• Deux fois dans le même fleuve • La guerre de Poutine contre les femme
    https://www.obsarm.info/spip.php?article686

    C’est le sous-titre, « La guerre de Poutine contre les femmes », qui m’a attiré. Dans le prologue, Sofi Oksanen situe d’emblée son propos : Poutine utilise, exacerbe la misogynie, comme « moyen d’affaiblir les démocraties et de renforcer les régimes autoritaires ». L’auteur vit en Finlande, et a des origines estoniennes qui la placent à la croisée de ces deux objectifs du président russe : montrer que les démocraties d’Europe occidentale conduisent à des impasses politiques car de plus (…) #Fiches_de_lecture

    / #La_une, #Guerres, #Féminisme

  • Dans les geôles de Poutine
    https://www.obsarm.info/spip.php?article682

    Dans ce livre à la première personne, Alyosha Deminn témoigne de ses 120 journées passées en détention. 120 journées de supplices, comme celles de Sodome fantasmées par Sade. Révoltée par les élections truquées de décembre 2011, l’autrice participe à une première manifestation brutalement réprimée. « On devient opposant politique. Et alors on le reste. » Avec son meilleur ami, elle défile pour protester conte l’interdiction de la marche des fiertés homosexuelles. Cet ami sera (…) #Fiches_de_lecture

    / #Actions_contre_la_guerre, #La_quatre

  • Ces Russes qui s’opposent à la guerre
    https://www.obsarm.info/spip.php?article677

    Russie Libertés associée à Amnesty international, l’Atelier des artistes en exil, l’Institut français, Liberté Créativité Diversité, les Nouveaux dissidents et Zukunft Memorial publie un hommage à une quinzaine d’opposants russes à la guerre. Marie Mendras, politologue spécialiste de la Russie, en a rédigé la préface. Énumérons ces héros : Sergueï Gouriev, membre du Comité antiguerre et fondateur de La Vraie Russie qui vient en aide aux Ukrainiens exilés ou restés en Ukraine. Il est (…) #Fiches_de_lecture

    / #Actions_contre_la_guerre, #Antimilitarisme, #Féminisme, #La_trois

  • L’Art de la #Paix
    https://www.obsarm.info/spip.php?article672

    Beau titre. Et belle balade sur la planète paix. Clin d’œil évident au grand classique « L’Art de la guerre », de Sun Tzu. Bertrand Badie est un chroniqueur régulier sur France Culture, sur France Inter, pour la politique internationale. En ces jours guerriers, il est très appréciable qu’un chercheur s’intéresse à la paix, d’une manière approfondie. Le message d’ouverture du livre situe le propos : la paix, ce n’est pas simplement l’absence de guerre. La paix se construit, jour après jour, (…) #Fiches_de_lecture

    / #Droit_international_humanitaire, Paix, #La_deux, ONU / Organisation des Nations unies

    #ONU_/_Organisation_des_Nations_unies

  • Comment les #centres_de_rétention se sont transformés en outil sécuritaire pour l’État

    Alors que le nouveau ministre de l’intérieur multiplie les déclarations autour de ces lieux de #privation_de_liberté, Mediapart retrace l’évolution de leur utilisation, désormais assumée comme l’espace où doivent être enfermés en priorité les étrangers dits « dangereux ».

    Le tournant a sans doute été pris au lendemain de la mort de la petite #Lola, tuée à l’âge de 12 ans par une ressortissante algérienne, le 14 octobre 2022 à Paris. À l’époque, un sigle se répand à une vitesse éclair sur les plateaux télé et dans les pages des grands titres nationaux : #OQTF, pour « #Obligation_de_quitter_le_territoire_français ». La meurtrière de la fillette était visée par cette #mesure_d’éloignement qui permet à l’État d’expulser les étrangers qui n’ont pas, selon lui, vocation à rester sur le territoire.

    Peu après le drame, et son #instrumentalisation par la droite et l’extrême droite, Gérald Darmanin, alors ministre de l’intérieur, annonce vouloir rendre « impossible » la vie des étrangers faisant l’objet d’une OQTF, déplorant un « droit trop complexe » pour y parvenir. « [Nous nous sommes] intéressés aux étrangers qui posaient des questions d’#ordre_public, soit parce qu’ils étaient #fichés_S, soit parce qu’ils étaient auteurs de crimes ou de délits très graves », déclare-t-il alors.

