Amelot. « Quand le centre de rétention a pour objectif de préparer l’éloignement, et que celui-ci ne concerne finalement que 40% des personnes qui y séjournent, cela veut dire que 60% d’entre elles ne devraient pas être là ». Avant de claquer la porte du CRA, la Cimade avait justement dénoncé des placements abusifs en rétention de la part de la préfecture.

    #CRA #immigration #suicides #police_aux_frontières #excès_de_pouvoir

  • Theresa May temporise avant d’envisager des frappes en Syrie sans vote au Parlement
    http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/04/11/theresa-may-temporise-avant-d-envisager-des-frappes-en-syrie-sans-vote-au-pa

    Downing Street l’assure : Theresa May est prête à s’engager en Syrie, même sans attendre un éventuel accord du Parlement. La première ministre britannique, lors de conversations téléphoniques, mardi 10 avril, s’est mise d’accord avec les présidents américain et français sur « la nécessité pour la communauté internationale d’une réponse » aux attaques en Syrie « afin de faire respecter l’interdiction mondiale de l’usage des armes chimiques », détaille un communiqué officiel.

    Les avions Tornado sont prêts à décoller de la base militaire britannique d’Akrotiri (sud de Chypre). Mais Mme May, souvent raillée pour son caractère #excessivement_méthodique et sa lenteur à décider, semble prendre son temps pour réunir les arguments dont elle pourrait avoir besoin si elle se heurtait à des critiques parlementaires. Le communiqué de Downing Street évoque prudemment les « informations à confirmer » faisant état d’une attaque à l’arme chimique à Douma, près de Damas.

    Si même Mme May n’est pas (encore…) convaincue par les preuves… qu’on ne lui a visiblement pas (encore…) présentées, c’est bien à cause de sa pusillanimité bien connue (chicken !, en anglais).

    • Vu par les Britanniques :

      Syria decision looms for May - BBC News
      http://www.bbc.com/news/uk-politics-43724946

      But some do say the PM is taking her time. On one level, they say this is just her character, to be cautious and methodical, to play it by the book. She wants to work out what is in the UK national interest, to understand what other countries want to achieve, to assess all the options and consequences

      And yes, that involves assessing the risk of losing a vote in Parliament on this. The scars of David Cameron’s defeat over proposed military action in Syria in 2013 have not entirely healed. This will matter if any military action is not a one-off but a sustained strategy that envisages air strikes the next time Syria drops chemical weapons and the next.

      Crucially, I am told that Mrs May also wants to make sure that the case against Syria is as comprehensive as possible. She wants as much information as possible about the suspected chemical attack on Douma - above all, so she can say who was responsible.

      She wants to make sure she has her ducks and arguments in a row for the potential political flak she could face. The discussions are similar to those over the Salisbury nerve agent attack, namely that Mrs May wants to be able to stand up in Parliament and say there is “no plausible alternative” to Syria being responsible.

      There was a distinct note of caution in the official Downing Street account of the May/Trump phone call. This spoke of “reports” of Syrian chemical weapons attacks which were evidence of President Assad’s brutality “if confirmed”.

      There are signs that the US and the French are also taking their time. Monsieur Macron seems keen to act but even he spoke yesterday of a decision “within days”. French sources tell me they expect another Macron/Trump call “in the next 48 hours”.

    • Theresa May is warned against joining in on a strike against Syria | Daily Mail Online
      http://www.dailymail.co.uk/news/article-5601407/Theresa-warned-against-joining-strike-against-Syria-MPs-say.html

      Theresa May resists US rush to bomb Assad without more evidence the Syrian regime is to blame for ’barbaric’ chemical attack on civilians
      • PM last night warned not to press ahead with a strike on Bashar Al Assad’s troops
      • MPs told Theresa May it would be a ’huge mistake’ for her to bow to pressure 
      • Mrs May and Donald Trump vowed to end to chemical weapon attacks in Syria
      • Though the PM indicated she needed more proof of Assad’s involvement first 
      • There is no legal requirement for Mrs May to consult MPs ahead of air strikes

  • Le Canada interdit les étiquettes “Produit d’Israël” pour les vins de Cisjordanie
    Jacob Magid et Sue Surkes 13 juillet 2017,
    http://fr.timesofisrael.com/le-canada-interdit-les-etiquettes-produit-disrael-pour-les-vins-de

    La décision cible 2 vignobles d’implantation et place sur listes noires des millésimes du Golan et de Jérusalem Est ; une association juive juge la décision “troublante”

    L’agence canadienne d’inspection des aliments a ordonné aux points de vente de boissons alcoolisées de cesser de vendre des vins fabriqués en Cisjordanie, en affirmant que les étiquettes les identifiant comme provenant d’Israël contreviennent à la politique d’Ottawa sur le territoire.

    Les résidents d’implantation et au moins une association juive canadienne ont réagi avec colère à la décision, qui cible les caves de Psagot et de Shiloh, dont les vins sont fabriqués près de Ramallah.

    La nouvelle de la publication de l’ordonnance a été révélée mardi lorsqu’une lettre de la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) adressée aux vendeurs de boissons alcoolisées, détaillant la réglementation de l’Agence canadienne d’inspection des aliments envoyé une semaine plus tôt indiquait que « l’étiquette ‘produit d’Israël’ n’est pas un pays d’origine acceptable pour les produits viticoles fabriqués à partir de raisins cultivés, fermentés, transformés, mélangés et finis dans le territoire occupé de Cisjordanie. »

    #BDS

  • Eau, information, vitesse et démocratie
    http://www.eauxglacees.com/Eau-information-vitesse-et

    Les flux colossaux d’information diffusés en temps réel via internet constituent désormais une véritable entrave à la mise en oeuvre des politiques publiques, et contreviennent davantage encore à leur démocratisation. Il y a vingt ans la mise en oeuvre des politiques publiques n’avait pas structurellement beaucoup changé depuis Belgrand. Tout était encore couché sur papier. Les protocoles décisionnels s’étiraient encore peu ou prou à l’amble de la locomotive à vapeur du Paris-Orléans, dont seule la (...)

    • T’es connu internationalement, tu voyages, t’as pas de papiers à jour, t’es en pleine période d’attentats et tu te plains de contrôles en alertant les journaux ?
      Phobie administrative pour les papiers ?
      Tu serais pas un peu super ego par hasard ?

    • Signalé interpol car voyageant en permanence, avec des papiers expirés.
      Oui, bon, en temps normal on l’a laissé passer, depuis trois ans, il le dit.
      Mais en ces temps, on peut tout de même comprendre qu’un type qui voyage partout, avec des papiers expirés soit affublé d’une note interpol ou autre police d’ailleurs !
      Il le dit lui-même, depuis trois ans, avion, train ou autres on ne lui a jamais rien demandé. C’est donc bien les attentats qui ont fait changer les données et le fichage, l’organisation internationale de police c’est normal puisqu’il voyage partout.
      Avoir le réflexe d’appeler les médias pour être contrôlé avec des papiers finis il y a trois ans, et ce juste après les massacres, franchement, pauvre chaton...
      C’est comme les sportifs, qu’ils fassent ce qu’ils savent faire et se taisent..

    • se taisent sur la réalité et le poids de l’état policier (pléonasme) et de ce fait l’approuvent, sauf à ourdir secrètement contre lui.
      c’est une « bavure » de faire ça à un mec qui a de l’entregent, usuellement cela se fait contre des quidams qui n’ont pas voix au chapitre, ça évite le scandale.
      tout ce qui peut rendre plus scandaleux le travail de la police est bon à prendre.