    Trois mois plus tôt, en août 2022, il adressait déjà une circulaire à tous les préfets de France les invitant à enfermer et à éloigner en priorité les étrangers en situation irrégulière auteurs de #troubles_à_l’ordre_public. « En cas de manque de places disponibles [en centre de rétention – ndlr], il convient de libérer systématiquement les places occupées par les étrangers sans antécédents judiciaires non éloignables et de les assigner à résidence », assumait-il.

    C’est ainsi que la population placée en centre de rétention administrative (CRA) semble avoir évolué, sous l’impulsion de l’ancien locataire de la Place-Beauvau. Et désormais avec la validation de son successeur, #Bruno_Retailleau, qui a affirmé vouloir une nouvelle #loi_immigration pour augmenter la #durée_maximale de rétention pour les auteurs de crimes sexuels ; une exception jusqu’alors uniquement possible pour les terroristes.

    Lundi 28 octobre, c’est dans une #circulaire adressée aux préfets que le ministre officialise la chose, les appelant à « utiliser tous les moyens de droit à disposition face aux étrangers considérés comme menaçant l’ordre public ». Le document fuite dans le contexte de la visite présidentielle d’Emmanuel Macron au Maroc, en compagnie de Bruno Retailleau.

    Lors de sa visite du CRA du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) le 11 octobre, le nouveau ministre de l’intérieur n’a pas manqué de surfer sur une autre affaire, celle de Philippine, une jeune étudiante tuée par un ressortissant marocain, déjà condamné pour viol et lui aussi visé par une OQTF et libéré de centre de rétention faute de laissez-passer consulaire – nécessaire pour mettre en œuvre son expulsion – obtenu à temps par les autorités.

    Bruno Retailleau insiste lourdement sur « des profils très, très dangereux, qui ont écopé de plusieurs années de prison », et souligne que désormais, « le peu de places » disponibles sont « réservées » aux « cas les plus lourds ».

    La quasi-totalité des retenus connus pour « trouble à l’ordre public »

    Le 20 septembre, lors d’une visite parlementaire dans ce même centre de rétention, les député·es Ersilia Soudais et Aurélien Taché (La France insoumise) sont d’abord alerté·es par les #conditions_de_vie des retenus, leurs problèmes de santé et le manque d’#accès_aux_soins, ou encore les #tensions et #violences qui découlent de l’enfermement.

    Les deux parlementaires aperçoivent notamment une minuscule pièce servant à l’« #isolement », avec une couchette, séparée d’un WC par un muret. L’homme enfermé là aurait cherché à fuir du centre la veille et restera là jusqu’à ce qu’il se « calme ».

    Un peu plus loin, la question sécuritaire s’illustre encore différemment. Plusieurs agents du greffe sont réunis dans un bureau, dont les murs sont entièrement habillés de tableaux, sur lesquels figurent les nom, prénom, nationalité, préfecture de rattachement, date et motif d’arrivée de chaque retenu. « Aujourd’hui, 100 % des retenus sont connus pour des troubles à l’ordre public », lance l’un des policiers. Cela date « d’un an ou deux », poursuit-il, soit au moment de la fameuse #circulaire_Darmanin.

    Le chiffre a de quoi surprendre. Durant des années, de nombreuses personnes #sans-papiers, et sans histoire aucune avec la police ou la justice, se retrouvaient enfermées en CRA et menacées d’#expulsion alors qu’elles résidaient, travaillaient et avaient parfois des enfants scolarisés en France, victimes du cycle infernal des expulsions mis en place par les autorités.

    « Ils ont tous 30 à 40 faits [derrière eux] pour violences, etc. Donc le but du jeu, c’est qu’ils soient éloignés, et pas sur le territoire français pour commettre d’autres violences », poursuit cet agent du greffe. La tendance s’est donc inversée, comme le souhaitait l’ancien ministre de l’intérieur, confirmant que les CRA sont devenus des outils purement sécuritaires.

    « Avant, on voyait beaucoup de simples personnes en situation irrégulière. Maintenant, ce sont des sortants de prison », confirme en off un policier qui travaille en CRA.

    Une annexe de la prison

    Une information que confirme Thierry*, agent de sécurité dans un CRA de France, qui souhaite garder l’anonymat. « On reçoit beaucoup de #sortants_de_prison. À peine libérés, on les voit arriver ici. Ils n’ont pas le temps de repasser chez eux ou de s’échapper. » Il décrit une #machine_infernale où dès qu’une « #mise_à_l’avion » est effectuée – autrement dit, une expulsion – ou qu’une libération a lieu, la place est immédiatement attribuée à un autre et ne reste « jamais vacante ».

    Et puisqu’il ne s’agit désormais que de ces profils, sur son lieu de travail, l’aile consacrée aux femmes a quasiment disparu. La majorité des hommes retenus ici « se comportent bien », souligne-t-il, tout en sachant que dans le lot, certains ont pu commettre un viol, une agression, ou baigner dans les trafics.

    « On a une petite minorité qui est dans la provocation. Mais quand on sait qu’ils vivent reclus, à quatre dans une chambre, sans aucune intimité, je les comprends. C’est normal que ça rende fou. »

    « Les gens sont enfermés, on dirait un lieu pénitentiaire. D’ailleurs, quand les femmes viennent rendre visite à leur conjoint, elles parlent souvent d’un #parloir. Ça en dit long », relève Thierry. Dans son imaginaire, avant de travailler en CRA, l’homme se figurait un lieu où étaient placés les sans-papiers censés être renvoyés dans leur pays. « Pas un endroit où on enferme des criminels ou des bandits… »

    Interrogés sur l’évolution des profils parmi les retenus, les services du ministère de l’intérieur indiquent à Mediapart qu’au niveau national 96 % des retenus sont « des étrangers en situation irrégulière ayant un profil évocateur d’une menace à l’ordre public », pouvant être fichés S, connus pour des faits de terrorisme ou de droit commun, ou sortir de prison.

    L’expulsion des étrangers « dont le profil est évocateur de risques de trouble à l’ordre public est prioritairement recherché », poursuivent-ils, précisant que cela ne concerne pas uniquement des individus condamnés, mais « plus largement des individus défavorablement connus des services de police », qui ont pu faire l’objet de classement sans suite, de mesures alternatives ou encore d’un fichage pour radicalisation.

    C’est une « priorité d’action » depuis plusieurs années, assume le ministère, en citant les attentats d’Arras et d’Annecy, qui ont conduit à une meilleure « prise en compte de l’#ordre_public dans le cadre de la rétention […], que l’étranger soit en situation irrégulière, qu’il soit détenteur d’un titre de séjour, demandeur d’asile ou bénéficiaire de la protection internationale ».

    Elsa Faucillon, députée NFP des Hauts-de-Seine, dit constater un changement de profil parmi les retenus : « On voit beaucoup moins qu’avant des personnes placées en rétention après un “simple” contrôle d’identité, et quasi exclusivement des personnes qui représentent un “#danger” ou une “#menace”. » Mais cette dernière notion « relève d’un grand #flou et de beaucoup d’#arbitraire », estime-t-elle.

    « Dans un même lieu, on va retrouver des personnes suspectées ou accusées d’actions terroristes, passées par la case prison, et d’autres pour qui la rétention est uniquement administrative », précise la députée, avec le souvenir d’un homme accusé de trouble à l’ordre public pour avoir mendié dans la rue.

    « Moi, je sors de prison, mais je ne mérite pas de me retrouver ici, j’ai purgé ma peine », nous glisse un Algérien rencontré au CRA du Mesnil-Amelot, avec le sentiment d’être puni une seconde fois. À ses côtés, un jeune homme fulmine : « J’ai une carte d’identité italienne et je me retrouve ici. Je me suis battu avec un collègue dehors, on m’a mis la mention “trouble à l’ordre public”. J’ai dit que je pouvais rentrer dans mon pays par mes propres moyens, mais ils n’ont rien voulu savoir. »

    Un autre, de nationalité égyptienne, explique avoir été « ramassé » à l’aube, alors qu’il travaillait au noir sur un marché. Près des chambres où sont parqués les retenus apparaissent des lits superposés et un matelas posé à même le sol. Mounir, du haut de ses 20 ans, a le visage déconfit. Il dit en chuchotant avoir utilisé l’identité d’un autre pour pouvoir travailler. « Ils m’ont chopé alors que je faisais une livraison, je n’avais pas de permis. » Son dossier a été estampillé d’un « trouble à l’ordre public ».

    Non expulsables et enfermés malgré tout

    De toute façon, commente un Tunisien derrière le grillage qui entoure la cour, comparant lui aussi les lieux à une « prison », « ils ramènent les gars ici juste pour faire du #chiffre ». L’obsession est telle que, parmi les personnes enfermées au Mesnil-Amelot lors de notre visite, se trouvent également des étrangers considérés comme non expulsables, parce que leur pays connaît une situation de conflit et de chaos – à l’instar de l’Afghanistan, du Soudan ou d’Haïti.

    Lorsque notre regard se pose sur la mention « Afghan », inscrite au tableau du bureau du greffe, le responsable de la visite l’admet : « Celui-là sera relâché à l’issue des trois mois, il ne peut pas être expulsé. »

    Quant aux Algériens, en théorie expulsables, il devient presque impossible pour les autorités d’obtenir le fameux #laissez-passer_consulaire nécessaire à leur éloignement, selon l’agent de sécurité déjà cité.

    « Tous les retenus de nationalité algérienne restent trois mois, soit la durée maximale de rétention, et ressortent ensuite, le plus souvent avec une #assignation_à_résidence, rapporte-t-il. J’en ai vu faire trois passages d’affilée en CRA, à chaque fois libérés, puis replacés en rétention, puis de nouveau libérés… » La situation ne risque pas de s’arranger avec la « réconciliation » opérée par la France avec le Maroc, au détriment de ses relations avec l’Algérie.

    Mais au milieu de ces profils dits « dangereux », dont certains ont le visage marqué par la vie et les bras balafrés, il arrive encore de croiser des hommes sans histoire. Tel ce cinquantenaire burkinabé, vivant en France depuis vingt ans.

    Lorsque nous l’interrogeons sur d’éventuels antécédents judiciaires, celui-ci est catégorique. « Je sais quand je fais des bêtises, et je n’en ai pas fait. Je ne suis pas un danger pour la France. Je vis avec les Français, je n’ai pas de problèmes avec eux. Je me sens français », déclare-t-il, précisant que ses enfants, qui résident sur le territoire français, sont aujourd’hui majeurs.

    Selon le ministère de l’intérieur, à l’heure actuelle « seuls 6 % [des retenus] sont des étrangers non connus pour des menaces à l’ordre public » en France.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/301024/comment-les-centres-de-retention-se-sont-transformes-en-outil-securitaire-

    #CRA #détention_administrative #rétention #migrations #réfugiés #enfermement #politique_du_chiffre #expulsabilité

  • MAD, le fichier de police discrètement développé par la Préfecture de police de Paris
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/10/22/mad-le-fichier-de-police-discretement-developpe-par-la-prefecture-de-police-

    Lorsqu’un policier procède à une interpellation, il est tenu de la justifier dans un procès-verbal, première brique de la procédure judiciaire qui s’enclenche alors. Mais, à l’occasion de manifestations, les forces de l’ordre ont parfois recours à ces fiches de mise à disposition. Préremplies, avec différentes infractions attendues, elles sont plus rapides à utiliser et permettent à l’agent de poursuivre sa mission de #maintien_de_l’ordre. Un gain de temps, au prix du formalisme qui donne toute sa valeur judiciaire au PV.

    La personne interpellée est en pratique « mise à disposition » d’un officier de #police_judiciaire qui prend le relais de la procédure et se charge de réaliser un #PV plus solide à partir de cette fiche… à condition qu’elle soit correctement remplie. Interrogée le 19 juin 2023 à l’Assemblée nationale, la procureure de Paris, Laure Beccuau, expliquait : « Sur certaines manifestations, ces fiches ont été mal, peu, voire pas du tout remplies. (…) Un certain nombre de classements sans suite (…) sont liés aux fiches de mise à disposition imparfaites. »

    Interface en ligne

    L’application #MAD numérise cette procédure afin de la rendre plus solide. Fin juin, dans une note interne adressée à ses chefs de service, la Préfecture de police expliquait que « l’application MAD constitue un outil essentiel pour conserver la capacité opérationnelle des dispositifs de voie publique tout en assurant la sécurité juridique des interpellations ».

    L’agent qui réalise une #interpellation doit désormais compléter un formulaire sur son téléphone professionnel et photographier la personne interpellée, pour permettre à l’officier de #police judiciaire de la reconnaître si plusieurs personnes lui sont présentées.

    https://justpaste.it/6wrqg

    #fiches_de_mise_à_disposition #fichiers_policiers #fichage

  • Faire la guerre sans l’aimer ?
    https://www.obsarm.info/spip.php?article669

    Ce livre est le premier de la collection « On poursuit le débat » qui prolonge l’émission « C ce soir » de France Télévisions. Le titre du livre se réfère à une phrase d’André Malraux « Ah ! que la victoire demeure avec ceux qui auront fait la guerre sans l’aimer. » Stéphane Audoin-Rouzeau est historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale. Il s’entretient avec Gérard Araud, ancien ambassadeur de France. Leur conversation est consacrée à la guerre de la #Russie contre l’Ukraine. La (…) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, #La_deux, #Ukraine, Russie

  • Amour, sexe et terre promise : reportage en Israël et Palestine
    https://www.obsarm.info/spip.php?article668

    Une journaliste Salomé Parent-Rachdi propose une enquête en bande dessinée sur les rencontres possibles ou impossibles dans la société complexe et verrouillé d’Israël – Palestine. Entamée en 2018, cette journaliste, avec le talentueux dessinateur Zac Deloupy, se faufile dans l’intimité de 16 personnages qui ont accepté de leur dévoiler un pan de leur vie sentimentale. Cette bande dessinée très réussie en dit bien plus long sur les paradoxes, les interdits, les proximités et les (…) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, #La_deux

  • Faire la #Paix
    https://www.obsarm.info/spip.php?article664

    Sous-titre : « De Waterloo à la Bosnie, six façons de mettre fin à une guerre ». Guerre en Ukraine, guerre à Gaza, #Guerres ici et ailleurs, malheureusement. Ces deux journalistes du « Monde » viennent nous rappeler qu’une guerre peut prendre fin. Ouf, et merci pour ce rappel ! Il s’agit d’articles publiés dans Le Monde pendant l’été 2023. Comment cinq guerres ont pris fin, et, plus original, comment une sixième a pu être évitée. Dans l’avant-propos, les auteurs indiquent que « si le (…) #Fiches_de_lecture

    / Guerres, Paix, #La_deux

  • Léon, ex-militant de gauche, interdit de travail pendant les JO | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/france/210724/leon-ex-militant-de-gauche-interdit-de-travail-pendant-les-jo

    Léon, ex-militant de gauche, interdit de travail pendant les JO
    Privé d’accréditation pour travailler sur un site des JO de Paris, un régisseur doit cette #interdiction, non motivée, à sa présence dans des fichiers de police ou de renseignement où il figure pour d’anciennes #activités_militantes n’ayant même pas donné lieu à des #condamnations.

    En l’espèce, il s’agit du Service national des enquêtes administratives de sécurité (Sneas), un service de police créé en 2017 pour traquer des « comportements […] incompatibles avec l’autorisation d’accès à des sites sensibles […] » pouvant être « liés à une radicalisation politique ou religieuse, à des troubles à l’ordre public, ou des antécédents judiciaires ». L’activité du Sneas a été racontée de l’intérieur, en janvier dernier, par Le Parisien.

    Ces enquêtes, le #Sneas les mène en recourant à un dispositif d’« automatisation de la consultation centralisée de renseignements et de données », ACCReD, créé en 2017. L’ACCReD permet aux agent·es du Sneas d’accéder à plus d’une douzaine de fichiers (« traitement automatisé de données à caractère personnel », en jargon administratif) différents, parmi lesquels figurent le traitement d’antécédents judiciaires (#TAJ), le fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique (Pasp), ou le fichier des personnes recherchées (où se trouvent les fichés S).

    Et c’est très probablement parce qu’il figure au TAJ que Léon a écopé d’un avis défavorable du Sneas, rédhibitoire pour se faire accréditer aux #JO.

    [...]

    Au-delà, souligne-t-il, « ce serait bien de faire supprimer ces #fiches » : « Le risque, c’est que ça me porte préjudice à chaque fois qu’il y aura un gros événement où je pourrais être amené à travailler. Et puis, selon qui arrivera au pouvoir, quel sera l’usage de ces fiches, à l’avenir ? » Comme son cas l’indique, l’usage qui en est fait au présent est déjà très préoccupant.

  • La Haine et le Déni • Avec les Ukrainiens et les Russes dans la guerre
    https://www.obsarm.info/spip.php?article660

    Anne Nivat est docteure en sciences politiques et reporter de guerre. Elle a collaboré à Libération puis au Point et à LCI. Son livre est constitué de rencontres avec des habitants de Russie, à Moscou et dans différentes régions, à nouveau en Tchétchénie, à Kaliningrad, en Bouriatie. Elle échange avec des habitants d’Ukraine, dont des partisans des deux camps dans les territoires annexés par la Russie. Son baptême du feu a eu lieu pendant la guerre en Tchétchénie où elle a été arrêtée (...) #Fiches_de_lecture

    / #La_deux, #Guerres, #Opinion_publique

  • Le #Maitron : #Dictionnaire_biographique du mouvement ouvrier et mouvement social

    Le site maitron-en-ligne reprend, parfois dans une version enrichie et avec de l’iconographie, la totalité des 225 709 notices publiées dans l’ensemble du Maitron, y compris les volumes spécialisés et les cédéroms.

    L’ensemble des notices correspondant aux cinq premières périodes du Maitron, de 1789 à 1968, y compris les notices inédites ou enrichies qui viendront s’y ajouter à l’avenir, sont en libre accès depuis le 5 décembre 2018.

    • La rubrique Dictionnaires reprend l’ensemble des dictionnaires spécialisés du Maitron récemment réalisés ou en cours de réalisation/réactualisation.

    Le Dictionnaire des #anarchistes - Le Dictionnaire biographique des #cheminots (#DBC) - Le Dictionnaire biographique des #enseignants et personnels de l’éducation (#DBE) - Le Dictionnaire biographique des #fusillés et #exécutés (#DBFE) - Le Dictionnaire biographique des #Gaziers-électriciens (#DBGE) - Le Dictionnaire biographique des militants du #Val-de-Marne (#DBMVM)

    Parmi les dictionnaires internationaux, on retrouvera notamment Le Dictionnaire du mouvement ouvrier en Grande-Bretagne et Irlande - Le Dictionnaire biographique du #Komintern (DBK) - Le Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis (La sociale en Amérique) - Les dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier au Maghreb, en cours de chargement, et en particulier le Dictionnaire Algérie - Le Dictionnaire Chine - Le Dictionnaire Autriche - Le Dictionnaire biographique des mobilisations et contestations africaines, et le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier en Belgique, en cours de constitution.

    S’ajoutent certaines entrées thématiques, telles que la navigation parmi les notices de femmes, ou pour des corpus importants, comme les Volontaires en Espagne républicaine.

    • La rubrique Périodes correspond au découpage chronologique traditionnel du Maitron, avec ses quatre premières périodes déjà publiées et la cinquième période (1940-1968). Toutes les notices de ce site sont donc reliées à une ou plusieurs périodes.

    • Pour chaque biographie, trois « Rebonds » vous sont proposés. Ils sont choisis aléatoirement parmi les notices présentant des similitudes chronologiques, géographiques et socioprofessionnelles. Ces rebonds varient à chaque visite ou à chaque affichage de la biographie.

    • Pour certains corpus, figure aussi une invitation à « Aller plus loin », vers des articles de présentation ou de synthèse. Ces contenus sont bien sûr amenés à s’enrichir et à se développer. Ils correspondent aussi à la rubrique « Explorer le Maitron » de la page d’accueil.

    • Un moteur de « recherche avancée » permet des recherches avec croisement des informations. Depuis le mois d’octobre 2019 le tri par département, et même par groupe de départements dans la limite de 5, est possible.

    https://maitron.fr

    #dictionnaire #fiches #figures #fiches #notices

    @dlatr a émis ici quelques difficultés techniques et d’organisation :
    https://seenthis.net/messages/1029782

    • #CAUSIMMI : #cause_immigrée

      La cause immigrée : mobilisations, organisations et militant.e.s dans la France des années 68 à nos jours (CAUSIMMI).

      Le projet CAUSIMMI vise à étudier la cause immigrée, des « années 68 » jusqu’à aujourd’hui, cause englobant l’ensemble des #mobilisations aspirant à l’égalité de droits et de traitement en France, entre nationaux et étrangers ou perçus comme tels, dans différents domaines : entrée et droit au séjour ; droit de vote, droit d’association et droits syndicaux ; travail ; logement ; santé ; police et justice ; administration et action publique ; ou encore culture.

      CAUSIMMI prend en considération l’ensemble des organisations ayant pris part à ces mobilisations : organisations constituées par des travailleurs et des étudiants étrangers dès les années 1960, que ce soit des comités de lutte centrés sur des thématiques précises ou bien des associations autonomes aux préoccupations plus larges et souvent structurées sur une base nationale, communautaire et politique ; associations de jeunes immigrés créées dans les années 1980 ; groupes de femmes immigrées nés à partir des années 1970 ; associations de solidarité avec les immigrés, qu’elles soient anciennes ou plus récentes ; associations de défense des droits de l’homme ou antiracistes engagées dans la cause immigrée ; collectifs de militant.e.s apparus à partir du début des années 1990 et se définissant à la fois comme des héritiers de l’immigration et des habitants de quartiers populaires ; groupes apparus après 2004 et se reconnaissant dans de nouvelles formes d’identifications collectives et ayant concouru à faire exister des concepts émergents autour des questions de racisation, de décolonialisme, d’intersectionnalité ou d’afroféminisme.

      De façon équivalente, CAUSIMMI prend en compte des organisations ne se concentrant pas sur la seule cause immigrée, mais qui ont pu en être actrices à divers degrés. À ce titre, sont donc inclus des militant.e.s appartenant à des partis politiques de gauche, et notamment PS, PC, PSU et Verts ; à des organisations d’extrême gauche, en particulier maoïstes, trotskyste, anarchiste, communistes libertaires, autonomes, ou encore antifascistes ; à des organisations s’inscrivant dans le champ du christianisme social ; ou encore à des syndicats dont l’action en faveur de la cause immigrée a souvent dépassé le domaine du travail.

      En recensant ces mobilisations et ces organisations, le projet CAUSIMMI constituera une base de données concernant les militant.e.s de la cause immigrée et produira environ 400 notices biographiques reprenant le modèle du MAITRON (le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social).

      Ce projet collectif s’appuie sur les sources laissées par des générations de chercheuses, chercheurs et militant.e.s spécialistes de la cause immigrée. Il ne pourra prendre en compte toute la diversité de cette cause qu’avec l’aide de contributrices et contributeurs s’engageant de façon ponctuelle ou régulière.

      L’équipe CAUSIMMI lance donc un appel à collaborations. Celles-ci pourront consister à écrire des notices biographiques ; proposer des listes d’organisations et de militant.e.s de la cause immigrée ; indiquer l’existence d’informations biographiques concernant ces militant.e.s dans tels ou tels travaux ou documents ; ou simplement faire des suggestions.

      https://maitron.fr/spip.php?article252819

  • L’Écologie Sociale – FDI #01
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/06/05/lecologie-sociale

    Fiche Descriptive & Informative Introduction A travers le concept d’écologie sociale, Murray Bookchin, un penseur américain influent du XXe siècle, propose une analyse radicale des problèmes environnementaux, soulignant l’interconnexion entre les structures sociales, économiques et écologiques. Il considère que les crises écologiques sont intrinsèquement liées aux hiérarchies de domination et à l´organisation sociale qui les […]

    #Ecologie_sociale #Fiches_Descriptives_&_Informatives #[VF] #01 #02


    https://2.gravatar.com/avatar/2e86edb6869ad618f52242644383e9665082817a44ce419d4c36880090934335?s=96&d=

  • Le #Communalisme – FDI #02
    https://ecologiesocialeetcommunalisme.org/2024/06/05/le-communalisme-fdi

    Fiche Descriptive & Informative Introduction Le communalisme est une proposition politique et sociale développée par le philosophe et écologiste Murray Bookchin. Il s’agit d’une alternative radicale aux structures étatiques et capitalistes actuelles, qui prône une société fondée sur l’autogestion des communautés locales, la démocratie directe et l’écologie sociale. Principes Fondamentaux 1. Écologie Sociale L’écologie sociale, […]

    #Fiches_Descriptives_&_Informatives #[VF] #01 #02


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  • Le nucléaire imaginé : le rêve du capitalisme sans terre
    https://www.obsarm.info/spip.php?article656

    Dorénavant, l’énergie atomique est assimilée par le lobby nucléaire aux énergies renouvelables. Comment cette technologie controversée, fragile, peu fiable et vieillissante est-elle devenue une perspective d’avenir ? En effet, en quelques années, le vent a tourné dans l’opinion publique sous l’influence florissante de Jean-Marc Jancovici dans les médias et sa bande dessinée Un monde sans fin illustrée par Christophe Blain chez Dargaud suivie, au même moment, par le plan de relance par (...) #Fiches_de_lecture

    / #Industrie_nucléaire, #Stratégies_nucléaires, #La_une

  • Combattantes
    https://www.obsarm.info/spip.php?article653

    Sous-titre : « Quand les femmes font la guerre ». C’est de combat guerrier qu’il s’agit, et dans le cas des guérillas, un combat idéologique s’ajoute. Au Pérou, en Colombie. L’auteure s’intéresse à la place des femmes. Et surtout, des femmes au combat. Pour ce qui concerne l’armée française, c’est essentiellement pendant les Opex (Opérations extérieures). Et aussi au sein de la hiérarchie militaire. Il y a même, au début du livre, une courte incursion dans la Deuxième Guerre mondiale (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, #Guerres_civiles, #Féminisme, #La_une

  • L’Ukraine de l’indépendance à la guerre
    https://www.obsarm.info/spip.php?article647

    La collection Idées reçues étudie les préjugés sur de nombreux sujets. Alexandra Goujon, enseignante à Sciences Po, à Dijon, et chercheuse sur le terrain ukrainien propose un travail d’autant plus utile que l’Ukraine est restée longtemps dans l’ombre de son grand voisin. Elle se confronte à la désinformation russe sur une supposée agressivité nazie et sur le prétendu complot occidental. Elle traite d’historiographie, de corruption, de dépendance énergétique et de géopolitique et des défis (...) #Fiches_de_lecture

    / #Ukraine, #La_deux, #Droit_des_peuples, #Guerres

  • La guerre en tête
    https://www.obsarm.info/spip.php?article646

    Sous-titre du livre : « sur le front, de la Syrie à l’Ukraine ». L’auteur a été, en effet, témoin de la guerre sur deux théâtres d’opération : en Syrie au sein de l’armée syrienne libre, puis du Front Islamique (2012–2018), et en Ukraine, dans le Donbass (2022–2023). Il n’était pas présent en continu, puisqu’il retournait régulièrement en France. Il est ethnographe, spécialiste des formes contemporaines de la violence. C’est à ce titre qu’il s’est immergé dans le quotidien de ces deux (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres

  • Poutine contre la France • Un grand reporter au cœur des #Guerres du Kremlin
    https://www.obsarm.info/spip.php?article641

    Patrick Forestier est un reporter de guerre qui a travaillé dans de nombreux pays africains et au Liban, en Syrie, en Ukraine et en ex-Yougoslavie, où il fut détenu pendant une journée dans une caserne serbe. Il a réalisé, en Afghanistan et en Irak, un documentaire sur les sociétés militaires privées anglo-saxonnes, comme Blackwater. Il excelle à établir des liens entre les conflits de tous ces pays et à en établir une généalogie. Ainsi, il décrit comment la chute de Khadafi, commanditée (...) #Fiches_de_lecture

    / Guerres, #La_deux, #Stratégies

  • Les #Enfants traumatisés par les conflits de guerre
    https://www.obsarm.info/spip.php?article640

    À l’heure où de nombreux enfants, et leurs parents bien entendu, sont sous les bombes à Gaza, en Ukraine, et dans d’autres contrées, ce livre court mérite le détour. Zygmunt L. Ostrowski est pédiatre, ex-conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé, et président de l’ADE (en anglais, Association for Studies on Nutrition and Child Developpement), une ONG humanitaire. Cette ONG humanitaire a travaillé sur de nombreux conflits, sur de nombreux enfants traumatisés. Elle s’appuie sur « (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, Enfants, #Actions_contre_la_guerre, #La_trois

  • Les Cahiers de captivité 1940-1945
    https://www.obsarm.info/spip.php?article636

    Cinq ans de captivité. Pendant cinq ans, Joseph Robert va écrire, « au crayon, sur de minuscules carnets. ». Quatre-vingts ans plus tard, ses textes destinés en premier lieu à ses parents, à ses nombreux frères et sœurs viennent d’être publiés en autoédition familiale. Proposés à tous. Le maître d’œuvre est Philippe Dujardin, politologue, chercheur CNRS, époux de Marie Robert-Dujardin nièce de Joseph Robert. Il a relu, complété, corrigé en tandem avec Jean-Michel de Tarragon, religieux dominicain. La mise en (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, #La_quatre, #Actions_contre_la_guerre

  • Les Russes veulent-ils la guerre ?
    https://www.obsarm.info/spip.php?article629

    Vera Grantseva, experte en relations internationales à la mairie de Saint-Pétersbourg de 2008 à 2016, professeure en géopolitique à l’École des hautes études en sciences économiques, en Russie, de 2017 à 2023, enseigne à Sciences Po Paris depuis 2020 et est chroniqueuse sur LCI. Elle observe que les difficultés économiques, l’isolement sur la scène internationale et la mobilisation qui affecte des centaines de milliers de famille ne semblent pas ébranler le soutien des Russes à Vladimir Poutine. Elle (...) #Fiches_de_lecture

    / #Guerres, #Opinion_publique, #La_deux

  • À quoi pensent les Russes
    https://www.obsarm.info/spip.php?article627

    De ses séjours en Afghanistan et en Iran, le bédéiste lyonnnais Nicolas Wild a tiré des récits dessinés. À la demande d’une jeune compagnie indienne qui produit des bandes dessinées de non-fiction, il est parti en juin 2022 pour enquêter et dessiner À quoi pensent les Russes. Si la Russie est fermée aux journalistes occidentaux, elle ne l’est pas aux artistes. Grâce à une fixeuse et interprète, que, par souci d’anonymat, il dessine avec une tête de chat, l’auteur rencontre des personnalités très diverses. (...) #Fiches_de_lecture

    / #La_deux, #Opinion_publique, #Actions_contre_la_guerre